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"La Licorne" Pour assurer la pureté de leur enfant, le couple a alors recours à l'aide de l'Apprenti Sorcier, qui transmet son potentiel de noirceur auprès du nouveau-né de Maléfique avant d'envoyer celui-ci dans un autre monde, liant le destin des deux bébés. "La Licorne" ; "Lily" Leur amie Cendrillon offrant un mobile de licornes en verre pour le berceau, Blanche-Neige est assaillie par les remords, mais le Prince la réconforte et tous deux jurent de se racheter en faisant de leur mieux pour leur enfant. "La Licorne" À l'approche du terme, le couple consulte le Ténébreux Rumplestiltskin enfermé dans un cachot souterrain, qui leur annonce le plan de leur ennemie la Méchante Reine une terrible Malédiction que seule l'enfant, la Sauveuse, pourra rompre à vingt-huit ans, précisant que la Bataille Finale pourra alors débuter. En échange, Blanche-Neige révèle le nom de sa fille, dont le sexe lui était prédit grâce à un médaillon hérité de sa belle-mère. "Il Était une Fois" ; "Lancelot" Rentrée, elle formule un vœu en espérant ainsi garantir à Emma sa fin heureuse, souhait que la Fée Bleue exauce en rassemblant les chants de sa famille dans le cœur du fœtus. "Mélodie d'Amour" Blanche-Neige vient d'accoucher de la petite Emma. "Il Était une Fois" Pour échapper à la Malédiction, il est décidé que la future mère emprunterait une armoire magique taillée par Geppetto et son fils Pinocchio. "Il Était une Fois" Alors que la lancée du Sort est imminente, la Fée Bleue confirme aux parents les mots de Rumplestiltskin en ajoutant que malgré l'amnésie dont ils seront tous atteints, elle a l'espoir que la Sauveuse accomplira son destin. Suivant l'exemple de David qui garde foi en une fin heureuse, Blanche-Neige espère aussi qu'ils seront un jour tous réunis. "Garder Espoir" Or, le jour fatidique de la Malédiction, elle panique de nouveau quant à la séparation, et le travail commence soudain. Emma devant désormais rejoindre l'armoire seule, le Prince amène alors lui-même le nourrisson emmitouflé dans une couverture brodée jusqu'à la nurserie, combattant les gardes noirs de la Méchante Reine en chemin, et constate que sa fille a conformément disparu dans un autre monde, avant de succomber à une grave blessure. "Il Était une Fois" Emma réapparaît ensuite dans une forêt du Maine où Pinocchio la retrouve. Confié à un orphelinat avec sa protégée, le jeune garçon l'abandonne néanmoins, pour une autre vie avec des jeunes de son âge. "La Promesse de Pinocchio" Sous la 1re Malédiction Jeunesse Emma grandit seule à l'orphelinat de Boston. Elle est d'abord placée dans une famille d'accueil, puis renvoyée lorsque ceux-ci conçoivent leur propre enfant alors qu'elle n'a que trois ans. "Il Était une Fois" Emma est inquiétée par la mise en garde d'un homme étrange. "La Ténébreuse" Un jour de 1989, à Minneapolis, à six ans, Emma fait une sortie au cinéma avec l'orphelinat pour une projection de Merlin l'Enchanteur. Prenant place, elle vole la barre de chocolat dépassant du sac d'une spectatrice. C'est alors qu'un ouvreur l'interpelle par son prénom, lui interdisant de s'emparer de l'épée Excalibur quand l'occasion se présentera. Emma reste alors interloquée devant l'homme qui disparaît aussi vite qu'il était apparu. "La Ténébreuse" Emma choisit le nom Swan. "L'Autre Robin" En 1990, la jeune Emma fuit ensuite de son foyer d'accueil à Minneapolis et vit quelques jours dans la rue jusqu'au moment où un jeune garçon l'empêche de brûler un livre Le Vilain Petit Canard. Le garçon lui raconte l'histoire du canard qui a réussi à devenir un cygne et lui explique que chacun est capable de changer son destin, une phrase qui marque profondément Emma. Elle se rend alors au poste de police où elle est prise en charge, raconte son histoire et décide de prendre pour nom de famille Swan, en référence au cygne. "L'Autre Robin" Emma commence à chanter. "Mélodie d'Amour" Un an plus tard, dans un orphelinat du Minnesota, Emma, assise sur son lit, observe une affiche d'un concours de talent organisé par son école. Souhaitant y participer, elle enregistre sa voix en murmurant un air. Néanmoins, une jeune fille l'interrompt, réduisant son espoir de briller à néant. Emma jette alors l'affiche, renonçant à participer au concours. "Mélodie d'Amour" Emma grandit sans famille. "L'Effet Papillon" Âgée de 10 ans, alors qu'Emma lit un livre en écoutant de la musique, ses parents biologiques l'observent grâce à une porte magique. Ceux-ci prennent la décision de ne pas aller chercher leur fille et referment le portail. "L'Effet d'une Fleur" Grandissant dans l'orphelinat, Emma garde espoir qu'une famille l'adopte un jour. Cependant les années passent et Emma ne quitte toujours pas l'établissement, regardant avec tristesse jour après jour de jeunes enfants partir avec leurs nouvelles familles. "L'Effet Papillon" Emma fait connaissance avec Lily. "Le Reflet du Miroir" Trois ans plus tard, lassée, Emma décide de fuguer à quinze ans. Elle se faufile ainsi dans la nuit et empreinte un bus qui la mène à Hopkins, dans le Minnesota. Livrée à elle-même, Emma tente alors de voler de la nourriture dans une supérette où elle est surprise par un agent de sécurité. Elle est cependant sortie de cette situation délicate par une jeune fille qui prétexte lui avoir confié l'objet du délit. Celle-ci révèle plus tard à Emma posséder une carte bancaire dont elles profitent en allant faire du shopping. Néanmoins, à l'issue de cette sortie entre filles, une voiture les poursuit qu'elles parviennent à semer. Les deux jeunes filles se présentent ensuite l'une à l'autre. "Le Reflet du Miroir" Trahie, Emma rompt son amitié avec Lily. "Le Reflet du Miroir" Après quoi, Emma et Lily se livrent sur leurs vies d'orphelines réciproques autour d'un pique-nique. Observant des maisons vides, elles décident ensuite de s'y rendre, y pénétrant par effraction. Afin de renforcer leur union, Lily, qui possède une tache en forme d'étoile sur le poignet, dessine ce symbole sur celui d'Emma, signe que l'une comme l'autre est spéciale ». Elles jurent ensuite de rester amies quoi qu'il arrive. À la nuit tombée, les deux filles sont réveillées par l'arrivée d'un homme qui se révèle être le père de Lily. Emma comprend alors que la jeune fille lui a menti et qu'elle possède bel et bien une famille. Lily propose cependant à Emma de s'enfuir ensemble quand tout cela sera terminé mais, se sentant trahie, Emma s'en va et efface l'étoile dessinée sur son poignet. Emma est ainsi ramenée à l'orphelinat de Boston. "Le Reflet du Miroir" Emma accepte de rester chez Ingrid. "Ultime Sacrifice" Un an plus tard, Emma trouve enfin une famille d'accueil à Richfield dans le Minnesota, chez une dénommée Ingrid, mais elle est embêtée à son arrivée par un garçon, Kevin. La nuit même, elle décide de fuguer à nouveau mais est surprise par Ingrid, qui lui confie affectueusement s'être préparée à ce départ et avoir déjà elle-même vécu une situation similaire par le passé. Emma se laisse finalement convaincre de rester après qu'Ingrid a distillé dans sa tirade un moyen de se débarrasser de l'emprise de Kevin, arachnophobe. "Ultime Sacrifice" Emma est ravie d'apprendre qu'Ingrid va l'adopter. "Ultime Sacrifice" Plus tard, Emma et Ingrid se rendent à une fête foraine et tentent d'attraper une peluche dans le jeu de la pince. Aux commandes, Emma déclenche des étincelles étranges, suscitant la joie d'Ingrid. Celle-ci lui confie ensuite qu'elle est spéciale » et qu'elle peut tout réussir, mais Emma le prend à la dérision. Elle découvre ensuite dans le sac d'Ingrid un document officiel et croit qu'elle va être transférée ailleurs. Ingrid révèle alors entamer en réalité une procédure d'adoption, causant l'euphorie d'Emma qui voit enfin son rêve de famille se présenter à elle. "Ultime Sacrifice" Emma s'enfuit. "Ultime Sacrifice" La semaine d'après, Emma déambule un soir dans les rues aux côtés d'Ingrid, et éprouve le souhait d'avoir des pouvoirs magiques tel Harry Potter. Ingrid tente alors de la convaincre de cette possibilité en lui rappelant le clignotement des lumières lorsqu'elle jouait à la fête foraine. Devant son incompréhension, Ingrid tente ensuite de faire ressortir ces pouvoirs en la confrontant à une voiture arrivant face à elles, mais Emma prend peur et s'enfuit, croyant complètement folle la femme qui lui raconte avoir découvert ses pouvoirs après une expérience traumatisante. Malgré ses appels, Ingrid perd la jeune fille de vue. "Ultime Sacrifice" Emma déjeune avec sa nouvelle famille et son ancienne amie. "Lily" Emma obtient par la suite une nouvelle famille où elle semble y être à son aise et s'apprête à partir en vacances avec eux. Néanmoins, alors qu'elle se rend dans le garage, elle découvre que Lily l'a retrouvée. La jeune fille ment alors délibérément à la famille d'Emma sur leur rencontre, ce qui déplaît à la blonde, qui ne tarde pas à découvrir à la télévision que Lily est revenue vers elle après avoir été complice d'un braquage commis par son petit ami. Furieuse, Emma lui demande expressément de partir mais Lily parvient à la convaincre d'aller récupérer un vestige de sa mère détenu par le dit petit ami avant de partir. "Lily" Emma rompt son amitié avec Lily. "Lily" Emma se rend alors dans le repaire de Lily et parvient à récupérer son collier. Seulement, en rentrant, Emma est blâmée par son père adoptif qui a appris la vérité sur leur invitée, partie avec l'argent des vacances. Fuguant à nouveau, Emma est rejointe peu après par Lily à un arrêt de bus, et une fois l'objet remis, elle lui ordonne de sortir de sa vie et repart à pied. Séparées, c'est finalement Lily qui monte dans le bus tout juste arrivé. "Lily" Neal et Emma échappent à un contrôle policier. "Tallahassee" À 18 ans, alors qu'elle vole une voiture jaune dans une ruelle de Portland, elle fait la rencontre de Neal Cassidy, qui est aussi un voleur. Sauvée opportunément d'un contrôle policier par son nouveau complice, elle accepte de faire plus ample connaissance avec lui et de prendre un verre. "Tallahassee" Neal raconte son histoire ». "On n'est Jamais Aussi Bien que Chez Soi" Le soir, Neal retrouve donc Emma devant le portail d'une fête foraine, un gobelet de café dans chaque main. Après avoir déverrouillé le cadenas de la grille en se fiant aux cliquetis du mécanismes, Neal actionne un générateur d'électricité, activant les éclairages du lieu, dont ceux d'un carrousel à chaises volantes où ils prennent place. À la demande d'Emma, Neal lui raconte son histoire » le jeune homme a lui aussi fui son foyer où son père avait commencé à changer ». Il lui explique ensuite qu'on ne se sent chez soi que lorsque la maison que l'on a quittée nous manque. "On n'est Jamais Aussi Bien que Chez Soi" Emma apprend sa grossesse en prison. "Tallahassee" Formant par la suite un couple, il vivent plusieurs mois de petits délits. Détroussant ainsi une petite épicerie, Neal lui offre un porte-clés représentant un cygne. Juste après, squattant la chambre d'un motel décorée d'un attrape-rêves, ils projettent d'aller s'installer ensemble à Tallahassee, en Floride. Mais un jour, Neal lui apprend qu'il est encore recherché pour un vol de montres et qu'il doit quitter les États-Unis pour le Canada, annulant leur rêve de se rendre à Tallahassee. Emma souhaite le suivre, mais face à son refus de la mettre en danger, elle part récupérer pour lui le sac contenant les montres restées dans le casier d'une gare, afin qu'il puisse les revendre et financer leur projet. Malheureusement, alors qu'elle l'attend ailleurs, August Booth intervient auprès de Neal, et le convainc de la laisser suivre son destin. Neal est alors contraint de dénoncer Emma pour le vol, et la jeune femme se fait ainsi arrêter. Quelques temps plus tard, Emma écope de onze mois de prison à Phoenix en Arizona, où Neal parvient à lui faire transmettre les clés de leur voiture jaune, et apprend être enceinte. "Tallahassee" Emma, sur le point d'accoucher de Henry. "Il Suffit d'y Croire" Au moment d'accoucher, Emma est conduite auprès de médecins accompagnée par la garde pénitentiaire. À 8 h 15, les lumières faiblissent un court instant, puis le maïeuticien annonce joyeusement qu'elle a donné naissance à un garçon. Mais quand il s'apprête à le lui donner, la nouvelle mère détourne le regard. L'une des sages-femmes explique à l'oreille qu'elle ne souhaite pas garder le bébé. Les médecins quittent alors ensuite la pièce, laissant Emma en pleurs. "Il Suffit d'y Croire" À sa sortie de prison, elle se rend dans la ville de Tallahassee, espérant y retrouver Neal mais sans succès. Elle y réside pendant deux ans avant de partir pour Boston. "Le Prix à Payer" Emma est piégée. "L'Oiseau de Feu" En 2009, Emma recherche ses parents ainsi que des informations sur son passé. Elle se rend alors dans un restaurant au bord de l'autoroute où elle a été retrouvée bébé mais n'obtient rien d'intéressant. Elle est ensuite abordée par Cleo Fox, qui se montre d'abord compatissante avant de révéler être garante de cautions et venue pour ramener Emma à Phoenix. Celle-ci se met alors à courir jusqu'à sa voiture jaune mais le véhicule a été immobilisé et Cleo la rattrape. "L'Oiseau de Feu" Emma veut aller au tribunal. "L'Oiseau de Feu" Après avoir été amenée à l'hôtel et menottée à un lit, la blonde crochète la serrure pendant que la garante de cautions prend sa douche. Elle se sert dans son porte-monnaie, regarde une photo de sa fille Tasha et s'apprête à partir mais son attention est attirée par l'ordinateur. En utilisant le logiciel de Cleo, Emma découvre qu'un tribunal possède tout un dossier sur elle. Elle raconte ensuite savoir crocheter les serrures et sera capable de s'évader à nouveau. Elle passe alors un marché avec la garante de cautions, lui demandant de l'emmener au tribunal en échange de quoi elle la suivrait à Phoenix. "L'Oiseau de Feu" Emma ne trouve rien d'intéressant dans son dossier. "L'Oiseau de Feu" Chose promise, chose due, Cleo emmène Emma au tribunal et conseille à la jeune fille émotive de se trouver une armure, comme elle l'a fait avec sa veste en cuir. Lorsqu'Emma obtient son dossier, elle ne trouve que le même article de journal et la liste de ses affaires. Elle demande à l'employé du tribunal de revérifier s'il n'a pas oublié quelque chose et, celui-ci s'y refusant, Emma s'énerve et s'apprête à le faire elle-même. Cleo l'en empêche et lui ordonne d'arrêter ses recherches et de la suivre à Phoenix pour recommencer une nouvelle vie. "L'Oiseau de Feu" Emma assiste à la mort de Cleo Fox. "L'Oiseau de Feu" La nuit, Emma quitte la chambre d'hôtel et se rend au tribunal pour lire son dossier. Cleo apparaît alors et frappe la jeune blonde lorsque celle-ci admet être certaine que la garante ne vient la chercher que pour sa prime. Elle assure que ses parents avaient de bonnes raisons de l'abandonner avant de décider de s'en aller. C'est alors que des patrouilles de police débarquent et les deux femmes s'enfuient en passant par la fenêtre. Alors qu'elles courent dans la rue, Cleo s'effondre par terre, en sang. Emma découvre qu'elle s'est blessée avec le verre de la fenêtre et lui promet d'appeler sa famille. Elle apprend alors que la garante de cautions a elle aussi abandonné sa fille. Alors qu'elle se meurt, Cleo conseille à Emma de trouver son armure. La police se rapproche et la blonde n'a d'autre choix que de prendre la fuite. "L'Oiseau de Feu" Emma enfile son armure. "L'Oiseau de Feu" Devenue elle-même garante de cautions un an plus tard, Emma travaille sur sa première enquête et se rend dans une boutique à Boston où travaille Tasha Morris. Elle lui montre la photo qu'avait prise sa mère Cleo Fox et explique à la jeune femme l'avoir connue. Elle s'excuse en lui annonçant sa mort et lui donne tout un dossier sur sa mère biologique, qu'elle a pu obtenir grâce à son nouveau travail. Après avoir été remerciée, Emma s'apprête à partir mais elle est attirée par un objet de la boutique qu'elle demande à Tasha d'encaisser. Emma enfile sa veste en cuir rouge et se prépare pour retourner travailler. "L'Oiseau de Feu" Arrivée à Storybrooke Emma fête son 28e anniversaire. "Il Était une Fois" À l'approche de son vingt-huitième anniversaire, elle traque un escroc du nom de Ryan Marlow ayant abandonné femme et enfants à New York jusqu'à Boston, où elle s'est installée dans un appartement. Renaissance Le soir de son vingt-huitième anniversaire, elle piège l'individu lors d'un rendez-vous galant organisé depuis un site de rencontres sur internet, et s'offense lorsqu'il demande ce qu'elle connaît à propos de la famille. Après l'avoir dénoncé aux autorités, elle rentre seule chez elle et souffle une bougie sur un cupcake. En fermant les yeux, elle formule silencieusement un vœu, lorsque quelqu'un toque à sa porte un jeune garçon qui prétend être son fils, prénommé Henry. "Il Était une Fois" Emma doit ramener son fils Henry chez lui. "Il Était une Fois" Emma est stressée par son arrivée et s'enferme dans la salle de bains, puis décide finalement d'appeler la police. Mais le garçon réplique qu'il pourrait prétendre avoir été enlevé. Emma réalise qu'il s'agit d'un bon argument et lui révèle qu'elle a le pouvoir de déceler lorsque les gens mentent. Henry la convainc ensuite de le raccompagner chez lui, dans une petite ville du Maine Storybrooke. "Il Était une Fois" Emma et Henry croisent le Dr Hopper. "Il Était une Fois" Sur la route, Henry raconte à Emma que les histoires de son livre de contes sont réelles, que les personnages ont été piégés dans ce monde à cause d'une Malédiction de la Méchante Reine et qu'Emma se trouve dans ce livre. La jeune femme se montre amusée. Au bout de quelques heures, ils entrent à Storybrooke, dont l'horloge municipale s'est arrêtée sur 8 h 15, et croisent le pédopsychiatre Archibald Hopper, qui indique que Henry est le fils du maire. Le garçon affirme qu'Archie est Jiminy Cricket mais prétend que personne en ville ne se souvient de sa véritable identité. Emma le ramène ensuite chez sa mère adoptive, Regina Mills, qui se montre courtoise et lui offre du cidre. Emma assure qu'elle n'a rien à craindre d'elle puis se retire après avoir rapporté le discours de Henry au sujet du livre de contes. "Il Était une Fois" Emma se réveille dans la cellule du Shérif. "Il Était une Fois" En voulant quitter la ville, Emma réalise que le garçon a oublié son livre sur le siège passager mais elle est surprise par un loup sur la route et dévie, provoquant un accident. À son réveil, elle est enfermée dans une cellule, à côté de Leroy. Elle rencontre le Shérif Graham, aperçu la veille chez le maire, et tente de lui indiquer son accident, qu'il met finalement sur le compte du cidre. Regina arrive ensuite pour annoncer que Henry s'est de nouveau enfui et Emma se propose pour le retrouver en inspectant son ordinateur. Elle découvre alors qu'il a utilisé la carte bancaire de son enseignante pour la localiser par internet puis approche Mary Margaret Blanchard, la dénommée institutrice. Mary Margaret conseille alors à Emma de chercher du côté du terrain de jeu de Henry. "Il Était une Fois" Regina Mills pousse Emma à quitter la ville. "Il Était une Fois" Emma le retrouve effectivement dans son château de bois et lui rend son livre. Elle refuse toujours de croire à son histoire mais assure que Regina l'aime et lui raconte qu'elle a vécu une enfance difficile. Elle le ramène ensuite chez sa mère, qui se montre furieuse et la prie de quitter la ville au plus vite, menaçant de la détruire. Cependant, ce discours la convainc au contraire de rester en ville. Elle se rend à l'Auberge Granny pour réserver une chambre à son nom et croise M. Gold, qui lui souhaite un bon séjour. Après son départ, la gérante et sa petite fille Ruby expliquent qu'il s'agit du propriétaire de la ville. Emma réserve ensuite pour une semaine et l'horloge de la ville se remet à fonctionner. "Il Était une Fois" Emma accepte la pomme de Regina. "Le Sort Noir" Le lendemain, Regina frappe à sa porte pour lui donner une pomme rouge comme cadeau de départ en indiquant qu'elle provient d'un arbre dont elle s'occupe depuis sa jeunesse. Elle l'incite à retourner à Boston mais Emma réplique qu'elle compte d'abord s'assurer que son fils est heureux. Regina l'informe alors que Henry suit une thérapie et lui conseille de ne pas la sous-estimer. Au Café Granny, Ruby donne à Emma un chocolat chaud à la cannelle payé par un admirateur », et la jeune femme se retourne pour apercevoir Graham. Il s'avère cependant que c'est Henry qui lui a payé la boisson pour l'inviter à l'accompagner jusqu'à l'école. "Le Sort Noir" Emma récupère les dossiers sur Henry. "Le Sort Noir" En chemin, Emma s'apprête à manger la pomme de Regina, mais Henry la jette en rappelant que Blanche-Neige a été empoisonnée de cette manière. Il lui reparle ensuite de la Malédiction et décide d'utiliser Opération Cobra » comme nom de code pour désigner leur mouvement de résistance. Devant l'école, Mary Margaret les accueille et mentionne la théorie fantastique de Henry. Emma apprend qu'il l'identifie comme étant Blanche-Neige – sa supposée mère biologique – puis rejoint Archie dans son cabinet. Tous deux discutent de l'influence de Regina et Archie lui donne le dossier de Henry avant qu'elle parte. Plus tard, elle lit les documents dans sa chambre mais le shérif entre et l'arrête pour vol. "Le Sort Noir" Emma et Henry se réconcilient. "Le Sort Noir" Emma réalise que Regina l'a piégée et le Graham l'emmène dans son bureau pour prendre des clichés. Mary Margaret et Henry les rejoignent pour payer la caution puis Emma scie en représailles une branche du pommier de Regina pour l'intimider. Elle retourne ensuite à l'hôtel où la gérante est contrainte de la mettre dehors suite à un nouvel arrêté interdisant l'hébergement de délinquants. Furieuse, Emma se rend au bureau de Regina, qui souhaiterait s'excuser. Emma lui parle de Henry et le traite indirectement de fou, mais le garçon l'entend et fuit. De nouveau trompée, Emma quitte le maire et retrouve Henry chez Archie. Elle s'excuse alors auprès de lui et laisse sous-entendre qu'elle pourrait un jour croire à son histoire. Heureux, Henry l'étreint en relançant l'Opération Cobra. "Le Sort Noir" Mary Margaret trouve Emma dans sa voiture. "Le Pont des Trolls" Cette nuit-là, Mary Margaret passe devant la voiture d'Emma et réalise que celle-ci doit à présent dormir à l'intérieur. Elle l'invite alors à s'installer chez elle. Le lendemain, Henry lui indique qu'un patient de l'hôpital dans le coma, surnommé John Doe, est en fait le Prince Charmant. Il ajoute que le seul moyen de le ramener à la vie est que Mary Margaret lui lise le livre de contes à son chevet. Emma semble peu convaincue par toute cette histoire mais elle finit par en parler à Mary Margaret. Les deux femmes décident de ne pas contrarier Henry et Mary Margaret accepte de veiller sur le patient. "Le Pont des Trolls" Emma participe aux recherches de John Doe. "Le Pont des Trolls" Le lendemain, Emma apprend de l'institutrice que le comateux a en effet eu une réaction, mais elles et Henry découvrent en arrivant à l'hôpital où Regina est présente qu'il a disparu de sa chambre. Emma décide d'aider Mary Margaret et le shérif à le retrouver. Le groupe tente de le traquer dans la forêt et finit par le découvrir inanimé près du pont à péage. Mary Margaret parvient à lui faire reprendre conscience grâce au bouche à bouche puis le ramène à l'hôpital. Cependant, Regina arrive accompagnée d'une femme blonde, Kathryn Nolan. Celle-ci prétend être la femme du patient, qui se nomme en fait David. Doutant des intentions de Regina, Emma reste sceptique mais n'intervient pas. "Le Pont des Trolls" Graham propose à Emma de devenir son adjointe. "Le Prix à Payer" Le lendemain, Emma emmène Henry jusqu'au bus scolaire et lui demande de l'appeler par son prénom lorsqu'il propose de lui trouver un surnom. Le shérif Graham gare son véhicule de patrouille près d'elle en lançant la sirène pour attirer son attention et se dit impressionné par ses capacités lors des recherches de John Doe. Il lui propose alors le rôle d'adjoint au shérif mais elle promet seulement d'y réfléchir. Au café, elle est rejointe par Regina qui annonce avoir lancé quelques recherches sur elle. Elle assure qu'elle ne l'inquiète plus étant donné qu'elle ne reste jamais très longtemps au même endroit puis repart. Cependant, Emma renverse son chocolat chaud sur son tee-shirt en voulant se lever. Ruby lui indique alors une buanderie à l'arrière de la boutique. "Le Prix à Payer" Emma vient en aide à Ashley Boyd. "Le Prix à Payer" En changeant ses vêtements, Emma rencontre Ashley Boyd, une jeune femme enceinte de 19 ans occupée à faire la lessive. Ashley lui confie ses craintes vis-à-vis du bébé et du regard des gens mais Emma la pousse à assumer ses propres choix. Le lendemain matin, Emma déballe ses affaires chez Mary Margaret lorsque M. Gold toque à sa porte pour lui demander de l'aider à retrouver Ashley, prétendant avoir été volé. Par la suite, Emma et Henry parcourent la ville à sa recherche, interrogeant son ex-petit ami Sean qui l'a abandonnée suite à sa grossesse. Le père du jeune homme apprend d'ailleurs à Emma qu'ils ont confié l'adoption à M. Gold. "Le Prix à Payer" Emma tient tête à M. Gold. "Le Prix à Payer" Plus tard, Henry fait comprendre à Emma qu'Ashley est en fait Cendrillon puis Ruby lui explique qu'elle lui a prêté sa voiture pour aller à Boston. Emma décide alors de la retrouver mais Henry rappelle qu'il est impossible de quitter la ville. Ils finissent par découvrir sa voiture accidentée près de la route et constatent qu'Ashley souffre de contractions. Emma décide alors de l'accompagner à l'hôpital où elle accouche d'une petite fille. M. Gold réclame l'enfant mais Emma, sachant qu'Ashley ne veut plus le donner, accepte de lui devoir une faveur en échange de l'annulation du contrat. "Le Prix à Payer" Ingrid s'efface dans les souvenirs d'Emma. "Ultime Sacrifice" Tandis qu'elle est espionnée par Sidney, Emma se rend dans un magasin de glaces pour en offrir une à son fils mais découvre que la gérante du magasin n'est autre qu'Ingrid, qui a été sa famille d'accueil durant une période dont elle garde un mauvais souvenir, et prend peur, pensant que la femme la suit. Toujours apeurée, Emma remarque que la femme n'a pas vieilli mais elle explique cela par la magie créant l'agacement d'Emma, qui pense que tout le monde est fou dans cette ville. Ingrid décide alors de lui ôter ses souvenirs et la rattrape, prétextant un malaise. Ingrid lui propose alors des glaces avant qu'Emma fasse son choix et quitte le magasin. "Ultime Sacrifice" Emma déclare être devenue adjointe. "La Petite Voix de la Conscience" Le lendemain, Emma accepte le poste d'adjointe au shérif et récupère son insigne. Au moment où elle l'accroche à son jean, un violent tremblement de terre secoue Storybrooke. Elle accompagne ensuite Graham jusqu'aux mines et découvre que le site s'est effondré. Un soir, Emma discute avec Mary Margaret lorsque Henry entre dans l'appartement en larmes. Il raconte qu'Archibald Hopper l'a traité de fou et Emma décide d'aller lui parler. En pleine dispute, elle apprend que Henry a disparu et qu'il a l'intention de se rendre dans les mines car il pense qu'elles ont un lien avec la Malédiction. "La Petite Voix de la Conscience" Emma sauve Henry. "La Petite Voix de la Conscience" Tous deux se rendent alors sur le site et Archie entre dans la mine, tandis qu'un effondrement empêche Emma d'aller plus loin. Paniquée, elle assiste impuissante à l'arrivée des secours et affronte la colère de Regina, qui s'inquiète pour son fils. Par la suite, une trappe donnant accès sur un ascenseur est découverte. Emma se porte volontaire pour descendre à la corde et ainsi secourir Henry. Elle parviendra à remonter à la fois le jeune garçon et son thérapeute, visiblement soulagés. Cependant, Regina ne se montre pas reconnaissante pour autant, lui demandant sèchement d'accomplir son devoir d'adjointe et l'éloignant de Henry. Elle discute plus tard avec lui et il lui fait remarquer que les choses commencent à changer, ils entendent des criquets. "La Petite Voix de la Conscience" Lorsque David Nolan sort de l'hôpital, Emma assiste à la fête organisée chez lui pour son retour. Elle tente de convaincre Henry qu'il s'est perdu près du pont à péage à cause de son amnésie mais le jeune garçon répète qu'il s'agit du Prince Charmant. Plus tard, le shérif lui demande de patrouiller en pleine nuit, prétendant être volontaire au refuge des animaux. Le soir, Emma patrouille dans la ville et observe un homme sauter par la fenêtre de la maison de Regina. Croyant à un cambriolage, elle va à l'encontre du voleur mais elle réalise qu'il s'agit en fait de Graham. Elle réalise alors qu'il entretient une relation avec le maire et exprime son dégoût. "Le Berger" Graham embrasse Emma. "Le Cœur du Chasseur" La nuit suivante, Graham la rejoint au café pour se faire pardonner puis la rattrape dans la rue et l'embrasse, provoquant des flashes de sa vie antérieure. Choquée, Emma le gifle et réplique qu'elle ne l'aime pas. Cependant, le shérif continue d'agir étrangement. Il annonce à Emma qu'ils doivent chercher son cœur, même si elle tente de le convaincre que ses visions proviennent uniquement de rêves. Elle touche son torse pour prouver qu'elle sent ses battements de cœur mais un loup apparaît. "Le Cœur du Chasseur" Graham décède dans les bras d'Emma. "Le Cœur du Chasseur" Graham et Emma le suivent jusqu'au cimetière où ils s'arrêtent devant le caveau de la famille Mills. Graham décide d'y entrer par effraction, assurant que son cœur se trouve à l'intérieur. Néanmoins, Regina les surprend et accuse Emma. Graham lui annonce que leur relation est terminée tandis qu'Emma lui reproche de tyranniser ses proches mais Regina la frappe au visage. Emma réplique mais finit par repartir, suivie par le shérif. De retour au bureau, Graham soigne sa blessure puis l'embrasse tendrement, ce qui lui rappelle son passé. Il la remercie alors de lui avoir rendu la mémoire mais Regina presse son cœur dans le caveau au même moment. Bouleversée, Emma assiste à sa mort, impuissante. "Le Cœur du Chasseur" Deux semaines après ce décès, attribué à une crise cardiaque, M. Gold convainc Emma de devenir shérif. Cependant, Regina assure qu'elle a déjà trouvé un remplaçant Sidney Glass, journaliste au Daily Mirror. Un article est d'ailleurs publié au sujet du passé trouble d'Emma. Furieuse, elle se confronte à Regina dans son bureau mais un incendie les surprend. Emma surmonte sa rancœur pour sauver le maire, devenant le héros de la ville, mais elle réalise vite que M. Gold est responsable. Lors du débat l'opposant à Sidney, elle finit par le dénoncer en avouant s'être alliée à la mauvaise personne. Plus tard, au café, Henry la félicite pour avoir osé tenir tête à M. Gold tandis que Regina lui délivre son insigne à contre-cœur, indiquant que Storybrooke a décidé de lui attribuer le poste. "Le Ténébreux" Emma a rapidement l'occasion d'exercer son rôle de shérif lorsqu'elle est appelée au magasin de Tom Clark pour un vol à l'étalage de la part de deux enfants, Ava et Nicholas Zimmer. Elle se propose alors de les raccompagner chez eux mais finit par découvrir qu'ils sont orphelins et décide de les héberger temporairement chez Mary Margaret. Regina l'informe qu'elle prévoit de les confier au service d'accueil de Boston mais Emma s'engage à retrouver la trace de leur père, apparemment toujours en vie. Elle réussit finalement à le localiser et réalise qu'il s'agit de Michael Tillman, mécanicien à Storybrooke. Néanmoins, il refuse de les recueillir, prétendant ne pas pouvoir s'occuper d'eux. "Hansel et Gretel" En parallèle, Henry interroge Emma au sujet de son père. Elle prétend qu'il s'agissait d'un pompier mort en service mais finira par avouer à Mary Margaret qu'elle a menti pour le protéger. Emma est ensuite contrainte d'emmener les enfants à Boston mais son véhicule tombe en panne avant de quitter la ville. Elle appelle alors un mécanicien et Michael Tillman vient à son secours. Il aperçoit ainsi Ava et Nicholas, ce qui le convainc de les recueillir. De retour au centre-ville, Emma retrouve Henry mais un étranger arrive en moto, demandant où il pourrait trouver refuge. Emma lui indique le Café Granny puis se retourne vers Henry, se rappelant qu'il prétendait que personne ne pouvait entrer à Storybrooke. Le jeune garçon confirme, visiblement surpris. "Hansel et Gretel" Le lendemain, Emma surprend Mary Margaret au café alors qu'elle devait se rendre à l'école et réalise qu'elle cherche à rencontrer David. Peu après, Regina lui demande d'enquêter sur le nouveau venu en l'informant qu'il s'est approché de Henry. Elle le retrouve donc au café et l'interroge sur la boite en bois qu'il transporte à l'arrière de sa moto. L'homme se montre mystérieux et promet de lui révéler ce qui se trouve à l'intérieur s'il peut lui offrir un verre un jour. Emma finit par accepter et l'homme lui montre qu'il s'agit d'une machine à écrire, précisant qu'il est un écrivain en quête d'inspiration. Alors qu'il s'apprête à partir, elle lui rappelle qu'il devait lui payer un verre mais l'homme réplique un jour ». "Le Vol de la Colombe" Par la suite, Regina engage une dispute avec Emma au café. Après son départ, Sidney rejoint Emma en prétendant avoir été renvoyé du journal par le maire suite à son échec lors de l'élection du nouveau shérif. Il propose de décrédibiliser Regina mais Emma reste méfiante et lui laisse son numéro avant de repartir. Plus tard, Regina détruit le château de Henry sous prétexte de vouloir assurer sa sécurité, ce qui convainc Emma de s'allier à Sidney. Ils organisent alors un braquage dans le bureau du maire en faisant croire à une attaque d'enfants. Ils trouvent ainsi un trousseau de clés de chaque appartement et découvrent que Regina a volé cinquante mille dollars à la ville. "Le Génie" Un soir, ils décident de la suivre à un rendez-vous mais les freins du véhicules d'Emma se rompent, faisant échouer leur plan de filature. Néanmoins, M. Gold leur révèle qu'il a vendu des terres au maire. Emma et Sidney tentent donc de la décrédibiliser au cours du conseil municipal en révélant ses projets mais Regina révèle que sa prétendue maison est en fait un terrain de jeu moderne pour les enfants. Humiliée, Emma quitte la séance puis Regina la rejoint pour lui demander de rester loin de Henry sous peine d'un ordre de restriction. Tous deux dépités, Emma et Sidney retournent au café où ils boivent un verre en promettant de s'allier contre le maire. "Le Génie" Le jour de la Saint-Valentin, Mary Margaret, Ruby et Ashley Boyd invitent Emma à les rejoindre pour une soirée entre filles mais elle décline, prétendant avoir du travail. Elle découvre que la maison Gold a été cambriolée par Moe French mais lui demande de ne pas se faire justice lui-même. Elle retrouve ainsi tous les objets dérobés mais M. Gold indique avec fureur qu'il en manque un. Par la suite, il kidnappe le voleur et l'emmène dans une cabane retirée où Emma le retrouve en train de le battre violemment. Elle arrête M. Gold et le ramène dans son bureau pour l'enfermer dans la cellule mais Regina vient avec Henry, proposant de les laisser quelques minutes en échange d'un tête-à-tête avec le prisonnier. Emma décide alors de payer une glace à son fils. "La Belle et la Bête" Emma découvre le puits à souhaits. "Le Chevalier d'Or" Lorsque Mary Margaret débute une liaison avec David, Emma lui conseille de ne pas fréquenter un homme marié. Ce jour-là, l'étranger l'aborde pour lui payer le verre qu'il lui doit et prétend s'appeler August Booth. Il l'emmène ensuite près d'un puits dont l'eau aurait des propriétés magiques. Le soir, Mary Margaret retrouve Emma dans son appartement après avoir été giflée par Kathryn Nolan. Ayant rompu avec David pour mettre fin à leur relation destructrice, elle passe la nuit auprès d'Emma pour être rassurée. "Le Chevalier d'Or" Emma reçoit de Sidney la liste d'appels de Kathryn. "Nova et Rêveur" Lorsque Mary Margaret s'engage pour organiser la fête annuelle des mines, Emma lui demande de la prévenir si elle a besoin d'aide puis apprend que Kathryn Nolan est portée disparue. Elle se rend ensuite à l'endroit où a été laissée sa voiture accidentée et retrouve Sidney, venu dans l'espoir de retrouver son poste de journaliste. Il propose alors de récupérer le journal d'appel téléphonique de Kathryn pour Emma. Celui-ci révèlera qu'elle a engagé une longue conversation avec David. Le soir, Regina se rend au bureau du shérif pour avoir des nouvelles de Kathryn mais Emma refuse de lui dire quoi que ce soit. Le maire menace alors de la remplacer si elle tente de couvrir quelqu'un. Par la suite, Emma rejoint la fête des mineurs et demande à David de la suivre au bureau, à la surprise de tous. "Nova et Rêveur" Emma et Ruby retrouvent David. "Le Grand Méchant Loup" Au bureau, Emma interroge David jusqu'à tard dans la nuit mais elle finit par le laisser partir alors qu'il prétend ne pas avoir tenu cette conversation téléphonique. En rentrant, elle croise Mary Margaret puis toutes deux rencontrent Ruby et le Dr Whale devant un arrêt de bus. Le médecin insiste pour aider la jeune femme mais Emma le force à partir tandis que Mary Margaret lui propose de s'installer avec elles. Le lendemain matin, Ruby cherche un nouvel emploi avec Henry et répond à quelques appels au bureau du shérif. Emma lui propose alors de devenir son assistante et Mary Margaret entre en annonçant que David agit étrangement. Emma et sa nouvelle assistante le retrouvent inconscient dans la forêt grâce au mystérieux instinct de Ruby. "Le Grand Méchant Loup" Emma a des preuves contre Mary Margaret. "Le Grand Méchant Loup" Emma l'accompagne ensuite à l'hôpital où le Dr Whale leur annonce qu'il a vécu un blackout similaire à celui qui l'a touché juste après être sorti du coma. Par la suite, Regina demande à Emma de l'arrêter pour la disparition de Kathryn mais Emma refuse et appelle Ruby. Elle lui demande de se rendre au pont à péage afin de trouver des indices pouvant innocenter David mais la jeune femme trouve une boite à bijoux contenant un cœur humain. Choquée, Ruby démissionne tandis qu'Emma lance un test ADN sur le cœur. Elle apprend ainsi qu'il porte des empreintes et se rend au refuge des animaux où Mary Margaret rassure David. En apercevant Emma, David pense qu'elle vient l'arrêter mais elle annonce que c'est Mary Margaret qui est incriminée. "Le Grand Méchant Loup" Emma interroge Mary Margaret. "Le Chemin des Ténèbres" Emma est alors contrainte d'arrêter Mary Margaret pour l'emmener au bureau du shérif, où elle prend quelques clichés. Alors que Mary Margaret prétend être victime d'un coup monté, Emma lui assure qu'elle la croit innocente puis la conduit dans une salle d'interrogatoire, où elles sont rejointes par Regina. Cependant, le maire agit comme si elle était déjà coupable et tente de lui faire avouer son crime en prétendant la comprendre. Emma la prend à part et lui reproche d'intervenir puis ramène Mary Margaret dans sa cellule en lui conseillant de prendre un avocat. M. Gold arrive alors et propose ses services, même si Emma lui déconseille de l'embaucher. Néanmoins, Mary Margaret ne l'écoute pas et lui demande de les laisser. "Le Chemin des Ténèbres" Emma découvre l'utilité des passe-partout. "Le Chemin des Ténèbres" Par la suite, Emma retrouve Henry devant la porte de l'appartement de Mary Margaret. Il lui montre un trousseau de clé récupéré dans le bureau de Regina en prétendant qu'elles ouvrent toutes les portes. Emma refuse de le croire mais finit par se rendre à l'évidence lorsque l'une d'elles ouvre la porte d'entrée. Elle inspecte ensuite l'appartement tandis que Henry lui répète que Regina tente de prendre sa revanche sur Blanche-Neige. Choquée, Emma découvre alors un couteau dans le conduit d'aération. Plus tard, elle rejoint Mary Margaret pour l'informer que quelqu'un tente de la faire accuser et lui assure qu'elle prouvera son innocence. Elle confie ensuite à M. Gold qu'elle compte discréditer Regina, celui-ci affirmant qu'elle détient l'avantage sur le maire. "Le Chemin des Ténèbres" Emma recherche Mary Margaret. "Le Chapelier Fou" Le soir, Emma retourne au bureau avec M. Gold mais Henry lui annonce que Mary Margaret a disparu. L'antiquaire lui conseille de la retrouver avant le lendemain matin, Regina devant l'accompagner au procès. Emma monte alors dans sa coccinelle et entreprend de retrouver Mary Margaret en pleine nuit. Mais en conduisant, elle renverse accidentellement un homme nommé Jefferson. Constatant qu'il boite, elle propose de le ramener chez lui et arrive dans son manoir, où il lui propose de prendre le thé. Elle prétend devoir retrouver son chien et Jefferson annonce qu'il a cartographié la région, lui montrant ses travaux alors qu'elle boit. Cependant, la jeune femme se sent mal et s'effondre, tandis que Jefferson avoue l'avoir trompée en ajoutant des somnifères à son thé. "Le Chapelier Fou" Emma doit fabriquer des chapeaux. "Le Chapelier Fou" À son réveil, Emma se trouve attachée mais parvient à rompre les liens en cassant sa tasse. Elle passe ensuite devant Jefferson, occupé à affûter des ciseaux, puis retrouve Mary Margaret ligotée dans une pièce. Néanmoins, peu après l'avoir libérée, Jefferson les surprend et lui ordonne de la ramener à sa place en la menaçant d'une arme. Il l'emmène ensuite dans une salle remplie de chapeaux et lui ordonne d'en fabriquer un pour retourner au Royaume enchanté. Emma pense qu'il adhère à la théorie de Henry et comprend qu'il s'identifie comme étant le Chapelier Fou. Jefferson tente alors de lui expliquer que les contes sont réels et prévient qu'elle ne quittera pas le manoir sans avoir fabriqué un chapeau. "Le Chapelier Fou" Par la suite, Jefferson s'empare d'un télescope et lui montre la maison où vit sa fille. Il assure que la Malédiction les a séparés mais Emma fait semblant de le croire pour le distraire. Elle parvient ainsi à l'assommer et détache Mary Margaret mais il finit par les rattraper puis engage un combat. Mary Margaret le pousse par la fenêtre, le faisant tomber du premier étage. Mais les deux femmes constatent qu'il a disparu et retrouvent son chapeau dans le jardin. Emma confie alors sa peur de rester seule si Mary Margaret décide de fuir mais celle-ci accepte d'affronter Regina en retournant en prison. Le lendemain, à l'heure du déjeuner, Emma retrouve Henry à l'école et aperçoit Paige, la fille de Jefferson. Troublée, elle demande à son fils de lui prêter le livre de contes. "Le Chapelier Fou" Par la suite, Emma propose à M. Gold d'appeler le procureur pour tenter d'innocenter Mary Margaret. Sidney Glass apporte au même moment un vase de fleurs au bureau en prétendant ne pas avoir trouvé d'éléments qui inculperaient Regina. Plus tard, le procureur du nom d'Albert Spencer convoque Mary Margaret tandis qu'Emma et Regina écoutent l'interrogatoire. La séance tourne mal lorsque l'accusée finit par avouer, lassée d'être accusée à tort. Emma sort pour se détendre et lit le livre de Henry mais August la rejoint pour lui suggérer de relancer l'enquête là où elle l'avait commencée. Ils se rendent alors au pont à péage et découvrent un morceau de pelle à l'endroit où le cœur de Kathryn a été retrouvé. "Daniel" Emma découvre un micro dans le vase de Sidney. "Daniel" Le soir, tous deux se rendent dans le garage de Regina avec la complicité de Henry et retrouvent une pelle cassée, pouvant ainsi accuser le maire. Le lendemain, Emma se présente chez Regina avec l'ordre de fouiller son garage mais réalise que l'outil a disparu. Furieuse, elle accuse August de l'avoir trahie mais celui-ci prétend ne jamais mentir. Incapable de prouver l'innocence de son amie, elle assiste impuissante à son arrestation signifiant son départ de la ville. Emma brise le vase offert par Sidney et découvre un mouchard, réalisant qu'il l'espionnait pour le maire. Elle retrouve ensuite August devant le café et lui présente ses excuses mais un cri les interrompt. Paniquée, Ruby leur annonce qu'elle a trouvé quelqu'un au sol et Emma découvre Kathryn, visiblement désorientée. "Daniel" Suite à cela, Kathryn est emmenée à l'hôpital pour neutraliser les effets de la drogue qu'elle a consommé. Emma s'y rend pour l'interroger et est accueillie par le Dr Whale. Elle souhaite recueillir le témoignage de la victime, mais ses réponses sont floues. Elle l'informe alors que son ADN a été retrouvé sur un cœur, il est donc clair que quelqu'un a falsifié les résultats, pour faire accuser Mary Margaret. "Le Bon Fils" Emma fête ensuite l'innocence de Mary Margaret avec les habitants de Storybrooke, chez elle. Elle constate que l'institutrice à de nouveau beaucoup d'amis, et incite Henry à rentrer chez lui avant que sa mère ne remarque sa fugue. En ouvrant la porte, la Sauveuse tombe sur David Nolan, mais son amie Mary Margaret refuse de le faire entrer. Emma prétend donc que cette dernière est fatiguée, et propose à son fils de se faire raccompagner par l'homme, avant de s'excuser. Elle affirme que laisser son fils est difficile à M. Gold, lui aussi présent à la soirée, mais change de sujet elle fait savoir que tous ses soupçons sur l'affaire Kathryn Nolan se portent sur lui, qui aurait agi, selon elle, sous les ordres de Regina. Elle donne quelques informations sur August, apprenant qu'il serait venu fouiner » dans la boutique du vieil homme. La shérif défend son ami, sa confiance étant plus forte envers ce dernier. "Le Bon Fils" Le lendemain, Emma retrouve Sidney Glass chez Granny, qui semble surpris de voir la femme sortir des micros de sa poche. Sidney a parfaitement compris qu'Emma a trouvé la vérité, et dit que Regina Mills est un excellent maire et une femme formidable. Emma comprend qu'il en est amoureux, mais l'oblige à faire le bon choix l'aider ou rester avec son amie, sous peine de couler en sa compagnie. "Le Bon Fils" Plus tard, Regina et Emma se retrouvent dans le bureau du shérif. Le maire la félicite pour le pas en avant que son affaire va faire, elle propose des explications. Sidney entre à son tour, et avoue sa culpabilité. Il aurait enlevé Kathryn Nolan et l'aurait emmenée dans le sous-sol d'une maison abandonnée au bord du lac. Pour le cœur, il aurait payé un technicien du laboratoire pour en obtenir un et aurait également falsifier les analyses. Il aurait placé un couteau chez Mary Margaret au moyen des clés passe-partout. Tout cela rien que pour la gloire. Emma peu enthousiasmée par ce que l'ancien journaliste vient de dire pense que le maire est le véritable auteur des faits et emmène plus loin cette dernière. Sur les lieux, elle annonce une fois de plus les mensonges dont elle croit être victime et annonce qu'elle va jouer à un nouveau jeu et ignorer les problèmes de sa rivale, ne pensant plus qu'à son fils. Elle accuse ensuite son ennemie d'être une sociopathe, et compte reprendre Henry. "Le Bon Fils" Emma part avec August en moto. "La Promesse de Pinocchio" Le lendemain, August installe une nouvelle serrure plus résistante dans l'appartement de Mary Margaret. Cette dernière s'inquiète pour Emma mais la jeune femme lui révèle avoir embauché M. Gold pour l'aider dans cette affaire et d'assumer son rôle de mère. Emma reçoit cependant un Code Rouge de Henry sur son talkie-walkie. Sur le chemin, elle refuse de suivre August après qu'il lui a proposé de le suivre. Lorsque Emma retrouve son fils au café, celui-ci lui révèle que quelqu'un a rajouté une histoire dans son livre de contes celle de Pinocchio. Plus tard, Emma rend visite à M. Gold qui refuse de l'aider et prétend ne pas vouloir se lancer dans des poursuites judiciaires. Elle se rend alors dans la chambre d'hôtel d'August qui lui demande de venir avec lui pour découvrir leur histoire. Après plusieurs heures de route à moto, elle apprend que l'enfant de sept ans qui l'a retrouvée alors qu'elle n'était qu'un nourrisson était August et que cela s'est passé dans le bois dans lequel ils se tiennent. Il essaie de la convaincre par tous les moyens de la véracité de son histoire même avec la couverture de son enfance, seul vestige de ses parents biologiques. Elle comprend alors que c'est lui qui a rajouté l'histoire de Pinocchio dans le livre de contes. Pour lui faire ouvrir les yeux, il lui montre sa jambe en bois mais elle ne voit qu'une jambe valide car elle refuse fermement de le croire. Frustrée, elle repart à Storybrooke afin de ramener Henry à Boston ce qu'elle fait dans la soirée malgré le peu d'enthousiasme de Henry. "La Promesse de Pinocchio" Emma veut emmener Henry hors de Storybrooke. "La Pomme Empoisonnée" Dans la voiture, Henry essaie de convaincre sa mère de rester à Storybrooke pour briser la Malédiction mais celle-ci ne veut pas ce qui le force à prendre le volant et à causer un accident. Dans un rêve de Regina, elle se venge de sa rivale aidée de ses amis tandis que le rêve s'arrête au moment où elle s'apprête à la tuer. Après l'accident, elle revient chez Mary Margaret qui est énervée à l'idée qu'elle soit partie sans prévenir. Emma lui confesse ensuite qu'elle a voulu s'enfuir avec Henry, ce qui fâche son amie. Plus tard, au café, Emma discute avec Archie pour qu'il l'aide à récupérer la garde de son enfant, mais celui-ci refuse et convainc la jeune femme d'arrêter son affaire pour le bien de son fils. "La Pomme Empoisonnée" Emma ne veut plus que Henry croit au Sort. "La Pomme Empoisonnée" C'est pourquoi elle se rend ensuite chez Regina lui dire qu'elle quitte Storybrooke pour de bon à la seule condition de pouvoir rendre visite à Henry. Malgré l'accord de façade de Regina, celle-ci a eu son idée derrière la tête et lui a préparé un chausson aux pommes empoisonnées. La Sauveuse vient donc faire ses adieux à Henry et lui explique que c'est la seule chose à faire. Henry apprend, en enlaçant sa mère, que Regina lui a concocté un chausson aux pommes et pense donc qu'il est empoisonné. La Sauveuse ne le croyant pas, il décide de le lui prouver en croquant dedans puis s'évanouit. "La Pomme Empoisonnée" Emma croit en la magie. "Le Véritable Amour" En panique, Emma se rend à l'hôpital et refuse de quitter son fils. Tout en vidant son sac, elle saisit le livre de contes et se souvient alors de sa naissance dans la forêt enchantée. Elle attaque donc Regina, se rendant compte que tout est de la faute du maire. Celle-ci avoue tout, et elles partent ensemble voir M. Gold qui donne à la Sauveuse l'épée de son père, et leur indique où trouver une potion de Véritable Amour pouvant briser la Malédiction. Avant de retrouver Regina à la bibliothèque située sous l'horloge de la ville, Emma rend visite à August – bientôt à nouveau totalement fait de bois, qui lui répète qu'elle peut tous les sauver. "Le Véritable Amour" Emma affronte Maléfique. "Le Véritable Amour" Descendue dans les sous-sols, Emma découvre l'existence d'un dragon, Maléfique, vivant dans la caverne. Abandonnant trop vite l'épée qu'elle juge inutile, elle utilise à la place son pistolet, en vain. Finalement, elle parvient à anéantir Maléfique en lui lançant l'épée dans le cou, et récupère l'œuf contenant la potion magique qui était logé à l'intérieur de la bête. "Le Véritable Amour" Emma embrasse son fils, et brise la Malédiction. "Le Véritable Amour" Reprenant l'ascenseur, Emma est brusquée lorsque celui-ci s'arrête et que M. Gold répond à ses appels à l'aide, affirmant que Regina a fuit les lieux. Elle lui jette alors l'œuf avant que l'antiquaire ne quitte la bibliothèque. Grimpant jusqu'en haut, elle découvre Regina ligotée à une chaise. Les deux femmes se préparent à retrouver M. Gold, mais reçoivent un appel d'urgence de l'hôpital et apprennent à leur arrivée le décès de Henry. Emma embrasse une dernière fois le front de son fils, ce qui déclenche, à sa plus grande surprise, la fin de la Malédiction. Henry revient alors à la vie avant qu'une fumée violette ne fasse voile sur la ville. "Le Véritable Amour" 1re Malédiction brisée Voyage au Royaume enchanté Emma retrouve ses parents. "Le Retour de la Magie" Après que la fumée se soit dissipée, Emma retrouve ses parents » Mary Margaret et David, qui l'embrassent tendrement. Avec leurs amis, ils partent retrouver M. Gold afin d'obtenir des explications sur le dernier phénomène. En chemin vers la boutique d'antiquités, alors qu'Emma est encore perturbée par la nature de sa famille », Archie les informe que le Dr Whale est à la tête d'une foule en colère chez Regina. Emma et le groupe se rend à la maison du maire, et finalement, la Sauveuse accepte l'idée d'enfermer Regina pour sa protection et affronte ensuite M. Gold sur ses méfaits. L'homme affirme qu'il mérite des remerciements pour avoir aidé Emma à retrouver ses parents, briser la Malédiction et sauver la vie de Henry, mais la Sauveuse n'est pas convaincue. Par la suite, elle apprend alors que l'antiquaire a ramené un Spectre dans la ville à la poursuite de Regina. Pour se débarrasser de la créature, Emma aide Regina à activer le chapeau de Jefferson pour y transférer le monstre. En voulant épargner Regina du Spectre, Emma est entraînée par celui-ci dans sa chute. Elle est rejointe par sa mère, refusant d'abandonner sa fille une seconde fois. Les deux femmes atterrissent inconscientes au Royaume enchanté, où elles sont découvertes par Aurore et Mulan. "Le Retour de la Magie" Emma et Mary Margaret sont bientôt accusées d'avoir tué le Prince Philippe en amenant le Spectre avec elles et sont prises en otages les deux femmes, qui les traînent alors jusqu'à une presqu'île le refuge des survivants de la Malédiction. Après une tentative ratée de Mary Margaret de fuir, les prisonnières sont jetées dans une cellule souterraine, et Emma rencontre ainsi Cora. "Prisonniers" Emma découvre vite que Cora est en fait la mère de Regina, mais est découragée par Mary Margaret de lui parler davantage de Henry et de Storybrooke. Finalement, les deux jeunes femmes sont libérées par le leader des survivants, Lancelot, un vieil ami de Blanche-Neige. Il propose de les aider à rentrer chez eux mais insiste sur le fait que plus aucun portail n'existe. Mary Margaret pense néanmoins en connaître un dans son ancien château royal, et se rend sur place en compagnie d'Emma et de Mulan. La nuit arrivant, les femmes décident de camper, et alors que Mary Margaret et Mulan partent chercher du ravitaillement, Emma reste sur le campement. Elle se précipite cependant très vite pour stopper la bagarre entre sa mère et Aurore qui les avait suivies, tentant de venger la mort de son fiancé dont Mary Margaret serait responsable. Les deux femmes sont séparées par Mulan mais Emma, pour mettre fin aux hostilités, fait feu avec son pistolet, attirant un Ogre. Mary Margaret défend alors sa fille en grand danger et tire une flèche dans l'œil du monstre, le tuant sur le coup. Poursuivant leur chemin, les femmes aperçoivent l'ancien palais de Blanche-Neige et du Prince Charmant. "Lancelot" Peu après, Aurore et Mulan attendent à l'extérieur tandis qu'Emma et Mary Margaret pénètrent dans le château. Emma voit alors pour la première fois ce qui devait être sa chambre de bébé, qui n'a jamais quitté la Forêt enchantée, ainsi que l'armoire magique qui l'a emmenée vers le monde sans magie. Mère et fille sont surprises par l'arrivée de Lancelot, qui se révèle en réalité être Cora. Cette dernière tente de s'emparer de l'armoire mais Emma l'en empêche en la brûlant, entrainant la fuite de la sorcière. Avant leur départ, Emma exprime sa colère d'avoir été abandonnée par ses parents, mais se rend compte que c'était pour sa protection. Les larmes aux yeux, elle avoue qu'elle n'a pas l'habitude d'être la première préoccupation de quelqu'un quand sa mère lui répond qu'elle devra désormais s'y habituer. Après une étreinte, les deux femmes quittent la pièce. "Lancelot" Emma menace Crochet de le laisser aux ogres. "Le Docteur" Retournant au refuge des survivants, les quatre femmes découvrent que le camp a été décimé et que personne ne semble avoir été épargnée du massacre. Aurore découvre cependant le Capitaine Crochet sous un tas de cadavres. Le pirate tente de tromper le quatuor en déclarant qu'il a survécu à l'attaque de Cora en se cachant sous des cadavres. Emma ne le croit pas et menace l'homme en disant savoir quand quelqu'un ment. La Sauveuse ligote Crochet à un arbre de sorte que les ogres puissent venir le dévorer. Finalement, Crochet révèle sa véritable identité de capitaine tandis que Mary Margaret tire un crochet de sa sacoche. Ce dernier admet travailler avec Cora, mais propose d'unir ses forces avec celles d'Emma et de son équipe, disant connaître un moyen de retourner à Storybrooke. Il admet également vouloir aller à Storybrooke pour se venger de Rumplestiltskin, responsable de la perte de sa main. Emma décide de libérer son nouvel allié qui les conduit à une tige de haricot géante, allant jusqu'au ciel, et explique qu'une boussole enchantée se trouve au sommet, là où vit un Géant. "Le Docteur" Après plusieurs désaccords, le groupe décide que ce sera Emma qui grimpera la tige, en compagnie de Crochet. Néanmoins, avant de le faire, Emma demande discrètement à Mulan de couper la tige de haricot si elle n'est pas de retour au bout de dix heures, en s'assurant que Mary Margaret retourne à Storybrooke. Mulan acquiesce et donne à la Sauveuse de la poudre de pavot pour neutraliser le Géant. Pendant l'ascension, Crochet devine qu'Emma se considère comme une orpheline et qu'elle ne veut pas que Henry vive la même chose qu'elle. Au sommet de la tige, Emma et Crochet se trouvent devant l'entrée du palais des Géants. Elle suggère alors d'utiliser la poudre de pavot afin d'endormir le dernier Géant vivant dans le château. Ce faisant, elle remarque par ailleurs un tatouage avec le nom d'une femme sur le bras de son partenaire quand celui-ci lui passe la poudre. La femme devine facilement que ce nom fait référence à une femme que le pirate a aimé. "Tallahassee" Emma négocie avec le Géant. "Tallahassee" Crochet attire ensuite le Géant vers Emma, située au sommet d'une statue, ​​qui parvient à l'endormir en lui jetant la poudre au visage. Le duo entre alors dans le palais et Emma s'empresse de rechercher la boussole magique pendant que Crochet admire les nombreux trésors dont la bâtisse regorge. Emma remarque à temps un piège et arrête le pirate dans son élan en saisissant son bras. Ce dernier plaisante en disant que la Sauveuse l'aime bien mais celle-ci le nie. Peu après, Emma et Crochet aperçoivent la boussole au sommet d'une cage d'oiseau en or mais avant qu'ils ne l'atteignent, le Géant refait surface. De grandes pierres semblent écraser Crochet tandis qu'Emma est attrapée par de Anton qui tente de l'étouffer. Elle explique son urgence de retourner chez elle, mais l'homme demeure en colère depuis que des humains ont tué toute sa famille. Suffocant, Emma parvient à mordre le doigt du Géant, qui la lâche en hurlant de douleur. Ce dernier la alors mais se fait piéger à son propre piège et finit encagé, craignant qu'Emma ne le tue. Cette dernière assure ne pas vouloir le faire, et après une conversation, Anton réalise qu'elle est pas une mauvaise personne et lui donne la boussole tout en se libérant de la cage. Le Géant crée une sortie pour la Sauveuse qui souhaite que son nouvel ami retienne Crochet quelques heures afin de prendre une longueur d'avance. Cette faveur étant accordée, Emma s'assure que Crochet va bien et l'attache à des chaînes, puis redescend en bas de la tige à temps, une altercation entre Mary Margaret et Mulan ayant débuté. "Tallahassee" Depuis la fin du sort dont Aurore a été victime, la princesse fait souvent les mêmes cauchemars et se réveille en panique. Emma apprend alors à sa plus grande surprise que son alliée a rencontré Henry, son fils, dans son dernier rêve. "L'Enfant de la Lune" Alors qu'Emma reste confuse quant aux possibles rencontres oniriques entre Henry et Aurore, Mary Margaret informe le groupe qu'elle a elle-même été prisonnière du monde des limbes, un endroit dans lequel Aurore se retrouve dans ses rêves. Le groupe décide ainsi de laisser la princesse se rendormir et monte la garde autour d'elle. Soudain, le camp est attaqué par l'armée de morts-vivants de Cora, et Emma et Mary Margaret se défendent pendant qu'Aurore et Mulan s'enfuient à travers les bois. Après la bataille, Aurore disparaît, kidnappée par Cora. Les trois femmes décident de partir sauver la princesse tout en recueillant sur leur chemin plus de poudre de pavot afin que Mary Margaret puisse atteindre le monde des limbes. Soudain, un corbeau envoyé par Cora adresse un message au groupe, expliquant que la sorcière veut la boussole au coucher du soleil, en échange de la sécurité d'Aurore. Mulan tente de saisir la boussole avant d'accepter finalement d'attendre et de voir si elles peuvent communiquer avec Henry en premier lieu. Après la tentative de Mary Margaret de retrouver Henry parmi les flammes du monde des limbes, la femme se réveille pour informer Emma que son père s'est lui-même infligé le charme de sommeil afin de dire à ses proches d'utiliser de l'encre de seiche pour vaincre Cora. Rapidement, les deux femmes réalisent que Mulan est partie avec la boussole et partent la rattraper. Aurore réapparaît alors pour interrompre un combat entre Mary Margaret et Mulan, expliquant qu'elle s'est échappée avec l'aide de Crochet. Les quatre femmes partent ainsi en direction de l'ancienne cellule de Rumplestiltskin pour trouver l'encre de seiche. "Le Charme du Sommeil" Une fois arrivées à l'endroit désigné, Aurore trouve une note griffonnée avec le nom d'Emma, avant d'emprisonner contre toute attente ses alliés à l'intérieur de la cellule. En réalité, Cora possède le cœur d'Aurore depuis son enlèvement et s'en est servi pour la contrôler. Emma tente de convaincre Crochet de ne pas se ranger du côté de Cora, mais le pirate lui explique qu'il l'aurait aidé si la Sauveuse ne l'avait pas trahi. Le pirate et la sorcière quittent alors les lieux pour entreprendre leur voyage à Storybrooke. Bien que prise au piège dans la cellule, Mary Margaret comprend qu'il suffit de souffler sur l'encre de seiche pour faire disparaître les barreaux de la cellule. Libérées, Aurore incite les femmes à partir retrouver leurs ennemis sans elle, n'étant plus digne de confiance suite au contrôle dont elle est victime. Le groupe se rend ensuite au plus vite au lac Nostos où Mary Margaret tire une flèche vers la boussole, désormais hors de la portée de Cora. Mulan quitte rapidement la bataille pour rendre le cœur d'Aurore après que Crochet lui a rendu. Emma affronte ensuite Crochet et finit par l'assommer après lui avoir prit la boussole. Seulement, Cora s'interpose et tente d'arracher le cœur de Mary Margaret. Emma se précipite, pousse sa mère et prend sa place laissant Cora perplexe quand elle se rend compte qu'elle ne peut pas extirper l'organe de la Sauveuse. Un éclat de lumière jaillit alors de la poitrine d'Emma ce qui envoie Cora au loin, tout en la mettant hors-jeu momentanément. Joignant leurs mains, Emma et Mary Margaret sautent dans le portail et rentrent enfin à Storybrooke en sortant du puits à souhaits. Henry retrouve avec émotion sa mère et sa grand-mère et après avoir remercié Regina, Emma et sa famille se rendent à la boutique d'antiquités où Mary Margaret réveille David du charme du sommeil avec un baiser du Véritable Amour. Emma demande ensuite des explications à M. Gold quant à la note dans sa ancienne cellule sur laquelle était inscrit son nom maintes fois et l'accuse de tirer les ficelles de sa vie depuis le début. L'antiquaire nie ces accusations et avoue avoir seulement fait usage de ce qu'elle est le produit du Véritable Amour. Emma mentionne également le fait que Cora n'a pas pu arracher son cœur, que M. Gold justifie par la magie puissante qui est en elle. Finalement, pour rattraper le temps perdu avec sa famille et ses amis, Emma va dîner avec tous ses proches au Café Granny. "La Reine de Cœur" Retour à Storybrooke Emma et Mary Margaret trinquent à leur retour. "Le Chant du Criquet" Le lendemain, Emma et Henry rentrent dans l'appartement familial, des sacs de tacos à la main, quand ils surprennent David et Mary Margaret au lit. Le couple convaint Henry qu'ils étaient juste couchés tandis qu'Emma s'excuse maladroitement. Le soir venu, les habitants font une fête au Café Granny en l'honneur d'Emma et de Mary Margaret. Durant la soirée, Emma apprend grâce à Archie que des améliorations constantes chez Regina ont dernièrement pu être constatées. Certaine que Regina est en train de changer, Emma l'invite à la fête afin que Henry puisse passer du temps avec sa mère. Lorsque Emma voit Regina quittant la célébration plus tôt que prévu, elle l'invite à rester pour le dessert et Regina demande à être autorisée à passer plus de temps avec Henry. Cependant, Emma ne pense pas que ce soit une bonne idée. La réponse d'Emma vexe Regina, qui s'excuse rapidement de sa réaction. Emma raconte alors à Regina comment lui est venue l'idée de l'inviter à la fête et également les dires d'Archie sur ses progrès. Le lendemain matin, Emma prend le petit déjeuner avec Henry et en quittant le café quand Pongo, le chien d'Archie, aboie seul. Remarquant que quelque chose ne va pas, Ruby et Emma se rendent au bureau d'Archie et les deux femmes découvrent le cadavre de l'homme. Ruby ayant été témoin d'un échange virulent entre Regina et Archie un jour plus tôt, la maire devient suspecte dans cette affaire. "Le Chant du Criquet" Peu après, Regina est interrogée mais Emma ne pense pas qu'elle soit responsable du meurtre, étant persuadée qu'elle est bel et bien en train de changer. En dépit des allégations de ses parents, accompagnées de preuves concrètes, Emma refuse de croire au pire et remet la maire en liberté. Emma se rend alors chez M. Gold qui lui donne un attrape-rêves pouvant imager les souvenirs de Pongo. La surprise est totale Emma aperçoit Regina en train d'étrangler Archie. Se sentant trahie, elle part rendre visite à Regina tandis que David et Mary Margaret recommandent à leur fille d'être prudente et tous trois décident de piéger Regina avec de la poussière de fée. Emma et ses parents confrontent ensuite Regina à propos de ce qu'elle a fait. Les choses dégénèrent et la Mère Supérieure tente alors de paralyser Regina avec la poussière, mais la femme parvient à empêcher la magie blanche de l'atteindre avant de jeter Emma au loin et de la défier de se défendre au moyen de sa magie. Furieuse, la Sauveuse lui rétorque qu'elle n'est pas comme elle et qu'elle a déjà gagné, en annonçant à sa rivale que Henry ne lui pardonnera jamais ses méfaits. La maire disparaît alors dans un nuage de fumée. Rassurée par ses parents, Emma trouve le courage d'annoncer la mauvaise nouvelle à Henry. "Le Chant du Criquet" À l'enterrement d'Archie, Emma réconforte Henry, attristé. Elle retourne ensuite à l'appartement familial où d'autres résidents de Storybrooke sont également réunis, tous en deuil. Emma exprime des difficultés à réconforter son fils durant cette difficile épreuve. Leroy approche alors la Sauveuse et Mary Margaret pour leur demander, au nom de lui-même et des six autres frères, quand ils seront de retour dans la Forêt enchantée. Emma lui répond qu'elle et sa mère ont tout fait pour retourner à Storybrooke mais Leroy explique avoir peur de Regina. De plus, la Malédiction étant brisée, il pense que des étrangers pourront désormais entrer dans la ville. Néanmoins, Emma pense que tous sont en sécurité pour le moment, même si l'agent d'entretien estime que tout va basculer tôt ou tard. Après une discussion avec Marco, Emma donne Pongo à Henry, ravi. Mary Margaret souligne alors qu'il serait temps que la famille se trouve un véritable chez-soi, avec des tours ». Cette suggestion surprend Emma et son père. Peu de temps après, Emma remarque que Henry a conçu un plan pour savoir quoi changer si la famille décidait de déménager. La Sauveuse remarque qu'il a transformé la chambre de Mary Margaret en un stock d'armes pour se protéger de Regina et promet qu'elle va le garder en sécurité elle-même. Soudainement, Pongo commence à s'agiter en face de la porte d'entrée. Emma ouvre avant de voir Archie, en chair et en os, qui explique que Cora l'avait enlevé. Henry propose d'aller prévenir Regina mais Emma s'inquiète de devoir payer le prix de ce malentendu. "Le Yaoguai" Emma vient en aide à Crochet. "Au Nom du Frère" Après un accident de voiture survenu aux limites de Storybrooke, Emma se rend sur les lieux, accompagnée par ses parents. La famille constate que Belle, ayant franchi la frontière, est amnésique et que Crochet, qui s'est fait percuter par une voiture, a plusieurs côtes cassées. Enfin, un étranger a fait son arrivée dans la ville, inquiétant Emma au plus haut point. Emma et David tentent alors de retenir M. Gold de battre Crochet à mort pour ses actes envers Belle, puis les trois blessés sont transportés à l'hôpital. Emma, ​​avec ses parents, Leroy et Ruby, essayent de fouiller dans le téléphone de l'étranger pour en apprendre plus sur lui. Après avoir examiné certains documents laissés dans sa voiture, Emma découvre que son nom est Greg Mendell. En piratant le téléphone, elle finit par croire que cet homme n'a rien d'anormal quand le docteur Whale arrive et informe le groupe que la cavité thoracique de l'homme saigne. Incertain de ses compétences, il appelle M. Gold à l'aide, et avertit qu'ils doivent espérer que Greg meurt pour que personne parmi le monde sans magie ne connaisse le secret de la ville. "Au Nom du Frère" Emma, ​​David, Mary Margaret, Ruby et Leroy s'isolent pour débattre des avantages et des inconvénients d'aider quelqu'un de l'extérieur de la ville. En fin de compte, ils prennent la décision de sauver la vie de l'étranger, peu importe les conséquences. Dr Whale se prépare pour l'opération mais Mary Maragaret constate l'état d'ébriété du docteur. Soudain, le téléphone de Greg commence à sonner. Personne n'ose répondre dans la peur que le téléphone pourrait relier le monde extérieur à Storybrooke. L'opération est finalement un succès et Emma va recueillir des informations auprès de Greg sur ce qui est arrivé. Ce dernier avoue qu'il envoyait des textos en conduisant, provoquant l'accident. Avec un soupir de soulagement, Emma et ses parents reviennent à l'appartement. Henry souhaite connaître les événements de la journée et après avoir vérifié, il se rend compte que l'histoire de Victor Frankenstein n'est pas incluse dans son livre de contes. Brusquement, M. Gold arrive au loft pour demander à Emma de remplir la faveur qu'elle lui doit "Le Prix à Payer" en l'aidant à retrouver son fils, Baelfire. Juste avant son départ, M. Gold avertit également que s'il arrive quoi que ce soit à Belle pendant son absence, il tuera tout le monde. "Au Nom du Frère" Le lendemain, Emma se prépare à quitter la ville avec M. Gold, et emmène également Henry avec elle pour le protéger de Cora. Aux limites de la ville, M. Gold parvient à utiliser un châle enchanté par la magie afin d'accéder au monde extérieur sans perdre ses souvenirs. À l'aéroport, Emma aide M. Gold à passer par le détecteur de métal, et le calme après qu'il refuse la demande de la sécurité d'enlever son châle. Alors qu'ils attendent le décollage de l'avion, Emma le rassure en disant que tout va bien se passer, et qu'ils vont retrouver son fils. "Le Petit Géant" Emma retrouve le fils de M. Gold, Neal. "Manhattan" Emma, M. Gold et Henry arrivent ainsi à Manhattan, et tous les trois sortent d'un taxi, en face d'un complexe d'appartements. Dans le hall, Emma est en mesure de repérer un appartement numéro 407, qui n'a pas de nom répertorié. Elle appuie sur le numéro correspondant du digicode et se fait passer pour une factrice venue livrer un colis, mais l'interphone s'éteint brusquement et l'inconnu s'échappe par l'escalier de secours. Sur la demande de M. Gold, Emma le poursuit. Grâce à un racccourci, elle parvient à attraper l'homme, qui se révèle être son ex-petit ami, Neal. En état de choc, Emma l'accuse avec son père d'avoir monté tout un complot contre elle en raison de ses origines. Neal nie cette accusation et emmène Emma dans un bar où elle apprend que l'homme l'avait abandonné des années auparavant à la demande d'August. Même si elle se sent trahie, Neal croit qu'il n'a fait que ramener la Sauveuse chez elle ». Il pense que leurs retrouvailles ne sont que le fruit du destin mais Emma ne veut rien entendre, et lorsque Neal remarque le trousseau de clé en forme de cygne autour de son cou, elle le lui rend. "Manhattan" En sortant, Emma téléphone à Mary Margaret afin d'obtenir des conseils, hésitant à annoncer la nouvelle à M. Gold. En fin de compte, elle retrouve l'antiquaire et l'informe que son fils est parvenu à s'enfuir. M. Gold décide alors de s'infiltrer dans l'appartement de Baelfire où Emma remarque l'attrape-rêves que Neal a gardé en souvenir de leur histoire passée. En voyant le regard nostalgique d'Emma, l'homme fait remarquer que quelque chose ne va pas. Emma envoie alors Henry dans une autre pièce tandis que M. Gold continue d'exiger des réponses lorsque Neal fait irruption pour l'arrêter. En vue de l'agitation, Henry revient, bien qu'Emma tente de le faire sortir. Toutefois, Neal demande si Henry est son fils ce qu'elle est contrainte de confirmer, bouleversée. Sous le choc, Henry sort par l'escalier de secours alors que sa mère le suit. Pour justifier ses mensonges, Emma explique que Neal ne serait selon elle jamais rentré dans sa vie et qu'elle voulait cacher son passé. Henry l'accuse d'être comme Regina, qui lui a menti pendant des années. Elle présente ses excuses, mais il ne demande qu'à rencontrer son père. Emma lui accorde cette faveur mais met aussitôt en garde Neal de ne pas blesser Henry comme il l'a fait avec elle. "Manhattan" M. Gold souhaitant que son fils reparte à Storybrooke avec eux, Emma reçoit alors l'ordre de convaincre Neal de les suivre dans leur voyage de retour. La Sauveuse ne voit cependant pas pourquoi elle lui devrait encore quoi que ce soit, ayant retrouvé Baelfire. Elle laisse alors M. Gold décider de ce qui est le mieux pour son fils, et ce dernier la compare à Regina, avant de lui dire qu'une fois revenu à Storybrooke, le besoin de Henry de revoir son père pourrait le mener à prendre fuite vers New York, comme il l'avait fait auparavant avec sa mère. Bientôt, Henry et Neal sortent d'une pizzeria et songent à se rendre à un musée. Lorsque Emma demande à son fils comment est la pizza, ce dernier lui expose indirectement sa rancune en lui répondant que la pizza, elle, ne ment pas ». En retournant à l'appartement, Emma propose à Neal de revenir à Storybrooke avec eux. Ce dernier semble hésitant et annonce avoir quelque chose d'important à lui dire, mais Henry interrompt la conversation. Alors qu'il monte à l'appartement avec son père pour prendre un appareil photo, Emma expose à M. Gold sa conversation avec son fils. "Un Poison Nommé Cora" Soudain, Emma est violemment poussée par Crochet, venu jusqu'à New York pour se venger, qui poignarde alors M. Gold. Emma parvient à assommer le pirate avant un deuxième coup qui aurait pu être fatal à l'antiquaire. Henry et Neal se précipitent vers le rez-de-chaussée, et emmènent M. Gold à l'appartement pendant qu'Emma attache Crochet dans une salle de stockage. La Sauveuse devine que Crochet est venu à New York au moyen de son bateau que Neal propose de manœuvrer pour le voyage de retour à Storybrooke. Plus tard, il fait allusion à la façon dont il a rencontré Crochet dans un autre monde. Grâce à un message de Mary Margaret, Emma apprend que Cora et Regina recherchent la dague de M. Gold, et se hâte de retourner à Storybrooke. Neal et Emma partent alors chercher la voiture de l'homme pour amener M. Gold vers le navire, et Emma demande à Neal pourquoi il aide son père. Il lui dit qu'il y a une grande différence entre ne pas lui parler et le regarder mourir, avant de tenter d'aborder le sujet évoqué plus tôt, notamment sur l'annonce importante qu'il devait lui faire. C'est alors qu'une femme court vers Neal qu'il présente à Emma en tant que sa fiancée, Tamara. "Un Poison Nommé Cora" La famille est prête à combattre. "La Fille du Meunier" Embarquée sur le Jolly Roger pour retourner à Storybrooke, Emma apprend par M. Gold que ce dernier n'aura plus aucun contrôle sur lui-même si Cora et Regina en venaient à posséder la dague. La femme lui assure qu'ils sont une famille maintenant et qu'elle le protégera. Tous arrivent au quai de la ville, et Emma est aidée par ses parents pour transporter M. Gold vers sa boutique pendant que Ruby veille sur Henry. À l'intérieur, l'antiquaire indique à la Sauveuse de se servir d'un morceau de craie invisible trouvé dans un pot pour tracer une ligne de protection sur le sol qui empêchera les deux sorcières d'atteindre l'homme. Neal, quant à lui, est surpris puisqu'il ne savait qu'Emma avait de la magie en elle. Cette dernière lui répond qu'elle ne savait que le père de son ex-petit ami n'était autre que Rumplestiltskin. Le duo se remémore des souvenirs et Emma affirme qu'elle n'a aucun problème quant à la nouvelle fiancée de Neal. Après cette conversation, M. Gold aide Emma à jeter un sort de protection en expliquant que la magie n'est pas un effort intellectuel