Ilétait une fois dans l'Ouest. Western 2h55 75 ont aimé. Sortie : 27 août 1969. De Sergio Leone avec Henry Fonda, Charles Bronson, Frank Wolff. Alors qu'il prépare une fête pour sa femme, Bet McBain est tué avec ses trois enfants. Jill McBain hérite alors des terres de son mari, terres que convoite Morton, le commanditaire du crime 3. "Il était une fois dans l'Ouest", le western légendaire de Sergio Leone 001219 C'est un western légendaire. Cinquante ans après sa création, Il était une fois dans l'Ouest continue de susciter une admiration jamais démentie. Avec ce film, Sergio Leone, l’homme de la trilogie du dollar, a marqué l'histoire du cinéma. Sorti en 1969, ce long-métrage offre une plongée au cœur de la conquête de l’Ouest américaine, en pleine construction du chemin de fer traversant tout le pays. Un chantier gigantesque qui provoque, tout au long du tracé, l’expropriation sans scrupule des fermiers par des méthodes aussi expéditives que meurtrières. Lors de sa sortie en salles, Il était une fois dans l’Ouest a triomphé dans toute l’Europe. En Italie, avec 9 millions d’entrées. En Allemagne où 13 millions de spectateurs se déplacent pour le découvrir. Mais plus encore dans notre pays où Patrick Préjean, Gérard Hernandez et même Patrick Dewaere figurent parmi les voix de la version française. Un air d'harmonica inoubliableAvec près de 15 millions d’entrées, le film reste encore aujourd’hui le cinquième plus gros succès de tous les temps sur notre territoire derrière Titanic, Bienvenue chez les Ch’tis, Intouchables et La Grande Vadrouille. Un seul pays va en fait le bouder. Comme s’il avait décidé de refuser de voir le miroir violent qui lui était tendu. Les États-Unis où il est même sorti dans une version tronquée de quelques scènes. Le western de Sergio Leone est depuis rentré dans la légende, avec son casting incroyable Henry Fonda, Claudia Cardinale, Charles Bronson, Jason Robards, Gabriele Ferzetti, Frank Wolff, la musique Ennio Morricone et un air d'harmonica inoubliable...Il était une fois dans l'Ouest est diffusé le jeudi 2 avril, à 20h50, sur Paris Première. >> Les Films mythiques, une série d'épisodes exceptionnels consacrés aux plus grands chefs d'oeuvre du 7e art. Pour accompagner le cycle "Les Films mythiques" sur Paris Première, le journaliste Thierry Chèze,raconte l’envers du décor, les coulisses, les anecdotes les plus étonnantes des classiques du cinéma. Un podcast RTL Originals. L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S’abonner à la Newsletter RTL Info
En son temps, Il était une fois dans l’Ouest apparaissait comme un post-scriptum tardif au western, genre mort et enterré quelques années auparavant. Ce que l’on voyait alors comme une surenchère baroque est aujourd’hui perçu comme une fabuleuse maîtrise de l’espace et du temps ; et les surlignages formels ne viennent pas entraver la prégnance tragique de ce que raconte
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Ilétait une fois dans l'Ouest. Accueil; Films; Action Western; Il était une fois dans l'Ouest; sources : IMDb / TMDb / Allocin é. Résumé. Alors qu'il prépare une fête pour sa femme, Bet McBain est tué avec ses trois
