Organiser des fĂȘtes ou des sĂ©minaires au sein ou en dehors de lâentreprise peut sâavĂ©rer un bon moyen de rassembler le personnel, fĂ©dĂ©rer les Ă©quipes ou se rapprocher de ses partenaires ou clients. Mais ces fĂȘtes posent un certain nombre de questions. Les salariĂ©s sont-ils obligĂ©s dây assister ? Est-ce alors du temps de travail ? Qui est responsable sâil survient un problĂšme pendant ou aprĂšs la fĂȘte ? Autant de questions et dâautres auxquelles nous rĂ©pondons dans ce dossierâŠLes salariĂ©s sont-ils obligĂ©s dâassister Ă une fĂȘte organisĂ©e par lâentreprise ? Aucun article du Code du travail nâencadre lâorganisation de soirĂ©es festives dâentreprise. En fait, il y a fĂȘte et fĂȘte. Certaines manifestations festives organisĂ©es par lâemployeur ont uniquement pour but dâoffrir aux salariĂ©s de passer un bon moment ensemble, mĂȘme si derriĂšre lâattente affichĂ©e, se cache une volontĂ© de renforcer les liens entre les collĂšgues de travail. Il y a ceux qui apprĂ©cient et sây rendent volontiers ; dâautres qui rechignent Ă y aller. Sur un plan juridique, un salariĂ© nâest pas tenu dây assister, surtout lorsquâil sâagit dâun Ă©vĂ©nement organisĂ© en dehors du temps de travail. Il est donc libre de ne pas sây rendre, sans motif, et son absence ne saurait ĂȘtre fautive, ni justifier une sanction. Si lâĂ©vĂ©nement a lieu pendant le temps de travail, le salariĂ© ne dĂ©sirant pas y participer doit se tenir Ă la disposition de lâemployeur pour effectuer son travail. Il a droit, dans ce cas, au paiement de son salaire. Mais il y a aussi dâautres types dâĂ©vĂ©nements qui sâapparentent Ă des sĂ©minaires de travail travaux de groupe, discussions autour dâune stratĂ©gie, prĂ©paration dâun lancement de produit, etc. Les salariĂ©s partagent souvent leurs journĂ©es entre travail, purs loisirs spa, randonnĂ©e, etc. et dâautres qui nâen sont pas vraiment jeux de rĂŽles ou autres activitĂ©s en Ă©quipe. De tels sĂ©minaires Ă caractĂšre professionnel sont considĂ©rĂ©s comme du temps de travail effectif. Ils sont en tant que tel obligatoires. Refuser dây participer peut alors ĂȘtre qualifiĂ© dâacte dâinsubordination, Ă moins que le salariĂ© nâinvoque un refus de participer Ă une activitĂ© qui le met en danger. Distinguer ces deux types dâĂ©vĂšnements nâest pas forcĂ©ment chose aisĂ©e. Les sĂ©minaires ne sont pas toujours purement festifs ou purement professionnels⊠EvĂšnement festif quand le considĂ©rer comme une activitĂ© sociale et culturelle ASC ? Une soirĂ©e festive » mĂȘme organisĂ©e par lâemployeur peut-elle ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une ASC ? Lâenjeu est de taille. Si câest une ASC, le CE peut reprendre la main sur lâorganisation de cette soirĂ©e et surtout revendiquer les sommes qui y sont consacrĂ©es par lâemployeur. Mais quâest-ce quâune activitĂ© sociale et culturelle ? L âarticle L. 2323â83 du Code du travail dĂ©finit ainsi cette notion Le comitĂ© dâentreprise assure, contrĂŽle ou participe Ă la gestion de toutes les activitĂ©s sociales et culturelles Ă©tablies dans lâentreprise prioritairement au bĂ©nĂ©fice des salariĂ©s, de leur famille et des stagiaires, quel quâen soit le mode de financement, dans des conditions dĂ©terminĂ©es par dĂ©cret en Conseil dâEtat ». Cet article ne nous donne pas dâindication prĂ©cise sur ce que lâon entend par ASC. Il se contente dâĂ©dicter au profit du CE un monopole sur la gestion des activitĂ©s sociales et culturelles et de renvoyer Ă un dĂ©cret en Conseil dâEtat pour en savoir un peu plus sur la nature de ces activitĂ©s. Mais, ce dĂ©cret en Conseil dâEtat, codifiĂ© Ă lâarticle R. 2323â20 du Code du travail Ă©numĂšre Ă titre indicatif des activitĂ©s, dont nombre dâentre elles sont dĂ©suĂštes. Aussi est-il prĂ©fĂ©rable de se rapporter Ă la dĂ©finition quâen ont donnĂ© les juges pour savoir plus prĂ©cisĂ©ment ce quâest une activitĂ© sociale et culturelle dĂ©nommĂ©e Ćuvres sociales jusquâen 1982 Doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une Ćuvre sociale, toute activitĂ© non obligatoire lĂ©galement, quelque soit sa dĂ©nomination, la date de sa crĂ©ation et son mode de financement, exercĂ©e principalement au bĂ©nĂ©fice du personnel de lâentreprise, sans discrimination, en vue dâamĂ©liorer les conditions collectives dâemploi, de travail et de vie du personnel au sein de lâentreprise » Cass. soc., 13 nov. 1975, n° 73â14848. Alors quand peut-on considĂ©rer quâune soirĂ©e festive organisĂ©e par lâemployeur est une ASC ? RĂ©ponse de la Cour de cassation 9 juillet 2014, n° 13â18577. Il ne suffit pas que cette soirĂ©e dĂ©bute par un cocktail dinatoire suivi dâune soirĂ©e dansante non obligatoire pour les salariĂ©s pour considĂ©rer quâil sâagit dâune ASC en ce quâelle ne tend pas Ă amĂ©liorer les conditions collectives de travail, comme le prĂ©tendait le CE pour revendiquer les sommes consacrĂ©es par lâemployeur Ă lâorganisation de cette soirĂ©e. Les juges, pour dire quâil ne sâagissait pas dâune ASC, ont notĂ© que si la soirĂ©e annuelle offerte par lâemployeur Ă ses collaborateurs se dĂ©roulait dans un cadre festif, elle avait pour objet de prĂ©senter le bilan annuel et les perspectives de la sociĂ©tĂ© et dâassurer une cohĂ©sion au sein de lâentreprise ». DĂšs lors, cette manifestation constituait un Ă©lĂ©ment de gestion, par lâemployeur, de son personnel et ne relevait pas dâune activitĂ© sociale et culturelle ». En organisant cette soirĂ©e, lâemployeur ne cherchait pas tant Ă amĂ©liorer les conditions de bien-ĂȘtre des salariĂ©s quâĂ fĂ©dĂ©rer et remobiliser ses Ă©quipes pour quâelles soient plus performantes au travail ! DĂšs lors, il ne sâagit pas dâune ASC et le CE nâest pas fondĂ© Ă rĂ©clamer le budget allouĂ© Ă cette soirĂ©e pour dĂ©velopper sa politique sociale. Mais oĂč fixer le curseur entre une soirĂ©e qui sâapparente Ă une ASC et une autre qui ne sây apparente pas ? Ăa, les juges ne le disent pas dans lâabsolu. EvĂšnement festif peut-on interdire la consommation dâalcool dans le rĂšglement intĂ©rieur ? Certains salariĂ©s ne conçoivent pas de faire la fĂȘte sans consommer de lâalcool. Pourtant, lâarticle R. 4228â20 du Code du travail prĂ©voit quâaucune boisson alcoolisĂ©e autre que le vin, la biĂšre, le cidre et le poirĂ© nâest autorisĂ©e sur le lieu de travail ». Un dĂ©cret entrĂ© en vigueur le 4 juillet dĂ©cret n° 2014â754 du 1er juillet 2014, sans remettre en cause ces dispositions, prĂ©voit quâil est dĂ©sormais possible, Ă certaines conditions, dâinterdire toute consommation dâalcool dans lâentreprise. Nâoublions pas que lâemployeur a une obligation de rĂ©sultat en matiĂšre de santĂ© et de sĂ©curitĂ©. Il doit avoir conscience du danger auquel il expose les salariĂ©s et tout faire pour les en prĂ©server. A ce titre, il semblerait possible de dĂ©cider que si un Ă©vĂ©nement festif se dĂ©roule dans lâentreprise, quâil soit organisĂ© par lâentreprise, les salariĂ©s ou le CE, il se fera sans alcool et de le consigner dans le rĂšglement intĂ©rieur ou par note de service. Mais, le Code du travail comporte aussi un article L. 1321â3 lequel dispose que le rĂšglement intĂ©rieur ne peut comporter des dispositions apportant aux droits des personnes et aux libertĂ©s individuelles et collectives des restrictions qui ne seraient pas justifiĂ©es par la nature des tĂąches Ă accomplir ni proportionnĂ©es au but recherchĂ©. Aussi, il ne semble pas que lâemployeur puisse poser une interdiction de façon gĂ©nĂ©rale et absolue Ă toute consommation dâalcool dans lâentreprise, sauf situation particuliĂšre de danger ou de risque pour le salariĂ© ou pour des tiers. Et sâil y a une interdiction, elle doit ĂȘtre proportionnĂ©e au but recherchĂ© et lâemployeur doit justifier dâun danger particulier pour le salariĂ© ou les tiers. NĂ©anmoins, lâemployeur qui organise une fĂȘte, dans ou en dehors de lâentreprise, doit prendre toutes les mesures de prĂ©caution pour que le trajet du retour se passe bien. Il et conseillĂ© de prendre des mesures de prĂ©vention mettre des Ă©thylotests Ă disposition, organiser un systĂšme de navettes ou de covoiturage, demander que des capitaines de soirĂ©e » ne buvant pas dâalcool se dĂ©signent volontairement pour raccompagner leurs collĂšgues qui ne sont pas en Ă©tat de conduire. Si un accident de la circulation survenait aprĂšs un Ă©vĂ©nement festif organisĂ© par lâemployeur, dans ou en dehors de lâentreprise, pendant ou en dehors des horaires de travail, il pourrait ĂȘtre poursuivi pour non-assistance Ă personne en danger. Le salariĂ© qui se tient mal Ă une soirĂ©e organisĂ©e par lâemployeur peut-il ĂȘtre sanctionnĂ© ? Si la soirĂ©e se tient en dehors du temps et du lieu de travail, le salariĂ© nâest plus sous la subordination de lâemployeur et ses actes relĂšvent de sa vie personnelle. Ils Ă©chappent normalement au pouvoir disciplinaire de lâemployeur. Mais certains comportements peuvent ĂȘtre rattachĂ©s Ă la vie professionnelle et donc donner lieu Ă une sanction. Ainsi en a-t-il Ă©tĂ© jugĂ© dans une affaire opposant un salariĂ© qui a eu envers ses collĂšgues fĂ©minines des attitudes dĂ©placĂ©es pouvant ĂȘtre qualifiĂ©es de harcĂšlement sexuel Cass. soc., 9 octobre 2011, n° 09â72672. La Cour de cassation a lĂ©gitimĂ© le licenciement pour faute grave prononcĂ© Ă lâencontre de ce salariĂ© par son employeur, considĂ©rant que le comportement du salariĂ©, mĂȘme lors de soirĂ©es organisĂ©es aprĂšs le travail, se rattache Ă sa vie professionnelle dĂšs lors quâil a commis des actes Ă lâĂ©gard de personnes avec lesquelles il est en contact en raison de ses fonctions. Caroline Gary
Expositions ActualitĂ©s; Collections. Les collections en un coup d'oeil; Les oeuvres; Parcours thĂ©matique; PrĂ©sentations des collections; L'API des collections; Paris MusĂ©es. L'Ă©tablissement public; Soutenez-nous; Travailler pour Paris MusĂ©es; Publications rĂ©centes; Presse; Les Paris de l'art; La carte Paris musĂ©es : les expositions en La loi du 2 aoĂ»t 2021, qui entre progressivement en application Ă partir du 1er avril 2022 et jusquâen 2024, a pour objectif de renforcer la prĂ©vention primaire, câest-Ă -dire dâencourager le dĂ©veloppement au sein des entreprises dâune vĂ©ritable culture de la prĂ©vention en agissant le plus en amont possible, avant la survenue de problĂšmes de santĂ©. Les Services de SantĂ© au Travail Interentreprises SSTI deviennent des SPSTI, Services de PrĂ©vention en SantĂ© au Travail Interentreprises. Principaux apports de la loi du 2 aoĂ»t 2021 Le principe de prĂ©vention est placĂ© au cĆur du modĂšle de santĂ© au travail français et des missions des Services de PrĂ©vention et de SantĂ© au Travail. Fort de lâexpertise de leurs Ă©quipes pluridisciplinaires oĂč le mĂ©decin du travail continue de jouer un rĂŽle clĂ©, les SPSTI demeurent une ressource essentielle pour les employeurs, les salariĂ©s, et dĂ©sormais les indĂ©pendants pour dĂ©finir leurs actions de prĂ©vention. Lâoffre de services des SPSTI est construite autour de la prĂ©vention des risques professionnels, du suivi individuel de lâĂ©tat de santĂ©, et des actions de prĂ©vention de la dĂ©sinsertion professionnelle quand une situation met en jeu le maintien en emploi dâun travailleur. Une approche globale de la santĂ© des travailleurs est favorisĂ©e, y compris pour les personnes en situation de handicap, dans une vision dĂ©cloisonnĂ©e de la santĂ© au travail et de la santĂ© publique. Suite Ă la parution des premiers dĂ©crets, retrouvez ci-dessous les nouvelles mesures applicables Ă partir du 1er avril 2022 DĂ©cret 2022-372 du 16 mars 2022 Visite de prĂ©-reprise R 4624-29 du code du travail En vue de favoriser le maintien en lâemploi, les travailleurs en arrĂȘt de travail dâune durĂ©e de plus de trente jours peuvent bĂ©nĂ©ficier dâune visite de prĂ©reprise. Cette disposition sâapplique aux arrĂȘts de travail dĂ©butant le 1er avril 2022. Visite de reprise R 4624-31 du code du travail Le travailleur bĂ©nĂ©ficie dâun examen de reprise du travail par le mĂ©decin du travail aprĂšs un congĂ© de maternitĂ©, aprĂšs une absence pour cause de maladie professionnelle, aprĂšs une absence dâau moins trente jours pour cause dâaccident du travail et aprĂšs une absence dâau moins soixante jours pour cause de maladie ou dâaccident non professionnel. Cette disposition sâapplique aux arrĂȘts de travail dĂ©butant le 1er avril 2022. Surveillance post-exposition ou post-professionnelle R 4628 du code du travail Cette visite est rĂ©servĂ©e aux salariĂ©s en suivi individuel renforcĂ© ou ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun suivi mĂ©dical renforcĂ© dispositif antĂ©rieur au 1er janvier 2017. Les risques concernĂ©s sont lâamiante, le plomb, les agents CMR, les agents biologiques 3 et 4, les rayonnements ionisants, le risque hyperbare, le travail en hauteur, la manutention manuelle charge supĂ©rieure Ă 50 kg, lâautorisation de conduite, les travaux sous tension, le bruit, les vibrations, le travail de nuit ou postĂ©. Lâemployeur informe son service de santĂ© au travail, dĂšs quâil a connaissance de la cessation de lâexposition dâun des travailleurs de lâentreprise Ă des risques particuliers pour sa santĂ© ou sa sĂ©curitĂ© justifiant un suivi individuel renforcĂ©, de son dĂ©part ou de sa mise Ă la retraite. Il avise sans dĂ©lai le travailleur concernĂ© de la transmission de cette information. Lorsquâun travailleur estime remplir les conditions et nâa pas Ă©tĂ© avisĂ© de la transmission de cette information par lâemployeur, il peut, durant le mois prĂ©cĂ©dant la date de la cessation de lâexposition ou son dĂ©part et jusquâĂ six mois aprĂšs la cessation de lâexposition, demander Ă bĂ©nĂ©ficier de cette visite directement auprĂšs de son service de