mais émotionnel. Elle parvient alors à ériger une barrière que Cora et Regina parviennent aisément à franchir. La Sauveuse, David, Mary Margaret et Neal unissent alors leurs forces contre les deux femmes. Finalement, seuls Emma et Neal restent lors de la bataille. Et lorsque Cora doit choisir entre Regina ou la dague, c'est cette dernière qui est prônée. Emma pousse alors Regina vers Cora et gagne ainsi assez de temps pour courir vers l'arrière-boutique avec Neal en prenant soin de sceller la salle avec un autre obstacle magique. Plus tard, Emma répond à un appel téléphonique de David, qui indique que Mary Margaret est introuvable. Proche de la mort, M. Gold téléphone à Belle et raccroche brusquement. Emma assiste ainsi à la réconciliation entre père et fils. Après un temps, Cora rompt la barrière magique et envoie Emma et Neal qui montaient la garde dans la forêt. "La Fille du Meunier" Dans l'appartement familial, Emma cache la vérité à Henry à propos du mal-être de Mary Margaret et lui affirme qu'elle est malade, et qu'elle et David sont couchés. Mais, réalisant qu'il a le droit de savoir, elle lui explique les circonstances de la mort de Cora, provoquée par Mary Margaret. M. Gold vient ensuite les avertir au sujet des plans de Regina qui souhaite se venger de Mary Margaret et accepte la demande de David d'arrêter la maire. Après une visite dans le caveau Mills, M. Gold les informe d'un sort appelé le Sortilège du Cœur Vide » qui, lorsqu'il est jeté sur quelqu'un, force cette personne à aimer quelqu'un d'autre. En outre, M. Gold ajoute que le sort est le seul moyen de Regina de pouvoir obtenir l'amour de Henry, mais aussi sa vengeance envers Mary Margaret. En effet, afin de lancer ce sort, Regina a besoin du cœur de la personne qu'elle déteste le plus, soit celui de la mère de famille. M. Gold pense alors avoir rempli sa dette, mais Emma lui rappelle que Henry est son petit-fils. Froidement, il affirme que les guerres ont des coûts que celle-ci remonte à des générations, et que la seule façon d'y mettre fin est de tuer Regina. Cependant, Henry dit ne pas vouloir d'une telle vendetta, qu'il ne juge pas héroïque, mais n'obtient pas de réponse. Bouleversé, il se précipite hors de l'appartement et Emma le suit. "Bienvenue à Storybrooke" Afin de le garder en sécurité, Emma appelle Neal et lui demande de l'aide. Elle emmène son fils au Café Granny, où Neal l'attend, puis laisse le père et le fils parler. Au comptoir, Greg commande son repas et demande à l'emporter avec lui, devant quitter le restaurant. En attendant, il bavarde avec Emma et lui affirme aller faire une randonnée. La Sauveuse lui demande pourquoi il n'est pas encore retourné chez lui, en Pennsylvanie, et tandis que Ruby revient avec sa commande, Greg lui répond qu'il commence à s'habituer à Storybrooke. Après son départ, Emma et Ruby échangent un regard curieux. Emma finit par retourner vers Neal et est surprise d'entendre que Henry a accepté de repartir à New York. Cependant, le garçon n'est plus à table et Emma, remarquant qu'il a pris son sac, en déduit qu'il s'est enfui. "Bienvenue à Storybrooke" Emma et Neal se regroupent alors avec David et ils trois décident de rechercher Henry dans les mines. En voyant que de la dynamite manque, ils devinent que Henry veut faire exploser quelque chose. Le groupe arrive alors au puits à souhaits et constate que le jeune homme est en train de parler à Regina. Cette dernière se dispute une nouvelle fois avec la Sauveuse, et finalement, le trio refusant de partir, la mère adoptive fait apparaître une boule de feu dans sa main, menaçant ses ennemis. Henry se place entre les deux camps dans l'espoir de faire cesser les hostilités, ajoutant vouloir à tout prix se débarrasser de la magie. Regina affirme qu'il n'y aucun moyen de le faire, et Emma répond que le problème vient du maire de la ville, pas de la magie. Henry, lui, estime que le problème est que tout le monde est corrompu par la magie et donne l'exemple de Mary Margaret et de Regina, qui ont toutes les deux faites de mauvaises choses, ce qu'Emma contredit en affirmant que seuls les gens mauvais font de mauvaises choses. Henry implore alors Regina de l'aider à détruire la magie, ce qui est impossible, mais, pour l'apaiser, la sorcière détruit le parchemin du Sortilège du Cœur Vide. Rassuré, Henry repart avec Emma, Neal et David. "Bienvenue à Storybrooke" Par la suite, Emma constate que David prépare encore une fois le petit déjeuner de Mary Margaret, qui est restée au lit depuis la mort de Cora. Bien qu'il tente de raisonner sa femme dans ce moment difficile, Emma pense qu'il est temps de passer à autre chose. Plus tard dans la journée, Emma reçoit un appel de sa mère qui lui demande de la voir au Café Granny. Au comptoir, Mary Margaret annonce avoir retrouvé August, et Marco, qui est assis à côté d'Emma, entend la conversation et demande à voir son fils. Le trio décide d'obtenir l'aide de la Mère Supérieure. En dehors du couvent, cette dernière admet qu'elle a connaissance du dilemme d'August, mais qu'elle ne peut rien faire car il n'a pas su se montrer sincère, altruiste et courageux. Elle affirme que s'il y a encore un chemin de rédemption pour August, il devra y faire face lui-même. Le trio se rend alors dans la forêt de Storybrooke et retrouve la caravane d'August. Culpabilisant, Marco revient sur le pouvoir de l'armoire qui a permis de transporter Emma dans le monde sans magie et révèle que cette armoire pouvait en réalité emmener deux personnes au lieu d'une mais, après un accord avec la Fée Bleue, il a pu placer Pinocchio en premier lieu pour ensuite annoncer que l'armoire ne pouvait protéger qu'une personne. Emma et Mary Margaret sont sous le choc, en particulier cette dernière qui va même jusqu'à frapper Marco. Emma est stupéfaite de cette réponse, pour laquelle Mary Margaret s'excuse rapidement, trouvant la réaction de Marco face à la menace de la Malédiction justifiée. Le groupe atteint finalement la remorque, mais August n'est pas à l'intérieur. Sur le chemin du retour, Emma reçoit un appel d'August lorsque la ligne est coupée. Rejoint par David et Henry, le groupe se rend au poste de police à temps pour assister à l'effondrement de l'homme alors qu'Emma et Marco tentent de lui venir en aide. Dans ses dernières paroles, il essaie d'avertir Emma à propos de quelqu'un et la Sauveuse comprend qu'il s'agit d'une femme. Henry est choqué à l'idée qu'August ne puisse obtenir une seconde chance alors que ses actions ont prouvé qu'il pouvait être sincère, altruiste et courageux. La Mère Supérieure se précipite alors vers les lieux et utilise avec succès sa baguette afin de retransformer August en un Pinocchio âgé de sept ans. Emma demande ensuite au jeune Pinocchio s'il peut se rappeler de ce qu'August essayait de lui dire, mais ce dernier ne s'en souvient pas. Après une longue journée, tous rentrent chez eux. Emma trouve enfin le courage de s'excuser auprès de Henry pour lui avoir menti à propos de son père et promet qu'elle lui dira désormais toute la vérité. Elle lui demande de ne pas la repousser et Henry lui répond qu'ils ne le fera pas. Après un câlin, mère et fils rejoignent le premier étage. "Sincère, Altruiste et Courageux" Peu de temps après, David et Mary Margaret surprennent Emma en la conduisant vers un lieu inconnu et en refusant de dire quoi que ce soit jusqu'à ce qu'elle le découvre par elle-même. La famille s'aventure dans ce qui semble être un champ vierge et franchit soudainement une barrière magique. Emma constate alors toute une plantation de haricots magiques. La Sauveuse retrouve également Anton qui se précipite à sa rencontre avec une étreinte chaleureuse. Après une petite discussion, Leroy marche vers l'ancien Géant pour lui dire de se remettre au travail. Emma est sidérée de voir que les habitants de Storybrooke ont secrètement commencé la culture de haricots magiques alors qu'elle était encore dans la Forêt enchantée, et devine alors que ses parents songent réellement à retourner dans leur monde originel. Même Mary Margaret approuve cette idée et dit qu'en y retournant, elle pourrait avoir une chance de se remettre de la mort de Cora. Bien qu'Emma pense que ce monde est comme sa maison et celle de Henry, ses parents, eux, voient la Forêt enchantée comme la leur, et croient fermement que dans leur monde, Emma pourrait avoir une fin heureuse. Méditant sur cette idée, Emma se rend au port de la ville et feuillette le livre de contes. Regina l'approche pour l'informer qu'elle vient seulement d'apprendre que M. Gold est le grand-père de Henry. Emma lui répond qu'elle comptait aller lui dire et suggère que Regina se concentre davantage sur sa place de mère auprès de lui avant qu'il ne parte pour de bon. La maire soupçonne Emma de cacher quelque chose et jure de le découvrir. À la fin de la journée, Henry est ramené chez lui par Neal et Emma demande à ce dernier s'il avait déjà songé à revenir dans la Forêt enchantée. Neal est rebuté par cette idée, ayant passé toute sa vie à fuir cet endroit. Il informe ensuite Emma que son fils a joué avec Pinocchio au parc. Emma repense alors à la mystérieuse femme dont il faut se méfier, selon l'avertissement d'August. "Lacey" Le lendemain, Emma entre au Café Granny et voit Tamara emportant son repas. En pleine enquête, la Sauveuse heurte délibérément la femme qui fait tomber tout ce qu'elle portait. Emma en profite pour jeter un œil aux affaires de Tamara et voit notamment une liste détaillant les noms des résidents de Storybrooke et leurs homologues dans le monde des contes de fées. Tamara ne dit rien et reprend rapidement le papier. Curieuse, Emma demande comment elle gère son intégration à la ville et le secret des ses habitants, une question à laquelle Tamara répond positivement. Emma exprime alors ses peurs au sujet de ce qui se passerait si des étrangers découvraient Storybrooke. Imperturbable, Tamara tente d'apaiser ses inquiétudes en disant qu'elle peut lui faire confiance. Malheureusement, cette conversation laisse une Emma plus inquiète que jamais qui prévient Mary Margaret qu'elle soupçonne Tamara d'être la femme dont August se méfiait. Mary Margaret ne prend pas cette hypothèse au sérieux et avoue penser qu'Emma ne s'est pas encore remise de son histoire avec Neal, ce que la femme nie. Mary Margaret lui conseille de ne pas évoquer cette théorie davant Henry car même si Emma n'a plus de sentiments pour Neal, cela pourrait nuire à la relation entre ce dernier et Tamara. De plus, cette histoire pourrait donner à Henry la fausse impression que ses parents pourraient encore avoir une chance de se remettre ensemble. Henry entre alors dans la pièce et annonce avoir écouté la conversation avant de proposer à Emma d'enquêter. "La Méchante Reine" Ainsi, Emma et Henry tentent d'espionner Tamara dans la voiture de la Sauveuse. Henry nomme cette nouvelle investigation l' Opération Mante Religieuse » et avoue qu'il avait l'espoir de se rendre dans la Forêt enchantée avant d'admettre qu'au final, une nouvelle opération à Storybrooke est tout aussi amusant. Emma demande alors à en savoir plus sur le désir de son fils de partir pour la Forêt enchantée, mais refuse de dire quoi que ce soit quand il devient curieux. Ainsi, Emma apprend que son fils se voit dans un château avec ses deux parents, ensemble, et pense alors que c'est une idée stupide. À ce moment, Henry aperçoit Neal et Tamara quittant leur chambre sous un parapluie. Emma profite de cette absence pour s'infiltrer chez eux tandis que Henry monte la garde. Joyeux, il dit être certain que sa mère se remettra avec Neal quand ce dernier aura découvert que Tamara est une mauvaise personne. Une fois de plus, Emma est exaspérée que tous pensent qu'elle est jalouse de la fiancée de Neal et maintient qu'elle ne lui fait juste pas confiance, bien que Henry campe sur ses positions. Avant d'entrer dans la pièce, Emma ordonne à son fils de rester sur ses gardes, et de lui faire savoir si quelqu'un vient à coups de pied dans la porte. Une fois entrée, Emma commence à soupçonner un plancher grinçant et entend Henry lancer l'alerte. Quelques secondes plus tard, Neal découvre la vérité et exige une explication. Emma confesse avoir une théorie sur Tamara, qui serait selon elle la personne dont il faut se méfier d'après les avertissements d'August. Quand elle donne la liste que Tamara avait comme preuve, Neal lui répond qu'il en est l'auteur et qu'il lui a donné pour qu'elle puisse avoir ses repères dans la ville. Néanmoins, Neal permet à Emma de regarder sous le plancher mais cette dernière ne trouve finalement rien d'alarmant. Neal pense à son tour qu'Emma a des difficultés à s'adapter à Tamara, mais la Sauveuse lui coupe la parole et le laisse avec Henry. De retour chez eux, Emma et Henry dégustent une crème glacée et le garçon affirme croire sa mère, qui pense toujours qu'il faut se méfier de Tamara. "La Méchante Reine" Emma, ​​David et Mary Margaret enquêtent au bureau de Regina après la découverte de la destruction du champs de haricots. Cependant, les plants ne sont pas sur les lieux et la dernière fois que quelqu'un est entré dans la pièce, il a dû taper un code de sécurité. Regina semble alors avoir disparu et confuse, Emma part questionner Neal à propos de Tamara. Bien qu'il affirme qu'elle fait un jogging dans les bois, Emma remarque du sable sur le sol. Le duo se rend ainsi à la plage où ils retrouvent Tamara qui affirme avoir changé d'avis quant à l'endroit où faire son jogging. Neal pense alors qu'Emma est jalouse de sa relation actuelle, mais encore une fois, celle-ci nie l'accusation. Neal révèle ensuite son regret de ne pas être allé prendre sa place en prison, dix ans auparavant, craignant qu'elle ne l'aurait jamais pardonné comme il s'est pardonné. "Deuxième Étoile à Droite…" Après un appel de David, Emma apprend que Regina est torturée grâce à un sort qui permet à Mary Margaret de ressentir ce que vit Regina. David ajoute que sa femme a senti l'odeur des sardines et Emma devine que Regina se trouve à la conserverie, non loin de la plage. Mary Margaret et David se rendent au plus vite sur les lieux alors que Neal et Emma s'y aventurent déjà, marchant dans les couloirs. Emma répond à un autre appel téléphonique de David en lui demandant de monter la garde autour de Greg, qui tente de s'échapper. Soulagé que sa fiancée ne soit pas complice de ces méfaits, Neal déchante vite quand Tamara arrive et assomme Emma. Cette dernière se réveille et voit que son ex-petit ami s'est fait tirer dessus par sa fiancée. Les deux femmes se battent et Tamara utilise un haricot magique pour ouvrir un portail. Emma y est presque aspirée, mais Neal la tire vers le haut. La Sauveuse tente ensuite de retenir Neal, qui glisse doucement vers le portail. Ce dernier lui demande de le laisser partir, mais elle refuse, persuadée que la chute lui sera fatale avant d'avouer son amour pour lui. Neal admet que lui-aussi l'aime toujours et tombe dans le portail, laissant Emma en larmes. La Sauveuse retourne alors chez elle et annonce à ses parents la mort de son ancien amour. "Deuxième Étoile à Droite…" Avec ses parents, Emma se dirige vers le parc pour annoncer à son fils la mort de Neal tandis que ses parents annoncent la même chose à M. Gold. Ils tentent d'obtenir son aide dans l'arrêt de la destruction de la ville, provoquée par un détonateur, mais l'antiquiaire refuse. De retour à l'appartement, un tremblement de terre secoue la ville. Emma ordonne à Regina d'arrêter le détonateur mais cette dernière répond il n'y a aucun moyen de le faire. Les tensions se font ressentir quand Emma blâme Regina pour la situation mais Henry intervient. Lorsque Crochet s'allie au groupe, le pirate et David partent traquer Greg pour reprendre les derniers haricots magiques restants tandis qu'Emma et Regina s'approchent du détonateur, situé dans les mines. Avant de commencer à ralentir les effets du diamant noir, Regina avertit qu'elle ne s'en sortira pas vivante et demande à Emma de dire à Henry qu'elle est morte en héros. "… Et tout Droit jusqu'au Matin" La Sauveuse se précipite alors au Café Granny où les autres habitants de la ville sont rassemblés tandis que David et Crochet ont pu ramener un haricot. Henry ne veut cependant pas partir, refusant de laisser Regina. Mary Margaret pense alors à envoyer le détonateur dans un autre monde en utilisant le haricot, ce en quoi Emma ne croit pas. Cependant, Archie parvient à la persuader que c'est la bonne chose à faire et rallie tout le monde à sa cause. Néanmoins, Emma ne veut pas que Henry ne grandisse seul, tout comme elle. Mary Margaret l'a supplie donc de ne pas prendre le même chemin qui l'a conduit au meurtre de Cora et ajoute qu'ils ne peuvent pas construire un avenir sur le sang de Regina. Emma accepte finalement l'idée, mais alors que David lui jette le haricot, Crochet parvient à l'attraper avant qu'Emma ne le convainque de le lui rendre. La famille retourne ensuite aux mines afin d'utiliser le haricot sur le détonateur mais Emma se rend compte trop tard que Crochet les a tous dupé et a pris le haricot. Désespérée, Emma prend ses parents dans ses bras en les appelant pour la première fois papa » et maman ». La Sauveuse finit par avoir l'idée de combiner ses pouvoirs avec ceux de Regina pour désactiver le détonateur, ce qui est un succès. Le danger étant passé, Henry se fait enlever par Greg et Tamara et Emma, Regina, Mary Margaret et David ne sont pas assez rapides pour arrêter le duo, qui crée un portail vers un autre monde avant de sauter à l'intérieur. Découvrant que le navire de Crochet n'a pas encore pris le large, la famille accepte la proposition du pirate de les aider à retrouver Henry. À bord du Jolly Roger, M. Gold évoque le monde magique dans lequel se trouve Henry le Pays Imaginaire. Le groupe jette alors la voile vers ce nouveau monde à l'aide du haricot magique que Crochet avait subtilisé. "… Et tout Droit jusqu'au Matin" Au Pays Imaginaire Emma se prépare à combattre. "Il Suffit d'y Croire" Alors que Crochet navigue vers le Pays Imaginaire, Emma regarde la mer quand elle est approchée par ses parents. Mary Margaret tente de consoler sa fille en disant que ce qui est arrivé à Henry et Neal n'était pas sa faute. Amèrement, Emma les blâme pour leur constant optimisme et rejette les conseils de sa mère avant d'avouer regretter avoir brisé la Malédiction au lieu d'emmener Henry hors de la ville. Mary Margaret promet alors à sa fille de retrouver Henry quand M. Gold interrompt la conversation pour annoncer son intention de sauver son petit fils lui-même. L'antiquaire liste ainsi les raisons pour lesquelles Emma va échouer dans cette nouvelle mission la Sauveuse ne croit pas en ses parents, à la magie ou en elle-même. Il souligne que ses rencontres passées avec la magie étaient seulement dues au fait que c'est la magie qui s'est montré à elle. Malgré tout ce que Emma a vécu, il pense qu'elle est toujours à la recherche de preuves rationnelles, ce qui n'est pas une tactique payante au Pays Imaginaire. Emma se dit prête à faire tout ce qu'il faut mais M. Gold lui répond qu'elle a toujours besoin de quelqu'un pour lui dire quoi faire exactement. L'homme disparaît ensuite, laissant sa canne sur le Jolly Roger. Frappée par ses critiques, Emma commence à faire des tractions sous le pont quand Crochet la rejoint pour lui donner une vieille épée qui appartenait autrefois à Neal. Alors que le duo trinque en la mémoire de ce dernier, des sirènes commencent à s'agiter autour du navire. "Il Suffit d'y Croire" Le groupe se met alors à paniquer et David improvise un canon pendant qu'Emma et Mary Margaret attrapent l'une des créatures grâce à un filet de pêche que Regina téléporte sur le pont. Débattant sur le sort de la créature, celle-ci donne un avertissement à ses ennemis au moyen d'un coquillage et les menace de mort si personne ne la libère. Le tonnerre gronde, donnant l'impression que la sirène a invoqué toute une tempête. Regina décide de pétrifier la créature, ce qui ne ralentit en rien la tempête. Une dispute puis une bagarre éclate alors entre Mary Margaret et Regina tandis que David et Crochet se livrent eux-aussi à un combat de coups de poing. Emma se rend vite compte que la venue de la tempête est due à l'animosité que chacun porte envers l'autre. Sa tentative d'avoir leur attention tombant finalement dans l'oreille d'un sourd, Emma saute délibérément par-dessus bord alors qu'un loquet endommagé tombe de la poulie et la frappe violemment, l'assumant sur le coup. David attache alors une corde autour de sa taille et plonge pour sauver sa fille tandis que les trois autres œuvrent ensemble pour tirer la Sauveuse et son père, provoquant l'arrêt de la tempête. Tous sains et saufs, ils atteignent enfin le rivage du Pays Imaginaire. Avant d'aller plus loin, Emma donne à chacun un discours d'encouragement. Elle annonce que la meilleure chose est de ne pas croire en la magie, mais en soi. Emma ne prévoit pas une histoire d'amitié avec Regina mais pense qu'une coopération entre les deux femmes est plus que nécessaire pour sauver Henry, ainsi qu'une bonne entente et une cohésion entre chaque personne, puis elle commence à s'aventurer dans l'île, suivie par ses alliés. "Il Suffit d'y Croire" Alors que le groupe traverse la jungle pour atteindre une falaise, Emma esquive maladroitement la tentative de Mary Margaret de se rapprocher d'elle. La femme souhaiterait qu'Emma commence à l'appeler maman ». Emma est mal à l'aise sur le sujet, et note que la dernière fois qu'elle l'a fait, c'était parce qu'elle pensait qu'ils allaient tous mourir. Mary Margaret laisse alors tomber le sujet. Sur le chemin, le groupe évite de justesse de l'ombrêve, un poison mortel. Atteignant la falaise, Emma parvient à voir la totalité de l'île qui a beaucoup changé depuis le passage de Crochet, le pirate ne reconnaissant plus rien. Personne ne peut s'aventurer plus loin dans jungle car celle-ci est très dangereuse. Le groupe reste sur les lieux pour la nuit mais Emma est inquiète que la recherche de Henry ne prenne trop de temps. Mary Margaret la rassure, ajoutant qu'après tout ce qu'elle a traversé pour être réunie avec David, il n'est jamais trop tard. Pendant la nuit, Emma est réveillée par une mystérieuse voix. Elle prend son sabre, surprise par un jeune garçon, qui se présente comme étant Peter Pan. Ce dernier lui permet de savoir que Henry est toujours en vie et souhaite donner une carte à la Sauveuse pour le retrouver. Souriant, Pan ajoute qu'Emma est la seule qui peut résoudre cette énigme, la carte ne fonctionnant que si elle arrête de nier ce qu'elle est réellement. "L'Orpheline" Plus tard, Emma montre la carte à ses alliés et tente d'en révéler le contenu en dévoilant des faits sur elle, encouragée par ses parents. Rien ne fonctionne, et, lassée, Regina arrache la carte des mains de la Sauveuse et y jette un sort de localisation, qui les mène tout droit à Pan. Ce dernier envoie alors ses Enfants Perdus, qui engagent le groupe dans un combat. Emma finit par avoir l'avantage sur l'un de ses adversaires et l'expression de son visage effraye ce dernier, forçant la femme à reculer. Après la bataille, Mary Margaret discute avec Emma afin de savoir pourquoi elle s'est retirée de la lutte plus tôt que prévu. À contrecœur, Emma admet que le garçon avait le même regard de désespoir qu'elle a eu en grandissant en désirant désespérément une famille. Emma avoue être ce qu'elle a toujours été, une orpheline, provoquant la révélation du contenu de la carte. Le groupe forme une stratégie afin de se rendre vers le camp de Pan et se prépare pour leur départ. Crochet offre un peu de rhum à la Sauveuse et lui demande comment elle est parvenue a faire fonctionner la carte. Emma l'informe qu'elle a juste suivi les instructions de Pan. Le pirate se montre curieux de savoir qui est vraiment Emma, et cette dernière lui fait comprendre qu'elle n'est pas intéressée pour partager cette information. Plus tard, alors qu'Emma s'éloigne pour chercher des baies, Peter Pan l'a rejoint et l'a félicite pour avoir résolu l'énigme de la carte et ajoute qu'elle n'a pas encore pardonné ses parents pour leur abandon. En outre, il accuse Emma d'influencer Henry avec les mêmes sentiments. Peter l'a menace ensuite sur deux points selon lui, Henry ne voudra plus jamais quitter l'île, et Emma ne se sentira bientôt plus orpheline, mais le sera vraiment. "L'Orpheline" Le plan pour atteindre Pan est finalement un échec quand le groupe comprend que la localisation du camp du chef des Enfants Perdu ne cesse de changer ; rendant leurs déplacements inutiles. Crochet fait alors écho d'une fée nommée Clochette en qui Pan à confiance et qui pourrait probablement les aider avec de la poudre de fée. Regina reste méfiante, prétendant que Clochette serait synonyme de mauvaises nouvelles et suggère à Emma de combiner leurs pouvoirs pour vaincre Pan. Emma refuse, pensant que la magie a toujours un prix. Frustrée, Regina accuse Emma d'écouter Crochet parce qu'il est son petit ami », ce qu'Emma réfute. Plus tard, la Sauveuse soupçonne Regina de connaître Clochette, et le demande au maire afin d'avoir une confirmation de ses doutes. Regina dit avoir une histoire compliquée » avec la fée et préfère que celle-ci ne se montre pas. Plus tard, Emma approuve la proposition de Regina d'appeler le sauvetage de leur fils l' Opération Henry ». Emma est ensuite encouragée par Regina à pénétrer dans l'arbre faisant office de maison à Clochette. Celle-ci est vide et son intérieur rappelle à la Sauveuse la maison dans laquelle elle a grandi. Elle remarque ensuite qu'une échelle se trouve dans la pièce et est étonnée puisque les fées n'ont en principe pas besoin de cet objet, pouvant voler. David trouve un drap blanc appartenant à Regina et tous se précipitent hors de la maison pour sauver la maire. Ils retrouvent Clochette en dehors d'une caverne et une Regina indemne qui témoigne de l'innocence de la fée. Regina leur dit que Clochette a perdu ses ailes mais également tous ses pouvoirs de fée il y a des années et qu'elle ne peut de ce fait pas les aider à infiltrer le camp de Pan. Clochette explique que, les gens ne croyant plus en elle, elle a cessé d'être une fée. Et même si elle ne peut les aider, Clochette admet souhaiter un futur meilleur. Emma et Mary Margaret lui promettent que si elle les aide, elle pourra tout recommencer à Storybrooke. La fée accepte et retourne avec eux au camp. "Fée Clochette" De retour au camp, Emma élabore une stratégie pour entrer dans le repère de camp par l'arrière, tandis que Clochette devra trouver son chemin par la sentinelle. Avant de mettre le plan en action, la fée veut connaître leur moyen de sortir de l'île, et les héros avouent qu'ils n'en n'ont pas. Elle souligne que jamais personne ne quitte l'île sans la permission de Pan. Pour prouver à quel point le chef des Enfants Perdus est dangereux, Clochette leur donne comme exemple une montre appartenant aux personnes qui ont apporté Henry au Pays Imaginaire, prouvant que Greg et Tamara ont été tués. Clochette estime que le risque de s'infiltrer dans le campement de Pan ne vaut pas le coup d'être pris s'il n'ont pas un moyen de quitter l'île dans l'immédiat, avant de retourner chez elle. Emma trouve que la fée a raison et rappelle ce que Neal lui a dit il est imprudent de pénétrer dans un lieu sans en connaître le chemin. Crochet rappelle qu'il a déjà pu sortir de l'île grâce à un marché avec Pan, alors que Baelfire a pu partir avec à ses propres moyens. Le groupe se rend alors dans une grotte dans laquelle Neal habitait autrefois. Emma se penche sur les dessins au mur et est surprise que Neal aimait dessiner. Crochet l'informe que ce talent lui a été transmis par sa mère. Pour mieux voir la caverne, Emma utilise une bougie allumée dans un morceau de noix de coco. Le pirate ajoute ensuite que Neal dessinait pour passer le temps et fait ainsi prendre conscience à Emma que Neal, autrefois Baelfire, lui était bien connu. À proximité, David, Mary Margaret et Regina ruminent sur une demi-noix de coco trouée. Emma remarque qu'il s'agit de la seconde moitié de la noix de coco qu'elle tient. Le fruit est alors rassemblé et la lumière qui passe par les trous révèle toute une constellation d'étoiles sur les murs de la caverne, avec à la clé un chemin de sortie. Cependant, Crochet avoue qu'il avait appris à Neal comment naviguer à l'aide des étoiles mais aussi que tous les cartographes ne révèlent jamais leurs secrets. Après avoir réalisé que seul Neal pourrait décrypter la carte, Emma se met en colère et sort de la grotte, suivie par ses parents qui tentent de la consoler. Au lieu d'être triste, Emma déborde de colère envers Neal pour lui avoir fait croire il y a des années qu'il ne l'aimait pas alors qu'il débordait d'amour pour la Sauveuse. Elle éclate en sanglots en disant ne pas avoir eu la chance de lui faire savoir comment elle a été en colère, où même combien leur épreuve passée lui a fait du mal, et admet l'avoir aimé au moment où il est revenu dans sa vie. "Les Enfants Perdus" De retour à la grotte, tout le monde cherche quelque chose qui pourrait être utile. Emma remarque les petites barres inscrites sur les murs et devine que Neal en ajoutant une par jour, prouvant que son séjour au Pays Imaginaire fut très long. La Sauveuse raconte alors son expérience dans des foyers d'accueil, et dit à ses proches avoir perdu espoir, tout comme Neal qui avait visiblement arrêté de compter. Le groupe est conscient que même s'ils essaient de sauver Henry, le petit garçon lui-même ne sait pas que sa famille est à se recherche. Mary Margaret a ainsi une idée d'envoyer un message à Henry pour le remotiver. Emma part plus loin et Crochet l'a suit, expliquant savoir ce que ça fait de perdre espoir. Emma reste distante et met des barrières au pirate. De retour au camp, Emma commence d'aider ses alliés à tisser un grand filet pour attraper un garçon perdu, tout en tentant tant bien que mal d'éviter le regard inébranlable de Crochet. David revient de la jungle avec plus de vigne, mais le groupe estime en avoir besoin de plus. Le père d'Emma retourne plus loin dans la jungle et emmène avec lui Capitaine Crochet, qui refuse dans un premier temps d'y aller avant qu'Emma ne le pousse à suivre les ordres de son père. Le pirate s'incline puisque la dame insiste », une provocation que la dame en question ignore. Lorsque les deux hommes reviennent, Crochet informe le groupe qu'un sextant se trouve sur un pic situé non loin d'eux, qui pourrait les aider à déchiffrer la carte de Neal. Le pirate et David partent alors le chercher. David demande à Emma de dire à Henry que son grand-père l'aime et lui fait ce qui semble être des adieux dans une étreinte chaleureuse. "La Naissance d'un Pirate" Emma parle à Henry grâce au miroir. "La Naissance d'un Pirate" Après avoir entièrement fabriqué le filet, Emma, Mary Margaret et Regina attirent un garçon perdu, Devin, qui dans le piège. Emma lui dit avoir message à livrer à Henry, rappelant à Devin qu'il avait une fois une maison et une famille qui a probablement cessé de croire au retour de leur enfant. La Sauveuse lui promet de l'aider à quitter l'île. Devin rejette leur offre car il ne veut pas rentrer chez lui, et Emma remarque une blessure sur sa joue de l'Enfant Perdu qui divulgue que Henry est est responsable. Alors qu'Emma attache Devin à un arbre, ce dernier se vante que Henry est l'une de leurs nouvelles recrues, et le plus vicieux. Très en colère, Emma tente de s'en prendre à lui mais Mary Margaret parvient à calmer sa fille. Sur la suggestion de Regina, les femmes utilisent la force contre Devin, et Emma lui permet d'arracher le cœur du garçon malgré les protestations de Mary Margaret. Peu de temps après, cette dernière exprime ses préoccupations sur ce qu'Emma est prête à faire pour retrouver Henry et pense qu'il serait mieux de rester méfiant envers Regina. De son côté, celle-ci envoie Devin de retour au camp avec la moitié d'un miroir magique. Plus tard, quand les trois femmes regardent à travers l'autre moitié de miroir, elle parviennent à parler à Henry. La Sauveuse convainc son fils qu'ils ont un plan pour le sauver, un plan intitulé Opération Sauvetage Cobra ». Les femmes ensuite retournent au camp et Emma rassure Regina, très inquiète pour Henry, en lui expliquant que ce dernier sait que sa famille ne l'abandonnera jamais. Mary Margaret s'excuse d'avoir remis en doute la décision d'Emma d'arracher le cœur de Devin, et ajoute savoir combien il est facile de s'abandonner aux ténèbres. "La Naissance d'un Pirate" Emma et Crochet s'embrassent. "La Naissance d'un Pirate" David et Crochet retournent à leur tour au camp et informe le reste du groupe que leur recherche du sextant est un échec. Néanmoins, David annonce que Crochet lui a sauvé la vie en le protégeant de l'ombrêve après avoir été pris en embuscade sur le chemin vers le sommet du pic. Tous le groupe, à l'exception de Regina, prend une gorgée de rhum. Emma et Crochet se retrouvent seuls, et la Sauveuse remercie le pirate pour avoir sauvé la vie de son père. Et après quelques plaisanteries ludique, elle pousse Crochet dans un long baiser passionné, mais le repousse finalement, indiquant que ce baiser ne voulait rien dire et ne se reproduira pas. Emma esquive ensuite la conversation en disant à Crochet d'aller chercher du bois, et ce dernier lui arrache un dernière sourire d'Emma en lui disant Comme vous voudrez ». "La Naissance d'un Pirate" Emma tente d'apprendre à enflammer un tas de bois grâce aux conseils de Regina. Bien que Regina souhaite que la Sauveuse canalise toute sa colère dans la magie, cette dernière dit ne pas vouloir tomber dans les ténèbres. Une dispute éclate alors et, énervée, Emma parvient à allumer involontairement un feu. Quand elle voit que ses parents et Crochet se préparent à quitter le camp, elle apprend d'eux que Neal serait peut-être en vie. Regina pense que cette hypothèse n'est qu'une fausse piste lancée par Pan mais Emma est incapable de s'allier avec la maire de Storybrooke. Lassée, Regina quitte le groupe. Poussée par Mary Margaret, Emma décide d'aller prouver par elle-même que Neal est vivant, voulant le faire pour elle et Henry. Tout en suivant la piste des empreintes, Emma avoue à Mary Margaret qu'elle a embrassé Crochet mais que ce baiser ne signifiait rien pour elle. Toujours incertaine quant à la possible survie de Neal, Emma est motivée par Mary Margaret qui lui recommande de s'ouvrir à la possibilité qu'elle puisse avoir sa propre fin heureuse. "Ariel" Le groupe atteint une caverne connue sous le nom de Grotte de l'Écho », grotte connue de Crochet qui explique que pour sauver Neal, tous doivent révéler l'un de leurs plus grands secrets. Une fois à l'intérieur, ils atteignent une impasse et aperçoivent Neal, encagé sur une plate-forme inatteignable. Avec enfin une preuve physique que l'homme est vivant, Emma s'agite. Crochet commence alors l'épreuve et confirme avoir embrassé Emma avant d'admettre que ce baiser l'a aidé à se remettre de son premier amour, Milah. Mary Margaret, elle, révèle qu'elle est profondément malheureuse d'avoir raté l'éducation de son enfant et annonce son désir d'en avoir un autre. Malheureusement, David avoue qu'il a été blessé à l'ombrêve et, bien que les blessures ont disparues, le prix de cette guérison est de rester au Pays Imaginaire pour toujours. Grâce a ces révélations, un pont s'est formé, permettant à Emma de se rapprocher de Neal qu'elle tente de libérer. Les larmes aux yeux, Emma reconnaît qu'elle l'aime toujours mais qu'elle avait l'espoir qu'il ne soit pas vivant car leur relation lui a fait beaucoup de mal et qu'elle voulait juste passer à autre chose. Les barreaux de la cage disparaissent et Emma et Neal s'étreignent. Sorti de la grotte, le groupe décide de retrouver Clochette, ayant désormais un moyen de quitter l'île. Par la suite, Emma s'excuse de ses révélations envers Neal et pense que ses sentiments ne peuvent être modifiés. Cependant, Neal ne croit pas mériter d'excuses et affirme qu'il ne cessera jamais de se battre pour Emma. "Ariel" Neal se familiarise avec le groupe et élabore une tactique pour voler hors de l'île en proposant d'utiliser l'Ombre de Peter Pan. Cette dernière semble être solitaire et le groupe estime alors pouvoir la capturer sans passer par Pan. Emma, Crochet et Neal décident de partir en ajoutant qu'il faudra retourner à la Fée Clochette quand l'Ombre sera à leur proie. Tout en se préparant pour sa quête, Emma remarque que Mary Margaret n'a toujours pas parlé à David depuis que ce dernier a annoncé à tous son interdiction de quitter le Pays Imaginaire. Même si elle essaie de parler au nom de David, Mary Margaret avoue ne pas être encore prête à pardonner son mari. La femme change de sujet et dit à sa fille que Crochet et Neal ont probablement tous les deux des sentiments pour la Sauveuse, et que cette situation pourrait devenir dangereuse. Emma répond n'y prêter aucune attention, son seul intérêt étant de sauver Henry. "La Boîte de Pandore" Ainsi, Emma, ​​Crochet et Neal retournent dans la caverne de l'ancien Enfant Perdu. Emma reprend la carte stellaire de Neal et constate un léger malaise entre les deux hommes. Le trio part à la recherche du Vallon Noir, le lieu où toutes les ombres de l'îles sont retenues. Sur le chemin, Emma donne à Neal une arme pour couper les hautes herbes. Neal reconnaît cette arme puisqu'il s'agit de son vieux coutelas, dont il a appris à se servir grâce à Crochet qui, par ailleurs, lui avait offert en souvenir. Des tensions se font ressentir et Emma cherche à avoir des réponses sur le comportement bizarre de Neal, qui souhaite alors parler du baiser entre la Sauveuse et Crochet. Emma ne voit pas pourquoi Crochet porte tellement d'importance à ce baiser et avoue lui être reconnaissance d'avoir partagé les informations quand il a appris que Neal était en vie. Le pirate explique que Pan voulait qu'il choisisse entre Neal et Emma et cette dernière est soulagée qu'il ait fait le meilleur choix. Crochet dit œuvrer à gagner le cœur de la femme de manière juste, et même si Emma affirme ne pas l'aimer, le pirate pense qu'elle devra bientôt faire un choix. La Sauveuse rétorque que sa priorité demeure Henry mais Crochet avertit que lorsque le petit garçon sera sauvé, il ne comptera pas lâcher pas l'affaire. "La Boîte de Pandore" Le trio atteint alors le Vallon Noir. Neal dit à ses deux alliés qu'il faut allumer la bougie récupérée par Emma et enfermer l'Ombre dans la noix de coco. Il finit par se battre avec Crochet quant à celui qui tiendra la bougie lorsque trois ombres apparaissent, forçant Emma à saisir les moitiés de noix de coco. Les deux hommes sont jetés contre des arbres et commencent à se faire arracher leurs ombres. Emma parvient à les sauver en utilisant la magie pour allumer une flamme et piège l'Ombre dans la noix de coco. Sur le chemin de l'arbre de la fée Clochette, Emma met les choses au point en déclarant que la seule personne qu'elle choisit est Henry. Après avoir prouvé à la Fée Clochette que l'Ombre sera leur moyen de sortir de l'île, elle annonce qu'il faut à présent se débarrasser de Peter Pan. Emma reste derrière avec Neal, qui accepte calmement ce qu'elle a dit plus tôt et pense que Henry est la meilleure chose qui leur est arrivée, ce qu'Emma approuve. "La Boîte de Pandore" Tout en avançant vers le campement de Pan, Emma constate que ses parents se sont enfin réconciliés. Elle parle à Mary Margaret à propos de sa décision de rester au Pays Imaginaire avec David. Bien que Mary Margaret soit déchirée à ce sujet, elle dit qu'il n'y a pas d'autre solution. Emma l'accuse d'abandonner trop facilement et estime qu'il doit y avoir un autre moyen de régler ce problème. Soudain, un bruissement perturbe l'ensemble du groupe qui se prépare pour un éventuel combat. Ces bruits viennent en réalité de Regina et M. Gold. Regina leur parle de la puissance de la Boîte de Pandore alors que la méfiance de Neal envers son père l'amène à avouer à ses alliés que M. Gold comptait tuer Henry et empêcher une prophétie qui lui serait fatale de se réaliser. Ainsi, Emma et tout le monde se retournent contre M. Gold en le menaçant. Les choses se calment seulement quand Neal oblige son père à leur remettre la boite magique. Quelques temps plus tard, Emma parle à Crochet pour essayer de trouver une alternative au problème de David, qui ne peut plus quitter l'île. Crochet lui dit que rien ne peut être fait, mais M. Gold intervient et annonce qu'il peut concocter un élixir magique pour le père de famille. Emma accepte ce marché, mais en retour, l'antiquaire veut une faveur de valeur égale. Neal arrête son père en exigeant qu'il devra aider sa famille gratuitement. "Pense à de Jolies Choses" Regina et Emma provoquent une éclipse. "Pense à de Jolies Choses" Le groupe met son plan en marche et Clochette accède au campement de Peter Pan tandis que les Enfants Perdus sont endormis par Regina. Cependant, Henry et Pan demeurent introuvables. En parallèle, Neal libère une jeune prisonnière et amie d'enfance, Wendy, et la ramène au camp pour en savoir davantage sur Henry. Forcée d'agir sur les souhaits de Pan, Wendy ment au groupe, mais avec quelques encouragements, elle cède et dit la vérité. Emma apprend alors la vraie raison pour laquelle Pan a besoin le cœur de Henry il veut devenir immortel. Ainsi, Pan vivrait encore mais Henry mourrait. Avant de partir au Rocher du Crâne pour arrêter Pan, Emma dit à David et Mary Margaret de retourner au pic où se trouvait le sextant pour récupérer plus d'eau magique, nécessaire pour le voyage de retour. M. Gold créera ainsi un élixir. Au moyen d'un radeau, Emma se rend au Rocher du Crâne avec M. Gold, Neal et Regina. À l'entrée, une barrière se révèle être capable de bloquer quiconque possédant une ombre, ce qui les empêche de progresser. Cependant, M. Gold s'étant débarrassé de son ombre, il avance seul, la Boîte de Pandore en main. Impatientes, Emma et Regina utilisent la magie pour provoquer une éclipse qui couvre la lune, et leurs ombres disparaissent alors. Les femmes s'empressent d'atteindre le sommet du rocher et voient Henry retirant son propre cœur. Tous trois tentent de dissuader le petit garçon de faire un tel sacrifice, mais les manipulations de Pan le forcent à entrer son cœur dans la poitrine de ce dernier. Ce geste envoie tout le monde à l'arrière tant l'impact est grand. Henry, quant à lui, s'effondre. Sa famille se précipite à son secours et Pan commence à s'envoler. "Pense à de Jolies Choses" Le chef des Enfants Perdus révèle que M. Gold est maintenant emprisonné à l'intérieur de la Boîte de Pandore avant qu'Emma ne lui fasse une entaille avec son sabre, un geste risible au yeux de Pan qui finit par quitter les lieux. Neal propose de retourner au camp des Enfants Perdus et Regina se déchaîne sur l'idée, qu'elle juge ridicule. Emma semble contente que les sentiments de Regina prouve qu'elle aime réellement son fils et se rend compte qu'elle ne comprend pas vraiment cela. La Sauveuse réalise bientôt qu'elle a l'amour de ses parents, Neal et même Crochet alors que Regina n'a jamais eu celui Henry. Le groupe apporte ensuite le corps de Henry avec eux dans le campement des Enfants Perdus où Regina lance un sort de préservation sur son fils qui durera une heure, le temps de retrouver Pan. Emma arrête rapidement Regina qui s'apprêtait à prendre le cœur de Felix et promet aux autres garçons perdus qu'elle va les faire sortir de l'île. L'un des enfants informe la Sauveuse que Pan se trouve au Bois des Fées, près d'un arbre autour duquel il aime méditer. Emma, Mary Margaret et Regina se rendent au lieu mentionné et sont prises au piège par des vignes de l'arbre précédemment cité. Pan dit que cet arbre est spécial pour lui car c'est à cet endroit précis qu'il a abandonné son fils, Rumplestiltskin. Il informe les femmes que l'arbre tue ceux qui éprouvent du regret quant à leurs actes passés et évoque ainsi des moments forts de culpabilité appartenant au passé de chaque personne. Pour Emma, Pan lui permet de savoir combien de fois elle a déçu Henry, et insiste sur le fait que le cœur du petit garçon bat désormais dans sa poitrine. Néanmoins, la seule personne n'éprouvant aucun regret est Regina, qui dit que chacun de ses actes l'a amenée vers Henry. Les vignes se cassent et Regina arrache le cœur de Henry du corps de Pan avant de reprendre la Boîte de Pandore. Tous se pressent sur le Jolly Roger où ils remettent le cœur de Henry au petit garçon, qui revient à la vie. Emma allume une mèche de canon dans lequel Neal libère l'Ombre, qui se retrouve projetée dans l'air puis emprisonnée dans la voile du navire. Le groupe peut désormais rentrer à Storybrooke. "Peter Pan n'Échoue Jamais" Après un voyage entre le Pays Imaginaire et le monde sans magie, de retour à Storybrooke, M. Gold scelle la Boîte de Pandore et la cache dans sa boutique d'antiquités. Le soir, une fête est organisée au Café Granny et Emma remet à Henry son livre de contes. La Sauveuse est intriguée par la réaction du petit garçon, qui semble faire la sourde oreille. Emma est ensuite invitée par Neal à un déjeuner le lendemain. Elle hésite à accepter, même lorsque Mary Margaret conseille à sa fille de le faire. Cependant, les pensées d'Emma sont toujours concentrées sur Henry, surtout après l'épreuve qu'il a traversé au Pays Imaginaire. Par la suite, Henry demande à dormir chez Regina. Bien que surprise, Emma l'autorise à y aller et confie ses inquiétudes de laisser son fils chez son autre mère, même après avoir été rassurée par Mary Margaret qui pense que Henry veut seulement retrouver son ancienne chambre. Le lendemain matin, Emma a toujours le sentiment que quelque chose ne va pas avec Henry et part méditer au port de la ville. David la rejoint pour parler à sa fille de Neal. Lorsque Emma exprime ses préoccupations pour Henry, l'homme l'a raisonne en disant Regina est également la mère du garçon. Emma reste sur ses positions et dit avoir un mauvais pressentiment. David suggère qu'il ne faut voir que le bien car c'est ce qui rend la vie digne d'être vécue. La Sauveuse est encore hésitante quant à aller déjeuner avec Neal et son père l'aide à se décider en l'escortant au Café Granny. En arrivant, tous entendent un appel à l'aide. Dans le même temps, Emma voit Crochet et Clochette sortant du bâtiment ensemble, ce qui l'amène à penser qu'il se passe quelque chose entre les deux, bien que ces derniers optent pour des réponses contradictoires. Emma, David, Crochet et Clochette aperçoivent alors la Mère Supérieure allongée sur le sol, tuée par l'Ombre. Tout le monde commence à soupçonner Pan d'être derrière le meurtre et Emma, accompagnée de David et Mary Margaret, part donc retrouver M. Gold et la boite de Pandore. Par la suite, Emma se rend en dehors de la limite de la ville alors que Pan est libéré de la boite. Peter dit au groupe qu'il est en réalité Henry piégé dans le corps du chef des Enfants Perdus, et, pour le prouver, Emma lui demande de lui raconter la première fois qu'ils se sont sentis connectés l'un à l'autre. Henry répond correctement en disant qu'il était à son aire de jeux quand il comprit pourquoi Emma l'avait abandonné à sa naissance elle voulait lui donner ses meilleures chances dans la vie. Soulagée, Emma reconnaît Henry et tous deux refranchissent la limite de la ville. Le groupe se dirige vers le caveau Mills dans lequel Regina avait emmené le faux Henry, en réalité Peter Pan, pour le protéger. Crochet, Neal et la Fée Clochette attendent sur les lieux mais la porte est verrouillée. M. Gold tente de la déverrouiller pendant que les parents d'Emma restent optimistes. La Sauveuse dit que c'est difficile de passer une journée dans cette ville sans avoir un problème. Une fois dans le caveau, le groupe retrouve Regina, inconsciente, et constate qu'un sort très dangereux a disparu et est maintenant entre les mains de Peter Pan le Sort noir. "Le Nouveau Pays Imaginaire" Emma écoute le plan de Gold. "Garder Espoir" Tous sont alors très inquiets, et M. Gold annonce que la seule façon d'arrêter ce nouveau Sort noir est que Regina, à l'origine de la Malédiction, en détruise le parchemin. Cependant, cet action aura un prix très élevé. Le groupe a l'intention de rendre l'âme de Henry au corps de ce dernier afin que le petit garçon ramène le parchemin en question à Regina. M. Gold dit pouvoir effectuer cette opération mais aurait besoin d'une baguette magique puissante pour cela. Clochette dit avoir connaissance de la puissante baguette magique de la Fée Noire, qu'a gardé la Mère Supérieure. Clochette, David, Crochet et Neal partent récupérer l'artefact. En attendant dans la boutique d'antiquités, Mary Margaret se confie à Emma et lui explique combien il était difficile de l'abandonner lorsque la Malédiction a frappé, et fait part de ses pensées constantes au sujet de la vie différente que la famille aurait pu avoir si cet abandon n'avait jamais eu lieu. Emma dit penser la même chose avec Henry et finit par penser que tout ça n'est que le fruit du destin. "Garder Espoir" Emma apprend qu'elle va rester seule avec Henry. "Garder Espoir" David, Crochet et Neal sont ensuite de retour avec la baguette, et annoncent que la destruction de l'Ombre a ressuscité la Mère Supérieure. M. Gold utilise la baguette pour transférer l'esprit de Henry dans son corps d'origine. Ainsi, pendant que l'antiquaire s'occupe de l'opération, le reste du groupe retrouve le Henry original. Regina s'évanouit après avoir pris le parchemin et se réveille avec la connaissance du prix pour arrêter la Malédiction. Le groupe est soudainement arrêté par Pan qui vole le parchemin et fige tout le monde sur place. Cette épreuve de force se termine lorsque M. Gold invoque son ombre qui lui rend sa dague. Le fils poignarde le père et les deux hommes meurent en même temps. Regina révèle ensuite que le prix à payer pour arrêter la Malédiction est que tous les anciens habitants de la ville doivent retourner dans la Forêt enchantée, alors que Storybrooke sera détruit à jamais. Emma apprend qu'elle va également échapper à la Malédiction et qu'elle va donc rester seule avec Henry. "Garder Espoir" Malgré le fait qu'elle aimerait partir avec sa famille, Emma se rend aux limites de la ville où elle dit adieu à sa famille et à ses amis. Après des adieux déchirants, Regina annonce à Emma qu'ils vont perdre la mémoire et qu'elle va donc leur offrir de nouveaux souvenirs dans lesquels elle a toujours vécu heureuse avec Henry. Emma et Henry montent alors dans la voiture jaune et perdent leurs souvenirs lorsqu'ils quittent Storybrooke alors que leurs proches se laissent emporter par la Malédiction. "Garder Espoir" Un an plus tard Emma claque la porte à Crochet. "Garder Espoir" Ainsi, Emma et Henry obtiennent de faux souvenirs de leur vie ensemble. Emma pensera donc qu'un incendie ayant éclaté dans son appartement à Boston, la mère et le fils sont partis recommencer leur vie à New York. "Garder Espoir" Quatre mois après son départ de Storybrooke, Emma rencontre Walsh, qui deviendra son petit ami. "Un Pirate Dans la Ville" Un an après la disparition de Storybrooke, Emma et Henry prennent leur petit déjeuner dans leur appartement, quand soudain la porte sonne. Emma s'empresse d'aller ouvrir et voit un homme étrangement vêtu de vêtements de pirate, qui prétend la connaître. Quand il tente de l'embrasser, Emma le repousse violemment et ignore ses explications en lui claquant la porte au nez. "Garder Espoir" Emma dîne avec Walsh. "Un Pirate Dans la Ville" Emma est invitée par son nouveau petit ami Walsh à un rendez-vous dans un restaurent chic et alors que l'homme quitte la table quelques minutes, Crochet rejoint Emma et lui donne l'adresse de l'appartement qu'elle devrait selon lui voir pour avoir la vérité sur sa famille, qui aurait désespérément besoin de son aide. Crochet lui demande de le retrouver à Central Park quand elle sera prête à lui parler et disparaît. De retour, Walsh révèle une bague sur un plateau de dessert, ce qui choque Emma, qui pense que ce mariage surviendrait bien trop tôt dans leur relation. Se montrant patient, Walsh lui promet alors d'attendre. À l'appartement, Henry conseille à sa mère d'accepter cette proposition car Walsh a fait preuve de sérieux. Le garçon est convaincu qu'il ne laissera pas tomber Emma comme son ancien petit ami. Le lendemain, Emma se rend à l'adresse indiquée par Crochet et y reconnait l'attrape-rêves de Neal, ce qui signifie que l'appartement est le sien. Plus choquant encore, Emma trouve un appareil photo avec le nom de Henry sur la bandoulière. Dans une confrontation, Crochet utilise la sangle comme preuve qu'Emma était venue dans l'appartement un an auparavant. Le pirate offre ensuite une potion pour rendre à la femme ses souvenirs. Au lieu de cela, Emma, qui avait tout prévu, fait arrêter Crochet pour harcèlement. "Un Pirate Dans la Ville" Plus tard, Emma avoue à Henry que son passé l'empêche d'accepter Walsh dans sa vie. Le garçon prépare alors un dîner pour les amoureux. Par curiosité, Emma jette un œil sur l'appareil photo trouvé dans l'appartement de Neal et est stupéfaite lorsqu'elle voit qu'il s'y trouve une photo d'elle et de Henry, situés dans une ville du nom de Storybrooke. Crochet, dès sa sortie de prison, aperçoit Emma et la pousse à boire la potion et ajoute qu'elle devra renoncer à sa vie actuelle, car sa véritable vie est très importante. La Sauveuse retrouve ainsi ses souvenirs et apprend que sa famille a été une nouvelle fois victime d'une Malédiction, lancée par quelqu'un de très puissant. Emma se dirige vers le toit de son appartement avec Walsh où elle rejette sa proposition de mariage, prétendant qu'elle doit s'occuper d'affaires passées. Walsh révèle tout savoir et attaque violemment Emma après s'être transformé en un singe volant. Emma, choquée, pousse la créature hors du toit. Le lendemain matin, Emma annonce à Henry qu'il n'ira pas à l'école, lui parle de Crochet et dit que tous vont se rendre à Storybrooke. De retour dans la petite ville, la femme renoue vite avec David et Mary Margaret, qui révèle sa grossesse. Le couple révèle n'avoir aucun souvenir de l'année passée. "Un Pirate Dans la Ville" David et Mary Margaret racontent à Emma les derniers souvenirs qu'ils ont après l'arrêt de la Malédiction de Peter Pan, tout les habitants de Storybrooke ont probablement été renvoyés à la Forêt enchantée. Cependant, le couple ne se souvient que de leur réveil à Storybrooke, et n'ont pas le sentiment qu'une année entière s'est écoulée. Crochet confirme qu'ils ont effectivement été victimes d'un Sort noir. Mystérieusement, certains habitants de la ville ont disparu depuis leur retour, et quand deux autres nains sont portés disparus, Emma décide de mener l'enquête. Le lendemain, au Café Granny, Emma présente Henry à Mary Margaret et les deux femmes se présentent comme d'anciens compagnonnes de cellule alors qu'Emma était incarcérée à Phoenix. Regina, stupéfaite de voir Henry, est amenée plus loin par Emma pour être interrogée sur la nouvelle Malédiction. La maire nie être impliquée dans cette histoire. Bientôt, Emma étudie le cas d'un autre résident manquant, Petit Jean, qui a été enlevé par une singe ailé. La Sauveuse envoie David, Crochet et les Joyeux Compagnons à sa recherche alors qu'elle fait équipe avec Regina pour rassembler les habitants de la ville à une réunion dans la mairie. "Chasse aux Sorcières" Tous les habitants pensent que la maire est responsable de cette nouvelle Malédiction. Emma prétend être du côté des habitants et Regina fait ainsi semblant de s'énerver avant de disparaître. Le véritable coupable de la Malédiction étant convaincu d'être hors de danger, les deux femmes profitent de ce moment de répit pour concocter une potion de mémoire afin de se rappeler l'année passée dans la forêt enchantée. Cependant, la potion ne marche pas et les femmes font alors savoir à Leroy que Regina est en pleine création d'une potion de mémoire afin que tous se rappellent de la personne qui a jeté le Sort noir. Leroy, en véritable moulin à paroles, répète ces mots à tous les habitants, faisant ainsi paniquer le véritable coupable. Tout en espionnant la maison de Regina, cette dernière et Emma ont une discussion dans laquelle Emma raconte les péripéties de Henry durant l'année à New York. Lorsque la lumière s'allume dans le bureau du maire, la Sauveuse et Regina se précipitent sur les lieux et voient une personne disparaître rapidement dans de la fumée verte. Par la suite, Emma permet à Regina de rencontrer Henry. David et Crochet sont de retour et signalent que Petit Jean s'est transformé en un singe volant. Avec tant de preuves, le groupe conclut que le responsable de la Malédiction n'est autre que la Méchante Sorcière de l'Ouest. "Chasse aux Sorcières" Dans l'appartement, Emma, Regina, David, Crochet et Mary Margaret réfléchissent, maintenant qu'ils savent à qui ils ont affaire, comment trouver la Méchante Sorcière de l'Ouest. Emma propose de partir à la recherche d'indices physiques dans le bureau du maire, mais Regina ne veut pas laisser Henry seul avec la Sorcière et ses Singes Volants dehors. Emma accepte qu'elle reste avec lui et ils décident ensuite de partir, ayant assez perdu de temps. Au bureau du maire, Emma, David et Crochet inspectent les lieux. David remarque que la Sorcière avait ouvert les tiroirs pour trouver la fausse potion de mémoire, mais remarque ensuite une trace de chaussure rouge sur le sol. Emma et Crochet arrivent ensuite, et la jeune femme se demande s'il s'agit de sang. Mais l'empreinte a également laissé de petits dépôts, que David identifie comme étant des fruits de houx. Il sait en plus que les arbustes poussent au nord de la forêt qui entoure la ville, mais David est obligé de laisser Emma et Crochet seuls pour aller rejoindre Mary Margaret et la sage-femme. David s'en veut de laisser sa fille alors qu'ils viennent de trouver une piste, mais Emma lui assure qu'elle s'en sortira très bien avec Crochet. "Le Fantôme de la Peur" Emma découvre que M. Gold est en vie. "Le Fantôme de la Peur" Dans la forêt, Crochet et Emma poursuivent leurs recherches. Ils discutent tous deux de l'année qu'ils ont passé et Emma remarque que Crochet refuse d'en parler. En quittant les bois, elle finit par apercevoir une ferme et découvre un abri anti-tornade installé dans la cour. Emma se prépare à y forcer l'ouverture avant de se retenir sous les conseils du pirate, qui préfère retrouver Regina. Emma reçoit ensuite un message de David qui pense avoir trouvé la Sorcière. Après avoir retrouvé Regina, Emma conduit la maire et le pirate dans les bois afin de retrouver David qui raconte que la Sorcière a utilisé ses peurs contre lui. Peu après, le groupe retourne devant l'abri anti-tornade, désormais ouvert. À l'intérieur, ils trouvent une cellule avec un rouet et plusieurs fils d'or ; il est ainsi évident pour la Sauveuse que M. Gold est vivant. "Le Fantôme de la Peur" Emma discute avec Henry. "Une Vie pour une Vie" Les héros se réunissent alors pour planifier leurs recherches de M. Gold. Emma reste perspicace à ce sujet et conclut que Neal a forcément dû faire quelque chose pour ramener son père. Emma décide d'aller voir Belle pour lui annoncer leur découverte et lui demander son aide en faisant des recherches. Elle lui promet de retrouver M. Gold. Emma retrouve ensuite Henry à l'Auberge et lui annonce qu'elle a du travail. Le jeune garçon sait qu'elle ment mais Emma refuse de lui dire la vérité pour l'instant et annonce qu'ils doivent encore rester en ville. Par la suite, Emma apprend que Crochet et Belle ont retrouvé Neal et elle se précipite à l'hôpital pour le voir. Elle remarque une étrange brûlure sur sa main et lui annonce que Henry ne se souvient pas de lui. Emma ajoute cependant qu'il était heureux et qu'elle ne veut pas changer cela, même si Neal veut que son fils se souvienne de lui. "Une Vie pour une Vie" Emma et David entendent des cris. "Une Vie pour une Vie" Emma part dans la forêt avec David dans l'espoir de retrouver M. Gold. Soudain, ils entendent un cri et trouvent le Ténébreux souffrant. Ils sont alors attaqués par un Singe volant et Emma se lance à la poursuite de Gold dans la jungle. Emma tombe alors sur Neal et ils se mettent à la recherche de M. Gold pendant qu'elle lui raconte la vie qu'elle avait avec Henry l'année passée. Emma reçoit un appel de Belle lui annonçant que la brûlure de Neal lui a révélé qu'il a ressuscité son père au prix de sa vie. Emma comprend donc qu'il devrait être mort. C'est alors que Neal se met à hurler et prend le visage de M. Gold. "Une Vie pour une Vie" Neal décède dans les bras d'Emma. "Une Vie pour une Vie" Quelques temps après, Neal tente de convaincre Emma d'utiliser ses pouvoirs pour le séparer de son père, même si cela le tuerait. Emma finit par accepter et réussit à faire sortir Neal du corps de Gold. Ce dernier réapparaît et il annonce à Emma l'identité de la Sorcière Zelena. Alors que Neal est en train de mourir, Emma récupère le collier de cygne et lui promet de dire à Henry qu'il était un bon père. Emma fond en sanglots lorsque Neal meurt dans ses bras. Emma et David se rendent donc chez eux pour arrêter Zelena mais celle-ci est déjà partie. Emma annonce donc à sa mère la mort de Neal et pleure à nouveau dans ses bras. "Une Vie pour une Vie" Emma annonce à Henry la mort de son père. "Une Vie pour une Vie" Emma retrouve ensuite Henry près du lac et décide de lui raconter une partie de l'histoire. Elle lui annonce qu'elle est en réalité venue à Storybrooke car son père avait besoin d'aide. En pleurs, elle explique à son fils que c'était quelqu'un de bien mais ajoute qu'il a malheureusement été tué. Lorsque Henry lui demande ce qui est arrivé à la personne qui lui a fait ça, Emma déclare qu'elle a réussit à partir mais elle promet que Zelena va payer pour ce qu'elle a fait à Neal. "Une Vie pour une Vie" Emma enterre Neal. "Verte de Jalousie" Quelques jours plus tard, Emma assiste avec tristesse à l'enterrement de Neal. Lors de la veillée funèbre au Café Granny, Emma se défoule aux fléchettes et annonce à Crochet qu'elle compte bien faire payer Zelena. Elle lui confie ensuite Henry et lui demande de l'emmener lors de l'agitation. C'est alors que Zelena fait son entrée dans le restaurant tout en narguant les héros. Emma s'apprête à l'attaquer mais elle est retenue par ses parents. Elle écoute alors la Méchante Sorcière annoncer à tous qu'elle est la sœur de Regina et qu'elle compte l'affronter au crépuscule. Une fois le restaurant quasiment vide, Emma et ses amis cherchent à comprendre ce que Regina a fait à Zelena. Cela énerve le maire qui s'en va alors. Emma et Mary Margaret la retrouvent à son caveau en train de lire une lettre et elle annonce que Zelena est bien sa sœur. "Verte de Jalousie" Emma veut affronter Zelena. "Verte de Jalousie" Emma et sa mère retrouvent ensuite David, Belle et Clochette pour réfléchir à un autre plan. Ils décident de récupérer la dague pour que M. Gold ne soit plus sous l'emprise de Zelena. Emma fouille alors sa ferme et lorsqu'elle est certaine de l'absence de la Méchante Sorcière, elle alerte Belle qui entre dans l'abri anti-tornade pour retrouver M. Gold. Elle en ressort paniquée et Emma reçoit le message de Zelena à travers Gold quiconque s'opposera à son combat contre Regina sera tué. Le soir, Emma est présente avec les autre habitants de la ville alors que Zelena attend sa sœur. La Sauveuse décide de l'affronter mais elle utilise la dague pour que Gold la mette hors d'état de nuire. Emma assiste ensuite au combat entre Zelena et Regina et à la victoire de cette dernière qui s'était débarrassée de son cœur. Emma retrouve ensuite Crochet qui lui suggère de raconter la vérité à Henry sur son père. "Verte de Jalousie" Emma veut retourner à New York. "Le Choix du Capitaine Crochet" Par la suite, Emma et David tente de monter le berceau du bébé, bien que cela ne les mène à rien. Regina les rejoint ensuite et annonce qu'elle a lancé un charme sur l'appartement pour empêcher Zelena d'entrer. Emma déclare qu'ils doivent également affronter Zelena et demande à Regina de lui enseigner la magie, ce qu'elle accepte. Ses parents se proposent alors pour garder Henry mais Emma leur avoue que son fils préfère aller avec Crochet car il ne les trouve pas drôles. Elle retrouve ensuite le pirate sur les quais et lui demande de garder Henry pendant qu'elle apprend la magie, ce qu'il accepte et se réjouit qu'Emma accepte cette partie d'elle. Elle l'arrête tout de suite en déclarant qu'elle compte toujours retourner à New York. "Le Choix du Capitaine Crochet" Emma manque de tomber dans un ravin. "Le Choix du Capitaine Crochet" Emma et Regina se rendent alors au caveau où le maire lui montre des incantations, ce qu'elle trouve ennuyant. La Reine a alors une idée qui devrait être plus efficace. Elle téléporte alors Emma sur un pont au dessus d'un précipice et lui demande de l'empêcher de le détruire. Emma n'arrive pas à utiliser sa magie alors que Regina continue de faire s'effondrer le pont. C'est alors qu'Emma tombe dans le ravin mais réussit alors à utiliser sa magie pour faire léviter certaines parties du pont sur lesquelles elle se trouve. Regina est alors énervée qu'elle gâche son potentiel mais Emma s'estime satisfaite. "Le Choix du Capitaine Crochet" Emma utilise sa magie pour voir Ariel. "Le Choix du Capitaine Crochet" Emma et Regina rentrent au loft et sont rejointes par Crochet qui annonce avoir aidé Ariel à retrouver le Prince Éric. Regina suggère alors à Emma d'utiliser sa magie pour voir leurs retrouvailles dans le miroir. La Sauveuse réussit et le maire en conclut qu'elle a des pouvoirs très puissants. Henry rentre alors avec ses grands-parents et annonce avoir conduit une voiture, ce qui énerve ses mères. Le groupe décide ensuite d'aller dîner au Café Granny. Emma propose à Crochet de venir mais celui-ci refuse. La famille est alors en plein repas et Emma ne se doute pas que le pirate l'observe. "Le Choix du Capitaine Crochet" Emma s'entraîne à la magie. "Remonter le Temps" Emma et sa famille se rendent chez Regina où celle-ci prépare un rituel de spiritisme afin d'invoquer Cora pour en savoir plus sur Zelena. Ils démarrent le sortilège qui ne fonctionne finalement pas. Emma se rend ensuite au Café Granny avec Killian et elle s'entraîne à pratiquer la magie, faisant apparaître une tasse de chocolat et s'amusant à déplacer le crochet du pirate. Elle trouve son comportement étrange mais ils sont alors interrompus par Belle qui déclare avoir trouvé le sort que compte lancer Zelena. Ils se rendent alors chez Regina où ils apprennent que Cora a communiqué avec Mary Margaret. Ils comprennent donc que Zelena veut remonter le temps afin de tuer la mère de Blanche-Neige pour que sa propre mère ne l'abandonne pas. Emma et les héros en concluent qu'il ne manque qu'un ingrédient à Zelena le bébé de David et Mary Margaret. "Remonter le Temps" Emma veut retourner à New York. "Un Cœur pour Deux" À l'Auberge Granny, Emma et ses parents sont surpris de voir Regina en couple, puis ils réfléchissent à un plan. Ils concluent rapidement que la Sauveuse doit briser la Malédiction et pour cela, il faut que Henry retrouve ses souvenirs grâce au livre de contes qu'ils vont chercher. Ils décident de fouiller les placards de Mary Margaret, où elle a trouvé le livre la première fois. Emma arrive au Café Granny et demande à Henry de rester avec Leroy pendant qu'elle part enquêter. Le garçon conteste et aimerait que sa mère lui dise la vérité. Celle-ci s'énerve alors et lui ordonne de faire ce qu'elle lui dit. Ils se rendent donc au loft où ils fouillent les placards. Mary Margaret trouve finalement le livre dans une caisse qu'Emma avait pourtant déjà fouillée, ce qui la choque. Elle raconte ensuite à sa mère qu'elle n'aime pas devoir mentir à Henry et qu'elle a hâte de retourner vivre à New York avec lui. "Un Cœur pour Deux" Emma demande à Henry de croire en la magie. "Un Cœur pour Deux" De retour au restaurant, Emma ne retrouve pas Henry et utilise le mouchard qu'elle a placé dans son téléphone pour le retrouver. Le groupe se rend alors sur les quais où ils trouvent Henry et Crochet en train de se faire attaquer par une armée de Singes Volants. Emma utilise son revolver pour en neutraliser quelques uns et, ceci fait, elle s'approche de son fils et lui donne le livre de contes en lui disant qu'elle a besoin qu'il croit en la magie. À ce moment, Henry retrouve tous ses souvenirs et est enfin réunie avec ses mères. Cependant, Zelena attaque et prend en otage Henry et tente de l'étrangler. La Sorcière déclare que Killian n'a pas respecté leur accord et elle envoie valser Regina. Emma utilise alors sa magie blanche pour combattre Zelena qui finit par s'enfuir. Emma retrouve Henry. "Un Cœur pour Deux" Emma et Henry se recueillent auprès de Neal. "Un Cœur pour Deux" Celui-ci tente de réveiller Regina et une fois debout, celle-ci l'embrasse et brise la Malédiction. Emma se tourne alors vers ses parents qui lui annoncent qu'ils ont lancé la Malédiction pour retrouver Emma car la faiblesse de Zelena est la magie blanche et que la Sauveuse est la seule à pouvoir la vaincre. Emma demande ensuite des explications à Crochet qui annoncent que Zelena a ensorcelé ses lèvres et qu'il devait l'embrasser pour la priver de ses pouvoirs sinon elle ferait du mal à Henry. Emma est furieuse de ne pas avoir été mise au courant et refuse de le revoir. Elle emmène ensuite Henry sur la tombe de son père et le console lorsque soudain, Mary Margaret a des contractions. "Un Cœur pour Deux" Emma crée un charme de protection. "Nous ne Sommes Plus au Kansas…" Emma emmène alors Mary Margaret à l'hôpital. Sa mère étant sur le point d'accoucher, Emma lance un charme de protection avec Regina pour protéger le bébé. La Sauveuse est ensuite abordée par Crochet qui lui propose son aide. Emma refuse et déclare partir pour affronter Zelena. Cependant, son père l'oblige à amener le pirate avec lui, pour qu'il puisse au moins attirer le feu sur lui. Emma embrasse alors Henry et part avec Crochet. Dans les bois, Emma annonce regretter d'être revenue à Storybrooke et se tarde de retourner à New York avec son fils. Elle comprend ensuite que Killian tente de se rapprocher d'elle mais ils sont interrompus par Zelena et Gold. La sorcière, armée de la dague, déclare qu'Emma va devoir se résigner à perdre ses pouvoirs où à dire adieu à l'homme qu'elle a tellement envie de fuir. Sur ces mots, Gold envoie Crochet dans la piscine pour le noyer, avant de disparaître. Emma ne voit plus qu'une solution faire du bouche-à-bouche à Killian pour le ramener. Au moment où elle pose ses lèvres sur les siennes, Emma perd ses pouvoirs mais réussit à ramener Crochet. "Nous ne Sommes Plus au Kansas…" Emma perd ses pouvoirs. "Nous ne Sommes Plus au Kansas…" Emma retourne ensuite à l'hôpital et apprend que Zelena a réussit à enlever le bébé. Le groupe tente de convaincre Regina d'affronter sa sœur. Emma se rend donc dans une grange où le groupe tombe sur Zelena et Gold en train de lancer le sortilège de voyage dans le temps. Emma tente de les arrêter, armée d'un simple pistolet, mais la sorcière étant en possession de la dague, Gold la met hors d'état de nuire en la suppliant de récupérer la dague. Emma voit alors Regina réussir à utiliser la magie blanche pour arrêter Zelena et la priver de ses pouvoirs, tout en récupérant la dague. Emma retrouve alors son frère et ils retournent tous à l'hôpital où ils remettent le bébé à Mary Margaret. Emma annonce à Crochet ne pas avoir retrouvé ses pouvoirs mais rappelle qu'elle n'en n'aura pas besoin à New York, celui-ci se réjouit tout de même de la voir enfin sourire. Emma et Henry retrouvent Mary Margaret, David et le bébé et sont maintenant heureux. "Nous ne Sommes Plus au Kansas…" Retour vers le futur Emma se moque de ses parents avec Henry. "L'Effet Papillon" Par la suite, Emma aimerait connaître le nom de son petit frère et apprend que ses parents ont décidé d'organiser une fête au Café Granny pour l'annoncer. Henry les rejoint et annonce à sa mère qu'il leur cherche un appartement. Celle-ci contourne la conversation, ne voulant pas lui dire qu'elle compte retourner à New York. Emma se rend ensuite au café avec sa famille et écoute Henry raconter l'histoire de la rencontre entre Blanche-Neige et le Prince Charmant. Crochet évoque alors le fait qu'Emma veuille retourner à New York provoquant l'opposition de Regina et Henry. Énervée, elle quitte alors les lieux et trouve refuge dans un parc où Crochet la rejoint avec le livre de contes. Emma explique donc qu'elle ne fait pas partie de ce livre et ajoute qu'elle a toujours fuit afin de trouver un endroit qui lui manquait, donc elle va continuer de fuir et quitter Storybrooke. C'est alors qu'ils remarquent un faisceau de lumière et décident de s'y rendre. "L'Effet Papillon" Emma et Crochet veulent refermer la porte. "L'Effet Papillon" Emma et Crochet arrivent au hangar où ils découvrent la porte spatio-temporelle de Zelena ouverte. Ayant pour but de la refermer, ils se trouvent aspirés et atterrissent dans la Forêt enchantée. Emma s'énerve de s'y retrouver coincée puis elle découvre un avis de recherche au nom de Blanche-Neige, comprennant ainsi qu'ils ont voyagé dans le temps. Emma suggère ensuite d'aller voir Rumplestiltskin pour qu'il les aide à rentrer, mais à ce moment, ils entendent les gardes de la Reine et se cachent. Emma découvre alors la Reine Regina menaçant un village et tenant Marianne comme prisonnière. La Sauveuse veut l'aider mais Crochet l'en dissuade, expliquant qu'ils ne doivent pas changer le passé. Par la suite, il lui suggère de se changer pour éviter d'attirer l'attention et Emma s'habille alors en paysanne. "L'Effet Papillon" Emma révèle l'avenir du Ténébreux. "L'Effet Papillon" Dans la forêt, Emma et Crochet se cachent en voyant l'attelage du Prince David. Elle découvre ensuite Blanche-Neige en haut d'un arbre, sur le point d'attaquer le carrosse. Cependant, Emma casse des branches sans le vouloir, ce qui fait tomber Blanche-Neige. Elle annonce ensuite à Crochet qu'elle vient d'empêcher la rencontre de ses parents et décident d'aller voir Rumplestiltskin pour arranger les choses. Toutefois, celui-ci s'apprête à tuer Crochet, mais Emma réussit à l'arrêter en lui révélant son avenir au sujet de Baelfire, révélant qu'elle vient du futur. Elle lui demande alors son aide car ils ont empêché la rencontre de ses parents. "L'Effet Papillon" Emma séduit Crochet. "L'Effet Papillon" Dans le Château des Ténèbres, Emma rencontre Belle et révèle au Ténébreux qu'il va tomber amoureux d'elle. Elle lui explique ensuite comment ses parents doivent se rencontrer et découvre que les pages du livre sont devenues blanches car l'avenir est maintenant incertain. Rumplestiltskin leur révèle où se trouve Blanche-Neige et leur demande de tout faire pour qu'elle vole la bague de Charmant pendant qu'il tente de les ramener chez eux. Ils se rendent donc dans une taverne où ils trouvent le capitaine Crochet de l'époque et Emma fait diversion avec lui pendant que Killian se sert de son bateau pour parler à Blanche-Neige. Emma séduit Crochet et celui-ci finit par l'emmener dans son bateau pour passer à la vitesse supérieure. Le véritable Crochet frappe celui du passé et Emma s'enfuit avec lui, ayant réussit à parler à Blanche-Neige. "L'Effet Papillon" Emma est au bal avec Crochet. "L'Effet Papillon" Ils attendent ensuite dans la forêt lorsque Rumplestiltskin apparaît et leur donne une invitation pour le bal afin qu'ils y aillent et fassent en sorte que Blanche-Neige vole la bague. Il utilise sa magie pour qu'Emma ait une magnifique robe rouge et que personne ne puisse les reconnaître. Elle se rend alors au bal avec Crochet en se faisant passer pour la princesse Leia ». Ils dansent alors jusqu'à l'arrivée de la Reine Regina. Emma se rend alors compte que Charmant n'est plus là et ils vont donc en haut du château pour empêcher les gardes de tuer Blanche-Neige. La voyant s'enfuir, Emma pense que leur plan a fonctionné mais elle trouve la bague sur le sol et veut donc la donner à Blanche-Neige. Elle arrive dans la salle de bal où elle se fait arrêter par la Reine pour avoir aidé la fugitive. Elle rencontre ainsi Marianne, qui déclare qu'elles seront exécutées le lendemain. En utilisant la méthode de déverrouillage de Neal, elle se libère avec Marianne et rejoint Crochet, le Prince Charmant et Scarlett uniquement pour assister à l'exécution de Blanche-Neige par la reine. "L'Effet Papillon" Choquée par la mort de sa mère, Emma découvre qu'elle s'est en réalité échappée en se transformant en insecte, puis l'observe retrouver forme humaine grâce à l'intervention de la Fée Bleue. Soulagée, elle embrasse Blanche-Neige, qui est intriguée par son inquiétude. Craignant que Marianne ne change le futur simplement en existant, Crochet et Emma décident de l'emmener vers le futur. Le Prince Charmant remarque que Blanche-Neige lui a volé la bague et prend la fuite, rattrapant ainsi l'erreur initiale d'Emma. De retour auprès de Rumplestiltskin, Emma et Crochet apprennent qu'une baguette spéciale peut reproduire la magie, mais le portail doit être créé par une personne qui l'a déjà traversée. Désireux de protéger l'avenir » en avalant une potion