L'homme s'Ă©croule en pleine course. FrappĂ© d'une balle tirĂ©e de nulle part. Sa fille gĂ®t Ă  ses cĂ´tĂ©s. Elle a Ă©tĂ© abattue la première. Descendu prĂ©cipitamment d'une carriole, son fils est, lui aussi, fauchĂ© dans son Ă©lan. Après trois coups de feu mortels, le silence tombe sur la ferme des McBain. Un gamin sort en courant de la maison. Il a 7 ou 8 ans. Pas plus. C'est Timmy, le dernier de la famille. Il tient une peluche Ă  la main, s'arrĂŞte devant la porte, terrorisĂ©. Cinq hommes apparaissent d'on ne sait oĂą. Ils portent des cache-poussière, ces longs manteaux qui les font ressembler Ă  des fantĂ´mes. Tenus en main, les fusils sentent encore la poudre. Les tueurs s'avancent vers l'enfant. La camĂ©ra suit le chef de la bande de dos, Ă  hauteur d'Ă©paule. Impossible de voir son visage. Il donne l'impression de se dĂ©placer au ralenti. L'homme s'arrĂŞte Ă  quelques mètres de Timmy. La camĂ©ra le dĂ©passe lentement, le frĂ´le, le cadre de trois quarts. Le visage est sali par la poussière. La joue dĂ©formĂ©e par une chique. La bouche rayĂ©e par un sourire cynique. Le temps s'arrĂŞte. Son regard bleu, limpide, accentue le malaise. Un regard que tout le monde reconnaĂ®t. LIRE AUSSI >> Les Huit Salopards et The Revenant il Ă©tait encore une fois dans l'Ouest Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Henry Fonda. La bontĂ© personnifiĂ©e. Les valeurs de l'AmĂ©rique montĂ©es sur deux jambes. Le jeune Abraham Lincoln pour John Ford, le Faux coupable chez Hitchcock, le jurĂ© intègre de Douze Hommes en colère. Quelques secondes plus tard, cet homme, ce hĂ©ros, dĂ©gaine son revolver et abat froidement le gamin. Le spectateur a dĂ©jĂ  pris une bonne claque en voyant Fonda Ă  la tĂŞte de sa bande de cache-poussière. Il en prend une seconde, plus violente, lorsque ce mĂŞme Fonda se transforme en tueur d'enfant. Le rĂŞve s'Ă©croule. La conquĂŞte de l'Ouest se teinte de noir. Une page se tourne.   Sergio Leone a rĂ©ussi. Il Ă©tait une fois dans l'Ouest vient de marquer l'histoire du cinĂ©ma. Et affirme, Ă©galement, l'importance du film de genre comme vecteur des reprĂ©sentations politiques du monde. "Je voulais rĂ©aliser un ballet de mort en prenant comme matĂ©riaux tous les mythes ordinaires du western traditionnel le vengeur, le bandit romantique, le riche propriĂ©taire, le criminel, la putain, dit-il Ă  NoĂ«l Simsolo 1. A partir de ces cinq symboles, je comptais montrer la naissance d'une nation." Sergio Leone est, Ă  l'Ă©poque, le seul rĂ©alisateur Ă  proposer un cinĂ©ma global, mondial, et Ă  marier toutes ses influences europĂ©enne, amĂ©ricaine et asiatique. Une banalitĂ© aujourd'hui. Une rĂ©volution Ă  l'Ă©poque. Aux portes du paradisLe rĂ©alisateur est un enfant de la balle, ce qui va plutĂ´t bien Ă  un amateur de westerns. Son père, Vincenzo Leone est d'abord comĂ©dien sous le pseudonyme de Roberto Roberti, puis rĂ©alisateur. Sa mère, Bice Walerian, de son vrai nom Edvige Valcarenghi, est actrice. Ensemble, mais chacun d'un cĂ´tĂ© de la camĂ©ra, ils tournent, en 1913, La vampire indienne, premier western italien de l'histoire. Autant dire que bĂ©bĂ© Sergio, nĂ© le 3 janvier 1929, boit du cinĂ©ma dès le biberon. Dans la cour de l'Ă©cole, il s'amuse Ă  jouer aux cow-boys et Ă  imiter Errol Flynn ou Gary Cooper. Il dĂ©couvre aussi les burattini, nom donnĂ© aux marionnettes napolitaines. "Pendant nos sĂ©ances de travail avec Bernardo [Bertolucci] et Sergio pour trouver l'histoire d'Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, nous jetions tous les trois nos idĂ©es sur la table, se souvient Dario Argento, coscĂ©nariste du film, aujourd'hui rĂ©alisateur. Puis, Sergio se levait et mimait tous les personnages. C'est ainsi que sont nĂ©es les plus belles scènes du film, comme le duel final, oĂą Fonda fait un demi-tour complet sous l'impact de la balle pour venir mourir Ă  deux centimètres de la camĂ©ra." Ce sens du spectacle - une seconde nature - lui ouvre les portes du paradis. Devenu, dans les annĂ©es 50, le meilleur assistant-rĂ©alisateur d'Italie, Sergio Leone travaille avec ses compatriotes, bien sĂ»r, mais Ă©galement avec les rĂ©alisateurs amĂ©ricains venus tourner Ă  CinecittĂ . Il met le feu Ă  Rome dans Quo Vadis, de Mervyn LeRoy et Anthony Mann, assiste Raoul