santĂ© au travail. Il informe son employeur de sa dĂ©marche. Le service de santĂ© au travail dĂ©termine si le salariĂ© est Ă©ligible Ă cette surveillance post-exposition ou post-professionnelle et organise la visite si besoin. A lâissue de la visite, le mĂ©decin du travail remet au travailleur le document dressant lâĂ©tat des lieux et le verse au dossier mĂ©dical en santĂ© au travail. Lorsque le travailleur remplit les conditions pour bĂ©nĂ©ficier du dispositif de surveillance post-exposition ou post-professionnelle, le mĂ©decin du travail lâinforme des dĂ©marches Ă effectuer. DĂ©cret 2022-373 du 16 mars 2022 Rendez-vous de liaison â Article D-1226-8-1 du code du travail Le rendez-vous de liaison est organisĂ© pendant lâarrĂȘt de travail entre le salariĂ© et lâemployeur, en prĂ©sence du service de prĂ©vention et santĂ© au travail SPST. La durĂ©e de lâarrĂȘt doit ĂȘtre supĂ©rieure Ă 30 jours et lâarrĂȘt doit ĂȘtre justifiĂ© par une incapacitĂ© rĂ©sultant de maladie ou dâaccident, constatĂ©e par certificat mĂ©dical et contre-visite sâil y a lieu. Il est organisĂ© Ă lâinitiative de lâemployeur ou du salariĂ©. Aucune consĂ©quence ne peut ĂȘtre tirĂ©e du refus par le salariĂ© de se rendre Ă ce rendez-vous. Lâobjectif de ce rendez-vous de liaison est de prĂ©parer le salariĂ© Ă son retour dans lâentreprise et lâinformer des mesures dâaccompagnement. DĂ©cret 2022-395 du 18 mars 2022 Document unique dâĂ©valuation des risques professionnels DUERP Le DUERP sera mis Ă jour annuellement par les entreprises dâau moins 11 salariĂ©s. Les autres entreprises mettront Ă jour le document > lors de toute dĂ©cision dâamĂ©nagement important modifiant les conditions de santĂ© et de sĂ©curitĂ© ou les conditions de travail ; > lorsquâune information supplĂ©mentaire intĂ©ressant lâĂ©valuation dâun risque est portĂ©e Ă la connaissance de lâemployeur. Le DUERP pourra ĂȘtre complĂ©tĂ© par des acteurs de la santĂ© sĂ©curitĂ© au travail externes Ă lâentreprise. Le DUERP sera tenu Ă disposition des anciens travailleurs pour les versions en vigueur durant leur pĂ©riode dâactivitĂ© dans lâentreprise et sur la partie concernant leurs expositions. Le comitĂ© social et Ă©conomique CSE devra ĂȘtre consultĂ© sur le DUERP et les mises Ă jour. Le DUERP sera transmis au service de prĂ©vention et de santĂ© au travail lors de chaque mise Ă jour. Le DUERP sera dĂ©posĂ© sur un portail numĂ©rique gĂ©rĂ© par les organisations professionnelles dâemployeurs > au plus tard le 01/07/2023 pour les entreprises dâau moins 150 salariĂ©s ; > au plus tard le 01/07/2024 pour les plus petites entreprises. Le DUERP et ses versions antĂ©rieures seront conservĂ©s 40 ans Ă compter de leur Ă©laboration. Le DUERP devra intĂ©grer des Ă©lĂ©ments concernant la qualitĂ© de vie et des conditions de travail QVCT. Le DUERP devra prendre en compte les effets combinĂ©s des agents chimiques. Pour les entreprises de 50 salariĂ©s et plus, le DUERP sera couplĂ© Ă un programme annuel de prĂ©vention des risques et de protection des salariĂ©s. Dans le plan dâaction, doivent ĂȘtre ajoutĂ©s des critĂšres spĂ©cifiques indicateurs, budget, ressources, calendrier, conditions dâexĂ©cution. Pour les entreprises de moins de 50 salariĂ©s, une liste dâactions de prĂ©vention des risques et de protection des salariĂ©s devra ĂȘtre dĂ©finie et consignĂ©e dans le DUERP. FAQ PrĂ©sanse RĂ©forme de la santĂ© au travail Types) de contenu et mode(s) de consultation : Texte notĂ©. Image fixe : sans mĂ©diation. Titre conventionnel : [Exposition. Paris, MusĂ©e des arts et mĂ©tiers. 2017] Titre(s) : Les meilleurs ouvriers de France [Texte imprimĂ©] : [exposition, Paris, MusĂ©e des arts et mĂ©tiers, 30 mai-5 novembre 2017] / [organisĂ©e en collaboration avec le ComitĂ© d'organisation des expositions Organigramme Table des matiĂšres Cabinet du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral et de la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe SecrĂ©tariat du ComitĂ© des Ministres SecCM SecrĂ©tariat de lâAssemblĂ©e parlementaire Direction de la communication DC Direction de lâAudit interne, de lâĂvaluation et de lâInvestigation Protocole Direction des affaires politiques DAP Direction des relations extĂ©rieures DRE Direction du conseil juridique et du droit international public DLAPIL Direction du programme et du budget DPB Bureau de la Direction gĂ©nĂ©rale des programmes ODGP Direction gĂ©nĂ©rale des Droits de l'homme et Etat de droit DGI Direction gĂ©nĂ©rale de la DĂ©mocratie DGII Direction gĂ©nĂ©rale de lâadministration DGA SecrĂ©tariat du CongrĂšs des pouvoirs locaux et rĂ©gionaux du Conseil de lâEurope Bureau du Commissaire aux droits de lâhomme Greffe de la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme Cabinet du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral et de la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe Mandat gĂ©nĂ©ral Conseiller et assister le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral et la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe sur toutes les questions liĂ©es Ă leurs fonctions, et leur faire rapport. Objectifs principaux coordonner les activitĂ©s des diffĂ©rentes parties du SecrĂ©tariat en vue de promouvoir la transversalitĂ©, la coopĂ©ration, l'efficacitĂ© et les objectifs ciblĂ©s prioritaires ; coordonner les prĂ©paratifs des visites officielles du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral et de la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe, de leurs rĂ©unions et de leur participation Ă des manifestations internes et externes et veiller aux suites Ă leur donner, y compris sous la forme d'informations en retour aux services concernĂ©s par ces manifestations ; communiquer et reprĂ©senter le Conseil de l'Europe pour les questions concernant le Cabinet ; assurer le soutien secrĂ©tarial des structures de gouvernances du Senior Management Senior Management Group et General Affairs Team ; assurer la prĂ©paration et la mise en place de la politique de rĂ©forme du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral. Pour atteindre ces objectifs, le Cabinet aide Ă dĂ©finir les objectifs qui seront fixĂ©s par les entitĂ©s administratives principales conformĂ©ment aux prioritĂ©s dĂ©terminĂ©es par le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral et la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe, et veille Ă leur suivi et Ă leur mise en Ćuvre dans le cadre du calendrier dĂ©fini ; prĂ©pare des notes de synthĂšse pour le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral et la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe sur toutes les questions relatives Ă leurs fonctions ; prĂ©pare les communications du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral et de la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe au ComitĂ© des Ministres, Ă l'AssemblĂ©e parlementaire et au CongrĂšs des pouvoirs locaux et rĂ©gionaux du Conseil de l'Europe ; aide et conseille le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral et la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe avant, pendant et aprĂšs les rĂ©unions ; veille Ă la bonne prĂ©paration de ces derniĂšres et aux suites Ă leur donner ; prĂ©pare les rĂ©unions des structures de gouvernance du SecrĂ©tariat, diffuse les conclusions et veille au suivi des dĂ©cisions prises ; prĂ©pare et coordonne, en liaison avec la Direction des affaires politiques et d'autres entitĂ©s administratives principales, les visites officielles du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral et de la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe, leur participation aux confĂ©rences ministĂ©rielles et autres missions, et accompagne, s'il y a lieu, le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral et la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe en ces occasions ; Ă©tablit des relations de travail avec les DĂ©lĂ©guĂ©s des ministres, les membres de l'AssemblĂ©e parlementaire et du CongrĂšs des pouvoirs locaux et rĂ©gionaux du Conseil de l'Europe, la Cour europĂ©enne des droits de l'homme et le Commissaire aux droits de l'homme ; participe Ă la prĂ©paration, Ă l'organisation et au suivi de rĂ©unions avec d'autres organisations internationales comme les Nations Unies, l'UE, l'OSCE et d'autres organisations internationales et rĂ©gionales ; encourage les relations avec ses homologues dans les Etats membres et au sein d'autres institutions/organisations internationales ; convoque les rĂ©unions de coordination Ă la demande du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral ou de la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe avec les services concernĂ©s en vue de rationaliser le travail et dâassurer la synergie aussi bien au sein de chaque entitĂ© administrative principale quâentre les diffĂ©rentes entitĂ©s administratives principales ; encourage la communication entre les diffĂ©rents secteurs du SecrĂ©tariat afin d'Ă©viter le chevauchement des tĂąches et des activitĂ©s et de renforcer la synergie ; conseille/assure une mĂ©diation en cas de conflits d'intĂ©rĂȘts entre plusieurs entitĂ©s administratives principales ; impulse et encourage la communication interne et externe, en collaboration Ă©troite avec la Direction de la communication DC; fait suivre le courrier adressĂ© au SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral et Ă la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe aux services compĂ©tents pour traitement, et veille Ă ce que des suites lui soient donnĂ©es ; aide le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral et la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe Ă prĂ©parer leurs dĂ©cisions sur les questions relatives au personnel, et en particulier la nomination de fonctionnaires de haut grade ; vise les documents et les textes Ă©laborĂ©s par le SecrĂ©tariat et autorise leur publication ; organise des rĂ©unions rĂ©guliĂšres entre le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral, la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe et le senior management. SecrĂ©tariat du ComitĂ© des Ministres SecCM Mandat gĂ©nĂ©ral Veiller au bon fonctionnement du ComitĂ© des Ministres en tant quâorgane dĂ©cisionnaire du Conseil de lâEurope. Objectifs principaux PrĂ©parer et organiser les rĂ©unions des Ministres, de leurs DĂ©lĂ©guĂ©s et des groupes subordonnĂ©s ; aider la prĂ©sidence Ă la prĂ©paration et Ă la conduite des rĂ©unions, des communications et des Ă©changes de vues ; aider les prĂ©sidents des groupes de rapporteurs et de travail, ainsi que les coordinateurs thĂ©matiques, dans lâaccomplissement de leurs tĂąches ; faciliter lâinterface entre les reprĂ©sentations permanentes et le SecrĂ©tariat du Conseil de lâEurope ; faciliter le dialogue entre le ComitĂ© des Ministres et les comitĂ©s qui en relĂšvent, et les partenaires institutionnels au sein du Conseil de lâEurope ; promouvoir les relations avec les autres institutions et organisations internationales, en collaboration avec la Direction des relations extĂ©rieures ; diffuser lâinformation sur le ComitĂ© des Ministres, en collaboration avec la Direction de la Communication DC. Pour atteindre ces objectifs, le SecCM Ă©tablit et diffuse les dossiers, prĂ©pare les documents et les conclusions pour les rĂ©unions des Ministres et des DĂ©lĂ©guĂ©s, des groupes de rapporteurs et de travail, et des coordinateurs thĂ©matiques ; Ă cet effet, tient Ă jour le site internet du ComitĂ© des Ministres ; aide et conseille les prĂ©sidents de sĂ©ance avant, durant et aprĂšs les rĂ©unions ; prĂ©pare, par le biais de documents et de notes de synthĂšse, le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral, la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe et les hauts reprĂ©sentants du SecrĂ©tariat en vue de leurs contacts avec le ComitĂ© des Ministres, et facilite la coordination au sein du SecrĂ©tariat sur les questions concernant le ComitĂ© des Ministres ; prĂ©pare, par le biais de documents, de projets de textes et de notes de synthĂšse, le dialogue entre le ComitĂ© des Ministres et lâAssemblĂ©e parlementaire, la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme, le CongrĂšs et le Commissaire aux droits de lâhomme ; participe Ă lâorganisation matĂ©rielle et intellectuelle des rĂ©unions 2+2/3+3 » Organisation pour la sĂ©curitĂ© et la coopĂ©ration en Europe - OSCE, quadripartites Union europĂ©enne - UE et tripartites Nations Unies et OSCE ainsi que des rĂ©unions avec des reprĂ©sentants des autres organisations internationales ; veille au suivi des dĂ©cisions du ComitĂ© des Ministres par les entitĂ©s compĂ©tentes du Conseil de lâEurope ; contribue, en collaboration avec la DC, Ă assurer la couverture mĂ©diatique des activitĂ©s du ComitĂ© des Ministres ; informe les groupes cibles intĂ©ressĂ©s et le grand public des activitĂ©s du ComitĂ© des Ministres. SecrĂ©tariat de lâAssemblĂ©e parlementaire Selon lâarticle 64 du RĂšglement de lâAssemblĂ©e 1. Le secrĂ©tariat de lâAssemblĂ©e parlementaire est dirigĂ© par le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâAssemblĂ©e, Ă©lu par celle-ci. Il est assistĂ© du personnel administratif nĂ©cessaire aux travaux de lâAssemblĂ©e. 2. Le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâAssemblĂ©e exerce ses fonctions sous lâautoritĂ© de lâAssemblĂ©e et est responsable devant son Bureau.» Le secrĂ©tariat de lâAssemblĂ©e se compose de directions qui comprennent des secrĂ©tariats de commissions et des unitĂ©s et du Cabinet du PrĂ©sident. La structure et les tĂąches de chacun sont dĂ©finies par le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâAssemblĂ©e, qui est responsable de la gestion des