d'oubli, le Ténébreux les piège également dans son coffre-fort. Pendant qu'ils sont là-bas, Emma reproche à Crochet de manipuler une urne qui pourrait être dangereuse. Ayant le temps de réfléchir, Emma repense à sa famille et à la peur qu'elle a éprouvée en croyant sa mère morte. Cela suffit à activer la baguette qui ouvre un portail. Avant de suivre Crochet qui le franchit avec Marianne assommée, Rumplestiltskin demande à savoir ce qui se passe quand il est réuni avec Baelfire. Elle déclare que son fils lui pardonne et l'aime, mais qu'il meurt en héros pour sauver tout le monde, ce que Rumpletsiltskin ne devrait pas lui ôter. Finalement, Emma le presse de prendre la potion, ce qu'il fait en la repoussant, permettant à la blonde d'être entraînée dans le vortex. De retour à son époque, Emma se précipite dans les bras de ses parents et confirme sa décision de rester en ville. Elle les informe sur son aventure passée et celle de Crochet, puis demande le nom de son frère. David et Mary Margaret annoncent qu'ils le nomment en hommage à un véritable héros Neal. Puis Emma apprend de Crochet qu'il a échangé son navire contre un haricot magique afin de la retrouver à New York. Touchée, elle partage enfin ses sentiments et l'embrasse. Au moment où Emma réintroduit Marianne à Regina, Robin reconnaît la nouvelle venue comme son épouse décédée, de même que Roland, qui la reconnaît comme sa mère. Emma, ​​abasourdie par la tournure des événements, commence à s'excuser en disant avoir seulement voulu sauver une femme innocente, mais Regina la réprimande avec colère en lui disant qu'elle ressemble à sa mère et qu'elle ne pensait pas aux conséquences de ses actes. "On n'est Jamais Aussi Bien que Chez Soi" Les Reines des Neiges Lorsque Regina quitte le restaurant, Emma la suit pour expliquer qu'elle n'a jamais eu l'intention de causer de dommages, mais ne regrette pas d'avoir sauvé Marianne, tout en essayant de s'excuser d'avoir gâché les nouvelles chances de bonheur de Regina, qui affirme n'en avoir aucune. Soudain, Robin s'approche et présente Marianne à Regina afin que les trois puissent parler, mais cela dégénère. Crochet dissuade alors Emma de poursuivre Regina, le temps qu'elle se calme. Le lendemain matin, Emma téléphone à Regina qui ne décroche pas. Henry essaie de l'appeler à la place. Elle envoie également Crochet chercher Regina au caveau. Au cours d'une conversation, Mary Margaret fait remarquer à Emma à quel point Henry semble être bien adapté, surtout depuis que ses deux mères ont maintenant un petit ami. Cependant, Emma n'a pas encore parlé à Henry de sa relation avec Crochet. Ce dernier rapporte que Regina n'est pas au caveau et se demande ensuite si Emma l'évite maintenant. En privé, Emma raisonne pour dire qu'elle a actuellement fort à faire à cause de la crise de Regina. À ce moment-là, Leroy et Walter les informent que quelque chose a gelé leur voiture hier soir. Remarquant des traces de glace sur le sol, elle et Crochet suivent le sentier jusqu'à un entrepôt. À l'intérieur, un monstre de neige se forme et les chasse jusque dans la forêt où ils tombent sur David, Petit Jean, Marianne et Robin. Une flèche tirée par Petit Jean agite la bête, pour laquelle Emma utilise la magie pour lancer une boule d'énergie. Cela ne fait que fâcher le monstre, qui assomme Emma et blesse tout le monde. De façon inattendue, Regina intervient dans la bataille, sauvant la vie de Marianne, en détruisant la créature avant de se téléporter. Emma partage ensuite un baiser avec Crochet, lui demandant de la patience pendant qu'elle traite les choses avec Regina. De l'extérieur du bureau du maire, Emma réconforte une Regina silencieuse et lui promet de l'aider à trouver une fin heureuse. "Elsa et Anna d'Arendelle" Une nuit à l'appartement, Emma voit Henry préparer un panier de friandises pour Regina. Avant qu'il ne le lui apporte, un oiseau portant un message du maire arrive. En le lisant, Henry pense que Regina ne veut pas le voir. Emma regarde la lettre elle-même, emmenant Henry au Café Granny, pensant que sa mère a besoin d'espace. Henry, cependant, ne croit pas que Regina fasse le bon choix en le repoussant. Après une panne de courant, David communique avec Emma par radio, qui la récupère afin qu'elle puisse enquêter. Elle demande à Henry s'il souhaite se joindre à eux, lui suggérant même en plaisantant de trouver un nom à l'opération, mais il refuse. Emma, ​​assise dans la voiture pendant que David conduit, déplore son incapacité à réconforter Henry à propos du billet de Regina. David remarque que Henry a hérité de ses traits à elle et Regina, qui ont toutes deux érigée des murs, mais estime qu'Emma ne devrait pas abandonner son fils. Près de la limite de la ville, ils voient un mur de glace qui a renversé des lignes électriques. Crochet, ayant déjà fouillé, approche. Il plaisante en disant à Emma qu'il a oublié d'apporter du champagne à leur deuxième rendez-vous ». Remarquant une ouverture de mur, Emma explore l'intérieur et surprend une femme, Elsa, qui a créé le blocus. Lorsqu'elle est interrogée, Elsa avoue avoir trouvé le pendentif de sa sœur Anna dans la boutique d'antiquités et la recherche. Au fur et à mesure que David et Crochet avancent, Elsa forme des glaçons et provoque une avalanche qui la piège, elle et Emma de l'autre côté. Sur ordre d'Elsa, Emma dit à David de retrouver Anna. En attendant, Emma reconnaît qu'Elsa, comme elle-même, ne peut contrôler sa magie. Engourdie par le froid, la Sauveuse tente de rester éveillée en parlant en évoquant leurs pouvoirs qu'elles ne parviennent pas à contrôler. Lorsque Emma s'effondre, Elsa est encouragée par David, qui la persuade de faire fondre la glace. Emma est ensuite réchauffée à l'appartement. Elle s'excuse auprès de Henry pour ne pas avoir été utile plus tôt, mais il est content qu'elle soit en sécurité. David donne ensuite à Elsa le bâton de berger de Bo Peep qui lui permet d'entendre les battements de cœur de sa sœur. Emma fatiguée se repose dans les bras de Crochet, mais accompagne ensuite Elsa à la limite de la ville qui ne parvient pas à faire disparaître le mur de glace. "Un Mur de Glace" Avec Elsa, Emma et Crochet confrontent M. Gold à propos de l'urne. Comme Emma se le rappelle, il l'avait dans son coffre-fort, mais M. Gold a ordonné à Belle d'utiliser sa dague pour lui faire dire la vérité. M. Gold déclare alors n'avoir aucune connaissance d'Elsa, d'Anna ou de la présence de quelqu'un dans l'urne. En arrivant au bureau du maire, Emma découvre que Marianne a été frappée par un sort de glace, mais que ce n'est pas dû à la magie d'Elsa. Avant qu'Emma ne parte à la recherche du coupable, Regina insinue, à en juger par le monstre des neiges et l'effondrement de la glace, que la Sauveuse est incapable de faire son travail, ce qui indiffère le shérif. En quête d'indices dans la forêt, elle se sépare de David et appréhende un homme fouillant dans la tente de Robin. Le forçant à se rendre sous la menace d'une arme, Emma le poursuit tandis qu'il est intercepté par David. Se présentant comme Will Scarlet, il mentionne avoir entendu parler de la maladie de Marianne et leur parle de glaces suspectes qui n'ont pas fondu lors de la panne d'électricité. Sceptiques, les deux shérifs laissent Will les emmener au magasin Any Given Sundae, où Emma remarque que les congélateurs ne fonctionnent pas. Suivant le conseil de Will, Emma et David découvrent une cuisine gelée dans l'arrière-boutique, ce qui laisse le temps au bandit de s'éclipser en dérobant la caisse. Bien qu'Emma veuille le poursuivre, David insiste pour qu'ils investiguent cette piste. Frustrée, Emma admet être malheureuse en tant que Sauveuse puisqu'elle est incapable de résoudre quoi que ce soit ces derniers temps, croyant que ce que Regina a dit plus tôt est vrai, mais son père lui conseille de ne pas abandonner. Écoutant un message vocal de Crochet, ils se dirigent vers la Reine des Glaces qui s'apprête à empaler le pirate avec des stalactites. Étrangement, la Reine des Glaces appelle Emma par son nom, ce qui la déstabilise mais ne l'empêche pas de la repousser pour sauver Killian. Cette dernière ayant pris la fuite, Emma réconforte Elsa à propos de son passé oublié, persuadée que la vérité se révélera bientôt. Cette nuit-là, Crochet soulève des problèmes de confiance entre eux, contraignant Emma à avouer qu'elle craint de le perdre. Crochet la rassure alors et tous deux s'embrassent. "Jeter un Froid" Après avoir informé Henry de sa relation avec Crochet et s'être vue rassurée par les propose de son fils, Emma le conduit au Café Granny où elle a l'intention de demander à son petit ami de sortir avec elle. Emma pose la question à Crochet qui accepte leur premier rendez-vous. En raison de son insistance, elle lui permet de planifier leur sortie. De retour à sa voiture, Emma marche dans une flaque, qu'elle soupçonne être la faute de la Reine des Glaces. Le soir venu, Emma se prépare et montre sa tenue à ses parents et Elsa. Mary Margaret prend alors une photo d'elle, sur laquelle Emma plaisante en disant qu'elle a besoin de trouver son propre appartement. Elle ouvre ensuite la porte pour recevoir Crochet, qui a depuis retrouvé sa main manquante auprès de M. Gold. Alors qu'ils dînent Chez Tony, Crochet promet, pour la soirée, de calmer ses inquiétudes au sujet de la Reine des Glaces. Au bar voisin, Will essaie de sortir sans attirer l'attention d'Emma, ​​mais tombe sur un serveur qui porte du vin, qui se déverse sur sa robe. Bouleversé, Crochet demande des excuses à Will, mais Emma le repousse. Elle poursuit presque Will en le reconnaissant, mais décide de s'occuper du voleur plus tard. À la fin de la soirée, Crochet demande à Emma un autre rendez-vous qu'elle scelle avec un baiser de bonne nuit. Dans l'appartement, Mary Margaret, excitée, veut entendre tous les détails du rendez-vous, contrairement à David. Maladroitement, Emma s'excuse. Au matin, sa voiture glisse sur une route glacée. Enquêtant à proximité, Emma repère la Reine des Glaces et la suit, mais elle perd la piste de la femme. Appelée par Belle, elle se rend à la bibliothèque pour trouver un Will égaré et l'emmène dans une cellule. Pendant l'interrogatoire, Emma pose des questions sur un livre et un dessin qu'elle a trouvés sur lui plus tôt, mais Will prétend qu'ils ne veulent rien dire. À l'arrivée de Crochet, elle s'aperçoit qu'il a de nouveau son crochet ; il prétend que la vraie main n'était pas assez bonne. De David, Emma apprend que la Reine des Glaces vit sous le nom de Sarah Fisher, mais il n'y a aucune trace de sa présence, ce qui signifie qu'elle n'est pas venue à Storybrooke en raison d'une Malédiction. "L'Apprenti Sorcier" Au bureau du shérif, Emma regarde les photos que Sidney a prises alors qu'il l'espionnait pour le compte de Regina, et remarque une image d'elle-même en train de se disputer avec la Reine des Glaces. N'ayant aucun souvenir de cette altercation, Emma, ​​accompagnée d'Elsa, se rend au caveau de Regina. Avant de rentrer, Emma parle de la détérioration de ses rapports avec Regina et comprend que, quand elle blesse quelqu'un, il n'y a aucun moyen de revenir en arrière. Regina n'a pas de réponse à propos de la photo, alors Emma propose de prêter main-forte pour dégeler Marianne en signe d'apaisement, ce qui ne fonctionne pas vraiment. Peu après, Emma découvre qu'Elsa est partie. Partant à sa recherche, elle rencontre Regina qui traque la Reine des Glaces. En voyageant, elle exprime son admiration pour ce que Regina fait pour Marianne, mais le maire continue de croire que la Sauveuse, intentionnellement ou non, a ruiné sa vie et qu'elle devra vivre avec. Elles atteignent un pont, apparemment fabriqué à partir de la magie d'Elsa, et pendant leur traversée, une rafale de vent provoquée par la Reine des Glaces les arrête. Emma apprend alors que Regina a piégé Sidney dans un miroir et que celui-ci les a livrées à la Reine des Glaces. Lorsque le pont s'effondre, les deux femmes parviennent à se mettre en sécurité et vainquent un monstre de glace en combinant leurs pouvoirs. Toutefois, la Reine des Glaces apparaît et vole le miroir de Regina, puis les étouffe, mais Elsa arrive et la combat. Avant que le trio ne l'achève, la Reine des Glaces se retire. Une dispute éclate ensuite entre Emma et Regina alors qu'Elsa leur demande de communiquer. Encouragée par Elsa, Emma parle à nouveau à Regina et confesse vouloir être son amie. Dans la soirée, au poste du shérif, Emma et Crochet regardent un enregistrement vidéo d'elle et d'une vieille amie. Soudain, il joue une séquence vidéo dont Emma ne se souvient pas, dans un nouveau foyer d'accueil, quand un garçon s'empare de la caméra. La mère adoptive, révélée être la Reine des Glaces, s'approche pour emporter l'appareil. "Le Reflet du Miroir" Réunissant Belle, David, Henry, Mary Margaret, M. Gold et Regina ensemble, Emma rejoue l'enregistrement pour leur montrer ce qu'elle a découvert. Ils se mettent alors à la recherche de la Reine des Glaces et dénichent son camion de glace dans la forêt grâce à un appel de Robin. Une dispute éclate alors entre le voleur et le maire à laquelle Emma tente de mettre un terme et se fait rabrouer. À l'intérieur du véhicule, ils découvrent une coupure de journal relatant la découverte d'Emma et Pinocchio après leur arrivée dans ce monde. Cela confirme que la Reine des Glaces surveille la Sauveuse depuis le début. Elle trouve également un dossier, avec tous ses vieux dessins et essais, que la Reine des Glaces a apparemment gardé au fil des ans. Parmi tous les éléments, un parchemin rédigé dans un texte ancien inquiète le plus Emma. De retour au bureau du shérif, Elsa montre à Emma et Crochet un arbre généalogique illustré de la famille royale d'Arendelle. Dans ce cadre, la Reine des Glaces porte le nom d'Ingrid et est la tante maternelle d'Elsa. Il est tout aussi surprenant que la mère d'Elsa et Ingrid aient eu une autre sœur, Helga, qui ressemble à Emma. Remarquant le parchemin, Elsa déchiffre le message la Sauveuse ​​deviendra la sœur d'Ingrid. À en juger par l'arbre généalogique, ils réalisent qu'Ingrid veut remplacer ses sœurs perdues par Emma et Elsa. Belle révèle une précédente rencontre avec Anna, qui a ensuite été capturée par la Reine des Glaces. Elle rapporte également des informations sur le miroir d'Ingrid, qui est essentiel pour jeter le Sortilège des Mille Éclats qui les fera se retourner les uns contre les autres. Malgré tout, Emma et Elsa reconnaissent de façon inquiétante qu'Ingrid les épargnera toutes les deux afin de pouvoir former une famille parfaite » avec elle. "Secrets de Famille" À partir d'un sort déchiffré par Belle, Emma s'entraîne à allumer une bougie magique capable de créer des liens inhibiteurs pour Ingrid. Touefois, devant garder son petit frère, Emma retrouve Mary Margaret à une réunion de nouvelles mères menée par Ashley. Emma est perturbée par cela, mais essaie de comprendre que Mary Margaret n'a pas eu la chance d'être mère la première fois. Cependant, par mécontentement, Emma fait bouillir la bouteille de lait de Neal, qu'elle tente de faire passer pour un exercice de magie. Quand elle essaie de prendre Neal, Mary Margaret, incertaine, refuse. Emma capture ensuite Ingrid et la conduit au poste où elle l'interroge sur son enfance et sa surveillance. La Reine des Glaces laisse entendre qu'elle a effacé ses souvenirs pour la protéger et pense qu'Elsa et elle sont de la même famille puisqu'elles ont des pouvoirs similaires et que la famille d'Emma craindra leur fille si ses pouvoirs deviennent dangereux. Ingrid affirme que les parents d'Emma ont volontairement décidé de l'abandonner à la naissance, même s'il existait d'autres options. L'utilisant de manière égoïste pour qu'elle soit leur Sauveuse, elle doit se sentir bénie d'avoir un fils sans magie. Excédée que ses proches la voient comme un monstre et par les insinuations d'Ingrid, Emma fait exploser un mur. Ingrid rompt alors ses liens et s'échappe. Avec ses pouvoirs incontrôlables, Emma endommage un lampadaire qui blesse David. Cela met en colère Mary Margaret, qui regrette rapidement son erreur alors qu'Emma, ​​blessée, s'enfuit. "Le Pacte" Dans les bois, Henry s'approche d'Emma mais celle-ci le renvoie involontairement en arrière et le blesse. Craignant de recommencer, elle émet un autre souffle pour l'obliger à partir. Ingrid apparaît alors, conseillant à Emma de s'accepter car c'est la seule option. Emma refuse, ne voulant pas laisser ses proches la maltraiter à cause de ses pouvoirs, et s'engouffre dans sa voiture. Elle consulte M. Gold pour trouver une solution permanente pour se débarrasser de sa magie, et il lui présente un sort capable de cet exploit. Il lui ment en disant que le sort est trop intense pour la ville car cela réduira des bâtiments entiers en ruines, alors elle accepte de le rencontrer dans un manoir abandonné. Sur le trajet, elle fait un écart sur le côté pour éviter une manifestation d'Ingrid. La Reine des Glaces la prévient ainsi que M. Gold veut seulement l'utiliser, ce qu'Emma ne croit pas. Elle se rend donc au manoir où M. Gold la guide dans une pièce où elle sera privée de magie. Avant qu'elle n'atteigne la porte, Elsa l'arrête. S'appuyant sur sa propre expérience, elle affirme qu'il ne suffit pas d'avoir le soutien de ses proches. Pour qu'Emma soit vraiment heureuse, elle doit embrasser le bien et le mal qui viennent de sa propre magie. Dans un geste risqué, elle calme la magie d'Emma en liant ses mains avec elle. Symboliquement, en ce moment, Emma et Elsa apprennent à accepter leur magie. Dans une heureuse réunion avec David, Henry, Crochet et Mary Margaret, Emma crée un feu d'artifice. Les ennuis commencent à nouveau, cependant, quand Emma et Elsa remarquent des rubans jaunes sur leurs poignets gauches, qui commencent à absorber leur magie pour la communiquer à Ingrid, lui permettant de lancer le Sortilège des Mille Éclats. "La Sœur Parfaite" Dans la tour de l'horloge, Emma et ses alliés observent les nuages de magie annonciateurs du sort d'Ingrid qui entrera en vigueur au coucher du soleil. Au début, ils tentent de franchir le mur de glace pour fuir la ville avant que le sort ne frappe, mais la barricade est trop puissante. Une fissure dans la glace révèle le collier perdu d'Anna, récupéré par Elsa. Emma envoie Leroy ainsi que ses parents pour avertir les habitants de la malédiction d'Ingrid et demande à Crochet de chercher des bateaux de secours sur les quais. Laissant Henry aux soins de Regina, Emma se rend avec Elsa chez le prêteur sur gages. De Belle, ils apprennent qu'un échantillon de cheveux de quelqu'un qui a été sous le sortilège d'Ingrid peut permettre de créer un contre-sort. Comme Anna remplit les critères, ils utilisent un charme de localisation sur le collier pour la suivre, mais cela les conduit à un éboulis dans une mine. Se regroupant avec ses parents, Leroy et Regina, ils déterminent qu'il faudra des heures pour ouvrir le passage. Ce plan est arrêté lorsque Belle découvre qu'il est possible de lancer un contre-sort en utilisant le collier. Convaincue qu'il faut sauver la ville, Emma persuade Elsa de remettre le pendentif dans une pochette qui s'avère finalementf remplie de cailloux. La duplicité d'Elsa est révélée seulement après l'avoir remise aux religieuses pour le contre-sort. Emma retourne alors dans les mines au moment même où Elsa fait exploser la roche. Les deux amies se rendent sur une plage où Elsa suit la lueur du pendentif jusqu'à ce qu'il s'efface, laissant Anna introuvable. Emma conclut qu'Anna est morte, mais Elsa s'accroche à l'espoir et fait un vœu tout en tenant le pendentif pour revoir sa sœur. Miraculeusement, le collier exauce son souhait et amène Anna et Kristoff sur le rivage. Une fois réunies, elles se dépêchent d'aller vers les religieuses, qui sont mystérieusement parties. Alors, tout le monde se retrouve au bureau du shérif tandis que la malédiction approche. À la demande de ses parents, Emma accepte de les enfermer dans des cellules séparées et de s'occuper de Neal. Sa mère et son père expriment leur optimisme de la voir triompher d'Ingrid. Après un baiser d'au revoir avec Crochet, tout le monde se prépare à la malédiction alors que des éclats de miroir se répandent dans la pièce. "L'Étoile Filante" Lorsqu'Anna se souvient de l'épilogue du Miroir de Trolden, dans lequel le Sortilège des Mille Éclats du roi ne cessa que lorsqu'il fut tué, ils réalisent qu'il en sera de même pour Ingrid. Emma et Elsa essaient de donc de la tuer, mais leur magie échoue. Comme Ingrid l'explique, son amour pour elles coule à travers les rubans et les empêchent de lui nuire. Les deux femmes élaborent donc un plan et débusquent Regina au caveau. Là, Emma l'énerve et attend le moment où la reine lance une boule de feu sur elles pour détruire les rubans. Une fois libérées, les deux amies fuient et pénètrent dans le repaire d'Ingrid qui leur montre leurs pierres de mémoire. Chacune contient des souvenirs heureux que les deux femmes ont partagées avec Ingrid, qui croit qu'en les leur rendant, elles l'aimeront. Emma fait une autre tentative de magie quand Anna se précipite avec une lettre écrite par Gerda et la lit à voix haute. Ils apprennent ainsi que Gerda a effacé tous les souvenirs de ses deux sœurs et souhaite que ses filles les restaurent à l'aide d'un cristal. De plus, Gerda demande qu'Ingrid soit libérée de l'urne et déclare qu'elle a vraiment aimé sa sœur et qu'elle a regretté de l'avoir emprisonnée. Convaincue que ces paroles sont des mensonges, Ingrid repousse Emma et Elsa par terre et étouffe Anna. Une fois Anna relâchée, Ingrid touche le cristal du parchemin et reçoit les souvenirs heureux de Gerda avec Helga. Réalisant qu'elle a toujours eu l'amour de ses sœurs, Ingrid réalise son terrible geste et se sacrifie pour s'assurer que la malédiction soit levée. Alors que son corps se dissout en fragments de miroir, elle renvoie les souvenirs perdus d'Emma et Elsa. Avant de disparaître complètement, Ingrid révèle une prophétie qui lui avait dit qu'Emma la conduirait chez ses sœurs. Maintenant, sachant que Helga et Gerda l'aimaient, elle peut les rejoindre avec joie dans la mort. Avec sa disparition, le Sortilège des Mille Éclats prend fin alors qu'Emma reconnaît finalement la noblesse de la Reine des Glaces. Toutes trois retrouvent ensuite leurs proches. "Ultime Sacrifice" À la limite de la ville, Elsa parvient enfin à détruire le mur de glace, mais des traces de la magie d'Ingrid persistent, rendant impossible à quiconque de rentrer dans Storybrooke après son départ. Emma se charge ensuite de trouver un portail pour rammener les habitants d'Arendelle chez eux, mais elle n'a aucune piste jusqu'à ce que Crochet, apparemment avec l'aide de M. Gold, découvre une porte menant vers le royaume dans le manoir. Emma n'est pas sûre des intentions de M. Gold, mais Crochet la convainc que le Crocodile a tourné la page. Elle suggère à Crochet de l'accompagner au manoir, mais il s'excuse pour se faire soigner à l'hôpital, l'assurant qu'il va bien, bien qu'il soit sous le contrôle de M. Gold. Crochet tente de se rebeller contre la sujétion en attrapant brièvement le poignet d'Emma, ​​bien qu'il ne soit pas en mesure de lui dire ce qui ne va pas. Après un chaleureux adieu à Emma, ​​Elsa franchit le portail alors que Kristoff la suit. Avant qu'Anna n'entre également, elle s'informe du nom d'origine de M. Gold dans la Forêt enchantée. Emma est choquée d'apprendre qu'Anna connaissait Rumplestiltskin, bien qu'il ait prétendu ne rien savoir d'elle ni d'Elsa. Comprenant que quelque chose cloche, Emma et sa mère se rendent à la tour de l'horloge à la recherche du Ténébreux. Là, elles découvrent que Crochet est également présent et en mauvaise posture, M. Gold s'apprêtant à broyer son cœur. Emma essaye d'utiliser sa magie, mais se retrouve figée avec Mary Margaret. Crochet ne doit son salut qu'à l'intervention de Belle qui a découvert la duplicité de son mari. Une fois libre, Emma replace le cœur de Crochet et l'embrasse passionnément, puis rejoint Regina dépitée pour prendre un verre. Elle félicite Regina d'avoir permis à Robin de quitter Storybrooke afin de sauver la vie de Marianne. Soudain, Henry se précipite pour les conduire dans la pièce secrète du manoir contenant des livres d'histoires vierges. S'informant sur l'Opération Mangouste, Emma décide d'aider Regina à trouver sa fin heureuse. "Le Point de Non-Retour" L'Opération Mangouste et les Reines des Ténèbres Six semaines après, Emma rencontre Crochet à l'extérieur de la boutique d'antiquités où il lui donne une tasse de café avant de se diriger vers la bibliothèque. Au moment où Emma se sépare de lui, il se joint à Belle pour effectuer des recherches afin de libérer les religieuses du chapeau du Sorcier. Pendant que Regina cherche des indices sur l'Auteur dans le livre de contes, Emma lui offre une bière. À la recherche d'un ouvre-bouteille, elle aperçoit une page arrachée du livre de contes concernant Regina et Robin. Le maire admet que le voleur l'a trouvée et pense que c'est un espoir pour leur avenir. Emma demande si elle a déjà des nouvelles de lui, mais Regina confirme que ce n'est pas le cas. Après avoir obtenu une traduction du sortilège de Belle, Regina organise une cérémonie pour libérer les religieuses, mais elle libère aussi involontairement Chernabog. Alors que les nonnes sont bien accueillies chez Granny, Emma trouve Crochet broyant du noir, se sentant coupable de l'avoir piégée, bien qu'elle insiste sur le fait que M. Gold est le seul fautif. Au cours de l'entretien entre la Mère Supérieure et Regina, la religieuse confirme que l'Auteur n'a pas disparu et qu'il a peut-être laissé des traces dans ses œuvres. Face à Chernabog, Emma et Regina ne parviennent qu'à l'étourdir avec leur magie. Se demandant comment le vaincre, elles reçoivent un appel de Cruella d'Enfer et d'Ursula, les deux femmes prétendant avoir volé le téléphone de M. Gold pour entrer dans Storybrooke, affirmant qu'elles sont devenues bonnes. Elles fournissent ainsi des détails sur Chernabog, notamment le fait qu'il dévore le cœur de la personne ayant le plus grand potentiel pour le mal. Toutes deux décident donc d'utiliser Regina pour l'attirer à la frontière de la ville, bien qu'elles fassent erreur, le démon traquant Emma. Chernabog attaque ainsi la voiture, permettant à Emma de freiner brusquement pour projter Chernabog à travers la frontière magique, où il cesse d'exister. Emma souhaite alors laisser entrer Cruella et Ursula pour leur aide, contre l'avis de ses parents. Regina soutient que les femmes sont des méchantes, mais elles méritent une seconde chance comme elle, ce avec quoi Emma est d'accord. Elles leur transmettent donc le parchemin qu'Ingrid avait utilisé pour trouver la ville. "L'Alliance" En se rendant au Café Granny, Emma et Crochet croisent Cruella et Ursula. Avec un regard entendu, cette dernière appelle le pirate, ce qui attise l'intérêt d'Emma sur leur relation. Au poste du shérif, Emma accepte de suivre Cruella et Ursula jusqu'à la boutique d'antiquités avec son père, sentant qu'il lui cache quelque chose à propos des étrangères. Lorsque les sorcières repartent, Emma téléphone à Belle, qui découvre qu'une boîte manque dans le magasin. David saisit l'occasion pour arrêter et fouiller la voiture de Cruella, où il ne trouve apparemment rien de suspect. Après avoir déposé son père à l'appartement, Emma récupère les images de la caméra de sécurité du prêteur sur gages et commence à les télécharger. Quand Crochet apporte son déjeuner, elle s'informe de son passé avec Ursula, mais il évite le sujet. Découvrant des images de Cruella et d'Ursula dérobant la boîte, elle informe ses parents, bien qu'ils prétendent tous deux avoir été trop méfiants vis-à-vis des femmes plus tôt et s'être calmés depuis. Le couple ment à propos d'une randonnée alors qu'Emma accepte sceptiquement leur réponse. Appelée au bureau du maire par Regina, elle tente d'aider Pinocchio à se remémorer les souvenirs d'August, mais il n'y parvient pas. Frustrée, elle insulte l'enfant, obligeant Emma à emmener le garçon hors de la pièce. Le shérif parvient ensuite à persuader Crochet de lui dire la vérité concernant Ursula, sans savoir que ses parents sont à l'écoute. Touchés par ses propos, ils se résolvent à lui annoncer que les sorcières ont ramené Maléfique à la vie. "Secret Maléfique" Apprenant de ses parents que Regina est sous couverture pour infiltrer les Reines des Ténèbres, Emma se montre de plus en plus inquiète lorsqu'elle ne fait pas son rapport. Elle rencontre même Crochet qui l'informe que Regina était avec elles au Café Granny la nuit dernière, où elles ont causé des dégâts. Il semble confiant quant à la réussite de la ruse de Regina, mais Emma a encore des doutes. Quand ils se retrouvent tous à la bibliothèque, Regina révèle que Cruella, Maléfique et Ursula cherchent l'Auteur pour changer les choses afin que les méchants gagnent et que les héros perdent, et ils veulent qu'elle vole quelque chose pour la mission. Emma, ​​insistant sur le fait qu'elle devrait être à proximité en cas de problème, suit Maléfique et Regina alors qu'elles se dirigent vers un lieu inconnu. Voyant Regina entrer dans le magasin de bois de Marco pour kidnapper Pinocchio à la demande de Maléfique, Emma se faufile et tente de l'en dissuader. Au lieu de cela, Regina veut gérer les choses seule et part avec le garçon endormi. Peu de temps après, Emma vérifie si son GPS suit les déplacements de Regina, ce qui ne semble pas être le cas. Suspectant que Regina a laissé son téléphone derrière elle pour empêcher d'être suivie, Emma se précipite dehors et trouve l'engin au sol. "Le Retour du Dragon" Le lendemain, Emma, ​​ses parents et Crochet suivent un sentier à la recherche de Pinocchio. Ils apprennent de Regina, qui possède brièvement le corps de Mary Margaret, que M. Gold est de retour et qu'il a rendu son âge à August afin de l'interroger au sujet de l'Auteur. Espérant arrêter M. Gold avant que la situation ne dégénère, ils demandent à Belle de lui donner la dague, mais elle se souvient l'avoir donnée à Crochet, révélant que M. Gold prétendait être lui pour l'obtenir. Irrité par la ruse du Crocodile, Crochet suggère sournoisement qu'il aurait dû le poignarder quand l'occasion se présentait, même si Emma l'avertissait qu'il serait le nouveau Ténébreux à cause de cela. Tandis que Crochet décide d'arranger les choses avec Ursula pour obtenir de nouvelles informations, les autres se dirigent vers la cabane de l'antiquaire pour sauver August. Sur le chemin, Emma comprend mieux les sentiments de Crochet à propos de l'assassinat de M. Gold, ce qui effraie ses parents, mais elle les rassure. Alors qu'ils prennent d'assaut la cabane, Cruella dégaine une arme, mais Mary Margaret l'assomme par surprise. En utilisant la magie, Emma dénoue les liens d'August et tous deux se retrouvent chaleureusement. Avant qu'ils ne puissent partir, Ursula les arrête, car August est le seul moyen de trouver l'Auteur et de lui rendre son bonheur. Cependant, elle retrouve de façon inattendue sa voix chantée perdue grâce à l'intervention de son père qui cherche à rétablir le contact. Satisfaite, Ursula décide de rentrer à la maison avec lui. Ensuite, Crochet fait part à Emma de ses craintes de la perdre car le livre de contes ne donne jamais de dénouement heureux aux méchants. Alors qu'August se rétablit dans l'appartement, Regina entre et raconte un rêve dans lequel elle a senti que la Méchante Reine tentait de protéger Robin de quelque chose et elle a demandé à Emma de retrouver ses coordonnées actuelles. Grâce à August, ils apprennent que l'Auteur est emprisonné à l'intérieur du livre de contes, derrière la porte illustrée. "La Voix de la Liberté" À l'appartement, tandis qu'Emma et Regina discutent de la marche à suivre depuis la découverte de l'illustration de la porte, Henry les prévient de l'état d'épuisement d'August. Ils l'emmènent au couvent, où la Mère Supérieure veille à son bien-être. Ensuite, Henry et ses deux mères discutent d'un moyen de tromper les méchants. Emma conjure une falsification de la page de porte, mais Regina se contente de prendre une photo de la vraie. Alors que le groupe restant revient à la maison, Crochet révèle que Ursula lui a dit que les méchants voulaient assombrir le cœur d'Emma afin qu'elle ne soit plus un sauveur en utilisant l'Auteur pour le faire. Crochet pense que c'est possible, mais Emma pense qu'elle est la seule à pouvoir décider de son destin. Après que Mary Margaret soit fâchée et que David la suive, Crochet devient jaloux devant l'inquiétude d'Emma pour August. À titre d'assurance, elle se souvient d'avoir perdu sa première amie et d'avoir eu de la difficulté à se faire des amis, avec August comme seule exception. Quand Maléfique jette un sort de sommeil sur la ville, Emma et Crochet s'endorment. Après la levée du sort, ses parents ont finalement admis leur passé avec Maléfique, dans lequel ils ont laissé l'Apprenti condamner son enfant pour s'assurer qu'Emma ne deviendrait pas méchante. Ils ont également avoué avoir tenté de graver l'illustration pour éviter à l'Auteur de noircir le cœur. Se sentant trahie par leurs mensonges antérieurs, elle disparaît sur les quais. En apprenant par Crochet que August va mieux, elle va lui parler de l'illustration et de la clé trouvée par Henry. Mary Margaret fait une dernière tentative pour la dissuader de libérer l'Auteur en raison des projets des méchants pour elle, mais Emma veut des réponses de l'Auteur sur elle-même. Après qu'August ait révélé la trame de fond des manières corrompues de l'Auteur, Emma déverrouille l'illustration, libérant ainsi l'homme à l'intérieur. Avant qu'elle ne puisse rien demander, l'Auteur la distrait et s'enfuit de la pièce. "La Licorne" Emma suit l'auteur dans les bois tandis que David et Mary Margaret la guident. Ils admettent avoir croisé le chemin de l'Auteur dans le passé et il les a manipulés pour conclure le marché avec l'Apprenti. Malgré tout, Emma est bouleversée. Ils ont quand même fait le choix et lui ont menti, bien que Mary Margaret insiste pour dire qu'ils ont changé et ont essayé de devenir les parents qu'elle mérite. Elle souligne toutefois que son statut de Sauveuse n'existe que parce qu'ils l'ont faite ainsi aux dépens de l'enfant de quelqu'un d'autre. Lorsque David a expliqué que ce qu'ils avaient fait était une erreur et que c'était une décision prise par peur, Emma a mis fin à la conversation, décidant qu'il était plus important de rechercher l'Auteur. Après une perquisition, ils ne le trouvent pas, car M. Gold l'a eu le premier. "Un Cœur en Or" Quand elle et ses parents rentrent à l'appartement, Emma leur explique tous les autres secrets qu'ils ont à propos de l'Auteur, car ils justifient la nécessité de leur passé avec l'Apprenti. Ils croient que cela devait être fait pour garder la bonté d'Emma, ​​mais elle méprise leur décision de nuire à une vie innocente pour y parvenir, ce qu'elle ne ferait pas elle-même. Regina révèle que M. Gold est en ligue avec Zelena, qui prétendait être Marianne depuis tout ce temps. Alors que Regina veut sauver Robin, cela s'arrête lorsque Emma et elle reçoivent un message vidéo de Cruella demandant la mort de l'Auteur, sinon elle tuera Henry. En regardant une des images vidéo, David s'aperçoit que Cruella a Henry quelque part près du pont à péage. Emma soupçonne l'Auteur de savoir où se trouve Cruella. Ses parents lui suggèrent d'utiliser un sort de localisation pour le retrouver. Pendant ce temps, Emma va fouiller les environs du pont à péage avec Crochet et Regina, mais pas avant d'exprimer sa méfiance à l'égard de ses parents. Dans les bois, Crochet et Regina tentent de la persuader de pardonner à ses parents, mais elle ne veut pas. Soudain, ils entendent l'appel d'Henry au secours et se séparent, tandis que les compagnons d'Emma sont conduits aux leurres établis par M. Gold, alors qu'elle affronte elle-même Cruella sur une falaise. Tenant Henry en otage, Cruella voit à travers le bluff d'Emma à propos de la tuer, ne croyant pas qu'elle puisse le faire. Emma prouve le contraire en tirant Cruella de la falaise où elle tombe. Après avoir appris de l'Auteur que Cruella est impuissante et qu'il s'agissait d'un stratagème visant à orienter leur fille dans l'obscurité, David et Mary Margaret arrivent pour arrêter Emma, ​​mais ils arrivent trop tard. "La Veuve Noire" Après avoir appris la vérité sur Cruella, Emma reproche à M. Gold de l'avoir manipulée pour la tuer. Avant que la blonde ne puisse le retrouver, Maléfique change de camp, ne faisant plus confiance à M. Gold puisqu'il ne voulait que l'Auteur pour ses propres intérêts. Maléfique accepte une alliance si Emma localise sa fille Lilith. Reconnaissant son nom, Emma vérifie une microfiche de journal et finit par localiser une page, Lilith Page, qui était son amie d'enfance, Lily. Regina, citant Emma comme ayant plus d'expérience dans le Monde sans magie, la convainc de venir pour que leurs deux missions puissent être remplies. Avant de sauver Robin à New York, les deux femmes se rendent dans le Massachusetts, à la suite d'une adresse en tête de Lily, âgée de cinq ans. Dans le complexe d'appartements, Emma frappe presque le propriétaire après avoir insulté Lily, qui, selon lui, ne vaut rien et est décédée dans un accident de voiture. Sur la route, Emma déforme la voiture après avoir vu un loup sur la route. Avec un sentiment de déjà vu, comme la même chose lui est arrivée la nuit où elle a essayé de quitter Storybrooke pour la première fois, Emma se demande si le destin la dirige vers quelque chose alors qu'elle remarque un panneau indiquant un Café. Prenant du café et de l'aspirine au restaurant, elle s'assied à la table jusqu'à ce qu'elle voie un tatouage de star sur le poignet de la serveuse, lui faisant réaliser qu'elle est Lily. Plus tard, Emma essaie de parler à Lily, qui insiste sur le fait qu'elle a évolué dans la vie avec son mari et sa fille. Suspectant qu'elle ment, Emma fournit sa vraie adresse et entre dans la caravane avec Regina, où ils découvrent que Lily a un collage d'informations sur la vérité. Constatant que Lily a pris sa voiture, qui contient le parchemin de l'Apprenti pour entrer dans Storybrooke, Emma prend la voiture de Lily et la force à s'arrêter sur la route. Les deux échangent des coups avant qu'Emma pointe son arme sur Lily, tirant presque sur la gâchette jusqu'à ce que Regina la persuade de la laisser tomber. Le trio trouve ensuite Robin à New York, mais même après que Zelena ait révélé sa véritable identité, il refuse de la quitter car elle est enceinte de son enfant. "Lily" De retour en ville, Emma et Regina amènent non seulement Lily mais aussi Robin et Zelena. Continuant à rester distante avec ses parents, Emma présente ensuite Maléfique à Lily. Plus tard, Crochet l'emmène au quai, où ils voient l'horizon, alors qu'il lui demande de pardonner à ses parents. Il pense que ses parents ont commis une erreur, mais ils lui ont caché la vérité parce qu'ils avaient honte de leur passé et qu'ils voulaient seulement qu'elle soit fière d'eux. Après que Mary Margaret ait blessé Lily, qui s'est transformée en dragon, Emma utilise la magie pour la soigner. En suivant le conseil de Crochet, Emma pardonne enfin à sa mère, reconnaissant qu'elle doit cesser de la punir et elle comprend que ce qui s'est passé dans le passé avec Lily ne peut pas être annulé, mais cela ne change rien à la bonne personne que Mary Margaret est devenue. "Des Héros et des Méchants" Dans une course pour empêcher Isaac de changer leurs histoires, Emma et le reste du gang cherchent dans la bibliothèque du Sorcier des indices, mais tous les livres d'histoires sont vierges. Avec l'aide d'August et de Crochet, ils découvrent que l'Apprenti est dans le chapeau. Une fois libéré par la Mère Supérieure, l'Apprenti les invite à chercher l'illustration de la porte nécessaire pour piéger Isaac. Pendant que Henry et les autres cherchent la photo, Emma, Regina et l'Apprenti tentent de confronter Isaac au prêteur sur gages. Avant de l'atteindre, Isaac réécrit de nouvelles vies pour chacun dans son livre Heroes and Villains. "Opération Mangouste" Dans la réalité alternative, Emma conserve ses souvenirs, mais elle est emprisonnée dans une tour près de la mer sans fond par la Reine Blanche-Neige, tandis que Lily, le garde noir, garde sa cellule. Après avoir été secourus par Henry et Crochet, Emma s'embarque avec eux sur le Jolly Roger, avant de vaincre le dragon Lily avec un tir de canon bien ciblé. Après avoir amarré le navire, ils rencontrent Blanche-Neige et le Prince Charmant, mais Crochet sacrifie sa vie et meurt des mains de Charmant pour qu'Emma et Henry puissent s'échapper. Ils se regroupent avec Regina, qui, selon eux, peut annuler les récits d'Isaac en donnant un baiser d'amour sincère à Robin. Venant de regarder Crochet mourir, Emma raconte que sa chance manquée de lui dire qu'elle l'aimait était une raison de plus pour que Regina aille voir Robin. Ils se dirigent vers le mariage de Robin, mais Rumplestiltskin se met en travers de leur chemin, alors Emma engage le duel alors que Regina se précipite pour l'église. Emma entretient Rumplestiltskin et bloque continuellement son épée avec sa propre lame. Cependant, Rumplestiltskin met rapidement fin au combat en la faisant tomber avec sa magie dans une pile de sacs. Après la défaite d'Emma, ​​Henry prend une épée pour empêcher le vieil homme de lui faire plus de mal, seulement pour que ce dernier tente de le tuer pour son ingérence. Regina prend le coup pour Henry et mourante, Emma se réveille et se précipite au moment où les cloches sonnent, indiquant que le mariage est terminé et que l'histoire d'Isaac pour les héros et les méchants restera inchangée. Emma exige avec colère qu'Isaac sauve Regina, mais Isaac déclare qu'il ne le peut pas, car il n'est plus l'Auteur. Soudain, Henry remarque que la plume de l'Auteur est rougeoyante et il la récupère, faisant de lui le prochain auteur choisi. Abasourdi, Isaac tente de se jeter sur Henry, mais Emma le retient tandis que son fils utilise le sang de Regina comme encre pour la plume et récrit une nouvelle fin pour inverser les histoires de chacun dans la réalité alternative et les renvoyer à Storybrooke. "Opération Mangouste","Du Côté Obscur" Après le retour à Storybrooke, Emma se précipite au loft, où elle retrouve ses parents, puis avec Crochet, pour qui elle déclare presque son amour mais se retire au dernier moment. Au cours d'une fête chez Granny, elle parle à Lily de son père, dont l'identité n'est pas connue par sa mère, Maléfique, car le père naturel de Lily et elle ne se rencontraient que sous leur forme de dragon. Alors que le décès de M. Gold approche, l'Apprenti enlève l'obscurité de son cœur et la stocke dans le chapeau du Sorcier, mais il se libère et l'attaque. Emma parvient à empêcher l'Apprenti d'être consumé par les ténèbres grâce à sa magie blanche. Une fois que les ténèbres se sont dispersées ailleurs en ville, l'Apprenti lui a parlé des origines du Ténébreux, créé par le Sorcier Merlin dans le but de piéger les ténèbres. Voyant que l'obscurité s'empare de Regina et que le reste de la ville est en danger, Emma décide de la laisser prendre à sa place. Après avoir affirmé son amour pour Crochet, Emma laisse les ténèbres pénétrer dans son corps et devient ainsi le nouveau Ténébreux avant de disparaître dans les airs. "Du Côté Obscur" La Ténébreuse Camelot Emma est confrontée aux ténèbres. "La Ténébreuse" Juste après son sacrifice, Emma se matérialise à partir du caveau du Ténébreux, dans la Forêt enchantée. Là, elle se voit guider par ses ténèbres qui prennent l'apparence de Rumplestiltskin, malgré son intention de ne pas y céder. S'enfonçant dans la forêt, elle rencontre un marchand ambulant à qui elle demande le chemin de Camelot afin de trouver de l'aide auprès de Merlin. Face au chantage financier de l'homme, Emma utilise pour la première fois et inconsciemment ses pouvoirs maléfiques, à son grand désespoir. "La Ténébreuse" Emma rencontre Merida. "La Ténébreuse" Plus tard, Emma est guidée par Rumplestiltskin, qui l'amène à un petit ruisseau, donnant sur une forêt. Emma constate aussitôt la présence d'un feu follet. Suite aux descriptions de Rumplestiltskin, la Ténébreuse tente de l'attraper, mais échoue lorsque l'être est subtilisé par une jeune femme rousse. Emma la neutralise et tente de s'expliquer, alors que la fille la menace, l'arc pointé sur la Sauveuse. Merida propose alors un duel à Emma pour le feu follet mais celle-ci refuse. L'archère lui propose donc de l'accompagner et de lui donner la créature une fois qu'elle l'aura utilisée. Emma accepte et prend le chemin avec Merida qui lui raconte son histoire et sa volonté de sauver ses frères. Emma lui conseille finalement de se reposer. "La Ténébreuse" Emma écrase le cœur de Merida. "La Ténébreuse" En pleine nuit, Emma ne parvient pas à dormir et Rumplestiltskin lui annonce alors que les Ténébreux ne dorment pas. Il ajoute qu'une fois que Merida aura utilisé le feu follet, Emma ne pourra pas s'en servir. La Ténébreuse comprend alors qu'elle doit combattre Merida qui disparaît aussitôt, obligeant Emma à utiliser la magie noire pour la retrouver au cercle de pierres. Merida ayant utilisé le feu follet, Emma utilise la magie pour arrêter ses flèches et finit par lui arracher le cœur. C'est alors que toute sa famille débarque et tente de la convaincre d'épargner la rousse. Emma hésite énormément et finit par lui rendre son cœur, puis Mary Margaret veut lui donner la dague, mais Emma décide de la confier à Regina, certaine qu'elle serait la seule à faire ce qu'il faut si elle succombait aux ténèbres. "La Ténébreuse" Emma arrive à Camelot. "La Ténébreuse" Emma discute ensuite avec Merida et s'excuse de ce qu'elle lui a fait. Celle-ci lui pardonne et la remercie de la leçon qu'elle vient de lui apprendre, avant de repartir à la recherche de ses frères. Emma demande ensuite à sa famille de lui expliquer comment ils l'ont rejointe. Ils l'emmène alors au Café Granny au milieu de la forêt et où se trouvent tous leurs amis. Ils sont soudain interrompus par le Roi Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde qui leur annoncent que Merlin a prophétisé leur arrivée. Emma et les autres sont alors emmenés à Camelot. "La Ténébreuse" Emma est énervée contre Regina. "Excalibur" Emma et le groupe entrent alors dans le château où ils rencontrent la Reine Guenièvre. Killian s'impatiente de retrouver Merlin et Emma le rassure par rapport aux ténèbres. Ils apprennent ensuite que Merlin est piégé dans un arbre et que, selon une de ses prophéties, il ne peut être libéré que par la Sauveuse. Regina utilise alors la dague pour empêcher Emma d'annoncer que c'est elle et se fait alors passer pour la Sauveuse. Elles s'isolent ensuite dans la tour de Merlin où Emma demande à Regina ne plus jamais la contrôler de cette manière, ce à quoi le maire explique ses motivations et lui promet de la sauver des ténèbres. Emma la remercie vivement. "Excalibur" Emma danse avec Killian au bal. "Excalibur" Un bal étant organisé en l'honneur d'Emma et ses amis, cette dernière se prépare avec sa mère. Celle-ci se réjouit de vivre enfin ce qu'elle a toujours voulu vivre avec sa fille. Elles arrivent alors ensemble au bal et Emma profite de la fête en dansant avec Crochet jusqu'à ce que Perceval tente d'assassiner Regina et blesse grièvement Robin. Emma veut utiliser ses pouvoirs pour les aider mais Killian l'en empêche par peur de la magie noire qu'elle utiliserait. Finalement, David tue Perceval. Dans la tour de Merlin, Regina tente de sauver Robin, sans succès. "Excalibur" Emma sauve la vie de Robin. "Excalibur" Elle supplie alors Emma d'utiliser sa magie pour l'aider. La Ténébreuse hésite mais finit par accepter. C'est alors que Rumplestiltskin lui apparaît et lui annonce que si elle sauve Robin, quelqu'un devra être sacrifié et que ce sera à Regina de payer ce prix. Emma n'en tient pas compte et utilise ses pouvoirs pour sauver la vie de Robin. Ceci fait, elle embrasse immédiatement Crochet et part s'isoler. En descendant les escaliers, elle retrouve Rumplestiltskin qui lui fait remarquer que le baiser de Killian n'a pas empêché sa peau de se transformer en Crocodile. Par la suite, Emma écoute Arthur féliciter la Sauveuse pour avoir sauvé Robin. "Excalibur" Emma suggère d'utiliser sa magie. "La Couronne Pourpre" Ensuite, Regina, Mary Margaret et Belle cherchent un moyen de libérer Merlin de son arbre. Emma suggère d'utiliser sa magie mais cela est vite abandonné, étant une mauvaise chose d'utiliser les pouvoirs du Ténébreux. Ils décident alors d'essayer de communiquer avec Merlin grâce à la couronne pourpre que David part immédiatement chercher. Cette quête étant alors vaine, Emma assiste ensuite à l'adoubement de son père comme Chevalier de la Table Ronde où elle le voit prendre place sur le Siège Périlleux. "La Couronne Pourpre" Emma tente d'attaquer Rumplestiltskin. "Le Royaume Brisé" En pleine nuit, Emma est occupée à fabriquer des attrape-rêves lorsque Rumplestiltskin lui apparaît à nouveau. Il la conduit jusqu'à l'endroit où Regina a caché la dague. Emma tente alors de la récupérer mais l'objet est protégé par un charme. La Ténébreuse refuse de céder à la tentation et tente d'attaquer Rumplestiltskin, mais elle manque de peu Killian qui venait à sa rencontre. Elle s'écroule alors complètement dans ses bras. Par la suite, Emma ne dit plus un seul mot et sa famille décide de l'emmener au calme pour qu'elle puisse se reposer tranquillement. "Le Royaume Brisé" Emma apprend que Henry est proche d'une fille. "Le Royaume Brisé" Emma est alors conduite par Henry et Crochet dans une écurie appartenant à une fille que son fils a rencontré. Emma veut immédiatement en savoir plus mais est obligée de se cacher lorsque cette dernière arrive. Elle regarde alors Violette proposer à Henry de faire du cheval et lui faire une certaine déclaration. Les deux tourtereaux étant partis, Emma fait remarquer que Henry a réussi à lui cacher qu'il était en train de tomber amoureux de Violette. Elle raconte ensuite à Killian qu'elle voit Rumplestiltskin et qu'il lui fait faire des choses qu'elle ne veut pas. Le pirate lui propose alors de faire du cheval pour essayer de l'oublier. "Le Royaume Brisé" Emma embrasse Crochet. "Le Royaume Brisé" Emma et Killian marchent ensuite dans la forêt avec un cheval mais la Ténébreuse a du mal à s'approcher de l'animal qui se met à hennir. Elle voit à nouveau Rumplestltskin et lui ordonne de partir. Crochet la convainc ensuite de monter sur l'animal avec lui, ce qu'elle fait. Après une longue balade, ils s'arrêtent dans un champ de fleurs où Emma est finalement heureuse. Elle remarque qu'elle n'a plus aucune vision de Rumplestiltskin car elle ne lui laisse plus aucune place dans sa tête. Emma embrasse alors Killian passionnément. "Le Royaume Brisé" Emma veut libérer Merlin. "L'Attrape-Rêves" À l'aide d'un attrape-rêves, Emma apprend comment Merlin a été enfermé dans l'arbre et découvre également que ses parents ont été ensorcelés par le Roi Arthur pour qu'ils lui ramènent la dague. Elle utilise alors la magie pour les immobilier et annonce à Regina qu'Arthur veut réunir la dague avec Excalibur pour n'en faire qu'une seule lame. Elle ajoute que le seul moyen de contrecarrer ses plans est de libérer Merlin de son arbre, même si elle doit utiliser la magie noire. Dans la tour du magicien, Emma révèle qu'elle a utilisé un attrape-rêves qui lui a révélé que le Sorcier a été enfermé grâce à une larme d'un amour perdu, elles en concluent qu'il leur faut la même chose pour le libérer. "L'Attrape-Rêves" Emma arrache le cœur de Violette. "L'Attrape-Rêves" Emma et Regina retrouvent ensuite Henry qui s'entraîne à l'épée pour impressionner le père de Violette. Elles lui conseillent alors de rester lui-même car c'est sa différence qui plaira à Violette. Par la suite, Emma utilise un attrape-rêves pour que Regina revoit le jour où sa mère a assassiné Daniel afin d'obtenir la larme d'un amour perdu. Emma est choquée de cette image qui lui donne pourtant une idée elle arrache le cœur de Violette pour l'obliger à briser celui de Henry. "L'Attrape-Rêves" Emma libère Merlin. "L'Attrape-Rêves" Emma et Regina tentent d'utiliser sa larme pour libérer Merlin, ce qui ne fonctionne pas. Henry les rejoint alors et se met à pleurer car Violette lui a annoncé qu'elle ne voulait pas de lui. Elles décident alors d'utiliser ses larmes qui devraient libérer le magicien. Ils sont alors interrompus par Arthur et ses chevaliers qui commencent à affronter Regina. Emma en profite pour utiliser la larme de Henry, combinée à la magie noire et la magie blanche pour libérer Merlin, qui annonce avoir attendu Emma. Au Café Granny, Merlin libère Mary Margaret et David du sortilège et promet à Emma de la libérer des ténèbres, si elle est prête à s'en débarrasser. "L'Attrape-Rêves" Emma écoute la prophétie de Merlin. "La Quête de Merida" Quelques temps plus tard, Emma trouve Merlin en train d'admirer une barre de chocolat. La Ténébreuse a alors une impression de déjà-vu et le Sorcier lui rappelle qu'il lui avait rendu visite dans un cinéma quand elle était petite alors qu'elle venait de voler une fameuse barre de chocolat. Emma se souvient qu'il lui avait parlé d'Excalibur, ce que Merlin confirme. Il prophétise alors que l'épée va bientôt retourner dans sa pierre et qu'Emma aura la possibilité de l'en tirer mais qu'elle ne doit impérativement pas le faire, sinon d'horribles choses arriveront. "La Quête de Merida" Emma s'apprête à partir. "Nimue" Alors qu'Emma est toujours en train de fabriquer des attrape-rêves, Merlin vient la trouver et lui annonce qu'ils vont devoir partir pour une nouvelle quête afin de retrouver la flamme de Prométhée. Cependant, Emma apprend qu'ils vont devoir affronter le premier Ténébreux et qu'elle risque de tuer Merlin si elle prend le mauvais chemin. Alors qu'elle se prépare, Emma est rejointe par Crochet qui lui offre une bague, non pas pour se marier, mais il lui explique qu'elle lui permet de survivre. Emma lui rappelle que la Ténébreuse est immortelle mais Killian corrige, assurant qu'Emma ne l'est pas et qu'il aimerait qu'elle revienne. Ils s'embrassent finalement. En chemin, Emma avoue à Merlin avoir utilisé la magie noire et avoir fait du mal à Henry. "Nimue" Emma affronte Nimue. "Nimue" Arrivée à destination, Emma utilise la dague pour faire apparaître l'esprit du premier Ténébreux, Nimue, le grand amour de Merlin. Nimue essaie alors de convaincre Emma de tuer Merlin ce qui commence à fonctionner, mais, lorsque Nimue annonce qu'Emma ne serait qu'une moins que rien sans les ténèbres, Emma s'énerve, certaine de n'avoir jamais été une moins que rien. Emma laisse alors Merlin utiliser la dague pour obliger Nimue à lui donner la flamme de Prométhée. Celle-ci disparaît après avoir annoncé à Emma qu'elle sera toujours dans sa tête si elle a besoin d'elle. Emma annonce alors se sentir très bien maintenant. Sur le retour, Merlin raconte à Emma son histoire avec Nimue et elle se demande s'il est possible d'utiliser les ténèbres pour faire le bien. Soudain, Merlin disparaît et Emma se retrouve seule. "Nimue" Henry montre un journal à Emma. "La Flamme de Prométhée" Lorsqu'elle revient au Café Granny, Emma ne trouve que Henry et Granny. Elle en conclut donc qu'il est arrivé quelque chose à sa famille. C'est alors que Merlin apparaît et immobilise tout le monde sauf Emma pour lui apprendre qu'Arthur l'a lié à Excalibur et qu'il tuera sa famille si elle ne lui donne pas la dague et la flamme de Prométhée. Emma tente alors désespérément d'allumer la flamme mais n'arrive à rien. Rumplestiltskin apparaît alors et lui annonce qu'elle n'y parvient pas car elle n'est pas prête à renoncer aux ténèbres. Henry les interrompt et montre à sa mère une photo de la maison dans laquelle ils souhaitent vivre avec Crochet quand ils seront rentrés à Storybrooke, pour lui donner une motivation. "La Flamme de Prométhée" Emma affronte Merlin. "La Flamme de Prométhée" Emma va donc au rendez-vous dans la forêt calédonienne où elle trouve Arthur, Zelena, Merlin et sa famille emprisonnés. Emma fait semblant de donner la flamme à Zelena mais celle-ci se retrouve accrochée à un arbre dès qu'elle ouvre la boîte. Emma affronte alors Merlin grâce à la magie, mais elle n'est pas assez puissante et se retrouve vite à terre. Arthur ordonne alors au Sorcier de tuer Mary Margaret. Emma tente d'encourager Merlin à combattre les ténèbres car s'il n'en n'est pas capable, alors personne ne l'est. Il parvient à libérer Mary Margaret, permettant à Crochet de frapper Arthur pour récupérer Excalibur. Après la fuite d'Arthur et Zelena, Emma soigne la blessure de Killian faite avec l'épée avant de la ramasser. "La Flamme de Prométhée" Emma est contrôlée par Regina. "La Flamme de Prométhée" Emma tente toujours d'allumer la flamme lorsque Regina la rejoint. Celle-ci veut l'aider à comprendre pourquoi elle refuse de se débarrasser des ténèbres et elle lui prend alors la dague. Emma est alors forcée de révéler pourquoi elle tient tant aux ténèbres, mais finalement, elle se protège en prétextant vouloir protéger sa famille. Lorsque le reste du groupe arrive, Emma récupère la flamme et la dague puis s'isole. Crochet la rejoint ensuite à qui elle apprend qu'elle est au courant pour la maison à Storybrooke et finit par avouer qu'elle veut un avenir avec lui. C'est à ce moment que la flamme s'allume enfin. "La Flamme de Prométhée" Emma devient le Cygne Noir. "La Flamme de Prométhée" Au restaurant, Emma utilise la flamme pour rassembler la dague avec Excalibur. Cependant, c'est alors que Kilian se met à saigner et s'écroule au sol. Merlin explique qu'il a été blessé avec l'épée et qu'il ne pourra pas être guéri. Emma ne voit qu'une solution lier la vie de Crochet à Excalibur pour la lui sauver. Tout le monde étant contre cet avis, Emma se téléporte avec lui dans un champ de fleurs où il la supplie de le laisser mourir. Emma refuse de l'écouter et le lie à l'épée, faisant de lui un Ténébreux. Crochet disparaît et les ténèbres prennent alors possession d'Emma, faisant d'elle le Cygne Noir. "La Flamme de Prométhée" Emma révèle détenir Excalibur. "Duel" Emma part alors à la recherche de Killian et le retrouve en pleine nuit dans la forêt en compagnie de Rumplestiltskin. Il est très énervé contre elle comme elle l'a changé en Ténébreux. Emma tente alors de se justifier, puis lui rappelle qu'ils ont prévu d'avoir une maison à Storybrooke et lui assure qu'elle veut son futur avec lui. Emma lui fait remarquer que Rumplestiltskin a disparu et lui promet qu'ils vont se débarrasser des ténèbres. Après des baisers passionnés, Emma et Kilian se séparent un instant et lorsqu'elle le retrouve, il est en compagnie de Rumplestiltskin et affirme que la Ténébreuse a toujours Excalibur. Emma finit par confirmer et fait apparaître l'épée, ce qui énerve Crochet. Emma lui promet pourtant qu'elle n'essaierait jamais de le contrôler, mais Killian ne veut rien savoir et disparaît. "Duel" Emma et Crochet se retrouvent. "Duel" Emma erre ensuite dans le champ de fleurs à la recherche de Killian et finit par utiliser Excalibur pour le convoquer. Il s'énerve à nouveau et Emma finit par lui avouer qu'elle a décidé de lui donner l'épée car elle a confiance en lui. Elle lui assure qu'il vont rapidement détruire les ténèbres, ensemble. Emma finit par dire je t'aime » à Killian et ils s'embrassent passionnément. Ils retournent devant le Café Granny où ils retrouvent David, Mary Margaret et Regina qui sont surpris par la transformation d'Emma. Celle-ci reste avec eux pendant que Killian entre chercher Merlin. "Duel" Emma n'arrive pas à raisonner Crochet. "Duel" Trouvant le temps long, Emma entre dans le restaurant et trouve Killian en compagnie de Nimue et tenant dans sa main le cœur de Merlin. Elle comprend qu'il l'a manipulée et s'énerve contre Nimue. Emma découvre alors le véritable plan des Ténébreux et refuse qu'ils arrivent à leurs fins. Elle tente alors d'empêcher Crochet d'obtenir sa vengeance pour se concentrer sur la véritable fin heureuse qu'il attend leur vie à Storybrooke. Celui-ci ne l'écoute pas et Emma le regarde écraser le cœur de Merlin pour jeter le Sort noir. Elle se jette alors sur le cadavre du Sorcier et utilise sa magie pour l'envoyer reposer en paix. "Duel" Emma est emportée par la Malédiction. "Duel" Killian rejoint alors Emma et lui annonce qu'une fois que le Sort noir est lancé, elle ne peut pas l'arrêter. Elle décide alors d'endormir Crochet pour lui faire oublier la raison pour laquelle il a lancé cette Malédiction. Emma fait alors apparaître un attrape-rêves pour retirer les souvenirs du Ténébreux avant de l'embrasser en lui promettant qu'il va redevenir l'homme qu'il était. Consciente qu'il faut faire plus que ça pour le préserver de sa vraie nature, Emma fait apparaître Regina, ses parents, Henry, Belle, Zelena et tous ceux qui faisaient partie du voyage et leur retire leurs souvenirs, sans oublier de placer un bracelet inhibiteur au poignet de Zelena. Elle annonce qu'elle va tout arranger. Emma s'approche ensuite du chaudron où a été lancé le Sort noir et y ajoute l'attrape-rêves. Elle retourne auprès de Crochet et le prend dans ses bras, en pleurs alors qu'ils sont emportés par le nuage de fumée de la Malédiction. "Duel" Malédiction de la Ténébreuse Le Cygne Noir entre en scène. "La Ténébreuse" Six semaines après sa transformation en Ténébreuse, Emma est de retour à Storybrooke. Au Café Granny, Emma retrouve ses proches et leur assure avoir lancé le Sort noir car ils ne l'ont guère sauvée des ténèbres. Le Cygne Noir, plus effrayant que jamais, statufie ensuite M. Clark au prétexte que celui-ci porte sa veste rouge. Regina tente alors de la contrôler grâce à la dague mais la Ténébreuse lui montre qu'elle la détient désormais. Avant de se téléporter, elle les prévient qu'ils seront tous punis pour l'avoir faite souffrir, assumant dès lors sa part d'ombre. "La Ténébreuse" Emma révèle qu'il n'y a pas de Sauveur. "Excalibur" Emma est convoquée le lendemain au port de la ville par son fils. Alors qu'elle tente de lui caresser la main, elle est repoussée par Henry, qui semble effrayé. Ce dernier, lui demande pardon pour ce qui lui a fait endurer à Camelot. Cependant, Emma le rassure en lui avouant qu'il n'y est pour rien, contrairement aux autres. Leur discussion est interrompue par Regina, qui ordonne à Emma de ne pas approcher son fils. La Ténébreuse charrie donc le maire de la ville en la persuadant qu'il n'y a pas de Sauveur pour cette nouvelle Malédiction, avant de la voir s'en aller avec Henry. "Excalibur" Emma présente sa maison. "Excalibur" Dans l'après-midi, Emma apparait à Killian, qui l'appelait de sa coccinelle. Amusée, Emma le transporte avec elle dans sa nouvelle maison, et la lui fait visiter. Alors qu'elle sert un verre à Crochet, ce dernier l'embrasse soudainement éperdument, avant d'afficher un air déçu. Emma comprend alors qu'il essayait via un baiser d'amour sincère de supprimer ses ténèbres. Elle lui explique que désormais, elle est vraiment elle-même » et le restera, avant d'ignorer sa question sur les faits s'étant déroulés à Camelot. "Excalibur" Emma est irritée par Regina. "Excalibur" En soirée, Regina lui rend visite en lui demandant de l'aide pour sauver Robin d'une furie. Emma lui explique que seule elle-même doit le secourir en payant un prix, aussi compliqué qu'il soit. Irritée par le pessimisme du maire, la Ténébreuse gronde sur Regina et lui dit de se bouger pour prouver qu'elle peut être la Sauveuse. Plus tard, Robin sauvé, les héros se réunissent au Café Granny, et sont observés par Emma, qui se rend chez elle, digne, mais triste. Une fois rentrée, Rumplestiltskin réapparait à Emma et lui révèle que ses faiblesses, la retiendront toujours, avant de la guider vers la cave de la maison, où se terre l'épée d'Excalibur. Emma tente de la retirer de son socle mais est repoussée. Elle apprend donc de l'ancien Ténébreux qu'elle devra payer un prix pour retirer l'épée de son socle. "Excalibur" Le Cygne Noir a besoin d'un héros. "La Couronne Pourpre" Un jour plus tard, Emma débarque à la mine des nains et vole la pioche de Joyeux. Après son entrée effroyable, elle repart chez elle, dans sa cave, en observant Excalibur. Rumplestiltskin, toujours dans sa tête, tente de la raisonner la pioche ne détruira pas la roche. Après une tentative qui s'avère être un échec, Emma accepte d'écouter la voix dans sa tête et de trouver un héros capable de faire le boulot. Elle élabore alors un plan et donne rendez-vous à Crochet sur son bateau. À son arrivée, Emma apparaît derrière lui et, voyant qu'il est mal à l'aise de la voir comme ça, elle utilise la magie pour porter une magnifique robe et fait apparaître un dîner sur la table. "La Couronne Pourpre" Emma dîne avec Killian. "La Couronne Pourpre" Elle s'assoie et commence à manger tout en affirmant être meilleure en Ténébreuse. Emma refuse ensuite de répondre à Killian lorsqu'il lui demande de lui révéler ce qu'elle cache derrière la porte de la cave. Il se rend compte qu'Emma n'est plus du tout la même qu'avant, ce qu'elle infirme entièrement. Elle prend l'exemple de M. Gold qui avait réussi à former quelque chose avec Belle et assure qu'elle est meilleure qu'avant, rappelant que Rumplestiltskin était un lâche. Killian lui montre alors le coutelas qu'il avait utilisé pour le menacer et affirme qu'il était bien plus lâche que lui et qu'il a changé alors que Gold est devenu mauvais et manipulateur. Emma veut changer de sujet mais Crochet finit par s'énerver contre elle. Elle lui demande alors s'il l'aime toujours et il lui répond qu'il l'aimait ». Emma se retrouve alors seule. Ayant donc récupéré l'épée que Gold avait touché avant de devenir le Ténébreux, Emma utilise le sort de Belle pour réveiller M. Gold. Elle lui annonce alors qu'il va devoir devenir un héros. "La Couronne Pourpre" Emma détient le cœur de Merida. "Le Royaume Brisé" Alors qu'Emma observe Excalibur avec un middlemist dans sa main, M. Gold, emprisonné, tente de sympathiser avec elle en lui parlant des sensations du Ténébreux. Il tente ensuite de la convaincre de le libérer, mais le Cygne Noir lui explique qu'il est le seul à pouvoir libérer Excalibur. Alors que l'antiquaire doute sur son statut d'héros, Emma l'abandonne et se rend dans un tunnel de la ville, où Merida est ligotée à la coccinelle jaune. Alors que la rousse se rebelle, Emma la libère et lui arrache son cœur, avant de lui décrire quelle sera sa mission qu'elle devra accomplir pour la Ténébreuse faire d'un lâche un homme courageux. "Le Royaume Brisé" Emma pleure en se remémorant un souvenir. "L'Attrape-Rêves" Emma retourne ensuite dans sa cave pour libérer Gold de ses liens. Elle l'écoute la supplier de le laisser partir, puis la Ténébreuse fait venir Merida et lui ordonne de l'emmener dans les bois pour faire de lui un héros. Emma se rend ensuite dans sa remise où se trouvent des dizaines d'attrape-rêves. Elle en prend un en particulier et le serre contre elle en pleurant. Emma est ensuite abordée par Henry qui lui demande son aide pour retrouver le cheval de son amie Violette. Emma accepte et écoute son fils lui raconter qu'il a fait écouter à sa copine la même chanson que son père lui avait fait écouter. Emma est émue et ils partent à la recherche du cheval. Henry apprend à Emma que Nicodème aime la citrouille et celle-ci l'emmène alors Chez Peter Peter où ils retrouvent le cheval. Emma tente de le calmer mais échoue. Elle laisse alors Henry s'en occuper et sourit en le voyant réussir à calmer l'étalon. "L'Attrape-Rêves" Emma se justifie devant Regina. "L'Attrape-Rêves" Elle lui conseille maintenant d'aller à la fête de quartier pour réunir Violette avec son animal. Le soir, Emma frappe chez Regina pour voir Henry, mais celle-ci lui annonce qu'ils ont trouvé son attrape-rêves et que Henry l'a vue arracher le cœur de Violette. Emma tente de se justifier en expliquant avoir eu de bonnes raisons de faire ça, mais Regina affirme qu'elle n'a fait que les manipuler puisqu'elle a sûrement libéré le cheval. Elle ajoute que sa mère avait aussi une bonne raison » de tuer Daniel. Regina continue de pousser à bout Emma qui finit par révéler qu'elle était obligée de faire du mal à Violette pour libérer Merlin. Le maire ne comprend alors pas ce qui s'est passé à Camelot et finit par claquer la porte au nez d'Emma. Celle-ci s'en va et voit Henry la regarder par sa fenêtre avant qu'il ne ferme les rideaux. "L'Attrape-Rêves" Emma propose un repas à Zelena. "La Quête de Merida" Emma est ensuite conduite par Merida jusqu'à l'endroit où elle a attaché M. Gold. Cependant, celui-ci s'est enfuit. Emma fait alors apparaître le cœur de Merida et lui ordonne de retrouver Belle et de la tuer pour obliger Gold à agir en héros. Par la suite, Emma apparaît dans la cellule de Zelena et l'emmène chez elle en lui proposant des beignets d'oignons. Elle lui propose alors sa liberté et sa protection contre Regina en échange de son aide avec la baguette du Sorcier et la magie de Merlin. Zelena annonce être au courant de ce qu'Emma a fait en arrachant le cœur de Violette pour briser celui de Henry et elle rappelle qu'elle a eu une mère de ce genre. Elle refuse de s'allier avec Emma et celle-ci la téléporte donc dans sa cellule. "La Quête de Merida" Emma rend son cœur à Merida. "La Quête de Merida" Emma ordonne à Merida d'utiliser le sortilège de Mor'du pour affronter Gold. Quelques temps plus tard, Belle et M. Gold amènent Merida, capturée, dans la cave d'Emma en annonçant qu'elle a été vaincue. Emma conclut alors un marché dans lequel elle doit rendre son cœur à Merida et lui donner des nouvelles de ses frères en échange de quoi Gold retirera Excalibur de la pierre. Emma replace alors le cœur de Merida dans sa poitrine et lui annonce que ses frères vont bien. Elle assiste à un discours agaçant de Gold à Belle avant de le voir retirer l'épée du rocher. Emma récupère enfin l'épée et M. Gold lui annonce qu'elle a fait de lui un héros et que cela va lui coûter cher puisqu'il est le seul à pouvoir la vaincre. "La Quête de Merida" Emma a réuni les deux lames d'Excalibur. "Nimue" Emma s'apprête alors à rassembler la dague du Ténébreux avec Excalibur. C'est alors que Rumlestiltskin lui annonce qu'elle est sur le point de poursuivre l'histoire. Nimue ainsi que tous les anciens Ténébreux apparaissent pour assister à ce moment. Emma utilise alors la flamme de Prométhée pour réunir l'épée et la dague. Ceci fait, elle se souvient des paroles de Merlin lui disant de ne pas prendre l'épée et elle hésite donc à la prendre en main. Nimue et les autres sorciers l'encouragent à le faire tout de même et Emma finit par se saisir d'Excaibur. "Nimue" Emma accepte de tout raconter à Crochet. "La Flamme de Prométhée" Plus tard, Emma apparaît dans la forêt pour sauver Crochet d'une attaque d'Arthur qu'elle envoie valser en révélant avoir complété Excalibur. Killian lui demande alors des réponses et Emma annonce qu'elle fait tout ça pour lui. Par la suite, Crochet tente de retrouver la Ténébreuse mais celle-ci ne se montrant pas, il saute du haut d'un toit pour qu'elle lui sauve la vie, ce qu'elle fait. Le pirate exige qu'elle lui raconte ce qui est arrivé à Camelot si elle veut qu'il lui pardonne. Emma annonce ne pas avoir besoin d'être pardonnée et finit par lui montrer la bague qu'il lui a donnée. Killian jure qu'il aime toujours Emma et celle-ci veut lui montrer quelque chose avant de tout lui révéler. "La Flamme de Prométhée" Emma débarque pour enlever Zelena. "La Flamme de Prométhée" Emma amène Killian chez elle et lui montre la mer grâce à un télescope. Elle lui révèle ensuite que c'est lui qui a choisi cette maison lorsqu'ils étaient à Camelot et qu'ils devaient y vivre ensemble. Emma finit par embrasser Killian et utilise sa magie pour l'endormir afin de finir ce qu'elle a commencé sans qu'il ne l'en empêche. Après l'accouchement de Zelena, accéléré par les soins de la Ténébreuse, Emma débarque à l'hôpital et envoie valser le Dr Whale. Tout le monde protège le bébé contre elle mais Emma révèle être venue pour quelqu'un d'autre. Elle se téléporte alors avec Zelena qu'elle enferme dans sa cave avec Crochet. "La Flamme de Prométhée" Emma déclare qu'elle va tuer Zelena. "La Flamme de Prométhée" Emma descend parler à Killian et lui annonce son plan détruire les ténèbres. Elle déclare qu'elle va les placer à l'intérieur Zelena et la poignarder avec Excalibur pour les anéantir définitivement. Emma finit par les laisser en déclarant qu'il n'y a pas d'autre solution. Elle sort ensuite de chez elle, où elle trouve Regina et ses parents, en assurant qu'elle ne doit pas être sauvée mais remerciée puisqu'elle s'apprête à tuer Zelena et à sauver tout le monde. Regina lui suggère de redevenir la Emma qu'ils connaissent, mais celle-ci assure qu'elle est toujours la même avant d'utiliser Excalibur pour les immobiliser. "La Flamme de Prométhée" Emma est immobilisée. "La Flamme de Prométhée" Emma rentre ensuite chez elle où elle trouve Killian qui s'est libéré. Celui-ci utilise alors de l'encre de seiche pour l'immobiliser. Emma refuse de répondre à ses questions lorsque Zelena entre dans la pièce en déclarant devoir se venger de la Ténébreuse. C'est alors qu'elle poignarde Crochet qui ne ne ressent cependant aucune douleur. Elle lui montre ensuite un attrape-rêves et lui révèle ses souvenirs. Emma tente de se justifier auprès de Killian mais celui-ci ne veut rien entendre. Zelena lui montre alors son nom gravé sur Excalibur et le Ténébreux déclare qu'il doit maintenant s'occuper d'Emma. "La Flamme de Prométhée" Plus personne n'a confiance en Emma. "Duel" Alors qu'Emma est toujours immobilisée, Zelena place un bracelet inhibiteur à son poignet et Crochet se venge en lui enlevant ses souvenirs avec un attrape-rêves. Peu après, Emma est retrouvée déprimant sur son canapé. Elle raconte alors toute l'histoire à Regina et Mary Margaret. Le groupe décide alors de récupérer leurs souvenirs pour reconstituer le plan de Crochet et l'arrêter. Cependant, David les rejoint et annonce qu'il a emmené les attrape-rêves. Le groupe se rend ensuite chez Regina où ils apprennent qu le Ténébreux veut affronter M. Gold. Ils décident de faire des recherches sur Nimue, mais Emma préfère enlever son bracelet pour utiliser sa magie. À son grand étonnement, personne n'accepte de lui rendre ses pouvoirs, pas même Henry qui déclare qu'elle leur a menti et qu'il ne peut plus avoir confiance, conscient de ce qu'elle peut faire avec de la magie noire. Le groupe quitte la maison et laisse Emma. "Duel" Killian veut faire souffrir Emma. "Duel" Emma est ensuite allongée sur le canapé et est surveillée par Merida. L'archère menace de lui planter une flèche dans le genoux pour lui faire payer tout ce qu'elle lui a fait. Cependant, Killian les interrompt et envoie valser Merida. Emma reste certaine qu'il a toujours des sentiments pour elle; mais le Ténébereux assure qu'il ne ressent que de la haine. Il dénigre complètement Emma en assurant qu'il ne l'a jamais aimée et qu'elle restera pour toujours une orpheline esseulée. Emma se met à pleurer et tente de comprendre pourquoi il lui fait ça. Elle apprend alors que Killian veut la faire souffrir autant qu'elle l'a fait souffrir. "Duel" Emma retrouve ses souvenirs. "Duel" Emma se rend ensuite à la boutique de M. Gold et lui propose de lui donner de l'encre de seiche pour qu'il retienne Crochet assez longtemps afin qu'elle retrouve les attrape-rêves. L'antiquaire refuse son aide et assure qu'elle ne sera pas capable de vaincre le Ténébreux seule et sans magie. Comprenant cela, Emma retrouve Henry à la bibliothèque et lui demande son aide pour retrouver les attrape-rêves. L'Opération Cobra le Retour est lancée ! La potion qu'ils utilisent les guide jusqu'à la tour de l'horloge où sont disposés tous les attrape-rêves, cependant protégés par un charme. Henry décide alors d'utiliser une fiole magique pour rendre ses pouvoirs à Emma. Celle-ci le remercie et récupère les attrape-rêves. À la mairie, Emma est réunie avec Henry, ses parents, Regina, Robin et Merida à qui elle rend leurs souvenirs. Elle déclare ensuite qu'elle se souvient maintenant de ce que Crochet prépare. "Duel" Emma veut arrêter Crochet. "La Marque de Charon" Emma et tout le groupe se lancent à la recherche de Crochet pour l'empêcher de ressusciter tous les Ténébreux. La meneuse déclare qu'ils sont obligés de le frapper fort, même s'ils doivent le tuer. Ils se séparent ensuite et Emma fouille la boutique d'antiquités avec Henry lorsqu'ils sont attaqués par Nimue. Crochet ayant déjà ramené les Ténébreux, la première passe magiquement à travers Henry sans qu'Emma n'ait le temps de l'attaquer. Le groupe se réuni et M. Gold leur annonce que les Ténébreux viennent de les marquer avec la marque de Charon et qu'ils vont bientôt tous aller aux Enfers à leur place. Emma n'étant pas ciblée, elle veut sauver sa famille, mais Gold assure qu'ils ne peuvent rien faire. "La Marque de Charon" Emma veut se sacrifier. "La Marque de Charon" Emma et sa famille cherchent ensuite un moyen d'arrêter les Ténébreux au caveau de Regina mais les autres décident d'abandonner et de faire un repas au Café Granny pour se dire adieu. Emma