Walsh pour les scènes de bataille d'HĂ©lène de Troie, de Robert Wise, et emballe la course de chars du Ben-Hur de William Wyler. Du bruit, de la fureur, dĂ©jĂ . De film en aiguille, en 1960, Sergio Leone passe Ă  la rĂ©alisation. D'abord un pĂ©plum, Le Colosse de Rhodes. Mais les Ă©checs conjuguĂ©s de Sodome et Gomorrhe, de Robert Aldrich, et du GuĂ©pard, de Luchino Visconti, plongent l'industrie cinĂ©matographique dans la crise. Les gros budgets sont Ă  la diète. Maciste et NĂ©ron retournent aux oubliettes. Un nouveau genre arrive alors d'Allemagne via les adaptations des livres de Karl May, père de l'Indien Winnetou le western europĂ©en. Leone saute sur l'occasion, monte une coproduction avec l'Italie, l'Allemagne et l'Espagne, prend un nom amĂ©ricain, Bob Robertson - le "fils de Robert", en hommage au pseudonyme de son père - et choisit d'adapter, dans la poussière et les ponchos, Yojimbo, d'Akira Kurosawa, dans lequel un homme s'interpose entre deux bandes pour les rĂ©duire au silence.   Le public acclame Pour une poignĂ©e de dollars. Et fait un triomphe au reste de la trilogie. Mais Leone veut dĂ©jĂ  passer Ă  autre chose. Il en a marre du western. Basta cosi. Tous les producteurs amĂ©ricains lui dĂ©roulent le tapis rouge. Il leur propose l'adaptation de The Hoods, un roman de Harry Grey, de son vrai nom Harry Goldberg, qui suit, Ă  partir du dĂ©but du XXe siècle, l'ascension de quatre petits malfrats. Son but plonger l'AmĂ©rique dans le film noir. Mais personne ne veut de cette histoire. On lui rĂ©clame un western. Le patron de Paramount, plus malin que les autres, lui laisse carte blanche, chose exceptionnelle Ă  Hollywood. Et Leone cède. L'oeil bleu d'Henry Fonda"Pour Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, Sergio voulait se dĂ©marquer de ses westerns prĂ©cĂ©dents, rappelle Dario Argento. Il souhaitait un film plus raffinĂ©, plus mystĂ©rieux, avec une femme parmi les personnages principaux. Il a donc changĂ© de scĂ©naristes et nous a choisis, Bernardo et moi. J'Ă©tais critique de cinĂ©ma, j'avais 27 ans. Bernardo [27 ans Ă©galement] avait rĂ©alisĂ© un film, Prima della rivoluzione." Argento adore le cinĂ©ma d'aventure, Bertolucci connaĂ®t le western amĂ©ricain sur le bout du doigt. Ils discutent et dĂ©roulent les hommages - Le train sifflera trois fois pour la scène d'ouverture dans la gare, Johnny Guitare pour le personnage de Bronson, Le Cheval de fer, de John Ford... Le sujet se met en place. Il est temps de penser au casting. Pour le rĂ´le de Frank, le tueur, Leone n'a qu'un nom en tĂŞte Henry Fonda. L'acteur ne le connaĂ®t pas, mais son ami Eli Wallach, le truand du Bon, la brute et le truand, lui dit beaucoup de bien du cinĂ©aste. Fonda accepte après avoir vu la trilogie. Le premier jour du tournage, la star dĂ©barque avec des favoris noirs, une grosse moustache et des lentilles marron. Une vraie tĂŞte de mĂ©chant, selon lui. Le rĂ©alisateur lui demande gentiment de tout enlever. Fonda s'exĂ©cute, pas très content. Mais, après la scène du massacre de la famille McBain, lorsque Leone filme son regard bleu, l'acteur comprend ce que veut le metteur en scène. Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, de Sergio Leone, avec Claudia DB-Paramount-Rafran-San MarcoPour le rĂ´le de l'homme Ă  l'harmonica, Rock Hudson et Warren Beatty lui font du pied, mais Leone veut Bronson. Il l'aura. Celui qu'il n'a pas, en revanche, c'est Eastwood. Leone souhaite donner Ă  Clint, Ă  Eli Wallach et Ă  Lee Van Cleef les trois rĂ´les de la première sĂ©quence de la gare, comme un clin d'oeil au Bon, la brute et le truand. Les deux derniers acceptent, mais Eastwood refuse. Déçu, le rĂ©alisateur engage trois autres comĂ©diens. Un temps qui