ressources humaines et du budget de lâAssemblĂ©e. Le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâAssemblĂ©e a rang de SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral adjoint du Conseil de lâEurope voir la RĂ©solution 49 20 du ComitĂ© des Ministres. Mandat gĂ©nĂ©ral Fournir lâassistance nĂ©cessaire au bon fonctionnement de lâAssemblĂ©e et Ă lâaccomplissement de son mandat politique, notamment en apportant son soutien Ă ses organes PrĂ©sident, Bureau, ComitĂ© des PrĂ©sidents, Commission permanente, commissions et sous-commissions. Le rĂŽle statutaire et la structure de lâAssemblĂ©e sont dĂ©crits Ă lâannexe 1. Objectifs principaux Veiller au bon fonctionnement de lâAssemblĂ©e et de ses organes PrĂ©sident, Bureau, ComitĂ© des prĂ©sidents, Commission permanente, commissions et sous-commissions ; prĂ©parer le travail de fond de toutes les activitĂ©s et de tous les programmes de lâAssemblĂ©e, et apporter son concours aux membres de lâAssemblĂ©e ; assurer le suivi des dĂ©cisions prises par lâAssemblĂ©e et ses organes ; organiser des confĂ©rences et des colloques spĂ©cialisĂ©s, des auditions et autres activitĂ©s. Pour atteindre ces objectifs le secrĂ©tariat de lâAssemblĂ©e fournit lâinfrastructure et lâappui nĂ©cessaires pour les parties de sessions de lâAssemblĂ©e et les multiples rĂ©unions qui se tiennent sous ses auspices Ă et hors de Strasbourg ; apporte lâaide administrative et autre dans lâorganisation du travail du PrĂ©sident, du Bureau, du ComitĂ© des PrĂ©sidents, de la Commission permanente, des commissions et sous-commissions, notamment - pour donner suite aux dĂ©cisions prises par lâAssemblĂ©e et ses organes; - pour prĂ©parer le travail de fond notamment recherches, analyse, contacts, rĂ©daction de documents, de discours et de notes pour les activitĂ©s et les programmes de lâAssemblĂ©e; - pour organiser les missions et voyages officiels et aider les parlementaires dans leurs missions pour le compte de lâAssemblĂ©e; entretient des relations de travail avec les groupes politiques de lâAssemblĂ©e ; organise les contacts extĂ©rieurs de lâAssemblĂ©e, notamment avec les parlements nationaux, les assemblĂ©es parlementaires internationales, les organisations internationales et les organisations non gouvernementales ONG ; gĂšre les programmes dâassistance aux parlements nationaux des pays dâEurope centrale et orientale, et organise lâobservation dâĂ©lections ; veille aux bonnes relations entre lâAssemblĂ©e et ses partenaires institutionnels au sein du Conseil de lâEurope, notamment le ComitĂ© des Ministres, le CongrĂšs, la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme et le Commissaire aux droits de lâhomme; entretient des contacts et des relations de travail avec les comitĂ©s dâexperts gouvernementaux du Conseil de lâEurope ; assure la liaison avec dâautres entitĂ©s du Conseil de lâEurope engagĂ©es dans des activitĂ©s qui intĂ©ressent lâAssemblĂ©e, par exemple la Commission de Venise et le Centre Nord-Sud ; prend en compte dans toutes ses activitĂ©s, si besoin et en collaboration avec la Direction de la communication, lâimportance de la communication interne et externe ; en collaboration avec les entitĂ©s administratives compĂ©tentes de la DGA - prĂ©pare le budget de lâAssemblĂ©e, suit les statistiques financiĂšres et assure la gestion du budget conformĂ©ment au RĂšglement financier du Conseil de lâEurope et aux principes de bonne gestion financiĂšre ; - dĂ©veloppe et gĂšre les Ă©quipements informatiques Ă la disposition du secrĂ©tariat de lâAssemblĂ©e, y compris le systĂšme de vote Ă©lectronique, les bases de donnĂ©es et les sites web ; assure la formation des utilisateurs et le soutien nĂ©cessaire pendant les parties de session de lâAssemblĂ©e. Annexe 1 RĂŽle statutaire et structure de lâAssemblĂ©e parlementaire LâAssemblĂ©e parlementaire est lâorgane parlementaire du Conseil de lâEurope ; elle donne lâimpulsion politique aux activitĂ©s du Conseil. LâAssemblĂ©e peut dĂ©battre et formuler des recommandations sur nâimporte quelle question en rapport avec le but et le domaine de compĂ©tence du Conseil de lâEurope. LâAssemblĂ©e donne son avis sur les demandes dâadhĂ©sion au Conseil de lâEurope, ainsi que sur les demandes de statut dâobservateur ; elle est officiellement consultĂ©e sur les projets de conventions et autres instruments juridiques du Conseil de lâEurope. LâAssemblĂ©e est composĂ©e de parlementaires nommĂ©s par les parlements nationaux des Etats membres du Conseil de lâEurope, ainsi que de membres de dĂ©lĂ©gations dâEtats ayant le statut dâobservateur. Son rĂŽle et ses fonctions sont dĂ©finis au Chapitre V du Statut du Conseil, et en particulier dans ses articles 22 Ă 24. LâAssemblĂ©e Ă©lit son PrĂ©sident et ses Vice-PrĂ©sidents, et Ă©tablit ses commissions gĂ©nĂ©rales. LâAssemblĂ©e Ă©lit le/la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale et le/la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe du Conseil de lâEurope article 36 du Statut ainsi que le/la SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de lâAssemblĂ©e RĂ©solution 49 20. Elle Ă©lit Ă©galement les juges Ă la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme article 22 de la Convention de sauvegarde des droits de lâhomme et des libertĂ©s fondamentales et le Commissaire aux droits de lâhomme RĂ©solution 99 50. Elle est en outre associĂ©e Ă la procĂ©dure de nomination des membres du ComitĂ© europĂ©en pour la prĂ©vention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dĂ©gradants article 5 de la Convention europĂ©enne pour la prĂ©vention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dĂ©gradants. LâAssemblĂ©e se rĂ©unit quatre fois par an en session plĂ©niĂšre parties de session», une semaine complĂšte, gĂ©nĂ©ralement la derniĂšre semaine de janvier, dâavril, de juin et de septembre. Entre les parties de session, elle est reprĂ©sentĂ©e par la Commission permanente qui agit en son nom. Les dĂ©bats de lâAssemblĂ©e et de la Commission permanente sont dirigĂ©s par le PrĂ©sident, qui veille Ă©galement au bon respect du RĂšglement. Le PrĂ©sident, les Vice-PrĂ©sidents, les chefs des groupes politiques et les prĂ©sidents des neuf commissions gĂ©nĂ©rales forment le Bureau de lâAssemblĂ©e. Le Bureau, prĂ©sidĂ© par le PrĂ©sident de lâAssemblĂ©e, est chargĂ© de coordonner les activitĂ©s de lâAssemblĂ©e et de ses commissions. Il guide Ă©galement les relations extĂ©rieures de lâAssemblĂ©e. Le ComitĂ© des PrĂ©sidents se compose du PrĂ©sident de l'AssemblĂ©e, des chefs des groupes politiques et du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'AssemblĂ©e. Il a un rĂŽle consultatif auprĂšs du Bureau et du PrĂ©sident de l'AssemblĂ©e. Il prĂ©pare les rĂ©unions du Bureau et peut ĂȘtre chargĂ© de missions de liaison. Direction de la communication DC Mandat gĂ©nĂ©ral Mettre en Ćuvre la StratĂ©gie de communication du Conseil de lâEurope, approuvĂ©e par le ComitĂ© des Ministres, dans le but de faire mieux connaĂźtre lâOrganisation et de promouvoir ses valeurs fondamentales la dĂ©mocratie, les droits de lâhomme et lâEtat de droit. Objectifs principaux Assurer la communication sur les activitĂ©s et les prises de position du Conseil de lâEurope ; veiller Ă la cohĂ©rence de la communication dans les diffĂ©rents secteurs de lâOrganisation ; garantir une couverture mĂ©diatique de qualitĂ© pour les principales activitĂ©s du Conseil de lâEurope en dĂ©veloppant des relations de travail fructueuses avec les journalistes et les organisations de mĂ©dias dans les Etats membres ; utiliser efficacement les moyens de communication de masse pour atteindre une vaste audience europĂ©enne et accroĂźtre la visibilitĂ© du Conseil de lâEurope ; dĂ©velopper une image de marque pour le Conseil de lâEurope, assurer la rĂ©daction de messages et la cohĂ©rence de la prĂ©sentation visuelle des diffĂ©rentes campagnes ; Ă©laborer et coordonner la stratĂ©gie de communication sur le web, y compris en termes dâidentitĂ© graphique et dâharmonisation des standards ; dĂ©velopper et mettre en Ćuvre une politique des publications, en liaison avec le ComitĂ© des publications ; assurer et intensifier, en partenariat avec la DGA, la communication interne de lâOrganisation par le biais du portail intranet et de ses sites web. Pour atteindre ces objectifs, la DC suit lâactualitĂ©, se tient informĂ©e des dĂ©veloppements en matiĂšre de mĂ©dias et aide de façon proactive les journalistes Ă traiter et Ă analyser lâinformation ; planifie, le plus en amont possible, et coordonne les activitĂ©s de communication de lâOrganisation en vue dâun impact maximum ; rĂ©dige et diffuse des communiquĂ©s de presse, des Ă©ditoriaux, des documents dâinformation et autres documents publics Ă lâintention des journalistes ; organise des activitĂ©s de presse notamment confĂ©rences de presse, interviews avec les dirigeants de lâOrganisation, dossiers de presse, Ă©missions de radio et de tĂ©lĂ©vision ; dĂ©veloppe et utilise un rĂ©seau de journalistes dans les capitales europĂ©ennes ; sâappuie sur un rĂ©seau de correspondants de presse ; favorise la participation active des Bureaux extĂ©rieurs du Conseil de lâEurope Ă la mise en Ćuvre des stratĂ©gies de communication pour les Ă©vĂ©nements et les campagnes ; assure une formation sur les contacts avec les mĂ©dias et fournit une assistance aux agents de tous les niveaux dans ce domaine; assure un suivi quotidien et une analyse de la couverture mĂ©diatique de lâOrganisation; alerte les services concernĂ©s des Ă©vĂ©nements importants dans lâactualitĂ© ; dĂ©veloppe la communication Ă lâaide des nouvelles technologies de lâinformation, en particulier grĂące aux portails web, y compris dans les langues non officielles, en veillant Ă la mise en Ćuvre dâune politique commune ; coordonne, avec les autres entitĂ©s administratives principales, la conception et lâexĂ©cution de la partie communication des campagnes dâinformation publiques soulignant les prioritĂ©s de lâOrganisation, son rĂŽle et ses rĂ©alisations ; coordonne la production et la distribution de matĂ©riels publicitaires brochures, dĂ©pliants, affiches, CD-ROM et autres matĂ©riels ; coordonne lâorganisation dâĂ©vĂ©nements de relations publiques ainsi que les contacts avec le grand public et, dans ce cadre, organise des visites du Conseil de l'Europe ; met au point une politique dâharmonisation de la prĂ©sentation visuelle des diffĂ©rents produits du Conseil de l'Europe, notamment lâutilisation du logo, des symboles et du drapeau ; Ă©tablit des partenariats avec les grandes chaĂźnes internationales de radiodiffusion et certains programmes de tĂ©lĂ©vision ; dĂ©veloppe et gĂšre les ressources audiovisuelles de lâOrganisation ; gĂšre le service de photographie du Conseil de l'Europe, notamment la production et la diffusion de photographies ; organise et diffuse des programmes TV enregistrĂ©s et en direct ; produit des publications livres, et assure leur traduction, leur distribution commerciale et leur marketing dans les Etats membres par le biais de partenariats. Direction de lâAudit interne, de lâĂvaluation et de lâInvestigation Mandat gĂ©nĂ©ral Assurer une supervision indĂ©pendante, donner une assurance objective et dispenser des conseils en vue dâapporter une valeur ajoutĂ©e aux activitĂ©s de lâOrganisation et de les amĂ©liorer. A cet effet, la Direction de lâAudit interne, de lâĂvaluation et de lâInvestigation aide le management Ă sâacquitter efficacement de ses responsabilitĂ©s en apprĂ©ciant ses processus de contrĂŽle interne et de gouvernance ainsi que les consĂ©quences Ă moyen terme de ses activitĂ©s, leur valeur ou leur pertinence du point de vue des changements introduits. Objectifs principaux Contribuer Ă la gestion rigoureuse et efficace des ressources ; soutenir une prise de dĂ©cision Ă©clairĂ©e ; apporter une valeur ajoutĂ©e au processus de gestion et en assurer la ponctualitĂ© ; renforcer lâapprentissage et lâinnovation organisationnels ; instaurer vis-Ă -vis des Etats membres et autres donneurs et parties prenantes une vĂ©ritable responsabilisation ; amĂ©liorer la communication Ă lâĂ©gard des parties prenantes concernant les rĂ©sultats et lâimpact des programmes; faire Ă©merger les possibles fraudes et cas de corruption ; dans le cadre des activitĂ©s dâĂ©valuation, apporter des conseils propres Ă garantir une assurance qualitĂ©. Pour atteindre ces objectifs, la Direction de lâAudit interne, de lâĂvaluation et de lâInvestigation procĂšde Ă des audits et Ă des Ă©valuations, en particulier dans les domaines pertinents dâun point de vue stratĂ©gique ; consulte le management pour sâenquĂ©rir de ses prĂ©occupations et besoins ; fournit au management des analyses, des apprĂ©ciations, des recommandations et des conseils concernant les activitĂ©s passĂ©es en revue ; communique des informations sur la qualitĂ© de la performance du secrĂ©tariat du Conseil de lâEurope en matiĂšre de mise en Ćuvre de politiques, programmes et actions ; apprĂ©cie dans quelle mesure les ressources tant humaines que financiĂšres sont utilisĂ©es avec efficience et efficacitĂ©, dans un souci dâĂ©conomie ; sâassure de la prĂ©cision des informations financiĂšres, managĂ©riales et opĂ©rationnelles ; Ă©tablit des normes pour la planification, la conduite et lâutilisation de lâĂ©valuation, Ă©labore et diffuse la mĂ©thodologie et Ă©tablit les mĂ©canismes institutionnels pour lâapplication de ces normes ; apporte son soutien pour les Ă©valuations dĂ©centralisĂ©es gĂ©rĂ©es par les entitĂ©s administratives principales ainsi que pour lâassurance qualitĂ© des Ă©valuations indĂ©pendantes et contrĂŽle la qualitĂ© des rapports indĂ©pendants ; conserve des archives