se met à pleurer et a peur que Neal reste seul. Mary Margaret lui assure qu'il aura sa grande sœur pour veiller sur lui. Emma se retrouve ensuite seule avec Regina et déclare qu'il est hors de question de renoncer et ajoute qu'elle va utiliser Excalibur pour détruire les ténèbres au prix de sa propre vie. Elles se rendent donc à la boutique de Gold où ce dernier leur donne l'épée, en les avertissant que seul quelqu'un de digne pourra détruire les ténèbres avec cette lame. "La Marque de Charon" Emma tente de tuer Crochet. "La Marque de Charon" Par la suite, Emma dépose secrètement une lettre au Café Granny pour sa famille avant de rentrer chez elle pour récupérer Excalibur. C'est là qu'elle tombe sur Crochet qui tente de la convaincre de lui donner l'épée, ce qu'elle refuse. Il annonce ne pas vouloir lui faire de mal puisqu'elle lui a ouvert les yeux. Emma refuse de céder au Ténébreux et, déclarant que sa vengeance ne sera jamais assez, elle tente de poignarder Crochet avec l'épée plusieurs fois. Finalement, elle se retrouve face à Henry qui lui prend l'épée avant de reprendre son apparence originelle Killian. Emma a été manipulée et a perdu Excalibur. "La Marque de Charon" Emma redevient la Sauveuse en tuant Crochet. "La Marque de Charon" Près du lac, Emma retrouve sa famille encerclée par Crochet et les Ténébreux. Elle sert son fils et ses parents dans ses bras en pleurant et en s'excusant d'avoir échoué. C'est alors que Charon s'approche de la rive avec sa barque pour emmener ceux qui ont été marqués. Emma refuse de perdre ceux qu'elle aime et tente d'attaquer Killian et ses associés, mais Nimue utilise sa magie pour l'étrangler magiquement et l'empêcher de bouger, même si elle ne peut pas la tuer, elle compte l'empêcher d'intervenir. Voyant sa bien-aimée souffrir, Crochet revient à la raison et aspire les ténèbres dans Excalibur. Il supplie ensuite Emma de le tuer pour détruire les ténèbres. Celle-ci se met à pleurer et finit par se saisir de l'épée pour empaler Crochet. La Ténébreuse redevient la Sauveuse et elle pleure toutes les larmes de son corps sur le cadavre de l'homme de sa vie. "La Marque de Charon" Emma conclut un marché avec Gold. "La Marque de Charon" Pleurant sur son canapé avec la bague de Crochet, Emma entend la dague l'appeler et retrouve donc M. Gold à sa boutique. Elle lui demande de lui révéler s'il détient la dague ou non. N'ayant pas le choix, Gold avoue être redevenu le Ténébreux et il explique qu'il a ensorcelé Excalibur pour qu'au lieu de détruire les ténèbres, elle les déplace jusqu'à lui. Cela énerve alors extrêmement Emma qui tente en vain d'attaquer M. Gold. Elle le menace alors de révéler cela à Belle pour qu'elle voie quel genre d'homme il est vraiment, et elle l'oblige donc à faire quelque chose pour elle. "La Marque de Charon" Emma se rend aux Enfers. "La Marque de Charon" Au loft, Emma annonce à sa famille qu'elle a décidé de partir aux Enfers pour ramener Crochet. Sa famille refuse qu'elle sacrifie une vie pour le ramener mais elle corrige en expliquant qu'elle va diviser son cœur en deux pour le ramener. Sa famille décide donc de la suivre. Emma se rend donc au lac avec Regina, Henry, Robin et ses parents où M. Gold verse quelques gouttes de sang dans l'eau sous l'ordre de la Sauveuse. La barque de Charon s'approche alors de la rive et Emma est la première à mettre les pieds dans l'eau pour y monter. Elle jure à Crochet qu'elle le retrouvera toujours, où qu'il soit. "La Marque de Charon" Descente aux Enfers Emma reçoit un message de Neal. "Une Chance de Rédemption" Alors qu'Emma pense être dans la barque de Charon en direction des Enfers, elle se réveille dans sa voiture jaune au beau milieu d'un parc d'attractions. Au moment où elle s'apprête à sortir, Neal la surprend, ce qui lui fait se demander s'il s'agit d'un rêve. Après avoir parlé de Henry, Neal explique qu'il lui envoie ce message pour la dissuader d'aller aux Enfers, lieu dangereux. Il ajoute qu'il est de son côté dans un endroit où il est heureux. Cependant, Emma refuse de faire demi-tour elle doit sauver Killian. Neal, s'attendant à cette réponse, lui sourit et dépose un tendre baiser sur son front en lui conseillant d'être prudente, avouant qu'il l'aimera toujours. "Une Chance de Rédemption" Emma découvre les Enfers. "Une Chance de Rédemption" La blonde souhaite dès lors suivre Neal qui quitte le véhicule mais elle se réveille dans la barque de Charon, sous le regard inquiet de ses parents, qui affirment qu'elle s'était évanouie. M. Gold annonce ensuite qu'elle fait bien de se réveiller, car ils sont arrivés à destination. Cependant, en avançant, Emma et ses proches se rendent compte que les Enfers sont une parfaite copie de Storybrooke, exceptée la tour de l'horloge qui est effondrée au sol. M. Gold ignore les questions d'Emma, qui est intriguée, mais aussi inquiète. Elle apprend du Ténébreux que chaque âme des Enfers a une affaire inachevée à résoudre. Emma et sa famille découvrent ensuite Cruella d'Enfer qui conduit non-loin de là, et comprennent donc qu'elle voudra se venger d'Emma. Le groupe décide ensuite de se séparer pour avoir plus de chances de trouver Crochet. "Une Chance de Rédemption" Emma écoute M. Gold. "Une Chance de Rédemption" Plus tard, Emma retrouve ses parents au Café des Enfers, accompagnée de M. Gold. Elle confie alors son inquiétude que le pirate n'ait guère d'affaire en suspens à régler mais l'antiquaire rétorque qu'un Ténébreux a toujours des affaires à terminer. Alors que M. Gold quitte le café, Henry arrive auprès de sa mère avec la clé de la chambre 8 de l'Auberge des Enfers, numéro de celle qu'avait Neal autrefois. Inquiet, le garçonnet se montre apeuré que son père ne soit pas en paix, mais Emma lui assure qu'il l'est, les larmes aux yeux. Regina et Robin rejoignent les Charmant au bar quelques temps plus tard, avant que le maire de Storybrooke explique le dilemme que sa mère lui a proposé. "Une Chance de Rédemption" Emma contacte Killian. "Une Chance de Rédemption" Emma propose à Regina de quitter la ville avec Henry et Robin, afin que son père soit protégé. Néanmoins, leur conversation est interrompue par M. Gold qui revient avec la bière de Seonaidh qui leur permettra de communiquer avec Killian. Ils se rendent ensuite au cimetière pour retrouver la tombe de Crochet, où une vision du pirate leur apparait. Emma découvre son amoureux en piteux état, ensanglanté et vêtements déchirés. La communication s'avérant être un échec, la blonde passe la bière à Regina pour qu'elle aide son père, tandis qu'Emma est réconfortée tant bien que mal par ses parents. "Une Chance de Rédemption" Emma suit l'Opération Oiseau de Feu. "Une Chance de Rédemption" Au soir, tout le groupe se réunit auprès de l'horloge pour faire le bilan, et apprend que le père de Regina est désormais sur le Mont Olympe, un monde meilleur, tout comme Neal. Emma et ses proches sont alors d'accord pour aider les âmes errantes des Enfers, à l'exception de M. Gold, qui préfère les laisser continuer cette quête qu'il juge pitoyable ». Avant de tous rentrer se reposer, Henry propose à sa mère de lancer une toute nouvelle opération l'Opération Oiseau de Feu. "Une Chance de Rédemption" Continuant à chercher Crochet dans les bois, Emma retourne sur une piste froide, où Regina décide de couvrir davantage de terrain avec une carte de la ville. Après avoir envoyé Robin et Henry chercher le document au bureau du maire, Emma découvre le sang et le suit, mais à la place de Killian, elle trouve le prisonnier évadé d'Hadès, Megara. La fille parvient à peine à mentionner Crochet quand un chien de l'enfer, Cerbère, s'approche d'eux, poussant Emma à les téléporter toutes les trois dans la version infernale de l'appartement de ses parents. Megara leur dit que Crochet l'aidait à s'échapper de Cerbère, qu'elle décrit avec des détails terrifiants. Hercule, persuadé par Mary Margaret, tente de faire face à Cerbère, mais ne retourne à son groupe qu'après avoir eu peur. Emma, ​​Regina et Mary Margaret se préparent alors à combattre la bête, mais avant que Cerbère ne les atteigne, Hadès appelle son animal de compagnie et se présente pour affronter le groupe. Hadès laisse Emma avec le crochet ensanglanté de Killian, prévenant qu'il fera beaucoup pire à son pirate à l'avenir. Tandis que Mary Margaret va convaincre Hercule de donner un autre coup au plan avec Cerbère, Emma tient Megara à la maison, jusqu'à ce que tout le monde soit obligé de fuir l'immeuble, juste avant que Cerbère ne s'écrase. Megara retrouvera plus tard Hercule et Mary Margaret pour tuer le chien de l'enfer ensemble. Récupérant dans la salle à manger, Mary Margaret parle à Emma de la personne qu'elle était dans la Forêt enchantée, quelqu'un qui a pris des risques même quand elle avait peur. Après s'être redécouverte en aidant Hercule, elle jure de ne plus être Mary Margaret ni de redevenir Blanche-Neige. Avant de partir pour le Mont Olympe avec Hercule, Megara demande à Emma de lui transmettre ses salutations envers Crochet. "Cerbère" Avec ses amis et sa famille, Emma se prépare à prendre d'assaut la grotte d'où Megara s'était précédemment échappée, dans l'espoir de sauver Crochet. M. Gold les convainc d'abandonner le plan au profit de sa propre idée, dans laquelle il utilisera l'aura d'une personne décédée pour se faufiler avec Emma dans le repaire d'Hadès. Plus tard, Emma rejoint M. Gold, qui la présente rapidement à Milah, son ex-femme, ainsi qu'à la mère de Neal et à l'ex-amoureuse de Crochet. Avant que les choses ne deviennent trop délicates, le trio se concentre sur une réplique de la maison d'Emma, ​​où le sous-sol est bloqué par une barrière. Canalisant l'aura de Milah pour la dépasser, M. Gold lie ses mains à Emma et Milah pour se rendre sous terre. En descendant, Emma remercie Milah pour son aide et révèle que Neal est passée à un meilleur endroit. Lorsque leur bateau arrive à l'entrée du repaire, Emma rentre seule, tandis que M. Gold et Milah restent à l'arrière. Repérant Crochet suspendu à une chaîne au centre du repaire, elle se dirige sur un mince rebord pour l'atteindre, l'attrapant à temps avant que la chaîne ne le descende dans la rivière des âmes perdues. En atteignant la sortie, les deux trouvent M. Gold, qui affirme que Hadès a brûlé le bateau et jeté Milah dans la rivière. À son retour à l'appartement, Emma permet à Regina de tenter une scission du cœur, mais une barrière empêche Regina de prendre le cœur. Par la suite, Crochet montre à chacun les trois pierres tombales gravées par Hadès avec les noms d'Emma, ​​Regina et Blanche-Neige, afin qu'elles restent à jamais dans les Enfers, à la place des trois personnes qui sont déjà parties. "Pacte avec le Diable" En déménageant dans sa maison, Emma soigne les blessures de Crochet avec la magie. Elle se penche pour l'embrasser, mais il se détourne, toujours suspendu à la facilité avec laquelle il a cédé à l'obscurité en tant que Ténbreux. Emma lui rappelle qu'il ne l'était pas à la fin, mais Crochet pense qu'il n'est pas à la hauteur. Elle pense qu'elle n'essaierait pas de le ramener à la maison s'il n'était pas devenu bon, bien qu'il doutât qu'il mérite d'être sauvé, laissant entendre qu'il ne voulait pas revenir en arrière. Emma répond à la porte et rencontre Liam, le frère aîné décédé de Crochet. Après que Liam a mentionné qu'il ne savait pas quelles étaient ses affaires restées inachevées, Crochet suppose que Hadès l'empêche d'avancer, de sorte qu'ils doivent vaincre Hadès pour de bon. Croyant que le livre de contes contient des informations sur les faiblesses de Hadès, tout le monde cherche dans l'appartement. Pendant ce temps, Liam avertit en privé Emma de cesser d'être égoïste pour l'avenir de Killian et de laisser son frère partir après qu'ils aient démoli Hadès. Alors que ses parents obtiennent la clé du manoir du Sorcier, où se trouve le livre, Emma se confie à Regina à propos de l'avertissement de Liam. Bien qu'Emma confirme que Crochet veut passer à autre chose, Regina lui conseille de l'aider à se pardonner pour ses actes sombres. Au manoir, Emma demande à Henry de monter la garde, à son grand dam. Liam découvre le livre, avec les pages racontant l'histoire d'Hadès, laissant Emma soupçonner qu'il a pris les pages. Quand elle confronte Liam, Crochet pense qu'elle prend son frère pour un méchant, de sorte qu'il se sentira moins coupable de ses propres actes et qu'ils ont encore un avenir ensemble. Crochet décide qu'il reste dans le monde souterrain après la défaite d'Hadès, ce à quoi Emma renonce à essayer de le persuader qu'elle lui a pardonné et, pour son propre bien, il doit se pardonner à lui-même. Crochet lui revient plus tard, révélant que Liam avait pris les pages sous la contrainte de Hadès. En tenant compte du conseil que Liam lui a donné, Crochet remercie Emma d'être venue le secourir et qu'il mérite peut-être d'être sauvé après tout. Henry révèle à sa famille qu'il a trouvé la plume de l'Auteur dans le manoir et a voulu l'utiliser pour faire revivre Cruella parce qu'il voulait absoudre Emma de sa culpabilité. Maintenant, cependant, il déclare qu'il va réécrire l'histoire de Hadès. "L'Œil de la Tempête" Après qu'Henry a écrit au sujet de Blanche-Neige et du plan de David de contacter leur fils Neal à Storybrooke, Emma et les autres ne sont pas enthousiastes à l'idée de lire l'histoire de Hadès. N'ayant aucun contrôle sur quand et comment il écrit, Henry s'énerve de leurs réactions et des tempêtes à l'étage supérieur. En entendant frapper à la porte, Emma jette un coup d'œil par le trou pour voir Zelena de l'autre côté, avant de la laisser prudemment entrer. À la recherche de son bébé qui est avec Belle dans le monde souterrain, Zelena suit à contrecœur Regina et Robin pour les retrouver. Le couple revient ensuite avec le bébé et Belle, après que Zelena leur ait cédé sa fille, craignant de ne pouvoir la protéger de Hadès. Quand Henry écrit une autre histoire, Emma la lit à haute voix, fournissant à ses parents la confirmation bien nécessaire que Neal a reçu leur message. "Jamais sans ma Fille" Pendant que Emma surveille Hadès avec Crochet sur le toit de la bibliothèque, elle s'endort, rêvant de la brûler ainsi que les noms de Regina et de Blanche-Neige provenant des pierres tombales. Avant qu'elle puisse finir, une tempête arrive et la force elle, Blanche-Neige et Crochet, à se mettre à l'abri. Bien que la tempête passe rapidement, elle amène un monstre aux Enfers, que Blanche-Neige poursuit, pour être tué par la bête. Après cette horrible fin, Emma se réveille du cauchemar et s'excuse auprès de Crochet pour avoir dormi au travail. Cependant, il pense qu'elle a besoin de repos car il ne l'a pas vue dormir depuis des jours. Une fois que Regina a fini de lancer un sort à la porte de l'ascenseur de la bibliothèque, elle et Emma utilisent la magie pour l'ouvrir, mais elles ont révélé un mur de briques au lieu de l'accès au repaire d'Hadès. Parlant de son rêve, en excluant la partie où sa mère est décédée, elle parle de la possibilité de brûler les noms des pierres tombales. Ne souhaitant pas que la fin de son rêve se réalise, Emma proteste lorsque Blanche-Neige insiste pour l'accompagner, mais elle est incapable de l'empêcher de venir. Au cimetière, Emma commence à brûler les noms lorsque la tempête se produit. Comme dans le rêve, le trio cherche à se protéger, mais la tempête a disparu dans l'instant qui suit, laissant un monstre dans son sillage. Emma empêche sa mère de s'en prendre à la bête et plus tard, dans le caveau, elle révèle enfin ce qui s'est passé à la fin du rêve. Quand Regina suggère que le rêve concerne ses peurs sous-jacentes, Emma hésite à admettre qu'elle a des problèmes, jusqu'à ce que Crochet la pousse doucement à être honnête. Elle partage les regrets d'avoir amené tout le monde dans le monde souterrain et sa peur de causer inévitablement la mort de quelqu'un. Blanche-Neige lui rappelle que tout le monde est venu avec elle par volonté et que certaines choses, comme l'amour, valent le risque. Grâce aux compétences de suivi de Blanche-Neige, le groupe trouve le monstre dans les bois, où Emma et Regina l'étourdissent avec la magie. À y regarder de plus près, ils réalisent que c'est la louve Ruby, qui redevient humaine après avoir été recouverte par sa cape. "La Rivière des Âmes Perdues" Une fois que Ruby se réveille, elle raconte à ses amis sa recherche de Dorothy, qui a disparu à Oz après que Zelena a pris ses souliers d'argent. Emma se joint à Ruby, Blanche-Neige et Regina pour affronter Zelena, qui révèle dans un miroir que Dorothy est actuellement sous le Charme du Sommeil à Oz. Seul le baiser du véritable amour peut briser le sort, et Zelena le croit impossible, car Dorothy aurait peut-être l'amour des Ozians, mais pas le véritable amour. Avec la persuasion de Regina, Zelena lui abandonne les pantoufles. Ruby ne peut se souvenir que d'une personne que Dorothy a toujours aimée, sa tante Em, décédée depuis longtemps. Ils découvrent que la pierre tombale de tante Em n'est ni inclinée ni fissurée et, pour obtenir un baiser du véritable amour, Blanche-Neige suggère de mettre en bouteille un baiser de tante Em et de le livrer à Dorothy à Oz. David revient après avoir tenté de contacter Neal, mais il dit à Blanche-Neige que la cabine téléphonique a été détruit sur l'ordre d'Hadès. Blanche-Neige craint que cela signifie que Hadès va attaquer Storybrooke, et Emma suggère à ses deux parents de rentrer chez eux. Elle est reconnaissante qu'ils soient venus au monde souterrain avec elle, mais croit que Neal en a plus besoin maintenant. Puisque Blanche-Neige est incapable de quitter le monde souterrain, elle invite David à rentrer seul à la maison, car l'un d'entre eux doit être avec leur fils. Lorsqu'elle trouve sa tante Em, Emma explique rapidement ce qui est arrivé à Dorothy et lui donne une bouteille pour lui envoyer un baiser. Cependant, dès que tante Em découvre la bouteille, son corps se désintègre dans une flaque d'eau, à cause des interférences de Hadès, qui veut s'assurer que Dorothy reste endormie pour toujours. Finalement, Blanche-Neige convainc Ruby d'essayer le baiser du véritable amour avec Dorothy, sachant qu'elle a des sentiments pour la fille. Au lieu de retourner chez lui à Storybrooke, David renonce à sa liberté pour que Blanche-Neige puisse partir. Avant que Blanche-Neige ne parte, Emma fait ses adieux à sa mère, qui part ensuite pour Oz avec Ruby. Plus tard, Emma considère avec joie l'image d'une réunion entre Blanche-Neige et son fils, enregistrée par Henry dans le livre de contes. "Le Baiser d'Amour Véritable" Regina, après avoir espionné les interactions de Hadès et de Zelena, raconte à Emma et au reste du groupe que Hadès avait mis leurs noms sur des pierres tombales et qu'il envisageait de partir pour Storybrooke avec Zelena. Pendant que Regina et Crochet tentent d'empêcher Zelena d'accepter la proposition d'Hadès, Emma attend que David revienne avec des provisions pour bébés avant de trouver Robin dans les bois. James, à la place de David, revient à l'appartement, Emma n'ayant aucune idée de l'échange. Elle devient perplexe lorsqu'il confond la photo d'anniversaire de ses parents avec un événement, mais James se souvient que son mauvais souvenir était préoccupé par leurs ennuis aux enfers. Après avoir retrouvé Robin et sa fille, James surprend Emma en plaçant un bracelet à son poignet, ce qui désactive sa magie. Une fois que l'identité de James lui est connue, Cruella se rend chez lui. Cruella le félicite pour son travail pratique, en lui promettant un remerciement privé plus tard, pour le plus grand dégoût d'Emma. En guise de récompense pour l'avoir tuée, elle gifle Emma avant de révéler qu'elle a l'intention de kidnapper le bébé pour qu'Hadès la ressuscite. Aux quais, James et Cruella se préparent à envoyer Emma et Robin dans la rivière des âmes perdues, mais David et Crochet interviennent à temps pour les sauver. Au cours d'une bagarre en tête-à-tête entre les deux frères, David tente de calmer James en insistant sur le fait qu'il veut l'aider à passer à autre chose. Alors qu'Emma et Crochet observent les lieux à proximité, James proclame que son affaire inachevée est de tuer David. Il l'accuse avec un couteau et ne fait que bloquer le tir et le jeter à la rivière. David regrette ce qu'il a dû faire, car malgré tout, James était toujours son frère. Emma n'est pas d'accord, lui disant que certaines personnes ne peuvent être aidées si elles ne peuvent pas laisser tomber leurs rancunes. "Le Temps des Adieux" Peu de temps après que Regina ait laissé Zelena se rendre à Hadès, le seigneur des Enfers appelle les héros, car Zelena a été enlevée par M. Gold et Peter Pan. En échange de l'aide d'Emma, ​​Hadès accepte de retirer son nom et celui des membres de sa famille des pierres tombales. Alors que Hadès remplit son contrat avec M. Gold, Emma se faufile, arrivant à temps pour empêcher Pan de prendre le cœur de Zelena. Quand elle demande à M. Gold pourquoi il est toujours là si Hadès lui a donné ce qu'il veut, M. Gold abandonne son père, ce qui fait battre en retraite Pan. À la suite de cela, le baiser d'amour sincère d'Hadès avec Zelena fait redémarrer son cœur et déclenche un portail qui devrait s'ouvrir dans quelques heures. Après que Hadès ait supprimé les noms de David, Regina, Emma, ​​Robin et Henry, Emma ne parvient pas à se fendre le cœur avec Crochet, car il est mort depuis trop longtemps. Cependant, quand Hadès révèle que Crochet peut être rétabli en mangeant de l'ambroisie, Emma et Crochet voyagent sous terre pour le récupérer. Dans un test pour atteindre l'ambroisie, Emma offre son cœur au jugement en le plaçant sur le côté d'une balance. Quand elle ressent soudainement une douleur thoracique intense, Crochet tente de lui rendre le cœur, mais est engloutie par le feu. Devant choisir entre son cœur et son amant, Emma enlève Crochet des flammes et réussit le test. La porte se déverrouille sur l'arbre d'ambroisie, mais ils s'aperçoivent qu'il a été coupé, ce qu'ils réalisent comme le fait d'Hadès. Pour faire sortir Emma après un tremblement provoquant la chute de débris, Crochet la convainc qu'elle trouvera un autre chemin sans ambroisie. Cependant, quand Emma atteint l'ascenseur, Killian décide de ne pas partir avec elle car il n'y a plus rien d'autre à faire pour lui. Dans un dernier adieu, Crochet lui demande de ne pas se fermer à ses proches à cause de sa perte et Emma lui demande de ne pas cesser de passer à autre chose à cause d'elle. Alors qu'Emma part dans l'ascenseur, elle serre sa main avec celle de Killian, seulement pour le laisser le laisser monter plus haut qu'elle voyage. De retour au rez-de-chaussée, Emma découvre que Regina et sa famille sont piégés à l'intérieur à cause de la magie d'Hadès. Avec sa magie et celle de Regina, le groupe se lance et se dirige vers le portail. Emma reste derrière dans l'espoir de voir Crochet une dernière fois, mais son père la retient. Elle lui parle de sa veste, qui était censée la protéger des blessures, mais maintenant, cela lui rappelle qu'elle doit protéger ses proches pour ne pas perdre d'autres personnes. Emma doute qu'elle ait fait de son mieux pour Crochet et promet de ne perdre personne d'autre. Sur ce, elle suit David dans le portail vers Storybrooke. "L'Oiseau de Feu" Retour à Storybrooke De retour à Storybrooke et après une brève réunion avec sa mère, Emma se rend avec David et Merida pour retrouver un Roi Arthur en fuite, dont ils retrouvent le cadavre après qu'il ait été tué par Hadès. Emma commence à marcher pour combattre Hadès, croyant qu'il va tuer à nouveau, mais David la persuade de ralentir car ils n'ont pas encore de plan, et elle n'a pas géré son chagrin pour Crochet. Zelena, incrédule sur le fait que Hadès soit diabolique, ferme la mairie avec une barrière car elle, le bébé et Hadès sont à l'intérieur. Pour y accéder, Regina et Robin prévoient de passer par un tunnel souterrain. Emma veut les rejoindre, mais Regina refuse, car elle pense que cette dernière n'est pas dans le bon état d'esprit pour affronter Hadès. Espérant avoir une réponse rapide sur la façon d'annihiler Hadès, Emma s'adresse directement à M. Gold, mais celui-ci refuse de le lui dire et lui reproche d'avoir impliqué tout le monde dans son problème. Elle trouve sa famille et Merida recherchant des informations sur Hadès à la bibliothèque, où elle a une crise sur Crochet, dont elle sait qu'elle est incapable de quitter les enfers à cause d'elle. Pour tenter de vaincre Hadès et d'aider Crochet, Blanche-Neige la pousse à participer à la recherche de livres. Tandis qu'Emma est toujours à la bibliothèque plus tard, elle ouvre brièvement le livre de contes à une page d'elle-même et de Killian dansant au bal pendant leur séjour dans le temps. Elle range le livre après avoir eu les yeux brouillés sur la photo, mais ensuite, le livre s'ouvre par magie à l'histoire de Hadès, lui faisant réaliser que Crochet l'a mis ici. Armée des pages de l'histoire d'Hadès, Emma tente d'abattre le bouclier de l'hôtel de ville jusqu'à ce que Zelena l'arrête. Après avoir désarmé Emma et saisi ses pages, Zelena demande à savoir si Regina envisage de blesser Hadès également. Après avoir tué Robin, Zelena apprend la vérité à propos de Hadès de Régina et tue Hadès pour mettre fin à son règne de pouvoir. Après cela, Emma se rend sur la tombe de Killian, où elle lui apporte une bouteille de rhum et pleure sur le fait qu'il a véritablement changé depuis que Hadès est parti. À l'enterrement de Robin, une fois que tout le monde est parti, Emma se prépare à lui faire ses adieux seul quand Crochet reviendra inopinément. Il explique que Zeus l'a ramené à la vie comme récompense pour avoir arrêté Hadès, tandis qu'Emma est ravie de le recevoir. Au milieu de cette joie, cependant, elle révèle que la bataille n'a pas été sans frais, à savoir Robin. "Le Cristal de l'Olympe" Durant la veillée de Robin, Emma fait attendre Killian à l'extérieur pendant qu'elle annonce la nouvelle de son retour à Regina. Avant qu'elle soit capable de dire à Regina, une secousse secoue la ville, alors que Killian se précipite pour vérifier si elle va bien. Regina, malgré le fait qu'elle soit en colère du fait que Crochet soit toujours en vie alors que Robin reste mort, met ses émotions de côté pour rechercher la cause du tremblement de terre. À la tour de l'horloge, les héros découvrent que M. Gold a capturé la magie de Storybrooke dans un morceau du cristal olympien. En privé, Emma suggère à Regina de faire une pause à cause de ce qu'elle traverse. Regina se rend compte qu'Emma n'a pas confiance en elle et pense qu'elle redeviendra la Méchante Reine. Henry tente de mettre fin à la dispute, qui se termine par la téléportation de Regina pour retrouver M. Gold elle-même, car Emma ne veut pas de son aide. Après avoir envoyé Henry chez elle, Emma et sa famille tentent de déterminer le lieu où se trouve actuellement M. Gold à Storybrooke. Regina arrive à la recherche d'Henry, qui a volé le cristal et a quitté la ville pour le détruire. Lorsque M. Gold suggère que la destruction de la magie du cristal effacera Storybrooke, Regina permet à contrecœur à Emma de la rejoindre après que ce dernier a donné une piste à Henry. À l'aide d'un GPS, elles suivent Henry jusqu'à un arrêt de bus de Boston, mais découvrent qu'il a laissé son téléphone dans le bus pour les semer. Regina, contrariée, raccroche et déclenche accidentellement le téléphone, ce qui la fait craindre, ainsi qu'à Emma, ​​que M. Gold fasse du mal à Henry puisque la magie à l'extérieur de Storybrooke est désormais possible. Dans un autre plan, Regina convainc Emma de fournir du sang dans un sort de repère. En suivant Henry dans l'appartement de Neal à New York, Emma lance une analyse de son ordinateur portable pour savoir où il est allé avec Violet. Regina lit une lettre non envoyée que Robin lui a écrite, ce qui la met au clair sur son combat quotidien pour réduire ses instincts les plus sombres. Elle explique à Emma comment être bon lui a causé des pertes et qu'elle doit vivre avec les maux de son passé, sinon elle risque de sombrer dans les ténèbres et de perdre ses proches. Emma pense que Regina l'emportera, mais cette dernière pense que son sort est misérable. Quand l'analyse révèle qu'Henry est à la bibliothèque de Midtown, les femmes arrivent pour le retrouver et Violet s'évanouit, après que M. Gold ait pris le cristal. Henry convainc Emma qu'elle avait eu tort de ne pas croire à Regina et il défend sa décision de détruire la magie parce qu'il ne veut perdre aucune de ses mères à cause de la magie comme ça a été le cas avec son père. Regina utilise le sang de Henry pour localiser M. Gold, qui échoue parce que M. Gold a désactivé la magie. "Dr Jekyll et Mr Hyde" Laissant Henry et Violet attendre à la bibliothèque, Emma et Regina repèrent M. Gold après avoir aperçu un nuage d'orage magique au-dessus du bâtiment de l'hôtel D'or. Emma reçoit des nouvelles encore plus troublantes dans un texte de Granny, qui indique que leur famille à Storybrooke a été transférée dans un portail. Puisque la magie est nécessaire pour sauver leurs proches, Regina distrait M. Gold avec une fausse alliance alors qu'Emma se faufile pour voler le cristal. M. Gold arrête le plan des femmes et révèle qu'il n'a besoin que des cheveux de Regina pour faire le lien avec Zelena dans l'autre royaume, où Belle est également piégée. N'ayant plus aucune utilité pour l'une ou l'autre femme, M. Gold s'apprête à leur lancer une boule de feu, mais Henry arrive pour absorber la magie du cristal dans une réplique du Saint Graal. Seulement après cela, Henry apprend à ses mères pourquoi elles avaient besoin du cristal. Après son départ, Emma le trouve près de la fontaine. Elle lui donne un sou pour faire un vœu, car cela lui remontait le moral, mais Henry lui rappelle que cela ne fonctionnait que lorsqu'il vivait à New York sans souvenir de Storybrooke ou de magie. Il se sent coupable d'avoir détruit la magie, pensant que cela aiderait leur famille, mais maintenant, il a aggravé la situation. Avec l'aide du Dragon, Emma et les autres peuvent voir leurs familles dans l'autre royaume, mais ne peuvent pas ouvrir de portail. Pour trouver plus de magie, le Dragon leur conseille de rechercher la magie avec le pouvoir de la conviction. De retour à la fontaine, Henry persuade sa famille de faire des vœux sur des sous, ce qui crée de la magie dans le cristal, mais pas assez. Après que Henry ait rassemblé une foule de New-Yorkais pour faire des vœux, un portail s'ouvre dans la fontaine, permettant à sa famille de revenir. Alors que la foule applaudit, Henry, déçu, se rend compte qu'ils confondent la magie avec un numéro de rue. Emma l'assure que cela en valait encore la peine car, un instant, il a fait croire aux gens en la magie. Avant de rentrer chez eux, Emma et Blanche-Neige manifestent leur soutien à Regina alors qu'elle fait face à la Méchante Reine et qu'elle la tue. De retour à Storybrooke, Emma dit à Crochet qu'elle l'aime, car tout ce qu'ils ont affronté lui a finalement donné le courage de le dire. "Des Histoires Secrètes" Bataille Finale Emma prend du bon temps avec Crochet. "Le Temple de Morphée" De retour chez elle, Emma s'apprête à coucher avec Killian lorsque toute la maison se met à trembler. Ils sortent alors à l'extérieur et découvrent un dirigeable en train de survoler Storybrooke. Emma et toute sa famille se retrouvent alors dans la forêt où ils voient le dirigeable s'écraser et où ils tombent face à face avec Mr Hyde. Emma et Regina utilisent leur magie pour l'attaquer, mais cela ne lui fait rien. Hyde les menace alors, déclarant que les histoires secrètes qu'il a amenées vont semer le chaos. Emma et les autres se rendent à l'endroit où le dirigeable s'est écrasé et ramassent des débris pour que le Dr Jekyll puisse fabriquer une arme contre Hyde. C'est alors qu'Emma commence à avoir des visions où elle est en plein combat d'épée. Sa main commençant à trembler, elle prétend que tout va bien. "Le Temple de Morphée" Emma se cache pour piéger Hyde. "Le Temple de Morphée" Une fois l'arme prête, Emma se cache près de la mairie pendant que Regina attire Hyde à l'extérieur. La main d'Emma se met soudain à trembler et elle ne parvient pas à déclencher l'arme contre Hyde qui est pourtant en train d'étrangler Regina. Finalement, Emma se ressaisit et parvient à neutraliser Hyde, qui est alors menotté. Mais celui-ci, alors qu'il est emmené par David et Crochet, annonce à la Sauveuse qu'il sait à quoi sont dues ses visions et qu'elle pourra venir le voir si elle le croit. Emma est alors intriguée par ses paroles et commence à se questionner au sujet de ses visions. "Le Temple de Morphée" Emma questionne Mr Hyde. "Le Temple de Morphée" Emma est ensuite seule dans la forêt lorsqu'elle est abordée par Archie, accompagné de Pongo, qui lui offre un café. Elle comprend que ses parents l'ont envoyé, ce qu'il n'infirme pas. Archie tente d'aider Emma à comprendre ce qu'elle traverse, lui rappelant qu'elle a réussi à abaisser ses murs pour se rapprocher de ceux qu'elle aime, mais toutes les batailles qu'elle a livrées lui ont laissé des cicatrices et que si elle veut réussir à guérir, elle ne peut que se donner du temps. Emma se rend donc à l'asile psychiatrique où elle tente d'obtenir des informations de Hyde. Après de longues négociations et une confrontation, il lui révèle qu'elle doit suivre l'oiseau rouge si elle veut obtenir des réponses. Emma et Killian cherchent les nouveaux arrivants dans la forêt lorsqu'ils reçoivent un appel de David et Mary Margaret pour qu'ils les rejoignent au Café Granny. Emma repère soudain l'oiseau rouge et tente de trouver un prétexte pour que Killian parte sans elle. "Le Temple de Morphée" Emma découvre son destin. "Le Temple de Morphée" Une fois seule, Emma se met à courir après l'oiseau. Celui-ci la conduit jusqu'à l'Oracle qui accepte de lui montrer la totalité de sa vision. Emma se voit alors être vaincue à l'épée alors qu'elle essayait de protéger sa famille. L'Oracle lui explique qu'il s'agit de son futur et qu'elle mourra de cette façon, quoi qu'il arrive. Emma retourne alors voir Hyde qui lui annonce qu'il y a eu plusieurs Sauveurs et qu'ils sont tous morts. Emma mourra quoi qu'il arrive et il ajoute qu'il se peut que la personne qui la tue soit déjà là. Emma retourne ensuite voir Crochet au Café Granny et tente de s'excuser. Expliquant qu'elle était seulement stressée et qu'elle va mieux. Par la suite, Emma distribue des couvertures aux nouveaux arrivants, puis sort du restaurant lorsque sa main se met à trembler. "Le Temple de Morphée" Emma se confie à Archie. "Les Vipères d'Agrabah" Par la suite, Emma attend l'arrivée de Regina pour qu'elle fasse un discours aux nouveaux arrivants. Elle découvre ensuite le retour de Belle et lui propose de lui trouver un endroit pour dormir, suite à sa séparation avec Gold. Emma laisse Crochet partir avec Belle et elle se rend à son rendez-vous avec Archie à qui elle raconte tout ce qu'elle sait au sujet de ses visions. Le psychologue lui conseille d'en parler à sa famille mais prend plus cela pour une crise d'identité. Emma refuse d'abandonner son statut de Sauveuse et finit par partir en claquant la porte. Ensuite, Emma apprend que le Comte de Monte-Cristo veut tuer ses parents. Elle les emmène alors en voiture pour qu'ils quittent la ville, mais ils se retrouvent projetés, découvrant que les limites de la ville ont été ensorcelées. "Les Vipères d'Agrabah" Emma pense que Regina va la tuer. "Les Vipères d'Agrabah" Regina les rejoint alors et ils découvrent que le sort est le même que celui qu'elle avait lancé lors de la Malédiction et que seule Zelena a pu avoir accès aux ingrédients dans son caveau. Celle-ci arrive alors et Emma assiste à une dispute entre les deux sœurs. Finalement, ils en concluent qu'ils vont devoir se méfier de quelqu'un d'autre. Le soir, Emma se rend au Café Granny où elle apprend que Regina a été obligée de tuer le Comte de Monte-Cristo et que la Méchante Reine est bien vivante. Elle découvre également que celle-ci veut les déchirer en révélant leurs secrets, ce qui fait trembler la main d'Emma. Elle va ensuite voir Archie pour s'excuser et lui annonce qu'elle pense que Regina pourrait être la personne qui la tue dans sa vision. "Les Vipères d'Agrabah" Pendant qu'Emma et Crochet sont en train de dîner, Henry arrive pour leur montrer sa liste compilée de résidents du Pays des Histoires Secrètes. Quand une nouvelle personne arrive, Emma va chercher des informations avec Henry. Emma remarque alors avec humour que Crochet divertit la fille d'Ashley en se tamponnant le nez avec de la crème et en lui faisant des grimaces. Malgré le bonheur d'Emma, ​​ses inquiétudes se tournent à nouveau vers la vision en sachant que son bonheur prendra fin. Elle interrompt alors la session d'Archie avec Leroy, mais le thérapeuthe tient à terminer avec le nain. Emma est ainsi surprise d'entendre Leroy mentionner que Simplet n'est plus un arbre, ce qu'il s'empresse de saisir pour souligner qu'ils l'ont fait seuls. Emma raconte ensuite à Archie ce qui la dérange, et sa réticence à demander à Crochet de s'installer avec elle parce qu'elle ne peut lui offrir un avenir où la vision ne se produira pas. Archie suggère que, au lieu de vivre dans la peur constante des mauvaises choses, elle devrait vivre heureuse dans l'instant présent. Par la suite, Sean dit à Emma qu'Ashley a poursuivi sa demi-sœur Clorinda et qu'il craint qu'elle ne la tue. Emma utilise un sort de localisation sur la chaussure d'Ashley et, alors qu'elle la suit, elle est rejointe par Crochet et Henry. Ils trouvent Ashley au port, où la blonde admet que ce n'est pas Clorinda la méchante sœur de leur histoire, mais elle qui tente de faire amende honorable à sa demi-sœur. Ashley profite de la reprise des tremblements d'Emma pour s'enfuir, empêchant la Sauveuse d'utiliser la magie pour l'arrêter. La Méchanet Reine saisit l'opportunité pour empêcher Emma d'intervenir dans l'histoire d'Ashley, car toutes les histoires se terminent mal une fois que le sauveur est parti. La Méchante Reine téléporte alors le trio dans les bois, où Henry et Crochet lui parlent de sa capacité à retrouver des gens. Emma explique ainsi qu'elle tente de comprendre leur passé pour cela, ce qui donne l'idée à Henry d'utiliser le livre de contes peut leur dire comment l'histoire de Clorinda était censée prendre fin, ce qui révèle l'emplacement d'Ashley. Les trois se rendent ainsi dans une ferme de citrouilles où Ashley a été poignardée par Madame de Trémaine. Avec le réconfort de Henry, Emma se calme suffisamment pour se concentrer sur sa magie et soigner Ashley. Elle et Crochet passent du temps à la ferme, où elle suit le conseil d'Archie et demande à Crochet de s'installer avec elle. "Le Soulier de Verre" Un matin au loft, Emma est surprise lorsque son père lui prépare une abondance de pancakes pour le petit-déjeuner et lui demande ce qui ne va pas. David admet s'inquiéter de ne pas la voir aussi souvent maintenant que Crochet vit avec elle, mais elle l'assure que cela ne change rien à sa famille. Après avoir appris de Jekyll que Mr Hyde s'était échappé de sa cellule, Emma accompagne son père et Regina dans un laboratoire afin que Jekyll puisse achever le sérum. Elle est ensuite informée par téléphone que M. Gold a piégé Belle sur le Jolly Roger parce qu'il craint que Hyde ne la poursuive. Alors que Regina reçoit l'aide de M. Gold pour le sérum, Emma et David recherchent Hyde et la Méchante Reine. Le couple le trouve dans les bois, mais ne parvient pas à les stopper. Plus tard, après les décès simultanés de Jekyll et Hyde, Regina dit à Emma que pour que la Méchante Reine cesse d'exister, elle doit mourir et que, bien que toutes deux soient séparées maintenant, sa propre capacité de faire du mal est toujours là. Elle fait alors promettre à Emma de s'occuper d'elle si elle redevient méchante, ce qu'Emma accepte à contrecœur. "Le Vrai Méchant" Dans les bois, Emma suit l'oiseau rouge jusqu'à l'Oracle, alors qu'Archie tente de la convaincre de reprendre le traitement. Elle refuse car, après tant de séances, ses tremblements et ses visions sont toujours présents. Emma trouve l'Oracle, sauf qu'elle est déjà morte. Elle voit quelqu'un en train de fuir et l'appréhende sous le coup d'un meurtre. Cependant, après que la femme eut appris par Emma la mort de Hyde, elle se révéla être Jasmine et que l'Oracle l'aidait à retrouver Aladdin, qui est aussi un Sauveur. Plus tard dans la journée, Emma rencontre à nouveau Archie, sauf que cette fois-ci, la Méchante Reine est déguisée en lui et elle lui parle de la possibilité que sa vision ne se réalise pas si Aladdin est toujours en vie. Emma retrouve sa famille dans le loft, où "Archie" la suit et la persuade de leur dire la vérité. Après qu'Emma ait reconnu les détails de sa vision, elle a également révélé ses soupçons selon lesquels Regina serait la personne cagoulée qui la tuerait. Blanche-Neige exprime sa douleur à la décision d'Emma de garder le secret, mais elle lui pardonne. David reçoit un appel de Leroy, qui ne trouve pas Archie, ce qui fait qu'Emma se rend compte que la personne qu'elle a vue précédemment était en réalité la reine déguisée. Avec le sort de localisation de Regina, Emma devient liée à Aladdin et est capable de le retrouver dans une crypte. Après que Jasmine ait trouvé la preuve de la mort d'Aladdin, les espoirs d'Emma d'échapper à sa mort imminente sont étouffés et elle s'éloigne pour être seule. Henry s'excuse d'avoir causé le dilemme actuel parce qu'il l'a amenée à Storybrooke et l'a forcée à devenir un Sauveur. Cependant, Emma atteste que cela en valait la peine puisqu'elle est devenue sa mère et a retrouvé sa famille. Aladdin, entendant leur conversation, sort de sa cachette pour donner à Emma les Ciseaux de la destinée. Il admet les raisons pour lesquelles il s'est caché et qu'il a honte de sa décision d'utiliser les ciseaux plutôt que de faire face à son destin. Emma l'encourage à aller voir Jasmine et à lui dire la vérité, ce qu'il fait. Au grenier, Emma jure de ne pas utiliser les ciseaux, mais plutôt de trouver un autre moyen d'accepter le fait qu'elle est censée mourir. Cette nuit-là, elle rencontre Crochet au quai, après qu'il ait jeté les ciseaux à la mer. Cependant, après qu'elle s'en aille, il retire les ciseaux dans sa veste. "Jasmine et Aladdin" À la maison, Emma part à la recherche d'Aladdin sur la recommandation de Jasmine et le trouve en train de fuir la ville. Elle le conduit au panneau de bienvenue de Storybrooke, où elle s'est écrasée lors de sa première nuit en ville, comme exemple de sa propre tentative de fuir ses fonctions de Sauveur. Aladdin se veut responsable de la chute d'Agrabah, mais il décide finalement de reconnaître ses erreurs lorsque Emma lui conseille de faire comme elle l'a fait en faisant face à ceux qu'il a déçus et en rattrapant ses erreurs. Plus tard, à l'hôpital, Emma et Henry retrouvent Crochet dans la salle d'attente, après avoir aidé à réunir son demi-frère Liam et Nemo l'un avec l'autre. Emma est déconcertée par la tournure des événements, notamment par le fait que Liam a un sous-marin et par la raison pour laquelle Crochet et Henry étaient au port. Après le départ de Henry, Crochet révèle sa décision égoïste de garder les ciseaux, car c'était la seule chose qui pourrait sauver Emma, ​​même si elle le haïssait d'avoir fait pour elle un choix qu'elle ne voulait pas. Il s'excuse pour son erreur, quelque chose qu'Henry l'a aidé à voir, et ils ont depuis jeté les ciseaux pour de bon. En apprenant tout cela, Emma lui pardonne, affirmant qu'elle comprend et aurait fait la même chose pour Crochet. "En Eaux Troubles" Dans une course pour vaincre la Reine, qui menace de tuer tout le monde avec de l'eau de l'Archeron à moins que Blanche-Neige et David ne lui abandonnent leur cœur, les parents d'Emma retrouvent un jeune arbre né d'une étincelle d'amour, tandis qu'Emma et Crochet vident le caveau de Regina, où ils ont l'intention d'emprisonner la Reine. Le tremblement des mains d'Emma est déclenché quand elle craint ce qui se passera si leur mission échoue, mais Crochet la calme en lui rappelant l'histoire de Blanche-Neige et du Prince Charmant, et comment elle est née du véritable amour, de la plus puissante magie qui lui permet de faire n'importe quoi. Lorsque la Reine détruit le jeune arbre, Emma et Regina se préparent à contre-attaquer avec leur magie combinée, à l'exception de Blanche-Neige et David qui décident de renoncer à leur cœur pour sauver les habitants de la ville. Emma est consternée par leur choix de mourir, cependant, ses parents la rassurent en leur disant qu'ils sont en paix, sachant que leur vie les a conduits l'un à l'autre et à son retour. Au lieu de tuer le couple, la Reine jette le Charme du Sommeil sur les deux moitiés du cœur, faisant ainsi sombrer Blanche-Neige dans un sommeil profond avant de la téléporter ailleurs. La recherche de Blanche-Neige par Emma et David dans le loft les mènent dans les bois, où David délivre sa femme de la malédiction avec un baiser d'amour véritable, seulement pour être touché par la malédiction une fois qu'elle est réveillée. "La Pousse Magique" Lorsque Regina veut confronter la Reine pour avoir jeté le Charme du Sommeil sur Blanche-Neige et David, Emma la persuade que cela ne fera aucun bien et qu'elle doit être présente pour Henry. Après une tentative infructueuse de trouver le Dragon, Regina et elle prévoient de piéger la Reine dans un miroir. Henry propose de l'aider en amorçant la Reine et explique son désir d'être distrait de Violet, qui, selon lui, ne l'aime plus. Emma l'encourage à ne pas se compromettre pour le bien de quelqu'un d'autre, puis se lamente sur sa propre mort en remarquant qu'elle ne sera pas toujours là pour le nourrir comme elle le peut maintenant. Cependant, Emma et Regina sont emprisonnées dans le miroir après que la Reine a changé de miroir à leur insu. Dans le monde des miroirs, elles attirent presque l'attention de Henry lorsqu'il les entend appeler, mais la Reine l'éloigne avant qu'il ne réalise que quelque chose ne va pas. Elles rencontrent le Dragon, qui a également été confiné dans le miroir par la Reine, et il leur montre un portail sur lequel travaillait auparavant un Sidney pris au piège. Alors qu'Emma et Regina cherchent à réparer l'un des miroirs, la Reine force le Dragon à prendre son apparence de dragon et lui ordonne de les tuer. Les femmes se cachent derrière un pilier, tandis que la Reine donne à Henry un marteau pour briser le cœur du Dragon et sauver sa famille. S'en remettant à la suggestion de Regina que le souffle de feu du Dragon peut briser le miroir et leur permettre de s'échapper, Emma se prépare à amorcer le Dragon puisqu'elle est destinée à mourir de toute façon. Regina insiste pour faire le sacrifice, révélant qu'elle craint d'élever Henry seule, sachant que la Reine est un rappel de la terrible mère qu'elle aurait pu être, mais Emma l'assure que cela n'arrivera pas tant qu'elle sera là pour l'aider. Les deux femmes attirent le Dragon ensemble et, du côté de Henry, il brise le miroir, tout comme le souffle de feu du Dragon frappe l'autre côté. Alors que le miroir explose, Emma et Regina sont jetées et atterrissent en toute sécurité. Plus tard dans la nuit, les mères d'Henry voient leur fils danser avec Violet. Les deux femmes se sentent soulagées de voir qu'il ira bien, malgré les inquiétudes que chacune d'elles éprouvait à propos de son enfance. "Le Rocher de Sisyphe" Alors que Belle cherche un moyen de protéger son futur enfant de M. Gold, qui souhaite utiliser une potion pour accélérer sa grossesse, elle montre à Emma et Crochet un livre qui, elle le soupçonne, est lié au message de son fils sur la manière de vaincre son mari. Après que Crochet découvre que le livre est écrit à l'encre de seiche, Emma l'utilise pour geler M. Gold, avant qu'elle et Crochet fouillent le prêteur sur gages à la recherche de la dague et des ciseaux. Elle regarde dans l'arrière-boutique, mais ses tremblements de la main, accompagnés de nouveau par sa vision, la détournent. Cette fois, cependant, elle voit que le manche de l'épée qui la tue porte un joyau rouge. Lorsque Crochet se précipite pour la surveiller, M. Gold s'échappe après que les effets de l'encre se soient dissipés. Le couple se retrouve avec Belle au Café Granny, où ils apprennent que M. Gold n'a pas utilisé le sort après tout. Dans une conversation privée, Crochet demande à Emma ce qui s'est passé plus tôt et lui explique en détail les nouveaux détails de la vision, ainsi que ses soupçons selon lesquels quelque chose dans le prêteur sur gages l'a déclenchée. Lorsque Belle ingère accidentellement la potion et que sa grossesse s'accélère, Emma l'aide pendant le travail et, après cela, elle et Crochet sont témoins du fait que Belle, confie son fils à la Mère Supérieure pour le protéger de M. Gold. Plus tard dans la nuit, Emma et Crochet entrent dans le prêteur sur gages, qui a depuis été saccagé par M. Gold, et trouve l'épée vue dans la vision d'Emma. "La Fée Noire" Avec l'épée, Emma, ​​Regina et Crochet se dirigent vers le caveau, dans l'espoir d'en savoir plus sur l'arme, mais ils se heurtent à la Reine sur la tombe de Robin. La Reine raillait Emma au sujet de la malédiction commune de ses parents, à laquelle la Sauveuse embrasée la frappe avec l'épée et lui coupe la joue. Apprenant que l'épée peut faire mal à la Reine sans en faire à Regina, Emma prévoit de la tuer avec. Henry craint qu'elle meurt comme dans sa vision puisque l'épée est la même que celle qui finit par la tuer, mais Emma insiste en disant qu'elle ne reculera pas, même si ce combat doit être son dernier et qu'elle a besoin d'être la Sauveuse. Malgré les réserves de son fils, Emma poursuit la mission avec David, Regina et Crochet à ses côtés. Ils se précipitent vers Jasmine après avoir entendu l'appel à l'aide, mais ils découvrent rapidement que c'est un stratagème de la Reine pour les attirer. Avec la lampe du génie, la Reine exprime le souhait d'exaucer le souhait d'Emma de n'avoir jamais été la Sauveuse. Emma disparaît ensuite dans un royaume alternatif, où ses parents défont la Reine et où elle grandit en tant que princesse. Le jour de son anniversaire, Emma raconte à ses parents un rêve dans lequel elle était toujours menacée par la Reine dans un endroit appelé Storybrooke. Elle leur montre également une épée qu'elle a trouvée sous son lit, mais ses parents l'ont vu comme une coïncidence, car l'armurerie avait été nettoyée récemment. Henry, son fils, leur parle de sa prochaine cérémonie de chevalerie et évoquent brièvement son père décédé, Baelfire. En allant cueillir des fleurs, Emma voit quelqu'un qu'elle croit être la Reine, alors qu'il s'agit en fait de Regina. Quand Emma refuse de l'écouter, Regina se déguise en Reine et se rend à la cérémonie des chevaliers, où elle proclame son intention de les détruire et implique que seul un héros comme Emma peut la vaincre. Emma demande simplement la clémence, alors Regina tente de forcer son rôle de Sauveuse en enlevant ses parents. Même avec cela, Emma se rend et lui offre la clé du royaume. Regina, frustrée, arrache et écrase le cœur de Blanche-Neige et celui de David pour qu'Emma se souvienne d'elle-même, en vain. C'est seulement quand Henry s'apprête à tuer Regina pour venger ses grands-parents, qu'Emma le gèle avec sa magie, après s'être rendu compte que ce monde est faux car elle n'aurait jamais voulu que son fils devienne un meurtrier. Ensuite, ils récupèrent un haricot magique de Rumplestiltskin pour pouvoir rentrer chez eux, mais avant de pouvoir sauter dans le portail, ils esquivent une flèche de nul autre que Robin. Alors que Regina est distraite par la vue de ce dernier, Emma tente de la ramener vers le portail, qui se ferme finalement, les laissant bloquées dans ce royaume. "Trois Vœux" Une fois le portail disparu, Emma et Regina acceptent les demandes de Robin et lui remettent leurs bijoux avant qu'il ne s'envole au moment où Henry et certains chevaliers s'approchent à la recherche de Regina. Les femmes se cachent assez longtemps pour qu'Henry s'en aille et partent bientôt pour retrouver Pinocchio, qui accepte de tailler une nouvelle armoire magique pour les aider à rentrer chez elles. Après que Regina ait disparu pour retrouver Robin, Emma se rend avec Pinocchio dans le bosquet enchanté pour extraire le bois. Pinocchio lui montre l'outil qu'il va utiliser, le ciseau magique de son père, tandis qu'Emma lui parle de son destin de Sauveuse qui mourra dans le futur. Un Crochet âgé essaie de "sauver" Emma, ​​car il veut obtenir la récompense offerte à celui qui la rend à sa famille, mais Emma l'assomme et le téléporte. Le ciseau, maintenant brisé après que Crochet l'ait fait tomber, force Pinocchio à abandonner la mission, persuadé de ne pas pouvoir être à la hauteur du nom de son père. Alors qu'Emma tente de ramasser du bois avec un ciseau ordinaire, elle lui trouve le cadeau d'anniversaire de Pinocchio un cygne en bois. En apprenant les raisons pour lesquelles il a sculpté un cygne, Emma se rend compte qu'August était le garçon d'il y a de nombreuses années qui lui avait conseillé d'utiliser sa croyance pour changer son propre destin. Elle utilise le même conseil pour inciter Pinocchio à croire qu'il est un excellent sculpteur sur bois, ce qui l'aide à infuser un ciseau de magie grâce au pouvoir de la conviction. Regina revient avec Robin une fois l'armoire terminée et malgré sa peur des conséquences si Robin les accompagne, Emma la convainc de se faire son propre destin. Emma et Regina rentrent à Storybrooke, mais lorsque Robin ne semble pas être là, Emma s'en va pour laisser un instant seul à Regina. Le grand garçon Gideon, en réalité la silhouette dissimulée dans sa vision, désarme Emma en duel, ses parents et sa famille arrivant étant gelés par Gideon. Tandis que le tremblement d'Emma s'agite, elle étourdit la magie de Gideon et tente de le tuer, mais s'arrête lorsque M. Gold réclame la vie sauve de son fils. Après l'évasion de Gideon, Emma retrouve sa famille avant de parler à August de leur affrontement passé. Emma admet qu'elle ne sait toujours pas si elle est la personne qu'elle veut être à présent, mais elle sait que sa conviction est suffisante pour se faire sa propre destinée. "L'Autre Robin" Le soir même de son retour, Emma se joint à son père, Crochet, Henry et Regina pour célébrer sa défaite de Gideon et leur unité en tant que famille. Un moment après, Regina lui donne une boîte de potions pour aider à briser éventuellement le sortilège de David et Blanche-Neige, que Emma range dans son hangar. Le lendemain matin, Emma part en canot avec Henry, mais elle revient chercher des gilets de sauvetage dans le hangar et se heurte à Crochet, qui tente de la distraire en la draguant. Quand elle l'appelle de façon amusante pour lui avoir menti, Crochet lui dit qu'il a rendu visite à Archie afin de traiter ses émotions de l'avoir presque perdue. Emma est touchée par les aveux de Crochet et partage un baiser avec lui, juste après que David ait quitté le hangar avec les potions, que Crochet l'aidait à obtenir sans le savoir. Après le baiser, Emma continue sur le hangar, inconsciente de ce qui se passe. Au cours de la journée, Crochet gagne le respect et la gratitude de David, qui s'accumule lorsque David donne sa bénédiction à Crochet afin qu'il puisse demander Emma en mariage. Cependant, Crochet devient conflictuel après avoir appris qu'un homme qu'il avait tué il y a longtemps était en fait le père de David. Emma revient pour souhaiter la bienvenue à Crochet, puis revient dans la maison pour préparer un en-cas, tandis que Crochet reste à l'extérieur pour étudier la boîte de présentation avec une expression conflictuelle avant de la fermer. "Le Vrai Meurtrier" Alors que Crochet est absent de la maison, Emma trouve la bague cachée dans le coffre de la mer de Killian et se rend compte qu'il a l'intention de la demander en mariage. Elle l'accueille en l'embrassant lorsqu'il passe la porte d'entrée et remarque qu'il a bu du rhum. Dans l'intention de lui révéler clairement ce qu'il en était du père de David, Crochet explique qu'il en avait besoin pour lui donner du courage, car il ne savait pas comment elle réagirait en réponse à ce qu'il allait dire. Emma, croyant qu'il parle de la demande en mariage, déclare que sa réponse est oui. Elle lui montre ensuite la bague qu'elle a trouvée et devient momentanément consternée quand Crochet la contrarie, bien que Killian l'assure que ce n'est pas le cas. Malgré le fait qu'elle lui ait déjà donné sa réponse, Emma lui rend la bague et lui donne l'occasion de lui demander comme il le souhaitait. Crochet obéit en s'agenouillant et en lui demandant sa main avant de glisser la bague à son doigt, juste quand Emma dit oui et le serre dans ses bras. "La Guerre des Ogres" Dans le loft, Emma montre sa bague de fiançailles à Blanche-Neige et à Henry avant de décider de ne pas planifier le mariage jusqu'à ce que Gideon soit attrapé. Regina et Zelena arrivent avec une mauvaise nouvelle concernant la Reine qui s'est échappée. Henry reçoit ensuite une page de livre de contes de la Reine qui décrit Regina et le Robin originel, le même que celui qu'elle avait autrefois. Sachant que la Reine utilise Robin comme un appât pour que Regina soit face à elle, Emma propose de partir car elle se sent responsable d'avoir persuader Regina de faire venir Robin à Storybrooke, mais Regina insiste pour que les choses soient finies avant que quiconque qui se soucie de son sort ne soit blessé. Emma rentre chez elle et rejoint Killian, assis près de la cheminée avec son attrape-rêves, alors que les événements survenus au cours desquels Crochet a tué son grand-père apparaissent dans les filets. Elle le confronte au sujet de son intention de détruire les éléments de preuve sans même lui dire la vérité. Crochet admet qu'il craignait de voir comment elle allait prendre les nouvelles et son incapacité à faire face à elle et à ses parents, sachant qu'il avait déjà ruiné leur famille. Lorsque Killian laisse entendre qu'il ne sait pas comment supporter sa culpabilité, une Emma en larmes suggère avec colère qu'il aurait pu lui demander de l'aide pour pouvoir supporter le fardeau ensemble. Elle exprime sa conviction que l'homme pour lequel elle était amoureuse savait tout cela et qu'ils pouvaient s'appuyer l'un sur l'autre en temps de crise sans que les secrets ne les divisent. Emma a supposé que c'était la version de Crochet qu'elle épousait, mais voyant qu'il ne pouvait pas encore lui faire confiance, elle lui a rendu la bague, lui disant qu'ils pouvaient parler quand il serait prêt. Crochet décide de rejoindre le capitaine Nemo pour ses voyages en mer, pour tenter de se retrouver à nouveau pour le bien d'Emma, ​​mais change finalement d'avis et envisage de retourner chez Emma. Cependant, il est pris au piège sur le Nautilus lorsque Gideon provoque l'immersion du sous-marin dans l'eau et son voyage dans un autre royaume. Emma, ​​qui arrive chez elle dans une maison vide, jette un coup d'œil par la fenêtre avant d'éteindre les lumières. "La Flèche de Cupidon", "L'Exil du Cœur" En apprenant de Leroy que Crochet a été repéré sur les quais en partance sur le Nautilus, Emma en vient à croire que Killian l'a véritablement laissée pour de bon, puis elle dit à son père la vérité sur l'implication de Crochet dans la mort de Robert. Alors qu'elle s'entraîne au bureau du shérif avec David, Regina l'invite à une soirée entre filles à la Table d'Ésope avec elle et Blanche-Neige. Emma refuse de partir car elle se prépare à partir en patrouille, même si Regina pense qu'elle aurait intérêt à avoir une pause dans ses émotions au sujet de Crochet au lieu de les fuir. La blonde continue de s'en tenir à sa décision, affirmant que Crochet était celui qui avait fuit et qu'il n'y avait plus rien à dire sur le problème. À la maison, Emma range les affaires de Crochet dans un coffre et regarde longuement l'une de ses bagues ornée d'un collier. Après avoir assuré à Henry préoccupé qu'elle va bien, elle répond au téléphone et apprend qu'une bagarre a éclaté aux Tables d'Ésope. Emma commence à partir pour le bar et, en sortant, elle demande à Henry d'apporter le coffre plus tard au hangar. Seulement après être arrivée sur les lieux, elle découvre que le faux combat était une excuse inventée par Regina et Blanche-Neige pour l'attirer au bar. Plus tard, Emma reste muette sur ses émotions quand Regina tente de la convaincre de s'exprimer sur ce qu'elle ressent. Les deux tentent d'intervenir lorsqu'une Blanche-Neige en état d'ébriété confronte un groupe de vikings pour ne pas avoir payé avant de partir, mais elles observent alors que Blanche-Neige les met au défi de l'emporter à la dague et que quiconque perd doit payer pour tous les consommations. Emma décide de ne pas rompre le combat et aime la distraction. Après avoir commandé un autre verre, elle s'entretient avec le barman, Ésope, qui est en réalité Gideon déguisé. Il partage son histoire d'amour supposée réelle, dans laquelle il était un artiste qui aimait sa femme qui ne l'aimait pas. Cela lui rappelle Crochet, qu'elle a toujours cru être un survivant, mais il l'a quittée quand les choses se sont compliquées. Emma se permet enfin de pleurer et tamponne ses larmes sur une serviette que Gideon garde sans le savoir. De retour à la maison, Emma remarque que Henry a oublié de déplacer le coffre dans le hangar, alors elle commence à le sortir elle-même, seulement pour entendre la voix de Crochet venir d'un coquillage à l'intérieur. Elle entend Crochet lui dire que Gideon l'a forcé à quitter la ville et à lui faire part de ses intentions, mais lorsqu'elle tente de lui répondre, il ne l'entend pas. Ésope, transformé en Gideon, révèle que la serviette tachée de larmes est sa façon de couper la communication d'Emma avec son bien-aimé, et elle ne récupérera pas Crochet si elle ne l'aide pas à tuer la Fée Noire. "L'Exil du Cœur" Alors que Emma s'énerve de plus en plus contre Gideon qui bannit Crochet dans un autre royaume, elle lui attrape la nuque par un étau tout en exigeant qu'il annule ce qu'il a fait. Gideon refuse si elle ne l'assiste pas dans sa mission. Emma, ​​furieuse que Gideon tente de la faire chanter pour l'aider après l'avoir précédemment tentée, l'assujettit et le gifle violemment, lui tirant du sang sur les lèvres. Gideon lui raconte plutôt son expérience de la dépravation de l'âme de la Fée Noire et de ce qu'elle a fait à d'autres enfants esclaves, qu'il a promis de sauver, et Emma devra se plier à ses exigences ou ne plus jamais revoir Crochet. Sans autre choix, Emma va avec sa mère chez M. Gold à propos de la Fée Noire, qui est à l'origine du Sort noir, de toutes les ténèbres et sa mère. Il affirme qu'elle peut constituer une menace sérieuse si elle parvient à se libérer du Royaume des Ténèbres et à venir à Storybrooke. Après que M. Gold et Belle l'aient convaincue d'aider leur fils afin qu'il puisse être du côté du bien, elle accepte d'aider Gideon s'il rend Hrunting et ramène Crochet. Gideon conduit Emma au manoir du Sorcier, où il la persuade d'ouvrir un portail pour permettre à Crochet de revenir, mais au lieu de cela, il produit une araignée géante, qui aurait été invoquée par la Fée Noire. Alors qu'ils se cachent derrière l'araignée, Gideon continue de bâtir la confiance d'Emma en s'excusant d'avoir tenté de la tuer et en l'assurant que tout ce qu'il souhaite, c'est de libérer les prisonniers de la Fée Noire. Cependant, quand ils se retrouvent dans une impasse, il pousse Emma dans une toile collante, la piégeant sur place alors qu'il vole Hrunting, révélant qu'il peut ouvrir un portail pour tuer la Fée Noire une fois Emma décédée. Malgré avoir échappé à la toile après le départ de Gideon, Emma est maîtrisée par l'araignée qui la fait tourner dans un cocon, la faisant suffoquer lentement. Alors que la vie d'Emma s'éloigne, le portail de Gideon s'ouvre brièvement, laissant passer la Fée Noire, avant qu'il ne se ferme lorsque M. Gold sauve Emma. Avec ses pouvoirs et ceux de M. Gold combinés, ils réduisent l'araignée avant qu'Emma ne la tue en la piétinant. Dans la foulée, Emma proclame aux parents de Gideon que leur fils est irrécupérable, tandis que M. Gold promet de s'occuper d'elle si elle tente de tuer Gideon. "Les Remords du Lâche" Quand Emma découvre les symboles étranges qu'Henry a écrits dans son livre pendant sa transe d'Auteur, elle le fait venir avec elle à la bibliothèque pour les rechercher. Alors qu'elle lui passe le livre des symboles, son tremblement des mains revient. Emma apprendra plus tard que ses parents avaient eu du mal à utiliser l'antidote de Regina pour se libérer de la malédiction et que tous les deux s'endormiraient à jamais si le sortilège n'était pas brisé bientôt. Dans le dernier message vidéo de Blanche-Neige, David remarque les pétales de fleurs de fée et pense qu'ils peuvent briser le Charme du Sommeil. Avant que David ne s'endorme pour que Blanche-Neige puisse se réveiller et aider à suivre les fleurs, Emma lui demande s'il peut supporter d'être séparé de Blanche-Neige pendant si longtemps. Il explique qu'il est convaincu que Blanche-Neige se bat aussi fort que lui pour elle. Sachant que Crochet pense à sa fille, David la persuade que Killian fait de même pour elle, où qu'il soit. Emma et Blanche-Neige trouvent un champ de fleurs de fée, mais la Fée Noire ordonne à Gideon de toutes les détruire. Au lendemain, Blanche-Neige se souvient du vœu qu'elle avait fait de ne plus jamais laisser Emma seule et qu'elle ne pouvait plus tenir sa promesse maintenant que la bataille finale était proche, bien qu'Emma lui assure qu'elle n'aurait rien pu faire pour changer son destin. Blanche-Neige sait que ce n'est pas vrai et elle commence à lui raconter ce qui lui est arrivé à David et à elle lors de la première malédiction, mais elle est coupée quand Emma trouve la dernière fleur de fée. Emma ramène sa mère à la maison, où Regina met une partie de la poussière de fleur dans un flacon pour que Blanche-Neige puisse l'utiliser. L'ombre de Crochet arrive pour donner une baguette cassée à Emma, ​​qui réalise que Crochet est en danger après avoir vu l'ombre déposer le crochet de Killian. Snow lui dit d'utiliser la poussière pour atteindre Crochet et révèle qu'elle et David ont déjà utilisé la même poussière pour la retrouver lorsqu'elle n'était qu'un enfant, mais qu'ils ont finalement sacrifié leur bonheur pour sauver les citadins. Emma hésite à étouffer la seule chance de ses parents d'être libérés de la malédiction, mais Blanche-Neige est convaincue qu'elle trouvera un autre moyen de l'aider, elle et David. Créant un portail avec la poussière, Emma arrive au Pays Imaginaire pour empêcher les Enfants Perdus d'exécuter Crochet avant qu'ils ne retournent tous les deux au loft. Emma pardonne à Crochet de ne pas avoir été honnête à propos du meurtre de son grand-père et d'avoir envisagé de partir. Elle accepte à nouveau sa proposition quand il lui demande de l'épouser. Pour aider à diluer la malédiction commune de Blanche-Neige et David dans l'espoir de la briser, elle est l'une des nombreuses personnes à ingérer une forme liquide de la malédiction. Emma et ceux qui ont bu la malédiction s'endorment, mais après le réveil de David et Blanche-Neige, ils se réveillent également. "L'Effet d'une Fleur" Un matin, tandis qu'Emma prépare des pancakes, Crochet l'interrompt de manière ludique avant de lui rendre son ardeur avec des baisers chauffés. La ferveur du couple l'un pour l'autre grandit en intensité, cependant, les choses se refroidissent une fois que Blanche-Neige les a surpris sans le savoir. Après que Crochet se soit excusé, Emma est un peu surprise lorsque sa mère lui montre tout un ensemble de projets de mariage qu'elle prépare depuis le premier Sort noir. Blanche-Neige explique que son enthousiasme est dû à son désir de s'impliquer alors qu'elle n'a pas pu assister à d'autres événements marquants dans la vie d'Emma. Emma, ​​touchée par les sentiments de sa mère, la prend dans ses bras avant que Regina l'appelle. Au bureau du shérif, Emma rompt une dispute entre Regina et Zelena sur la manière dont ils traitent la Fée Noire. Zelena, furieuse que la fée ait menacé plus tôt de s'occuper de Robin, souhaite la finir elle-même, mais Emma pense que le plan de Regina pour trouver l'autre moitié de la baguette est plus pratique, alors ils auront une arme à utiliser contre elle. Alors que Regina travaille sur un sort de repèrage pour la baguette, Blanche-Neige implique Emma, Crochet, David et Henry de choisir un lieu de mariage. Blanche-Neige suggère le Café Granny, qui selon David est trop petit pour une princesse comme Emma, ​​auquel Blanche-Neige offre plutôt la mairie. Une fois encore, David n'aime pas l'emplacement. Emma propose donc de travailler avec, car ils ne peuvent pas utiliser le château royal de la Forêt enchantée. Lorsque David suggère effectivement de le faire, Blanche-Neige le traîne dehors pour discuter de ce qui le dérange vraiment. Emma surprend son père en train de dire à Blanche-Neige qu'il ne veut pas précipiter le mariage, sachant qu'Emma pourrait être sur le seuil de la mort peu de temps après, au lieu de penser à ses années de mariage. Elle convainc ensuite sa mère qu'elle préférerait attendre le bon moment pour marcher dans l'allée. Pour le moment, elle et Crochet sont heureux d'être ensemble. Plus tard, au bureau du shérif, Emma apprend par Regina que Zelena a tenté de tuer la Fée Noire, ce qui a entraîné la création de cristaux sombres par la fée en les imprégnant de la magie de Zelena. Lorsque Zelena accepte d'utiliser le Cœur Écarlate pour supprimer toute sa magie afin de reconvertir les cristaux, elle demande à Regina de s'occuper de Robin si quelque chose devait lui arriver, ce que Emma soutient en promettant de s'occuper également du nourrisson. Après que les cristaux aient retrouvé leur forme claire, Emma suggère de demander l'aide de Mère Supérieure pour en obtenir plus des mines. Zelena finit par révéler que la religieuse est dans le prêteur à gages, où Emma écrase un cristal de fée sur le corps de Mère Supérieure que son cœur recommence à battre. "Plus Jamais Seule" À la boutique d'antiquités, Emma regarde M. Gold utiliser un œuf de dragon non éclos pour réveiller la Mère Supérieure. La religieuse fournit un indice sur l'emplacement de l'autre moitié de la baguette, mais avant qu'elle ne puisse en dire plus, Blanche-Neige commence à l'étouffer et se révèle être la Fée Noire déguisée, avec Gideon dans le rôle de David, avant de la kidnapper. Avec les vrais Blanche-Neige et David à la recherche de la baguette, Emma va voir M. Gold et Belle alors qu'ils tentent de parler à un Gideon retenu de l'endroit où son cœur est caché. Puisque Gideon ne peut rien révéler sans que la Fée Noire le blesse, M. Gold l'emmène dans le monde onirique, où il y emmène aussi Emma afin de l'empêcher de poursuivre la Fée Noire jusqu'à ce qu'il puisse retrouver le cœur de son fils. Alors qu'ils se tournent vers Gideon, M. Gold reconnaît une vieille cabane comme étant son lieu de naissance. Emma remarqua qu'ils se trouvaient dans le monde de ses rêves au lieu de celui de Gideon. Après que Gideon a suggéré que la plus grande crainte de la Fée Noire soit pour que M. Gold découvre la raison de son abandon, Emma l'encourage à se permettre d'être vulnérable pour le bien de Gideon afin de voir les souvenirs de son propre passé et de découvrir le secret de la Fée Noire. Le trio est transporté dans une mémoire, où ils apprennent que M. Gold était destiné à être un Sauveur et à combattre un grand mal, mais ce mal s'est avéré être la Fée Noire. Plus tard, lorsque M. Gold revient après avoir apparemment accompli son destin et offre le cœur noirci de la fée comme preuve de son assassinat, Emma le félicite pour avoir fait son devoir de Sauveur. La bataille finale n'étant plus un problème, le mariage d'Emma et Crochet est repris pour le lendemain. Crochet passe chez elle pour demander à Henry de devenir son témoin, puis dit à Emma qu'il ne reste pas là-bas, car il est malchanceux de voir la mariée la nuit précédant le mariage. "Le Livre des Prophéties" Pendant qu'Emma tente de choisir une robe à porter pour son mariage, Blanche-Neige lui offre la robe qu'elle portait pour son propre mariage, mais la Fée Noire ruine les choses en la teignant en noir. La Fée Noire révèle que son fils ne s'est jamais retourné contre elle après tout et qu'elle lui offre maintenant la chance de lui laisser son cœur au lieu de lui faire face dans la bataille finale. Elle tente d'affaiblir la résolution d'Emma en évoquant son passé comme une orpheline solitaire qui n'a jamais cessé d'être seule, mais lorsque cela échoue, elle la dirige vers la tour de l'horloge pour avoir un aperçu de ce qui s'en vient. Là-bas, Emma observe un nuage de poussière de fée sombre qui est sur le point de déclencher une malédiction une fois que l'horloge sonne à six heures. Après avoir planifié de faire face à la Fée Noire et de protéger ses proches, elle dit au revoir à Crochet au cas où elle mourrait. Pendant qu'Emma cherche de vieilles photos de sa famille pour se rappeler pour qui elle se bat, Henry appuie curieusement son magnétophone, qui reproduit le son d'une jeune Emma fredonnant une chanson. Cela rappelle à Emma une période de sa vie où elle se sentait vraiment seule et éteint l'enregistrement sans donner à Henry une explication de sa réaction. Quand Emma fait face à la Fée Noire dans le bureau du maire, elle perd sa confiance en voyant les corps gelés de sa famille et de ses amis. La Fée Noire diffuse l'audio de la jeune Emma et note avec moquerie la quantité de misère qu'elle entend, à laquelle Emma tente de l'étrangler avec sa magie, mais cela ne fonctionne pas, comme le souligne la fée, car Emma comprend enfin la vérité qu'elle ne peut pas se battre seule. Une Emma tremblante s'ouvre à Henry en lui disant que l'enregistrement est un rappel douloureux d'une fois où elle était si seule que personne ne se souciait même assez de l'entendre chanter. Elle décrit comment il n'a jamais été question des petites choses qu'elle devait faire seule, mais quand elle affrontait de plus grandes choses seule, elle s'enfuyait toujours. Emma regrette de ne pas avoir eu le courage de garder Henry à la naissance, mais Henry souligne qu'elle a changé depuis et l'encourage à croire qu'elle peut encore vaincre la Fée Noire. Pour permettre à son fils d'avoir le reste de sa famille après son départ, Emma permet à la Fée Noire de prendre son cœur, cependant, la Fée Noire est incapable de le réduire en cendres. Henry révèle avec une nouvelle page de livre de contes qu'Emma n'a jamais été seule, son cœur ayant toujours entendu les chansons de ceux qui l'aiment. Forte de cette connaissance, Emma invoque le pouvoir de sa propre chanson pour libérer ses alliés. Plus tard, au cours de la cérémonie de mariage, Emma récite ses vœux à Crochet, en lui disant que sa vie a changé quand Henry l'a amenée à Storybrooke et que, même si elle est née d'un amour véritable, elle ne s'attendait pas à le trouver avec Crochet. Après leur mariage, les couples dansent ensemble et chantent l'avenir d'un bon début. Tous les autres joueurs y participent. Lorsque la malédiction se présentera, Emma assurera à son mari que, quelle que soit leur situation, ils gagneront à la fin. "Mélodie d'Amour" Sous la Malédiction de la Fée Noire, Emma se croit patiente depuis deux ans dans le service psychiatrique de Storybrooke alors qu'elle se remet de croire aux illusions du conte de fées de Henry. En réalité, plus la croyance d'Emma en magie s'estompe, plus rapidement les royaumes magiques cessent d'exister. Alors qu'Emma est en train de peindre un cygne, l'Infirmière Ratched l'informe que son fils est venu la voir. Henry mentionne ne pas pouvoir trouver Blanche-Neige, David ou Crochet, mais Emma lui rappelle qu'aucune de ces personnes n'est réelle et insiste sur le fait que tout ce qu'elle veut, c'est aller mieux afin qu'elle puisse enfin être sa mère. Henry lui demande de raconter ce qu'il s'est passé il y a deux ans. Emma lui explique comment Henry a mangé et récupéré de la pomme empoisonnée, grâce aux médicaments et au Dr Whale. Lorsque Emma reçoit sa dose de médicament de l'infirmière Ratched, Henry la repousse et lui montre les symboles de l'auteur qui indiquent comment la bataille finale peut être gagnée, mais Emma n'est toujours pas convaincue. La mairesse Fiona, que Emma connaît comme étant la mère adoptive d'Henry, arrive pour faire fuir son fils à l'école avant de s'assurer qu'Emma prend ses médicaments. Avec des rapports de bon pronostic sur Emma du Dr Hopper, Fiona pense qu'elle est mentalement apte à être libérée de la salle. Cependant, elle suggère qu'Emma aide Henry à passer de la folie aux délires en brûlant le livre de contes de fées. Bien que sachant que les croyances d'Henry ne sont pas réelles, Emma n'a pas le cœur de le blesser en détruisant son livre et insiste sur le fait qu'elle n'est pas prête à le faire. Plus tard, Emma est en train de faire des pull-ups dans sa cellule quand Henry l'éclaire pour l'Opération Vol au-dessus d'un Nid de Coucou et l'emmène sur le toit où elle a épousé Crochet dans le but de la sortir de la Malédiction de la Fée Noire. Emma a des flashs de son mariage et le marié qu'elle a épousé, mais elle ne sait toujours pas si ce qu'elle a vu était réel et le persuade que c'est mieux si elle retourne à Boston puisque Fiona l'enfermera à nouveau si elle reste. Henry accepte de récupérer ses clés de voiture au bureau du Dr Hopper, bien qu'il s'y rende pour prendre son livre et que Fiona le pousse dans les escaliers. À l'hôpital, Emma se précipite vers Henry, qui a un bras cassé et est déçue d'apprendre de Fiona qu'il n'a pas abandonné ses sottises de conte de fées. Henry insiste sur le fait que Fiona l'a poussé et essaie d'étouffer sa conviction. Cependant, Emma finit par écouter Fiona, qui déplore que son fils se fasse encore plus de mal au corps à l'avenir si son imagination folle continue. Croyant qu'elle doit faire ce qui est juste pour Henry, Emma met le livre dans une fournaise, provoquant inconsciemment la destruction rapide de la Forêt enchantée et mettant en danger ses proches pris au piège. Elle voit une image de Crochet alors que les pages sont brûlées et le reconnaît apparemment comme l'homme de sa vision, mais elle ne fait rien alors que la page se recroqueville sous la chaleur des flammes. "La Bataille Finale - 1re Partie" Alors qu'Emma se prépare à partir pour Boston, elle fait ses adieux à Henry, en lui disant qu'elle est reconnaissante de l'avoir rencontré mais que ses convictions de conte de fées les ont mis dans le pétrin et qu'ils doivent se séparer pour passer à autre chose. il. De retour à son appartement à Boston, Emma remarque que Henry a laissé un livre fait à la main dans son sac mais reçoit un appel concernant un cabriolet sous caution. Après avoir accepté le poste, elle lit le livre qui raconte comment elle est devenue une héroïne à partir du moment où elle a fait un souhait à son vingt-huitième anniversaire, vaincu un dragon et a réveillé Henry avec un baiser du véritable amour. De retour à Storybrooke, Emma trouve Henry armé d'une épée alors qu'il se prépare à affronter Fiona au bureau du maire. Elle admet qu'elle ne se souvient pas des choses qu'il veut qu'elle se rappelle, mais que la personne courageuse et sans peur qu'il a décrite dans l'histoire est ce qu'elle veut être. Lorsque Emma atteste auprès d'Henry qu'elle le croit, son dernier lambeau de croyance est rétabli, ce qui contribue inconsciemment à faire cesser la destruction de la Forêt enchantée. Emma prend alors l'épée et fait irruption dans le bureau du maire, prête à faire face à Fiona, mais lorsqu'elle ne trouve personne, elle se précipite dehors. "La Bataille Finale - 2e Partie" Alors qu'Emma traverse un couloir de l'hôtel de ville avec Henry derrière elle, elle retrouve ses souvenirs de façon inattendue lorsque le Sort noir est levé à cause du meurtre de la Fée Noire par M. Gold. Gideon se présente pour l'attaquer et parvient à la coincer dans le bureau du maire, mais Henry assomme son oncle, permettant à Emma de s'échapper par la porte. Emma décroche une barrière pour que Gideon reste emprisonné temporairement, et alors qu'elle et Henry fuient l'immeuble, Henry révèle que la Fée Noire a toujours le cœur de Gideon, mais il cessera de la suivre une fois que M. Gold l'aura trouvée. Les deux atteignent la place de la ville, où Emma retrouve ses parents, Crochet, Regina et Zelena. Regina persuade Emma de garder l'espoir qu'il pourrait y avoir une troisième façon de terminer la Bataille Finale puisque les deux options connues, tuer Gideon et assombrir sa propre âme ou se faire tuer au combat par Gideon, éliminant ainsi toute la magie blanche, ne se termineront pas bien non plus. Lorsque Gideon se téléporte tout en tenant Blanche-Neige en otage, Emma le laisse la laisser partir avant de commencer un duel avec lui. Gideon la nargue de n'avoir personne pour la sauver cette fois, pour laquelle Emma se vante d'être la Sauveuse et de n'avoir besoin de personne. Alors qu'elle se bat avec lui, Emma jure de protéger ses proches, de mettre en lumière les ténèbres, de ne pas tuer d'innocents et de donner de l'espoir aux autres, quel qu'en soit le prix. Elle laisse ensuite tomber son épée et se laisse poignarder par Gideon, ce qui provoque une décharge de lumière de son abdomen, qui vainc Gideon en le faisant redevenir un enfant. Emma meurt mais est ravivée par le pouvoir du baiser d'amour sincère de Henry. "La Bataille Finale - 2e Partie" Quelque temps après la victoire de la bataille finale, Emma et Regina accompagnent Henry à l'arrêt de l'autobus scolaire, chacun se disant au revoir avant de le regarder tous les deux le regarder partir. Dans la voiture jaune, Emma est assise à côté de Crochet alors qu'elle le voit mettre son nouveau badge d'adjoint. Après que Crochet a placé la sirène clignotante au-dessus de la voiture, Emma répond à la radio avant de rouler dans la rue. Pendant une nuit, elle rejoint sa grande famille chez Granny pour le souper. "La Bataille Finale - 2e Partie" Fin heureuse Emma a peur que Henry parte. "Double Vie" Sur le Jolly Roger, Emma regarde Henry et Killian s'exercer au combat à l'épée. Elle félicite alors son fils qui parvient à dominer le pirate d'une main de maître, avant d'être finalement vaincu, ce qui l'énerve. Le garçon s'éloigne alors et Emma se confie ensuite à son mari en remarquant que Henry grandit et annonce qu'elle a peur qu'il quitte la maison. Crochet la rassure en lui montrant une bouteille enchantée qui permettra à Henry de les contacter où qu'il aille si jamais il a besoin d'aide. Emma se sent alors mieux et remercie Killian. "Double Vie" Emma retrouve son fils. "Double Vie" Quelques temps plus tard, Henry part pour la Nouvelle Forêt enchantée et finit par utiliser la bouteille lorsqu'il est capturé par Madame Trémaine. Cependant, Killian préfère qu'Emma reste chez eux pendant qu'il ira secourir Henry avec Regina, Emma étant alors enceinte. Elle refuse que son fils soit au courant de sa grossesses pour ne pas l'empêcher de vivre sa vie. Finalement, Emma change d'avis et rejoint Henry et son mari dans la Nouvelle Forêt enchantée où elle annonce attendre un bébé. Emma remarque ensuite que Crochet se comporte bizarrement et celui-ci s'enfuit. "Double Vie" Emma aimerait que Henry revienne. "Double Vie" Emma part à la recherche de Killian et le retrouve face à un autre Killian, sa version du Monde des Vœux, qui est blessé et mourrant. Le véritable mari d'Emma la supplie d'utiliser sa magie pour le sauver. Elle n'est pas sûre que cela fonctionne mais finit par accepter et sauve la vie du Capitaine Crochet. Elle parle avec lui et lui assure qu'il peut devenir quelqu'un de bien tout comme l'autre Crochet a réussi. Par la suite, Emma et les deux Killian retrouvent Henry. Seule avec lui, Emma lui confie qu'il lui manque énormément et qu'elle aimerait qu'il revienne, mais qu'elle ne veut pas l'empêcher de vivre ses aventures. "Double Vie" Emma et Killian retournent à Storybrooke. "Double Vie" Ils retrouvent ensuite le groupe et Emma apprend que Regina ne retournera pas à Storybrooke car elle a décidé de rester avec Henry. Elle suggère ensuite à l'autre version de Crochet de s'allier avec Henry, ce qui la rassure quant à sa sécurité. Le moment de partir étant venu, Emma serre son fils dans ses bras et pleure avant de franchir un portail avec Killian pour vivre heureux avec leur futur bébé. "Double Vie" Après avoir eu sa fin heureuse, la voiture d'Emma est volée par Robin, mais elle la rattrape huit minutes plus tard. "La Fille de la Tour" Emma peut vivre heureuse pour toujours. "La Réunion des Mondes" Quelques temps plus tard, Emma a finalement accouché et interrompt le couronnement de Regina en tant que Reine des Royaumes Unis en entrant dans la salle au moment précis où Mary Margaret pose la couronne sur la tête de Regina. Emma s'excuse de son retard et avec Killian, tenant leur bébé dans les bras, ils retrouvent Henry et assistent à la cérémonie. Emma enlève sa veste rouge et félicite Regina en la prenant dans ses bras et elles se réjouissent de ce commencent heureux ». Après le discours de Regina, Emma s'approche de Killian avec leur fille Hope et ils sourient, heureux pour l'éternité. "La Réunion des Mondes" Lafête foraine (Jeunesse) achat en ligne au meilleur prix sur E.Leclerc. Retrait gratuit dans + de 700 magasins Modérateur JeanMarc JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique Retour au Sommaire ► Kiosques à musique de A à E ► Kiosques à musique de F à L ► Kiosques classés par Départements ► Kiosques à Musique — Petits Plus JARNAC - Place du Château CHARENTE Inutile de rechercher la moindre trace du premier château jarnacais ni des neuf tours qui entouraient son enceinte, il n'en subsiste aucune vestige, pas même un moellon. Seul le nom des rues nous suggère son existence antérieure rue des fossés, rue basse, rue et place du Château. Le second château a suivi le même sort que le premier quant à sa disparition prématurée, mais nous nous y attacherons tout de même quelques instants. Dès avant 1335, Raoul, comte d'Eu et de Guienne, est propriétaire du château de Jarnac et du quint, la cinquième partie des revenus de cette terre. En 1350, le roi Jean ordonne la confiscation de ses biens et sa décapitation pour intelligence avec les anglais. Un siècle plus tard, alors que le château et les clôtures sont déclarés inhabitables, la seigneurie de Jarnac et le quint qui y est attaché échoient à Renaud Chabot, par son acquisition du 6 décembre 1441 pour 1500 écus neufs ayant cours, la pièce pour 26 livres 11 deniers, à la charge d'un hommage lige ou devoir d'une maille d'or pesant deux axalins et demi pour le devoir dudit hommage. Ce paiement effectué auprès du duc Charles d'Orléans, est en fait destiné à payer la rançon du frère de ce dernier, Jean, comte d'Angoulême, prisonnier en Angleterre, lequel abandonne ainsi son fief jarnacais. Cependant le 4 mai 1456, après une procédure, Jean d'Angoulême récupère son bien et rembourse les écus à Renaud Chabot. Par suite de plusieurs cessions, la terre de Jarnac devient la propriété du Cardinal de Joyeuse le 3 mars 1587, moyennant écus. La famille Chabot, représentée par Léonard, reprend le domaine pour écus le 31 juillet 1593. Puis le conseiller du roy, Pierre Saulgier, paie livres son rachat du 24 juillet 1634. Louis Chabot, par son mariage avec dame Catherine de la Rochebeaucourt en 1648, devient le nouveau seigneur du fief et comte de Jarnac. Celle-ci, devenue veuve, rédige un testament le 23 janvier 1668 qui donne, en quarante pages, la description détaillée du château jarnacais. Le 7 mai de la même année Catherine de la Rochebeaucourt décède. 