disparaĂ®tEnnio Morricone et Sergio Leone se connaissent depuis l'enfance. Ils ont mĂŞme usĂ© les bancs de l'Ă©cole ensemble. Le compositeur aux 400 bandes originales est de tous les westerns de son ami. "Leone laisse, chaque fois, la musique se frayer un chemin sur le devant de la scène, souligne Gans. LĂ  encore, c'est inhabituel pour l'Ă©poque." Le thème de l'harmonica rend Morricone mondialement cĂ©lèbre et ajoute une pierre dĂ©finitive au culte de l'Ă©difice. Chacun des quatre personnages principaux - Jill, l'Harmonica, Cheyenne, Frank - possède son propre thème et, pour la première fois, Leone fait jouer la musique sur le plateau pendant les scènes. Le tournage se dĂ©roule sans encombre, des studios de Cinecitta, en Italie, Ă  Almeria, en Espagne, pour s'achever, au bout de quatre mois, par quelques plans Ă  Monument Valley, aux Etats-Unis. Après six mois de montage, le film sort et se fait Ă©reinter par la grande majoritĂ© de la critique française. Avant d'ĂŞtre plĂ©biscitĂ© par le public. "L'avenir n'a pas d'importance pour nous", lance Frank Ă  l'homme Ă  l'harmonica avant leur duel. Effectivement. Alors que les deux hommes s'affrontent, le train arrive aux portes d'une ville en pleine construction. Le territoire des hĂ©ros de l'Ouest est remplacĂ© par une sociĂ©tĂ© naissante. Le pays tourne une page. Charles Bronson quitte un monde qu'il ne connaĂ®t plus et se retire de la scène. Jason Robards vient de mourir Ă  ses pieds. Il faut maintenant partir. Un dernier regard sur un temps qui disparaĂ®t. L'homme Ă  l'harmonica n'est plus Ă  sa place mais il ne regrette rien. Il va juste s'en aller et laisser les hommes de bonne volontĂ© construire un pays Ă  venir. 1969, cette annĂ©e-lĂ 31 janvier sortie de La piscine, de Jacques Deray, qui signe les retrouvailles Ă  l'Ă©cran de Romy Schneider et Alain Delon. 12 fĂ©vrier Naissance du rĂ©alisateur amĂ©ricain Darren Aronofsky Black Swan 14 avril Oliver!, de Carol Reed, remporte cinq Oscars, dont celui du meilleur film. 23 mai If..., de Lindsay Anderson, reçoit la Palme d'or des mains du prĂ©sident du jury de Cannes, Luchino Visconti. 4 juin L'enfance nue, de Maurice Pialat, reçoit le prix Jean Vigo. 22 dĂ©cembre mort du rĂ©alisateur autrichien naturalisĂ© amĂ©ricain de L'ange bleu, Josef von Sternberg, pygmalion de Marlene Dietrich. *Conversations avec Sergio Leone, de NoĂ«l Simsolo Ă©d. Petite bibiothèque des Cahiers du CinĂ©ma. Article publiĂ© dans L'Express en septembre 2003. Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, de Sergio Leone, avec Henry Fonda, Charles Bronson, Claudia Cardinale... Ressortie le 28 septembre 2016. Eric Libiot Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline

Ilétait une fois dans l’Ouest. , la révolution du western. Charles Bronson, «l’homme à l’harmonica», qui succède à Clint Eastwood, est

Après avoir célébré un autre Sergio en juillet dernier Sergio Corbucci, auteur de nombreux westerns spaghettis, la Cinémathèque française présente une vaste rétrospective consacrée à Sergio Leone Il était une fois Sergio Leone » jusqu'au 27 janvier 2019. Le réalisateur italien n'a pourtant tourné que sept films en vingt-huit ans huit si l'on compte le péplum Les Derniers Jours de Pompéi, coréalisé avec Mario Bonnard en 1959. À cette occasion, on pourra redécouvrir tous ses longs-métrages, mais aussi ceux qu'il a produits. Les festivités commencent ce mercredi avec la projection à 20 heures de Il était une fois dans l'Ouest dans la grande salle Henri-Langlois. Ce chef-d'œuvre ressort également en salle dans une version numérique restaurée, supervisée par Martin Scorsese. Enfin, il sera projeté à quatre reprises au Festival Lumière de Lyon qui s'ouvre samedi 13 octobre. Histoire