accessibles au public des rapports dâĂ©valuation, diffuse les bonnes pratiques et les enseignements tirĂ©s ; instaure une culture de lâĂ©valuation dans lâOrganisation ; veille Ă ce que des actions soient prises pour remĂ©dier aux dysfonctionnements identifiĂ©s. IndĂ©pendance La Direction de lâAudit interne, de lâĂvaluation et de lâInvestigation jouit de lâindĂ©pendance opĂ©rationnelle dans le cadre de sa mission. Cette indĂ©pendance se matĂ©rialise essentiellement par le statut de la Direction, qui rend compte directement au SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral. La Direction de lâaudit interne et de lâĂ©valuation a toute latitude pour choisir les thĂšmes de ses audits et de ses Ă©valuations, et le pouvoir dâentamer, mener et rendre compte de toute action jugĂ©e nĂ©cessaire pour sâacquitter de ses responsabilitĂ©s. Le Directeur ou la Directrice de lâaudit interne et de lâĂ©valuation est tenue dâaccepter les demandes Ă©manant du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral pour ses services, mais ne peut ĂȘtre empĂȘchĂ© de mener une quelconque action relevant du champ dâapplication de son mandat. Protocole Mandat gĂ©nĂ©ral Le Protocole conseille et assiste lâensemble de lâOrganisation ainsi que les reprĂ©sentants des Etats membres, Observateurs et Etats candidats, sur des aspects protocolaires, les privilĂšges et immunitĂ©s, les manifestations officielles et les relations avec les pays hĂŽtes, en particulier avec la France. Objectifs principaux âą Contribuer au bon dĂ©roulement des visites officielles et des manifestations Ă travers une planification prĂ©cise des aspects protocolaires ; âą gĂ©rer les privilĂšges et immunitĂ©s accordĂ©s au Conseil de l'Europe, aux membres des ReprĂ©sentations Permanentes ainsi quâaux agents et leur famille, incluant les aspects liĂ©s aux taxes, aux avantages douaniers et autres privilĂšges fiscaux ; âą entretenir une relation constructive avec le pays hĂŽte du siĂšge de lâOrganisation et avec les autoritĂ©s locales et rĂ©gionales, ainsi quâavec les autres pays oĂč se situent les bureaux du Conseil de l'Europe ; âą faciliter les dĂ©placements officiels des agents, des experts et des officiels, incluant les membres Ă©lus de lâAssemblĂ©e Parlementaire et du CongrĂšs ainsi que les Juges de la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme. Pour atteindre ces objectifs, le Protocole âą conseille et assiste les organes statutaires et autres de lâOrganisation et leurs hauts reprĂ©sentants, ainsi que les agents, sur les aspects protocolaires de lâorganisation de cĂ©rĂ©monies et manifestations officielles dans et en dehors de Strasbourg ; âą conseille les ReprĂ©sentations Permanentes des Etats membres, les Observateurs Permanents et le cas Ă©chĂ©ant les reprĂ©sentants des Etats candidats, ainsi que les interlocuteurs locaux et rĂ©gionaux, Ă propos du protocole du Conseil de l'Europe ; âą organise lâaspect protocolaire des cĂ©rĂ©monies et manifestations officielles et, en coopĂ©ration avec la Direction de la communication, les Ă©vĂšnements mĂ©diatiques ; âą prĂ©pare et accompagne les visites officielles de personnalitĂ©s de haut niveau au Conseil de l'Europe ; âą organise lâaspect protocolaire des visites officielles effectuĂ©es par le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral/la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale et le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral adjoint/la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe ; âą assure la liaison avec les autoritĂ©s françaises dans le but de rĂ©soudre les questions relatives aux privilĂšges et immunitĂ©s des membres des ReprĂ©sentations Permanentes, des agents du Conseil de l'Europe et de leur famille ; âą coordonne les questions dâordre protocolaire des grandes entitĂ©s administratives et des bureaux extĂ©rieurs du Conseil de l'Europe ; âą assure la liaison avec les autoritĂ©s françaises locales et rĂ©gionales sur les questions dâintĂ©rĂȘt commun ; âą conseille et assiste les agents et les membres des organes statutaires et autres pour les demandes de visas et la dĂ©livrance des Laissez-passer du Conseil de lâEurope ; âą fournit une assistance technique quant Ă lâorganisation des Sessions du ComitĂ© des Ministres, des ConfĂ©rences des Ministres spĂ©cialisĂ©s, des colloques, des sĂ©minaires etc. ; âą prĂ©pare et organise les manifestations officielles du Conseil de l'Europe telles que les dĂ©jeuners, dĂźners et rĂ©ceptions, et gĂšre les crĂ©dits inscrits Ă lâarticle pertinent du budget du Conseil de l'Europe Hospitalité» . Direction des affaires politiques DAP Mandat gĂ©nĂ©ral Assister et conseiller le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral, la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe, les organes statutaires et autres organes, ainsi que les entitĂ©s administratives principales MAEs du SecrĂ©tariat du Conseil de lâEurope sur des sujets politiques pertinents qui affectent les Etats membres et les Etats candidats, et contribuer, dans la limite de ses compĂ©tences, Ă lâidentification des prioritĂ©s politiques de lâOrganisation. Objectifs principaux Assurer la coordination entre le siĂšge, les Bureaux extĂ©rieurs du Conseil de lâEurope et les organes extĂ©rieurs comme dĂ©fini par le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral sur les sujets politiques pertinents pour lâOrganisation qui affectent les Etats membres et les Etats candidats ; contribuer Ă et conseiller sur lâidentification des actions prioritaires ou Ă©vĂ©nements qui appellent une rĂ©action rapide du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral, la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe, les organes statutaires et autres ; fournir une contribution sur les prioritĂ©s politiques en ce qui concerne les documents de programmation ou plans dâaction par pays du Conseil de lâEurope ; conseiller les autres MAEs et organes du Conseil de lâEurope sur les questions politiques relatives aux activitĂ©s et au programmes mis en Ćuvre dans les Etats membres et les Etats candidats. Pour atteindre ces objectifs, la Direction prĂ©pare, en temps voulu, des analyses, briefings et rapports pour information et propositions dâaction Ă lâattention du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral, de la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe, des organes statutaires le cas Ă©chĂ©ant concernant le rĂŽle spĂ©cifique du Conseil de lâEurope dans les Etats membres et les Etats candidats ; fournit au SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral et Ă la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe des briefings et des dossiers sur des sujets politiques en vue de leurs visites et des rencontres avec des interlocuteurs des Etats membres et les Etats candidats ; fait des rapports et assure une liaison, le cas Ă©chĂ©ant, sur le suivi politique de telles visites et rencontres ; met en Ćuvre des procĂ©dures spĂ©cifiques sur le bilan de coopĂ©ration et le suivi des engagements comme dĂ©cidĂ© par le ComitĂ© des Ministres ; maintient et dĂ©veloppe des contacts avec des autoritĂ©s nationales des Etats membres et les Etats candidats. Direction des relations extĂ©rieures DRE Mandat gĂ©nĂ©ral Aider et conseiller le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral, la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe, les organes statutaires de lâOrganisation, ses autres organes et les entitĂ©s administratives principales MAEs du SecrĂ©tariat sur des questions politiques spĂ©cifiques affectant les relations institutionnelles et politiques du Conseil de lâEurope avec dâautres organisations et institutions internationales, en particulier lâUE, lâOSCE et les Nations-Unies, et les relations avec des Etats non-membres, notamment les Etats observateurs et les Etats des rĂ©gions du voisinage du CdE afin de promouvoir la coopĂ©ration et les partenariats, Ă©viter les doublons, augmenter les synergies et renforcer la visibilitĂ© Ă lâextĂ©rieur. La DRE est chargĂ©e de la mise en place cohĂ©rente de la politique du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral Ă lâĂ©gard des organisations internationales et des Etats non-membres. Elle coordonne les activitĂ©s pertinentes des MAEs pour ce qui est de la reprĂ©sentation de lâOrganisation Ă lâextĂ©rieur. Objectifs principaux DĂ©velopper et coordonner la politique et lâaction du Conseil de lâEurope au niveau international Ă©largi, en Ă©troite coopĂ©ration avec lâUnion europĂ©enne, lâOSCE, les Nations-Unies et dâautres organisations internationales. Dans ce contexte, promouvoir les relations interinstitutionnelles avec les organisations europĂ©ennes et internationales pertinentes ; promouvoir le dialogue et la coopĂ©ration avec les Etats non-membres en se concentrant sur les pays des rĂ©gions du voisinage et les Etats observateurs. Pour atteindre ces objectifs, la DRE entretient et dĂ©veloppe de relations politiques, et favorise les contacts de travail avec lâUE en vue de contribuer Ă la cohĂ©rence entre le processus dâintĂ©gration de lâUE et la coopĂ©ration paneuropĂ©enne ; sert de point de contact du CdE pour la coopĂ©ration avec lâEU, et son Directeur assure la fonction de âhaut fonctionnaireâ au sens des arrangements de 1987 ; intensifie la coopĂ©ration avec lâOSCE pour garantir des relations de travail et une coopĂ©ration efficaces, et injecter de la cohĂ©rence ainsi qu'assurer une complĂ©mentaritĂ© d'action, et son Directeur assure la fonction "haut fonctionnaire" pour les relations avec l'OSCE ; entretient et dĂ©veloppe des contacts avec dâautres organisations internationales, en particulier la famille ONU, pour garantir une approche cohĂ©rente des relations du Conseil de lâEurope avec elles ; assure la coordination politique de lâapport du Conseil de lâEurope aux diverses organisations, initiatives et mĂ©canismes subrĂ©gionaux impliquant des Etats non-membres ; dĂ©veloppe et entretient des contacts et assure une approche politique cohĂ©rente Ă l'Ă©gard des Etats non-membres en se concentrant sur les pays des rĂ©gions du voisinage ; prĂȘte son concours aux reprĂ©sentants des Etats observateurs dans leurs relations avec lâOrganisation ; assume la responsabilitĂ© finale pour les Bureaux du CdE chargĂ©s dâassurer la liaison avec dâautres organisations ou institutions internationales Ă Bruxelles, GenĂšve, Vienne et Varsovie. Direction du conseil juridique et du droit international public DLAPIL Mandat gĂ©nĂ©ral Exercer les tĂąches nĂ©cessaires pour permettre au SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral SG » de jouer son rĂŽle en tant que dĂ©positaire des traitĂ©s du Conseil de lâEurope CdE », de chef du SecrĂ©tariat et de reprĂ©sentant de la personnalitĂ© juridique de lâOrganisation, conformĂ©ment Ă lâAccord gĂ©nĂ©ral sur les privilĂšges et les immunitĂ©s ; Mettre en Ćuvre lâArrĂȘtĂ© du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral n° 1326 du 25 janvier 2011; Traiter des questions relatives au dĂ©veloppement et Ă la mise en Ćuvre du droit international public; Assister le Panel consultatif dâexperts sur les candidats Ă lâĂ©lection des juges Ă la Cour europĂ©enne des Droits de lâHomme le Panel consultatif », Ă©tabli par la RĂ©solution CM/Res 2010 26 ; Fournir lâassistance juridique Ă la Banque de DĂ©veloppement du Conseil de lâEurope la Banque ». Objectifs principaux Promouvoir le respect des normes juridiques, notamment internes, par les divers organes du CdE et par le SG et les entitĂ©s administratives principales MAEs garantissant une interprĂ©tation correcte et cohĂ©rente des textes juridiques ; garantir le respect des dispositions concernant les privilĂšges et immunitĂ©s du CdE et ses agents, ainsi que le contrĂŽle de la lĂ©galitĂ© des contrats signĂ©s par ou au nom du SG. Par ailleurs, un fonctionnaire de haut rang de la Direction exerce les fonctions de conseiller juridique des organes de la Banque ; assister le SG en sa qualitĂ© de dĂ©positaire des traitĂ©s du CdE ; assister le reprĂ©sentant du SG dans lâexercice de ses fonctions au sein du systĂšme de la Coordination ; rĂ©pondre au nom du SG aux rĂ©clamations administratives introduites aux termes du Statut du Personnel ; reprĂ©senter le SG, le cas Ă©chĂ©ant en faisant appel aux services de spĂ©cialistes externes, dans les procĂ©dures contentieuses internes, en particulier devant le Tribunal Administratif, et dans dâĂ©ventuels litiges avec des tiers ; coordonner les travaux du ComitĂ© des conseillers juridiques sur le droit international public CAHDI, assurant son secrĂ©tariat et veillant Ă son rĂŽle dâObservatoire europĂ©en des rĂ©serves ainsi quâĂ la mise Ă jour de ses bases de donnĂ©es; assurer le secrĂ©tariat du Panel consultatif y compris les liaisons avec AssemblĂ©e parlementaire APCE, le ComitĂ© des Ministres CM et les Parties Ă la Convention. Pour atteindre ces objectifs, la DLAPIL fournit conseils et informations juridiques au SG et, si besoin, aux MAEs et aux autres institutions et instances du CdE ; participe aux rĂ©unions du CM et ses Groupes de Rapporteurs et rĂ©pond oralement ou par Ă©crit aux consultations relatives Ă des points juridiques ; conformĂ©ment aux instructions et directives du SG, contribue Ă la planification, mise en Ćuvre et Ă©valuation des activitĂ©s de coopĂ©ration intergouvernementales en matiĂšre de droit international public, assiste et conseille le SG dans ce domaine et le reprĂ©sente dans des Ă©vĂ©nements portant sur ce sujet ; prĂȘte son assistance juridique aux MAEs pour la prĂ©paration de projets de conventions, accords ou recommandations et participe aux procĂ©dures conduisant Ă leur adoption ; assure la gestion juridique des traitĂ©s et des accords partiels et ou Ă©largis APEs conclus au CdE; prĂ©pare les cĂ©rĂ©monies de signature, ratification ou adhĂ©sion aux traitĂ©s; enregistre et notifie les actes que le Bureau des TraitĂ©s reçoit et communique Ă lâONU tout dĂ©veloppement intervenu au CdE en matiĂšre de traitĂ©s ; gĂšre la base de donnĂ©es du Bureau des TraitĂ©s, dissĂ©mine les informations sur les traitĂ©s du CdE et tient un registre des actes relatifs aux APEs ; veille Ă la protection juridique de lâemblĂšme europĂ©en ; Ă©change et partage informations et expĂ©riences avec les Conseillers Juridiques des Organisations Internationales, notamment des Organisations CoordonnĂ©es et assure la liaison avec la Commission du Droit International ; participe aux rĂ©unions des organes de la Banque et fournit les avis juridiques demandĂ©s ; participe Ă la Commission des MarchĂ©s et donne un avis sur les projets de contrats, memoranda, avenants prĂ©parĂ©s par les MAEs. Direction du programme et du budget DPB Mandat gĂ©nĂ©ral Assister le/la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral/e, le/la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral/e adjoint/e, le ComitĂ© des Ministres et les autres organes, ainsi que les Grandes EntitĂ©s Administratives MAE du SecrĂ©tariat du Conseil de lâEurope sur les questions liĂ©es au programme et au budget. Objectifs principaux prĂ©parer les prioritĂ©s stratĂ©giques biennales du Conseil de lâEurope et en Ă©valuer les consĂ©quences budgĂ©taires ; prĂ©parer le Programme et Budget biennial ; suivre la mise en Ćuvre du Programme et Budget biennial et en faire rapport ; conseiller sur les questions liĂ©es au programme et aux budgets de lâensemble de lâOrganisation. Pour atteindre ces objectifs, la DPB coordonne, et contribue aux travaux qui mĂšnent Ă la dĂ©finition des prioritĂ©s stratĂ©giques du Conseil de lâEurope ; en Ă©value les consĂ©quences budgĂ©taires, en coopĂ©ration avec toutes les MAE et en particulier lâODGP ; coordonne la prĂ©paration du Programme et Budget biennial et sâassure que les prioritĂ©s sont reflĂ©tĂ©es dans des programmes concrets, en coopĂ©ration avec les GEA et, en particulier lâODGP pour les ressources extrabudgĂ©taires ; coordonne la prĂ©paration des mandats de la structure intergouvernementale en lien avec les prioritĂ©s du Programme et Budget, en coopĂ©ration avec les MAE ; prĂ©pare les barĂšmes de contributions obligatoires des Ătats membres ; suit, et fait rapport sur la mise en Ćuvre du programme et lâexĂ©cution des budgets, conformĂ©ment aux RĂšglement financier et aux principes de gestion budgĂ©taire saine, en coopĂ©ration avec toutes les MAE ; contribue Ă la mise en Ćuvre de lâapproche basĂ©e sur les rĂ©sultats dans lâensemble de lâOrganisation, promeut les bonnes pratiques concernant la gestion programmatique et budgĂ©taire, fournit conseils et support aux MAE sur les questions liĂ©es au programme et au budget, dispense des formations aux niveaux financier et programmatique et fournit des systĂšmes informatiques de gestion financiĂšre alignĂ©s sur les besoins mĂ©tiers ; assure le secrĂ©tariat du ComitĂ© du Budget et apporte des contributions pertinentes au ComitĂ© des Ministres et ses Groupes de rapporteurs ; assure la liaison avec lâAuditeur externe et le ComitĂ© consultatif dâaudit et dâĂ©valuation pour les questions susmentionnĂ©es. Bureau de la Direction gĂ©nĂ©rale des programmes ODGP Mandat gĂ©nĂ©ral PrĂ©parer les prioritĂ©s pour le programme dâactivitĂ©s biennal concernant les activitĂ©s opĂ©rationnelles de la DGI Droits de lâHomme et Etat de droit et de la DGII DĂ©mocratie, et coordonner leur mise en Ćuvre. Mettre en Ćuvre la rĂ©forme de la prĂ©sence extĂ©rieure, en se chargeant de la programmation et du fonctionnement administratif de la prĂ©sence extĂ©rieure du CdE. Promouvoir une stratĂ©gie active de mobilisation des ressources UE et autres donneurs. Objectifs principaux Coordonner les travaux qui mĂšnent Ă dĂ©finir des prioritĂ©s dans le cadre du programme dâactivitĂ©s, Ă traduire ces prioritĂ©s dans des programmes concrets et Ă allouer des ressources dans le secteur intergouvernemental, en coopĂ©ration Ă©troite avec la DGI, la DGII et les bureaux du CdE ; promouvoir les synergies entre la structure des comitĂ©s intergouvernementaux et les mĂ©canismes de monitoring, en coopĂ©ration Ă©troite avec les autres entitĂ©s administratives principales MAEs concernĂ©es ; promouvoir et appuyer les activitĂ©s des programmes transversaux ; suivre la mise en Ćuvre du programme dâactivitĂ©s concernant la DGI et la DGII, selon une approche de la gestion des risques ; Ă©laborer une stratĂ©gie proactive de mobilisation des ressources et rĂ©aliser une sĂ©rie dâactivitĂ©s visant Ă collecter des fonds extĂ©rieurs supplĂ©mentaires, en Ă©tablissant et en favorisant des contacts avec les gouvernements et les partenaires extĂ©rieurs publics et privĂ©s ; coordonner la mise en Ćuvre de la stratĂ©gie en coopĂ©ration avec dâautres MAEs et par lâintermĂ©diaire des bureaux du CdE, notamment pour ce qui concerne la coordination avec les dĂ©lĂ©gations de lâUE, les organisations internationales et les donneurs prĂ©sents sur le terrain ; superviser la mise en Ćuvre de la rĂ©forme de la prĂ©sence extĂ©rieure, dans tous ses aspects ; assurer la coordination pour un fonctionnement harmonieux sur le plan administratif, financier, logistique, des ressources humaines de la prĂ©sence extĂ©rieure du CdE sur le terrain ; en coordination avec le bureau de liaison de Bruxelles et avec les bureaux du CdE, fournir une aide et des conseils aux MAEs concernant les aspects contractuels et administratifs budget, ressources humaines, etc. concernant la prĂ©paration des propositions de JP/VC et avec leur mise en Ćuvre ; assurer la gestion financiĂšre et la supervision des programmes mis en Ćuvre par les bureaux dĂ©centralisĂ©s bureaux du CdE et bureaux de programmes, y compris lâĂ©laboration de rapports financiers ; en coordination avec dâautres MAEs et avec le bureau de liaison de Bruxelles, superviser lâĂ©tablissement de rapports financiers et descriptifs pour lâUE sur les programmes conjoints et pour dâautres donneurs sur les contributions volontaires. Pour atteindre ces objectifs, le Bureau prĂ©pare les prioritĂ©s du programme dâactivitĂ©s biennal concernant les activitĂ©s opĂ©rationnelles de la DGI et de la DGII, en coopĂ©ration Ă©troite avec la Direction du Programme, des Finances et des Services Linguistiques DPFL ; Ă©tablit des plans dâaction et des documents de programmation par pays en consultation avec la Direction des affaires politiques DAP ; en fonction de lâĂ©volution de la situation dans les Etats membres et dans les pays voisins, et en coopĂ©ration Ă©troite avec la DPFL, conseille le SG sur les changements Ă apporter au programme dâactivitĂ©s concernant la DGI et la DGII pour sâassurer que des rĂ©ponses appropriĂ©es sont apportĂ©es aux nouveaux dĂ©fis ; assure la pĂ©rennitĂ© des relations avec les donneurs, conformĂ©ment aux prioritĂ©s organisationnelles ; fournit un appui et des conseils aux MAEs en matiĂšre de mobilisation de ressources, notamment en formant des agents, si besoin ; co-organise avec la DAP les rĂ©unions bisannuelles des chefs de bureau Ă Strasbourg et sur le terrain ; le cas Ă©chĂ©ant et, si besoin, coordonne, en coopĂ©ration avec la DAP, les nĂ©gociations en vue de la mise en place de nouveaux bureaux ; coordonne, en coopĂ©ration avec la DAP et la Direction des relations extĂ©rieures DER, les activitĂ©s extĂ©rieures liĂ©es au terrain avec dâautres institutions et MAEs du CdE, le cas Ă©chĂ©ant ; Ă©labore un rapport de nature gĂ©nĂ©rale scorecards sur la mise en Ćuvre des JP, rapports pour les rĂ©unions des hauts fonctionnaires UE/CdE, rapports destinĂ©s au Cabinet du SG et aux organes compĂ©tents du ComitĂ© des Ministres ; assure la gestion de la provision de programmes conjoints et du compte commun des programmes conjoints aux conditions fixĂ©es par le Cabinet du SG et conformĂ©ment au RĂšglement financier. Direction gĂ©nĂ©rale des Droits de l'homme et Etat de droit DGI Mandat gĂ©nĂ©ral La Direction gĂ©nĂ©rale Droits de lâHomme et Etat de Droit a la responsabilitĂ© globale du dĂ©veloppement et de la mise en Ćuvre des normes du Conseil de lâEurope en matiĂšre de droits de lâHomme et dâEtat de droit, y compris le dĂ©veloppement de la dĂ©mocratie par le droit, le fonctionnement des traitĂ©s relevant de sa compĂ©tence et de leurs mĂ©canismes de suivi respectifs, ainsi que la conception et la mise en Ćuvre dâactivitĂ©s dans ces domaines. La Direction gĂ©nĂ©rale est responsable de toutes les questions relevant de sa compĂ©tence permettant la rĂ©alisation des objectifs statutaires de lâOrganisation. Outre la protection gĂ©nĂ©rale des droits civils, politiques, Ă©conomiques et sociaux, sont Ă©galement inclus la prĂ©vention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dĂ©gradants, la bioĂ©thique, la protection de la libertĂ© dâexpression et de lâinformation dans la sociĂ©tĂ© de lâinformation ainsi que la libertĂ© des mĂ©dias, la promotion de mĂ©dias indĂ©pendants et pluralistes, la lutte contre toutes les formes de criminalitĂ©, y compris le terrorisme, la corruption, le blanchiment dâargent ainsi que la cybercriminalitĂ©, le renforcement de la coopĂ©ration internationale en matiĂšre pĂ©nale, y compris dans le domaine pĂ©nitentiaire, et de droit public et privĂ©, y compris la nationalitĂ©, le droit de la famille et la protection des donnĂ©es ainsi que la promotion dâune justice indĂ©pendante et efficace. Objectifs principaux aider et conseiller le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral sur les questions se rapportant au droit et aux politiques en matiĂšre de droits de lâHomme et dâEtat de droit ; apporter appui et conseils sur ces questions au ComitĂ© des Ministres et tous ses comitĂ©s subordonnĂ©s, notamment le ComitĂ© Directeur pour les Droits de lâHomme CDDH, le ComitĂ© europĂ©en de CoopĂ©ration Juridique CDCJ, le ComitĂ© europĂ©en pour les ProblĂšmes Criminels CDPC, le ComitĂ© Directeur sur les MĂ©dias et la SociĂ©tĂ© de lâInformation CDMSI ainsi que, selon le cas, Ă dâautres Services de lâOrganisation ; Ă©laborer et Ă©valuer des normes juridiques Recommandations, lignes directrices, manuels etc. et Conventions ; assurer le secrĂ©tariat et fournir des conseils aux mĂ©canismes conventionnels et autres de lâOrganisation en matiĂšre de droits de lâHomme et dâEtat de droit, notamment au ComitĂ© des Ministres dans ses fonctions de surveillance de lâexĂ©cution des arrĂȘts de la Cour europĂ©enne des Droits de lâHomme, au ComitĂ© europĂ©en pour la prĂ©vention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dĂ©gradants CPT, au ComitĂ© europĂ©en des droits sociaux CEDS, au GRECO corruption, Ă MONEYVAL blanchiment dâargent et financement du terrorisme, Ă lâObservatoire europĂ©en de l'audiovisuel, Ă la Commission europĂ©enne pour la dĂ©mocratie par le droit Commission de Venise, Ă la Commission europĂ©enne pour lâefficacitĂ© de la justice CEPEJet au Groupe Pompidou lutte contre l'abus et le trafic de drogues; apporter un soutien aux Etats membres et/ou non membres dans la mise en Ćuvre des cadres institutionnels et juridiques conformes aux principes dâun Ă©tat dĂ©mocratique afin dâassurer le respect des droits de lâHomme et de lâEtat de droit. Pour atteindre ces objectifs, la DG, entre autres entretient et dĂ©veloppe des contacts avec les Commissions compĂ©tentes de lâAssemblĂ©e parlementaire et le CongrĂšs ; coopĂšre et dĂ©veloppe des contacts rĂ©guliers avec dâautres entitĂ©s du SecrĂ©tariat, notamment avec la Direction de la dignitĂ© humaine et de lâĂ©galitĂ©- Direction gĂ©nĂ©rale de la DĂ©mocratie, sur les questions de droits de lâHomme et dâEtat de droit, en vue dâassurer la cohĂ©rence globale des politiques de lâOrganisation; est en liaison et coopĂšre avec le Greffe de la Cour europĂ©enne des Droits de lâHomme sur les questions dâintĂ©rĂȘt commun, notamment en ce qui concerne lâexĂ©cution des arrĂȘts de la Cour ; est en liaison et Ă©change des informations avec le Commissaire aux droits de lâHomme pour optimiser lâefficacitĂ© de leurs actions respectives ; entretient et dĂ©veloppe, dans les Etats membres et observateurs, des contacts avec les autoritĂ©s nationales et les agences spĂ©cialisĂ©es par exemple les institutions nationales des droits de lâHomme et les bureaux des Agents du gouvernement devant la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme dans le domaine des droits de lâHomme et de lâEtat de droit ; suit de prĂšs, dans les Etats membres et observateurs ainsi que dans les pays voisins, les politiques et les dĂ©veloppements qui pourraient avoir des incidences sur la situation des droits de lâHomme et de lâEtat de droit, et appeler une rĂ©action de la part de lâOrganisation ; diffuse des informations sur les normes, les rĂ©alisations et les activitĂ©s du Conseil de lâEurope dans les domaines relevant de la compĂ©tence de la DG ; entretient et dĂ©veloppe des relations juridiques, et Ă©tablit des relations de travail appropriĂ©es avec lâUnion EuropĂ©enne en mettant en Ćuvre le MĂ©morandum dâAccord entre les deux Organisations; assure la mise en Ćuvre de lâAccord entre lâUnion europĂ©enne et le Conseil de lâEurope relatif Ă lâAgence des droits fondamentaux FRA de lâUnion europĂ©enne; conçoit et met en Ćuvre des activitĂ©s de coopĂ©ration pour faciliter le respect des engagements contractĂ©s par les Etats membres ou candidats, y compris dans le cadre dâinitiatives communes avec lâUnion europĂ©enne et dâautres partenaires, ainsi que dans le cadre