1 Guy-Henri Chabot 1648-1690, succède à sa mère en 1668, suivi par un autre Louis Chabot 1675-1691, puis par Henriette-Charlotte Chabot, mariée en juillet 1709 à Paul Auguste Gaston de la Rochefoucault 1675-1714 qui devient comte de Jarnac de 1709 à 1714. Henriette-Charlotte Chabot 1690-1769, veuve depuis le 19 décembre 1714, se remarie le 20 juin 1715 à Charles Annibal de Rohan Chabot 1687-1762, le nouveau comte de Jarnac. Il acquiert le 10 juin 1717 pour livres, la totalité du quint, réunissant ainsi entre ses mains la propriété entière de ses terrains. Le fief devenu colossal s'étend sur 115 villages et domine 45 vassaux. Plan de Jarnac en 1829 Château de Jarnac en 1770 en incrustation Le château de Jarnac, reconstruit au courant du XVIIe siècle, flanqué à cette époque de six tours, se situe le long de la Charente, à l'exact emplacement de la Place actuelle, sachant qu'aucun pont n'enjambe encore la rivière. Il est gardé par un pont-levis et de larges fossés donnant sur une vaste cour, prolongée par le potager d'en haut et encadrée de deux allées, longeant les écuries. Au delà de cette cour, commence la grand route partant de Jarnac à Angoulême, rue Condé aujourd'hui. A gauche de la cour, une porte est aménagée permettant d'accéder au village. Ladite cour donne, par la droite, sur les servitudes et basses-cours du domaine. Une grande orangerie de quarante deux toises et demie sur vingt-cinq de large 76 par 45 mètres est aménagée sur une terrasse, à gauche du château, le long de la Charente. Charles Annibal de Rohan Chabot, compte tenu de la vétusté du château, fait réaliser quelques travaux de rénovation, puis en 1744, préfère s'installer à Paris, laissant son domaine à l'abandon. Sans postérité masculine, la comtesse Henriette-Charlotte, dès 1751, transmet sa succession à Louis-Auguste de Rohan Chabot 1722-1758 qui revient, au décès de celui-ci, au dernier comte de Jarnac, Charles Rosalie de Rohan Chabot 1740-1813. En 1772, le nouveau comte de Jarnac fait la connaissance de l'architecte François-Nicolas Pineau 1746-1823 et lui confie la restauration et restructuration de son château qui dureront jusqu'en 1789. Les toitures vont être réparées ou remplacées, de nombreux éléments de confort intérieur et de décoration sont aménagés, les fossés devant le château, devenus inutiles, sont comblés et engazonnés, la Cour est transformée en jardin. Le comte de Jarnac Charles Rosalie de Rohan Chabot, très impliqué dans les travaux de son château, s'occupe lui-même des plans et de l'approvisionnement des matériaux nécessaires, comme en témoignent les nombreux courriers qu'il adresse à Pineau. Après son veuvage, Rohan Chabot épouse la jeune irlandaise Elizabeth Smyth ce qui contraint un peu plus celui-ci à accélérer la transformation de son château. 2 L'Ile-Madame, possession du seigneur de Jarnac, reliée à la rive droite de la Charente par un petit pont en pierre à deux arches, fait l'objet de tous les soins de Pineau qui transforme les lieux en un vaste parc avec cascades, parterres fleuris et cabinets de verdure... En novembre 1789, le ci-devant Rohan Chabot est contraint d'émigrer abandonnant son fief et son château, il rejoint Dublin puis Twickenham. Pendant son exil, il maintient des relations épistolaires avec son ancien architecte Pineau qui l'informe des événements jarnacais ayant trait à son domaine. Le 1er avril 1792, l'inventaire de ce qu'il reste du mobilier du château est établi ; le domaine de Jarnac et son château sont confisqués comme bien national en 1793 ; sa forêt et ses parcs sont vendus en août 1795, les arbres passés à la coupe. Le démantèlement du château de Jarnac En 1806, Rohan Chabot écrit de Twickenham à Pineau, l'informant du projet dont il a eu vent concernant la destination de son château saisi on aurait l'intention de continuer le grand chemin d'Angoulême futur rue Condé en le faisant entrer dans l'avant-cour du château, en traversant ensuite le château coupé en deux à cet effet puis en le faisant franchir la Charente par un pont à construire. En fait Pineau était déjà renseigné puisque le 7 vendémiaire an 9 29 septembre 1800, ledit Pineau écrit au sous-préfet de Cognac que le château de Jarnac n'est plus aujourd'hui qu'une masure au trois quarts pourrie et que son sol a été spécialement réservé pour le passage du pont qui doit être construit sur la Charente. Le 6 mars 1806, la municipalité de Jarnac autorise l'Etat à acquérir les débris et l'emplacement de l'ancien château, d'une superficie de 15 ares 55 centiares, de laquelle il y a lieu de déduire 2 ares 76 centiares pour le passage de la grande route. Un arrêté du préfet de la Charente du 26 août 1806 donne l'autorisation de procéder à la vente des matériaux provenant de l'écroulement d'une partie de la toiture du château de Jarnac. Le sieur Jean Besson, dit Labière est autorisé le 29 janvier 1809, par le conseil municipal, à acquérir pour francs les matériaux dépendant de la démolition du château. L'architecte Pineau, consulté le 20 mai 1811 par le préfet charentais pour faire l'estimation des murs et tours en ruine, seuls vestiges encore présent sur le site du château, arrête celle-ci à francs. Le 16 décembre 1815, François-Nicolas Pineau adresse un courrier à son fils Dominique, chirurgien à Paris on va mettre en vente la masure du château par lot, de manière qu'il y a lieu d'espérer quelle disparaîtra dans le courant de l'année suivante. Les dernières pierres seront enlevées en 1818... Une fois le château éradiqué, la nouvelle place publique dite Place du Château, est aménagée à partir de 1820, des rangées d'arbres vont y être plantées. Comme prévu, un pont suspendu, dit pont en fil de fer, est mis en place dans le prolongement de la route d'Angoulême qui devient la Grande Route de Saintes à Angoulême future rue de Condé, passant par le mitan de la nouvelle place. La construction de ce pont à péage est adjugée à François-Antoine-Alphonse Hyrvoix le 4 janvier 1826. La première pierre de l'ouvrage est posée le 5 juillet de la même année. Le 2 septembre 1827, on procède aux épreuves du pont après un essai concluant avec 106 tonnes de sable chargé sur le tablier, c'est au tour des spectateurs de passer le test ; mille deux cents jarnacois vont se masser sur le nouveau pont qui est ainsi inauguré. De 1875 à 1876, un pont en pierre est édifié à la place du pont en fil de fer, construit par la Compagnie du chemin de fer des Charentes et achevé le 10 octobre. Jarnac - Ancien pont suspendu "en fil de fer" de 1827 — Nouveau pont de pierre de 1876 De mémoire de jarnacais, les chais d'eau de vie ont toujours existé à Jarnac. En 1828, une nouvelle maison spécialisée dans les eaux de vie de cognac, fondée par Léopold Caboche 1806-1851 et Louis-Jules Gallois 1800-1867, s'installe sur la place du Château. Félix-Joseph Courvoisier 1799-1866, marchand de vin à Bercy et Louis Gallois 1775-1849, maire de Bercy où il est propriétaire d'entrepôts, s'associent à Caboche et créent, le 18 novembre 1843, la maison Félix Courvoisier-Caboche, à la tête d'un immeuble et de deux magasins place du Château et de trois chais. Courvoisier devenu seul propriétaire à la suite du décès de ses associés, s'associe en 1854 à son neveu donc Jules Curlier 1824-1886. Jarnac - Réclame Cognac Courvoisier 6 novembre 1909 — Place du château avant construction du Kiosque et du "château" Courvoisier La Place du Château accueille quelques unes des douze foires annuelles jarnacaises. Et lors de la frairie de la pentecôte, pendant deux jours de fête, les jeux, les concerts et concours divers envahissent la place, des baraques foraines sont installées, parfois on organise le lancement d'un ballon. L'harmonie de Jarnac, la Société Philharmonique, fondée en 1860, est bien entendu de toutes les fêtes, et, lors des festivités, un kiosque à musique temporaire et démontable en bois est installé sur la place du Château, comme ce mémorable 7 juillet 1889 où un bal est organisé lors d'une course de vélocipèdes. En 1901, un Kiosque à musique définitif est enfin installé sur la place du Château, sur l'esplanade faisant face aux établissements Courvoisier-Curlier. De forme octogonale, sa toiture en zinc, ornée d'un lambrequin de bois découpé, repose sur des colonnes de fonte ; le soubassement est en pierre et le garde-corps en fer forgé. Jarnac - Place du château, théâtre ; Kiosque à musique en construction — Kiosque à musique La même année 1901, une demeure à l'allure de manoir est construite à la place du bâtiment d'angle des chais Courvoisier le long du quai de la place du Château. Il sera vite baptisé Château Courvoisier et bien souvent confondu avec le Château de Jarnac, bel et bien disparu. Si la place du Château est restée sensiblement identique depuis un siècle, les édiles ont cependant décidé de supprimer, vers 1980, le kiosque à musique qui certes n'était guère utilisé depuis longtemps mais qui faisait partie intégrante du paysage patrimonial. Kiosque supprimé. voir ici place du Château à Jarnac, sans son kiosque, aujourdhui.1/4 — 2/4 — 3/4 — 4/4 Ancien parc du château des Rohan Chabot sur l'Ile Madame à Jarnac 1/2 — 2/2 publié par JeanMarc Lun 14 Mai 2018 1405 Mai 1879 — La Société philharmonique de Jarnac primée à Cognac — Cognac. Au concours qui vient d'avoir lieu ici, les premiers prix ont été remportés par les Sociétés suivantes Concours à vue, division supérieure, 1e section. Prix unique, médaille d'or. La Société philharmonique de Jarnac, direction M. Braconnier. 22 mai 1887 — Frairie annuelle de Jarnac des 29 et 30 mai 1887 — Jarnac célébrera dimanche et lundi prochains sa frairie annuelle. Dimanche divertissements nombreux, chevaux de bois, jeux divers, lancement d'un superbe ballon. lluminations. Lundi, à deux heures et demie courses de vélocipèdes, cinq épreuves pour bicycles ou tricycles, 150 fr. de prix. Il ne sera perçu aucune entrée. Les engagements seront reçus à la mairie jusqu'au 22 mai, à trois heures du soir. 14 juillet 1888 — Rendez-vous des vélocipèdes à Jarnac, la Société Musicale donne un concert lors de la fête organisée sur la place. — Une Excursion à Jarnac. Profilant du beau temps, des belles routes et de la fête nationale, MM. Valeton, O. Maillotte et Man, tous trois en tricycle, partaient, samedi matin, de Bordeaux pour Jarnac, où rendez-vous leur avait été donné par le sport vélo jarnacais Décidés à faire une promenade, et non à battre un record, les trois touristes ont suivi, au petit train de route, par Saint-André, Saint-Savin, où ils ont fait une petite halte, rejoints par M. Laval qui, aux approches de Mirambeau, a repris son train rapide sur Rochefort. ... Vers sept heures, les membres du tous en tenue officielle, rencontraient, à deux kilomètres de Jarnac, Man, qui s'était porté à leur rencontre. La rentrée en ville a été superbe. Conduite par M. Tricoche, son sympathique et fort aimable vice-président, la petite troupe est arrivée dans un ordre parfait au siège du club, où flottait un immense drapeau aux insignes du La soirée s'est passée charmante, pleine de cordialité, au milieu des feux de bengale, des drapeaux et des illuminations, tandis que l'excellente Société musicale de Jarnac nous réjouissait par de la bonne musique, et rendait ainsi la fête complète. Vers onze heures, après le feu d'artifice, un punch a été servi, auquel M. Tricoche, vice-présiaent, a porté un toast au Véloce-Club bordelais au nom du M. Man a répondu en buvant à la prospérité assurée désormais du sport de Jarnac et en remerciant ces messieurs de leur excellent accueil et de leur dévouement à la vélocipédie. Jarnac - Noce villageoise lors de la mi-carême — Le jour de la mi carême sur la place du Château, kiosque au fond à droite 11 juillet 1889 — Bal et concert sur le Kiosque à musique temporaire installé sur la place du Château lors des courses de vélocipédes. La fanfare de trompettes Hugon de Bordeaux et la Philharmonie de Jarnac sont de sortie. — Courses de Jarnac. C'est la tête encore remplie du bruit des acclamations, des sonneries de trompes de chasse, des fanfares et des pétards que j'écris ces lignes. A Jarnac, on ne fait pas les choses comme ailleurs. Je dirai même tout de suite qu'on les fait mieux que presque partout ailleurs, grâce au concours aussi dévoué que désintéressé de ceux que la vélocipédie jarnacquoise a l'honneur de posséder à sa tête. Tout Jarnac était sur pied ou sur pédales, dimanche dernier 7 juillet, et jamais, pour ma part, il ne m'a été donné d'assister à série aussi complète de réjouissances organisées en honneur du cyclisme ni à des courses revêtues d'un caractère plus officiel. A 2 heures, les courses ont commencé sur le vélodrome des Grandes-Maisons piste de 300 mètres, admirablement bien aménagé et fort artistiquement décoré pour la circonstance. Une affluence aussi considérable que choisie, parmi laquelle les dames brillaient par leurs toilettes autant que par leurs applaudissements précieux, n'a cessé d'acclamer les coureurs. Le jury a fonctionné sous la présidence effective de M. le général de division Tricoche, grand officier de la Légion d'honneur, ancien directeur de l'artillerie au ministère de la guerre et partisan convaincu de la vélocipédie militaire dont il a pu apprécier les services. ... A l'issue des courses, grand banquet officiel admirablement servi par l'hôtel de France dans un immense chai décoré pour la circonstance avec un goût exquis aux couleurs nationales. Soixante-douze convives à table. ... C'est ici qu'a eu lieu à notre avis le clou de la journée. Du banquet, le cortège officiel s'est rendu sous le kiosque élevé spécialement sur la place principale de Jarnac en vue de la distribution des prix aux coureurs et là, avant de procéder à cette distribution, M. le général Tricoche, dominant de sa fière stature et de son organe généreux la foule innombrable assemblée tout autour, à fait une des plus belles apologies de la vélocipédie militaire que nous ayons jamais entendues. Après la distribution solennelle des prix, a eu lieu le punch d'honneur offert dans les salons du Club, et les hôtes officiels du ont quitté Jarnac vers 11 heures au moment où les réjouissances populaires s'achevaient sur la place du château en un bal public des plus suivis. Pendant celte journée si complètement remplie, l'excellente fanfare Hugon de Bordeaux trompes de chasse n'a cessé de se faire entendre, après avoir accueilli le général Tricoche au son de la Marseillaise à son entrée sur le vélodrome et s'est partagé les honneurs avec la philharmonique de Jarnac, fondée en 1860 et dont le chef servit en 1870 sous les ordres du général Tricoche. Jarnac - Kiosque de la musique sur la place du Château — Vue panoramique de la place et et du kiosque 28 juin 1891 — Concert de la Philharmonie sur le Kiosque place du Château à l'occasion du concours annuel de la société de Tir — Jarnac. Dimanche 28 juin dernier avait lieu à Jarnac les dernières opérations du douzième concours annuel de la Société de tir. M le sous-préfet de Cognac et une délégation des officiers du 107e de ligne avaient bien voulu honorer cette fête de leur présence et ont suivi les derniers tirs avec beaucoup d'intérêt. A six heures, à l'hôtel Hillairet, un banquet offert à M. le sous-préfet réunissait les membres actifs de la Société et les officiers du 107e. Au dessert M. Laroche, le sympathique président de la Société de tir, a pris la parole pour remercier M. le sous-préfet de Cognac et les officiers d'avoir accepté avec tant d'empressement l'invitation qui leur avait été faite.... L'heure de la distribution des prix étant arrivée, le cortège prend place sur le kiosque, pendant que la Société philharmonique de Jarnac exécute un des plus beaux morceaux de son répertoire. M. le sous-préfet prend de nouveau la parole et fait, devant, un nombreux public, un nouvel éloge de la ville de Jarnac, dont il vante l'attachement à la République et le dévouement à toutes causes patriotiques. M. Philippe Delamain, officier de tir, commence la lecture du palmarès et la distribution des prix a lieu... Jarnac - Tramway et Kiosque à musique, place du Château — Hôtel Couturier-Hillairet, Kiosque à musique, magasins et "château" Courvoisier Juin 1891 — La Philharmonique de Jarnac recueille tous les éloges lors du Concours musical du jardin des Plantes de Nantes — Le cortège des 93 Sociétés a défilé avec une exactitude peut-être insuffisamment militaire devant les autorités et s'est rendu jusqu'au Jardin des Plantes pour la répétition du Festival de la Fête de Nuit. Pour suivre pas à pas l'ordre du programme, disons que la Fête de Nuit a été des plus brillantes au point de vue des lumières, mais le froid devenu de plus en plus vif et des averses sérieuses ont quelque peu nui à sa réussite complète. Quant à la partie musicale de ces fêtes, ainsi que nous avons eu constamment occasion de le faire remarquer, à la grande stupéfaction des personnes qui n'ont pas l'habitude de ces exécutions monstres et monstrueuses au point de vue de l'art, nous avons encore assisté cette fois à ce phénomène bizarre qu'une musique d'harmonie de cinquante musiciens qui se sentent bien les coudes, la musique de Jarnac, par exemple, fait dix fois plus d'effet au Jardin des Plantes que la réunion sans cohésion de plusieurs centaines et même plusieurs milliers d'exécutants orphéonistes, harmonistes ou fanfaristes. Le fait est que dimanche soir, personne n'a rien compris au Choeur des Jeunes Bataillons, chanté par tous les orphéons et l'exécution des morceaux par toutes les Sociétés instrumentales a été quelque peu charivarique, sans produire même à aucun moment l'effet de sonorité sur lequel comptait bien à tort une partie des auditeurs. La Société philharmonique de Jarnac, qui concourait seule pour le prix d'excellence, mérite aussi des éloges. Il est vraiment bien extraordinaire de voir une si petite ville arriver à des résultats très supérieurs à ceux obtenus parfois dans des cités de habitants. L'exécution de cette musique d'harmonie au concours d'honneur a été certainement très brillante, mais nous l'avons surtout appréciée dans la Marche aux Flambeaux à la Fête de Nuit. la Gazette artistique de Nantes du 1er juin 1891 9 août 1902 — Le Kiosque à musique de la place du château sollicité pour la distribution des récompenses de la société de Tir — Jarnac. Dimanche soir, à huit heures et demie, a eu lieu au kiosque de la Musique, sur la place du Château, la distribution des récompenses du 21e concours annuel de la Société de Tir de Jarnac. En l'absence du Président de la Société, M. Laporte-Bisquit, sénateur, M. Abel Foucaud, vice-président a prononcé, en termes éloquents, un discours dont les grandes lignes, empreintes du plus pur patriotisme, ont été fort applaudies... Concours de musique des 3 et 4 juillet 1910 à Jarnac Annonce et préparatifs — Jarnac s'apprête a recevoir joyeusement les nombreux étrangers qui vont lui rendre visite les 3 et 4 juillet à l'occasion du concours de musique. M. le préfet de la Charente a bien voulu accepter la présidence du banquet que le comité offre à MM. les membres d'honneur et à MM. les membres du jury le lundi 4 juillet, à 6 h. ¼, à l'hôtel de France. M. le sous préfet de Cognac ; MM. Brisson et Limouzoin-Laplanche, sénateurs ; M. James Hennessy, député ; M. Rimbaud de Larocque, conseiller général ; MiM. Louis Comandon et Marcel Michaud, conseillers d'arrondissement, ont promis d'honorer ce banquet de leur présence. Le comité nous prie de rappeler qu'il ne sera délivré aucune carte de sortie dans les lieux de concours et aux festivals ; les cartes de circulation, du prix de 3 francs pour les deux jours donneront seules aux porteurs le privilège de pouvoir rentrer et sortir à leur guise. Il reste très peu de ces cartes, le comité engage donc vivement les retardataires qui en désirent à se hâter. A l'occasion de ce grand concours musical, des trains spéciaux, comprenant des voitures de toutes classes, seront mis en circulation entre Bordeaux-Etat et Jarnac et retour et entre Jarnac et Angoulême, par la Compagnie des Chemins de fer de l'Etat. 26 juin 1910 — Programme du Concours de musique des 3 et 4 juillet 1910 Voici le programme des fêtes organisées à Jarnac à l'occasion du grand concours d'harmonies, fanfares, orphéons, estudiantinas, trompettes, trompes de chasse, tambours et clairons — Samedi 2 juillet, à 8 h. ½, grande retraite aux flambeaux. — Dimanche 3 juillet harmonies, orphéons, estudiantinas, tambours et clairons. A 8 h. ¼ du matin. réception à l'hôtel de ville du jury par la municipalité ; à 9 heures, concours de lecture à vue à huis clos ; à l0 heures, concours d'exécution ; à 2 h., concours d'honneur ; à 4 heures, défilé des sociétés, réception des sociétés à l'hôtel de ville par la municipalité; à 8 h. ½, au Jardin public, illumination, fête de nuit, grand estival ; a 11 heures, distribution des récompenses. Un train spécial de Bordeaux à Jarnac sera très probablement mis en marche le dimanche. — Lundi 3 fanfares, trompettes et trompes de chasse. A 9 heures, concours de lecture a vue à huis clos ; à 10 heures, concours d'exécution ; à 2 heures. concours d'honneur ; à 4 heures, défilé des sociétés, réception à l'hôtel de ville par la municipalité ; à 6 heures ¼, banquet à l'hôtel de France ; à 8 h. ½, au jardin public, illuminations, fêtes de nuit, festival ; à 10 heures, distribution des récompenses ; à l'issue de la distribution. grand feu d'artifice. Jarnac - Programme du Concours de musique des 3 et 4 juillet 1910 — Le Défilé 3 et 4 juillet 1910 — Compte rendu du Concours musical de Jarnac — Malgré quelques averses, le concours musical de Jarnac a obtenu, dimanche et lundi le succès le plus complet. Les principales rues de la ville étaient décorées de guirlandes et de drapeaux ; plusieurs arcs de triomphe avaient également été dressés et des banderolles fleuries, portant les inscriptions Soyez les bienvenus », Honneur aux Sociétés » exprimaient les sentiments de la population pour ses invités et ses visiteurs. La population avait répondu à l'appel de la municipalité et du comité d'organisation en décorant de guirlandes et de drapeaux les fenêtres de ses maisons. rue Gambetta et rue de Condé CPA James Cparama Les rues qui devaient être parcourues par le cortège musical, depuis la place du Château jusqu'à l'hôtel de ville, en passant par les rues Gambetta et du Portillon, disparaissaient sous une véritable voûte dont l'aspect était féerique. Les rues Gambetta et du Portillon, principalement, avaient été décorées d'une façon merveilleuse. Le matin les membres du jury ont été reçus à l'hôtel de ville par M. le premier adjoint, qui leur a souhaité la bienvenue et leur a donné l'assurance que la population et la municipalité feraient tous les efforts pour qu'ils emportent le meilleur souvenir de leur visite à Jarnac. rue du Portillon et rue Gambetta CPA James Cparama Un vin d'honneur, offert par la municipalité, a été ensuite servi dans la salle des mariages. La matinée a été consacrée aux concours de lecture à vue et d'exécution. L'après-midi, une très grande animation n'a cessé, malgré quelques ondées, de régner dans la ville le défilé a pu avoir lieu à quatre heures ; une foule considérable, massée sur tout le parcours a vivement applaudi les Sociétés qui sont venues se masser avec leurs bannières devant l'hôtel de ville, sur le perron duquel se tenaient les autorités. M. le premier adjoint leur a souhaité une cordiale bienvenue. Les clairons, tambours et musiques sonnèrent au drapeau, puis eu lieu la dislocation. Cette première partie des fêtes s'est terminée le soir par un festival. La fête s'est poursuivie lundi. A 4 h 30, toutes les sociétés se massèrent sur la place du Champ-de-Foire ; puis, au signal, les musiques, jouant toutes différents airs, se mirent en route pour suivre l'itinéraire prévu. Le cortège, en ordre parfait, et les Sociétés, la Philharmonique de Jarnac en tête, défila entre deux rangs de curieux jusqu'à l'hôtel de ville, pour y attendre le passage du défilé. Un grand banquet sous la présidence de M. Gelinet, Préfet, a réuni le soir, à 6 heures, tous les officiels, au grand hôtel de France. Jarnac - Concours de Musique des 3 et 4 Juillet 1910, L' Estudiantina Rochefortaise voir les autres superbes CPA de James relatives au concours musical jarnacais ICI ... publié par James 17 Dim 6 Mai 2012 1949 La Société philharmonique harmonie, fondée en 1860, présidée par Laporte-Bisquit, dirigée par Leo Larrieu avec 63 exécutants est active en 1909. Jarnac - Place du château et Kiosque vue aérienne 1 L'inventaire détaillé du mobilier, des carrosses et bestailhs appartenant à dame Catherine de la Rochebeaucourt nous est parvenu grâce au testament qu'elle a rédigé durant 6 jours, du 23 au 28 janvier 1668, par devant Maître Hélie Rangeard, notaire royal en Angoulemois. On y découvre chambre par chambre, tous les meubles, la plupart en nouhier, les meschantes tapisseryes bien souvent usées jusqu'à la trame, la lingerie tantôt neufve, tantôt uzée, les lits de pleume, les matellac, nombre de linceulx de toille de toutes provenances, les chaisnaix de cuivre, des gros fuzils et des petits pistollez, des casserolles, chaudrons, poilles et bassines, les assiettes, plaz, esguières, sallière, escuelles et enfin les jumants, chevaux et mulles, les carrosses. Parmi la trentaine de chambres et antichambres, cabinets et chapelle, gallerye et vestibules on y observe — la grande gallerye quy regarde d'un bout sur la prérye et de l'autre bout sur la basse cour du château ; — la chambre au grand alcauve ; — un cabinet où sont stockés les pots de confiture ; — la chambre de la Tour, occupée par le seigneur chevalier de Jarnac le fils de la comtesse de Jarnac ; — la chambre du sieur Grizet armurier avec 5 fuzils et des petits et grands pistollez ; — la chambre de Luc Labeur, sieur des Rochers, maistre d'hostel de la comtesse de Jarnac ; — la chambre des femmes où demeure Andrée Gendre ; — la chambre voultée de Monsieur l’abbé, avec sa vieille meschante table et son meschant tapis fort vieux et rompu ; — la sommelerye et un grand nombre de vin et de pièces d'eau de vie ; — les greniers avec nombre de fromant, mesture et avoyne ; — les escuryes avec 4 chevaux, et 5 mulles ; — le bestailh d'aumaille avec 14 vaches et 3 veaux. voir ici, l'Inventaire complet détaillé. 2 Lors de ses séjours à Paris, le comte de Jarnac, accompagné de son épouse Elisabeth Smyth, fréquente régulièrement la Cour. Le 1er février 1780, il écrit à son architecte Pineau Nous ne pensons icy qu'à danser parce que notre Reine et nos jeunes Princes ne pensent qu'à cela. On prépare des Bains dans le bois de Boulogne. Pendant le Carême *, j'ai soupé deux fois chés le Roy, cette semaine ; je danse 2 fois par semaine avec la Reine ; mais ce n'est pas cela qui fait mes vrayes affaires... On ne va plus au bal qu'avec l'habit Henri 4 ; j'en ai un charmant... * la septuagésime tombe effectivement en 1780, le 23 janvier. JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique jeu. 17 mai 2018 1704 JARVILLE - Le Chalet Lorrain - Le Kiosque MEURTHE ET MOSELLE A Jarville, on ne demande pas mieux que de faire la fête mais, faute de musiciens, les festivités sont limitées. Pour la retraite aux flambeaux, les concerts et le bal du 14 juillet 1891, le docteur Emile Picard, maire de 1885 à 1894, fait appel au chef de musique Paul Grégoire qui, à la volée, vient de créer une société musicale jarvilloise. Paul Grégoire, fondateur, en juin 1890, de l'Union Nancéienne, vient d'être révoqué pour d'obscures raisons d'abus de pouvoir le 10 janvier 1891. Emile Picard, le 26 août 1891, à huit heures du soir, réunit ses administrés, afin de constituer un comité pour l'organisation de la société de musique. Puis on n'entendra plus parler de société musicale à Jarville, encore moins de Grégoire, pendant des années. Jarville - Plan 1945 En dépit de l'absence de musique jarvilloise, la municipalité met en adjudication tous les ans, pour les fêtes bimensuelles estivales et pour la fête patronale qui dure deux à trois jours chaque mois d'août, la location d'un emplacement et l'organisation de bals, feux d'artifice, jeux et concerts pour cette occasion, faisant appel à des musiciens extérieurs à la commune. En 1903, Hyacinthe Sellier † 1905, maire de 1900 à 1905, met enfin en place une fanfare, l'Union Musicale de Jarville, grâce à l'arrivée d'un très dynamique chef de musique, Eugène Bouvret. Les concerts vont se succéder tant à Jarville que dans les communes voisines, dont bien entendu Nancy, pendant trois décennies. Eugène Bouvret à la recherche d'un Kiosque pour accueillir ses musiciens, trouve, début 1906, de généreux donateurs qui acceptent de financer cet édicule. Le nouveau maire, Emile Schwab, fournit l'emplacement au bout de la rue des Ecoles, où est installée la Mairie et les Ecoles de filles et de garçons, à l'angle de la Grande Rue, une petite esplanade vient de se libérer. Cette petite place faisait l'objet de perpétuelles réclamation des riverains depuis de nombreuses années ; ainsi le 23 juillet 1894, un de ceux-ci publie un entrefilet à ce sujet dans l'Est Républicain Dans la grande rue de Jarville, à l'angle de la rue des Ecoles, se trouve un appentis sur lequel nous appelons l'attention de l'administration des ponts et chaussées. Cette construction fait saillie sur l'alignement de la voie publique ; les murs, lézardés et troués, constituent un danger pour la sûreté des passants. Il serait, croyons-nous, urgent de prendre telles mesures que comporte la situation. Jarville - Grande rue et Emplacement du kiosque avant sa construction Comme nous le voyons sur le cliché ci-dessus, la municipalité ayant été enfin entendue, l'appentis a été rasé — dans le même temps qu'est installé le tramway électrique le long de la Grande Place en 1903 1 —, et l'autorisation d'y édifier à sa place le futur Kiosque à musique est donnée. Pour cet événement, une grande fête musicale est organisée par l'Union Musicale et son chef Bouvret qui convient le gratin de la musique meurthoise pour le jour de l'inauguration. Celle-ci se déroule le dimanche 27 mai 1906 un grand défilé à travers les villes, précédé par les sociétés musicales et entouré par une foule considérable, s'achève sur la place du Kiosque. Au bas de l'édifice, une estrade est installée, réservée aux officiels et invités. Les discours d'usage précède un grand concert. L'animation jarvilloise se termine par un bal donné en soirée sur la place. Le Kiosque à musique, construit sur un soubassement de pierre, de forme octogonale, est entouré d'un garde corps en fer forgé ; ses colonnes en fonte soutiennent une toiture domale en zinc, ornée sur son pourtour d'un lambrequin de bois découpé. Il y a fort à parier que ledit lambrequin a été fourni et financé par Charles Varry, grand spécialiste des chalets, kiosques et éléments de décorations en bois, installé précisément dans son chalet lorrain en face du kiosque sur la Grande Rue et qui dispose de vastes locaux où il entrepose et fabrique son matériel depuis 1876. Charles Varry est le fournisseur de nombre de ces chalets sculptés à Nancy et dans toute la région, construits lors des foires et expositions. René Varry, son fils, poursuivra l'activité de son père jusqu'en 1950. Jarville - Réclames Charles et René Varry Chalets et Kiosques, recherches menuisiers 1892 à 1928 Au sortir du conflit de 1914-1918, Eugène Bouvret et son Union musicale sont toujours très actifs et donnent très régulièrement leurs concerts sur le kiosque à musique et lors de chaque festivité et ce, jusqu'en 1939. En 1921 la fanfare des Chasseurs Jarvillois, dirigée par M. Bouteiller, vient prêter main forte à l'Union musicale. René Varry, toujours à la recherche de bons menuisiers pour ses kiosques et chalets, fait face à de nombreuses commandes. A partir de 1932, il aménage son Chalet Lorrain avec des féeries de glaces et de lumières diverses, un parquet ciré et une immense piste de danse. La salle et ses salons sont loués tout d'abord aux membres du Racing-Club-Lorrain pour leur soirée dansante le 15 octobre 1932. Cette grande fête sera suivie de bien d'autres bals et soirées dansantes. René Varry obtient même que la fête patronale jarvilloise du mois août soit attribuée au Chalet Lorrain par la municipalité. Jusqu'en 1939, tous les ans le football-club jarvillois y organise également son grand bal annuel. 2 En 1931, la Grande Rue est rebaptisée rue de la République, la rue des Ecoles prend le nom de rue du maréchal Foch. Par décret du 25 juin 1936, la commune de Jarville devient Jarville-la-Malgrange afin d'éviter toute confusion avec d'autres communes portant le même nom. Le Kiosque à musique a été supprimé après 1945, remplacé par une petite place plantée de deux arbres. Kiosque supprimé. voir ici Emplacement de l'ancien Kiosque à musique de la Grande Rue de Jarville, devenue rue de la République, aujourd'hui. Rue des Ecoles à Jarville, devenue rue du maréchal Foch, aujourd'hui. publié par JeanMarc Jeu 17 Mai 2018 1608 14 juillet 1893 — Echos de la fête à Jarville — A Jarville, la fête s'est passée cette année avec le même éclat que les années précédentes. Pendant toute l'après-midi, les réjouissances ont eu un succès considérable. MM. le docteur Picard, Hanry, adjoint et Varry, conseiller municipal, ont eu les honneurs de la fête. Après un joli feu d'artifice, qui a été un peu contrarié par la pluie, on s'est réfugié au bal où l'on a dansé avec entrain jusqu'au matin. 1er juin1896 — Séance tumultueuse au conseil municipal ; Charles Varry, constructeur de chalets et kiosques, par ailleurs conseiller municipal, moralisateur ; les bals et la vente de bière continuent à Jarville... — Jarville. On nous écrit le 1er juin Des incidents assez graves ont éclaté au conseil municipal, hier, dimanche. M. Majer de Lewalt, ingénieur-directeur des hauts-fourneaux de Jarville, avait adressé une lettre à M. le docteur Picard, maire, pour être soumise à l'assemblée au sujet des permissions accordées à l'adjudicataire des bals publics, trop fréquentes — selon lui — dans l'intérêt des ouvriers et de la morale publique. M. Victor Piccot s'avança alors vers M. Visine, comptable et directeur de la Société coopérative, représentant les usines, et fit remarquer que c'était dans l'établissement de l'usine que les ouvriers s'enivraient pendant leur travail. Pendant un quart d'heure, ce fut un tohu bohu général, et M. Piccot frappait toujours avec son poing sur la table pour attirer l'attention sur les paroles qu'il prononçait. M. Charles Varry, de son côté, a dénoncé au conseil le fonctionnement de l'économat en disant qu'à son point de vue il était honteux d'autoriser une vente de boissons dont la consommation se fait sur la voie publique, et que, avant d'accuser les commerçants de Jarville, il fallait faire de la morale à soi-même. M. Schwach et d'autres conseillers se mêlent aussi au débat. La séance a été levée au milieu d'une certaine agitation et M. Majer de Lewalt a dû sans doute faire appeler M. Piccot ce matin pour s'expliquer au sujet de sa lettre. Résultat on dansera tous les quinze jours et fêtes ce n'est pas de trop et la coopérative vendra toujours cent cinquante hectolitres de bière par mois au minimum sans compter l'alcool. L'Union musicale de Jarville fait ses débuts 13 avril 1904 — Union musicale de Jarville. Cette société offrira à ses membres honoraires, samedi prochain, à huit heures du soir, salle Picot, un concert dont voici le programme l. La Prise de Sfax, allegro L. Pivet. — 2. La Fiancée du conscrit, ouverture L. Pivet. — 3. Ce que l'on entend dans la forêt, fantaisie H. Kling. — 4. Blondinette, polka pour pistou, soliste M. Spiess A. Govaert. — 5. Souvenir de Genève, fantaisie X.... — 6. Jehanne, la bonne Lorraine, marche J. de Orelly. Après le concert, un grand bal réunira les musiciens et leurs invités ; la société s'est assuré le concours de deux charmantes vendeuses de bouquets pour la vente des fleurs. Cette fête intime sera, tout le fait prévoir, un succès de plus pour cette jeune fanfare déjà si forte, grâce au zèle de son dévoué chef, M. Bouvret. Dimanche après midi, si le temps le permet, promenade et concert à Heillecourt. 20 août 1904 — L'Union musicale de Jarville donnera samedi soir, à 8 h. ½, rue d'Alsace, un concert dont voici le programme 1. Bayard, pas redoublé avec clairons Spiess. — 2. Marie-Henriette, ouverture Montagne. — 3. Sifflet, Pierrettes, polka sifflée Ropy. — 4. La Fille du régiment, fantaisie Donizetti. — 5. Les Bords de la Meurthe, valse Spiess. — 6. Boquillon, pas redoublé Mullot. 16 avril 1905 — Jarville. Programme de l'Union musicale du dimanche 16 avril 1905, à 2 heures après-midi, sur la place publique 1. Le défilé des gymnastes André — 2. Clément Marot, ouverture Kelsen. — 3. Le sommeil de Diane, fantaisie Bléger. — 4. Bouquet de mélodies, valse Bléger. — 5. Le mal du pays, fantaisie Bléger. — 6. Arlequin, allegro. Morand. Le chef de musique, Bouvret. 19 mars 1906 — Le Kiosque à musique est en cours de construction — La fanfare l'Union musicale de Jarville organise, pour le 31 mars, à 8 h. ½ du soir, un grand concert suivi de bal, dans la salle Piccot. En voici le programme 1. Bon Sang, pas redoublé avec clairons Spiess. — 2. Médaille d'or, ouverture Migette. — 3. Le Bivouac du drap d'or, musique Bléger. — 4. Marie Cécile, polka Spiess, par 2 cornets A. Spiess et G. Goné. — 5. Aubade Nuptiale, fantaisie Mulot. Le chef de musique, E. Bouvret. La société se propose également d'inaugurer, sous peu, le kiosque si coquet qu'elle fait construire sur la place, et dont on peut déjà admirer l'élégance et le style une grande fête musicale avec défilé sera organisée à cette occasion, et l'Union musicale s'est dès maintenant, assuré le concours de plusieurs harmonies et fanfares de la région. Dans sa dernière réunion générale, la société, après avoir voté des remerciements aux généreux bienfaiteurs, à qui elle doit de pouvoir édifier son kiosque, a constitué comme suit, son comité pour 1906 Président, M. Schwach ; vice-présidents MM. Blin et Auer ; trésorier, M. Boulin ; secrétaire, M. Chalbot ; membres, MM. Auclair, Forterre, Marchal, Lentz, Sellier ; directeur, M. Bouvret. 26 mai 1906 — Programme de la Fête musicale organisée à l'occasion de l'inauguration du kiosque à musique — Voici le programme de la grande fête musicale, organisée par l'Union musicale », fanfare de Jarville, à l'occasion de l'inauguration du Kiosque de musique, avec le concours de l'Harmonie des usines les Fils d'Emmanuel Lang » de Bonsecours, la Lyre lorraine de Nancy, la Jeune Lorraine de Saint-Max, la Fanfare des trompes de Boudonville, la Fanfare de la Madeleine, le Réveil de Pont-Saint-Vincent et l'Harmonie des Hauts-fourneaux, forges et aciéries de Pompey. Samedi 26 mai 1906. — Pavoisement des rues. — A 8 heures ½ du soir, retraite aux flambeaux. Dimanche 27 mai 1906, à 1 heure trois quart de l'après-midi, réception des sociétés, place de Bonsecours. A 2 heures, grand défilé. Itinéraire rue d'Alsace, Grande-Rue, rue Carnot, rue Varry, hauts-fourneaux, retour jusqu'au kiosque. A l'issue du défilé, cérémonie d'inauguration 1. Le Tramm, pas redoublé avec clairons, par toutes les sociétés, 300 exécutants sous la direction de l'auteur M. C. Mougeot ; 2. Discours d'inauguration par M. Emile Schwach, maire de Jarville, président de l'Union musicale ; 3. La Marseillaise, par toutes les sociétés, sous la direction de M. Eugène Bouvret, chef de l'Union musicale. Grand concert. — l. Marie-Henriette, ouverture, Montagne l'Union musicale ; 2. L'Arche de l'Alliance, ouverture, Bleger, la Jeune lorraine ; 3. La Villa des Roses, fantaisie, Planel Fanfare de la Madeleine ; 4. Martha, fantaisie, Flotow Lyre lorraine ; 5. L'Ambassadrice, Aubert harmonie Lang ; 6. Gillette de Narbonne, fantaisie, Audran Harmonie de Pompey ; 7. En avant, allegro, Augé le Réveil ; 8. Allegro, X fanfare de Boudonville. A 9 heures du soir. — Grand bal autour du kiosque, orchestre de l'Union musicale. 27 mai 1906 — Inauguration du Kiosque à musique de Jarville — Fête musicale de Jarville. Les réjouissances organisées dimanche par l'Union musicale de Jarville pour l'inauguration de son kiosque ont eu le plus grand succès. Samedi soir, la retraite aux flambeaux a été suivie par une foule énorme. Elle s'est arrêtée un moment devant la villa Lucas, d'où un beau feu d'artifice a été tiré par son propriétaire, M. Bourreiff, le jeune et sympathique conseiller municipal. Dimanche, à 2 heures, sur la place de Bonsecours, les sociétés l'Harmonie des usines Lang, la Fanfare de la Madeleine, l'harmonie la Jeune lorraine de Saint-Max, la Lyre lorraine et les Trompes nancéiennes ont été reçues par l'Union musicale et, en un imposant défilé, ont parcouru les principales rues de Jarville pour arriver, à 2 heures, sur la place pour la cérémonie d'inauguration. Les sociétés massées autour du kiosque exécutent d'abord, sous la direction de M. Mougeot, directeur de l'Harmonie des usines Lang, un pas redoublé de sa composition. M. Schwach, maire et président de l'Union musicale, prononce le discours d'usage, qui lui vaut une véritable ovation et la Marseillaise est aussitôt exécutée par tous les musiciens, sous la direction de M. Bouvret, chef de l' Le concert commence alors et vaut à toutes les sociétés de mérités applaudissements. Tous les morceaux ont été écoutés religieusement par une foule qui remplissait non seulement la place, mais encore les rues y aboutissant. A toutes les fenêtres, sur les balcons et même sur les toits, il y avait de nombreux curieux. Une estrade réservée aux conseillers municipaux, aux comités des sociétés et aux invités, avait été dressée en face l'escalier donnant accès au kiosque. Après le concert, la dislocation des sociétés a donné jusqu'à sept heures du soir la plus grande animation dans Jarville, à la grande satisfaction des cafetiers, qui ont fait de belles récoltes. Le bal public, à partir de huit heures et demie, sur la place, a été très animé. Cette belle fête, si réussie malgré un temps douteux, fait le plus grand honneur aux commissaires qui ont bien voulu se charger de l'organisation et se sont réellement dévoués à cet effet, ce sont MM. Chalbot et Boutin, qui nous promettent de faire encore mieux, si possible, à la prochaine occasion. Jarville - Rue des Ecoles et Kiosque à musique Quelques uns des nombreux concerts donnés par Eugène Bouvret et l'Union musicale sur le Kiosque de Jarville 28 juillet 1906 — Programme de l'Union musicale du 28 juillet, à 8 h. ½ du soir, au kiosque 1. Bon Sang, pas redoublé avec clairons Spiess. — 2. La Croix du Mérite, ouverture Bléger. — 3. L'Enclume, polka Parlow.— 4. Aubade nuptiale, fantaisie B. Mullot. — 5. La Vie militaire, allegro Stenebrugen. Le chef de musique, Bouvret. 23 septembre 1906 — Union musicale, fanfare de Jarville. Programme du dimanche 23 de 3 heures à 4 h. ½, au kiosque 1. La 82e brigade, défilé avec clairons et tambours A. Tournier. — 2. Le Mal du pays, ouverture Bléger. — 3. La Fête du régent, fantaisie Rivet.— 4. Petite fleur, valse G. Marie.—5. Le Sommeil de Diane, fantaisie Bléger. — 6. Le Ruban rouge, pas redoublé Pontet. Le chef de musique, Bouvret 20 juin 1907 — Union musicale de Jarville. Concert du 20 juin, à 8. h. ¼ du soir, au kiosque, comprenant les morceaux couronnés au concours de Nancy 16 et 17 juin 1. O Ski Fé cho, allegro Mougeot. — 2. Philine, ouverture Boyer. — 3. Marie-Henriette Montagne, prix d'honneur. — 4. Glorieux concours, fantaisie Mougeot. — 5. La fête du Régent Bivet, 1er prix d'exécution. — 6. Triomphe, marche, morceau d'ensemble Millot. Le chef de musique, E. Bouvret 12 avril 1908 — Union musicale de Jarville. Programme du 12 avril, à deux heures et demie, au kiosque 1. Liberté et Patrie, pas redoublé Reyberg. — 2. Les Diablotins, ouverture Bleger. — 3. Valse Printanière Mulot. — 4. Le Mystère, divertissement pour baryton M. Moratin. — 5. Allegro Bleger. Le chef de musique, E. Bouvret. 3 juillet 1909 — Union musicale de Jarville. — Programme du 3 juillet, à 8 heures un quart, au kiosque. — 1. Le Ruban rouge, pas redoublé Pontet. — 2. Sous la tonnelle, ouverture M. Millot. — 3. La Schlucht, valse Toussard. — 4. La Croix du drapeau, fantaisie Bléger. — 5. Les deux ramiers, polka pour 2 pistons ; solistes Spiess et Boiteux Labole. — 6. Allegro Mougeot. Le chef de musique E. Bouvret. 24 juin 1911 — Union musicale de Jarville. — Programme du 25 juin 1911, à 3 heures, au kiosque. 1. Sonnez fort, défilé Mougeot. — 2. Gloria Victis, ouverture Boisson. — 3. Ce que l'on entend dans la forêt, fantaisie Kling.— 4. Mimosa, valse Amourdedieu. — 5. Les Chevrières, fantaisie Mougeot. — 6. Marche du 94e X.... Le chef de musique E. Bouvret. 9 septembre 1911 — Jarville. Union musicale. — Programme du samedi 9 septembre, à huit heures un quart du soir, au kiosque 1. Mes adieux au 63e, pas redoublé Binot. — 2. Les Diablotins, ouverture Bléger. — 3. 1804, marche chantée L. Ganne. — 4. Valse printanière Boisson. — 5. Le Rêve passe, chant patriotique Helmer et Krier. — 6. Défilé du X.... Le chef de musique, Bouvret. 20 juin 1914 — Union musicale de Jarville. — Programme du samedi 20 juin, à 20 heures ¼, au kiosque 1. Salut à toi, allegro Bouchel. — 2. Le Sommeil de Diane, ouverture Bléger. — 3. Moscou, marche Allier. — 4. Valse printanière Boisson.— 5. Les Lauriers de Miltiade, fantaisie Marsal. — 6. Bavard, défilé Millet. Le chef de musique, E. Bouvret. Jarville - Rue des Ecoles future rue maréchal Foch, mairie et écoles de garçons et filles — Rue du maréchal Foch, mairie écoles et kiosque à musique à l'extrémité de la rue, à droite 18 mai 1917 — Le Kiosque à musique sert de point de ralliement pour le casse-pipe suivant ! — Jarville. Classe 19. — Les jeunes gens de Jarville de la classe 19 sont priés de se réunir samedi prochain 19 mai, au café Schmitt, place du Kiosque, Grande-Rue, à huit heures précises, en vue de l'élection d'un comité. Après le conflit, Eugène Bouvret reprend ses concerts sur le Kiosque 29 mai 1920 — Union musicale de Jarville. Programme du 30 mai, à 20 h. 1/2, au Kiosque 1. Marche Italienne Rousseau ; 2. Henriette, ouverture Kelsen ; 3. Les Bords de la Coise, valse Bleyer ; 4. Le sommeil de Diane, fantaisie Bleyer ; 5. Retraite espagnole Girod ; 6. Pariria, allegro Mougeot. Le chef de musique, E. Bouvret. 3 juillet 1920 — Union musicale. Programme du 3 juillet, à 20 heures et demie, au kiosque 1. La Fille du Régiment, allegro avec clairons Donizetti. 2. Arlequine, marche Poncet. 3. Ce que l'on entend dans la forêt, ouverture Kling. 4. Ciao, valse Bouchet. 5. Loin de ma patrie, fantaisie Bidaine. 6. Le Vaseux, défilé X... Le chef de musique, E. Bouvret. 6 août 1921 — Programme du concert du 6 août, à 20 heures et demie, au kiosque, par l'Union musicale 1. Marche des Avions Billaut. 2. Simla, allegro Baër. 3. Langage des Fleurs, valse Putz. 4. Sifflez, Pierrettes, polka Popy. 5. Jour de Fiançailles, fantaisie Bidaine. 6. Alsace-Lorraine, défilé Ben-Tayoux. Le chef de musique, Bouvret. L'Union musicale, toujours très flattée de voir ses concerts suivis par un public nombreux et sympathique, ose espérer que, pendant l'exécution des morceaux du programme les jeux tapageurs des enfants cesseront ; elle compte sur les parents de ceux-ci pour obtenir le résultat recherché. 21 mai 1924 — Union Musicale de Jarville. Concert du 21 mai, à 8 h. 30, au kiosque. Programme 1. Le Drapeau de la Paix Millot ; 2. Les premières feuilles, ouverture Mougeot ; 3. Valse printanière Boisson ; 4. Etoile, fantaisie Augé ; 5. Jarville-Marche Toussard ; 6. Altierre, pas redoublé Andrieu. Le chef de musique E. Bouvret. 3 juillet 1925 — Programme de la Fête nationale du 14 juillet à Jarville — 13 juillet. Grande retraite aux flambeaux avec le concours des sociétés locales. 20 h. à 21 h. Concert au kiosque, suivi de bals populaires ; illuminations. — 14 juillet. Réveil en fanfare par les trompettes et cors de chasse. Sonnerie de cloches. 10 heures départ des courses cyclistes organisées pour les deux sexes. Nombreux et divers prix, espèces et nature. 11 h. 30 Apéritifs-surprises, avec le concours de l'Union musicale. De 14 à 19 heures Courses à pied, en sac, en échasses et nombreuses et diverses attractions pour les deux sexes, avec avalanche de prix. Mât de cocagne devant l'hôtel de ville. 20 heures 30 Grand bal populaire, salle de la Poste. A l'issue de ce bal, distribution des prix. 14 juillet 1929 — Fête nationale, concert sur le Kiosque de Jarville — Samedi 13 juillet A 18 heures sonnerie de cloches. A 20 h. 30 retraite aux flambeaux par la clique des Chasseurs Jarvillois. A 21 h. 30 concert au kiosque à musique, par l'Union Musicale de Jarville. Après le concert, grand bal populaire place de la Gare. — Dimanche 14 juillet A 6 heures sonnerie de cloches ; réveil en fanfare par la clique des Chasseurs Jarvillois. A 8 heures remise de bons et de secours aux indigents de la commune. A 9 heures course cycliste de 25 km. environ, réservée à tous les coureurs amateurs habitant Jarville. Les inscriptions seront reçues chez M. Berg, marchand de cycles, Grande-Rue, jusqu'au 13 juillet. Rassemblement des coureurs devant le n° 9 de la Grande-Rue, à 8 h. 45. Le départ de la course sera donné à 9 heures, route de Fléville, et l'arrivée sera jugée au lieudit Haut de la Côte ». A 10 h. 45 à la mairie, distribution des prix de la course cycliste. A 11 heures apéritif concert au kiosque à musique par l'Union Musicale de Jarville. A midi sonnerie de cloches. A 14 heures 30, devant la mairie jeux divers réservés aux enfants. A 16 heures, course pédestre, tour de Jarville, 4 km. environ. A 18 heures sonnerie de cloches. 15 et 16 août 1931 Fête patronale organisée dans les dépendances de la menuiserie René Varry 14 août 1931 — Annonce de la fête. — La fête patronale de Jarville aura lieu les samedi 15, dimanche 16 et lundi 17 courant, à son emplacement habituel. Bon nombre de forains y ont pris place, avec des attractions variées balançoires, tirs, confiseries, etc., feront la joie des petits et des grands. Un superbe bal entièrement couvert, avec un orchestre choisi, aura lieu dans les nouvelles dépendances de l'atelier de menuiserie de M. Varry René, industriel et adjudicataire de la fête. Une buvette bien achalandée y sera installée. Les jeunes gens seront certains de pouvoir s'y divertir. Le meilleur accueil leur sera réservé. 20 août 1931 — Compte rendu de la Fête patronale — La fête patronale, qui a eu lieu les 15 et 16 courant, malgré le mauvais temps, a attiré de nombreux promeneurs. Aussi les forains on et eu pleine satisfaction. Le bal, qui se tenait dans la nouvelle salle superbement décorée dans les nouveaux bâtiments de M. Varry, se trouvait un peu petite, vu les nombreux couples de danseurs. Une organisation des plus parfaite a permis que ces deux jours de fête se déroulent dans la gaieté, dans l'ordre et le calmé les plus absolus, à. la satisfaction de toute la société. Aussi M. René Varry, le sympathique et diligent organisateur et adjudicataire de la fête patronale n'a rien négligé pour sa réussite. Les jeunes gens fervents de la danse, ainsi que les familles désireux de se divertir pourront encore s'en donner à coeur joie en se donnant rendez-vous samedi soir, à 20 h. 30, dimanche en matinée à 14 h. 30 et en soirée à 20 h. 30. 22/11/1937 — Fête de la Sainte-Cécile, concert de l'Union musicale — Union musicale de Jarville. Fête de la Sainte-Cécile. A l'occasion de la fête traditionnelle de la Sainte-Cécile par l'Union musicale de Jarville, une messe solennelle en musique sera célébrée dimanche 28 novembre, à 11 heures, en l'église du Sacré-Coeur de Jarville. Sermon par M. l'abbé Halin. La quête, au profit dé la Société, sera faite par Mme Reboursin côté de l'épitre et par Mme Hingray côté de l'évangile. Voici le programme qui sera exécuté par l'Union musicale au cours de l'office Gloria, marche, G. Gibau ; Invocation à la Vierge Blanchetot ; Offertoire Bleiger ; Mystère Motha ; Sainte Cécile Bajus. Pendant la communion, un solo de violon sera exécuté par M. Humbert. personnes qui seraient empêchées d'assister à la cérémonie sont priées de bien vouloir adresser leur offrande à l'une des dames quêteuses ou à M. Bouvret, président, 11 rue de la République. A l'issue de la cérémonie, un grand banquet aura lieu à la brasserie de la Belle-Croix. Les personnes qui désireraient y participer peuvent se faire inscrire auprès d'un membre du comité jusqu'au jeudi 25 courant, dernier délai. Seule l'Union Musicale fanfare, fondée en 1903, présidée par Schwach, dirigée par Eugène Bouvret est active à Jarville en 1909. 1 Les essais de la nouvelle ligne de Tramway électrique joignant Maxéville à Jarville, prévus initialement le mardi 22 septembre 1903 sont reportés au jeudi en raison de l'encombrement de la voie. La voie est livrée à l'exploitation le dimanche 27 septembre. Cette ligne est en fait le prolongement jusqu'à Jarville, de celle qui existait depuis 1897 de Maxéville à Bonsecours. Lors de ce prolongement les tarifs sont fixés comme suit Maxéville-Bonsecours 0 fr. 10 ; Bonsecours-Jarville 0 fr. 10 ; Maxéville-Jarville 0 fr. 15. Des indications sont données aux voyageurs pour les voitures ne parcourant pas toute la voie Les voitures faisant le service jusque Jarville, porteront en plus de la plaque de tête, une affiche posée à une glace de chaque côté de la voiture, indiquant que la voiture va à Jarville, et pour la nuit, les hublots au dessus de la marquise de la plate-forme, auront un feu rouge, tandis que pour les voitures n'allant qu'à Bonsecours, ce feu continuera à être blanc. Jarville - Grande rue et Tramway — Kiosque à musique et tramway sur la Grande Rue 2 Les bals et soirées dansantes du Chalet Lorrain de René Varry 15 octobre 1932 — Le bal du Racing-Club Lorrain. Nous rappelons que demain soir a lieu, à 21 heures, la première soirée dansante organisée par notre société locale dans les salons du Chalet Lorrain, 101, Grande-Rue. Cette fête aura lieu sous la présidence d'honneur de M. Moine, maire de Jarville, assisté de ses adjoints, ainsi que de conseillers municipaux. Ils seront reçus à 21 h. 30 par le comité du M. Robert Pantz, retenu par un deuil très récent, sera représenté par son vice-président. Nul doute que ce bal, le premier de ce genre à Jarville, n'attire tous les amateurs de danse et de gaieté, étant donné le programme très intéressant et varié que la commission des fêtes du a mis sur pied avec un soin minutieux. 5 novembre 1932 — Farandoles et danses avec la société de Secours mutuels La Prévoyante. Grande soirée dansante de la Société de secours mutuels La Prévoyante » des Agents des réseaux de l'Est, d'Alsace et Lorraine, et des lignes secondaires. Samedi prochain, 5 novembre à 20 h. 30, a lieu la première soirée dansante organisée par La Prévoyante » des agents des réseaux de l'Est dans les vastes salons du Chalet Lorrain à Jarville, au profit exclusif de la caisse de secours. Cette soirée est placée sous la présidence d'honneur effective de M. Martzlof, président général de la Prévoyante des agents des réseaux de l'Est, d'Alsace et des lignes secondaires. MM. les membres honoraires, actifs, et les amis sont invités à cette soirée ou plus d'une surprise agréable leur est réservée. Danses nouvelles, farandoles, bataille de serpentins, beaucoup de fleurs etc... Un jazz réputé, avec le répertoire le plus varié rehaussera l'éclat de cette fête de famille, avec l'animation qui régnera la gaieté généralisée, il est certain que tous les assistants garderont de la soirée de la belle Prévoyante » le meilleur souvenir, tout en accomplissant une bonne oeuvre. L'entrée est gratuite pour les mamans accompagnant les jeunes filles. Prix d'entrée - Cavaliers 5 fr. - Dames et militaires. - 3 francs. Une tenue correcte est de rigueur. Un service d'autos ou tramways fonctionnera jusqu'à la fin du bal. Jarville - Chalet de Jarville René Varry. Réclames dancing 26 mai et 17 juin 1934 20 août 1933 — Fête patronale de Jarville. Dimanche 20 courant aura lieu la fête patronale à Jarville. Bon nombre de places sont déjà réservées par les forains. Le bal aura lieu dans la coquette salle du Chalet, organisé par M. Varry René, adjudicataire de la fête, qui n'a rien négligé pour sa bonne réussite. 24 mars 1934 — Bal de la mutuelle La Ruche Ouvrière de Lorraine. Le bal de cette mutuelle, à Nancy, a toujours laissé parmi les danseurs et danseuses un souvenir apprécié, qui fait bien augurer du succès que remportera le grand bal de nuit, qui aura lieu samedi 24 mars, à 20 h. 30, dans la salle du Chalet Lorrain, rue de la République, à Jarville. Il est certain que ce bal mutualiste, puisqu'il est donné au profit des oeuvres sociales de cette société maladie, maternité, décès, etc., rencontrera auprès de la population jarvilloise et des environs le meilleur accueil. Le comité des fêtes n'a rien négligé, et c'est enchanté que tous se quitteront à une heure avancée de la nuit, heureux d'avoir passé une bonne fête familiale, pleine d'entrain et de gaieté, qui fera plaisir à tous. Le propriétaire du Chalet Lorrain, qui ne néglige rien pour sa fidèle clientèle, a mis sur pied un orchestre de premier ordre. Pendant cette soirée, distribution de fleurs, cotillon, surprises, etc. Les prix sont à la portée de tous cavaliers, 4 francs ; dames, 3 francs. Les mamans accompagnant leurs demoiselles auront l'entrée gratuite. 1er avril 1939 — Grand bal du footbal-Club Jarvillois. Le football-Club local organise une grande soirée dansante, samedi 1er avril, dans les salons du Chalet Lorrain. Cette grande manifestation de la danse est assurée d'obtenir son succès habituel, le comité organisateur ayant réglé avec la plus grande attention tous les petits détails de façon à contenter les plus difficiles. JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique mer. 23 mai 2018 1934 JEGUN - Allées Gambetta et Kiosque GERS Le Comte d'Armagnac, Bernard IV vers 1120-1193, fait fortifier aux alentours de 1180 la ville de Jegun, aménagée en bastide, de forme rectangulaire. Une tour domine ses murailles ; quatre portes monumentales sont disposées sur chacun des côtés de l'enceinte, au débouché des deux rues médianes. Ces fortifications sont démantelées au XVIIe siècle, laissant subsister quelques vestiges des portes. Au XIXe siècle, l'avant de la bastide, hors les murs, est appelé les Quinconces, constituant une promenade plantée d'arbres, bordée par un muret. La vaste esplanade située en contrebas de ce muret est consacrée au foirail et aux marchés jegunois. Plan de Jegun en 1828 Ces foires et marchés, fixés à Jegun depuis 1391 et confirmés en tant que coutumes en 1576, 1604 et 1609, sont, au XVIIIe siècle, définitivement réglementés par les quatre consuls jegunois qui administrent la cité le marché est tenu tous les jeudis sous la halle et sur la place publique et quatre foires annuelles sont autorisées lors de la St Georges, St Abdon, St Michel de septembre et St André. Les consuls, qui ont, suprême honneur, le droit de porter chaperon et robe longue moitié rouge et moitié noire, jouissent et possèdent de tout tems les patus appelés à l'Estrade, où l'on tient les foires, confrontant avec les fossés qui entourent la ville et les patus joignant ladite ville. En 1830, si le marché hebdomadaire reste inchangé, les foires annuelles sont, quant à elles, maintenant au nombre de neuf les 5 janvier, 13 février, 8 avril, 23 mai, 30 juillet, 31 août, 21 septembre, 3 novembre et 1er décembre. Les Quinconces sont réaménagés en 1902-1905 les murets de pierre qui surplombent le foirail sont remplacés par une suite de balustres de pierre. Les quinconces sont, dans le même temps, rebaptisés Allées Gambetta. Jegun - Les Quinconces, futures allées Gambetta — Balustres des Allées Gambetta, Kiosque à musique La Société Musicale de Jegun, également appelée Fanfare municipale, est active dès avant 1893, à la tête de 23 musiciens dirigés par Luigini. Elle donne ses concerts sur la commune et participe à des festivals régionaux, notamment à Mirande, lors d'un festival du 13 août 1899. En 1909, Luigini cède sa place à Campistron. Une seconde formation musicale est également créée vers 1910 la Lyre Jegunoise. C'est probablement à la suite de cet afflux de musiciens que la municipalité décide d'ériger un Kiosque sur les Allées Gambetta en 1910. Il est inauguré lors d'une fête durant trois jours, du 3 au 5 septembre 1910 Ce Kiosque, de forme octogonale, muni d'un escalier de cinq marches, est tout d'abord dépourvu de toiture. Celle-ci sera construite quelques temps après. Son soubassement est en pierre, son garde corps est en fer forgé. Après le conflit de 1914-1918, un monument aux morts est édifié dans les années 1920, sur la place du foirail, en face du Kiosque à musique des Allées Gambetta. Il semble bien que la musique de Jegun ait été décimée pendant la guerre une plaque en Hommage à nos chers musiciens Léopold Sérès, Roger Laffitan et Aimé Pérès morts pour la France, est spécialement agrafée sur le monument. Jegun - Place du Foirail et Monument au morts 1914-1918 A noter que notre documentation sur les prestations musicales réalisées à Jegun ne nous sont pas parvenues, faute de l'indisponibilité des publications sur la presse locale jegunoise. En outre, les archives de Jegun ont été détruites lors de l'incendie de l'Hôtel de Ville dans la nuit du 3 au 4 janvier 1841. Nous avons eu par une chance inespérée — mais après de longues recherches... —, dégoté le détail du programme de la fête de l'inauguration du kiosque que nous publions in extenso. Au conseil municipal du 10 mars 2016, la commission des travaux a décidé de confier à un architecte, l'étude de la réfection du kiosque à musique et et des balustres des Allées Gambetta... Kiosque toujours en place. Kiosque à musique de Jegun, aujourd'hui 1/3 — 2/3 — 3/3 Allées Gambetta de Jegun, Kiosque à musique et foirail, aujourd'hui 1/2 — 2/2 Monument aux morts de 1914-1918, place du foirail, aujourd'hui publié par JeanMarc Mer 23 Mai 2018 1902 27 au 30 septembre 1902 — Grandes fêtes de Jegun ; jeux divers, concerts sur la promenade... — Grandes fêtes de Jegun. Voici le programme des fêtes qui auront lieu dans notre ville les 27, 28 et 29 septembre Samedi 27 septembre, à 9 heures du soir, salves d'artillerie, retraite aux flambeaux par la musique. Dimanche 28 septembre, à 8 heures du matin, distribution de secours aux indigents à 2 h. ½, sur l'hippodrome de Lescout, grandes courses de chevaux francs de prix ; à 8 heures du soir, illumination générale de la ville de 9 à 10 heures du soir, sur la promenade, concert festival par la musique, feu d'artifice bataille de confetti ; à 10 heures, grand bal public. Lundi 29 septembre, de 8 heures à 11 heures du matin, sur les boulevards et la promenade, courses aux ânes, jeux divers ; à 3 heures du soir, reprise des jeux ; à 4 heures, courses de bicyclettes régionales et locales. Les prix seront donnés ultérieurement par les journaux ; à 3 h. 30, sur la promenade, concert par la musique ; illumination, ascension de six ballons Montgolfières, bataille de confetti ; à 10 heures, grand bal champêtre. Mardi 30 septembre, à 8 heures du soir, sur la promenade, concert par la musique, grand bal champêtre. Avis. — Pour répondre aux voeux de MM. les forains. la commission a décidé que toutes les fêtes de nuit auraient lieu exclusivement sur la promenade afin de maintenir le public devant leurs établissements. Les emplacements seront gratuits pendant toute la durée des fêtes. 31 août 1910 — Programme de l'Inauguration du Kiosque à musique des 3, 4 et 5 septembre 1910 JEGUN. — Grandes fêtes. Voici le programme des fêtes qui auront lieu les 3, 4 et 5 septembre Première journée. — Samedi 3 septembre — à 4 heures du soir, salves d'artillerie annonçant les fêtes. — à 9 heures, retraite aux flambeaux par la Société musicale. Deuxième journée. — Dimanche 4 septembre — à 5 heures du matin, salves d'artillerie. — à 2 heures de l'après-midi, brillant défilé par la Lyre Jegunoise. — à 2 h. 30, sur l'hippodrome de Lescout, courses de chevaux, frs de prix ; 48 engagements. — à 8 heures du soir, embrasement de la ville et des allées Gambetta. — à 9 heures, grande fête de nuit ; feu d'artifice ; concert offert par la Société musicale pour l'inauguration de son kiosque ; bataille de confettis, fête foraine. — à 10 heures, grand bal champêtre, brillant orchestre. Troisième journée. — Lundi 5 septembre — de 9 à 11 heures, courses et jeux divers dans la Grand'Rue. — à 2 heures du soir, au théâtre de la Nature parc du Bastion ; grande fête de gala, avec le concours d'artistes des principaux concerts de Marseille et Paris. — à 8 heures du soir, illuminations, fête foraine, concert offert par la Société musicale. — à 10 heures, grand bal champêtre ; à minuit, ascension d'un superbe ballon. — à 2 heures du matin, salves d'artillerie clôturant les fêtes. Si les musiciens de Jegun sont avares d'informations à Jegun, il n'en est pas de même des organisateurs des foires et marchés qui, régulièrement, donnent la température de la vie sur le foirail et sur la halle. 12 septembre 1904 — Jegun. Voici les cours pratiqués à notre foire, qui avait attiré beaucoup de monde Halle aux grains. — Blé de 16 à ; avoines de 7 ; maïs de 13 à 14 ; sorgho 9 ; le tout l'hectolitre. Marché couvert. — Poulets de 2 à ; poulardes de à ; poules de 5 à ; dindons de 7 à 10 ; canards de à 5 ; pigeons communs ; pigeons parisiens à le tout la paire. Lièvres de 5 à ; Lapins domestiques à ; perdreaux de à à la pièce. Œufs la douzaine. Porcs. — Nourrissons de 15 à 25 ; poulets d'élevage de 40 à 60 francs pièce, suivant taille et qualité. Bestiaux. — Le foirail, bien approvisionné, a donné lieu à d'importantes transactions, aux cours du dernier marché. Gros attelages de travail de 900 à ; breaux de 650 à 800 fr ; vaches de 500 a 600 francs ; génisses de 380 à 500 ; le tout la paire. 8 février 1912 — Jegun. Foire du 8 février. — Voici les cours pratiqués à notre foire de jeudi, qui a été très belle. Volaille aux grains. — Pas de variations sur les derniers cours. Marché couvert. — Poulets, de 3 à 5 fr. ; poules de 5 à 7 fr.; dindons, de 15 à 20 fr. ; dindes, de 10 à 15 fr. ; chapons, de 8 à 11 fr. ; pintades, de 5 à 6 fr. ; pigeons, de à 2 fr. ; le tout la paire ; lapins domestiques, de à ; lapins reproducteurs, de à 3 fr. la pièce; œufs, la douzaine. Porcs. — Nourrissons, de 40 à 60 fr. pièce ; porcs gras, le kilos, poids mort. Veaux. — Veaux de houcherie, de 1 à le kilo. Moutons. — Cours stationnaires. Bétail. — Au foirail, bien approvisionné, les cours se sont maintenus très fermes, avec tendance à la hausse, gros attelages, de à fr., moyens, de à fr. ; breaux, de 800 à 950 fr. ; vaches, de 600 à 800 fr.; génisses, de 400 à 550 fr. la paire. 