de fêter comme il se doit le cinquantième anniversaire de C'era una volta il West sorti tout d'abord en Italie, en décembre 1968 et de saluer la mémoire du cinéaste, fauché par une crise cardiaque au printemps 1989, alors qu'il avait à peine 60 ans. Il faut revenir sur la genèse et la conception de Il était une fois dans l'Ouest, qui marque une nouvelle étape dans la carrière de Leone. En effet, le réalisateur a révolutionné un genre en transformant les règles et en détournant les codes du western traditionnel avec sa trilogie du dollar », qui comprend Pour une poignée de dollars 1964, Et pour quelques dollars de plus 1965 et Le Bon, la Brute et le Truand 1966. Il a fait aussi de Clint Eastwood une star mondiale en le révélant dans le rôle de l'Homme sans nom, le pistolero nonchalant et taciturne. Leone arrive donc à la fin d'un cycle. Et se refuse à signer un autre western, considérant qu'il a fait le tour de la question en trois ans. La Paramount, qui va coproduire à grands frais son prochain film, lui laisse carte blanche. Mais elle tient absolument à ce qu'il tourne un ultime western – condition sine qua non pour que le studio américain finance son projet. C'est donc à contrecœur que le barbu reprend une dernière fois la route de l'Ouest. À l'Ouest, enfin du nouveau Pour se renouveler, il décide de s'entourer de deux jeunes cinéphiles passionnés il demande à Dario Argento, qui était alors critique de cinéma au quotidien Paese Sera, et à Bernardo Bertolucci, que Sergio a rencontré par hasard à la toute première projection de Le Bon, la Brute et le Truand, au Supercinema de Rome, le 23 décembre 1966, de participer à l'élaboration du scénario. Au printemps 1967, le trio se lance dans l'écriture d'un premier traitement. Pour Il était une fois dans l'Ouest, Bertolucci suggère à Leone de relever un nouveau défi en créant pour la première fois dans son œuvre un vrai personnage féminin. Ce sera Jill Claudia Cardinale, la putain au grand cœur qui arrive de la Nouvelle-Orléans en croyant refaire sa vie. Elle tiendra un rôle déterminant dans le film et sera au centre de l'histoire. Leone souhaite aussi rendre hommage à tous les westerns américains qu'il vénère. Tout en remettant en question l'histoire de l'Ouest fondée sur des mythes mensongers et un révisionnisme alimenté par le cinéma. En effet, son approche se veut plus réaliste et fidèle à la réalité historique. Après avoir défriché le scénario et trouvé la trame, l'équipe accouche d'une intrigue qui sera retravaillée et mise en forme par Sergio Donati. Henry Fonda, le tueur sadique aux yeux bleus Muni d'un budget de 3 millions de dollars, Leone entreprend le casting de sa fresque grandiose. Il souhaite au départ Clint Eastwood dans le rôle principal. Mais ce dernier est déjà reparti aux États-Unis et refuse de tourner un quatrième western avec lui. Charles Bronson le remplace donc dans la peau de l'Homme à l'harmonica, un personnage solitaire, énigmatique et silencieux, animé par un désir de vengeance. Aux côtés du métis, le grand acteur de théâtre Jason Robards joue le bandit Cheyenne. Mais c'est Henry Fonda qui va créer la plus grande surprise de la distribution dans un rôle à contre-emploi celui du vilain Frank, un tueur glacial au visage impassible qui abat froidement un enfant dès sa première apparition à l'écran ! Pour interpréter un tel méchant, il me fallait quelqu'un qui avait toujours personnifié la bonté et l'innocence », a déclaré Leone à propos de l'acteur, qui avait incarné toute sa vie des défenseurs de la veuve et de l'orphelin. Mais, cette fois, le pur héros fordien représente le mal absolu. Avec son regard bleu perçant et cruel, Fonda est terrifiant dans le rôle de ce tueur à gages