du Fonds fiduciaire pour les Droits de lâHomme»; dĂ©veloppe lâinteraction et les synergies entre lâaction du Conseil de lâEurope dans le domaine des droits de lâHomme et de lâEtat de droit, et celle dâautres acteurs europĂ©ens, rĂ©gionaux ou mondiaux ; est en contact avec les services et les organes compĂ©tents des Nations Unies, de lâOCDE, de lâOSCE et dâautres Organisations, en tenant compte des responsabilitĂ©s spĂ©cifiques de la Direction des relations extĂ©rieures ; travaille avec des organisations non gouvernementales et des groupes professionnels compĂ©tents ; est en liaison avec les bureaux extĂ©rieurs du Conseil de lâEurope dans son domaine de compĂ©tences, en tenant compte des responsabilitĂ©s spĂ©cifiques du Bureau de la Direction gĂ©nĂ©rale des programmes. Direction gĂ©nĂ©rale de le DĂ©mocratie DGII Mandat gĂ©nĂ©ral Soutenir l'action du Conseil de l'Europe visant Ă promouvoir la gouvernance dĂ©mocratique et mettre en Ćuvre son programme d'activitĂ©s destinĂ© Ă renforcer les sociĂ©tĂ©s dĂ©mocratiques durables et Ă apporter des rĂ©ponses dĂ©mocratiques aux situations de crise, favorisant la cohĂ©sion sociale, les moyens de lutte sociĂ©taux contre la discrimination, la diversitĂ© culturelle, le dialogue interculturel, la citoyennetĂ© dĂ©mocratique et la participation de tous, dont celle des enfants, des minoritĂ©s et des jeunes. La DGII a pour tĂąche d'Ă©laborer et de mettre en Ćuvre des programmes et des politiques ciblĂ©s ainsi que des mĂ©canismes pour l'Ă©tablissement de normes et de coopĂ©rer, dans son domaine de compĂ©tence, avec des partenaires extĂ©rieurs clĂ©s, dont des organisations de la sociĂ©tĂ© civile et d'autres institutions internationales. Objectifs principaux Aider et conseiller le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral sur des questions de fond liĂ©es Ă l'innovation dĂ©mocratique, la diversitĂ©, la gouvernance, l'Ă©galitĂ©, la dignitĂ© humaine et la participation, et Ă fournir, dans son domaine de compĂ©tence, une assistance et des conseils au ComitĂ© des Ministres, Ă l'AssemblĂ©e parlementaire et au CongrĂšs ; Concevoir et mettre en Ćuvre des programmes rĂ©pondant aux besoins des organes intergouvernementaux et d'autres instances du Conseil de l'Europe ainsi qu'Ă ceux des ConfĂ©rences des Ministres spĂ©cialisĂ©s ; Elaborer et rĂ©aliser des programmes ciblĂ©s pour aider les Etats membres et les Etats parties Ă la Convention culturelle europĂ©enne CCE, Ă Ă©tablir les structures et politiques nĂ©cessaires et Ă tenir leurs engagements au titre des traitĂ©s applicables de l'Organisation ; Assister dans leurs travaux les organes directeurs des accords partiels créés dans son domaine de compĂ©tence, conformĂ©ment Ă leurs mandats respectifs, et assurer des services administratifs et autres pour l'application de leurs programmes le Centre europĂ©en pour l'interdĂ©pendance et la solidaritĂ© mondiales/ Centre Nord Sud », le Centre europĂ©en pour les langues vivantes, le Fonds europĂ©en de soutien Ă la coproduction et Ă la diffusion des Ćuvres de crĂ©ation cinĂ©matographiques et audiovisuelles Eurimages », l'Accord sur les risques majeurs EUR-OPA, l'Accord partiel Ă©largi sur le sport APES, l'Accord partiel sur la MobilitĂ© des Jeunes par la Carte Jeunes, lâAccord partiel Ă©largi sur les itinĂ©raires culturels et lâEDQMâ PharmacopĂ©e. Pour atteindre ces objectifs, la DGII assure le secrĂ©tariat pour l'Ă©laboration, la mise en Ćuvre et l'Ă©valuation des activitĂ©s intergouvernementales de normalisation, de suivi et de coopĂ©ration, conformĂ©ment aux instructions et aux lignes directrices gĂ©nĂ©rales publiĂ©es par le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral ; conseille et assiste le ComitĂ© des Ministres et ses rapporteurs et/ou groupes de rapporteurs intĂ©ressĂ©s ; aide et conseille le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral sur la mise en Ćuvre et le suivi des politiques et des normes existantes et sur le suivi des conventions le cas Ă©chĂ©ant dans son domaine de compĂ©tence ; maintient et dĂ©veloppe les contacts avec les autoritĂ©s nationales et des agences spĂ©cialisĂ©es des Etats membres, avec d'autres Etats parties Ă la CCE le cas Ă©chĂ©ant et, s'il y a lieu, d'autres Etats ; conçoit et met en Ćuvre des activitĂ©s d'assistance pour permettre aux Etats membres et candidats de remplir plus facilement leurs engagements, en particulier dans le cadre de programmes conjoints avec lâUnion europĂ©enne et d'autres partenaires ; Ă©tablit des liens et des synergies entre le Conseil de l'Europe et d'autres institutions internationales, en tenant compte des responsabilitĂ©s propres Ă la Direction des relations extĂ©rieures ; travaille en partenariat avec des organisations non gouvernementales et des groupes professionnels intĂ©ressĂ©s sur des questions relatives Ă son domaine de compĂ©tence ; Ćuvre Ă l'application des politiques de jeunesse du Conseil de l'Europe grĂące aux structures permanentes de cogestion dans le domaine de la jeunesse et en tirant pleinement parti de ses Centres europĂ©ens de la jeunesse Ă Strasbourg et Ă Budapest ; coopĂšre avec le RSSG pour les questions relatives aux Roms et fournit une assistance technique Ă l'Ă©quipe d'appui du RSSG, concernant, en particulier, la gestion financiĂšre et l'administration des ressources humaines ; organise le Forum Mondial pour la DĂ©mocratie Ă Strasbourg en coopĂ©ration avec des partenaires et avec le soutien de la Direction de la planification politique ; suit les dĂ©cisions du Forum europĂ©en de coordination et du ComitĂ© des Ministres concernant les relations du Conseil de l'Europe avec l'Agence mondiale antidopage ; assure la liaison, dans son domaine de compĂ©tence, avec les Bureaux extĂ©rieurs du Conseil de l'Europe, en Ă©troite coordination avec le bureau de la Direction gĂ©nĂ©rale des programmes. Direction gĂ©nĂ©rale de lâadministration DGA Mandat gĂ©nĂ©ral Assister le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral dans la dĂ©finition des objectifs stratĂ©giques et des prioritĂ©s pour le Conseil de lâEurope et apporter Ă lâOrganisation des services de soutien administratif et des services gĂ©nĂ©raux, nĂ©cessaires pour rĂ©aliser ses activitĂ©s dans un souci dâinnovation et dâorientation client avec efficacitĂ© et dans un souci dâĂ©conomie. Objectifs principaux Contribuer Ă la dĂ©finition des prioritĂ©s de lâOrganisation ; fournir les connaissances, les conseils et les services de qualitĂ© nĂ©cessaires Ă la bonne gestion des ressources financiĂšres, humaines, des technologies et de lâinformation, linguistiqueset des services gĂ©nĂ©raux; Ă©laborer et diffuser des rĂšgles et des procĂ©dures aux fins dâune utilisation optimale de ces ressources et suivre leur mise en Ćuvre ; inciter Ă faire preuve dâinnovation dans la gestion de ces ressources ; fournir des services de soutien Ă l'organisation dâĂ©vĂ©nements, y compris des voyages ; veiller Ă ce que le personnel reçoive des informations adĂ©quates en temps utile sur tous les sujets relevant des domaines de responsabilitĂ© de la DGA ; promouvoir lâapplication cohĂ©rente des rĂšgles de procĂ©dures existantes et le transfert de bonnes pratiques administratives au sein de lâOrganisation. Pour atteindre ces objectifs, la DGA gĂšre les fonds de l'Organisation et optimise leur rendement ; tient les comptes de l'Organisation et prĂ©pare ses Ă©tats financiers conformĂ©ment aux IPSAS International Public Sector Accounting Standards ; fournit Ă l'ensemble de l'Organisation des services de traduction et d'interprĂ©tation ; promeut les rĂ©formes de gestion et facilite le processus de changement ; veille Ă ce que l'Organisation obtienne les conditions les plus favorables dans les contrats de fourniture de biens et de services, conformĂ©ment aux rĂ©glementations pertinentes ; communique rĂ©guliĂšrement avec le personnel par l'intermĂ©diaire du portail Intranet et par d'autres moyens appropriĂ©s ; joue le rĂŽle de dĂ©positaire des rĂ©glementations internes de l'Organisation et veille Ă leur mise Ă jour ; Ă©labore et met en Ćuvre les politiques de ressources humaines, notamment en matiĂšre de recrutement, de contrats, de mouvements internes du personnel, de formation, de gestion des compĂ©tences et de la performance, dâĂ©galitĂ© des chances et d'Ă©quilibre de la reprĂ©sentation gĂ©ographique ; assure la gestion administrative du personnel en poste et du personnel retraitĂ© en ce qui concerne les rĂ©munĂ©rations, les pensions, les indemnitĂ©s, les heures de travail et la couverture mĂ©dicale et sociale ; dĂ©finit et met Ă disposition de l'Organisation un systĂšme d'information raisonnablement sĂ©curisĂ© et sâassure de la qualitĂ©, disponibilitĂ©, intĂ©gritĂ© et confidentialitĂ© des donnĂ©es ; hĂ©berge, gĂšre et conserve de maniĂšre sĂ©curisĂ©e back-up les donnĂ©es et les structures de donnĂ©es et garantit lâaccessibilitĂ© aux utilisateurs autorisĂ©s ; dĂ©finit et met en Ćuvre lâarchitecture et les structures appropriĂ©es pour la gestion des donnĂ©es et du patrimoine informationnel de lâOrganisation ; dĂ©veloppe, grĂące Ă la formation et Ă la diffusion de bonnes pratiques, une synergie fondĂ©e sur l'information et les technologies de l'information ; gĂšre les archives de l'Organisation sur support papier, Ă©lectronique ou audiovisuel ; gĂšre les bĂątiments, les locaux de bureaux, les espaces de confĂ©rence et dâexposition de l'Organisation Ă Strasbourg et Ă Paris, veille Ă leurs rĂ©novation et transformation et Ă la maintenance des installations techniques, des Ă©quipements et du mobilier ; gĂšre la sĂ»retĂ© et la sĂ©curitĂ© des infrastructures, des biens et des personnes de lâOrganisation et sâassure de la conformitĂ© avec les normes et rĂ©glementations en vigueur ; donne des conseils et des directives techniques, sur demande, aux bureaux extĂ©rieurs de lâOrganisation en matiĂšre de soutien logistique ; gĂšre la production, la diffusion et la publication des documents du Conseil de l'Europe ; assure, directement ou par l'intermĂ©diaire de sous-traitants, la fourniture de services restauration, entretien technique, nettoyage, diffusion des documents de travail et du courrier, vĂ©hicules officiels, service des confĂ©rences, voyages, etc. ; coordonne, en partenariat avec l'ODGP, la mise en Ćuvre de la politique de gestion des risques et assure le SecrĂ©tariat du Groupe de travail sur la gestion des risques. SecrĂ©tariat du CongrĂšs des pouvoirs locaux et rĂ©gionaux du Conseil de lâEurope Mandat gĂ©nĂ©ral Assurer le fonctionnement du CongrĂšs et de ses organes et le soutenir dans la poursuite de ses objectifs principaux tels que dĂ©finis dans lâarticle 2 de la RĂ©solution statutaire 2007 6. Dans son travail, le secrĂ©tariat est responsable devant le CongrĂšs et ses organes, et agit sous lâautoritĂ© du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Conseil de lâEurope. Objectifs principaux PrĂ©parer et organiser les rĂ©unions du CongrĂšs, de ses organes, de ses commissions et groupes de travail; organiser des confĂ©rences spĂ©cialisĂ©es et des colloques sur des questions dâactualitĂ©; prĂ©parer rĂ©guliĂšrement des rapports de suivi sur la situation de la dĂ©mocratie locale et rĂ©gionale dans tous les Etats membres ainsi que dans les Etats candidats Ă lâadhĂ©sion au Conseil de lâEurope, et veiller, en particulier, Ă la mise en Ćuvre effective des principes de la Charte europĂ©enne de lâautonomie locale article de la RĂ©solution statutaire 2007 6; prĂ©parer des rapports et des recommandations Ă la suite de lâobservation dâĂ©lections locales et/ou rĂ©gionales article de la RĂ©solution statutaire 2007 6; conseiller le ComitĂ© des Ministres et lâAssemblĂ©e parlementaire sur les questions qui sont susceptibles de mettre en cause les compĂ©tences et les intĂ©rĂȘts essentiels des collectivitĂ©s locales et/ou rĂ©gionales que le CongrĂšs reprĂ©sente article de la RĂ©solution statutaire 2007 6; Ă©tendre et Ă©largir le cadre juridique qui doit favoriser la participation des collectivitĂ©s locales et rĂ©gionales dans la mise en Ćuvre de lâidĂ©al dâunitĂ© europĂ©enne, et en particulier promouvoir une Charte europĂ©enne de la dĂ©mocratie rĂ©gionale. Pour atteindre ces objectifs, le secrĂ©tariat du CongrĂšs fournit lâinfrastructure appropriĂ©e pour les rĂ©unions de tous types organisĂ©es sous les auspices du CongrĂšs Ă et hors de Strasbourg; aide le CongrĂšs dans la vĂ©rification des pouvoirs des membres du CongrĂšs; prĂ©pare, en Ă©troite collaboration avec les rapporteurs dĂ©signĂ©s, les rapports, recommandations, rĂ©solutions et avis Ă©laborĂ©s par les organes du CongrĂšs; prĂ©pare et exĂ©cute le budget du CongrĂšs; organise les contacts extĂ©rieurs du CongrĂšs avec, entre autres, des organisations et des institutions internationales, en particulier le ComitĂ© des RĂ©gions de lâUnion EuropĂ©enne, des associations nationales de collectivitĂ©s locales et rĂ©gionales, des gouvernements nationaux, des ONG, des associations et des organisations ayant le statut dâobservateur et avec des dĂ©lĂ©gations ayant le statut dâinvitĂ© spĂ©cial; assure la liaison avec dâautres entitĂ©s du Conseil de lâEurope engagĂ©es dans des activitĂ©s et questions relevant de son domaine, en particulier avec lâAssemblĂ©e parlementaire, la Direction des affaires politiques DAP, la Commission de Venise, le Centre Nord-Sud, la ConfĂ©rence des OING et le Forum pour lâavenir de la dĂ©mocratie; participe activement aux confĂ©rences ministĂ©rielles, en particulier Ă la confĂ©rence des ministres europĂ©ens responsables des collectivitĂ©s locales et rĂ©gionales et au ComitĂ© europĂ©en sur la dĂ©mocratie locale et rĂ©gionale en partageant notamment avec