4 avril 1913 — Jegun. Foire du 29 mars. Voici les cours pratiqués Bœufs gras de travail, à fr. ; vaches, 800 à fr.; génisses, 500 à 650 fr. ; bouvillons, 600 à 700 fr. le tout la paire. Une quinzaine de veaux se sont tous vendus à raison de 1 à le kilo, poids vif. Vente très ferme. Halle à la volaille. — Vente active poules, 6 à 7 fr. ; pigeons, 1 a 2 fr. ; poulets, 6 à 7 fr. ; pintades, ; dindons, 13 à 14 fr. jusqu'à 16 fr., la paire. Lapins domestiques, à et 2 fr. pièce. Les œufs, la douzaine. Blé, 23 fr., les 81 kilos ; avoine, 11l à maïs, 16 à 17 fr. Foirail aux brebis. — Vente médiocre, peu d'animaux amenés. Jegun - Balustres des allées Gambetta, vue sur la place du Foirail et l'Eglise — Place du foirail et Eglise Sainte-Candide Une seule formation musicale active à Jegun en 1909 la Fanfare Municipale, dirigée par Campistron, avec 23 exécutants. La Lyre Jegunoise qui a participé à l'inauguration du kiosque à musique en 1910, n'a pas laissé d'autres traces... Carnaval du Mardi-Gras à Jegun vers 1945-1950 Archives du Gers 1/2 — 2/2 JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique ven. 25 mai 2018 1925 JEUMONT - La Grand'Place NORD C'est au XIIIe siècle qu'un château est édifié à Jeumont sur la Sambre par le maître des lieux, également seigneur de Barbençon — Barbanchon. Comme tant d'autres monuments, la période révolutionnaire sera fatale au manoir. Ruiné et dépecé, ses pierres sont vendues en 1820, il ne reste qu'une tour en ruines et un puits. Au vu de son emplacement et de ses quelques vestiges, il appert que ce domaine castral possédait également des dépendances contiguës, et la Place Communale située en prolongement du château devait vraisemblablement en faire partie. Cette place est nommée, avant 1845, place du Jeu de Balle. Plan de Jeumont en 1845 et agrandissement place du Jeu de Balle Dès la belle saison, les jeumontois, très friands du Jeu de Balle, organisent des tournois mémorables sur la Place avec les équipes de la région, au milieu d'un public considérable. De nombreuses équipes participent à ces luttes très appréciées et commentées par les amateurs. Ainsi, Jeumont reçoit ou se rend, selon les calendriers, à Anzin, Valenciennes, Bruxelles, Wasmes, Charleroi, Denain... Jeumont - Jeu de balle et quelques tournois Le Jeu de Balle, tout en éclipsant sensiblement les autres activités jeumontoises, n'empêche cependant pas la tenue de la ducasse annuelle de novembre, de la fête patronale de la mi septembre, et la représentation de concerts. De longue date, des formations musicales voient le jour le 27 avril 1842, un corps de musique est déjà attesté à Jeumont, chargé d'accueillir par des morceaux d'harmonie, l'archevêque de Cambrai Pierre Giraud. Le dimanche 3 août 1862, un festival musical regroupant une vingtaine de formations musicales est organisé à Jeumont. C'est cependant la création des fabriques de glaces de Jeumont et de Recquignies, annoncées le 10 mai 1857 et ouvertes dans les mois qui suivent, le long des quais de la Sambre, qui vont donner un coup de fouet aux musiciens jeumontois. L'Harmonie de la manufacture des Glaces de Jeumont, parrainée par les dirigeants de la Glacerie jeumontoise, est fondée avant 1865 lors du concours international de Cambrai des 20 et 21 août 1865, appelée Société philharmonique de Jeumont, elle remporte dans la section des Harmonies, le premier prix en troisième division et le prix de Solo. Puis on la voit participer au Grand concours musical de Douai des 11 et 12 juillet 1869. Passée dans la section de première division, l'Harmonie de la manufacture des Glaces de Jeumont se présente au grand concours musical du Cateau le 26 août 1877 où elle obtient le 1er prix ascendant d'exécution et le prix de soli, après un concours des plus brillants avec des commentaires élogieux nos sincères félicitations à cette excellente musique, que nous avons connue à sa naissance, et qui est devenue une des meilleures de la région. Son exécution au Cateau a été très remarquée. Georges Despret 1862-1952 qui a pris les rênes de la Glacerie en 1884, suivant les préceptes du paternalisme industriel, va même jusqu'à faire édifier un Kiosque à musique dans l'enceinte des usines jeumontoises mille huit ouvriers sont répartis sur les usines de Jeumont et de Recquignies. Le 1er juin 1895, M. Maisonneuve, reporter envoyé par le journal La Science illustrée pour visiter les Glaceries de Jeumont, nous rapporte Jeumont, que nous avons visité sous la conduite de son aimable et hospitalier directeur, M. Despret, présente une interminable série d'ateliers, de fonderies, de magasins ; il y a de tout... même un kiosque où une excellente musique, uniquement recrutée parmi le personnel de l'usine, donne concert... c'est un monde ! Nous n'avons malheureusement aucun cliché de ce premier kiosque à musique jeumontois... Jeumont - Entrée des Glaceries ; le premier kiosque à musique de Jeumont y était installé — Ruines des glaceries en 1918 Entre temps, en 1880, la Fanfare communale est créée par Auguste Marchal 1842-1898, maire de Jeumont. En mai 1882, participant au concours international musical de Saint-Quentin, elle remporte, en 3e division, le 1er prix de lecture à vue, le 2e prix d'exécution et le 3e prix de soli. Peu après la fanfare, en octobre 1881, c'est au tour de l'Union Chorale, avec sa quarantaine de musiciens, de venir donner de la voix. En 1898, la Fanfare fusionne avec l'Harmonie de la manufacture des Glaces, donnant naissance à la Philharmonie, rebaptisée en 1913 Harmonie municipale. La Place du Jeu de Balle, appelée maintenant la Grand'Place, est choisie par la municipalité pour édifier un Kiosque à Musique communal. Construit vers 1903 à l'extrémité de la place, il est de forme octogonale, sa toiture en zinc, ornée d'un lambrequin de bois découpé, repose sur des colonnes de fonte ; le soubassement en pierre est surmonté d'un garde corps en fer forgé. Jeumont - Kiosque à musique — Grand'Place et Kiosque Jeumont reçoit bien entendu la visite non souhaitée des allemands d'août 1914 à octobre 1918, à l'issue de laquelle, ceux-ci procèdent à la destruction de la gare pendant deux jours, provoquant l'anéantissement de la Glacerie, toute proche, et la disparition, par voie de conséquence, du premier Kiosque à musique des usines. Ladite Glacerie sera réhabilitée en partie en 1920, mais fermera définitivement ses portes en 1937. Le jeu de balle n'a pas survécu à la guerre, le football est passé par là... La société Philharmonique tout comme l'Union Chorale ont quant à elles repris leurs activités et ont fusionné, comptant ensemble 97 chanteurs et musiciens lors de leur cinquantenaire du 14 juin 1931. Elles sont toujours en activité à ce jour. Le Kiosque à musique a été supprimé par la municipalité dans les années 1960, sans publicité ni raison. La Grand'Place, dite du Jeu de Balle, est devenue la place de la Résistance. Kiosque supprimé. voir ici place du Jeu de Balle devenue place de la Résistance, sans le Kiosque, aujourd'hui.1/2 — 2/2 publié par JeanMarc Ven 25 Mai 2018 1735 3 août 1862 — Du beau monde au Festival musical de Jeumont ! — C'est le dimanche 3 août 1862 qu'a lieu à Jeumont un festival auquel prendront part les musiques de Haumont, Ferrières-le-Grand, Bousignies, Recquignies, Lobbes, Maubeuge, Cousolre, Floreffe, Sivry, Landrecies, Solre-le-Château et Berlaimont. La Compagnie du chemin de fer du Nord a accordé à cette occasion, un train spécial qui partira de Landrecies vers Jeumont, à dix heures du matin et qui repartira de Jeumont pour Landrecies à minuit. 16 juin 1881 — Deux duellistes sur le Jeu de Balle de Jeumont, mais pas les mêmes balles ! — Une rencontre au pistolet ayant été décidée entre M. Casimir de Corvin-Piotrowski et M. Théodore von Bernhardi, rendez-vous a été pris pour deux heures de relevée, le 16 juin 1881, à Jeumont. Suivant les conditions arrêtées, les combattants, séparés par une distance de quinze pas, devaient tirer de pied ferme au commandement, chacun deux balles neuf secondes. Chaque adversaire devait tirer deux balles. Au premier échange de feu, M. T. von Bernhardi ayant été gravement blessé, le combat a dû être arrêté. Le duel a eu lieu d'une manière parfaitement loyale. En foi de quoi, les témoins ont signé et livré à la publicité le présent procès-verbal. Jeumont, le 16 juin 1881. Pour M. C. de Corvin-Piotrowski, S. de Rozwadowski. 13 avril 1884 — La Fanfare communale et l'Union Chorale en concert — A l'occasion de l'inauguration de la nouvelle salle de la Mairie de Jeumont qui doit avoir lieu le 23 mars, les sociétés la Fanfare communale et l'Union chorale donneront ensemble un concert suivi d'un bal. 22 mai 1884 — Michel Vanremoortel *, chef de l'Harmonie de la manufacture des Glaces de Jeumont, compositeur à ses heures, très apprécié. — Jeumont. Nous avons eu déjà à maintes reprises l'occasion de féliciter M. Michel Vanremoortel, qui dirige si brillamment la musique de Jeumont ; le plus bel éloge que nous pouvons lui adresser aujourd'hui, est de citer les lignes suivantes, extraites d'un journal belge Un de nos compatriotes vient de remporter une victoire éclatante et haut la main au concours de composition musicale à Paris. M Vanremoortel, bien connu par son talent de directeur et de compositeur, a obtenu les trois premiers prix dont un spécial hors concours pour une composition reconnue œuvre remarquable et essentiellement artistique. Les décisions de ce concours ont été prises par un jury composé d'illustrations artistiques, professeurs au Conservatoire de Paris, présidée par M. Jules Massenet, membre de l'Institut. Le lauréat qui vient de remporter ce brillant succès et d'honorer si vaillamment son pays, a eu à lutter contre 151 concurrents français, belges, italiens, suisses, alsaciens-lorrains, etc. » * Michel Vanremoortel Binche 1842-1904 Bruxelles, chef d'orchestre belge, a laissé derrière lui plusieurs compositions reprises par de multiples interprètes et a dirigé un grand nombre de sociétés musicales l'Harmonie des Glaces de Jeumont, l'Harmonie d'Hautmont, la Fanfare d'Onnaing, la Fanfare municipale de Maubeuge, l'Harmonie de Quaregnon, la Société Royale Harmonie de Pâturages, la Fanfare de Houdeng-Goegnies, la Fanfare Royale Phalange artistique de Bruxelles ; la Société royale des Chasseurs de Binche... 29 juillet 1883 — Vanremoortel et sa Société Philharmonique de la manufacture de glaces de Jeumont en concert sur la place Verte de Valenciennes — Concert donné au profit de la Caisse de secours aux blessés militaires, par 1a Société Philharmonique de la manufacture de glaces de Jeumont sous la direction de M. Vanremoortel, le dimanche 29 juillet 1883, à 7 heures ¼ du soir, sur la Place Verte. Programme Première partie. 1. Marche militaire. — 2. Ouverture de Lara, Maillart, arrangée par Vanremoortel. — 3. Scènes napolitaines, Massenet. — 4. Boléro, Vanrenmoortel. Deuxième partie. 1 Marche aux flambeaux, Meyerbeer. — 2. Marche funèbre d'une marionnette, Gounod. — 3. Grande fantaisie sur Hamlet, A. Thomas. — 4. Valse du Sommeil, Appitius. Prix d’entrée 50 centimes. La réception de la Société philharmonique aura lieu à l'Hôtel-de-Ville, le dimanche 29 juillet, à cinq heures du soir. L'entrée se fera par la porte Ferrand. 4 juillet 1889 — La société Chorale de Jeumont remporte deux prix au concours de Montmorency — Maubeuge. Les espérances qu'on avait fondées sur le succès de la fanfare du Tilleul au concours de Montmorency n'ont pas été déçues cette société a remporté tous les premiers prix en excellence. La Société chorale de Jeumont, dirigée par M. Guillot, chef de l'Orphéon de Maubeuge, a obtenu deux premiers prix au même concours. 14 septembre 1903 — Concerts sur la Grand'Place, à l'occasion de la fête communale — Jeumont Nord. A l'occasion de la fête communale de Jeumont, des concerts ont eu lieu sur la Grande-Place avec beaucoup de succès. Avaient adhéré à cette fête les sociétés suivantes Harmonie de Jeumont, directeur M. Deneufbourg ; Symphonie de Jeumont, directeur M. A. Deneufbourg ; fanfare de Villers-Sire-Nicolle, directeur M. Colot ; Union chorale de Jeumont, directeur M. Riquier ; harmonie de Marpent, directeur M. A. Froment. Jeumont - Jeu de balle et kiosque à musique — La Grand'Place et le Kiosque Le Jeu de Balle reste la principale attraction jeumontoise sur la Grand'Place 19 octobre 1884 — Jeumont. On annonce à Jeumont, pour le dimanche 19 octobre, à une heure et demie de relevée, une grande lutte au jeu de petite balle au tamis, offerte par la commune aux parties de Charleroi et de Silly. Le prix consiste en une somme de 150 francs en espèces. 9 mai 1891 — Raismes. Résultat du jeu de balle de jeudi dernier Etaient engagées, Valenciennes, Framerîes, Bruxelles et Jeumont. Frameries a remporté le 1er prix et Bruxelles le second. 13 septembre 1894 — Valenciennes. Beaucoup de monde place Verte, lundi, pour le jeu de balle une lutte épique entre les Rouges de Jeumont et les parties de Valenciennes. Jeumont a d’abord vaincu Valenciennes, et Valenciennes a fini par l'emporter tout de même. 15 septembre 1894 — Valenciennes. Dimanche prochain à 1 h. ½, place Verte, lutte internationale entre Ath Corbeau et Valenciennes Cressin. Lundi Grande lutte internationale entre Fontaine-Lévêque Lechien ; Jeumont-Les Rouges Ruelle ; Valenciennes Cressin ; Wasmes Druarl. 13 juillet 1913 — Jeumont. Dimanche 13, à 3 heures. Grand défi entre les fortes Sociétés rivales Française de 1re catégorie Jeumont Les Rouges Lebrun-Poirette et Valenciennes Adonis-Thibault. 10 août 1913 — Anzin. Jeumont Lebrun et Valenciennes Adonis. — Les Jeumontois triomphent par 13 jeux à 11. Tous les jeux sont disputés avec acharnement, jusqu'au moment où les deux équipes comptent chacune 11 jeux. A la suite d'une discussion, pour une balle condamnée en faveur de Jeumont, le jeu est arrêté pendant un quart d'heure. A la reprise, Jeumont enlève les deux derniers jeux et la victoire. Lebrun a très bien joué, mais a manqué de tact envers le public qui a conservé, de ce brillant athlète, une impression plutôt mauvaise. 17 août 1913 — Hénin-Liétard. Valenciennes Adonis et Jeumont Lebrun. — Valenciennes bat Jeumont par 13 jeux à 6. Lutte assez terne, par suite de la belle forme des Valenciennois. Adonis et Thibaut ont chassé supérieurement du petit et du grand milieu. Thibaut a livré 6 balles au-dessus de la tribune, du fond. Il est toujours le roi des livreurs. Dans Jeumont, rien de transcendant, à part Lebrun qui joue toujours bien. Les autres auraient pu mieux faire. 12 septembre 1913. La saison du jeu de Balle 1914 annoncée pour Jeumont-Anzin-Valenciennes-Denain tournera court ! — Jeu de balle. Les parties de première catégorie. On annonce la formation, dans notre région, de plusieurs parties de première catégorie pour la saison 1914. On comptera, en effet, pour le jeu de balle au gant, l'année prochaine, au moins quatre parties françaises. Jeumont jouera avec Emile et Adelson Poirette, Ricard, Lebrun et Michot, le gaucher de Villers-Saint-Ghislain. Anzin jouera avec Deham, Jules Corbeau, Bollet et Dogot. Valenciennes avec Adonis Hubert, Emile Corbeau, Appolinaire Hubert, Regnart et Thibaut. Denain avec Jef Claessens, Jaspart, Albert Carrez, Roch Marchand et Achille Castelain. Enfin, on parle également de la formation prochaine d'une forte partie de première à Hénin-Liétard avec les frères Vaillant, Gaston Corbeau et deux forts joueurs belges. Sociétés musicales actives à Jeumont en 1909 Union chorale chorale, président Dr Delbreil, direction Riquier, 35 exécutants ; Harmonie communale philharmonique, fondée en 1880, direction Alphonse Deneufbourg, 50 exécutants. JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique mar. 29 mai 2018 1538 JOIGNY - Promenade du Midi YONNE La ville fortifiée de Joigny fait démanteler ses remparts au XVIIIe siècle. L'enceinte sud, le long de l'Yonne, est démolie à partir de 1750, libérant des terrains que la commune affecte à l’édification d'une caserne de cavalerie, dont l'architecte Charles-Axel Guillaumot 1730-1807 est chargé de la construction ; les travaux, adjugés le 3 mai 1757 aux entreprises Christophe et Collignon pour livres, sont achevés en 1762. Face à cette caserne appelée quartier Dubois-Thainville, d'une longueur de deux cents cinq mètres, les quais sont nivelés et aménagés dans le même temps la partie située au bord du fleuve est, dès la fin du XVIIIe siècle réservée au Champ de Foire ; l'espace longeant la caserne et le quai de Saint-Florentin sont plantés de tilleuls, devenant la Promenade des Quinconces. Dans le prolongement de celle-ci, le long des rives de l'Yonne, une longue allée rectiligne de mille trois cents mètres est plantée d'une quadruple rangée d'arbres, appelée la Promenade du Mail. Laurent-Pierre Bérenger 1749-1822 dans son Voyage de Paris à Marseille par la Bourgogne de 1787, comparant Sens à Joigny, nous avoue sa préférence pour la seconde j'aimerais mieux habiter la jolie petite ville de Joigny ; elle est propre, bien déployée, bien entourée, embellie de casernes, et précédée d'un pont et de quelques allées qui font un très aimable effet. Plan de Joigny en 1823 Les Quinconces sur le plan napoléonien de 1823 sont donc tels que Bérenger les apprécie en 1787. Grâce à la société d'agriculture de Joigny créée en 1846, les foires et comices agricoles se développent considérablement et, régulièrement, concours et expositions assortis de concerts et de fêtes sont organisés sur le Champ de Foire, également appelé Champ de Manoeuvre, et sur la Promenade du Midi, nouveau nom donné aux Quinconces dès 1860. La Promenade dite du Chapeau, située sur la rive gauche, en traversant l'Yonne, est également sollicitée pour les expositions d'horticulture, de machines et instruments agricoles ou de bétail. Invariablement, les concours sont accompagnés d'un carrousel et des musiques militaires, se poursuivent par des discours, des remises de prix et de médailles, puis par un grand banquet donné dans la halle au blé ; des illuminations sont données sur la Promenade du Midi ; des baraques foraines et jeux sont installés sur ladite promenade ; la fête se termine par un concert et un bal public. Fondée en 1849 par Eugène Delaporte, la Fanfare de la ville de Joigny participe aux foires joviniennes, à la fête patronale de la Saint-Jean et aux diverses fêtes yonnaises, notamment à l'inauguration de la fontaine publique de Cerisiers le 9 septembre 1866 ou encore le 6 septembre 1868, au concours musical de Brienon. Lors de celui-ci la musique jovinienne, dirigée par M. Roville, change pour quelques temps sa dénomination, devenant la Fanfare Sainte-Cécile de Joigny. Roville, accompagné de Viollet, musiciens émérites de Joigny, sont, pendant plusieurs décennies, appelés pour organiser les festivités musicales, dresser les estrades, installer les illuminations et décorations d'ambiance dans toute la région. On les voit ainsi aux concours agricoles et musicaux de Saint Julien-du-Sault le 25 août 1872, à Aillant le 7 septembre 1873 où ils dirigent l'orchestre et président aux illuminations avec le goût et le talent qui leurs sont connus, à Joigny les 25 et 26 juin 1876 où ils gèrent les bals et lancent un splendide embrasement du pont par les feux de Bengale, à Charny le 1er juillet 1877, à Cerisiers le 2 juin 1878, à Brienon, les 29 et 30 août 1880... La Fanfare de la Ville de Joigny est dirigée en 1876 par Cochard ; en juillet 1881, appelée désormais la Lyre Jovinienne depuis avril 1879, M. Davoine en prend la baguette. En 1882, la municipalité jovinienne, emmenée par Henri Bonnerot 1838-1886, maire de 1871 à 1886, décide de faire édifier un vaste marché couvert de 1800 m² à structure métallique sur la Promenade du Midi. Le dépôt des offres pour l'adjudication des travaux est fixé au 1er janvier 1883. L'axe longitudinal de cette Halle devra correspondre à celui de la grande allée du milieu de la promenade ; quelques dizaines de tilleuls du Mail seront sacrifiés à cette occasion. Les travaux sont adjugés à l'entreprise tenue par les frères Moreau qui s'engagent à livrer la construction le 1er juillet 1884. Le décompte définitif des travaux n'est établi, après une longue procédure auprès de la ville de Joigny, que le 18 juin 1887 et s'élève à fr. 52. En outre, la commune est condamnée, en même date, à payer aux frères Moreau, francs au titre du préjudice qu'ils ont subi en raison des retards apportés au chantier dus à la modification des plans initiaux ; de plus la ville de Joigny est condamnée à verser deux indemnités aux entrepreneurs francs pour retard de la remise du mémoire et francs pour la mise en régie. En dépit de ces litiges, le marché couvert est toutefois inauguré en date du 15 novembre 1884. Joigny - Marché couvert, foirail et promenade du Midi Peu après cette inauguration mouvementée, la municipalité fait installer, en vis à vis de la caserne Dubois-Thainville, au centre de la Promenade du Midi, une fontaine monumentale. Constituée d'un bassin circulaire en pierre, elle est surmontée d'une vasque à effet d'eau débordant, sur laquelle sont disposés des putti. Si le marché couvert est en principe destiné aux ventes de comestibles et denrées, bien souvent il est détourné de son usage initial. On y organise très fréquemment bien d'autres activités comme ce 22 juin 1891 où à lieu une rencontre d'escrime, suivie du grand concours musical d'honneur au milieu d'une foule nombreuse et ce 23 juin au cours duquel un bal se déroule sous les auspices de l'Orchestre Roville. On verra également s'y dérouler nombre de réunions, banquets, conférences et meetings, accueillant à ces occasions jusqu'à deux mille personnes. Joigny - Caserne Quartier Dubois-Thainville et Fontaine aux putti sur la promenade du Midi Vraisemblablement vers 1900, un Kiosque à musique vient compléter le site du Mail. Erigé face à la fontaine aux putti, le Kiosque est à moitié caché sous les frondaisons des tilleuls de la promenade du Midi de forme octogonale, accessible par un escalier en pierre de sept marches, sa balustrade est en bois, sa toiture en zinc ; son soubassement en briques et pierre est construit sur un sous-sol de rangement muni d'une porte basse. Joigny - Vue aérienne Si en 1858, seules cinq foires sont autorisées à Joigny, cinquante ans plus tard on en compte une douzaine le 2 janvier, le lundi de Pâques, le 10 août, le 14 septembre, le 1er octobre et le 2e samedi des mois de février, mars, mai, juin, juillet, novembre et décembre. Les marchés hebdomadaires sont, quant à eux tenus le mercredi et le samedi. La Lyre jovinienne transformée en Harmonie municipale est dirigée par Charles Drugé à partir de 1912 jusqu'en 1939 ; elle est toujours active à ce jour. Le marché couvert, tout comme la fontaine aux putti sont toujours en place aujourd'hui. Le Kiosque à musique a cédé sa place à quelques voitures supplémentaires en stationnement, une quantité impressionnante de tilleuls de la promenade du Midi a fait de même. Et l'Hôtel de ville est venu s'installer à la place de la caserne Dubois-Thainville. Le Quai de Saint-Florentin est devenu le quai du 1er Dragon. Kiosque supprimé. voir ici Promenade du Midi de Joigny sans kiosque, aujourd'hui. 1/3 — 2/3 — 3/3 publié par Jean Marc Mar 29 Mai 2018 1445 25 et 26 juin 1865 — Concours musical sur la Promenade du Midi lors du concours agricole de Joigny — Le concours agricole, organisé sous les auspices de la Société centrale d'agriculture de l'Yonne, a eu lieu cette année à Joigny les 25 et 26 juin, en même temps que le concours du Comice de cet arrondissement. Ces deux concours, coïncidant avec la fête patronale de Joigny, ont attiré dans la ville une affluence considérable. Le dimanche, 25, a eu lieu simultanément au théâtre et sur la promenade du Midi, le concours d'orphéons et de musique, auquel ont pris part dix orphéons et vingt-cinq sociétés. Le lendemain, pendant que les commissions examinaient les produits agricoles, un carrousel a été donné sur le champ de manœuvre par les sous-officiers et brigadiers des chasseurs et des hussards en garnison à Joigny. Cette fête militaire a été très brillante et fait le plus grand honneur aux chefs qui l'ont organisée, ainsi qu'aux cavaliers qui y ont pris part. ... discours et remises de prix La distribution des prix aux sociétés chorales et musicales avait eu lieu la veille, au champ de manœuvre. Voici la liste des sociétés récompensées Orphéons Orphéon de Michery, directeur M. Jarry ; Orphéonnienne de Villeneuve-sur-Yonne, directeur M. Ducy ; Société chorale des amateurs de Sens, directeur M. Lorin fils ; Orphéon de Brienon, directeur M. Guérin ; Société chorale d'Auxerre, directeur M. E. Bouché ; Harmonie maçonnique de Paris, directeur M. Férat ; Fanfares Fanfare de Villeblevin, directeur M. Chaumet ; Fanfare de Cézy, directeur M. Michaut ; Fanfare de Senan, directeur M. Pirouelle, Fanfare d'Egleny, directeur M. Vigreux ; Fanfare des Sièges, directeur M. Meunier ; Fanfare de Saint-Fargeau, directeur M. Bobineau, Fanfare de l'école communale de Saint-Florentin, directeur M. Perdijon ; Société philharmonique de Laignes, directeur M. Bougebert ; Fanfare de Michery, directeur M. Barat ; Fanfare d'Aillant-sur-Tholon, directeur M. Seguin ; Fanfare de Chassy, directeur M. Gallet ; Fanfare de Migé, directeur M. Henry ; Fanfare d'Appoigny, directeur M. Desgranges ; Fanfare de Saint-Valérien, directeur M. Tourlier ; Musique des Sapeurs-pompiers d'Auxerre, directeur M. Chalmeau ; Musique des pompiers de Ligny-le-Châtel, directeur M. L. Martin ; Union musicale de Vermenton, directeur M. Boucheron. Un banquet a réuni dans la soirée, dans la salle de la halle de Joigny, les autorités présentes, les membres des sociétés d'agriculture et les principaux lauréats. Pendant ce temps, le feu d'artifice était tiré, et la foule se pressait sur la promenade illuminée avec beaucoup de goût. Pendant ces deux journées, un temps magnifique a favorisé la fête, qui comptera parmi les plus brillantes solennités agricoles du département. 6 septembre 1868 — La fanfare Sainte-Cécile de Joigny récompensée et encensée à Brienon — Concours de la Société d'agriculture de Joigny tenu à Brienon le 6 septembre 1868. Concours musical. Il ne nous paraît pas hors de propos de dire ici quelques mots du concours musical qui avait lieu en même temps que le concours agricole, et qui a vivement contribué à l'éclat de cette belle fête. Nous féliciterons tout d'abord la fanfare Sainte-Cécile de Joigny, qui l'a emporté sur une Société renommée à juste titre, celle de Vermenton, et a ainsi obtenu le prix d'honneur du concours, consistant en une médaille d'or offerte par le Chef de l'Etat lui-même. Nous allons laisser ici la parole à un appréciateur des plus compétents Vingt deux Sociétés musicales de notre département, dit le chroniqueur anonyme de la Constitution, avaient envoyé leur adhésion. La réception des Sociétés a été cordiale et le défilé charmant. Le concours avait lieu sous un épais ombrage, ce qui n'était pas à dédaigner par la chaleur tropicale qu'il faisait. Le jury était composé de MM. Léon Magniez, chef de musique du 1er régiment de grenadiers de la garde, Dubois et Triébert, artistes de l'Académie impériale de musique. Parmi les Sociétés qui ont été les plus remarquées, je citerai la fanfare d'Etigny. Aussi, le premier prix qui lui a été décerné a été vaillamment gagné. La fanfare de Villeneuve-sur-Yonne a révélé un artiste hors ligne. Bravo, amateurs d'Auxerre ! vous avez brillamment soutenu la vieille réputation musicale de la cité auxerroise ; la médaille d'or qui vous a été décernée vous a prouvé que vous avez un vaillant Chevalier à votre tête. La fanfare d'Appoigny a brillé par son ensemble et sa sonorité ; elle possède un jeune piston qui promet beaucoup. Passy s'est vraiment distingué. Dans la division supérieure, se sont rencontrées les deux meilleures fanfares du département la Société Sainte-Cécile, de Joigny, dirigée par M. Roville, et l'Union musicale de Vermenton, chef M. Boucheron. Ici la lutte a été des plus sérieuses. L'exécution de ces deux Sociétés, a été remarquable cependant le jury a reconnu dans la Sainte-Cécile une meilleure qualité de sons et plus de distinction dans le style ; aussi, à l'unanimité, le prix unique, consistant en une médaille d'or offerte par S. M. l'Empereur lui a été décernée. A la demande du jury, un second prix a été accordé à l'Union musicale de Vermenton qui possède de sérieuses qualités. Après l'exécution de toutes les Sociétés, séparément, toutes les fanfares réunies ont joué un morceau d'ensemble sous la direction de M. Roville, puis a eu lieu la distribution des récompenses. » 26 et 27 Juin 1870 — Concours agricole, joutes nautiques, concours musical sur le Champ de Manoeuvre et sur le Mail Champ de Foire et Promenade du Midi 26 juin 1870 Première journée Pendant que les membres des sociétés discutaient les grands intérêts de l'agriculture, on procédait à l'organisation de la joute sur l'eau et du concours des fanfares, auquel prenaient part vingt-quatre sociétés musicales venues de tous les points du département. Concours de musiques et de fanfares. Fanfares participantes Montereau. — Vermenton. — Gy-l'Evêque. — Appoigny. — Courson. — Passy. — Villeneuve-sur-Yonne. — Seignelay. — Cézy. — Véron. — Monéteau. — Pont-sur-Yonne. — Brienon. — Mâlay-le-Grand. — Saint-Aubin-Château-Neuf. Laissons ici la parole à notre collègue de la Société centrale, pour la description des fêtes brillantes que la ville de Joigny offrait à ses nombreux invités Joigny est assez heureusement disposé pour une fête publique. De la gare à la ville s'étend une belle avenue rectiligne qui ouvre bien la scène. Un arc de triomphe s'élève vers son milieu et donne aux étrangers le salut de bienvenue. Guirlandes de feuillage le jour, guirlandes d'illuminations le soir achèvent de faire de cette avenue un premier décor vraiment saisissant. Au moment où nous arrivons par cette belle voie, les mariniers-jouteurs préludent à la lutte par une promenade, tambours et trompettes en tête, la lance sur l'épaule. Les péripéties d'une joute sur l'eau sont les mêmes partout les bleus font tomber les rouges, ceux-ci font tomber les bleus ; quelquefois rouges et bleus tombent ensemble et, après la lutte, on fraternise plus que jamais. Le concours de musique avait lieu sur le champ de manœuvre et sur le Mail. Les fanfares et sociétés d'harmonie s'escrimaient à l'envi sous les yeux ou plutôt sous les oreilles du jury. Pendant toute la journée du 26, l'air a été rempli des vibrations du cuivre. Le concours musical de Joigny a été fort remarquable, au témoignage de plusieurs personnes très compétentes. Nous considérons les sociétés d'harmonie comme d'excellentes institutions, à tous les points de vue, et nous pensons qu'il est bon de les encourager. Après le concours et avant la distribution des récompenses, toutes les sociétés réunies ont exécuté, sous la direction de M. Dubois, de Sens, la Marche des Mobiles, pas redoublé, par Alphonse Emerique. Ce morceau, malgré le grand nombre des exécutants, a été enlevé avec tant d'ensemble, tant de verve et d'entrain, qu'à la demande générale on l'a recommencé. Le soir venu, le vent qui soufflait dans la journée s'étant apaisé, il a été possible d'illuminer, comme on le voulait, tout le faubourg du Pont et toute la promenade du Midi, et l'on peut dire que ceux qui étaient chargés de ce travail sont de vrais artistes en ce genre, et qu'ils avaient réussi au delà de toute expression. » 27 juin 1870. Deuxième journée Journée consacrée au programme tant sur la promenade du Chapeau que sur celle du Midi, suivi, à cinq heures, du cortège, escorté des fanfares et de la compagnie des pompiers, se rendant au champ de manoeuvre sur l'estrade disposée à cet effet. Puis banquet et fête vénitienne au milieu de à spectateurs. L'orphéon de la ville, les infatigables fanfares de nos deux régiments et la musique d'Appoigny, une des meilleures qui sont venues au concours, donnaient à cette partie illuminée la vie qu'elle n'aurait pas eue sans eux. 25 et 26 juin 1876 — Le concours départemental tenu à Joigny qui coïncide avec la fête patronale, ne diffère guère des précédents la ville est décorée à qui mieux mieux par des drapeaux, oriflammes, feuillages et arc de triomphe. Sur la promenade du Midi, de nombreux marchands sont installés dans un ordre parfait, des jeux et des divertissements de toutes sortes avaient été habilement organisés. MM. Roville et Viollet s'occupent des bals. Dans la Grande-Rue, dans celles adjacentes, sur les places et sur les quais, on ne voit que torsades de feuillages, arcs de verdure, portes triomphales, banderoles aux couleurs nationales, cascades improvisées et préparatifs d'éclairage. Un concert instrumental est donné par la fanfare de la ville sous l'habile direction de M. Cochard. A huit heures du soir, la fanfare du 4e régiment de dragons, gracieusement mise par M. le colonel de Planhol à la disposition de la municipalité, exécute une retraite aux flambeaux. La grande joute nautique sur les rives de l'Yonne, avec ses nombreuses barques aux sujets allégoriques et ses gondoles vénitiennes, est accompagnée par la Société musicale faisant entendre ses plus doux accords. MM. Roville et Viollet procèdent ensuite à l'embrasement du pont par les feux de Bengale. À dix heures et demie, la foule quitte les rives de l'Yonne, pour se diriger sur la promenade du Midi, où l'attend une brillante illumination et le grand bal. 16 et 17 juillet 1881 — Programme du concours musical et agricole, partagé entre la Promenades du Midi et la Promenade du Chapeau. La Lyre Jovinienne dirigée par M. Davoine fait son apparition Première journée. — Samedi 16 juillet. A 8 heures du matin. Concours de faucheuses, moissonneuses, moissonneuses lieuses, de faucheurs à la main et de moissonneurs à la main. A 3 heures du soir. Réunion dans une des salles de l'Hôtel-de-Ville de Joigny pour la lecture des rapports des Commissions dont les opérations ont précédé le concours. Deuxième journée. — Dimanche 17 juillet. A 8 heures du matin. Concours de labourage des terres. Les laboureurs devront se trouver à 7 heures sur le terre-plein du quai de Paris qui fait suite au port aux vins. A 9 heures du matin. Concours de labourage des vignes à la charrue et concours de maréchalerie. Les concurrents devront se trouver à 8 heures sur le quai de Paris à l'endroit sus-indiqué. Les maréchaux devront être munis des outils nécessaires au ferrage des chevaux. A 10 heures du matin. Exposition et concours 1° Des instruments et machines agricoles sur la promenade du Chapeau, près la sous-préfecture ; 2° Des bestiaux, volailles et autres produits de basse-cour sur le même emplacement ; 3° Des produits agricoles, horticoles et autres, sur la promenade du Midi. A 1 heure du soir. Réunion des Commissions à l'Hôtel-de-Ville pour faire leurs rapports. A 3 heures du soir. — Distribution solennelle des prix sur la promenade du Midi. A 6 heures du soir. — Banquet par souscription sous la halle au blé. ... Ces discours terminés, toutes les Sociétés musicales réunies dans l'enceinte du carrousel, et rangées, avec leurs bannières déployées, devant l'estrade de la distribution, firent entendre un magnifique morceau d'ensemble sous la direction de M. Davoine, l'habile chef de la fanfare de Joigny dite Lyre Jovinienne. 14 juillet 1897 — Un regrettable incident... — Un regrettable incident s'est produit à Joigny mardi soir. Une retraite aux flambeaux avait été organisée par la municipalité, à l'occasion de la Fête nationale. La fanfare du 13e dragons y prêtait son gracieux concours, ainsi que la musique municipale, la Lyre jovinienne. Désireux de remercier le colonel et les officiers du concours qu'ils avaient prêté à la cérémonie, des organisateurs de la retraite firent donner en leur honneur une aubade sous les fenêtre du Cercle militaire. Les officiers se mirent à leurs fenêtres, écoutèrent le morceau joué par la fanfare militaire, applaudirent les exécutants et saluèrent la foule. Puis, comme à ce moment, la musique municipale attaquait les premières mesures de la Marseillaise, tous, d'une manière ostensible, se retirèrent vivement et fermèrent leurs croisées, afin de ne pas entendre notre bel hymne républicain. Le correspondant qui nous fait part de cet incident, ajoute que des murmures peu flatteurs pour ceux qui en étaient l'objet, s'élevèrent de la foule, lorsque les officiers s'éloignèrent. Nous le croyons sans peine, et si les choses se sont passées de la sorte, nous ne pouvons que joindre nos protestations aux protestations de la foule. journal le XIXe siècle 17 juillet 1897 23 juin 1901 — Grand concours musical national de Joigny 18 mars 1901 — Annonce du concours. Le dimanche 23 juin 1901 aura lieu, à Joigny, le grand concours musical national d'orphéons, harmonies et fanfares, organisé par la municipalité avec le concours de la Lyre Jovinienne et dont la présidence d'honneur a été acceptée par M. Massenet, membre de l'Institut. Ajoutons qu'au nombre des attractions organisées à cette occasion figure une fête vénitienne sur le bassin de l'Yonne qui sera, parait-il, merveilleuse. 23 juin 1901 — Société musicales ayant concouru au festival de Joigny Chorale 9 Laroche, Barbizon, Verdun-sur-le-Doubs, Villeneuve-sur-Yonne, Vergigny, Montbéliard, Tonnerre, Macon, Enfants de Lutèce. Harmonies 6 Avallon, Montbard, Chauny, Sannois, Alsace-Lorraine de St-Dié, Gray. Fanfares 21 Brienon, Sergines, Moutiers-Saint-Jean, Corbigny, Aiserey, Bernon, Moneteau, Eclaron, Etivey, Combs-la-Ville, Bourg-de-Sommevoire, Pagny-sur-Saulx, Neuilly-sur-Marne, Fleury-la-Vallée, Marsannay-la-Côte, Genlis, Chatou, Aubergenville, Irancy, Rigny-le-Ferron, Archey-lès-Dijon Trompettes 3 Avallon, Gaîté auxerroise, Châtillon-sur-Seine Trompes de chasse 2 Avallon, Audincourt Joigny - Le Mail promenade du Midi et le Kiosque à musique 24 et 25 juin 1906 — Les fêtes de l'Yonne grand concours musical, grand concours de pêche, fête vénitienne... 18 décembre 1905 — La ville de Joigny organise, pour le dimanche 24 juin, un grand concours d'orphéons, harmonies et fanfares, à l'occasion du concours agricole qui a lieu en cette ville tous les cinq ans. Des primes en espèces seront attribuées à toutes les divisions. 23 avril 1906 — Les Sociétés qui désirent prendre part au concours-festival qui aura lieu à Joigny le 24 juin prochain, sont priées d'adresser les adhésions, qui seront reçues jusqu'au 15 mai, à M. Barbier secrétaire général. Le Comité d'organisation réserve un chaleureux accueil aux sociétés musicales qui prendront part à cette fête. Le concours de Joigny attire des pêcheurs à la ligne de très loin il en viendra de Paris et des au-delà de Paris, de Nevers et même de Saint-Germain-des-Fossés. Certaines sociétés ont inscrit plus de cinquante concurrents ; c'est-à-dire que la lutte sera chaude dans les quatre séries dotées chacune d'un premier prix d'une valeur de 250 à 300 francs, de seconds prix d'une valeur de 100 francs, de montres, de bijoux, d'objets divers dont les moindres auront encore une valeur très appréciable, comme dans chacun, de nos concours où tout le monde s'en va absolument ravi. 2 juillet 1906 — Résultat concours musical. ... La distribution des récompenses du concours musical a été précédée de l'exécution, par les Sociétés instrumentales réunies, du pas redoublé Vers la gloire, de M. Bertain, qui a obtenu un brillant succès. 26 et 27 Juin 1932 — Concours agricole Départemental de Joigny. Concert au Kiosque de la Promenade du Midi — La principale attraction était le Concours et l'Exposition agricole, industrielle, installée sur la promenade du Chapeau ; une avenue de sapins, couverts de roses, dans laquelle on accédait par une porte monumentale édifiée devant l'ancienne sous-préfecture, y conduisait, tandis qu'un portail rustique, soigneusement décoré d'admirables guirlandes, formait l'entrée des allées ombreuses du parc. Dès samedi soir, la Maillotine, renforcée de la clique des Sapeurs-Pompiers, avait parcouru les rues en une joyeuse retraite, à laquelle avait aussitôt succédé un très beau concert offert au kiosque de la promenade du Midi, par l'Harmonie Municipale. A seize heures, en présence d'une foule considérable, dans l'enceinte de l'Exposition, sur une estrade dressée à cet effet, la Lyre Jovinienne, sous la direction de M. Charles Drugé, nous offrit un concert très réussi, dont chaque morceau fut salué d'applaudissements enthousiastes. Pendant un bref intermède, la Société Colombophile de Migennes nous donna le spectacle d'un lâcher de pigeons voyageurs. Puis, le concert terminé, eut lieu la distribution des récompenses. ... Peu à peu, la foule quitta la promenade du Chapeau pour se rendre à la fête foraine installée promenade du Midi. Puis, le soir, quand, dans le velours sombre de la voûte céleste, se furent une à une allumées les étoiles, plusieurs milliers de spectateurs, massés sur les rives de l'Yonne, applaudirent à la féerie d'un feu d'artifice merveilleusement réussi. Un bal au Marché couvert, plein d'entrain, et qui dura jusqu'à l'aube du lundi, termina joyeusement cette première journée de fête. Lundi, dans l'après-midi, la Société Chorale de Joigny offrit, au Chapeau, sous la direction de M. G. Ablon, un concert qu'un auditoire nombreux applaudit. Puis, après que chacun eut jeté un dernier regard sur les stands de l'Exposition, tandis que la jeunesse s'égayait à la matinée dansante ou à la fête foraine, le soir, doucement, vint épandre sur notre vieille cité les voiles de la nuit. Et, de nouveau, s'illuminèrent le pont et les promenades et un bal tout aussi animé que celui de la veille, clôtura le plus joyeusement du monde ces deux jours de concorde, de paix et d'allégresse 23 octobre 1932 — Un des fameux concerts de pêche jovinien sur les quais de la Promenade du Midi. — Palmarès concours Joigny. La société l'Amicale des Pêcheurs à la ligne de Joigny », qui organisait le concours national a obtenu un succès mérité. Plus de vingt sociétés furent représentées et 490 concurrents prirent part à cette épreuve. Au palmarès 1. M. Pernet Anguilles Melunaises, Melun ; 2. M. Peyroncron Amicale de Cézy ; 3. M. Jacquet Martins pêcheurs de Paris ; 4. M. Guillou Amicale de Joigny ; 5. M. Toussillat Amicale d'Auxerre, etc., etc. Joigny - Concours de pêche du 26 juin 1910 sur les quais de la Promenade du Midi, vue du Marché couvert 4 février 1939 — Concert de l'Harmonie municipale de Joigny lors de la fête d'un de ses fondateurs, M. Vacquier — L'Harmonie municipale de Joigny a fêté M. Vacquier, chevalier de la Légion d'honneur, qui la fonda en 1879, en fut membre exécutant, puis vice-président et président, fonctions qu'il exerce depuis vingt-neuf ans. Des discours ont été prononcés par MM. Feneux et Marthelot pour la Caisse d'épargne, dont M. Vacquier préside le conseil depuis 1913, par M. Drugé, au nom de l'Harmonie municipale, et M. Verrier, maire de Joigny. De superbes souvenirs furent offerts au vénéré président. Au cours du vin d'honneur qui termina cette fête familiale, l'harmonie a fait applaudir un brillant programme. Formation musicale active à Joigny en 1909 La Lyre Jovinienne fanfare, fondée en 1865, président Besnard, direction Traut, 39 exécutants. dirigée en 1893 par Oudinot, de 1895 à 1909 par Traut, en 1912 par Charles Drugé JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique jeu. 31 mai 2018 1742 JONCHERY-SUR-VESLE - Place Solférino MARNE De la première carte, en 1770, jusqu'au plan actuel de 2017 en passant par le cadastre napoléonien de 1814, le quartier de l'Eglise Saint-Georges de Joncheri devenu Jonchery-sur-Vesle est resté sensiblement identique. Certes, la Mairie est venue s'y installer vraisemblablement dans les années 1880, et quelques maisons ont été supprimées ou remplacées, mais le plan d'ensemble n'a pas subi de modifications majeures. Plan de Jonchery en 1814 et incrustation plan de 1770 Longeant le chemin de Breuil à Jonchery future rue du Bois du Salut prolongée de la rue du Moulin, La Place située en face de la Mairie joncavidulienne devient la Place Saint-Georges dans les années 1880-1900, puis place Solférino au début des années 1900. Le marché hebdomadaire du jeudi, pour lequel la commune s'est battue comme une diablesse aux fins de l'obtenir, se tient sur la minuscule place du Marché de la Grande Rue. Il semble que la place Solférino, nettement plus espacée, aurait été mieux appropriée pour accueillir les marchés ! Toujours est-il que le marché est autorisé à partir du 28 décembre 1844, après une lutte acharnée et les refus du conseil général de la Marne du 24 août 1841 puis de 1842 et 1843 sur 55 communes consultées, 11 communes s'opposaient farouchement à la création du marché de Jonchery-sur-Vesle qui comptait 562 habitants, sachant que parmi les onze réfractaires, Reims comptait quarante mille habitants... La raison finit par l'emporter avec l'argument du rapporteur les marchés ne sauraient constituer un privilège exclusif pour les communes qui les possèdent. Trois siècles auparavant, en 1552, François 1er avait accordé à Jonchery, par lettres patentes, un marché hebdomadaire, le vendredi, et deux foires, 24 février et 9 octobre ; mais dès avant la révolution, ce marché avait disparu. Deux formations musicales sont présentes à Jonchery-sur-Vesle dès avant 1897 l'Union Chorale, dirigée par A. Etienne et la société de Trompettes l'Espérance, dirigée par Pérot. Toutes deux, à la tête d'une vingtaine de musiciens, vont convaincre Casimir Liénard 1843-1926, maire de 1884 à 1892, de 1904 à 1912 puis de 1919 à 1926, de faire édifier un Kiosque à musique au centre de la Place Solférino, face à la mairie. Construit vers 1905-1906, de forme octogonale, il est bâti sur un soubassement de pierre de plus d'un mètre de hauteur, entouré d'une balustrade en bois découpé ; les piliers en bois supportent une toiture en zinc ornée sur son pourtour d'un lambrequin de bois. Vers 1910, la balustrade de bois est remplacée par un garde corps en fer forgé. Jonchery-sur-Vesle - Place Solférino, ancienne mairie et Kiosque à musique - Place du Kiosque et ancienne mairie Lors du conflit 1914-1918, Jonchery-sur-Vesle échappe, en premier temps, aux bombardements dont Reims est victime en septembre 1914. La commune y accueille un Hôpital d'Orientation et d'Evacuation HOE, des baraquements sont construits et des ambulances y font l'allée et venue pour rapatrier les blessés. Plusieurs villas joncavidulienne sont transformées en Quartier Général des états major des armées de septembre 1914 à mai 1918. Des camions de ravitaillement d'alimentation, mais surtout d'obus et d'armement transitent en permanence à Jonchery-sur-Vesle. Le 27 mai 1918, les allemands sont aux portes de la ville et pénètrent à Prouilly, après avoir franchi la Vesle à Jonchery. Ils ont installé la 50e division à Breuil-sur-Vesle et la 52e division à Montigny-sur-Vesle. Ces trois communes sont limitrophes de Jonchery-sur-Vesle. A partir de cette date jusqu'en septembre-octobre 1918, les allemands occupent la ville et, lors de leur repli, vont la bombarder à de nombreuses reprises, provoquant des dommages considérables maisons, église, mairie sont détruits. Le Kiosque à musique est emporté dans la tourmente. Après l'armistice, c'est la longue reconstruction précédée des interminables chiffrages des indemnisations pour dommages de guerre. Sur le même emplacement que la mairie détruite, un nouvel Hôtel de ville est édifié. Face à celui-ci un nouveau kiosque à musique est également reconstruit, vers 1925, sur l'emplacement de l'ancien il sera toutefois limité à un soubassement surmonté d'un plateau octogonal entouré d'un garde corps de fer, sans toiture. Jonchery-sur-Vesle - Ancienne mairie détruite lors de la retraite allemande - Nouvelle mairie et nouveau Kiosque La place Solférino devenue la place de la Mairie, un monument aux morts est construit à la gauche de celle-ci, à l'arrière de l'église Saint-Georges restaurée elle aussi. Le monument, du à l'architecte Paul Bouchette est inauguré le 15 novembre 1925. Après une première menace, en 2002, de suppression du vestige du kiosque à musique, la municipalité décide finalement en 2010 le réaménagement de la place de la mairie, rebaptisée place René Sarrette, et l'abattage et l'arasement dudit kiosque au grand dam de quelques nostalgiques joncaviduliens. Kiosque supprimé. voir ici place René Sarrette, ex place Solférino de Jonchery-sur-Vesle, sans kiosque à musique, aujourd'hui. 1/2 — 2/2 Monument aux morts 1914-1918, aujourd'hui. 1/2 — 2/2 publié par Jean Marc Jeu 31 Mai 2018 1716 26 mai 1921 — Annonce fête patronale de Jonchery-sur-Vesle du 5 au 12 juin 1921 — Fête patronale. La jeunesse de Jonchery sur Vesle organise sa fête patronale des 5, 6, 7 et 12 juin. Le programme est d'ores et déjà élaboré par le comité de la fête et nous le publierons d'ici quelques jours. Nous croyons savoir que l'orchestre dirigé par M. Lequeux de Ventelay prêtera son gracieux concours. 30 juin 1935 — Le Kiosque à musique de Jonchery-en-Vesle transformé en ostensoir — Le Congrès Eucharistique du Tardenois du dimanche 30 juin à Jonchery-sur-Vesle est organisé sous l'impulsion de M. l'abbé Ballot, doyen de Ville-en-Tardenois, secondé par M. l'abbé Poncelet, le nouveau curé de Jonchery. Temps splendide, rues en fête dont la décoration artistique traduit un travail énorme de préparation et de réalisation ; une grande foule, des enfants, des femmes, des hommes, de nombreux prêtres et un évêque. A 15 heures avaient lieu trois réunions pour chaque catégorie de congressistes. ... Après le passage à l'église, une procession est organisée. ... Un premier reposoir, dédié à Sainte Thérèse, avait été dressé dans la propriété de M. Venz, dont toute la population catholique de Jonchery a apprécié une fois de plus la délicatesse et le libéralisme. Conçu et réalisé avec goût et piété, ce reposoir n'était qu'un vaste bouquet de lys et de roses, sur lequel se détachait la statue de la Vierge de Lisieux. Par un luxe de réalisation, la lumière électrique était de la partie et faisait un très bel effet. Le second reposoir avait été édifié sur la place centrale, sur le kiosque municipal. Surmonté de la statue du Sacré-Cœur et tendu de rouge, lui aussi faisait montre d'un travail considérable, poussé jusque dans les moindres détails n'avons-nous pas remarqué, en avant, sur la place, un magnifique ostensoir de cinq mètres, réalisé avec du sable teinté ? tapis artificiel sur lequel s'agenouillèrent, avec une aimable insouciance, la cohorte des petits enfants porteurs de corbeilles de fleurs. ... Bulletin du Diocèse de Reims 20 juillet 1935 Jonchery-sur-Vesle - Place Solférino et Kiosque à musique Formations musicales actives à Jonchery-sur-Vesle en 1909 Union chorale de Jonchery-sur-Vesle, direction A. Etienne, 20 exécutants ; L'Espérance société de Trompettes, direction Pérot, 22 exécutants ; Fanfare libre, direction Pérot, 26 exécutants. JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique mar. 12 juin 2018 1544 LA BASSÉE - Le Kiosque NORD Dès le XIIe siècle, des ouvrages de fortifications sont aménagés à La Bassée. Très rudimentaires, des palissades et un fossé, ils n'englobent jusqu'au XIVe siècle qu'un petit quadrilatère ayant pour point central l'Eglise dédiée à Notre-Dame, La Place et les quelques ruelles à proximité immédiate. L'enceinte est agrandie en 1524 sous l'emprise de Charles Quint et réellement fortifiée au XVIIe siècle. En 1640, on y compte 8 bastions, 6 demi-lunes, trois portes d'accès portes d'Estaires, de Lisle et de Lens, le tout entouré de larges fossés. Plan de La Bassée en 1833 Sur La Place, vis à vis de l'église, le Corps de Garde de la Ville, construit de très longue date, tient également lieu de Maison de Ville pour les réunions de ses eschevins, de son mayeur et de son rewart. Ce dernier édicte les Coustumes de la Ville et l'Eschevinage de la Bassée, mises en place depuis le XIIIe siècle et publiées en 1663, dont la première obligation contraint les bourgeois basséens à verser quatre deniers au rewart, chaque année le jour des Roys, après que la cloche du Vuigneron ait sonné, sous peine d'être privés de l'exemption de tonlieux taxe sur les marchandises. La Bassée - extrait des Coutumes de la Ville et Eschevinage 1663 — Grand'Place, Hôtel-de-Ville et Café du Bon Fermier à droite Mitoyenne du Corps de Garde-Hôtel de Ville, sur la Grand'Place, une Halle couverte, dont l'arrière donne sur un petit canal, est alimentée en marchandises par des bateaux les y acheminant. Ce canal sera comblé vers 1640. La Bassée devenue française en 1667 sous Louis XIV, l'ordre de démolir les fortifications est donné en 1673. Vers 1740, les prisons basséennes, initialement installées rue des Mizelles, sont transférées dans le Cordegarde-Hôtel de ville ; en conséquence de quoi, l'Hôtel de ville, déjà très vétuste, tombe en ruine. Aussi, est-il décidé de le rebâtir totalement en 1747, moyennant dix sept mille florins. Il en coûte soixante dix huit mille florins pour édifier, peu de temps auparavant, les Casernes sur le sentier du Rempart, près de la porte d'Estaires. En 1795, on érige, au centre de la Grand'Place, une Statue de la Liberté tenant d'une main la table du droit de l'homme déclaration des droits de l'homme et de l'autre une pique surmontée du bonet de la liberté bonnet phrygien. Cette représentation n'eut pas le succès escompté. Durant les mois de mars à mai 1795, le monument est l'objet des pires outrages d'abord couvert de boues et d'immondices, on s'attaque ensuite à son bras, brisé menu, puis sa pique est dérobée ; au final, le piédestal est renversé. L'agent national Jean-Baptiste Caudelier, procureur de la commune aidé de ses acolytes auront beau faire, ils ne démasqueront jamais les coupables et la déesse et ses attributs partiront aux gravois. voir ici PETIT PLUS relatif aux déboires de la Statue de la Liberté de la Grand'Place Hormis les halles couvertes, le marché "découvert" est tenu trois jours par semaine, les mardi, jeudi et samedi à l'extrémité de la Grand'Place dans le renfoncement situé entre la rue des Mizelles et la rue de Lille. Le second jeudi de chaque mois, s'y déroule le marché franc des grains et des bestiaux. Les grandes foires de La Bassée sont fixées le premier dimanche de juillet, pendant 5 jours et lors de la Saint-Luc du 19 au 21 octobre. Lors de ces foires, les corps de musique basséens ne sont pas de reste, et lorsqu'ils ne sont pas appelés sur leur commune, ils s'empressent de participer aux nombreux festivals et concours de Douai, Lille, Valenciennes, comme attesté dès 1831. En 1873, le chef Henri Lefebre crée la Musique de la Bassée qui devient, en 1889, la Société Philharmonique de la Bassée ; le 4 août 1891, Paul Bréda fonde la Fanfare Les Amis Réunis. Ces deux sociétés ont pour siège social Le Café Français situé à deux maisons de l'Hôtel de Ville sur la Grand'Place. La Lyre ouvrière créée le 27 août 1880 devient l'Orphéon Basséen en 1883. Dirigé par Edouard Triplet, il tient son siège social dans un cabaret de la rue de Lens. En mai 1885, au Festival des Tuileries, l'Orphéon de la Bassée est précédé d'un drapeau bleu, barré en diagonale de rouge, avec une demi-fleur de lys en écusson. Le 6 août 1894, il remporte au Concours musical de Valenciennes, le 1er prix d'honneur en 2e division assorti d'une palme biramée de vermeil et d'une prime de 300 francs. Le 16 octobre 1898, la Fanfare La Fraternelle est constituée à son tour, présidée par Alexandre Crespel 1867-1955 maire de 1898 à 1945. Crespel, qui va ainsi régner sur la municipalité pendant 47 ans, fait adopter une délibération du conseil pour l'édification de son Kiosque à musique. Celui-ci est construit en 1903 sur la Grand'Place, au débouché de la rue des Mizelles, face à l'emplacement du marché. De forme octogonale, son soubassement est en bois décoré, ses colonnes de fonte, fixées à même le sol dans les pavés, soutiennent sa toiture en zinc ornée d'un lambrequin de bois découpé ; son garde corps est en fer forgé ; son escalier d'accès en bois est muni d'une rambarde en fer. La Bassée - Grand'Place, kiosque à musique et Café Français à droite — Grand'Place, Kiosque et cortège historique du 7 juin 1903 Le 11 octobre 1914, les allemands prennent possession de La Bassée. La ville est bombardée par les obus anglais sans discontinuer pendant des mois. Les allemands pillent la ville. Le 7 novembre, l'église est totalement détruite. En décembre 1915, une rançon de francs est exigée par les allemands auprès des Basséens encore présents, sous la menace d'avoir leur ville entièrement brûlée. Le 7 janvier 1915, les officiers allemands font donner un concert sur le Kiosque de la Grand'Place, pendant que des ambulances amènent les blessés du front. En mars 1915, devant le nombre de maisons devenues inhabitables, une grande partie de la population est évacuée à Genech et à Templeuve. La ville de La Bassée va ainsi être détruite aux trois quarts. L'Hôtel de Ville tout comme le Kiosque à musique sont bien entendu touchés par les obus. La Bassée - Grand'Place sans le kiosque — Kiosque à musique sur la Grand'Place En prenant la fuite en septembre-octobre 1918, les allemands incendient ce qui peut encore l'être. Les soldats britanniques "libèrent "La Bassée le 4 octobre 1918. Après l'armistice, les Basséens vont être logés dans des baraquements de fortune pendant de nombreuses années, malgré les réclamations formulées incessamment, par le maire Crespel, auprès de la chambre des députés. La Bassée - Grand'Place, hôtel de ville et kiosque en ruine Par suite de la destruction des bâtiments situés au delà du marché, entre la Grand'Place et les Casernes, la nouvelle Grande Place, se trouve prolongée vers lesdites anciennes casernes. Sur une partie de celles-ci, la nouvelle Mairie est édifiée de 1925 à 1927, au moyen des dommages de guerre et grâce à la donation de francs faite par la ville de Tours, devenue marraine de La Bassée depuis le 8 février 1921. Inaugurée le 7 août 1927, la mairie est l'oeuvre des architectes Léon Debatte et Gaston Brodelle. Cette inauguration a lieu le même jour que celle du monument dédié aux 183 victimes de la guerre, érigé face à l'Eglise Notre-Dame reconstruite et rebaptisée Saint-Vaast 1. Décidée par une délibération du conseil municipal du 24 juillet 1922, cette colonne de près de 9 mètres, surmontée d'une statue de Jeanne d'Arc due au sculpteur Maurice Pingot, est co-financée par une souscription publique, par un don de la ville de Preston et pour le solde par la municipalité. L'ancienne Grand'Place se trouve réduite à sa plus simple expression elle est amputée de toute la partie qui allait de la rue de Lille devenue rue du général Lerclerc à la rue Saint-Acquart ; la rue Jean-Baptiste Lebas prend sa place. Vue aérienne de La Bassée en 1960 Le Kiosque à musique ne sera ni restauré ni reconstruit sur la Place. Un nouveau kiosque, que nous étudierons ultérieurement, sera édifié par la suite aux Augustins. Après 1945, la Grand'Place est devenue place de Gaulle. Kiosque détruit. voir ici Grand'Place de Gaulle à La Bassée, emplacement de l'ancien kiosque disparu aujourd'hui. Nouvel Hôtel de Ville de La Bassée, aujourd'hui. Monument aux morts 1914-1918 de La Bassée. publié par Jean Marc Sam 12 Juin 2018 1415 7 mai 1606 — Joute opposant La Bassée à Riquebourg et Givenchy, devant spectateurs. La Bassée victorieux, récompensé par une rançon volontaire du prince d'Espinoy et du comte d'Hooghstraete. — La ville de La Bassée. Le peuple dudict lieu est addonné au travail, ayant des hommes fort robustes et addonnez à la lutte, ce qu'ils ont fait paroistre en la présence du prince d'Espinoy et du comte d'Hooghstraete, où assistoient plus de quatre mille personnes, tant de Béthunes que d'autres lieux circonvoisins, là venus exprès pour voir le combat et force des bras de ceux de La Bassée assaillants, contre ceux de Givenchy et de Riquebourg, avec autres deffendans, dont ceux de La Bassée, victorieux à la confusion des dessus nommez, emportèrent les enseignes et tambours, pour lesquelles fut donnée une rançon volontaire par le prince d'Espinoy, le comte de Hoogstraete, la duchesse de Bournonville, et autres dames et damoiselles, ayans remercié le seigneur de la Fosse, chef de ceux de la Bassée, et tous ses gens, du bon devoir par eux faict à la dicte jouste, qui fut le 7 de may 1606. 22 juin 1939 — Les musiciens Basséens en viennent au mains après le concours musical de Séclin — Un grand concours de musique a eu lieu dimanche dernier à Seclin. Les corps de musique d'Haubourdin, de Quesnoy-sur-Deûle, la Bassée, Courrières et Annoeullin s'y trouvaient réunis. Un concours immense des populations environnantes se pressait sur la place de cette petite ville, livrée tout-à-coup aux enchantements de l'harmonie. Les prix ont été distribués comme il suit 1er prix, Haubourdin ; 2e prix, Quesnoy-sur-Deûle ; 3e prix, la Bassée. Prix d'éloignement, la Bassée. Des réclamations qui se ressentaient un peu de l'incivilité campagnarde, ont été adressées au jury par les Basséens, et le soir, dans les cabarets, une lutte assez grave s'est engagée, de laquelle il est résulté des blessures. Un ecclésiastique, voulant interposer son ministère de paix parmi ces furieux, a été frappé ; et la fête, commencée sous d'heureux auspices et au bruit des fanfares, s'est terminée dans le désordre et le sang. 12 juin 1856 — Fondation de la Société Chorale de la Dent d'Herse à La Bassée — Il vient de se former à La Bassée une Société chorale qui a pris ce litre assez singulier Société chorale de la Dent d'Herse. Voici l'origine de cette dénomination le chef de la Société , lors d'une des premières répétions, vint à casser la baguette avec laquelle il battait la mesure, et tout aussitôt un plaisant courut arracher une dent à une herse qui se trouvait non loin du local où la répétition avait lieu, et se bâta de la présenter en souriant au chef dirigeant. Celui-ci, loin de se formaliser, accepta ce bâton rustique et s'en servit pour continuer les répétitions. 19 août 1906 — Une virée de la Fanfare Cycliste à La Bassée ; concert sur un Kiosque à musique démontable. — La Fanfare Cycliste » à La Bassée. — La Bassée où le Nord-Touriste compte tant de dévoués sociétaires avait manifesté depuis longtemps le désir de recevoir la visite de notre Fanfare Cycliste. Celle-ci s'y est rendue le 19 août à l'occasion de la fête locale sur l'invitation pressante de plusieurs de nos camarades et tout particulièrement de M. Guilbert. Ayant quitté Roubaix par le train de 8 h. 19 nos musiciens arrivaient à La Bassée vers 10 heures. Ils furent reçus à la gare par MM. Guilbert, Houssin, L. Cap et Philippe Martin qui les conduisirent à la Mairie où une réception officielle leur avait été ménagée M. Delorraine, conseiller municipal, membre de la Commission des fêtes, leur souhaita la bienvenue en termes aimables et M. Debril, Président de la Fanfare Cycliste, en le remerciant, exprima l'espoir que la visite de la Fanfare à la Bassée serait féconde pour notre chère association. A midi sur un kiosque qui avait été spécialement dressé à l'angle de la rue d'Estaires eut lieu un concert très écouté, et, cela va sans dire, très applaudi. Le jeune piston-solo Pierre Deruyck fut particulièrement acclamé. Un banquet des mieux servis, gracieusement offert par l'aimable M. Houssin, réunissait tout le monde à 1 heure et demie au Café de la Liberté. Le repas fut très gai et très animé. Au dessert, des toasts furent portés par MM. Cap, Gourdin et Debril. L'après-midi la Fanfare participa à la Fête de la Porte d'Estaires et, après une promenade à bicyclette à travers la ville et un concert sur le kiosque, les musiciens furent reçus chez M. Houssin. Le départ de La Bassée eut lieu à 7 heures, à bicyclette. La Bassée - Grand'Place et kiosque en ruine 12 août 1924 — Pose de la première pierre du nouvel hôtel de ville de La Bassée — La renaissance de La Bassée. La petite ville de La Bassée Nord, que la guerre avait complètement rasée, a célébré hier sa renaissance. Les fêtes ont été données à l'occasion de la pose de la première pierre de l'hôtel de ville, construction qui va pouvoir être réalisée grâce au geste secourable de la ville de Tours, marraine de guerre de La Bassée. A midi arrivèrent MM. Marchais, premier adjoint de Tours, ainsi que MM. Silduski, Lemay, Arnault, Cozette, conseillers municipaux. Parmi les personnalités présentes, citons MM. Auguste Potié, sénateur ; des Rotours, député ; Couem, maire d'Armentières ; Séguin, secrétaire général de la reconstitution, représentant le préfet du Nord, etc. Dans un très beau discours, M. Crespel, député du Nord, maire de La Bassée, a célébré la renaissance de sa ville, dont il rappela les souvenirs de guerre, et il montra le courage de ces populations qui n'ont pas hésité à revenir dans la cité, se sont remises au travail et ont refait une ville nouvelle. M. Marchais, de son côté, au nom de la ville de Tours, après avoir excusé M. Chautemps, que ses occupations ont retenu à Paris, déclara que la ville qu'il administre n'oubliera pas sa courageuse filleule. Enfin, M. Marchais a procédé à la pose de la première pierre. 7 août 1927 — Inauguration du nouvel Hôtel de ville et du Monument aux morts. L'Union Chorale et l'Harmonie municipale prêtent leur concours — La petite ville de la Bassée, complètement détruite par la guerre, est aujourd'hui reconstruite. C'est une cité nouvelle, claire et coquette, qui a été édifiée sur les ruines, et c'est sa renaissance qui fut célébrée aujourd'hui par l'inauguration du nouvel hôtel de ville. A cette fête on a eu la bonne et pieuse pensée d'associer les morts de la guerre, dont un monument rappellera le souvenir. La journée a débuté à 9 heures par une messe solennelle pour les victimes de la guerre, au cours de laquelle l'Union chorale prêta son concours. M. le chanoine Régent, aumônier du corps d'armée, dans une très belle allocution, magnifia le suprême sacrifice de ceux qui moururent pour la grande et la petite patrie et grâce à qui la victoire fut possible. A l'issue de l'office, le clergé alla bénir le monument aux morts. Un peu plus tard, à 11 heures, la place de la Gare est envahie par la foule qui vient acclamer M. Louis Marin, venu présider la fête de la renaissance. A sa descente du train, le ministre des Pensions est reçu par MM. Crespel, député du Nord, maire de la Bassée ; Hudelo, préfet ; le général Bossut, Conem, maire d'Armentières, etc. En cortège, les autorités se rendent à la mairie provisoire ; puis, au nouvel hôtel de ville, l'harmonie municipale exécute la Marseillaise, et la cérémonie d'inauguration se déroule ensuite. Dans son discours, M. Louis Marin félicite les habitants de la Bassée de l'oeuvre magnifique qu'ils ont entrepris et réalisée. Alors que plus une pierre n'était debout, ils ont reconstruit une ville nouvelle. Sans doute, avant d'arriver à ce magnifique résultat, ils ont vécu des heures cruelles ; mais, aujourd'hui, leur effort a sa juste récompense. A 13 heures, le ministre préside en la salle des fêtes de la mairie un banquet de deux cents couverts. A l'heure des toasts, M. Crespel, M. Hudelo et M. Louis Marin prennent la parole et sont chaleureusement applaudis. A l'issue du repas, les autorités passent en revue les soixante sociétés prenant part au défilé qui se rend au monument aux morts, dont la remise solennelle est faite par M. Louis Lecomte, président des anciens combattants. M. Crespel député, maire, remercie au nom de la ville. M. Louis Marin prononce ensuite un discours dans lequel il établit un émouvant parallèle entre les combattants de la Grande Guerre et les habitants des régions dévastées qui, eux aussi, furent des soldats, puisqu'ils tomberont parfois sous les balles ou les obus. Enfin, un chœur de quatre cents exécutants interprète une cantate de MM. Alida et Catel pour le poème et de M. Guillement, chef de l'harmonie municipale, pour la musique. A l'issue de la cérémonie. le ministre a repris le train pour Paris, tandis que la fête se continuait par des concerts et des exercices gymniques. La Bassée - Nouvel Hôtel de ville en construction et achevé Formations musicales actives à La Bassée en 1909 La Fraternelle fanfare municipale, président P. Crespel, direction Guillement, 80 exécutants ; Les Amis réunis fanfare, président Paul Bréda, direction Garnier, 53 exécutants. 