qui porte un long manteau de cuir fauve. Un cache-poussière qui lui confère une allure menaçante. Le tournage commence en avril 1968 aux studios de Cinecittà, à l'extérieur de Rome, puis dans la province d'Almería, en Espagne. Les prises de vue se poursuivent sur le site historique de Monument Valley, en Arizona, sur les lieux mêmes où l'idole de Leone, John Ford, a tourné des classiques comme La Chevauchée fantastique 1939 et La Prisonnière du désert. Ce qui fait de Il était une fois dans l'Ouest le premier western européen filmé hors d'Italie ou d'Espagne. Sur le plateau, le réalisateur diffusait la partition lyrique de son fidèle compositeur Ennio Morricone, qui avait écrit à l'avance la musique du film ! Les comédiens se déplaçaient du coup au rythme de cette magnifique BO, qui résonnait comme un écho lointain au milieu des canyons. Le clap de fin fut donné en juillet 1968. Un grand opéra baroque et funèbre Il était une fois… eut beaucoup de succès en Europe et au Japon, mais fut un désastre aux États-Unis. Le public trouva le film trop lent. Et sans humour. Le scénario ne comprend en effet que seize pages de dialogues sur les deux heures quarante-cinq que dure le film ! Raccourci de vingt-deux minutes pour le marché américain, il sortira en version longue dans le reste du monde. Et notamment en France, le 27 août 1969. Avec près de 15 millions d'entrées en salle, il reste aujourd'hui le septième plus grand succès de l'histoire du box-office français, derrière Autant en emporte le vent. Mais devant Avatar ! Dans cet opéra de la violence où le temps s'étire à l'infini, Leone montre la naissance d'une nation et la mort annoncée du vieil Ouest, dont le film décrit la lente agonie et la mutation vers le XXe siècle. Avec l'appropriation des terres que traverse la construction du premier chemin de fer transcontinental, il met en lumière l'avidité du capitalisme américain, qui emploie des méthodes criminelles pour favoriser ses intérêts les hommes de main d'une compagnie ferroviaire sont chargés de se débarrasser des colons récalcitrants, qui gênent la progression des travaux. Le cheval de fer, qui relie la côte atlantique à la côte pacifique, représente ici la nouvelle ère du boom économique et la fin de la frontière. Avec ce chant funèbre, Sergio donne les derniers sacrements au western et signe un ballet de morts, une grande symphonie visuelle, un requiem. Ce grand styliste se fend aussi de l'une des plus belles séquences d'ouverture de l'histoire du cinéma le premier quart d'heure muet du film où trois tueurs attendent l'arrivée d'un train sur un quai de gare désert. Avec, en fond sonore, le cliquetis du télégraphe. La roue d'une éolienne qui grince. Des gouttes d'eau qui tombent sur le rebord d'un chapeau. Le bourdonnement exaspérant d'une mouche qui voltige autour d'un cowboy. Et les vibrations d'un harmonica, qui flanquent la chair de poule ! Avec ce film contemplatif, à la manière du cinéma japonais, le cinéaste a surtout entamé le premier volet d'une nouvelle trilogie léonienne, qui se poursuivra avec Il était une fois la révolution, en 1971, et Il était une fois en Amérique, en 1984. Cinq ans après Il était une fois dans l'Ouest, Sergio fera de nouveau appel à Henry Fonda pour l'une de ses productions, Mon nom est personne 1973, un western loufoque avec Terence Hill. Et, trois ans après sa mort, Clint Eastwood va dédier Impitoyable 1992 à la mémoire de son mentor et ami. Aujourd'hui, le plus grand fan du réalisateur transalpin, Quentin Tarantino, lui rend directement hommage en intitulant son prochain film… Il était une fois à Hollywood. À lire Sergio Leone – Quelque chose à voir avec la mort de Christopher Frayling Institut Lumière-Actes Sud.