ceux-ci des objectifs communs comme la Semaine europĂ©enne de la DĂ©mocratie locale et la StratĂ©gie pour une bonne gouvernance; prend en compte dans toutes ses activitĂ©s, si besoin est et en Ă©troite coopĂ©ration avec la Direction de la communication, lâimportance de la communication interne et externe; entretient des relations de travail avec des structures spĂ©cifiques créées Ă lâinitiative du CongrĂšs, comme - le ComitĂ© dâexperts indĂ©pendants de la Charte europĂ©enne de lâautonomie locale ECLSG; - lâAssociation des agences de la dĂ©mocratie locale AADL; - le rĂ©seau europĂ©en des organismes de formation pour les autoritĂ©s locales et rĂ©gionales ENTO; - le rĂ©seau des Associations de pouvoirs locaux de lâEurope du Sud-Est NALAS; - lâEurorĂ©gion de lâAdriatique et lâEurorĂ©gion de la Mer Noire; - lâAssociation europĂ©enne des villes et rĂ©gions historiques; - le Prix Europa» pour les programmes radiophoniques et tĂ©lĂ©visuels locaux et rĂ©gionaux . Bureau du Commissaire aux droits de lâhomme Mandat gĂ©nĂ©ral Assurer le fonctionnement de lâinstitution du Commissaire aux droits de lâhomme et soutenir le Commissaire dans la poursuite de ses objectifs tels que dĂ©finis dans son mandat initial RĂ©solution 99 50 du ComitĂ© des Ministres, ainsi que dans dâautres textes ultĂ©rieurs relatifs Ă lâinstitution. Dans le cadre de lâexercice de ses travaux, le Bureau est responsable devant le Commissaire et agit sous lâautoritĂ© du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Conseil de lâEurope. Objectifs principaux Aider le Commissaire dans la prĂ©paration de ses rapports, recommandations, avis et autres documents en relation avec ses activitĂ©s; apporter au Commissaire des services en matiĂšre de planification, de mise en Ćuvre, dâĂ©valuation et de suivi du programme dâactivitĂ©s de lâinstitution; coopĂ©rer avec les structures nationales des droits de lâhomme mĂ©diateurs et institutions/commissions nationales pour la protection des droits de lâhomme, en vue, entre autres, de garantir lâefficacitĂ© Ă long terme du systĂšme de protection des droits de lâhomme du Conseil de lâEurope, de faciliter leurs activitĂ©s et dâencourager leur crĂ©ation ; prĂȘter son concours au Commissaire dans la protection des dĂ©fenseurs des droits de lâhomme et la promotion de leurs activitĂ©s, conformĂ©ment Ă la DĂ©claration du ComitĂ© des Ministres du 6 fĂ©vrier 2008. Pour atteindre ces objectifs, le Bureau du Commissaire aux droits de lâhomme sert dâinfrastructure de secrĂ©tariat pour le Commissaire; aide le Commissaire dans la prĂ©paration de ses rapports, recommandation et avis, ainsi que dâautres documents en relation avec ses activitĂ©s; prĂ©pare et met en Ćuvre les missions et visites officielles du Commissaire; suit les dĂ©veloppements en matiĂšre de droits de lâhomme dans les Etats membres et au sein de forums internationaux, et donne au Commissaire des informations et des conseils; assure les relations de lâinstitution avec le ComitĂ© des Ministres, lâAssemblĂ©e parlementaire, le Cabinet du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral et de la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale adjointe, la Cour, le CongrĂšs, la Direction gĂ©nĂ©rale Droits de lâHomme et Etat de Droit, ainsi que la coordination avec les organes et les entitĂ©s administratives principales MAEs du Conseil de lâEurope; assure la coopĂ©ration, selon besoin, avec les organes compĂ©tents de lâUE, de lâONU, de lâOSCE et dâautres organisations internationales; entretient et dĂ©veloppe des contacts avec les autoritĂ©s nationales des Etats membres, ainsi quâavec des ONG nationales et internationales compĂ©tentes en matiĂšre de droits de lâhomme; dĂ©veloppe et met en Ćuvre une stratĂ©gie concernant le rĂŽle du Commissaire en tant que principal mĂ©canisme rĂ©gional de protection des dĂ©fenseurs des droits de lâhomme; identifie les cas de possibles tierce interventions du Commissaire devant la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme, conformĂ©ment Ă lâarticle 36, paragraphe 2, de la Convention europĂ©enne des droits de lâhomme, et prĂ©pare des observations Ă©crites ou orales; assure un Ă©change permanent dâinformations avec les structures nationales des droits de lâhomme et mĂšne avec leurs membres des activitĂ©s ciblĂ©es dans le domaine des droits de lâhomme; organise des confĂ©rences, des colloques, des sĂ©minaires, des ateliers et des tables rondes avec les diffĂ©rents partenaires du Commissaire; traite les informations adressĂ©es au Commissaire par des Gouvernements, des parlements nationaux, des structures nationales des droits de lâhomme, des organisations internationales, par des particuliers et par des ONG, conformĂ©ment Ă la RĂ©solution 99 50; prĂ©pare et exĂ©cute le budget du Bureau; prend en considĂ©ration dans toutes ses activitĂ©s et en tant que de besoin, lâimportance de la communication interne et externe en Ă©troite coopĂ©ration avec les diffĂ©rentes MAEs concernĂ©es. Greffe de la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme Instruction gĂ©nĂ©rale rĂ©digĂ©e par le greffier et approuvĂ©e par le PrĂ©sident de la Cour conformĂ©ment Ă lâarticle 17, alinĂ©a 4, du RĂšglement de la Cour Mandat gĂ©nĂ©ral Le mandat gĂ©nĂ©ral du greffe de la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme la Cour » dĂ©coule de lâarticle 25 de la Convention europĂ©enne des droits de lâhomme la Convention», aux termes duquel la Cour dispose dâun greffe dont les tĂąches et lâorganisation sont fixĂ©es par le rĂšglement de la Cour. Elle est assistĂ©e de rĂ©fĂ©rendaires». Le mandat gĂ©nĂ©ral du greffe consiste donc Ă assister les juges et la Cour de sorte que celle-ci puisse remplir le rĂŽle que lui confĂšre la Convention, Ă savoir assurer le respect des engagements qui incombent aux Hautes Parties contractantes article 19 de la Convention. A cet Ă©gard, le greffier de la Cour est responsable de lâorganisation et des activitĂ©s du greffe, sous lâautoritĂ© du PrĂ©sident de la Cour article 17, premier alinĂ©a, du rĂšglement de la Cour. Objectifs principaux Traiter et prĂ©parer pour dĂ©cision, dans un dĂ©lai raisonnable et dans le cadre de procĂ©dures adĂ©quates, les requĂȘtes dont la Cour est saisie en vertu de la Convention; assister la Cour, sâagissant dâĂ©tablir et de maintenir une jurisprudence cohĂ©rente, uniforme et de haute qualitĂ©, qui permette de garantir lâapplication de normes minimales communes en matiĂšre de protection des droits de lâhomme dans lâensemble des Etats contractants; veiller Ă ce que la jurisprudence de la Cour soit aussi accessible que possible et diffuser tant au grand public quâaux spĂ©cialistes des informations sur les activitĂ©s de la Cour, notamment par la gestion de bases de donnĂ©es relatives Ă son travail et par une bibliothĂšque des droits de lâhomme; atteindre lesdits objectifs de la maniĂšre la plus efficace et Ă©conomique possible, sans que les droits matĂ©riels et procĂ©duraux garantis par la Convention en soient affaiblis. Pour atteindre ces objectifs, le greffe de la Cour assure le traitement de la correspondance relative aux affaires devant la Cour et la prĂ©paration des dossiers, notamment les projets de dĂ©cisions et dâarrĂȘts, pour examen par la Cour dans ses diverses formations comitĂ©s de trois juges, chambres de sept juges, Grande Chambre de dix-sept juges; sous le contrĂŽle du prĂ©sident compĂ©tent, organise lâactivitĂ© judiciaire devant les sections et devant la Grande Chambre; apporte son assistance Ă la Cour pour coordonner et garantir lâuniformitĂ© de sa jurisprudence; recueille et analyse les donnĂ©es statistiques concernant la charge de travail et lâactivitĂ© judiciaire de la Cour - en vue de vĂ©rifier si les objectifs de traitement des affaires ont Ă©tĂ© atteints et de donner des conseils sur lâutilisation appropriĂ©e des ressources Ă la lumiĂšre des fluctuations du nombre de requĂȘtes prĂ©sentĂ©es Ă la Cour; - en vue de contrĂŽler lâefficacitĂ© et lâuniformitĂ© des mĂ©thodes de travail, et de contribuer au processus de contrĂŽle permanent des mĂ©thodes de travail sous la supervision du comitĂ© permanent des mĂ©thodes de travail de la Cour; en collaboration avec les services compĂ©tents de la Direction gĂ©nĂ©rale de lâadministration, - assure la gestion du personnel notamment le recrutement, le systĂšme dâapprĂ©ciation et la formation interne, et traite les questions de sĂ©curitĂ© et de logistique; - prĂ©pare le projet de budget annuel de la Cour, Ă©tablit des statistiques financiĂšres et veille Ă ce que la gestion du budget soit conforme au RĂšglement financier du Conseil de lâEurope et aux principes dâune gestion financiĂšre saine; - gĂšre le rĂ©seau informatique de la Cour, notamment lâinstallation de logiciels et de matĂ©riels, le site Internet, le soutien aux utilisateurs, la formation et la sĂ©curitĂ©, et assure la maintenance et le dĂ©veloppement de plusieurs bases de donnĂ©es; - organise des rĂ©unions et des audiences, produit et distribue des documents, et conserve les dossiers et les archives de la Cour; - effectue, Ă la demande de la Cour ou des juges, des recherches sur la jurisprudence relative Ă la Convention, le droit comparĂ©, le droit international et la doctrine; gĂšre la bibliothĂšque des droits de lâhomme, sous le contrĂŽle du ComitĂ© de la bibliothĂšque de la Cour; publie les recueils officiels de la Cour contenant une sĂ©lection des arrĂȘts et dĂ©cisions, un rapport annuel et dâautres textes, sous le contrĂŽle du ComitĂ© des publications de la Cour; veille Ă ce que tous les arrĂȘts et dĂ©cisions soient mis Ă la disposition du public sur Internet et diffuse une note dâinformation mensuelle rĂ©sumant une sĂ©lection dâaffaires pendantes et terminĂ©es; en Ă©troite collaboration avec la DC, produit les communiquĂ©s de presse et autres documents dâinformation concernant les activitĂ©s de la Cour, et rĂ©pond aux questions des journalistes; organise les visites Ă la Cour pour le grand public ou des spĂ©cialistes, ainsi que pour des groupes de juges, de procureurs, dâavocats nationaux, etc.; fournit des services linguistiques spĂ©cialisĂ©s traduction, rĂ©vision, conseils Ă tous les stades requis du travail judiciaire et administratif de la Cour et de son greffe; assure au PrĂ©sident et au greffier une assistance gĂ©nĂ©rale de nature secrĂ©tariale, administrative et juridique pour toutes les questions relatives Ă leurs fonctions en vertu du rĂšglement de la Cour, notamment en assurant le secrĂ©tariat de la Cour plĂ©niĂšre et du bureau de la Cour; contribue au processus permanent de rĂ©vision du rĂšglement de la Cour en assurant le secrĂ©tariat du comitĂ© du rĂšglement de la Cour. LeMonde Des Artisans. Suivez Le Monde Des Artisans sur les rĂ©seaux sociaux. Twitter; Facebook; LinkedIn; YouTube Organisations professionnelles; Actus locales. Alpes-de-Haute-Provence; Alpes-Maritimes; Bouches-du-RhĂŽne; Hautes-Alpes; Var; Vaucluse; Accueil » Mot-clĂ© : "comitĂ© d'organisation des expositions du travail" Aucun contenu dans ce groupe.ï»żVersion initiale Par arrĂȘtĂ© du ministre de lâĂ©ducation nationale en date du 21 juillet 1993, M. Boisivon Jean-Pierre, directeur gĂ©nĂ©ral du groupe Essec, est nommĂ© prĂ©sident du comitĂ© dâorganisation des expositions nationales du travail, en remplacement de M. Raffarin Jean.M. Raffarin Jean, ancien ministre, ancien prĂ©sident du comitĂ© dâorganisation des expositions nationales du travail, est nommĂ© prĂ©sident dâhonneur du comitĂ© dâorganisation des expositions nationales du mesures prennent effet Ă compter du 1er septembre en haut de la pageFondsdu ComitĂ© d'organisation des expositions du travail (COET) - Meilleur ouvrier de France (MOF) : documents tridimensionnels (1986-2007) RĂ©pertoire numĂ©rique dĂ©taillĂ© des cotes 20 Ă 20140052/7 Coralie Jullien, Julie Wannecque, CĂ©line Perron, Hadjanie Hanany, Lucile PeycĂ©rĂ©, archivistes PremiĂšre Ă©dition Ă©lectronique Archives nationales (France) Organisation et fonctionnement des services de santĂ© au travail modifications apportĂ©es par le dĂ©cret du 30 janvier 2012 De nombreuses modifications entreront en vigueur le 1er juillet 2012 pour crĂ©er un service de santĂ© au sein dâune entreprise, il faudra au minimum 500 salariĂ©s, jusquâĂ prĂ©sent dĂšs 412 salariĂ©s un service autonome de santĂ© au travail pouvait ĂȘtre créé. Mais des entreprises diffĂ©rentes qui travaillent sur un mĂȘme site pourront dĂ©sormais crĂ©er un service de santĂ© au travail si lâeffectif de lâensemble des salariĂ©s dĂ©passe 500. Plusieurs dĂ©crets dâapplication le la loi du 5 juillet 2011 ont Ă©tĂ© publiĂ©s le 30 janvier 2012 Conditions requises pour crĂ©er un service de santĂ© au travail autonome service au sein dâune entreprise AdhĂ©sion Ă un service de santĂ© interentreprises Organisation du service de santĂ© au travail interentreprises AgrĂ©ment des services de santĂ© au travail Contrat pluriannuel dâobjectifs et de moyen mentionnĂ© Ă lâarticle R 4622-10 Rapport annuel relatif Ă lâorganisation, au fonctionnement et Ă la gestion financiĂšre du service de santĂ© au travail Commission de contrĂŽle Composition et rĂŽle de la commission mĂ©dico-technique Missions du mĂ©decin du travail Travail temporaire Plusieurs dĂ©crets dâapplication le la loi du 5 juillet 2011 ont Ă©tĂ© publiĂ©s le 30 janvier 2012 DĂ©cret 2012-137 relatif Ă lâorganisation et au fonctionnement des services de santĂ© au travail DĂ©cret 2012-135 relatif Ă lâorganisation de la mĂ©decine du travail DĂ©cret 2012-136 relatif Ă la fiche de prĂ©vention des expositions DĂ©cret 2012-134 consĂ©quences de la crĂ©ation de la fiche de prĂ©vention des expositions Un modĂšle de fiche dâexposition en