1 L'Eglise de La Bassée, édifiée face à l'Hôtel de Ville de la Grand'Place a traversé le millénaire face aux démolitions et reconstructions. Bâtie initialement au XIIe siècle, un premier incendie la consume entièrement en 1478. Un nouvel édifice commencé à la fin du XVe siècle est achevé vers 1530. Le choeur n'est ajouté qu'en 1774. Le lundi 7 mai 1855, l'église Notre-Dame de La Bassée fait la une des journaux — Notre église, avec sa magnifique flèche, n'existe plus elle a été brûlée la nuit dernière. La fête du 6 mai avait été brillante pour la localité ; les cloches avaient annoncé, dès le matin, cette grande solennité, et toutes les maisons avaient été décorées à l'envi ; le soir, des illuminations donnaient à la ville un aspect un peu plus brillant. On remarquait particulièrement le frontispice de l'église décoré et illuminé. Au soir, un feu d'artifice fut tiré en l'honneur de la fête du jour ; une fusée parait avoir communiqué le feu à des draperies, puis à l'église. La population est dans la consternation. Un autre journal nous en dit plus — Pendant la nuit de dimanche à lundi, un incendie a complètement détruit l'église de La Bassée. Pour fêter brillamment la proclamation du dogme de l'Immaculée-Conception, le doyen de La Bassée avait illuminé le clocher de son église de lampions et de flammes du Bengale. Le feu s'est communiqué tout à coup, et sans que l'on sache encore comment, dans le clocher, et en quelques minutes les flammes sortaient par toutes les ouvertures. Il était alors neuf heures du soir ; toute la population se porta vers l'église, des chaînes furent organisées et l'on sauva le mobilier le plus précieux de la sacristie et des autels, les vases et ornements sacrés ; mais pendant ce temps, le feu avait fait de rapides progrès et il fallut laisser aux flammes une partie des chaises et du mobilier de l'église à dévorer. Bientôt le hart du clocher s'écroula, et une gerbe de feu immense lança dans l'air d'énormes étincelles, qui portèrent l'incendie dans quatre ou cinq maisons voisines. Heureusement, les secours étaient arrivés les pompes de Béthune, de Fournes, de Marquillies et autres communes, attirées par la lueur qui se voyait de très loin, étaient là, et forcées de laisser presque en paix brûler l'église, dans l'impossibilité de combattre un foyer placé à 30 mètres du sol, sauvegardèrent les maisons du danger qui les menaçaient. A quatre heures du matin, toute crainte avait disparu, mais de l'église de la commune, dans laquelle de nombreux travaux de réparation étaient entrepris, il ne restait plus que les quatre murs lésardés et noircis. Une troisième feuille, très au fait des nouvelles, donne quelques précisions — Le feu prit à huit heures trois quarts du soir. On sonna le tocsin au beffroi de l'hôtel de ville, et aussitôt M. le docteur Ybert, maire de La Bassée, M. Delagorse, juge de paix, M. le commissaire de police, et la compagnie des pompiers commandée par M. Dérives, se rendirent sur le théâtre du sinistre. L'hôtel de ville, fort rapproché de l'église, prit feu plusieurs fois, et toujours les pompes, habilement dirigées, firent cesser le danger. L'église était assurée à la Société Royale et à la société La France pour une somme de deux cent cinquante mille francs. Après le sinistre les assureurs refusent d'indemniser le sinistre qui était garanti à hauteur de trois cent mille francs, sous prétexte que le maire de La Bassée n'est pas seul maître absolu de l'église ; les Compagnies la Nationale et la France demandent donc la déchéance de la commune, en raison des droits exercés par les autres autorités, à savoir l'Etat, le curé, l'évêque diocésain et la fabrique. Le 8 juillet 1855, le tribunal correctionnel de Lille va finalement trancher en faveur de la commune en raison des discussions oiseuses desdites compagnies qui sont donc condamnées à indemniser les dommages et régler les frais du procès. Reconstruite de 1856 à 1860 par les architectes Camille Tierce et Charles Leroy, on a vu ci-dessus ce qu'il en est advenu le 7 novembre 1914 face au déchaînement des obus anglais et allemands. De 1926 à 1929, une nouvelle église est érigée. Mais considérée comme vétuste, elle est rasée, cette fois-ci volontairement, en 2003. Rebaptisée église Saint-Vaast, elle est à nouveau debout en 2005... JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique jeu. 9 août 2018 1514 LA BASSÉE - Place des Augustins NORD Les bonnes intentions ne sont pas toujours récompensées ! Frédéric de la Fosse, bailli de la Bassée entre 1570 et 1580 - † 4 janvier 1651, chevalier, seigneur du Pouvillon, de Bargues et de Ferrières, va suer sang et eau pour mettre en place un Collège tenu par des religieux de l'ordre de Saint-Augustin. Les ermites de Saint-Augustin sont, depuis 1614, autorisés à s'installer à Lille où réside le bailli de la Bassée. Peu après, ils y installent un couvent et y fondent leur collège tenu par le révérend père supérieur Flassart. Très proche de ce dernier, le bailli Frédéric de la Fosse, décide avec lui, d'implanter un établissement à La Bassée, sur le modèle lillois. Pour cela, il se fait parrainer en 1623 par des bailleurs de fonds l'abbaye de Vicogne près de Raismes s'engage à verser florins et l'abbaye de Saint-Sauveur d'Anchin qui possède un collège réputé depuis 1568 promet florins. De son côté l'abbaye Saint-Vaast d'Arras, outre sa participation à la fondation pour florins, finance le terrain nécessaire à la construction des bâtiments, situé à La Bassée, allant de la rue de Lille — future rue du général Leclerc — à la rue des Héronvals — future rue Maurice Bouchery. De plus, l'abbaye d'Arras constitue une rente de florins pour la subsistance de six religieux. Plan de La Bassée en 1833 Le bailli Frédéric de la Fosse met donc en oeuvre la fondation du couvent de la Bassée et l'installation des Augustins, mais c'est sans compter les Récollets implantés à Lens qui voient d'un mauvais oeil l'implantation d'un concurrent dans le périmètre de leurs quêtes et de leurs prêches rémunérateurs. Pendant quatre ans, les Récollets n'auront de cesse de mettre des bâtons dans les roues des Augustins afin de les contraindre à abandonner leur projet, adressant des doléances de tous les côtés et allant même jusqu'à adresser des lettres dénonciatrices et calomnieuses à leur encontre. Dans le même temps, un des parrains fait défaut pour la fondation du couvent de La Bassée Noël Carré, 37ème Abbé de Vicogne de 1612 à 1624, celui qui obtint du pape Paul V le droit de porter la mître, pour lui et ses successeurs, décède le 22 juin 1624, remplacé par Mathias Bar. La participation de florins de l'abbaye de Vigogne est compromise, tout comme la promesse qu'avait faite Noël Carré de meubler le futur couvent des Augustins, d'orner leur future église et de leur fournir farine et bois de chauffage à vie. Le 13 septembre 1624, une ordonnance royale de Philippe d'Espagne, autorise la création de la communauté basséenne de Saint-Augustin. Ce qui n'empêche d'aucune manière les dissensions de se poursuivre de la part des Récollets qui, cette fois-ci, essayent d'évincer les Augustins au profit des Oratoriens, puis des Jésuites et des Dominicains... Ce n'est qu'après le décès de l'évêque d'Arras, Hermann Ottemberg, en 1626, et son remplacement par Paul Boudot 1575-1635 que les choses s'arrangent pour les Augustins, à qui on impose des conditions draconiennes édictées par une déclaration du 16 octobre 1627. Entre autres contraintes, les noms des professeurs ou religieux devront être envoyés à l'évêque avec un certificat de bonnes vie et mœurs ; ceux-ci ne pourront être changés sans l'assentiment de l'évêque ; le collège devra être soumis à l'inspection du vicariat... Ces accords sont entérinés à Arras le 15 novembre 1627, et, le même jour, l'abbé de Saint-Vaast, Philippe Caverel †1636, confirme la donation du terrain offert pour la construction du couvent à La Bassée et la rente perpétuelle de florins accordée aux Augustins, à charge par lesdits religieux de venir offrir et présenter, lors de chaque Saint-Jacques, à l'offertoire de l'abbaye, un cierge de cire blanche pesant deux livres, avec déclaration en langue latine ou françoise. En 1628, avant même que les constructions ne soient achevées, les Augustins dispensent des cours dans un local sur le cimetière jouxtant l'église Notre-Dame de La Bassée. L'année suivante, déjà en charge d'une cinquantaine d'élèves, ils s'installent dans le couvent en cours de construction. La première pierre de la chapelle du Couvent est posée en 1634 par le prieur Thomas Delarue. Les entreprises douaisiennes engagées pour ces travaux sont rémunérées à raison de sept florins pour chaque verge de maçonnerie, tandis que les charpentiers reçoivent deux sols par pied de gîte. Dès son achèvement en 1641, la chapelle est réquisitionnée par le gouverneur de La Bassée pour en faire un magasin militaire. Après maintes protestations du sieur Lepipre, prieur du couvent de 1640 à 1646, puis de son successeur Jacques Dufour, celui-ci obtient la libre disposition de sa chapelle qui est inaugurée le 3 mars 1647. La chapelle était disposée le long de la rue de Lille, entourée des bâtiments conventuels, parloir, réfectoire, dortoir, collège ; le cloître était situé en arrière de la chapelle ; de vastes jardins faisant suite à ces bâtiments, longeaient la future rue des Augustins, jusqu'à la rue des Héronvals. Le couvent aura coûté florins, incluant une nouvelle dotation de florins accordée par M. de Gavrelle, abbé de Saint-Vaast. Plan du couvent, du collège et des jardins des Augustins de La Bassée en 1705 En 1650, après avoir hébergé des aumôniers militaires au couvent de La Bassée, l'un d'eux meurt de la peste, aussitôt contaminé par le prieur Jacques Dufour et trois autres Augustins... Deux incendies successifs viennent assombrir la vie du couvent des Augustins le 7 mars 1777, l'ensemble des bâtiments est carbonisé, à l'exception du collège et de quelques salles sur la cour. L'un des Augustins, le père Jean Hanache, qui était enfermé dans une cellule en raison d'un dérangement mental, y laisse la vie, asphyxié. Le 11 juin 1777, les salles qui avaient été rescapées sont à leur tour calcinées. Après quelques investigations, on va finir par confondre l'auteur de ces incendies il s'agissait d'un des Augustins, Prosper Vandermeul, entré dans les ordres depuis deux ans. Condamné, il va purger sa peine, séquestré comme aliéné au couvent. Les bâtiments consumés sont reconstruits et, en 1779, ce n'est plus qu'un mauvais souvenir. Dans l'obligation de prêter serment civique, le 27 mai 1791, lors de la révolution, les religieux Augustins s'y refusent. Le 10 juin 1791, les collégiens sont expulsés, et, le même jour, la municipalité basséenne fait fermer le couvent et apposer les scellés. Leur mobilier est vendu à l'encan le 9 août 1791. Les bâtiments conventuels et les jardins sont saisis comme bien nationaux. Deux ans après, le 2 pluviôse an 3 21 janvier 1795, on suit encore à la trace les malheureux ci-devant Augustins comme des pestiférés. Le comité révolutionnaire de Béthune avertit celui de Lille, qu'il lui a été rapporté que plusieurs prêtres insermentés étaient revenus dans la commune de La Bassée, parmi lesquels se trouve le nommé Couturier, ex-augustin de La Bassée. Cet homme a les cheveux roux. » De 1793 à 1914, c'est le silence radio sur le couvent des Augustins désaffecté. Le cadastre de 1833 indique que deux autres bâtiments ont été édifiés, en arrière de ceux existant en 1779, à l'emplacement d'une partie des jardins. Vraisemblablement en 1914-1918, les lieux n'ont pas été épargnés comme la plupart des maisons basséennes. La reconstruction de la ville et le relogement des habitants étant une priorité, l'ex jardin des augustins attend encore quelques années avant de connaître son sort. Après avoir fait supprimer toutes les ruines des bâtiments de l'ancien couvent ainsi que des quelques maisons contiguës construites ultérieurement, la municipalité décide en 1924 d'affecter l'ensemble de ce terrain à la création d'un square. Quelques parterres sont alors aménagés sur la nouvelle place des Augustins. Au milieu des plates bandes engazonnées et fleuries, une fontaine monumentale est construite en 1925 par décision du conseil municipal. Erigée en l'honneur de l'ancien ambassadeur des Etats-Unis, Robert Bacon 1860-1919, cette fontaine, inaugurée le 6 décembre 1925, est l'oeuvre de l'architecte Alexandre Marcel 1860-1928. Le Kiosque à musique basséen ayant, comme nous l'avons relaté précédemment, été endommagé en 1918, la Grand'Place ruinée ayant d'autre part été déplacée, la municipalité décide de construire son nouveau kiosque sur la Place des Augustins, face à la Fontaine. Edifié en 1926-1927, de forme octogonale, sa toiture domale repose sur des colonnes de fonte, le soubassement de pierre est entouré d'un garde corps en fer forgé. Dans le même temps que prend place le kiosque, une double rangée d'arbres est plantée de part et d'autre du square, le long de la rue des Augustins. La Bassée - Fontaine place des Augustins, avant édification du kiosque — Fontaine et Kiosque à musique Sont-ce les nouveaux bombardements de 1944 qui ont provoqué la disparition du Kiosque des Augustins ? ou tout simplement la municipalité ?... Nous l'ignorons. Toujours est-il que sur les clichés des années 1950, on constate sa suppression, tandis que la fontaine Bacon reste, de son côté, en place. Kiosque supprimé. voir ici Square des Augustins de la Bassée sans son kiosque, aujourd'hui. publié par Jean Marc Jeu 9 Aoû 2018 1437 6 décembre 1925 — Inauguration de la fontaine dédiée à Robert Bacon, place des Augustins à la Bassée — M. Myron T. Herrick a inauguré aujourd'hui, en compagnie de M. Jussserand, ancien ambassadeur de France à New-York, une fontaine érigée à la Bassée en souvenir de M. Robert Bacon, qui fut ambassadeur des Etats-Unis en France de 1909 à 1913. Au cours de la cérémonie, M. Myron T. Herrick a prononcé un éloquent discours où, une fois de plus, il a célébré l'amitié franco-américaine. JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique lun. 13 août 2018 1630 LA BAULE-SUR-MER - Le Jardin de la Victoire LOIRE ATLANTIQUE Le cadastre napoléonien de 1819 précise clairement que le nom de la commune est orthographié La Baule-Escoublac ; cependant c'est la forme La Bôle qui est couramment usitée jusqu'au début des années 1880, date à partir de laquelle elle s'appelle dorénavant La Baule. Plan de la Baule parmi les dunes en 1819 Lors du conseil municipal du 6 juin 1875, Etienne Brény, maire de 1871 à 1876, expose à ses administrés que le sous-préfet de la Loire Inférieure, en date du 26 mai 1875, après avoir pris un arrêté le 18 mai, a choisi l'emplacement de la future station de chemin de fer d'Escoublac. Rien ne s'y opposant, la place de la future gare de La Bôle-Escoublac est donc définitivement fixée sur un terrain constitué de dunes et de pins maritimes, près d'une ancienne caserne de douaniers, le long du chemin du Bois d'Amour. La Baule - Ancienne Gare mise en service en 1879 publié par Jean-Pierre Rigouard Ven 31 Mai 2013 1551 Financée par la société Hennecart & Cie de Jules-Joseph Hennecart, la nouvelle ligne de chemin de fer de Saint-Nazaire au Croisic par Escoublac-La-Bôle, d'une longueur de 29 km, possède également un embranchement reliant Escoublac à Guérande, d'une longueur de 6 km. Ces lignes à voie unique, ouvertes à l'exploitation le 11 mai 1879, seront reprises par la compagnie Paris-Orléans en 1883. Précisons pour les spécialistes dont je ne suis pas que la voie de ces lignes est formée de rails Vignoles de 8 mètres, en acier, pesant 30 kilos le mètre courant, posés sur traverses de pin maritime, injectées au sulfate de cuivre ; le ballast est en sable de mer recouvert d'une couche de pierres cassées. Après quelques mois d'exploitation, un certain nombre de traverses en pin seront remplacées par des traverses en chêne dans les courbes à petit rayon, et le nombre des crampons seront doublés. En 1882-1883, la gare de La Bôle-Escoublac est agrandie, à la suite des réclamations des usagers et par décision ministérielle du 16 août 1882. La Baule - Quais de l'ancienne gare, avant leur remplacement par le futur Jardin de la Victoire La Baule, passée est entre les mains de quelques promoteurs, est transformée en une importante destination touristique et la petite gare campagnarde devient rapidement trop exiguë. Aussi, lors d'une délibération du conseil municipal du 20 octobre 1907, Édouard Trabaud-Khirkam 1862-1917, maire de 1900 à 1917, sollicite la Compagnie Paris Orléans afin qu'elle trouve les moyens d'agrandir la gare. Séance du Conseil municipal de La Baule du 20 octobre 1907 Les voyageurs vont attendre encore dix huit ans avant qu'un avant-projet, approuvé par décision ministérielle du 25 avril 1925, décide, non pas de modifier la gare, mais de la déplacer de trois cents mètres au nord, hors de la zone touristique, et de dévier la ligne en conséquence. La nouvelle voie du chemin de fer Paris-Orléans traversera la dune boisée du domaine de La Baule-les-Pins. Deux nouvelles gares sont mises en construction celle de La Baule, rue des Ondines voir Ici Cpa JP Rigouard, et celle de La Baule-les-Pins, avenue des Dryades voir Ici Cpa. Après deux ans de travaux, les stations sont prêtes, le déménagement de l'ancienne gare a lieu le 20 juillet 1927. L'inauguration des deux nouvelles gares se déroule le 31 juillet 1927, lors d'une fête grandiose. Plan de La Baule en 1914 Dès novembre 1926, des tractations sont engagées entre la municipalité de La Baule et les grands lotisseurs devant l'éternel que sont Louis Lajarrige, propriétaire de plusieurs centaines d'hectares de dunes à la Baule et François André, casinotier baulois, gestionnaire de la Société Générale Foncière. André s'engage, en contrepartie des larges concessions accordées à celui-ci par la commune, à faire don à celle-ci de mètres carrés de terrain sur l'emplacement de l'ancienne gare désaffectée, réservés à la création d'un futur square ou jardin. En octobre 1927, un referendum est organisé afin de trouver un nom à celui-ci. Les appellations choisies le plus fréquemment, qui seront proposées au vote de la municipalité, sont square de la Victoire, jardin d'Amour, Champs-Elysées, square de l'Ancienne Gare. Un concours pour la création de ce jardin est organisé pour le 16 décembre 1927, 15 heures 30, par le Conseil municipal représenté par Roger Maury de Lapeyrouse Vaucresson 1880-1953, maire de La Baule de 1925 à 1935. Ce concours est remporté par l'architecte Paul-Henri Datessen 1884-1938 et l'horticulteur paysagiste Francis Huchet, l'heureux occupant de la belle boutique de l'avenue de la Gare. Par neuf voix contre six, ils obtiennent le premier prix ayant pour devise drapeau vert et jaune ». Le conseil municipal, le 31 janvier 1928, donne un avis favorable pour conclure un emprunt de francs destiné aux dépenses de création du jardin public. Ce dernier, sur proposition de Jean Gommy, prendra le nom de Jardin de la Victoire. Dans le même temps, il est décidé de rebaptiser les rues contiguës le boulevard du Chemin-de-Fer devient boulevard du Maréchal Foch, l'allée de la Station et le chemin de la Côte sont remplacés par l'avenue du Maréchal Joffre. Le 13 août 1928, Mme la comtesse de Lapeyrouse, épouse du maire, demande auprès du Conseil municipal, l'autorisation de faire transformer l'ancienne gare et d'y faire bâtir, à ses frais, pour francs, un pavillon d'hygiène sociale pour enfants, autrement dit un dispensaire, de style breton. La municipalité donne son accord et Paul-Henri Datessen est à nouveau chargé des plans et de la construction. Le projet du jardin de la Victoire de l'architecte Datessen prévoit un petit parc à la française agrémenté d'une fontaine à effet d'eau, soigneusement engazonné arboré et fleuri par Francis Huchet déjà sont en place 119 grands arbres, 250 rosiers, 350 fusains, 32 buis-boule, 24 rhododendrons et des bordures d'une longueur totale de 450 mètres en fusain puchellus, sans oublier les géraniums, les salvins, les œillets d'Inde, les alicantes et les pyrèthres... Les jardins sont annoncés comme à peu près achevés en avril 1929. Aussitôt, le congrès des Anciens Combattants y organise l'inauguration pour le 28 avril et procède à la pose de la première pierre du futur monument aux morts 1914-1918. Le Kiosque à musique prévu par l'architecte Datessen est édifié en mai 1929, à gauche de l'ancienne gare. De forme carrée, il fait plutôt penser à une grange avec ses quatre piliers de pierre surmontés de sa toiture pentue. Il est ouvert sur trois côtés, entourés de balustrades de bois. Le 2 février 1930, contigu au Kiosque à musique, le Dispensaire pour enfants financé par la comtesse de Lapeyrouse, est inauguré, la gare désaffectée ayant été transformée comme prévu par Datessen. La Baule - Kiosque à musique — Dispensaire Lapeyrouse en juillet 1930 ancienne gare En février 1934, le ministère des PTT dispose d'un budget de francs pour l'édification d'un Hôtel des Postes à La Baule. L'architecte Paul-Henri Datessen, associé à Juchet, dresse un premier projet 42 mètres de façade, de style breton, 700 m², 22 mètres de haut. C'est bien entendu l'architecte Datessen qui obtient le marché. Le 26 novembre 1934, une convention est signée entre Georges Mandel, ministre des postes et la municipalité bauloise de M. Lapeyrouse. Pour mener à bien cette opération, la commune cède gratuitement à l'administration des PTT, m² de terrains nus et nivelés, situés au bout du Jardin de la Victoire, côté sud, valeur francs. Les PTT, de leur côté, vont financer la totalité de la construction, dont les travaux, commencés début décembre 1934, sont confiés à l'entreprise Grandmaison. L'inauguration de l'Hôtel des Postes initialement prévue pour le 22 mars 1936 est reportée pour le lundi de la Pentecôte, en raison des événements actuels, puis fixée définitivement pour le 12 juillet 1936, à l'occasion dune grande fête. Les travaux sont toutefois réceptionnés auparavant le 21 mars. La Baule - Vue aérienne de la place victoire et du kiosque à musique Le monument aux morts dont la première pierre a été posée le 28 avril 1929 dans le Jardin de la Victoire a fini par amasser une somme rondelette depuis ses premières souscriptions. Au 19 avril 1936, le montant cumulé de celles-ci s'élève à francs. Le 13 février 1936, on en est encore à la phase d'adjudication des plaques avec leurs inscriptions commémoratives celles-ci sont adjugées à un certain M. Philippe pour francs, portant le coût total de l'opération à francs. Le 10 novembre 1936 a lieu la pose de la stèle de granit bleuté, oeuvre du sculpteur Maxime Real del Sarte 1888-1954, dans l'ensemble architectural conçu par l'inévitable Datessen. L'oeuvre, inaugurée le 11 novembre, est installée dans le Jardin de la Victoire au pied du tout nouvel Hôtel des Postes. Kiosque toujours en place. voir ici, Kiosque du Jardin de la Victoire de La Baule, aujourd'hui. Jardin de la Victoire et son Kiosque Hé non, pas de pétrole sous le Jardin de la Victoire ! Concert de l'Orchestre d'Harmonie de La Baule publié par Jean Marc Lun 13 Aoû 2018 1527 9 juin 1927 — Programme de l'inauguration des deux nouvelles gares de La Baule ; toutes les musiques de la région sont présentes. Un Kiosque à musique démontable est installé place des Palmiers. — Nous avons dit que l'inauguration des gares avait d'abord été fixée au 17 juillet. Or, ce jour-là, a lieu un grand concours de gymnastique à Guérande. Les fêtes de La Baule, pour ne contrarier personne, sont reportées au 31 juillet. Voici le programme. Samedi 30 juillet, à 16 h. 30, départ de Paris du ministre des Travaux Publics, M. Tardieu, et des invités par le train spécial, organisé par la Cie des Chemins de Fer d'Orléans. De 21 heures à 23 heures, concerts place de la nouvelle gare de La Baule par l'Union Musicale de La Baule avenue St-Georges, par l'Harmonie Marceau de St-Nazaire. Dimanche 31 juillet, à 9 heures, inauguration de la grande gare de La Baule. A 10 heures, inauguration de la gare de La Baule-les-Pins. Dans le Bois d'Amour, le Rallye Troyen fera entendre une fanfare de chasse. A 10 h. 15, pose de la première pierre du remblai qui doit relier Pornichet à La Baule. A 11 heures, au parc des Dryades, vin d'honneur offert par le Comité des fêtes au ministre et aux personnages officiels. Pendant le vin d'honneur, la musique des équipages de la Flotte de Brest et la Schola Cantorum de Saint-Nazaire exécuteront le programme suivant 1. La Marseillaise, Rouget de L'Ile, musique des Equipages de la Flotte, chef M. Boher. — 2. Ballet des deux pigeons. Messager, musique des Equipages. — 3. a Brunette, chanson du XVIe siècle ; b Chanson du XVIIIe ; chœurs mixtes a capella par la Schola de St-Nazaire directeur, J. Cadayé de l'Opéra-Comique. — 4. Hymne au soleil, Beethoven, choeurs mixtes et orchestre, par la musique des Equipages et la Schola. A 12 h. 30, au Casino municipal de La Baule, déjeuner offert par la municipalité, sous la présidence de M. Tardieu. Concert par la musique du 65e d'infanterie de Nantes, chef M. Auradou. De 15 heures à 18 heures, concert musical instrumental. Courses de yachts dans la baie. De 18 h. 30 à 19 h. 30, concert musical, place de la Vieille-gare-en-bois, par la musique du 65e d'infanterie. A 22 heures 30, grande fête de nuit. Au centre de la place des Palmiers, un kiosque sera édifié pour la musique. Un concert y sera donné par la Musique des Equipages de la Flotte 1. Ouverture de Tannhauser, Wagner. — 2. Peer Gynt, Grieg ; a Le matin, b La mort d'Ate ; c Danse d'Anitra, d dans le hall du roi de la montagne. — 3. Danse macabre, St-Saëns. — 4. Impressions d'Italie, G. Charpentier. — 5. Rapsodie hongroise, Liszt. Illuminations générales. Embrasement du Bois d'Amour. Sonneries par les cors de chasse de la duchesse d'Uzès. Grand bal. 2 avril 1929 — Programme de l'inauguration du Jardin de la Victoire du 28 avril 1929 et pose de la première pierre du futur monument aux morts — Voici le programme officiel du congrès des Anciens Combattants qui se tiendra à La Baule, le 28 avril A 8 h. 30, place de la Gare, rassemblement des sections et des délégations de la Fédération interalliée des anciens combattants. Réception par la municipalité. Lâcher de pigeons-voyageurs. Salves d'artillerie. Formation du cortège. En tête, nouba des tirailleurs de La Roche-sur-Yon, clique de la société de gymnastique des Jongleurs de Notre-Dame, Musique municipale de La Baule, les drapeaux des sections et de la délégation des combattants interalliés sections des des groupes des départements voisins, sections des A. C. du groupe de la Loire-Inférieure. Itinéraire du défilé avenue Georges-Clemenceau, avenue de la Gare, boulevard Hennecart, boulevard Darlu, avenue Drevet, avenue de Paris, Garage Minot, où, à 9 heures, se tiendra l'assemblée générale du groupe de la Loire-Inférieure de l'Union Nationale des Anciens Combattants. A 11 heures défilé, avenue de Paris. A 11 h. 30 inauguration du Jardin de la Victoire et pose de la première pierre du Monument aux Morts. Salves d'artillerie. A 12 heures banquet. A 14 heures rassemblement au Casino. Champagne d'honneur offert par la municipalité. Au cours de cette cérémonie, la Musique municipale exécutera les hymnes des nations alliées. A 16 heures, excursion dans la Presqu'île guérandaise. Réception à Guérande des congressistes. Le soir, concert au Jardin de la Victoire par la nouba des tirailleurs et la musique municipale. Séance de gala au Casino. Présentation, dans la salle de La Baule-Palace, du film Verdun. 28 avril 1929 — Pose de la première pierre du monument aux morts dans le Jardin de la Victoire — Sur l'emplacement de l'ancienne gare, d'où sont partis pour le front tant d'enfants de La Baule, à un carrefour où aboutissent les avenues Foch Joffre et Clemenceau, a été aménagé un superbe jardin public qui a reçu le nom de Jardin de la Victoire. C'est dans ce square que va s'élever le monument aux morts de La Baule. La première pierre du mausolée a été scellée par M. de Lapeyrouse, maire, dimanche, à 13 heures, en présence des centaines de délégués de 1' et des représentants des nations alliées. 16 juin 1929 — La Fanfare municipale St-Symphorien de Tours en concert au Kiosque du jardin de la Victoire — Il est dit pour l'agrément de nos villégiateurs, que le Kiosque à musique du jardin de la Victoire ne chômera jamais. La fanfare de La Baule s'y est déjà fait entendre à plusieurs reprises elle nous donnera son répertoire choisi toutes les semaines, croyons-nous, à partir de juillet, sous la conduite de son dévoué chef, M. Thermeau. En attendant nous aurons le plaisir aujourd'hui 16 juin d'y entendre de 16 à 17 heures la Fanfare municipale St-Symphorien de Tours 45 exécutants dirigée par M. R. Leclerc, son distingué chef qui est un grand ami de La Baule. Programme Vulcain par Avon ; le Radeau de Cythere Boyer ; Cortège de Ballet Avon ; Penichole ; Simple aubade. 31 août 1929 — Concert de l'Union Musicale de la Baule sur le Kiosque à musique — Concert du samedi 31 août 1929 à 21 heures, au Kiosque. Programme 1. Marche Lorraine. L. Ganne. — 2. Ouverture Symphonique. V. Buot. — 3. Saragosse, boléro. Blancheteau. — 4. Les Cloches de Corneville, fantaisie. R. Planquette. — 5. A la France, marche. W. Romsberg. Le Chef de musique, H. Termeau. La Baule - Le Jardin de la Victoire et le Kiosque à musique — Jardin, Hôtel des postes, Dispensaire et Kiosque à musique 1er février 1930 — Annonce de l'inauguration du dispensaire pour enfants du 2 février, au Jardin de la Victoire — Le nouveau jardin public, qui a si heureusement et esthétiquement remplacé les baraquements provisoires si longtemps employés comme gare, est, dans son harmonieux tracé, utilisant judicieusement l'espace, un véritable bijou baulois, admiré de tous nos visiteurs et qui va encore sembellir avec le temps, grâce à la sollicitude éclairée du capable horticulteur-fleuriste qu'est M. Huchet. Des fleurs éclatantes et parfumées, un coloris varié et enchanteur, de l'eau limpide et cascadante, et bientôt de frais ombrages, en font une oasis de beauté et de santé, un refuge aussi au cœur de l'intense circulation balnéaire, où petits et grands, les petits surtout, aimeront à se donner rendez-vous. Il y a déjà un Kiosque à musique abritant deux fois par semaine, l'harmonieuse phalange qui obéit à la baguette véritablement magique de notre distingué chef, M. Termeau ; il y a aussi, sur la façade, à la place d'honneur comme de juste, la première pierre de granit breton du Monument aux Morts Baulois de la Grande Guerre. Ce lieu privilégié va être, le dimanche 2 février, à 11 heures, le théâtre d'une solennelle fête bauloise de bienfaisance, à l'occasion de l'inauguration par M. Mathivet, notre distingué Préfet, délégué spécialement par le Ministre d'Hygiène pour la circonstance, de l'ornemental dispensaire substitué par le talent créateur de M. Datessen, au bâtiment de l'ancienne gare, grâce à la générosité de Mme la Comtesse de Lapeyrouse, dont la maternelle sollicitude, secondant puissamment notre dévoué Maire dans l'œuvre de la plus belle, plus grande et plus bienfaisante Baule, a été aux petits, à ceux qui sont en germe, la France de demain et dont la santé et le développement physique sont un patrimoine national plus précieux que jamais et dont tout Français digne de ce nom sent la capitale valeur pour l'avenir de notre pays. Le Dr Malécot, dont le dévouement égale les hautes capacités, sera chargé du service médical. Cette belle cérémonie attirera à La Baule une grande affluence. Mme la Comtesse de Lapeyrouse et le Maire Conseiller Général inviteront les officiels à un banquet à l'Hôtel de Bretagne. 5 octobre 1930 — Une visite du Jardin de la Victoire — Le Jardin de la Victoire, dans une situation centrale privilégiée au sortir de la Gare, est unanimement admiré il est dans un superbe état d'entretien et est un exemple municipal à tous les Baulois. Plantez, fleurissez ! Faites de La Baule la Reine des Fleurs. Notre station, en dépit de ses avantages naturels, ne peut être Reine des Plages qu'à cette condition. Le Jardin de la Victoire a été planté d'ormes à larges feuilles dont les ombrages seront précieux dans quelques années. Les murs de clôtures commencent à disparaître derrière les fusains et, de place en place, nous voyons émerger des prunus pissardri à feuillage rouge très tranchant sur le vert des fusains, et de grand effet. Au fond du jardin, près de la fontaine, nous remarquons deux massifs de rhododendrons qui feront sensation lors de leur floraison au printemps prochain. Devant le Pavillon d'Hygiène Sociale, il a été planté des cratœgus lalandri buisson ardent et des arbousiers. Ces deux sortes d'arbustes se couvrent à l'automne, les premiers de petites graines rouges et les seconds d'une quantité d'arbouses que le soleil de La Baule se charge de colorer et de faire mûrir. Ce choix a été voulu et nous sommes certains que ce coin sera très plaisant à voir. Pour rompre la monotonie de la pierre. on a planté des vignes vierges Witchi le long du pavillon de Lapeyrouse et quelques hortensias aux ombelles larges et nombreuses. Désirant donner un aspect moins sévère aux abords du Kiosque, on a également planté des fusains à pointes dorées et à la parure printanière, plantes qui ont un aspect très gai et plaisant. Ne voulant rien négliger dans l'ornementation d'ensemble, notre Municipalité a tenu à faire border tous les massifs et toutes les plates-bandes, avec des fusains pulchellus. Nous sommes heureux de constater que le choix des variétés de rosiers a été des meilleurs, car à l'heure où nous écrivons, il y a encore beaucoup de roses fleuries et nous en avons vu toute la saison, ceci malgré le sans-gêne de certains qui se sont permis de couper des roses appartenant à la collectivité. Quant a la décoration florale, il y a là un ensemble merveilleux la richesse des coloris des géraniums se trouve augmentée dans certaines parties par un mélange de ficoïdes roses, de gnaphaliums blancs, de fuschias aux élégantes clochettes, d'héliotropes, de pétunias à grosses gorges, d'agératums bleus, de gazanias jaunes, etc. Les mosaïques sont remarquables pour leurs dessins et leurs coloris tranchants. Les achyrantes rouges-noires et panachées, les altercantheras jaunes et rouges, les gnaphaliums blancs, les pyrèthres jaunes sont plantés de telle façon que les dessins agréables à l'œil, se trouvent parfaitement délimités. Le vert des gazons, le tracé du jardin, l'ombre que donneront les ormes, le choix des garnitures florales, en un mot toute la réalisation du Jardin de la Victoire fait grand honneur à. M. Datessen, auteur du tracé d'ensemble, comme à M. Huchet qui a su l'aménager de façon si heureuse et le tenir en état d'entretien aussi remarquable. Quelques concerts sur le Kiosque à musique du Jardin de la Victoire l'Union musicale de la Baule mais aussi l'Harmonie Tourangelle des Chemins de Fer du Paris-Orléans ou encore la Musique de La Flèche... 6 septembre 1930 — Union musicale de la Baule. Concert du Samedi 6 Septembre, au Kiosque du Jardin de la Victoire à 21 h. 30. Programme 1. Marche Algérienne, Bosc. — 2. Ouverture Symphonique, Buot. — 3. Les Echos du Vallon, fantaisie, Mullot. — 4. Hans, le joueur de Flûte, fantaisie de L. Gounod. — 5. Marceline, Scottish de concert, Champel. Le Chef de Musique, H. Termeau. Concert tous les samedis soir, même lieu, même heure. 4 juillet 1931 — Union musicale de la Baule. Concert du Samedi 4 Juillet 1931 à 21 h. 15 au Kiosque du Jardin de la Victoire. Programme 1. Marche de Nuit. — 2 Marche solennelle de Luigini par Parès ce morceau a obtenu un premier prix d'honneur au Concours de Fougères. — 3. Préambule et Cortège, fantaisie. Barat. — 4. Phœbé, fantaisie. P. Andrieu. — 5. Marceline, Schottische de concert. Champel. Le Chef de Musique Henri Termeau. 1er août 1931 — Union musicale de la Baule. Concert du Samedi 1er Août 1931 au Kiosque du Jardin de la Victoire à 21 h. 15. Programme 1. Marche Tartare. Blémant. — 2. Martha, ouverture. Flotow. — 3. Cortège Nuptial. Avon. — 4. Il faut aimer, valse chantée. M. Chapuis. — 5. A la France, Allegro one step. Romsberg. Le Chef de Musique, H. Termeau. Concert tous les samedis soir. 30 août 1931 — L'Harmonie des Chemins de Fer du Paris-Orléans de Tours viendra Dimanche prochain 30 Août visiter La Baule et à cette occasion elle donnera un concert dans le kiosque du Jardin de la Victoire, à16 heures 1. Marche Brésilienne. J. Daube. — 2. Scènes Champêtres, fantaisie. L. J. de Schepper. — 3. Magdala, ouverture. J. Morand. — 4. Carillon de Fête, pièce caractéristique. L. Long. — 5. Gracieux Babil, fantaisie pour hautbois. Petit. — 6. La Fille de Mme Angot, fantaisie. Ch. Lecoq. Le Directeur G. Boursin. 13 septembre 1931 — La Musique de La Flèche à La Baule. L'Harmonie Fléchoise, Président M. Louis Gaudineau, Chef de Musique M. A. Grolleau, comprenant 57 exécutants, se fera entendre le Dimanche 13 Septembre a La Baule. Partant du Casino à 4 h. 30, elle défilera sur le boulevard de l'Océan et l'avenue de la Gare pour se rendre au Kiosque du Jardin de la Victoire où un concert aura lieu, de 5 heures à 6 heures. En voici le programme En Orient, marche. Gaudon. — Le Lac des Fées, ouverture sur l'opéra. Auber. — Le Retour à la Vie, Grande Valse. Chabas. — Fatinitza, fantaisie sur l'opéra comique. Suppé. — Marche Indienne. Sellenick. Le soir à 21 heures, retraite rassemblement Place de la Gare. Le Directeur A. Grolleau. 19 septembre 1931 — Union musicale de la Baule. Concert du Samedi 19 Septembre 1931 au kiosque du Jardin de la Victoire. Programme 1. Paris-Bruxelles. Tenine. — 2. Hans le joueur de Flûte, Fantaisie de Louis Ganne. — 3. Une Fête à Nanterre, Fantaisie humoristique. F. Andrieu. — 4. Les Echos du vallon. Mullot. — 5. Salut à la Paix, Allegro. G. Lebert. Le Chef de Musique, Henri Termeau. L'Union musicale Bauloise sur le Kiosque du Jardin de la Victoire le 22 juin 1930 cliché Labiere De gauche à droite. Premier rang assis A. Le Dantec. — Pichon. — Jean Le Dantec. — Hervé. — Termeau. chef — Guervel. président — Mignaux. — Michel Piard. — Pelletier. — Henri Yviquel. — Labiere. Deuxième rang debout Béguin. — Jean Yviquel. — Ruault. — Camaret. — Guy Le Dantec. — Koenig. — Marguet. — Legeay. — Cazeaux. — Bluteau. — Pajot. — Berthe. — Gaudant. — Ménand. — Petit. — Maurice André. — Lapetite. — X. 16 mai 1933 — Le Monument aux morts dont la première pierre est posée depuis le 28 avril 1929 est toujours à la recherche de son financement — Le Comité d'érection du Monument aux morts qui doit être édifié dans le Jardin de la Victoire, a décidé qu'il est nécessaire de le réaliser dès que possible. Le projet présenté par M. Datessen a été accepté, mais, pour le moment on ne fera que la partie principale du monument. Pour trouver les fonds nécessaires, on sollicitera la municipalité et les différents groupements ; on ouvrira également une souscription et au cours de la saison on provoquera des soirées de gala, au Casino, au bénéfice du Monument. Il faut compter sur une dépense de francs à laquelle il y a lieu d'ajouter francs pour la sculpture du coq et la gravure des noms de 149 Baulois morts pour la France. Toutefois. M. Guillouzo a fait savoir que l'Amicale Bauloise a recueilli francs qui seront versés au comité après autorisation de ce groupement. 8 au 10 juillet 1933 — Concours international de musique à La Baule — Voici le programme de la journée d'aujourd'hui Réveil en fanfare. A 9 heures Concours de lecture à vue au jardin des Aulnes pour le groupe Hector Berlioz. A 10 heures Grand'messe en musique avec le concours de MM. Planel, de l'Opéra-Comique ; Albert, de l'Opéra Marthe Herva, des Concerts Lamoureux et de l'Harmonie de La Baule. A 11 heures Concert instrumental et vocal au jardin de la Victoire par l'Harmonie des Chemins de Fer de l'Etat de Rennes, direction Bonardet. Audition musicale Pergola, place des Palmiers, La Baule-les-Pins, avec le concours de Ludovic Vivier. A 14 h. 30 rassemblement des sociétés de gymnastique sur l'esplanade du Casino. A 15 heures Concours d'exécution et d'honneur, festival de musique et de gymnastique. A 17 h. 15 grand défilé en musique. Les sociétés se rassembleront place Pasteur et suivront l'Avenue de Paris, l'avenue Georges-Clémenceau, la place de la Gare. Retour par l'avenue de la Gare, le boulevard Darlu et l'Esplanade. A 18 heures, esplanade du Casino, mouvements d'ensemble des gymnastes sous la direction du capitaine André David avec accompagnement musical. Exécution du morceau d'ensemble par toutes les sociétés musicales réunies sous la direction de M. Vivier, chef de l'Harmonie de La Baule. Distribution des récompenses sous la présidence de MM. Mathivet, préfet de Nantes, de Montait, député, de Lapeyrouse, mairie de La Baule, conseiller général. A 20 heures, banquet officiel à l'hôtel Royal. 8 avril 1934 — Concert de l'Union musicale au Kiosque — Voici le programme du concert qui sera donné, aujourd'hui, dimanche 8 avril à 6 heures au kiosque du Jardin de la Victoire, par l'Union Musicale de La Baule, sous la direction de M. Vivier 1. Marche solennelle Luigini. — 2. Le Grand Mogol Audran. — 3. Une soirée près du lac, soliste M. Bazot Leroux. — 4. Parfum d'éventail, grande valse Nioo-Ghiko. — 5. Sirène for ever, marche Andrieu. Ainsi que nous l'avions annoncé, notre excellente Société l'Union Musicale Bauloise a donné dimanche après-midi, au kiosque du Jardin de la Victoire, un beau concert. Un nombreux public était venu assister à cette audition et nos musiciens ont été très applaudis. Nous devons souligner les progrès constants de notre harmonie que dirige avec tant de maîtrise M. Ludovic Vivier, tout en espérant l'entendre souvent, au cours des mois à venir. 8 juin 1935 — Concert de l'Harmonie municipale Union musicale au Kiosque du jardin de la Victoire — Nous avions entendu dire que l'Harmonie Municipale donnerait un concert public avant la grande saison, mais pour avoir une certitude, il nous fallait pouvoir joindre son chef, ce qui n'est pas toujours chose facile, car Ludovic Vivier, homme jeune et très actif, dirige à La Baule la succursale d'une importante maison parisienne. Comme nous l'abordions, il nous dit qu'en effet l'Harmonie donnerait un concert, au kiosque du jardin de la Victoire, le samedi 8 juin, à 20 h. 30. En cas de mauvais temps, le concert serait donné à la même heure, ce même jour, à la Salle des Fêtes de la Mairie de La Baule. Au programme Marche militaire, de Saint-Saëns ; Ouverture du Calife de Bagdad, de Boieldieu ; Au temps des fiacres, reminiscence de tous les succès de l'époque 1900 ; Les amourettes, valse de la collection Strauss. Voilà pour l'Harmonie. Nous entendrons également le quatuor de saxophones dans son répertoire, sous la direction de son chef de file, le maitre Hervé, ex-soliste de la Garde Républicaine ; enfin un divertissement pour bugles, soliste M. Mayraud. Une bonne soirée en perspective. 15 juin 1935 — Nouvelle sortie de l'Union musicale sur le Kiosque, avec quelques morceaux en primeur — Nous rappelons à nos lecteurs que notre sympathique société l'Union Musicale de La Baule les invite à assister au concert symphonique qu'elle donnera ce soir, à 21 heures, au kiosque du Jardin de la Victoire. En voici le programme détaillé 1. Le Calife de Bagdad, ouverture Boildieu. — 2. Les Amourettes, grande valse arrangement Salabert. — 3. Divertissement, pour bugle soliste M. Mérand Andrieu. — 4. Au Temps des Fiacres, airs variés époque 1900 solistes Mme Guillaume, MM. Hervé et Mérand arrangement Salabert. — 5. a Les Bateliers de la Volga, chant russe arrangement Hervé ; b Plaisir d'Amour, de Martini arrangement Hervé le quatuor de saxophones. — 6. Marche Militaire Française Saint-Saëns. Au piano d'accompagnement, Mme Bazot. En cas de mauvais temps, le concert sera donné à la salle municipale des fêtes, Mairie de La Baule. La Baule - Hôtel des Postes et inauguration du 12 au 14 juillet 1936 11 novembre 1936 — Inauguration du monument aux morts 1914-1918 au Jardin de la Victoire. Festin et concert au programme — Fête nationale du 11 novembre. A 10 heures, en l'église Notre-Dame, service solennel et absoute. A 10 h. 45, rassemblement et défilé jusqu'au monument du jardin de la Victoire. A 11 heures, absoute donnée par le clergé de Notre-Dame, dépôts de couronnes, appel des morts, sonnerie aux morts, minute de recueillement. A 12 h. 30, banquet par souscription au Select-Hôtel, avenue de Paris. Prix 20 francs. Menu Huîtres. — Salade russe. — Pâté en croute, veau et jambon à la gelée. — Filet de Colin dieppoise. — Civet de lièvre à la française. — Poulet de grain rôti. — Salade. — Petits pois à l'étuvée. — Fromage. — Corbeilles de fruits. — Génoise au ananas. — Café. — Fine. — Vins Muscadet, Vin rouge, Bordeaux. A 17 heures, concert par la Symphonie municipale, à la salle des fêtes de l'Hôtel de Ville, sous la direction de M. Vivier. Programme 1. Sambre et Meuse, célèbre pas redoublé. — 2. Ouverture d'Obéron. Weber. — 3. Fantaisie sur la fille du Tambour major. Offenbach. — 4. La Housarde, valse militaire. L. Ganne. — 5. La Féria, suite espagnole. Lacome. — 6. a Heureux ceux qui sont morts, poème de Charles Péguy. b La Marseillaise, choeur à 4 voix mixtes. A 21 heures, grand bal à la salle des fêtes organisé par la municipalité avec le concours de la Musique municipale, sous la direction de M. Gaston Hervé. A 20 h. 45 au cinéma La Baule-Palace et en matinée à 15 heures, séances au bénéfice de la Caisse de secours de l' avec Armand Bernard, Albert Préjean et Lisette Lanvin, dans le Secret d'une Nuit. La Baule - Hôtel des Postes et monument aux morts 20 juin 1937 — L'Harmonie municipale et les Cadets de La Baule-Escoublac en concert au Kiosque — Le dimanche 20 juin, à 16 h. 30, au kiosque du Jardin de la Victoire, l'Harmonie municipale et les Cadets de La Baule-Escoublac donneront un concert gratuit, sous la direction de M. Gaston Hervé, compositeur de musique, ex-soliste de la Garde républicaine. Les Echos du Revermont, pas redoublé de Champel. — Le Calife de Bagdad, ouverture de Boïeldieu. — La Voix des cloches rêverie de Luigini a Sur les flots bleus, valse, de Claude Auge ; b Le gai laboureur, de Schumann, par les Cadets. — Cavatine du Barbier de Séville, de Rossini soliste M. Mérand. — La Traviata, sélection de Verdi. — La 82e Brigade, de Tournier, défilé avec tambours et clairons. 2 août 1938 — L'Harmoni-Car, musique des Transports Drouin, au Kiosque du jardin de la Victoire — L'excellente phalange de l'Harmoni-Car, constituée par les chauffeurs et employés des Transports Drouin, a donné, dimanche matin, au kiosque du square de la Victoire, un concert fort goûté. A l'issue de l'audition, un porto d'honneur, auquel assistait M. Lajarrige, maire, fut offert à la gare routière par M. Charles Drouin, qu'entouraient ses deux frères et ses collaborateurs baulois. La Baule - Union musicale et Harmonie en 1913 et 1936 clichés Jean-Chistophe Haman 23 juillet 1939 — Grand festival musical auvergnat sur le Kiosque — La société artistique Emmanuel Chabrier de Clermont-Ferrand, donnait, samedi 22, à 15 heures, au Jardin de la Victoire, sous les auspices du Comité des Fêtes, un grand festival de chants et danses d'Auvergne, sous la direction de Mme Henry Audrand. Le programme était encore agrémenté d'un concert dont l'excellente musique de La Guerche-de-Bretagne, à l'effectif de 50 exécutants, faisait harmonieusement les frais. Le Jardin de la Victoire, aux approches du Kiosque à musique et dans ses parties accessibles au public était archi-comble. Des ganivelles avaient été installées pour laisser aux groupes folkloriques l’espace nécessaire à leurs évolutions devant le kiosque. Un haut-parleur fonctionnait pour les chanteurs et chanteuses, ce qui permit aux auditeurs les plus éloignés et séparés par les pelouses de cette scène improvisée de ne rien perdre du charme de ces vieilles mélodies provinciales. La Chorale interpréta des vieilles chansons d'Auvergne, harmonisées par le maître Francisque Darcieux. La danse ne le céda en rien à la partie lyrique. Des couples infiniment gracieux, où de jolies jeunes filles en travesti remplaçaient ça et la le danseur absent, charmèrent les yeux des spectateurs. Rien nétait plus frais et plus agréable aux yeux, sous les ombrages du Jardin de la Victoire, que cette évocation d'une de nos provinces les plus sympathiques. Polkas piquées et bourrées se succédèrent, présentées d'une façon extrêmement artistique. Entre temps, la musique de La Guerche-de-Bretagne, sous la direction de son excellent chef, M. Laurent, fit vibrer les échos du jardin. Les spectateurs furent ravis à l'extrême de ce festival parfaitement réussi qui fait honneur au Comité des Fêtes. Vers 17 heures, on vit les musiciens et les groupes folkloriques défiler en ville, pour se rendre au casino, où l'on sabla le champagne en leur honneur et où nos hôtes assisteront au spectacle de music-hall. Une seule formation musicale active à La Baule-Escoublac en 1909 La Musique d'Escoublac, dirigée par Gaillard. Henri Termeau 1871-1932, horticulteur fleuriste pendant 20 ans, d'abord à Pornichet puis à la Baule, avenue de la Gare où il avait un magasin de fleurs vraisemblablement la boutique reprise par Francis Huchet, le créateur du jardin de la Victoire se consacre à partir de 1922 à la direction de l'Union musicale bauloise. Au décès de Termeau en 1932, Ludovic Vivier reprend le flambeau de l'Union Musicale. JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique jeu. 16 août 2018 1630 LA BOURBOULE - Le Nouveau Kiosque de musique PUY-DE-DÔME Devant les trois établissements thermaux, les trois casinos, les six Kiosques à musique et les nombreux kiosques-buvettes disséminés aux quatre coins de La Bourboule, il était nécessaire d'une part d'en dresser l'inventaire et d'autre part d'en faire une présentation lisible. Grâce à l'excellent photographe anonyme qui nous a gratifié en 1888 d'un exceptionnel cliché de La Bourboule, nous pouvons reconstituer ce puzzle. La Bourboule - Vue générale cliché anonyme 1888 La Bourboule, petit hameau situé sur la Dordogne, dépendant de la commune de Murat-Le-Quaire, ne compte que quinze maisons répertoriées sur le cadastre napoléonien de 1823, dont l'hôtel du Grand-Pré et l'établissement thermal tenu par Jacques-Guillaume Lacoste qui le revend en 1828 à Guillaume-Gabriel Choussy. Ce dernier et sa famille développent les bains bourbouliens, de nouveaux hôtels sont créés, les infrastructures prennent forme, le tourisme se développe en un demi-siècle, La Bourboule, devenue commune en 1875, est transformée en ville d'eaux. Un second acteur thermal vient se mêler à la bagarre le 13 octobre 1863, la municipalité de Murat-le-Quaire donne en fermage pour 50 ans, à effet du 1er janvier 1865, la jouissance et l'exploitation de la source thermale du Grand Bagnassou, située au sud de l'enclos du sieur Lacoste, au vicomte de Sedaige, moyennant un loyer annuel de 600 francs. Le 18 avril 1867, le vicomte de Sedaige s'associe avec M. Mabru, par ailleurs hôtelier, et M. Perrière. L'établissement Mabru est ainsi créé en 1869, à quelques mètres des thermes Choussy. Pour couronner le tout, un groupe de capitalistes, emmenés par le banquier parisien François Brocard 1830-1897, le maire de Clermont André Moinier et quelques autres notables, crée, en octobre 1875, la Compagnie des Eaux Minérales de La Bourboule grâce à des appels de fonds successifs, cette société anonyme vient d'engranger dans son patrimoine en 1874, une vaste prairie située sur la rive gauche de la Dordogne et contenant deux autres sources. L'heureux vendeur n'est autre que le docteur Philippe-Alexis Peironnel, inspecteur des eaux thermales bourbouliennes. Immédiatement, la nouvelle compagnie engage des négociations afin d'acquérir les Thermes Mabru le 19 décembre 1875, l'affaire est conclue pour francs. Le docteur Louis Choussy et ses Thermes mettra plus longtemps pour céder devant la Compagnie des Eaux minérales, mais en juin 1879, il finira par lâcher prise. Plan de La Bourboule en 1909 et incrustation plan de 1823 Sur la rive droite, le long de la route de Saint-Sauve au Mont-Dore — future avenue Clémenceau —, la Compagnie s'engage dans la construction de l'établissement des Grands Thermes, sur les plans de l'architecte Agis-Léon Ledru 1816-1885. L'édifice de 120 mètres de long est construit de 1876 à 1880, sa mise en service ayant lieu dès le 12 juillet 1877. La prairie dite du pré du Merle, acquise en 1874 par la Compagnie, est, dans le même temps, transformée en un parc à l'anglaise appelé le Parc Fenestre, avec un étang, de nombreuses allées et un Casino avec salle de jeux et un théâtre, inauguré le 29 juin 1877. Entre l'achat de ce terrain de sept hectares et son agencement en parc paysager, il en aura coûté francs. La Bourboule - Parc Fenestre, Casino et Kiosque à musique du Parc ; emplacement futur Casino des Thermes cliché anonyme 1888 détail Au plus tard en 1880, un Kiosque à musique est érigé face au Casino du Parc Fenestre. Celui-ci est attesté sur un plan dressé à cette date par l'architecte Antoine Gardin pour un premier projet de la future église bourboulienne, mais également par plusieurs publications des années 1880 relatant les concerts s'y déroulant. De forme octogonale, ce kiosque est juché sur un soubassement de pierre entouré d'une balustrade en bois et accessible par un escalier de huit marches ; ses colonnes en bois et fonte supportent une toiture de zinc. La Bourboule - Parc Fenestre et Kiosque à musique — Lac du parc Fenestre La lutte pour les établissements thermaux, gagnée haut la main par la Compagnie des Eaux minérales, est à peine terminée que va s'engager une guerre sans merci pour les casinos. Avant que la Compagnie n'inaugure son Casino dans le Parc Fenestre, un premier Casino est créé, vers 1872-1874, par Félix Chardon 1852-1927. Construit en bois, entouré d'un grand parc aménagé, il est situé le long du quai Fayolle, face à la Dordogne rive gauche ; doté d'un théâtre, d'un café et d'un cercle de jeux, des concerts y sont organisés tous les jours lors de la saison. Un Kiosque à musique y est érigé, vraisemblablement au début des années 1880, sur la terrasse face à la rivière. De forme hexagonale, il est, comme le casino, construit en bois. La Bourboule - Premier Casino Chardon en bois et Kiosque à musique cliché anonyme 1888 détail La Compagnie des Eaux minérales qui a construit à la hâte son premier casino dans le parc Fenestre, décide en 1891 d'en bâtir un nouveau, somptueux, sur le quai rive gauche, en vis à vis de son Etablissement des Grands Thermes, rive droite. L'architecte Léon Picard dit Harvey-Picard est chargé, début 1891, d'établir les plans de l'édifice. Inauguré en juin 1892, le Casino des Thermes possède une grande salle de théâtre, un restaurant et une vaste terrasse où la musique joue deux fois par jour. En outre, la Compagnie des Eaux Minérales fait établir une passerelle en fer sur la Dordogne, reliant l'Etablissement Thermal au Casino des Thermes qui, lui-même, jouxte le parc Fenestre ainsi le curiste peut aller et venir de l'un à l'autre, sans être tenté de poursuivre l'aventure jusqu'au Casino Chardon. A la vue de l'édification du Casino des Thermes, sérieux concurrent casinotier, Félix Chardon avec son établissement en bois n'a pas d'autre choix que d'en construire un nouveau, en 1892, en lieu et place de l'ancien. Pour cela, il fait appel à l'Architecte Emile Camut 1849-1905. A l'intérieur, salles de bal, salons de fêtes, de lecture, petits chevaux. Ici aussi, le théâtre est mis en avant et de nombreux concerts y ont lieu, tout comme dans le parc ou sur la terrasse au moment de la reconstruction une seule chose est omise le Kiosque à musique. Celui-ci, probablement pour des raisons de concordance de style, disparaît du paysage. Les deux nouveaux casinos inaugurés à la suite l'un de l'autre en 1892, Félix Chardon confie à qui veut bien l'entendre, essentiellement les journalistes qui s'empressent de relayer, qu'il n'y a pas de place pour deux établissements à La Bourboule... Dès l'ouverture de juin 1892, la Compagnie des eaux minérales a donné à bail, son Casino des Thermes, à un certain Delorme. Et depuis, Félix Chardon exerce une pression constante auprès de la Compagnie qui finit par céder le tenace Chardon obtient la résiliation du bail de Delorme et la signature d'un nouveau contrat à son profit en date des 28 et 29 septembre 1893. Le 19 mai 1896, Chardon fait signer un avenant à la Compagnie lui permettant, tout en restant fermier du Casino des Thermes, de n'exploiter le casino et ses dépendances que dans la mesure qu'il le jugerait utile et même de ne pas l'exploiter. Et effectivement, alors que Chardon est toujours propriétaire de son propre Casino du quai Fayolle, il cesse toute exploitation en 1899 dans le Casino des Thermes. Celui-ci est finalement vendu par la Compagnie des Eaux Minérales à Félix Chardon pour francs, par devant maîtres Corre et Rogier les 25 et 29 mai 1901. La Bourboule - Casino des Thermes, kiosque buvette — Terrasse du Casino Chardon La rive droite, depuis la construction des Grands Thermes présente une grande activité. Face à ceux-ci, à l'entrée du Pont de la Compagnie, une grande place arborée est aménagée, appelée Place du Jet d'eau, dès avant 1896, en raison du bassin situé en son centre. Des concerts publics y sont donnés fréquemment, et en 1906, la municipalité décide d'y faire édifier un Kiosque à musique et, lui faisant suite, un corps de magasin pour abriter le Grand Bazar des Nouvelles Galeries. L'architecte Amable Bargeon, auteur d'innombrables constructions sur La Bourboule, est chargé des plans de ces projets. Si le magasin des nouvelles galeries est effectivement édifié le long de la Dordogne, l'édicule construit à ses côtés a l'apparence d'un kiosque à musique, mais nous ne possédons aucun cliché suffisamment fiable et précis pour en certifier l'usage. La Bourboule - Plan projet du kiosque en 1906 — Kiosque sur la place du Jet d'Eau Toujours est-il que près du Grand Bazar de la place du Jet d'Eau, une foule nombreuse est toujours présente et un autre Kiosque à musique, en bois, de forme rectangulaire, est dressé temporairement pour les concerts et les fêtes. La Bourboule - Place du Jet d'eau et Grand Bazar des nouvelles galeries. Kiosque à musique temporaire en bois Abordons rapidement le cinquième Kiosque à musique de La Bourboule. De style rustique, en bois et à la toiture en chaume, il est installé sur la terrasse de l'Hôtel-restaurant, lui même situé sur le plateau de Charlannes, accessible par le funiculaire. L'établissement hôtelier tout comme le funiculaire sont construits en 1902. Ce kiosque ne sera monté que quelques années après l'hôtel, mais n'aura qu'une durée de vie éphémère. La Bourboule - Hôtel-restaurant sur la Terrasse de Charlannes et Kiosque à musique rustique Le terrain situé en prolongement de l'établissement des Grands Thermes, sur la route de Saint-Sauve au Mont Dore — devenue le boulevard de l'Hôtel de ville — appartient à la Compagnie des Eaux minérales. Une grande bâtisse à usage de buanderie, utilisée par les trois établissements thermaux, y est installée, le long de la Dordogne, et divers bâtiments à l'usage des thermes sont venus s'y greffer. Jouxtant ce terrain, la municipalité fait construire un grand marché couvert, dont les travaux, adjugés le 29 mars 1889, pour un montant de francs à l'entreprise Caillat, sont achevés en janvier 1890. L'architecte Jean-Baptiste Sève est l'auteur des plans de cet édifice. Le long de cette halle, la première église de La Bourboule, dédiée à Saint-Joseph, voit le jour, consacrée en 1888. Les plans relatifs à l'édification de cette église sont conjointement réalisés, de 1880 à 1885, par les architectes Jean-Baptiste Sève de Clermont-Ferrand et Antoine Gardin, par ailleurs maire de La Bourboule de 1884 à 1896. L'adjudication des travaux a lieu le 13 août 1885 pour un montant de frs 92. Un clocher sera ajouté par l'adjudication du 23 avril 1900, pour francs, selon les plans de l’architecte Amable Bargeon. La Bourboule avant création du square Joffre Grands Thermes, buanderie, halle du marché couvert et Eglise — Eglise Saint Joseph et marché couvert En 1920, la municipalité, qui a pris possession du périmètre englobant la buanderie et les bâtiments annexes de la Compagnie des Eaux minérales, fait raser l'ensemble, y compris le marché couvert jusqu'au parvis de l'Eglise Saint-Joseph, et y fait aménager un jardin public, baptisé Square du maréchal Joffre. La même année, le Kiosque à musique qui était toujours existant dans le Parc Fenestre depuis quarante ans, est transféré au centre du nouveau square public. Ce transfert est dirigé par l'architecte Louis Jarrier 1862-1932. En décembre 1923, l'architecte Paul Neyrial dresse les plans de la Rotonde qui sera construite en 1924, près du kiosque à musique, dans le square Joffre, à l'emplacement des anciens WC. La Bourboule - Kiosque sur le square Joffre, Grands Thermes — Kiosque à musique et Rotonde square Joffre Le casino des Thermes tout comme le casino Chardon ont été revendus à la municipalité en 1910. Le premier est transformé en 1913 à l'usage de l'Hôtel de Ville, le second, toujours en activité et transformé, est donné en location. Aujourd'hui, seul l'établissement thermal Choussy appartient encore à la Compagnie des Eaux Minérales de La Bourboule ; les Grands Thermes sont actuellement exploités en régie par la commune, tandis que les thermes Mabru sont fermés définitivement peu après 1951. Le funiculaire est supprimé depuis 1958, mais l'hôtel de Charlannes, restructuré est resté actif. Le parc Fenestre, passé également dans la grande escarcelle de la municipalité en 1972, a été réaménagé. Kiosque du square Joffre, toujours en place. voir ici, square Joffre de La Bourboule et son Kiosque, aujourd'hui. 1/2— 2/2 voir ici, Parc Fenestre, aujourd'hui. 1/3— 2/3— 3/3 LA BOURBOULE - Le Nouveau Kiosque de musique publié par Jean Marc Jeu 16 Aoû 2018 1536 4 août 1876 — Alexandre Dumas et du beau monde à La bourboule ; rixe entre les établissements thermaux — La Bourboule. Grande affluence ici. On ne sait où se loger. Il n'y a que des hôtels où l'on est écorché, et pas de maisons particulières habitables. Alexandre Dumas et sa famille y ont séjourné, il y a quelques jours. Nous avons aujourd'hui le duc de Bisaccia et la duchesse ; le marquis de Flers ; le vicomte d'Harcourt, chef de cabinet du Maréchal ; le vicomte et la vicomtesse d'Haussonville ; le comte Jules de Carné ; Mme de Chasseloup-Laubat, veuve de l'ancien ministre ; la marquise de Castellane ; la comtesse de Salignac-Fenelon ; le comte de Villeneuve et la comtesse, née de Rohan- Chabot. Il y a quelques jours, une lutte a eu lieu entra les deux établissements rivaux de La Bourboule. Les eaux de l'un ont été arrêtées par l'autre. Le préfet du Puy-de-Dôme et le procureur de la République de Clermont sont accourus mettre la paix. Il était temps. Les buveurs de la source Mabru, exaspérés, ne parlaient de rien moins que de s'emparer des pompes Choussy et de faire à celui-ci, un mauvais parti. 20 juin 1877 — Annonce de l'inauguration du casino des Thermes pour le 29 juin — Les buveurs d'eau de La Bourboule vont avoir cette année des distractions auxquelles ils ne sont pas habitués. On va leur faire de la bonne musique. M. Marius Boullard, l'excellent chef d'orchestre des Variétés, inaugurera le 29 juin le Casino de la Bourboule. Il emmène avec lui un orchestre de vingt musiciens, en tête desquels il faut citer M. Janssen, violon-solo que tout Paris a entendu au concert des Champs-Elysées M. Thibault, membre de la Société des concerts du Conservatoire ; M. Portehaut, violon-solo des Italiens M. Corlieu, flûte-solo du Théâtre-Lyrique ; M. Pierret, violoncelle de l'Opéra-Comique, et un hautbois qui vient de l'orchestre de Covent-Garden. MM. Charles Comte et Eugène Bertrand, qui vont tous les ans passer vingt et un jours dans cette station balnéaire, ne se croiront plus à cinq cents lieues de leurs chers théâtres lyriques. Quelques représentations théâtrales au Casino Chardon 13 juillet 1885 — Théâtre du Casino. — Représentation donnée par Mme Favart, de la Comédie-Française. 14 juillet 1885 — Théâtre du Casino. — 1° Le Violoneux, opérette ; 2° Une Tasse de thé, comédie. 15 juillet 1885 — Théâtre du Casino. — La Fille du Régiment, opéra comique 16 juillet 1887 — Bals d'enfants au Casino Chardon — Le baryton Morlet, des Bouffes, le créateur de Pippo » de la Mascotte, est arrivé à La Bourboule. M. Morlet se fera entendre, dit-on, au Casino Chardon dans une des pièces de son répertoire. M. Albert Delpit, le célèbre romancier, est également en ce moment à La Bourboule. M. Chardon vient d'avoir une idée des plus heureuses. Il a organisé deux bals d'enfants et des courses. Inutile de dire que le succès a dépassé toutes les espérances ! Rien de charmant comme de voir sauter, polker, tous ces babys roses ; rien de plus amusant à voir qu'une course d'ânes. 17 août 1887 — Le Théâtre du Casino Chardon fait le plein — On nous écrit de La Bourboule le Casino, si habilement dirigé par M. Chardon, attire chaque soir la foule des baigneurs. Il faut vraiment convenir que depuis deux ans cette station balnéaire est devenue une des premières de France. Mais que serait une ville d'eau sans un Casino, bien entendu, où l'utile se joint habilement à l'agréable ? La troupe dramatique, fort bien composée, a pour protagonistes M. et Mme Duchesnois. Ces excellents comédiens donnent tous les soirs une représentation très courue. Paris n'a plus de théâtres La Bourboule a le sien qui fait salle comble. Mlle de La Seiglière, le Gendre de M. Poirier, le Demi-Monde, le Maître de Forges, le Monde où l'on s'ennuie, le Fils de Coralie ont tour à tour soulevé des applaudissements. Si bien que le directeur du Casino a donné l'autre soir une comédie inédite de notre confrère M. Lapierre. Le succès a été très vif, et sous ce titre "La Bourboule, 20 minutes d'arrêt", M. Lapierre a conquis les suffrages des hommes d'esprit et des jolies femmes qui vont demander aux montagnes d'Auvergne une provision de santé pour l'hiver. Il faut bien que la province donne du nouveau, puisque Paris semble y renoncer. 23 août 1888 — Bals, soirées dansantes et représentations théâtrales se succèdent chez Félix Chardon La Bourboule. — Les représentations du Théâtre du Casino, dirigé par M. de Lestrac, sont de plus en plus suivies. Il faut convenir que nos artistes de comédie sont réellement à la hauteur de leur tâche. Ils reçoivent tous les soirs de chaleureux bravos et leur succès est aussi franc que mérité. Félicitons particulièrement Mmes Duchesnois, Magnan, Boulangeot ; MM. Duchesnois, Mercier, Lafère, Luzan et Henry, qui, dans les dernières reprises — le Panache, de Gondinet, un Ménage en ville, de Théodore Barrière, les Femmes Terribles, de Dumanoir, etc., — se sont montrés interprètes intelligents et consciencieux. Nous avons eu, de plus, une représentation extraordinaire, donnée par des artistes de Paris, donnée par des artistes de Paris. Le spectacle se composait de Décoré, l'œuvre de Meilhac, dont la presse parisienne a été unanime à faire l'éloge. Malheureusement, l'interprétation n'a guère répondu à l'attente du public. M. Barlet a paru particulièrement médiocre. Faisons pourtant une exception en faveur de Mmes Gallayx, Mériany et M. Barral, qui se sont assez bien acquittés de leurs rôles. M. Chardon, directeur du Casino, a inauguré ses soirées dansantes samedi dernier. Beaucoup de monde et beaucoup d'entrain de la part des jeunes danseuses et de leurs vaillants cavaliers. Félicitations à l'aimable et intelligent organisateur, ainsi qu'à l'orchestre de M. de Lestrac, toujours sur la brèche. D'autres bals auront lieu chaque semaine. Nous en reparlerons. Nous apprenons avec plaisir qu'à l'instar de beaucoup de villes d'eaux, un Comité de fêtes vient de se former à La Bourboule. Nous ne saurions trop encourager cette initiative privée qui doit nous procurer toute une série d'intéressantes réjouissances. 3 juillet 1889 — Décidément le Guignol Lyonnais fait le succès des casinos bourbouliens ! — Il y a deux casinos à la Bourboule l'un est situé dans le magnifique parc de la Compagnie, lieu de rendez-vous pour les promeneurs et les enfants qui y trouvent plusieurs jeux et notamment le Guignol lyonnais. L'autre casino est dirigé par M. Chardon, qui y a annexé un théâtre où l'on joue l'opéra-comique, l'opérette, la comédie et le vaudeville, et un cercle où les étrangers ne sont admis que sur présentation. Là encore, un Guignol lyonnais qui, comme son voisin, dépouille sa vieille gaillardise et descend pour la circonstance, à des plaisanteries incapables de froisser une bonne d'enfants. 30 juin 1891 — Le futur casino des Thermes est en construction — La Bourboule a inauguré brillamment sa saison, et, d'après les nouvelles reçues de tous côtés, il est déjà permis de prévoir que l'année 1891 dépassera encore 1890, qui, comme on sait, avait été de beaucoup supérieure a ses devancières. Il est vrai que la municipalité, aussi bien que la Compagnie des Eaux minérales, ne néglige rien pour assurer un succès, dû sans doute pour une grande part à l'efficacité si connue des eaux, mais aussi aux sacrifices que savent s'imposer sans cesse ceux qui bénéficient de leur exploitation. En 1890, La Bourboule a reçu plus de 8600 visiteurs, chiffre qui dépasse de 1600 celui de 1889. En juillet et en août, les hôtels regorgeaient, et l'on couchait dans les salles à manger. La Compagnie avait à peine assez de cabinets de bains pour satisfaire ses hôtes. Aussi l'on a vu, dès l'automne dernier, tout le monde se mettre il l'œuvre, et les constructions s'élever comme par enchantement. Plusieurs nouveaux hôtels et villas sont déjà terminés. La Compagnie a ajouté une aile nouvelle à son grand établissement. Bien plus, la Compagnie, joignant l'agréable à l'utile, construit un grand casino à l'entrée du beau parc de Fenestre, et en face de l'établissement des Thermes, avec lequel il sera mis en communication par une passerelle jetée sur la Dordogne. Plus que jamais les distractions vont donc abonder à La Bourboule, et le temps où l'on s'y ennuyait va passer à l'état de légende. La Bourboule - Affiche réclame avec Grands Thermes et incrustation Casino du Parc Fenestre - Etablissement thermal 30 juin 1892 — Concours de bourrée aux casino et parc Chardon — Les baigneurs commencent à affluer à la Bourboule et la saison s’anime de jour en jour. Dimanche a eu lieu une première fête organisée par le comité des fêtes. Elle a été splendide. Il faut dire d’ailleurs que le temps avait bien voulu la favoriser et que les commissaires chargés de composer et de faire exécuter le programme avaient fait preuve de tact et de zèle. M. Chardon avait en outre gracieusement prêté au comité le parc et le Casino de la Bourboule. Beaucoup d'amateurs ont pris part au concours de tir, commencé le samedi et clos le lendemain à midi. Le concours de bourrée, donné dans le parc à deux heures, a été fort goûté des étrangers. Un bal d’enfants a suivi. Il a été plein d’entrain. A quatre heures ont été distribués les prix aux lauréats des concours de tir et de bourrée. On a également procédé au tirage d’une grande tombola. La ville était pavoisée. Des trophées de drapeaux flottaient à l’extrémité des mâts plantés sur les places et le long des rues. En de nombreux endroits les habitants avaient improvisé des bals champêtres. Le soir, la plupart des hôtels ont illuminé les Iles Britanniques, l’hôtel Continental, le Grand-Hôtel, les Ambassadeurs, l’Univers, l’hôtel de Paris, la villa Médicis, le café Français, etc. Un feu d’artifice, que tout le monde a applaudi, a été tiré sur la terrasse du Casino de La Bourboule. En somme, la saison a été officiellement et brillamment inaugurée. 30 juin 1892 — Inauguration du Casino des Thermes — La Compagnie des Eaux vient de terminer le casino commencé au mois de juin 1891. Il s'élève à l'entrée du beau parc de Fenestre, et, dominant toute la partie de la vallée dans laquelle s'éparpillent les cent hôtels et villas de la Bourboule, il offre aux regards un ensemble aussi original qu'harmonieux. Si la Compagnie a fait presque un tour de force en construisant un édifice si considérable dans l'espace de douze mois, son concessionnaire, M. Delorme, n'a pas moins réussi dans le choix du directeur de la partie artistique de son exploitation. C'est en effet M. Vianési, ancien chef d'orchestre de l'Opéra, qui a accepté ces délicates fonctions et ce nom suffit comme garantie de l'excellence de l'orchestre, et du choix habile des chanteurs et cantatrices, aussi bien que des comédiens qui vont se faire applaudir dans la belle salle de spectacle du nouveau casino. On s'amuse donc ferme cette année à la Bourboule, où déjà de nombreux enfants remplissent de leurs gais ébats les pelouses et les allées du grand parc. A peine inauguré, le nouveau casino des Thermes joue le grand jeu ! Deux concerts par semaine, représentations théâtrales... 8 juillet 1892 — Casino des Thermes de La Bourboule — Concert à midi et demi. — l. La Capricieuse, solo de piston par M. Bello Soyen. — 2. Ouverture du Barbier de Séville Rossini. — 3. Marche des fiançailles, Lohengrin Wagner. — 4. Fantaisie Espana Waldteufel — 5. Valse de la poupée Copelia Delibes. — 6. Marche des P'tits Mat'lots Ganne. Concert à 7 heures. — 1. Marche russe Ganne. — 2. Le poète et le paysan, ouverture Suppé. — 3. Noce Arabe Tavan. — 4. Rêve après le Bal. Brousset. — 5. Fête Bohême Massenet. — 6. Express-Galop Mélé. 11 juillet 1892 — 1. Gamerra, marche Strobl. — 2. Martha, ouverture Flotow. — 3. Toujours ou jamais, valse Waldteufel. — 4. Les Bergers Watteau, air de danse Gregh. — 5. Faust, fantaisie. Ch. Gounod. — 6. Moulin à vent, galop Anschutz. Concert à 7 h. ½ du soir. — 1. Les Dragons de Villars, ouverture Maillart. — 2. Frascati, valse, de concert Litolff. — 3. Aubade printanière Lacome. — 4. La Tourterelle, redemandée, solo de petite flûte par M. Barrucand. Damaré. — 5. L’Arlésienne, fantaisie, soli par MM. Hemme et Bello Bizet. — 6. Cri de guerre, marche L. Langeli. 5 août 1892 — Concert à midi et demi au Kiosque à musique du parc Fenestre. — 1. La Jolie Mexicaine Deransart. — 2. Ouverture de Si j ’étais Roi Adam. — 3. a Elégie, pour violon E. Boussagol ; b Sur le Lac B. Godard ; solos de M. René Carcanade. — 4. a Barcarolle ; b Sérénade Lacôme. — 5. Un moment d'entretien, solo de flûte par M. Barrucand Benistant. — 6. Bataille de fleurs, valse Broustet. 6 août 1892 — Concert à midi et demi au Kiosque à musique du parc Fenestre. — 1. Domino Noir, ouverture Auber. — 2. Les Bergers Watteau Gregh. — 3. Ballet égyptien, redemandé a Danse des nègres ; b Légèreté ; c Les Echarpes ; d Andante et final. Luigini. — 4. Anette et Lubin Durand. — 5. Aïda, fantaisie Verdi. 7 août 1892 — Concert à midi et demi au Kiosque à musique du parc Fenestre. — 1 Ouverture de Fra Diatolo Auber. — 2. Saltarelle Gregh. — 3. Fantaisie sur Galathée Massé. — 4. Valse J. Rousseau. — 5. Champagne Olivier. Métra. 7 août 1892 — Concerts sur la Terrasse du Casino des Thermes — Concert à midi et demi, sur la terrasse du Casino. — 1. Ouverture d’Hèloïse et Abelard Litolff. — 2. 2e fantaisie sur Faust Gounod. — 3. Ballabille de Giselle Adam. — 4. La Batignollaise Soyer. Concert à 7 h. du soir, sur la terrasse du Casino. — 1. Les Trompettes, ouverture Duprata. — 2. Marche hongroise Berlioz. — 3. 1e Mazurka Greg. — 4. Baiser d’avril Grillet. — 5. Polka du Lutin Mayeur. — 6. Raillerie musicale Mozart. — 7. Sous le masque Vaillard. — 8. Criquette Braustel. — 9. Valse J. Rousseau 11 août 1892 Concerts et soirées dansantes redoublent au Casino Chardon depuis l'ouverture de son concurrent le Casino des Thermes. On s’amuse toujours beaucoup à La Bourboule les fêtes succèdent aux fêtes et les étrangers, qui passent tous leurs loisirs au Casino de La Bourboule, vont de surprise en surprise. M. Chardon et le Comité des fêtes font preuve en effet d’une ingéniosité et d’un zèle vraiment admirables. Vendredi dernier, il y avait grand concert vocal et instrumental, avec le concours de M. de Trabadelo, premier ténor du Théâtre Royal de Madrid. M. de Trabadelo, qui possède une voix splendide maniée avec un talent prodigieux, a obtenu un immense succès. Il est juste aussi d’enregistrer le chaleureux accueil fait par le public à Mme Ismaêl Dubois. Le lendemain, samedi, toute la foule mondaine assistait à la soirée dansante hebdomadaire. On a dansé avec un bel entrain jusqu’à une heure du malin. Au moment du cotillon, la grande salle des fêtes, décorée de fleurs et éclairée avec des lustres électriques, offrait un spectacle ravissant. Et ce n’est point tout ! Dimanche a été donnée une fête superbe, avec concours de ménétriers, concours de bourrée, bal d’enfants, kermesse de charité dans le parc, concert vocal en plein air à huit heures du soir. Plus de deux mille étrangers ont pris part à ces amusements variés ! Et ce n’est point tout encore ! Annonçons, pour dimanche et lundi prochains, une autre fête qui durera deux jours. Il y aura tir aux pigeons, et chasse au renard avec piqueurs et meute de cinquante chiens. Cette chasse se terminera par un déjeuner sur le lieu du rendez-vous de la chasse. La Bourboule - Musique sur la Terrasse du casino Chardon — Partie champêtre au Parc Fenestre 18 août 1892 — Concert à midi et demi au Kiosque à musique du parc Fenestre. — Concert à midi et demi, au kiosque du par Fenestre. — 1. Avant le combat, polonaise Auvray . — 2. Ouverture pastorale dans Philemon et Baucis Ch. Gounod — 3. Dépêche télégraphique, grande valse Strobl. — 4. Sérénade hongroise Joncières. — 5 Les Mandolines, pizzicato pour instruments à cordes Désormes. — 6. Stabat Mater, solo de piston par M. Bollo Rossini. — 7. Martha, fantaisie Flotow. — 8. Marche persane Strauss. 19 août 1892 — Concert à midi et demi au Kiosque à musique du parc Fenestre. — Concert à midi et demi, au kiosque du parc Fenestre. — 1. Brise de mer, polka Missler. — 2. Les Trovatelles, ouverture Duprato. — 3. Invitation à la gavotte Waldteufel. — 4. Joyeux matin, valse Ben Tayoux. — 5. Fantaisie sur La Muette Auber. — 6. Cortège de Bacchus Sylvia Delibes. 20 août 1892 — Concert à midi et demi au Kiosque à musique du parc Fenestre. — 1. Les Soldats de plomb Auvray. — 2. Haydèe, ouverture Auber. — 3. Dis-moi tu, dis-moi toi, grande valse Strauss. — 4. Le dernier Amour, czardas Gung’l. — 5. Hommage aux dames, mazurka Strauss. — 6. Adagio sonate pathétique, solo de hautbois par M. Klain Beethoven. — 7. Hernani, grande fantaisie, soli par MM. Hemme et Bello Verdi. — 8. Tic-Tac Waldteufel. 25 juin 1893 —Concours de danses auvergnates au Casino Chardon, courses aux ânes à La Trémoulière — La Bourboule. Voici le programme de la fête champêtre organisée par le Comité des Fêtes et qui aura lieu demain dimanche 25 juin. A 10 heures ½. — Salves d ’artillerie. A 2 heures, au parc du Casino de La Bourboule. — Danses auvergnates. — Concours de costumes 5 prix en argent. — Jeux auvergnats. A 3 heures. — Distribution des prix du concours. A 3 heures ½. — Tombola au profit des incendiés de Vendeix 200 francs de lots. Prix du billet 25 centimes. A 4 heures ½. — Courses aux ânes sur la piste de la Trémoulière 1e course au trot 3 prix en argent ; 2e course pour fillette 3 prix en argent ; 3e course au galop, garçons et filles 3 prix en argent et un objet d’art. Fête du soir. — Illuminations générales. — Feu d’artifice. Prix d’entrée pour les fêles 1 fr. pour les grandes personnes, 50 c pour les enfants. 29 août 1893 — Quelques piques de Chardon, directeur du casino éponyme, à l'encontre du Casino des Thermes, son tout récent concurrent — Si les élections ont causé quelque tort, comme on le dit, à certaines villes d'eaux, la Bourboule, du moins, n'a pas eu à en souffrir. Jusqu'ici, en effet, l'arrivée des baigneurs ne s'est pas ralentie. Il en part bien toujours, mais il en vient un nombre à peu près égal, de telle sorte que le Casino do M. Chardon, le seul établissement local qui jouisse d'une véritable vogue, ne désemplit pas. On y voyait, tous ces jours passés, le prince d'Annam, le duc et le marquis de Clermont-Tonnerre, M. Sigismond Lacroix, Me Lenté et une foule d'autres notabilités étrangères ou parisiennes. Il est vrai que M. Chardon ne recule devant aucun sacrifice pour maintenir son Casino sur le pied qu'il occupe depuis de longues années déjà. Il lui a fallu notamment lutter contre une concurrence féroce, suscitée dans on ne sait quel but, mais dont le plus clair résultat aujourd'hui consiste dans une situation navrante aussi bien pour ses propres instigateurs que pour les naïfs qui ont cru et espéré en ceux-ci. On comprend aisément, du reste, que, dans une localité comme la Bourboule, il ne puisse y avoir place pour deux établissements du même genre. Le Casino de M. Chardon, par l'ordre et le soin qui y règnent, par la direction artistique qui lui est donnée, ne pouvait pas déchoir. Les baigneurs l'ont prouvé en y venant en foule, et ils le démontrent encore aujourd'hui en y établissant leur quartier général. C'est la plus flatteuse et la plus légitime des récompenses pour les efforts et les sacrifices faits par l'intelligent et sympathique propriétaire du Casino de la Bourboule. 14 juillet 1896 — Concert place du Jet d'Eau, théâtre au casino Casino de la Bourboule. — Demain mardi, 14 juillet. — A 2 heures, dans le Parc Bal d’enfants. A 4 heures, place du Jet-d’Eau Concert. Le soir, Miss Hélyett. Mercredi, 15 juillet La Boule 13 août 1897 — Représentations théâtrales au Casino Chardon La Bourboule. Au Casino. Aujourd’hui 13 août, à 1 h. ½. Tournée E. Simon, avec le concours de M. Le sociétaire de la Comédie-Française comédie en 3 actes, de Bargy, La loi de l'homme, M. Paul Hervieu. L'Etincelle, comédie en 1 acte, de Pailleron. Samedi 14 Les Surprises du Divorce, comédie-bouffe en 3 actes, de M. A. Bisson. A 9 heures, dans la Salle des Fêtes, 5e soirée dansante. Dimanche 13 Les Mousquetaires au Couvent, opéra comique en 3 actes, de MM. Paul Ferrier et Jules Prével. 29 août 1898 — Vielle et biniou au casino Chardon — Mme Félix Faure et Mlle Lucie Faure, qui se trouvent actuellement à La Bourboule, viennent d'assister a une fête auvergnate, donnée en leur honneur, et au profit des Enfants de France. Aprèes un bal costume d'enfants, une noce auvergnate, précédée de joueurs de vielle et de biniou, a fait son entrée à la villa Médicis et a défilé devant Mme Faure. La mariée a fait don à Mme Félix Faure d'un coffret qu'elle a accompagné d'un petit compliment auquel Mme Faure a repondu en remerciant les organisateurs de cette petite fête, pendant qu'une multitude d'enfants poussaient des cris de joie. Les assistants ont ensuite chanté des refrains populaires et exécuté des danses. Parmi les invités le commandant Lamotte ; M. Pipet, maire de La Bourboule ; le docteur Maurel, médecin de Mmes Félix et Lucie Faure à La Bourboule ; M. Chardon, directeur du Casino, où avait lieu la fête ; M. Lequimo, président du Comité des fêtes, etc. Le soir, la ville était brillamment illuminée. 4 septembre 1904 — Les phalanges limougeaudes encensées au Concours musical de La Bourboule — Le Concours de La Bourboule a été le 4 septembre un nouveau triomphe pour quelques-unes de nos sociétés musicales limousines. La Fanfare de Limoges, sous l'experte direction du sympathique M. Roby, concourait en première division, première section. Une exécution impeccable, un ensemble vraiment parfait ont valu à cette société, la doyenne des Sociétés instrumentales de Limoges, après un premier prix de lecture à vue et premier prix d'exécution, un premier prix d'honneur décerné à l'unanimité des membres du jury avec félicitations et prix spécial de direction à M. Roby. Ce brillant succès est complété d'un prix ascendant qui classe aujourd'hui notre Fanfare en division supérieure. C'est avec un vif sentiment de plaisir que nous félicitons M. Roby et ses collaborateurs en même temps que M. Biais, l'aimable et dévoué président pour le succès de la Fanfare auquel tout le monde a applaudi à Limoges. Appelée à prêter son concours au concert festival donné au casino de La Bourboule le soir du concours, la Fanfare de Limoges y fut applaudie comme il convenait tout particulièrement par le public artiste que groupait une audition vraiment remarquable. L'Harmonie " La Lyre de Limoges ", que son habile et dévoué directeur M. Delage menait au combat avec l'ardeur que chacun lui connaît parmi nous, avait à lutter contre une concurrente redoutable, l'Harmonie Municipale de Nogent-sur-Marne qui a fait ses preuves en maints tournois. Les qualités de l'adversaire rendaient la lutte difficile et laissaient pour beaucoup planer un doute sur l'issue de cette joute artistique ; M. Delage et ses musiciens s'en sont tirés tout à l'honneur de la Lyre, à leur honneur voulons-nous dire comme à l'honneur de Limoges, dont le renom artistique s'est une fois de plus affirmé. La Lyre de Limoges a enlevé de haute lutte le premier prix de lecture à vue à l'unanimité et avec félicitations des membres du Jury, le deuxième prix d'exécution et le premier prix d'honneur exoequo avec l'Harmonie de Nogent, prix décerné aussi à l'unanimité et avec félicitations du jury. Il convient d'autant plus de complimenter pour ce succès la Lyre de Limoges, son directeur M. Delage et son sympathique et si dévoué président M. Breilloux, que notre vaillante Harmonie créée en 1901 et ne comptant par conséquent que trois ans à peine, n'hésite pas à entrer en lice contre des sociétés puissament organisées et ayant sur elle l'avantage de l'âge et le prestige des précédentes victoires. 30 août 1908 — Le Casinotier bourboulien récalcitrant — Jeux supprimés. A la demande du maire de La Bourboule, le ministre de l'intérieur a suspendu l'autorisation des jeux accordée au casino de cette station thermale, le directeur de l'établissement ayant refusé de verser à la caisse municipale la redevance sur le produit des jeux imposée par le cahier des charges au profit de la commune. LA BOURBOULE - Kiosque de Concerts - Square Maréchal Joffre publié par Jean Marc Jeu 16 Aoû 2018 1530 14 juillet 1921 — Fête Nationale au Casino et sur la Place du Jet d'Eau — Au Casino. — A 13 h. 30. Concert symphonique. — A 16 h. Bal d'enfants. — A 16 h. 30. Dancing-Téa. — A 17 h. Place du Jet-d’Eau, Concert par l’orchestre du Casino, sous la direction de M. Henri Faut. Partie vocale et chant de la Marseillaise, par M. D’angely, 1er ténor de la Gaité Lyrique. — A 21 h. 30. Dans le Hall du Casino, Grand Bal de Gala. — A 14 h. 30 et à 20 h. 30. Au Théâtre Cinéma. 