JewelSAMAD / AFP. Les propriétaires de chien qui se tiennent à une routine sportive pour eux-mêmes ont davantage tendance à offrir à leur compagnon à quatre pattes de bonnes dépenses physiques. L'obésité canine est un problème majeur en médecine vétérinaire. Dans la population mondiale canine, entre 34% et 41% des chiens seraient
Il était une fois dans lʹOuest, C'era una volta il West, est film italo-américain de Sergio Leone sorti en 1968, emblématique du réalisateur italien. Ses codes artistiques révolutionnent littéralement le beauté des images, ses personnages hiératiques et surtout la musique dʹEnnio Morricone en font un film incontournable, quasiment Leone traverse le western avec lʹélégance dʹun prélat italien, y ajoute la bouffonnerie de la Comedia del Arte et lʹœil de détourne les codes du bon, de la brute, du bandit, du fermier, de lʹéleveur, du promoteur, de la femme qui veut se refaire une pose sur lʹAmérique et la conquête de lʹOuest le regard dʹun européen qui adore les histoires de cowboys et dʹindiens. Au centre de ce film, il met la rivalité des intérêts pour lʹappropriation des chemin de fer, le progrès va bientôt passer par là. Et ça défouraille à tout va sous un soleil de Cardinale tient dans le film le seul rôle féminin du à elle Jason Robards, Henry Fonda et Charles Bronson. En Europe, le film fait un pas aux Etats-Unis où il est amputé de nombreuses scènes. Peut-être quʹil est trop européen comme western Allez dans Travelling, nous galopons vers lʹOuest en tentant de piocher quelques éléments de réponses. Laissons-nous emporter par lʹunivers de Sergio Leone, par lʹharmonica, par la beauté des paysages, par le regard de Charles Bronson et la méchanceté dʹHenri Morricone en 1988 sur la RTSHommage à l'immense compositeur italien Ennio Morricone décédé à 91 ans. En 1988, il était de passage dans l'émission Bonsoir pour une longue interview remplie d'anecdotes personnelles et professionnelles. Il y raconte par exemple sa collaboration avec son ami Sergio Leone pour les films "il était une fois dans l'ouest" et "il était une fois en Amérique".Le réalisateur Sergio LEONE parle du rôle de la musique dans ses films. Puis Ennio MORRICONE en italien expose sa théorie de la musique de film et parle de sa collaboration avec Sergio Sergio Leone sur "Il était une fois dans l'Ouest"TéléMidi du Sergio Leone et sa trilogieInterview de Sergio LEONE par François CHATEL. Il parle du film "Il était une fois la révolution" qui fera partie d'une trilogie. Le 3ème volet sera "Il était une fois en Amérique" se déroulant au Mexique. Culture IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'era una volta il West, Sergio Leone, 1968 Sur le même sujet
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Il était une fois dans l’ouest Italie, États-Unis 1968 Titre original C’era una volta il West Réalisation Sergio Leone Scénario Bertolucci, Argento, Leone, Donati Acteurs Claudia Cardinale, Charles Bronson, Henry Fonda Distribution Splendor Films Durée 2h45 Genre Western Date de sortie cinéma 27 août 1969 5/5 L’exposition Sergio Leone à la Cinémathèque Française a ouvert ses portes ce mercredi 10 octobre. Une exposition qui n’est pas seulement l’occasion de se plonger dans la vie du cinéaste italien ou d’acheter une réplique du poncho de Clint Eastwood à la librairie de la fondation, mais aussi de voir ou revoir sur grand écran son œuvre. Une œuvre qui compte seulement une poignée de longs-métrages, mais plusieurs chefs-d’œuvre … Qu’est-ce qui n’a pas encore été dit sur Il était une fois dans l’ouest ? Monolithe du cinéma, allant jusqu’à symboliser le genre auquel il rend hommage, le quatrième et dernier western de Sergio Leone fête ses cinquante ans. A l’instar d’un autre long-métrage cinquantenaire cette année, 2001 l’odyssée de l’espace, il n’a pas pris une ride, et semble gravé pour l’éternité dans le marbre dans grands œuvres. Revoir Il était une fois dans l’ouest, sur grand écran qui plus est, c’est tout comme le film de Kubrick se trouver encore surpris par un film qu’on pensait pourtant connaître. Le considérer comme assez classique dans une période contestataire serait peut-être un raccourci trop facile. Il