annexe de lâarrĂȘtĂ© du 30 janvier 2012 Conditions requises pour crĂ©er un service de santĂ© au travail autonome service au sein dâune entreprise Quand lâentreprise a le choix, entre crĂ©er son propre service de santĂ©, un service autonome ou adhĂ©rer Ă un service interentreprise, câest lâemployeur qui dĂ©cide, aprĂšs consultation du comitĂ© dâentreprise qui peut sâopposer Ă ce choix Ă condition de motiver sa dĂ©cision. Dans ce cas, lâemployeur saisit le Directeur rĂ©gional de la Direccte qui dĂ©cide aprĂšs avis du mĂ©decin inspecteur du travail. Un service de santĂ© au travail dâentreprise peut ĂȘtre instaurĂ© lorsque lâeffectif de salariĂ©s suivi est supĂ©rieur Ă 500 salariĂ©s. Le service est alors administrĂ© par lâemployeur, sous la surveillance du comitĂ© dâentreprise, qui est consultĂ© pour les questions relatives au fonctionnement et Ă lâorganisation du service de santĂ© au travail. Un service de santĂ© au travail inter-Ă©tablissement peut ĂȘtre créé entre plusieurs Ă©tablissements dâune mĂȘme entreprise si leffectif de salariĂ©s suivis dĂ©passe 500 salariĂ©s. Il est administrĂ© par lâemployeur, sous la surveillance de comitĂ© central dâentreprise et des comitĂ©s dâĂ©tablissement concernĂ©s. Un service de santĂ© au travail commun Ă des entreprises distinctes pourra ĂȘtre crĂ©e alors que lâeffectif de chacune des entreprise est infĂ©rieur Ă 500, sâil existe une unitĂ© Ă©conomique et sociale entre ces entreprises. Dans certains cas, une entreprise dont lâeffectif ne lâautorise pas Ă crĂ©er un service autonome de santĂ© au travail pourra faire suivre ses salariĂ©s par le service de santĂ© autonome dâune autre entreprise, sâil sâagit par exemple dâune entreprise qui intervient rĂ©guliĂšrement en tant quâentreprise extĂ©rieure pour le compte de lâentreprise dotĂ©e dâun service autonome de santĂ© au travail. Des entreprises diffĂ©rentes mais qui travaillent sur un mĂȘme site peuvent crĂ©er un service de santĂ© au travail, dĂšs lâinstant quâelles ont conclu un accord de coopĂ©ration pour la mise en oeuvre des mesures de prĂ©vention relatives Ă la santĂ© et Ă la sĂ©curitĂ© de leurs salariĂ©s. Lâeffectif des salariĂ©s doit dĂ©passer 500 et le directeur rĂ©gional de la Direccte doit donner son accord, les comitĂ©s dâentreprises intĂ©ressĂ©s doivent ĂȘtre consultĂ©s. AdhĂ©sion Ă un service de santĂ© interentreprises Les entreprise foraines adhĂšrent Ă un service interentreprise compĂ©tent pour la commune Ă laquelle est rattachĂ© lâemployeur, ou la commune oĂč lâentreprise exerce habituellement son activitĂ©. Un service de santĂ© au travail ne peut sâopposer Ă lâadhĂ©sion dâune entreprise qui relĂšve de sa compĂ©tence. Droits et obligations rĂ©ciproques du service de santĂ© au travail et de ses adhĂ©rents sont dĂ©terminĂ©s dans les statuts ou le rĂšglement intĂ©rieur du service de santĂ© ils sont communiquĂ©s Ă lâentreprise lors de lâadhĂ©sion avec la grille des cotisations accompagnĂ©es dâun document qui donne les contreparties de lâadhĂ©sion. Dans les 6 mois qui suivent lâadhĂ©sion lâemployeur doit adresser au prĂ©sident du service interentreprises un document Ă©tabli aprĂšs avis du mĂ©decin du travail qui comporte le nombre et la catĂ©gorie des salariĂ©s Ă suivre, les risques professionnels auxquels sont exposĂ©s les salariĂ©s Quand le service interentreprises comprend un service social du travail, ce service est animĂ© par un assistant social du travail un assistant social diplĂŽmĂ© dâĂ©tat qui a acquis un diplĂŽme Ă©quivalent Ă celui de conseiller du travail ou un conseiller du travail. La cessation dâadhĂ©sion Ă un service interentreprises est dĂ©cidĂ©e parc lâemployeur. Le comitĂ© dâentreprise doit ĂȘtre consultĂ© auparavant, il peut sây opposer mais doit, dans ce cas, motiver sa dĂ©cision. Sâil nây a pas dâopposition, le directeur de lâentreprise doit informer le directeur rĂ©gional de la Direccte. Organisation du service de santĂ© au travail interentreprises Le service continue Ă ĂȘtre organisĂ© en secteurs gĂ©ographiques, professionnels ou interprofessionnels. LâĂ©quipe pluridisciplinaire intervient dans chacun des secteurs. Chaque secteur comporte au moins un centre mĂ©dical fixe. Dans chaque centre fixe, sont affichĂ©s les noms et coordonnĂ©es des mĂ©decins du travail, mais Ă©galement les coordonnĂ©es des autres membres de lĂ©quipe pluridisciplinaire, des membres de la commission de contrĂŽle ou membres du comitĂ© interentreprises. AgrĂ©ment des services de santĂ© au travail Chaque service de santĂ© fait lâobjet dâun agrĂ©ment pour une durĂ©e de 5 ans par le directeur rĂ©gional de la Direccte aprĂšs avis du mĂ©decin inspecteur du travail. LâagrĂ©ment fixe lâeffectif maximal de travailleurs suivis par le mĂ©decin du travail, ou par lâĂ©quipe pluridisciplinaire dans les services interentreprises. La Direccte pourra autoriser le rattachement dâune entreprise situĂ©e dans une autre rĂ©gion au service de santĂ© quâelle agrĂ©e. LâagrĂ©ment tient compte de la couverture gĂ©ographique assurĂ©e, professionnelle ou interprofessionnelle, des moyens affectĂ©s, locaux, Ă©quipements dĂ©diĂ©s, de la mise en Ćuvre des dispositions du contrat pluriannuel dâobjectifs. La demande dâagrĂ©ment ou de renouvellement dâagrĂ©ment est prĂ©sentĂ© au moins 4 mois avant le terme de lâagrĂ©ment en cours. Lâabsence de rĂ©ponse durant 4 mois, suite Ă une demande dâagrĂ©ment vaut pour accord Contrat pluriannuel dâobjectifs et de moyen mentionnĂ© Ă lâarticle R 4622-10 Il est conclu, pour une durĂ©e maximale de 5 ans, entre chaque service de santĂ© agréé, le directeur de la Direccte et les organismes de prĂ©vention des caisses de SĂ©curitĂ© sociale. Le contrat pluriannuel dĂ©finit des actions visant Ă 1° Mettre en Ćuvre les prioritĂ©s dâactions du projet de service pluriannuel prĂ©vu Ă lâarticle L. 4612-14 et faire Ă©merger des bonnes pratiques ; 2° AmĂ©liorer la qualitĂ© individuelle et collective de la prĂ©vention des risques professionnels et des conditions de travail ; 3° Mettre en Ćuvre les objectifs rĂ©gionaux de santĂ© au travail dĂ©finis dans les plans rĂ©gionaux de santĂ© au travail ; 4° Promouvoir une approche collective et concertĂ©e et les actions en milieu de travail ; 5° Mutualiser, y compris entre les services de santĂ© au travail, des moyens, des outils, des mĂ©thodes, des actions, notamment en faveur des plus petites entreprises ; 6° Cibler des moyens et des actions sur certaines branches professionnelles, en faveur de publics particuliers ou sur la prĂ©vention de risques spĂ©cifiques ; 7° Permettre le maintien dans lâemploi des salariĂ©s et lutter contre la dĂ©sinsertion professionnelle. Rapport annuel relatif Ă lâorganisation, au fonctionnement et Ă la gestion financiĂšre du service de santĂ© au travail Chaque annĂ©e, lâemployeur, ou le prĂ©sident du service de santĂ© prĂ©sente ce rapport, avant la fin du 4Ăšme mois qui suit lâannĂ©e pour laquelle il a Ă©tĂ© Ă©tabli au comitĂ© dâentreprise, ou au comitĂ© interentreprises ou Ă la commission de contrĂŽle et au conseil dâadministration Ce rapport est transmis dans le mois qui suit sa prĂ©sentation, Ă la Direccte avec les observations Ă©ventuelles des diverses instances. Commission de contrĂŽle La commission de contrĂŽle comporte 9 Ă 21 membres issus dâentreprises qui adhĂšrent au service de santĂ©, la durĂ©e de leur mandat est de 4 ans 3 ans auparavant. Dans les 3 mois qui suit sa nomination, chaque membre bĂ©nĂ©ficie dâune formation nĂ©cessaire Ă lâexercice de son mandat auprĂšs de lâorganisme de son choix. Cette formation est Ă la charge du service de santĂ©. La commission de contrĂŽle Ă©labore son rĂšglement intĂ©rieur qui prĂ©cise nombre de rĂ©unions annuelles, modalitĂ©s des rĂ©unions extraordinaires, modalitĂ©s selon lesquelles les reprĂ©sentants des employeurs dĂ©signent parmi eux le secrĂ©taire de commission, conditions dâĂ©laboration de lâordre du jour de chaque rĂ©union Lâordre du jour des rĂ©unions est transmis par le prĂ©sident aux membres de la commission au moins 15 jours avant la rĂ©union, ce dĂ©lai est de 10 jours en cas de mise Ă pied dâun mĂ©decin du travail procĂ©dure prĂ©vue Ă lâarticle R 4623-20 Le procĂšs verbal de chaque rĂ©union est tenu Ă disposition du directeur de la Direccte dans un dĂ©lai dâun mois Ă compter de la date de la rĂ©union. Le comitĂ© interentreprises ou la commission de contrĂŽle sont consultĂ©s sur lâorganisation et le fonctionnement du service Ă propos des recettes et dĂ©penses, mais Ă©galement pour toute modification de la sectorisation, la crĂ©ation ou suppression de postes de mĂ©decins du travail , tout changement dâaffectation, licenciement ou rupture conventionnelle pour un mĂ©decin du travail, mais Ă©galement pour la crĂ©ation ou la suppression de postes ou le licenciement dâintervenants en prĂ©vention des risques professionnels, IPRP et dâinfirmiers. Composition et rĂŽle de la commission mĂ©dico-technique La CMT, commission mĂ©dico-technique Ă©labore le projet pluriannuel de service, elle se rĂ©unit 3 fois par an. La CMT Ă©tablit son rĂšglement intĂ©rieur, elle communique ses conclusions au Conseil dâadministration mais Ă©galement au mĂ©decin inspecteur du travail. Questions sur lesquelles la CMT est consultĂ©e mise en oeuvre des compĂ©tences pluridisciplinaires, Ă©quipement du service, organisation des actions en milieu de travail, des examens mĂ©dicaux,des entretiens infirmiers, organisation dâenquĂȘtes et de campagnes, modalitĂ©s de participation Ă la veille sanitaire. La CMT peut ĂȘtre consultĂ©e sur toute question qui relĂšve de sa compĂ©tence. La CMT se compose du prĂ©sident du service de santĂ©, des mĂ©decins du travail ou leurs dĂ©lĂ©guĂ©s , des intervenants en prĂ©vention des risques professionnels du service ou leurs dĂ©lĂ©guĂ©s, des infirmiers ou leurs reprĂ©sentants, des professionnels recrutĂ©s aprĂšs avis des mĂ©decins du travail. Missions du mĂ©decin du travail RĂ©daction de la fiche dâentreprise Elle est Ă©tablie dans lâannĂ©e qui suit lâadhĂ©sion de lâentreprise, transmise Ă lâemployeur, prĂ©sentĂ©e au CHSCT, tenue Ă la disposition du directeur rĂ©gional de la Direccte. Le modĂšle de la fiche dâentreprise est fixĂ© par arrĂȘtĂ©. Etablissement du Rapport annuel dâactivitĂ© Le rapport annuel dâactivitĂ© du mĂ©decin du travail est remis au comitĂ© dâentreprise dans les services autonomes et au conseil dâadministration pour les services interentreprises. Le rapport est prĂ©sentĂ© au plus tard Ă la fin du 4Ăšme mois qui suit lâannĂ©e pour laquelle il a Ă©tĂ© Ă©tabli. Dans le mois qui suit la prĂ©sentation, un exemplaire du rapport annuel dâactivitĂ© est transmis Ă la Direccte. Dans les entreprises de plus de 300 salariĂ©s, ou dans toute entreprise lorsque le comitĂ© intĂ©ressĂ© en fait la demande, le mĂ©decin du travail Ă©tablit un rapport dâactivitĂ© propre Ă lâentreprise transmis au CE et au CHSCT. Travail temporaire LâagrĂ©ment du service de santĂ© des entreprises de travail temporaire est subordonnĂ© Ă la condition que celui âci sâengage Ă participer au fichier commun article D . 4625-17 du code du travail. Pour le calcul de lâeffectif du mĂ©decin, chaque salariĂ© temporaire est comptĂ© pour 1 unitĂ©, quelle que soit le nombre et la durĂ©e des missions de travail temporaire. Dans une zone gĂ©ographique dĂ©terminĂ©e, quand plusieurs services de santĂ© sollicitent un agrĂ©ment pour assurer la surveillance mĂ©dicale des travailleurs temporaires, ces services doivent constituer un fichier commun.. Le fichier commun a pour finalitĂ© le regroupement des fiches mĂ©dicales dâaptitude des salariĂ©s. Les entreprises ne pourront accĂ©der quâaux informations qui attestent de lâaptitude su salariĂ© Ă un ou plusieurs emplois. Lors de la signature du contrat de mise Ă disposition du travailleur temporaire, lâagence dâintĂ©rim et lâentreprise utilisatrice se communiquent le nom de leur service de santĂ© au travail. Lâentreprise utilisatrice mentionne si le travailleur intĂ©rimaire sera affectĂ© Ă des travaux mentionnĂ©s au 3° de lâarticle L. 4111-6 du code du travail Les prescriptions particuliĂšres relatives soit Ă certaines professions, soit Ă certains modes de travail, soit Ă certains risques ou Ă des travaux qui exigent une surveillance mĂ©dicale renforcĂ©e la liste des travaux qui imposent une surveillance mĂ©dicale renforcĂ©e a Ă©tĂ© beaucoup allĂ©gĂ©e par les dĂ©crets du 30 janvier 2012 par rapport Ă la surveillance mĂ©dicale renforcĂ©e en vigueur jusquâau 1 er juillet 2012. Les mĂ©decins du travail de lâentreprise utilisatrice et de lâentreprise de travail temporaire sont informĂ©s de la nature des travaux qui seront rĂ©alisĂ©s par le travailleur intĂ©rimaire, ces mĂ©decins Ă©changent toutes les informations nĂ©cessaires pour accomplir leur mission câest bien ainsi que les mĂ©decins du travail fonctionnent depuis de nombreuses annĂ©es. Certaines modifications sont intervenues pour la surveillance mĂ©dicale des travailleurs intĂ©rimaires. Vous pouvez lire Ă©galement les articles suivants Organisation de la mĂ©decine du travail quelles modifications apportent le nouveau dĂ©cret applicable au 1er juillet 2012 ? RĂ©forme de la mĂ©decine du travail prĂ©cisions apportĂ©es par la circulaire DGT du 9 novembre 2012 Fiche de prĂ©vention des expositions Ă certains facteurs de risque professionnels SantĂ© au travail changements apportĂ©s par la loi du 5 juillet 2011 PĂ©nibilitĂ© au travail Quelles missions pour les infirmiers au sein des services de santĂ© au travail recommandations du Conseil national de lâOrdre des mĂ©decins PrĂ©cisions apportĂ©es par lâOrdre des mĂ©decins pour la formation des collaborateurs mĂ©decins recrutĂ©s dans les services de santĂ© au travail. alZ5.