raconte certes un des grands mythes fondateurs, si ce n’est le grand mythe fondateur des Etats-Unis celui du chemin de fer qui repousse toujours plus les frontières, s’enfonçant dans l’ouest lointain pour atteindre l’océan. Pour autant, pas de glorification facile dans l’impression de la légende la Destinée Manifeste n’est pas l’œuvre de courageux soldats / fermiers luttant pour la civilisation », mais celle de personnages de mauvaise vie. Même la pourtant rayonnante Jill, incarnée par Claudia Cardinale, est souvent rappelée à sa condition de prostituée de la Nouvelle-Orléans par ceux qui s’opposent à elle – ce qui ne l’empêchera pas de s’imposer comme le plus fort protagoniste du film. Plus que des personnages, ceux qu’on croise dans Il était une fois dans l’ouest – comme dans les autres films de Leone – sont de véritables gueules », des hommes parfois affreux, parfois sales, parfois méchants. Ce qui n’empêche pas Sergio Leone de leur vouer une certaine admiration au final, le plus mauvais bougre du récit, c’est l’homme en apparence le plus respectable. Un entrepreneur qui rêve de voir l’océan, et que le cinéaste semble ravi de faire expier dans une flaque de boue. Chose que l’auteur de ces lignes n’avait jamais remarqué, pourtant flagrante on retrouve au cœur d’il était une fois dans l’ouest un bon Harmonica / Charles Bronson, une brute Cheyenne / Jason Robards, et un truand Frank / Henry Fonda, avec en plus un personnage auquel de tout tourne – Jill. Si, au contraire du film précédent, chacun reste dans sa catégorie, les protagonistes sont pourtant encore plus attachants. L’humanité de Cheyenne en particulier frappe le spectateur en apparence le moins respectable, l’évolution de sa relation avec Harmonica et Jill est poignante. L’emploi d’Henry Fonda, terrifiant et fascinant à la fois, nous rappelle aussi que le film est parcouru d’innombrables références. Il était une fois dans l’ouest est en effet conçu comme un grand hommage au genre préféré de Sergio Leone, élaboré à huit mains par – excusez du peu ! – Leone, Bernardo Bertolucci, Dario Argento et Sergio Donati. Enfin, Harmonica, homme sans nom, aurait sûrement pu être joué par Clint Eastwood, mais le fait qu’il soit campé par Charles Bronson permet au film de se détacher de la trilogie du dollar » bien que les trois films n’aient pas vraiment de lien autre que l’archétype du Man with no name et de ses acteurs, s’affirmant comme un bloc indépassable. Tout le reste, il semble presque inutile de le rappeler. Visuellement, on atteint des sommets, mêlant plans cadrés à la perfection et photo au diapason incroyable de voir à quel point les yeux bleus d’Henry Fonda ressortent, entre mille exemples regret minime dommage que la copie présentée à la cinémathèque soit numérique, et non pas argentique ! Il est intéressant de se rendre compte qu’un film établi depuis 50 ans comme une référence visuelle est lui-même nourri de références, comme expliqué précédemment pour l’aspect scénaristique. Si par exemple le point de vue subjectif partant d’un cercueil est maintes fois repris chez Tarantino pour citer le plus célébré, Leone rend plusieurs fois hommage au célèbre plan de la porte » dans La prisonnière du désert lors des premières images d’une introduction légendaire, mais aussi lors de l’assassinat de la famille McBain. Enfin, musicalement, il s’agit bien entendu d’un véritable caviar auditif, et la musique d’Ennio Morricone a beau avoir été réutilisée dans les contextes les plus incongrus, de la publicité à la télévision, chaque scène où retenti l’harmonica ou le thème principal provoquera des frissons, même chez le moins réceptif des spectateurs en tout cas, on l’espère ! Il était une fois dans l’ouest indémodable fresque, qui telle une locomotive semble avancer sans s’arrêter pour trois heures qui passent comme un songe. Sergio Leone joue avec le temps, le ralentit et l’accélère, pour en fin de compte s’inscrire dans l’Histoire tout en narrant celle d’un mythe. Un mythe parfois comique et parfois tragique, magnifique récit qui laisse derrière lui une trace indélébile, et quelques notes d’harmonica …
YvMxK.
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