15 juillet 1921 — Concert au square du Maréchal Joffre — A 10 h. 30. Square Maréchal-Joffre, Concert. — A 13 h. 30. A l’Hippodrome du Mont Sans-Souci, 2e Journée du Concours hippique. — A 16 h. 30, au Casino, Dancing-Téa. — A 21 h. 30. Dancing. — A 20 h. 30. Sur la Terrasse, Grand Concert symphonique. — A 20 h. 30. Au Théâtre, Tournées Parisiennes. 11 août 1922 — Concerts au Casino... — Au Casino. A 1 h. 30 et à 8 h. 30 Concerts symphoniques. — A 5 heures. Dancing orchestre Faraldi. — A 8 h. 30. Cinéma Le Capitaine Fracasse ; Fatty fait le coq, comique. — A 9 h. 30. Bal de grand gala. Deux orchestres ; cotillon ; distribution d’accessoires. 13 juillet 1924 — Inauguration du nouveau parc du casino rénové — Aujourd'hui dimanche, 13 juillet A 1 h. 15, concert symphonique. — A 3 heures, dans le parc du Casino, grande fête enfantine. — A 5 heures, orchestre Faraldi. — A 2 h. 30, inauguration du nouveau parc. Concert de grand gala. Feu d'artifice. Illuminations 14 juillet 1924 — Concert place du Jet d'Eau A 5 heures, place du Jet d'Eau, concert avec le concours de Mlle Sirbain de l'Opéra Comique. A 3 heures et 9 heures 30, dancing sous la direction de M. et Mme Wells, orchestre Faraldi. A 8 heures 30 sur la Terrasse, Concert de grand gala. Orchestre sous la direction de M. Prieur. 14 juillet 1926 — Concert square de la place du Jet d'Eau. Guignol lyonnais et concert au casino A 11 h. 15, sur la Terrasse, apéritif dancing. — A 11 h. 30, concert symphonique. — A 3 h. guignol lyonnais. — A 4 h. 30 square place du Jet d'Eau, concert. — A 5 h. thé dansant. — A 8 h. 30, concert à grand orchestre sous la direction de M. Prieur. 12 juillet 1928 Tous les jours, Concert Square Joffre, concerts au casino... La Bourboule, tous les jours 10 h. à 11 h., au Square Joffre Concert par le Grand Orchestre. — 11 h. à 12 h. Concert et Informations par les hauts parleurs. — 13 h. à 14 h., au Casino Concert de musique classique et moderne par le septuor Prieur. — 15 h., au Casino des Enfants Guignol ; les clowns Walter. — 16 h., au Golf de Charlannes ; Thé attractions. — 16 h. 30 À 18 h. 30, au Casino Thé Dancing. — 18 h. 30 Concerts et Informations et par les hauts-parleurs. — 20 h. à 22 h., au Casino Concert par le septuor Prieur. — 20 h. 45, Théâtre. — 22 h. Dancing. Une seule formation musicale répertoriée à La Bourboule en 1909 L'Indépendante fanfare, dirigée par Peigne, à la tête de 25 exécutants. L'orchestre du casino Chardon, dirigé depuis 1892 par De Lestrac, à la tête de 25 musiciens, donne deux concerts par jour pendant la saison. A partir de 1893, l'orchestre compte 40 musiciens et se répartit entre les deux casinos dirigés par De Lestrac. A partir de 1903, les casinos diffusent 5 concerts par jour. JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique lun. 20 août 2018 1647 LA CHÂTRE - La Place de l'Abbaye INDRE Ne cherchez pas d'abbaye, il semble acquis qu'aucune abbatiale n'ait existé à La Châtre, et surtout pas dédiée à Saint-Vincent comme certains l'ont a tort imaginé. C'est donc le Chapitre de Saint Germain castrais, fondé au XIe siècle, avec son prieur et sa douzaine de chanoines qui, par analogie, a été qualifié d'abbaye dans certaines chartes, sans que pour autant il n'y ait jamais eu d'Abbé y exerçant. La Châtre a édifié des fortifications au XVe siècle ; Louis François Dey de Séraucourt, intendant de la province de Berry à Bourges, les fait démanteler à partir de 1693. Fossés et remparts sont comblés et aplanis ; à l'emplacement de l'un d'eux, subsiste une place, laissée dépourvue de toute construction, appelée l'Abbaye, dont une partie est arborée dans la première moitié du XVIIIe siècle. Plan de La Châtre en 1841 Une foire est censée être tenue tous les mois à La Châtre, mais, en 1726, on n'y connoît que celle des Roys, des Rameaux, de la Pentecôte, de la Saint-Jean et de la Saint-Barthélémy. Les marchés ordinaires ont lieu tous les mercredis et samedis. Une délibération municipale du 24 février 1751 établit les foires annuelles sur la place-promenade de l'abbaye. En mars 1768, les bêtes à cornes sont transférées au faubourg Saint-Jacques, en raison des plantations faites récemment sur la place de l'Abbaye et afin de les préserver. Effectivement, en 1755, 30 arbres ont été payés, pour 12 sols par arbres, plantation incluse, pour remplacer quelques sujets supprimés. En 1765, la promenade est réaménagée, des tilleuls y sont plantés, des bancs installés. Les foires sont fixées en 1775 au 5 janvier, 23 juin si c'est le dimanche ou la Fête-Dieu, la foire se déroule le 22 juin, 23 août, le samedi de la veille des Rameaux, et le samedi de la veille de la Pentecôte. En 1844, du 20 mars au 20 novembre, on y ajoute une foire tous les samedis, mais toutes celles-ci se déroulent pour la plupart sur la place du marché ou sur le foirail. George Sand qui séjourne de temps à autre à La Châtre, a témoigné de son passage en 1830-1831 dans Histoire de ma vie Quand on sort de la ville par la promenade de l'abbaye, pour suivre le petit chemin sablonneux de la Renardière, on arrive aux Couperies, un des sites les plus délicieux du pays, au delà duquel on peut se perdre dans un terrain miné par les eaux, déchiré de ravines charmantes et semé d'accidents pittoresques. Il faut toutefois préciser qu'Aurore Dupin, baronne Dudevant, n'avait qu'une hâte, c'est de sortir de la ville en raison des effluves méphitiques qui empuantissaient La Châtre Ô mes chers compatriotes! pourquoi êtes-vous si malpropres ? Je vous le reproche très sérieusement et avec quelque espoir de vous en corriger. Vous vivez dans le climat le plus sain, et au milieu de la population rustique de la vallée Noire, qui est d’une propreté exquise, et pourtant vous semblez vous plaire à faire de votre ville un cloaque infect, où l’on ne sait où poser le pied, et où vous respirez à toute heure des miasmes fétides, tandis que derrière l’enceinte de vos maisons fleurit la campagne embaumée, et qu’au-dessus de vos toits abaissés passe une masse d’air libre et pur, dont il semble que vous ayez horreur. En avril 1861, une Croix des Missions, calvaire en fer forgé ouvragé d'une hauteur de cinq mètres, est érigée sur la place de l'Abbaye jouxtant la promenade éponyme. La Châtre - Promenade de l'Abbaye, Croix des Missions — Promenade de l'Abbaye Si plusieurs musiques castraises se sont essayées depuis les années 1850, telles une Union musicale puis une Fanfare en 1866 devenue Philharmonique et Lyre Berrichonne en 1875, c'est en 1884-1885 que l'harmonie de la Musique Municipale prend enfin de l'importance, avec une quarantaine de musiciens. Dirigée par Patijaud dans les années 1890, Denis va lui succéder en 1901-1902 et rester plus de vingt ans à sa tête, remplacé, lors de son décès en 1925, par Marcel Bernay. Les Gâs du Berry de Châteauroux, actifs depuis 1888, quant à eux, sont de toutes les fêtes et manifestations dans la région, dès que l'occasion se présente. Si les bêtes à cornes n'ont pas le droit de cité dans la place de l'Abbaye, en raison de leurs dégradations potentielles 1, les animaux à sabots y sont les bienvenus. Depuis 1890, tous les ans au mois d'août, un grand concours de juments poulinières, avec distributions de primes y est organisé, regroupant toutes les communes de La Châtre et d'Issoudun-sud. Ce jour-là, bien entendu, les joueurs de boules castrais qui envahissent fréquemment la promenade, ne s'avisent pas de jouer trop près des équidés ! une ruade serait vite donnée lors d'un tir malencontreux... En juin 1897, c'est le grand événement sur la promenade de l'abbaye vingt becs à acétylène d'un débit de quarante litres à l'heure y sont aménagés ; concerts et kermesses pourront ainsi se poursuivre de nuit... Et ce sont précisément les mêmes colonnes de becs de gaz acétylène qui, en 1925, vont servir, avec le concours des cantonniers, à édifier le Kiosque à musique de la promenade de l'Abbaye. Albert Lambert, maire de 1919 à 1928, ne gaspille rien. Inauguré le 15 août 1925, lors d'un grand festival musical organisé par Marcel Bernay, nouveau chef de l'Harmonie municipale, ce Kiosque octogonal est constitué d'un soubassement en pierre et muni d'un petit escalier de cinq marches ; les anciennes colonnes de fonte précitées sont donc disposées à chaque angle du plateau qui est entouré d'un garde-corps en fer forgé. Aucune toiture ne sera installée. Si le jeu de boules se pratique à La Châtre depuis des décennies, aussi bien sur l'Abbaye que sur d'autres terrains plus ou moins aménagés tels le jardin de la Croix-Blanche ou encore dans la cour du Lion d'Argent chez Chabenat, ce n'est qu'après 1938 qu'un boulodrome est installé dans la promenade de l'Abbaye et qu'il perdure toujours aujourd'hui près du Kiosque à musique. Kiosque toujours en place. voir ici, Place de l'Abbaye de La Châtre et son Kiosque à musique, aujourd'hui. 1/4 — 2/4 — 3/4 — 4/4 Jeu de boules sur la Promenade de l'Abbaye de La Châtre. publié par Jean Marc Lun 20 Aoû 2018 1607 Tous les ans, aux mois d'août ou septembre, grand concours de juments poulinières sur la Place de l'Abbaye 25 août 1893 — Encouragement à l'élève des chevaux. Distribution de primes à la Châtre. La Châtre le 25 août, à une heure ½, place de l'Abbaye. Il sera distribué aux propriétaires domiciliés dans le département de l'Indre, des primes qui seront divisées ainsi qu'il suit Primes de l'Etat. — Aux poulinières de 4 ans suitées et saillies. — 1 prime de avec 300 fr.; 1 prime de 250 fr.; 1 prime de 200 fr. ; 1 prime cle 150 fr. ; 1 prime de 125 fr. ; 3 primes de 100 fr. Primes du Département. — Aux poulinières de 4 ans et au-dessus suitées et saillies. — 1 prime de 150 fr. ; 1 prime 100 fr. Le département de l'Indre est divisé trois circonscriptions hippiques qui composent, savoir Pour le concours de la Châtre 1° des communes composant l'arrondissement de la Châtre, moins le canton d'Eguzon ; 2° celles composant le canton d'Issoudun sud. 21 septembre 1894 — A La Châtre, le 21 septembre 1894, sur la place de l'Abbaye, à midi. Primes de l'Etal. — Huit primes, dont une de 300 fr., une de 250 fr., une de 200 fr ; une de 150 fr., une de 125 et trois de 100 fr., aux poulinières de 4 ans et au-dessus, suitées et saillies. Juin 1897 — Inauguration de l'éclairage à l'acétylène sur la promenade de l'Abbaye — Début 1897, le comité des fêtes de la ville de La Châtre avait décidé d'apporter des changements dans l'illumination coutumière de sa magnifique promenade de l'Abbaye ; jamais l'éclairage au moyen des rampes de lampions et des guirlandes de verres de couleur n'avait réussi à donner à ce verdoyant lieu de réunion une lumière convenable ; l'épaisse ramure des tilleuls qui le bordent, leur feuillage touffu et sombre absorbant la majeure partie des rayons lumineux. Vingt becs à acétylène d'un débit de quarante litres à l'heure répartis sur une longueur de trois cents mètres ont facilement eu raison de ces ténèbres ; le ton vert des feuilles se détachait nettement et donnait l'illusion d'une radieuse après-midi d'été lorsque le soleil essaie de pénétrer sous le dôme feuillu. Un des côtés les plus intéressants de cet éclairage consistait, dans l'installation voulue des deux générateurs au milieu de la foule qui se pressait sur la promenade ; les appareils étaient enfermés dans deux coquets pavillons et la notoriété scientifique du vulgarisateur qui les faisait fonctionner avait, écarté toute idée de crainte chez les promeneurs. Il n'y eut aucune discordance dans les éloges très mérités qui lui furent adressés sur place en attendant les félicitations que lui prodiguèrent trois journaux du département de l'Indre. Les habitants de La Châtre se rappelleront longtemps de l'éclairage inauguré sur leur belle promenade de l'Abbaye. Les précieux compte-rendus parus dans différentes feuilles de province nous vengent par surcroît des calomnieux développements donnés à des récits d'accidents dans lesquels une venimeuse confusion faisait supporter à l'acétylène gazeux employé sans grande pression la réprobation jetée sur son dangereux congénère liquide. Le Journal de l'acétylène et des industries 2 juillet 1897 21 au 23 mai 1899 — Grande Kermesse de Bienfaisance à La Châtre sur la place de l'Abbaye — La Société vélocipédique Les Routiers Berrichons » de La Châtre organise dans cette ville les 21, 22 et 23 Mai fêtes de la Pentecôte sur la place de l'abbaye, une grande kermesse de bienfaisance. Les attractions les plus inédites sont en préparation et l'on espère pour cette fête une pleine réussite. Les forains qui désireraient s'installer dans l'enceinte réservée, devront simplement écrire à M. Foucher, président des Routiers-Berrichons à La Châtre Indre, pour lui en demander l'autorisation et en lui indiquant le genre de spectacle qu'ils exploitent. Aucune rétribution ne sera exigée, soit comme droit d'entrée, soit comme droit de place. 15 août 1925 — Inauguration du Kiosque à musique de la Promenade de l'Abbaye, à l'occasion du festival fédéral des sociétés musicales de l'Indre 1er août 1925 — Annonce du festival fédéral musical — Le festival fédéral des sociétés musicales de l'Indre aura lieu, cette année, à La Châtre, le 25 août, sous les auspices de la municipalité qui prend à sa charge tous les frais de cette grande manifestation artistique qui a lieu tous les ans dans une ville du département et dont le succès fut si grand à Issoudun, l'année dernière. La Châtre est privilégiée au point de vue musical, elle possèdera bientôt une harmonie de premier ordre grâce au Conseil municipal qui, depuis plusieurs années, fait de gros sacrifices pour son développement. La subvention accordée à la musique s'élève à la somme de fr. répartie de la façon suivante fr. au chef, fr. au sous-chef, fr. partagés entre deux chefs de pupitre chargés de faire des cours aux élèves, et fr. pour l'entretien du matériel et l'achat de morceaux. Presque tous les emplois de la ville sont réservés à des musiciens. Il serait è souhaiter que cet exemple soit suivi au moins dans toutes les sous-préfectures si l'on veut maintenir les sociétés musicales dont la situation devient de plus en plus critique depuis la suppression de beaucoup de musiques militaires. 8 août 1925 — Liste des sociétés musicales participantes — Fédération musicale de l'Indre. Fête fédérale des sociétés musicales de l'Indre. Voici la liste définitive des sociétés qui prendront part à la grande manifestation artistique de La Châtre le 15 août Harmonie municipale de Châteauroux, Harmonie L'issoldunoise d'Issoudun, Harmonie du Blanc, Harmonie d'Argenton-sur-Creuse, Harmonie de Châteaumeillant, Harmonie municipale de La Châtre ; fanfares de Poulaines, de Cluis, de Chabris, de Genouillat, de Boussac, d'Ecueillé, de Lignières, de Levroux. Au total, 44 musiques représentant 700 exécutants. Toutes ces sociétés donneront un concert l'après-midi, puis exécuteront 2 morceaux d'ensemble. Le soir, concert de gala par les harmonies de Châteauroux, d'Issoudun, du Blanc, d'Argenton, et par la fanfare de Levroux. 15 août 1925 — Compte rendu de l'inauguration du Kiosque à musique et du festival musical — Fédération musicale de l'Indre Festival Musical de La Châtre. Après celui d'Issoudun l'année dernière, le festival musical du 15 août dernier, à La Châtre, vient de démontrer une fois qu'il n'y a que la musique qui soit capable de soulever pareil enthousiasme, d'attirer pareille foule et de donner tant d'entrain. Le succès de cette fête fut grandiose. Dès le matin, La Châtre fut réveillée par l'arrivée des sociétés participantes. Après-midi, un important défilé de 15 harmonies et fanfares, bannières déployées, toutes précédées de tambours et clairons, traversèrent au son de pas redoublés entraînants les principales rues de la ville pour se rendre à la charmante promenade de l'Abbaye où eurent lieu les concerts très goûtés des fanfares de Chabris, Boussac, Poulaines, Cluis, Genouillat, Lignères, Ecueillé et de l'Harmonie de Châteaumeillant. On ne peut rêver meilleur endroit pour des auditions musicales, aucun bruit de circulation ne vient troubler les exécutions ; aussi la municipalité de La Châtre, utilisant les anciennes colonnes de l'éclairage au gaz et avec le concours de ses cantonniers, y a fait édifier un superbe kiosque à peu de frais. A 16 heures, M. Guérin, sous-préfet, remit les médailles commémoratives du festival, les diplômes et médailles aux vieux musiciens de la fédération, en rappelant la liste de ceux déjà décorés à la première promotion de janvier ; l'Harmonie du Blanc y figurait pour une bonne part avec les noms de MM. Gillier, Machinal, Petit, Moulin, Pellerin, Germain, Destouches. Après la présentation des chefs de musique, le maire et le sous-préfet, dans deux allocutions fort appréciées des assistants, démontrèrent la beauté de la musique et firent un vibrant appel en sa faveur. On procéda ensuite à l'exécution des morceaux d'ensemble, que 700 exécutants enlevèrent avec brio et ensemble parfait. Puis les musiques se répondirent dans les divers quartiers de La Châtre pour y donner des aubades. L'Harmonie du Blanc, accompagnée de son président, M. Rousseau, et de M. Mazin, membre de la Commission, obtint, sur la place de la Mairie, un gros succès dans la Marche des Marins, avec tambours et clairons, et dans la difficultueuse ouverture classique Tancréde de Rossini. Le concert de gala du soir attendu avec impatience était réservé aux meilleures musiques. L'excellente fanfare de Levroux ouvrit le feu, puis ce fut le tour de l'Harmonie du Blanc qui fit merveille dans les Cloches de Corneville ; les différentes parties du morceau furent soulignées par des applaudissements chaleureux ; la foule enthousiaste fit une longue ovation à nos braves musiciens et à leur chef, M. Demarquez, à leur descente du kiosque. Après, les harmonies d'Argenton et d'Issoudun se distinguèrent dans les ouvertures qu'ils doivent exécuter prochainement au concours de Vichy. Puis Châteauroux clôtura en nous faisant entendre les oeuvres qui lui valurent le challenge tant convoité du Matin au grand concours de Caen. Enfin ce fut une réussite complète. Et de ceci nous ne saurions en parler sans y associer le facteur qui y joua l'un des plus grands rôles ; l'esprit de corps qui réunit surtout depuis plusieurs années les sociétés musicales groupées dans la Fédération de l'Indre sous la présidence de M. Jahan. Cet esprit que l'on ne retrouve pas malheureusement dans toutes les sociétés est la base certaine d'un succès quand on fera appel à lui. On ne saurait trop louer ni trop remercier de son esprit d'initiative et d'organisation le Comité de La Châtre et en particulier M. Cruchon, président, et M. Bernay, chef de musique, à qui incombaient l'organisation de la partie musicale. Toutes les sociétés garderont un excellent souvenir de l'accueil amical qui leur fut réservé et de la façon royale dont ils furent traités dans tous les hôtels et restaurants. La Châtre - Le Square de l'Abbaye et le Kiosque à musique — La croix des missions et le Kiosque sur la Promenade de l'Abbaye 28 juin 1936 — L'Harmonie municipale castraise et les Gars du Berry au stade de La Châtre — Les Fêtes de la Jeunesse ont eu, le 14 juin à Château roux, un succès tel qu'il contribuera certainement à accroître l'affluence à La Châtre le 28. De toutes parts, dans la région, on réclame des places assises ; aussi les organisateurs doivent faire face à des besoins dont ils n'avaient pas prévu l'ampleur. Des Tribunes seront installées qui permettront de suivre toutes les évolutions avec la plus grande aisance il y aura des chaises et aussi deux rangées de bancs placés tout autour du stade. Beaucoup des productions de Châteauroux mouvements d'ensemble scolaires et adultes, ballet de l'Arc-en Ciel, ballet blanc et rouge seront encore au programme, mais il y aura du nouveau des choeurs, une féerie pastorale Au temps des Vieux Moulins avec 90 exécutants de 8 à 10 ans, un autre ballet de grandes jeunes filles Les Ballons qui certainement satisferont les plus difficiles. L'Harmonie Municipale, sous la direction de M. Bernay, accompagnera les différentes productions et les Gars du Berry ainci que les fifres et pipeaux se feront entendre au cours de cette importante manifestation sportive et artistique. Les organisateurs invitent les spectateurs à prendre place au Parc des Sports avant l'arrivée du défilé qui, sur le terrain, offrira le plus charmant spectacle. Les places à la tribune 8 fr. aux chaises 6 fr. et aux bancs 5 fr. pourront être retenus à partir du jeudi 25 à 9 heures, chez Mme Saulnier, concierge de la Mairie. 8 août 1936 — Concours de pêche et concert des Gars du Berry sur l'Abbaye — La Fête Concours des Pêcheurs à la Ligne de la Truite. MM. les sociétaires désirant être désignés comme contrôleurs pendant la durée du concours sont priés de se faire inscrire dès maintenant chez M. Couvret, 163, rue Nationale à La Châtre. A titre de récompense, un déjeuner leur sera offert gracieusement. Voici le programme 6 heures Rendez-vous des concurrents, place du Palais de Justice et tirage au sort des places. — 6 heures ¾ Départ en cortège, musique en tête. — 7 heures Mise en place des concurrents. — 7 heures ½ à 10 heures Concours de pêche. — 10 heures à 11 heures Opération du Jury. Pesage des prises. 12 heures Grand banquet champêtre servi par MM. Mousseau Albert et Pierre Campana, qui réservent une surprise à tous les convives. 14 heures Concert par un groupe des Gars du Berry ». — 15 heures Bal champêtre. — 16 heures Distribution des prix. — 19 heures Départ en cortège, musique en tête. Dislocation Place des Marchés. 6 août 1936 — L'Harmonie municipale castraise au kiosque de l'Abbaye, avant de se rendre au festival d'Ai-les-Bains L'Harmonie Municipale se rendant le 15 août prochain au festival d'Aix-les-Bains, les membres honoraires qui désireraient accompagner la société et profiter des avantages qui lui sont consentis sont priés de se faire inscrire chez M. Deligny, trésorier de la Société, rue Ajasson-de-Grandsagne, qui leur fournira tous renseignements utiles. Départ de La Châtre, le vendredi 14 août à 14 h. 27, arrivée à Aix-les-Bains le 15 à 1 h. 27. Au retour le lundi 17, à 4 h. 59 arrivée à La Châtre à 15 h. 16. Le jeudi 6 août, à 21 heures, si le temps le permet, l'Harmonie Municipale donnera son concert sur la place de l'Abbaye. 15 août 1936 — Les Concerts continuent sur le Kiosque sous la direction de Marcel Bernay — Jeudi dernier, la Musique municipale a repris la série de concert qu'elle a l'habitude de donner chaque année durant la belle saison sur la place de l'Abbaye. Un public nombreux se pressait autour du kiosque pour savourer à une heure particulièrement évocatrice, l'heureuse harmonie de la musique et de la nuit. Sous l'habile direction de M. Bernay nos musiciens enlevèrent avec brio plusieurs morceaux de choix aux applaudissements répétés des auditeurs. Le concert se termina par un air de biniou avec accompagnement de vielle et c'est sur cette note du terroir que la foule se dispersa. 19 juin 1937 — Concert de l'Harmonie municipale sur le Kiosque à musique de la Promenade de l'Abbaye — Harmonie municipale de La Châtre. Concert du samedi 19 juin 1937 à 21 heures au kiosque de la Promenade de l'Abbaye. Programme 1. Marche du 66e Borrel, défilé avec tambours et clairons. — 2. Mascarade n° 1-2-3 Lacome, airs de ballets. — 3. Ballet Egyptien n° 1-2-3 Luigini arrangement de Groguet. — 4. Défilé du 27e Farigoul, avec tambours et clairons. Le chef de musique, Marcel Bernay. 15 août 1937 — Concours fédéral de pêche à la ligne et Kermesse place de l'Abbaye — Programme. La Société La Truite » organise le dimanche 15 août de 9 à 10 h. 30, avec le concours du Conseil Municipal de La Châtre, du Comité des Fêtes, de l'Union des Commerçants et Industriels de La Châtre un Concours Régional et Fédéral de Pêche à une seule ligne munie d'un seul hameçon dans l'Indre, aux environs de la Ville. Voici le programme 7 heures rassemblement et réception des Sociétés de Pèche, sur la Place du Champ de Foire ; remise des numéros de places aux Présidents ou Délégués de Sociétés. — 8 h. 15 départ pour le Concours, défilé en ville obligatoire, sous peine de disqualification à l'exception des mutilés des jambes. — 9 heures ouverture du Concours. — 10 h. 30 fin du Concours ; les opérations du Jury commenceront immédiatement aux endroits prévus et indiqués aux Commissaires. 12 h. 30 banquet officiel Hôtel du Boeuf - prix 22 francs. Banquet des Sociétés dans les Hôtels et Restaurants de la Ville où toutes les précautions sont prises toutes les précautions seront prises traités et emportent un bon souvenir. Les Sociétés seront accompagnées, clans chaque Hôtel, par un Commissaire. Le prix du menu des Sociétés est fixé à 16 francs. 14 heures ouverture de la Kermesse Place de l'Abbaye. Concert par l'Harmonie Municipale. Attractions diverses ; bal gratuit. Prix d’entrée Durée totale de la Kermesse 5 fr. soirée ou nuit 3 francs ; militaires et enfants seuls, entrée 2 francs ; enfants âgés de 10 ans maximum, accompagnés des parents entrée gratuite. 15 heures distribution des prix, Place de la République. 21 heures continuation de la Kermesse. Nombreuses attractions inédites. — Compte rendu. C'est à la Châtre que s'est disputé cette année le concours régional et fédéral de pêche à la ligne sous les auspices de la Société la Truite. Le matin du 15 août les concurrents commencèrent à affluer au champ de foire, lieu du rassemblement. Chacun prend la place qui lui est destinée et à 8 heures le cortège précédé de la fanfare des Gars du Berry » s'achemine vers la place de l'Abbaye où, en raison du nombre, des concurrents, les pêcheurs seront divisés en deux groupes dont l'un opérera au lieudit la Planche de Roche, et l'autre au Moulin de la Prairie mis à la disposition des pécheurs grâce à l'amabilité de M. Demay. Chacun ayant pris la place désignée par le sort, une sonnerie de clairon indique le début de l'épreuve et les lignes tombent à l'eau. Le banquet. Le maître-coq Campana avait pour la circonstance préparé un excellent menu qu'une soixantaine de convives dégustèrent à l'Hôtel du Boeuf. Au dessert M. Couvret, président de la Société La Truite prononça un discours de remerciement à l'adresse de tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, avaient contribué à la réussite de ce concours. Mais la fête n'est pas encore terminée. Sous les frais ombrages de l'Abbaye un parquet à été aménagé et l'on danse et l'on gagne des lapins ou des cochons d'Inde à la loterie que dirige M. Ballereau... de charmantes jeunes filles nous vendent des confettis... on massacre des boites de conserves, et ceci recommence le soir après dîner. On goûte les poses plastiques des élèves de M. Pigeât, notamment Samson et les Philistins, puis les valses à nouveau succèdent aux valses et aux tangos. Mais il n'y a pas de fête sans lendemain et lundi à 9 heures on liquide les stocks non encore épuisés et le pick-up de M. Chopinet diffuse à 1 heure du matin une farandole endiablée qui marquera la fin des réjouissances. Personne n'oubliera celte charmante soirée que les confettis obsédants s'acharneront à rappeler à chacun. La Châtre - Place de l'Abbaye — Concert des Gars du Berry sur la place du marché Seule est active en 1909, la Musique municipale harmonie, fondée en 1885, présidée par Rouet et dirigée par Denis, à la tête de 50 musiciens. En 1895 et 1899, elle est dirigée par Patijaud avec 40 exécutants. 1 Sur La Châtre, les affaires se font essentiellement sur le foirail où règne, lors de chaque foire, une mêlée indescriptible d'animaux, jusqu'en 1939. Ainsi lors de la foire du 13 novembre 1938, pour n'en citer qu'une parmi tant d'autres, il se négocie ce jour-là 42 chevaux, 25 ânes, 6 boeufs, 80 taureaux d'élevage, 30 vaches suitées, 8 vaches de boucherie, 190 génisses et bouvillons, 2 veaux, 90 moutons et brebis, porcs gras et porcs de lait... JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique jeu. 23 août 2018 1753 LA CIOTAT - Le Jardin de la Ville BOUCHES-DU-RHÔNE Les fortifications de La Ciotat édifiées du XIVe au XVIe siècle, imposantes murailles de quatre toises de haut et de cinq pieds d'épaisseur ne seront démantelées qu'à partir de 1835. Cinq portes en défendaient l'accès la porte Réale, devenue porte de Marseille, encadrée de deux tours, située au nord de la cité, au bout de la rue Ganteaume, future rue des Poilus ; la porte Saint-Martin, également au nord, toute proche de la porte Réale, au bord de l'océan ; la place de Cassis à l'ouest ; enfin la porte des Fainéants et la porte Saint-Antoine au sud. A l'emplacement des remparts démolis, la voie ainsi dégagée est appelée boulevard de la République dès les années 1870. Plan de La Ciotat en 1810 La porte de Marseille n'est arasée qu'en 1874, les pierres la constituant sont utilisées pour la construction de l'école communale de garçons, à l'entrée nord de la ville, le long du tout nouveau boulevard de la République. La municipalité, pour l'édification de cette école, a acquis, dès 1866, un vaste terrain au faux bourg de l'Afferrage sur lequel étaient installés des jardins maraîchers. Le 10 septembre 1889, Evariste Gras, maire de 1888 à 1892, et son conseil municipal décident d'affecter le reste dudit terrain, le plus gros lot, à l'aménagement d'un Jardin public dont M. Mathon est chargé des plantations florales et arbustives. Un premier kiosque à musique sans soubassement, en bois, de forme octogonale, y est érigé, construit par M. Maunier. Une balustrade en bois en délimite l'accès. Une toiture amovible y est installée de temps à autre. Le jardin public, inauguré le 5 octobre 1890, prend le nom de Jardin de la Ville. Toute la partie nord du boulevard de la République, partant de l'ancienne porte Saint-Martin, passant par l'ancienne porte de Marseille et longeant le nouveau Jardin Public, est rebaptisée, en 1890, boulevard Jean-Jaurès. La Ciotat - Jardin de la ville, porte d'entrée et grille — Le premier Kiosque à musique en bois Les Ciotadens et Ciotadennes n'ayant pas les deux pieds dans le même sabot, de fréquentes fêtes et danses, bals et concours se déroulent sur le Jardin de la Ville. La fête patronale du 15 août qui dure plus d'une semaine, attire des milliers de visiteurs ; des courses, joutes et jeux divers viennent envahir la cité. Déjà en 1782, plus d'un siècle avant la création du jardin public, lors de la fête de la Ciotat, les étrangers affluent ; on y exécute plusieurs jeux, on distribue des prix pour la joute sur l'eau la Targue, pour la Bigue il faut parcourir, sans tomber dans l'eau, une perche enduite de suif, pour la course à pied et pour la nage. Le soir on donne un bal en plein air et aux flambeaux qui dure une partie de la nuit... Au tout début des années 1900, un nouveau kiosque à musique est monté il est doté cette fois-ci d'un soubassement et d'une balustrade de bois découpé ; un escalier de cinq marches y donne accès. Les nombreuses musiques ciotadennes ne peuvent cependant pas se contenter d'un simple kiosque rustique. Aussi, Fernand Gassion 1851-1919, maire de 1896 à 1910, décide-t-il de remplacer cet édicule par un Kiosque à musique, toujours octogonal, au soubassement de pierre supportant des colonnes en fonte et une toiture en zinc ; le garde-corps est, quant à lui, en fer forgé. La société Guillot-Pelletier fils est l'auteur de la construction de ce kiosque, tandis que l'entreprise A. Thénoux s'occupe de la maçonnerie. Le nouvel édifice est inauguré en 1905. En 1924, les sociétés musicales sont toujours autant nombreuses, comme en témoignent les subventions réclamées et obtenues le 28 mai auprès du conseil général des Bouches du Rhône La Musique municipale, fr. ; La Fusion Chorale, 500 fr. ; L'Avenir musical ciotaden, 300 fr. ; La Symphonie ciotadenne, 500 fr. Après des décennies d'usage intensif, le kiosque à musique n'ayant plus l'heur de plaire à la municipalité, celle-ci décide de le raser dans les années 1960, ne laissant subsister que le socle. Mais en 2008, prise de remords, une nouvelle municipalité décide d'en reconstruire un nouveau, sur le même emplacement, et de faire agrandir et réaménager l'ensemble du Jardin de la Ville. Cette réalisation est effectuée en 2008-2009 pour un coût global de hors taxes. Ce nouveau kiosque, du à la Fonderie Vincent, est inauguré le 25 juin 2010. Une seconde tranche de travaux accroîtra la superficie du Jardin de la Ville, le portant d'un hectare à un hectare et demi ; l'école communale pour garçon, devenue le collège Jean-Jaurès, est aujourd'hui désaffectée et transformée en logements locatifs. Kiosque reconstruit toujours en place. voir ici, le Jardin de la Ville de La Ciotat et son nouveau kiosque à musique, aujourd'hui. Les Pastourelles de Brive sur le Kiosque à musique de La Ciotat en 2013.1/4 — 2/4 — 3/4 — 4/4 publié par Jean Marc Jeu 23 août 2018 1712 14 juillet 1890 — Fête nationale les musiques se produisent sur les quais en attendant l'ouverture du nouveau Jardin public — La Ciotat. — La fête nationale a été, cette année, solennellement célébrée dans notre ville par la municipalité et notre vaillante population républicaine. La retraite aux flambeaux a été, le dimanche au soir, partout acclamée et saluée par de multicolores flammes de bengale. Y assistaient le Conseil municipal, les musiques, les fonctionnaires et le bataillon scolaire, qui a chanté un très joli choeur. Le lendemain matin, course à la nage ; à midi, grand banquet de la municipalité l'hôtel du Commerce. Au dessert, au milieu des toasts portés par MM. Gras, Aubin, Givaudan, Manet et Afforsy, M. Votrain, adjoint au maire a appris par une dépêche qu'il était nommé officier d'académie. A 5 heures, le festival du quai, où se sont fait vivement applaudir les musiques l'Harmonie et la Philharmonique, ainsi que les choeurs des Enfants d'Apollon et de la Fusion Chorale, a obtenu un très grand succès. Après le feu d'artifice, qui a produit un grand effet, brillantes ont été les illuminations. L'hôtel de ville et de nombreux établissements étaient resplendissants, les bals ont duré jusqu'à minuit. 13 et 14 juillet 1892 — Programme de la fête nationale Grand Festival musical sur dans le Jardin Public — Le 13 juillet, à 8 heures ½ du soir aura lieu une grande retraite aux flambeaux avec le concours des musiques de la ville et du bataillon scolaire. Le 14 juillet, à 8 heures ½ du matin, concours de boules ferrées à petits clous prix, 30 fr. Grandes régates sous la direction de la société nautique. A 3 heures ½ du soir, course de chevaux de taille. Course de chevaux sardes et toutes races au dessous de 1m35. A 4 heures du soir, grand festival au Jardin public, au profit des indigents. Programme des morceaux qui seront exécutés — Musique philharmonique La Fille de Mme Angot, fantaisie Lesbik ; Fin d'année, polka Sicard. — Cercle des Enfants d'Apollon Les Sorciers, choeur Saintis ; Les Gaulois, choeur Boutin. — Estudiantina ciotadenne Petit Duc, fantaisie Lecocq ; Polka des clowns Hafemeister ; La Belle Provençale, polka. — Musique L'Harmonie La Médaille d'or, ouverture F. Migette ; Le Colibri, polka pour flûte Bléger. A 8 heures ½ feu d'artifice tiré sur le fort Berouard. Immédiatement après, grand bal gratuit à l'Esplanade de La Tasse. 14 juillet 1893 — Festival au Jardin de la Ville — La Ciotat. Dès la première heure, la population s'était portée sur le quai pour assister aux jeux divers tels que bigue sur l'eau, nage des cuviers, nage aux canards, etc. A 9 heures et demie, la population s'est réunie en foule au fort Berouard pour assister aux courses de bateaux dirigée par la Société nautique de La Ciotat. Les courses ont été favorisées par une bonne brise de Nord-Ouest. A 2 heures après-midi, le boulevard de la Tasse et l'esplanade des Capucins présentaient un coup d'œil féerique à cause du nombreux public se bousculant pour assister à la course des vélocipèdes. Cette course consistait à faire deux fois le tour de Saint-Jean, autrement dit 8 kilomètres. Le festival de l'après-midi, au jardin de la ville, décoré et pavoisé, a eu lieu devant un nombreux public ; les sociétés qui y ont pris part out été chaleureusement applaudies. Comme toujours, le feu d'artifice a été le clou de la fête qui, cette année, a été une déception qu'il faut attribuer à la violence du mistral. On peut dire que toute la population s'était massée sur les quais, aux terrasses des cafés, dans les embarcations et à bord des paquebots. Les croisées donnant sur le port étaient également bondées d'illuminations. Nous citerons l'hôtel de ville, les Messageries Maritimes, les réunions des fonctionnaires, le cercle Philharmonique, la Société Nautique, les Enfants d'Apollon, l'Estudiantina Ciotadenne, la Fusion Chorale, etc. ; quant aux fenêtres du Parti Ouvrier elles ont brillé par leur obscurité. Au bal public, on a dansé malgré les tourbillons de poussière avec un entrain endiablé. En somme, la Fête nationale n’a pas été beaucoup animée ; par contre, les cabonons regorgeaient de banqueteurs. Le quartier de la Cité ouvrière a aussi célébré l'anniversaire de la prise de la Bastille. La veille, il y a eu bal et hier un concert d'amateurs a eu lieu l'après-midi. Le soir, continuation du bal public gratuit et illuminations à giorno. 10 mai 1896 — Concert de la Philharmonique La Philharmonique, La Ciotat. Programme du dimanche 10 mai, à 8 heures du soir Marche du Prophète. —Ouverture Pastorale. — Le Rossignol, valse pour flûte. — Ballet de Tai-Tsoung. — Polka de concert. 13 et 14 juillet 1897 — Courses, fêtes, festival se poursuivent lors des fêtes nationales — Le 13, à 8h. ½ du soir, salves de boites feu de joie. La Musique Municipale et L'Estudiantina Ciotadenne partiront de la mairie et se rendront au jardin de la ville en exécutant de magnifiques allegro militaires et donneront un concert. Le 14 juillet, à 9 heures du malin, régates sous la direction de la société Nautique et d'après ses règlements ; courses à la voile. A la même heure, concours de boules ferrées à petits clous ; à 9 h. ½, nage des jeunes gens dans le cuvier ; à 11 heures, bigue sur l'eau, prix divers. A 3 heures ½ de l'après-midi, courses de vélocipèdes locale et régionale ; à 5 heures ½, concert sur le quai du port par la musique municipale. A 6 heures, course à l'aviron des bateaux de 4 mètres 25 de longueur ; à 9 heures du soir, sur la place du fort Berouard, grand feu d'artifice. Immédiatement après, bal gratuit à l'Esplanade de la Tasse. Une distribution de bons de pain et de viande sera faite aux indigents par le cercle du Parti Ouvrier. 6 juillet 1898 — Concert de La Philharmonique au Jardin de la Ville — Société musicale La Philharmonique. Programme du concert qui aura lieu ce soir, jeudi, de 8 h. ½ à l0 heures, au Jardin de la Ville, sous la direction de M. Marcou Gourko, marche héroïque. Jaubert. — Le Calife de Bagdad, ouverture. Boiëldieu. — Emma Livry, polka pour clarinette. Pirouelle. — Les Solistes, fantaisic, Marcou. — Sommernachstraume, valse, Gung'l. La Ciotat - Kiosque du Jardin de la Ville — Concert au Kiosque Fête organisée à La Ciotat au bénéfice des sinistrés de la Martinique, reportée au 25 juin 1902 12 juin 1902 — La Ciotat. Notre fête de charité. La fête organisée au bénéfice des sinistrés de la Martinique, commencera ce soir par un grand concert-festival au Jardin de la Ville avec le concours des sociétés musicales et de gymnastique. Le prix d'entrée est fixé à et pour les dames. 13 juin 1902 — Le festival a dû être renvoyé, à causa du mauvais temps, à mercredi prochain. La soirée de gala reste fixée au jeudi 19. 25 juin 1902 — Pour la Martinique. — Le Comité des fêtes avait organisé une tombola dont les lots étaient offerts par de généreux donateurs. M. le préfet ayant cru devoir refuser l'autorisation, notre député Antide Boyer en fut avisé et l'autorisation vient d'être accordée par M. le ministre de l'intérieur. Les billets de cette tombola vont donc être mis en vente au prix de 0 fr 15 et les lots sont reçus à la Mairie. Le Comité les exposera ensuite dans divers magasins de la ville. Le festival renvoyé a cause du mauvais temps aura lieu demain 25, au Jardin de la Ville à 8 heures du soir ; les sociétés de la ville prêteront leur concours dans l'ordre suivant Musique municipale, l'Indépendante, Musique de l'Indépendante, Pionniers Ciotadens, Musique Philharmonique. Les musiques exécuteront 3 morceaux de leur répertoire. Le prix d'entrée est de 0 et 0 pour les dames ; chaises. 0 Toute la population se rendra demain au Jardin de la Ville pour applaudir ces excellentes sociétés et porter son obole aux sinistres de la Martinique. 27 juin 1902 — Cette fête avait attiré une grande partie de la population au Jardin de la Ville. Toutes les sociétés musicales et de gymnastique qui y prêtaient leurs concours ont été longuement applaudies. 15 et 21 août 1904 —Fête patronale de La Ciotat. Grand festival au Jardin de la Ville — Nos fêtes locales ont obtenu un grand succès ; les divers concours avaient attiré une grande foule. Les régates avaient réuni un grand nombre de coursiers. Le soir, le bal a été très animé. Les fêtes continueront dimanche 21, par un concours d'escrime, le matin, à 9 h. ½ ; l'après-midi, à 2 heures, la bague en boguey ; à 4 heures, grand festival au Jardin de la Ville et le soir, à 8 heures, grand bal à grand orchestre. 27 août 1908 — Grand Festival muval à La Ciotat — La Ciotat. Le grand festival organisé par la Musique Municipale, sous les auspices de la Municipalité, au bénéfice des ouvriers chômeurs des Messageries Maritimes, a obtenu un grand succès. Dans la matinée eut lieu la réception des sociétés, venues de tous les coins de la région. Le concert commença vers les trois heures. Tour à tour La Muse de Provence, l'Harmonie des Routes, l'Harmonie Marseillaise, l'Orphéon Mourillonais, Leïs Renairès, La Renaissance, La Bella Italia, l'Orphéon enfantin, les Zouzous et la Musique municipale se firent applaudir dans des morceaux choisis. Remarqué surtout La Bella Italia, dans une fantaisie pour piston et un concerto de Meyerbeer. Des bravos ne furent pas ménagés à toutes ces vaillantes sociétés, venues prêter leur gracieux concours dans un but humanitaire. Un morceau d'ensemble, sous la direction du maestro Honoré Fabre, fut exécuté par tous les membres participants. Le soir, un feu d'artifice fut tiré, suivi d'un grand bal. Ainsi se termina cette fête de charité où plus de personnes sont venues porter leur obole. 15, 16 et 22 août 1909 — Fêtes de l'Assomption à La Ciotat. Festival musical au Jardin de la Ville Les fêtes du 15 août. — La fête de l'Assomption, fête patronale de la ville, qui, toutes les années, était l'occasion de grandes réjouissances, sera pour cette année, à cause de la crise ouvrière que nous traversons, quelque peu simplifiée. Toutefois, la municipalité, en l'occurrence représentée par la musique municipale, a tenu à célébrer de son mieux des vieilles habitudes. La Société nautique ciotadenne a également élaboré un programme de courses à la voile qui satisferont les nombreux amateurs de ce sport. Voici le programme de ces fêtes qui seront célébrées les 15, 16 et 22 août — Le 15, à 10 h. 30 du matin, au jeu de boules Béraud, concours de boules. 1er prix 15 fr. offerts par le propriétaire de l'établissement et la moitié des mises. 2e prix l'autre moitié des mises. Chaque joueur versera 0 fr. 50. A 1 heure de l'après-midi, grandes régates à la voile courses d'ensemble. A 6 heures du soir, dans le port, courses des embarcations dites barquettes et courses de 4 mètres 75 et au-dessous 1er prix 25 fr., 2e prix 10 fr. Il y aura un prix pour chaque genre de bateau qui sera arrivé le premier de la série. Le soir, grand bal à l'esplanade de la Tasse. — Le 16, à 10 heures du matin, deuxième journée des régates à la voile courses de séries. A 3 heures de l'après-midi, grandes joutes nautiques organisées par les Jouteurs marseillais, les Francs Jouteurs toulonnais et les Jouteurs ciotadens. Le soir, grand bal. — Le 22, à 2 heures de l'après-midi, au Jardin de la Ville, grand festival précédé d'un défilé des Société chorales et instrumentales y participant. A l'issue du festival, sur le quai du port, exécution d'un morceau d'ensemble Le Joyeux Ciotaden, de notre concitoyen Leblond. A 8 h. 30, feu d'artifice sortant des ateliers Paître, de Marseille. Immédiatement après, grand bal. Le bénéfice sera versé intégralement au Bureau de Bienfaisance pour les ouvriers chômeurs. 13 au 16, 20 et 21 août 1910 — Programme fêtes patronales de l'Assomption à La Ciotat — Le Comité des fêtes locales vient d'arrêter définitivement le programme des réjouissances offertes aux étrangers par la jeunesse et la population ciotadennes, réjouissances qui seront célébrées les 13, 14, 15, 16, 20 et 21 courant, sous la présidence d'honneur de M. Crozet, maire de La Ciotat. — Samedi 13 courant, à 8 heures 30 du soir, retraite aux flambeaux. A 9 heures, grande fête vénitienne. Illumination et décoration des balcons. — Dimanche 14, à 10 heures du matin, concours de boxe. A 1 heure de l'après-midi, grandes régates à la voile. A 2 heures, courses de bicyclettes, demi-fond. A 4 heures, grandes joutes nautiques. Lundi 15, à 10 heures du matin, grandes régates à la voile. A 10 heures 30, lutte romaine. A la même heure, au boulodrome Béraud, concours de boules ferrées. A 2 heures de l'après-midi, concours de danses de caractère. A 3 heures, grande bataille de fleurs et confetti unicolores et grand corso de voitures fleuries. A 6 heures du soir, dans le port, concours de natation. A 8 heures 30, reprise du bal. — Mardi l6, à 10 heures du matin, concours d'escrime. A 2 heures de l'après-midi, au Jardin public, grand concert vocal donné avec le concours des artistes des music halls de Marseille. A 4 heures, grandes courses de chevaux. A 6 heures, courses de barquettes aviron. A 8 h. 30, reprise du bal. Samedi 20, à 8 h. 30 du soir au quartier de l'Escalet, concours de mandolines, romances et chansonnettes. — Dimanche 21, à 9 heures du matin, courses pédestres pour hommes et enfants. A la même heure, concours de boules tête à tête. Durant la matinée, réception des sociétés musicales. A 3 heures de l'après-midi, grand festival instrumental avec le concours de l'Harmonie de la 1290e section de la dotation de la jeunesse de France Marseille, l'harmonie des Amis de l'enseignement laïque de Meupenti Marseille, la Philharmonique de Bandol, la Fanfare Garibaldienne de La Seyne, la Musique municipale de La Ciotat et les groupes estudiantinas ciotadens, Les Fauvettes et La Renaissance. A l'issue du festival, lancement d'une montgolfière Ville-de-la Ciotat des ateliers Bozio. A 6 heures du soir, courses de bateaux dits gourses, de 6 Immédiatement après courses à éperon. A 8 h. 30, grand feu d'artifice composé de magnifiques pièces sortant des ateliers de M. Paître, successeur de Roure, fils de Sarrazin Marseille,. de la maison Paître. Reprise du bal. A 11 heures du soir, grand concours de valse. La Ciotat - Le Kiosque du Jardin de la Ville 28 août 1910 — Chorégraphie Seynoise au Jardin de la Ville de La Ciotat — Dimanche dernier, par le train de 9 heures et demie arrivait dans notre ville la société chorégraphique seynoise. L'après-midi, au jardin de la ville, diverses danses étaient exécutées devant un public nombreux et empressé qui n'a pas ménagé ses applaudissements à tous les danseurs et danseuses. La Chorégraphique Seynoise a quitté La Ciotat enchantée du chaleureux accueil qui lui a été fait. 15 septembre 1910 — Concert de la Musique municipale sur le Kiosque du Jardin de la Ville — Programme du concert donné ce soir jeudi, à 8 heures 30, au Jardin de la Ville, par la Musique municipale 1. Le Phénix, pas redoublé. Labole. — 2. Emira, ouverture. H. Esaidié. — 3. Les Pantins de Violette, fantaisie. Adam. — 4. Aéroplan-Valse. H. Fabre. — 5. Robert le Diable, fantaisie. J. Mayerbeer. — 6. Oyeme Querida, boléro. A. Argaing. Compte rendu du concert — Le concert donné jeudi soir au Jardin de la Ville, par la Musique Municipale avait, comme toujours attiré un grand nombre d'auditeurs qui se pressaient dans les allées et autour du kiosque. Le programme a été exécuté dans de bonnes conditions et le public a su apprécier l’Aéroplan-valse de M. Fabre, le dévoué directeur, et l'a témoigné en ne point ménageant ses applaudissements. 10 août 1911 — Concert sur le Kiosque du Jardin de la Ville Musique municipale. — Programme des morceaux qui seront exécutés ce soir jeudi, à 8 heures au Jardin de la Ville 1. Joyeux fantassin, allegro militaire. Ch. Tilly. — 2. Cortège nuptial. E. Avon. — 3. Le Songe de Sylphide, valse. P. Delle Cèse. — 4. Faust, grande fantaisie. Gounod. — 5. Madeleine, mazurka pour flûte. H. Fabre. 22 août 1911 — Le Jardin de la Ville toujours autant sollicité lors de la fête patronale — Grande fête annuelle. — L'animation n'a cessé de régner dimanche à La Ciotat. Dès 9 heures du matin, une foule considérable était massée aux abords de la gare, attendant les sociétés musicales qui devaient prendre part au festival l'après-midi au Jardin. Ces sociétés ont été reçues à leur arrivée par le président, le Comité des Fêtes et à la mairie ensuite, par M. Crozet, maire. Les Zouzous marseillais ont été reçus par le cercle du Parti ouvrier ; les Amis de l'instruction laïque par le cercle des Enfants d'Apollon et la musique de la Section socialiste d'Aubagne par le cercle du Parti ouvrier socialiste Plus tard, le concours d'escrime attirait au Théâtre municipal un grand nombre d'amateurs d'escrime. A la même heure, les régates à la voile se déroulaient dans le golfe. L'après-midi, à 8 heures a eu lieu le défilé des sociétés musicales se rendant au Jardin de la Ville où devait avoir lieu le festival. Au Jardin, l'affluence était énorme. Durant tout le concert, de frénétiques applaudissements ont salué la fin de chaque morceau. Le soir, à 5 heures et à 8 heures, les feux d'artifice avaient attiréa sur les quais la plus grande partie de la population ; de magnifiques pièces d'artifice ont été tirées et faisaient l'admiration de tous. Immédiatement après, un grand bal a clôturé cette fête qui a été des plus brillantes. Formations musicales actives à La Ciotat en 1907 Les Enfants d'Apollon chorale ; La Fusion Chorale ; La Musique des Pionniers ; Société philharmonique harmonie municipale, direction Marcou ; Harmonie scolaire, direction Millet, 35 exécutants. JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique mar. 28 août 2018 1650 LA COUARDE-SUR-MER - Église CHARENTE MARITIME Située à toises de la terre ferme, l'Ile de Ré, reliée au continent par le pont de 1988, est composée de huit paroisses dont le bourg de La Couarde comptant, en 1764, 180 feux. Plusieurs chapelles s'y sont succédées depuis le XVIe siècle l'une est détruite en 1574, la seconde tombe en ruine en 1740. Une nouvelle église, longue de 32 mètres, dédiée à Saint-Roch, est aussitôt construite en remplacement, mais dès le 7 juin 1850, sa toiture s'effondre et sa fermeture est inéluctable en 1856. Après huit années de tergiversations diverses, la municipalité couardaise décide la construction d'un nouvel édifice. La première pierre est posée, le 11 avril 1865, à l'emplacement de l'ancienne, sur la place formée par le croisement de la Grande Rue et de la rue de La Moizandière, future rue Pasteur. L'architecte Antoine-Ernest Massiou 1826-1903 est chargé des plans, l'entreprise de Jean Beauchamp en assure l'édification, tandis qu'un certain Fournier, de Loix, en a été le conducteur et l'appareilleur chargé de choisir les pierres. D'un coût de francs dont la commune assure le paiement sur 15 ans, l'Eglise Notre-Dame de l’Annonciation est inaugurée en 1868. L'abbé Boulineau, maître des lieux, disposait d'une chorale, de deux chantres, d'un Suisse, d'un sacristain et de douze enfants de chœur dont six titulaires. Plan de La Couarde en 1828 La Couarde qui possède ainsi une chorale, dispose également d'une fanfare-harmonie, forte d'une trentaine de musiciens, dirigée par Théophile Louis Fernand Penisson depuis 1889 qui se produit essentiellement lors des deux fêtes patronales l'une, la fête de l'Annonciation, est célébrée le premier dimanche suivant la Quasimodo, la seconde est fêtée le dimanche qui suit l'Assomption du 15 août. François Mourat, maire de 1888 à 1892, fait tout son possible pour appâter le touriste sur son île, où, hormis le vin et le sel produit en abondance, ni bled ni foin n'y croît, alors que les arbres y sont rares... Aussi, Mourat rédige-t-il quelques articles-réclames qu'il fait publier dans les journaux parisiens, notamment dans le Petit Journal du 12 juillet 1891. 1 Théophile Penisson incite la municipalité à faire édifier un Kiosque à musique et finit par obtenir gain de cause. Le projet est entériné par Pierre-Honoré Babiaud-Gibaud, maire de 1892 à 1900, qui fait voter un premier crédit de 300 francs par la municipalité le 16 juin 1893. Le 31 mai 1894, le devis estimatif de l'édicule est arrêté à francs, et, le 19 novembre, les édiles font le choix de son emplacement il sera monté sur l'étroite Place longeant l'église Notre-Dame — place bientôt rebaptisée place Carnot —, laissant un espace restreint pour les futurs spectateurs ; l'architecte voyer Louis Bonnin, en dessine les plans. Afin d'obtenir les fonds nécessaires, Penisson organise une collecte et réunit 467,82 frs. A l'issue des travaux, la construction coûtera, au final, francs. Inauguré le 14 juillet 1895, ce Kiosque à musique octogonal est bâti sur un soubassement en briques et pierres. Les poteaux tout comme la structure sont en bois ; le garde corps est constitué d'une balustrade de bois découpé ; la toiture, recouverte ultérieurement de plaques zinguées, est ornée d'un lambrequin ; l'escalier d'accès est en fait un marchepied amovible de six marches, disposé à l'occasion des concerts. Ce n'est qu'en 1904 qu'un ferblantier de Saint-Martin est chargé, pour le prix de 494,85 francs, de poser les feuilles de zinc pour l'étanchéité de la couverture du kiosque. Le décret n° 45839 du 21 janvier 1905, attribue à la commune de La Couarde, la dénomination de La Couarde-sur-Mer. Théophile Penisson, au tournant du siècle, passe la main de L'Harmonie de La Couarde à M. Rolland. Celui-ci, en plus des animations sur le Kiosque, emmène fréquemment ses 34 musiciens sur le Continent à l'occasion de concours et festivals, notamment en août 1900 au Concours de Puteaux, en août 1903 à La Rochelle obtenant le 1er prix de lecture et le 1er prix de solo en troisième division, en juillet 1903 au Festival de Royan ou encore au concours musical de Saint Nazaire en juin 1908. La Couarde-sur-mer - Grande Rue, la Place Carnot et le Kiosque — Kiosque et rue de l'Hôtel de Ville L'ouverture du Pont reliant l'Ile au Continent, inauguré le 19 mai 1988, a vraisemblablement sauvé le Kiosque à musique de la destruction. Sans l'arrivée massive d'estivants, jamais le kiosque, qui était dans un état de délabrement déplorable depuis plusieurs décennies, n'aurait été restauré. Cette année-là, une souscription est lancée pour sa réhabilitation 55 953,55 francs sont trouvés en un temps record. Le conseil général de la Charente qui, d'Inférieure est devenue Maritime, y va de son obole pour 72 843,82 francs. La restauration coûtera en définitive 242 812,73 francs. Le 15 août 1989 le Kiosque à musique couardais, flambant neuf, est inauguré, seul kiosque rescapé de l'île ceux d'Ars-en-Ré et de Saint-Martin-en Ré n'ont pas eu cette chance !... Kiosque toujours en place. voir ici, Kiosque à musique de La Couarde-sur-Mer, aujourd'hui.1/2 — 2/2. Concert sur le Kiosque de La Couarde-sur-Mer.1/2 — 2/2. publié Jean Marc » Mar 28 Aoû 2018 1425 A lire l'article satirique publié dans le journal La Croix de Saintonge et d'Aunis du 3 février 1895, on peut se demander si son rédacteur souhaitait vraiment qu'un kiosque à musique soit édifié à La Couarde. — Le fera-t-il, oui ou non ? La fanfare de La Couarde désire un kiosque. Le désir est légitime. Mais un kiosque ne se fait pas sans argent. Un secours fut demandé au Conseil munici¬pal qui vota 500 francs. A la Société, la charge de payer le reste des frais. Voilà qui va bien. Mais... il y aura toujours des mais ! Mais un kiosque ne se fait pas sans adjudication et alors, impossible de choisir l'entrepreneur... D'ailleurs, il faudrait alors faire un devis précis, bien établir des charges, si l'on ne veut pas être volé de nouveau... Un premier devis a été fait, il est vrai. Il est à la mairie avec un joli croquis, on n'y a oublié que les fondements excusez du peu. Mon correspondant me dit qu'il en faut, parce que la base du kiosque est en pierre et que d'autre part, le terrain où il sera placé a été autrefois défoncé, parce qu'il y avait là un cimetière. Vous jugerez d'après cela si ces lignes doivent rester ou être modifiées ou être supprimées. Vous croyez peut-être que la question a été soumise à une enquête de commodo et incommodo ? Détrompez-vous. Le kiosque pourra se faire sans cela, ce qui ne veut pas dire qu'il doive régulièrement s'en passer. Et savez-vous où le kiosque sera placé ? Tout près de l'église évidemment, sur la place publique déjà beaucoup trop petite. L'idée est géniale et l'on comprend qu'elle puisse se passer de l'approbation de la population. La Croix de Saintonge et d'Aunis. 3 février 1895 1 Un article publicitaire de François Mourat, maire de La Couarde dans le Petit Journal du 12 juillet 1891 avant que les touristes n'affluent en masse grâce ou à cause de la construction du pont de l'Ile de Ré, on était désespérément à la recherche d'estivants. Mairie de La Couarde Charente Inférieure, le 9 juillet 1891. Monsieur, En vous remerciant de votre intéressant article d'avant-hier, j'ai l'honneur de vous faire connaître que notre bourg de la Couarde, bien bâti, propre et coquet, compte habitants, à 300 mètres d'une des plus belles plages de l'Océan. Bureau de poste et télégraphe. Six voitures par jour. Correspondance avec les bateaux à vapeur de la Rochelle et du port de la Palice. A marée basse, on prend les crevettes, beaucoup de poissons et des coquillages de toutes sortes. Nos dunes de sable sont abritées par le bois de pins d'Henri IV. Les habitants seraient très heureux de recevoir des baigneurs chez eux. Une famille peut vivre très bien à 3 fr. par jour et par tête. Bon petit vin de pays pris au tonneau du vigneron. A l'hôtel, on aurait tout le confortable à raison de 5 à 6 fr. par jour. Quelques familles parisiennes sont venues déjà respirer l'air pur de notre île, marchant pieds nus comme les insulaires sur le sable fin de notre plage, n'ayant jamais l'ennui de la toilette obligée dans les villes d'eau. Le dimanche, musique, gymnastique et amusements divers. Agréez, monsieur le rédacteur, l'assurance de mes meilleurs sentiments. Le maire, Mourat. La Couarde-sur-Mer - Rue de l'église et la Place — Vue aérienne Eglise et Kiosque à musique L'Harmonie de La Couarde, dirigée par Rolland, avec 34 exécutants est active en 1909. JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique jeu. 30 août 2018 1710 LA COURNEUVE - Place Dezobry - Le Kiosque SEINE SAINT DENIS Il nous semble plus logique d'aborder le kiosque à musique construit le plus récemment, donc le second en date, au mépris de la chronologie, en raison de son appartenance au quartier d'origine de La Courneuve, le premier kiosque à musique ayant été quant à lui érigé sur un site exempt de toute construction à cette époque, exclusivement consacré au maraîchage. C'est autour du Hameau Saint-Lucien que s'est constitué le noyau communal nord de La Cour Neuve, regroupant, près de l'Eglise du XIIIe siècle, rue de Bondy — future rue de la Convention —, la mairie, les écoles et le cimetière. Crèvecoeur, le second hameau de La Courneuve, situé à l'extrémité sud de la commune, au bout du Chemin de Crèvecoeur à Saint-Lucien — devenu rue des Francs Tireurs prolongée de la rue Parmentier —, regroupe, en 1840 les trois quarts des six cents courneuviens. En parallèle audit Chemin de Crèvecoeur, de 1860 à 1875, la municipalité fait percer un Chemin de grande communication, la route départementale n°13 d'abord appelée boulevard de Stains, qui devient le boulevard Pasteur par décret du 14 octobre 1900, entérinant la délibération municipale du 10 juillet 1900. Plan de La Courneuve en 1840 Par suite du décret du 25 juillet 1903, entérinant la délibération du conseil municipal du 19 juin 1903, le Chemin de Crèvecoeur à Saint-Lucien devient la rue Parmentier jusqu'à son croisement avec le boulevard Pasteur, et avenue Michelet au-delà de celui-ci jusqu'à la rue de la Convention. Le triangle formé par l'avenue Michelet, le boulevard Pasteur et la rue de l'Union est, peu de temps après, appelé place Dezobry, du nom de Gabriel Dezobry, meunier de son état et ancien maire de Saint-Denis en 1806-1811 et 1815, qui était par ailleurs propriétaire d'un grand nombre de parcelles de terrains sur La Courneuve. La Courneuve - Boulevard Pasteur à gauche, place Dezobry au centre, avenue Michelet à droite et ancienne mairie au fond de l'avenue Michelet Le 16 août 1899, une convention est signée, entre la Compagnie des tramways de Paris et le ministre des travaux publics, ayant pour objet l'installation d'une ligne de tramways électriques entre Paris Opéra, rue Scribe, Saint-Denis et Aubervilliers avec un embranchement sur La Courneuve. Cette ligne, dont le décret d'utilité publique est publié le 26 août 1899, va emprunter le boulevard Pasteur en longeant la place Dezobry et être inaugurée en février 1905. Quatre points d'arrêt du tramway sur La Courneuve sont fixés sur la route départementale n°13 boulevard Pasteur rue des Noyers, rue de Montfort-octroi, rue Jollois et Chemin de fer du nord-terminus. La Courneuve - Place Dezobry et Tramway — Place Dezobry entourée du Boulevard de Stains Pasteur à gauche et de l'Avenue Michelet à droite La fête patronale de La Courneuve, fixée aux deux premiers dimanches de septembre, est célébrée dès avant 1869. Spectacles et fêtes foraines, bals et concerts, jeux et attractions diverses, ballons captifs et montgolfières, concours de tir et de gymnastique, toute la panoplie des festivités est déployée généralement pendant quatre jours. Si la place de la mairie est l'ancien point de ralliement de ces joyeusetés, la nouvelle place Dezobry est bientôt adoptée, malgré son étroitesse les baraques des forains s'y installent tandis que l'Union Musicale, fondée le 27 janvier 1911, ou la Fanfare de Trompettes de la Courneuve égrènent les notes de leurs instruments. Des concerts sont fréquemment organisés par les sociétés musicales courneuviennes sur la place Dezobry mais également, de temps à autre, à quelques mètres, sur la place du Château d'Eau, rue Parmentier. La place Dezobry, qui aurait du bénéficier de la construction d'un Kiosque à musique, n'aura pas cette chance. Nous verrons, sur notre prochaine chronique, que le square du nouvel hôtel de ville communal, va, en 1922, devancer la place Dezobry. Cette dernière, en compensation, va avoir l'honneur d'accueillir le monument aux morts 1914-1918. Le 22 décembre, le conseil municipal décide de faire ériger deux monuments commémoratifs de la grande guerre, le premier sur la place Dezobry et le second au cimetière, pour une dépense estimative de francs. Le monument, dont le coût définitif est arrêté à francs, est l'oeuvre du sculpteur Gabriel Pech 1854-1930 et de l'architecte Louis Champion. L'inauguration a lieu le 6 mai 1923 en présence de Paul Strauss, ministre de l'Hygiène, de l'Assistance et de la Prévoyance sociale, du député Adolphe Chéron et du maire de la Courneuve, Jules Dupoisot. La Courneuve - Monument aux morts 1914-1918 place Dezobry A partir de la pose de cet imposant monument aux morts, monopolisant une partie non négligeable de la place Dezobry, les concerts sont quasiment arrêtés sur cet emplacement et auront lieu sur le kiosque à musique de l'Hôtel de Ville. Dix ans plus tard, le 14 mars 1933, le conseil municipal décide de transférer le monument aux morts de la place Dezobry dans le cimetière Saint-Lucien de La Courneuve. Et à la place, on fait édifier un nouveau kiosque à musique, celui que la place Dezobry attendait depuis si longtemps. Ce nouveau Kiosque à musique, construit entièrement en béton, de forme octogonale, d'aspect assez rustre, est accessible au moyen d'un escalier de six marches. Compte tenu de sa construction très tardive, il n'aura pas le succès escompté et sera supprimé dans les années 1960. Kiosque supprimé. Place Dezobry de La Courneuve sans son kiosque, aujourd'hui. publié par Jean Marc Jeu 30 Aoû 2018 1525 La Fête patronale du mois de septembre, immuable à La Courneuve, secondée du concours de la fanfare de l'Avenir 5 septembre 1869 — La Courneuve. Gare du Nord. Fête patronale. Concert vocal et instrumental ; bal, divertissements. Lundi, à une heure, distribution des prix aux élèves des écoles, bal, etc. 3 septembre 1876 — La Courneuve Nord par Saint-Denis. Voitures d'Aubervilliers. Jeux, marchands et spectacles forains. Musique par la fanfare l'Avenir. Bal ; illuminations. Jeudi, grand concert par la fanfare. 9 septembre 1877 — La Courneuve Nord. Tramways Tramways de Saint-Denis et d'Aubervilliers. — Fête communale. Tir à la carabine Flobert, offert par le cercle des Carabiniers de la Courneuve ; grand bal, illuminations. — Lundi, prix aux écoles. — Samedi, concert par la fanfare l'Avenir. Tombola. 8 septembre 1878 — La Courneuve — Jeux et marchands lorrains ; tir à la carabine ; grand bal, illuminations. — Lundi, prix aux écoles. Jeudi, grand concert par la fanfare l'Avenir, de la Courneuve, et les Enfants de l'Orphéon, d'Aubervilliers. Grande tombola gratuite. 15 septembre 1878 — La Courneuve — Course en sacs, course chinoise, jeux pour les demoiselles. — Lundi, à huit heures du soir, grand bal, retraite aux flambeaux ; brillant, feu d'artifice. 5 septembre 1880 — La Courneuve — Musique par la fanfare, jeux et marchands forains, grand concours de tir à la carabine, bal. — Lundi, prix aux Ecoles. — Samedi, grand concert et tombola. 30 août 1885 — La Courneuve Nord et grande ceinture. — Concert par la fanfare, concours de tir à la carabine. — Lundi, prix aux écoles, avec le concours de la fanfare. 4 septembre 1887 — La Courneuve — Jeux de toutes sortes, bal, concert, illuminations. — Lundi, continuation de la fête, distribution des prix aux élèves des écoles communales et aux élèves des cours d'adultes du soir. 1 septembre 1894 — La Courneuve. Fête communale les dimanches 2, lundi 3, dimanche 9 et lundi 10 septembre, en face de la mairie. Tous les soirs illumination générale des rues, bal, concert. — Lundi 3 septembre, distribution des prix aux élèves des écoles communales ainsi qu'aux élèves du cours d'adultes du soir ; à huit heures du soir, représentation théâtrale. Dimanche 9 septembre, à deux heures du soir, bal d'enfants ; distribution de jouets. — Lundi 10 septembre, à trois heures du soir, jeux divers pour les garçons et pour les jeunes filles. Le même jour, à huit heures et demie du soir, feu d'artifice ; concert. Pendant la durée de la fête, concours de tir à la carabine. 20 février 1905 — Un des premiers tramways de l'embranchement sur La Courneuve pulvérisé. — Tramway tamponneur. Un tramway Aubervilliers-La Courneuve », conduit par le watman Couron, a tamponné hier matin, boulevard de Stains, une tapissière », dans laquelle se trouvait M. François Sau, vingt-huit ans, et un enfant de onze ans, René Mathieu. La voiture a été mise en pièces et le conducteur, blessé à la tête et aux jambes, a dû être transporté à l'hôpital Lariboisière. Le petit Mathieu, moins grièvement atteint, a été reconduit au domicile de ses parents, boulevard Pasteur, à La Courneuve. M. Ragaine, commissaire de police, a ouvert une enquête. La Courneuve - Place Dezobry et Tramway — Monument aux morts avenue Michelet place Dezobry 6 septembre 1910 — Scène de western à balles réelles lors de la fête de la Place Dezobry — La fête à La Courneuve. A coups de revolver, des apaches blessent deux enfants. La fête communale de la Courneuve, joyeuse et animée, battait son plein, sur la place Dezobry. De jeunes drôles, âgés de dix-huit à vingt ans, ne la trouvant pas assez mouvementée à leur gré, résolurent de la corser un peu, par des plaisanteries de leur façon. Après avoir bien regardé l'éventaire d'une baraque de pain d'épices, tenue par Mme Angélina Garin, et avoir longuement savouré des yeux les inscriptions cocasses tracées au sucre sur les cochons et les poupards friands, la bande parut se décider à d'importants achats. L'un d'eux, le chef de file, s'avança gravement, choisit les meilleures pièces de l'étalage puis, quand il fut muni d'une copieuse provision des précieux pains d'épices, il s'en alla, suivi de ses compagnons, qui riaient à gorge déployée le singulier client n'avait oublié qu'un point, c'était de payer. Mme Garin s'étant permis de le lui rappeler, il riposta Ton paiement, le voici » ; et, sortant de sa poche un revolver, il fit feu par deux fois. La foraine, qui avait vu le geste, s'était baissé instinctivement, aussi ne fut-elle pas atteinte. Mais, par-dessus sa tête, les deux balles qui lui étaient destinées allèrent frapper deux enfants qui se promenaient sur le côté opposé du champ de la fête, et qui roulèrent sur le sol. Un des blessé. Maurice Rozier, quinze ans, avait eu le bras gauche traversé par un projectile. Après avoir reçu des soins dans une pharmacie, il put être ramené chez ses parents, rue de la Convention. L'autre victime était une fillette de treize ans, Gabrielle Lamare, dont la famille habite rue de la Courneuve. Il a fallu la transporter à l'hôpital Saint-Louis. On n'a pu encore extraire la balle qui s'est logée dans la cuisse droite de la pauvre petite. Pendant que les promeneurs, affolés par cet extraordinaire attentat, s'empressaient de tous cotés pour porter secours aux deux enfants, le tireur inconnu et ses acolytes, malgré les agents préposés à la surveillance de la fête, réussissaient à prendre la fuite. Ils courent encore. 7 septembre 1910 — Suite de la fusillade de la Place Dezobry de La Courneuve — La fusillade de La Courneuve. On arrête l'individu qui blessa les deux enfants. L'inspecteur Leloup, du commissariat d'Aubervilliers, est parvenu, après d'actives recherches, à mettre la main sur l'individu qui, ainsi que nous l'avons raconté, troubla si tragiquement la fête de la Courneuve, en blessant à coups de revolver deux malheureux enfants. A sent heures, hier matin, au moment où le meurtrier quittait son domicile, rue de la Fromagerie, à Saint-Denis, pour se rendre à son travail, il se vit appréhender et emmener au commissariat. C'est un nommé Claude Morloy, âgé de dix-neuf ans, mouleur de son état. II n'essaya point de nier l'acte qu'on lui reprochait, mais il tenta de l'expliquer pour en atténuer la gravité. Quand je me suis entendu traiter de voleur par la marchande de pain d'épices, déclara-t-il, cela me vexa. Pourtant je n'ai pas pensé à me venger en tirant sur cette femme mais au même instant des individus se sont rués sur moi, m'ont culbuté, frappé à coups de poing et de talon. Voyez, j'ai encore un œil poché. Alors, du sol même où je gisais, immobilisé, j'ai tiré, au jugé, devant moi, dans le tas. » Concerts sur la Place Dezobry 22 juin 1912 — Concert de 9 h. ½ à 10 h. ½. La Courneuve place Dezobry. Union musicale, chef M. F. Bianco. — Baïonnette au canon ! pas redoublé avec tambours et clairons Houziaux. — Condé, allegro Wettge. — Lakmé, fantaisie. Delibes. — Berceuse de Jocelyn Godard. — L'Artésienne, 1re suite Bizet. — T'en souviens-tu ? valse Turine. — Les Allobroges, pas redoublé avec tambours et clairons Porot. 27 juillet 1912 — Concert de 9 h. à 10 heures. La Courneuve Place Dezobry. Union Musicale de la Courneuve, chef M. Bianco. — Marche de Paris Popy. — L'Arlésienne, deuxième suite, redemandé Bizet. — Le Retour à la Vie, grande valse Chabas. — La Berceuse de Jocelyn Godard soliste M. Jean. — Mignon, fantaisie A. Thomas solistes MM. Oréglia, basse ; Juglon, trombone Jean, cornet Goudant, bugle. — Les Conscrits, allegro chanté Popy. La Courneuve - Place Dezobry, kiosque à musique 8 septembre 1912 — Concours national de fanfares de trompettes, tambours et clairons à la Courneuve organisé par le Réveil Courneuvien » 29 juillet 1912 — La Courneuve. — Sous les auspices de la municipalité, la fanfare de Trompettes, le Réveil Courneuvien », organise, pour le dimanche 8 septembre prochain, un concours national spécial de fanfares de trompettes et de tambours et clairons. De nombreux prix et primes en espèces seront attribués à chaque épreuve. D'ici peu, les sociétés intéressées recevront le règlement et la liste des primes en espèces. Pour renseignements et adhésions, s'adresser à M. Jaffelin, secrétaire général, 1 boulevard Pasteur, à La Courneuve. 5 août 1912 — Voici les principales dispositions du règlement du concours national de fanfares de trompettes, tambours et clairons, qui aura lieu à la Courneuve le dimanche 8 septembre 1912 1° Concours de sonneries d'ordonnance obligatoire, suivi d'une épreuve de lecture à vue facultative. 2° exécution audition d'un morceau au choix. 3° concours d'honneur audition d'un morceau au choix, autre que celui entendu à l'épreuve d'exécution. Les récompenses consisteront en médailles, palmes, couronnes et primes en espèces. 27 avril 1913 — Les concerts de la Courneuve ont également lieu place du Château d'Eau, à quelques mètres de la place Dezobry — Concert de 4 h. ½ à 5 h. ½. La Courneuve place du Château-d'Eau. Union musicale directeur M. F. Bianco. La Marche de Paris, Popy. — Mireille, Gounod. — Sphinx, Popy. — Grande sélection sur Faust, Gounod. — Condé, Wettge. 16 juin 1922 — Concert place Dezobry Concert de 21 h. à 22 h. La Courneuve place Dezobry. — Harmonie Union musicale de La Courneuve ». — Saint-Georges Allier. — La Fille de Mme Angot Lecocq. — Suite de ballet Popy. — Albertinette Miquel. 9 septembre 1922 — Grand festival place Dezobry et place du Château d'Eau La Courneuve. — Dimanche, grand festival de musique organisé par l'Espérance. ; à 14 h., place Dezobry et aux Quatre-Routes, réunion des sociétés ; à 17 h., place du Château-d'Eau, morceau d'ensemble ; à 18 h., distribution des récompenses. Lundi. 21 h., place du Château-d'Eau, grand concert. 11 juin 1935 — Concert sur le Kiosque à musique de la place Dezobry Concert à 21 heures. La Courneuve, kiosque place Dezobry. Harmonie Union musicale M. J. Lemarié — Salut à la Belgique Maquet. — La Fille de Mme Angot, fantaisie Lecocq, solistes MM. Bourget et Bourdin. — Miralda, grande valse A. Bosc. — Lutinéa, allegro Coiteux. — Sur un marché persan Ketelbey. Une première fanfare organisant des concerts publics existe dès avant 1869 à La Courneuve. A partir de 1876, la fanfare l'Avenir de La Courneuve est attestée, et reste active pendant plus de 20 ans. En 1895, elle est est dirigée par Duroux et compte 25 musiciens. L'Union musicale de La Courneuve fondée le 27 janvier 1911, ayant son siège social rue Emile Zola, est dirigée à l'origine par M. F. Bianco. En 1921 M. Miquel reprend la baguette du chef, suivi par Charbonneau de 1921 à 1925 ; en 1925, l'Union Musicale devient l'Harmonie de La Courneuve. La formation est ensuite dirigée par Moutte en 1926, Simon à partir de 1928 et J. Lemarié en 1933. En 1912, une fanfare de Trompettes, le Réveil Courneuvien », est créée. L'Espérance de la Courneuve, dirigée par M. Mignière, est active en 1923. JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique lun. 3 sept. 2018 1705 LA COURNEUVE - La Mairie et le Kiosque SEINE SAINT DENIS La première mairie de La Courneuve est installée depuis 1789, dans un bâtiment situé devant le cimetière communal près de l'église du hameau de Saint-Lucien. Le local, dont la façade et l'entrée longent le Chemin de Saint-Denis à la Courneuve, future rue de Bondy, est en location jusqu'en octobre 1837, date à laquelle la municipalité l'acquiert pour francs auprès d'un certain Toffier. Plan de La Courneuve en 1840 La mairie étant devenue par trop vétuste, Philippe Roux 1845-1934, maire de La Courneuve de 1884 à 1908, et son conseil municipal envisagent, dès 1899, de faire bâtir un nouvel hôtel de ville avec son square sur des terrains maraîchers sis au lieu-dit Les Rotraits, limitrophe des Six-arpents. En date du 8 février 1900, un décret du ministre de l'intérieur et des Cultes déclare d'utilité publique la création d'une place publique et de ses voies d'accès, rue de la République et rue Billaut à La Courneuve. La nouvelle rue Billaut, parallèle à la rue de Bondy, a son point d'origine sur l'avenue Michelet et la place Dezobry. Par le même décret du 8 février 1900, Philippe Roux est autorisé à acquérir, soit à l'amiable soit par expropriation, tous les terrains et immeubles nécessaires à cette opération, dont le coût estimé à fr. 25. est déjà couvert par un emprunt autorisé depuis le 9 août 1899. Une fois l'opération d'expropriation terminée en 1903, l'architecte communal de La Courneuve, M. Mathieu, est chargé d'établir les plans de la future mairie, des jardins et de l'aménagement des voies son devis du 24 décembre 1906 est arrêté à la somme de francs. La construction est menée par le fils du maire, l'entrepreneur Etienne Roux, et par une dizaine de sociétés des autres corps d'état. Les travaux commencés en 1907 sont terminés pour le gros oeuvre en 1914 ; interrompus par le conflit 1914-1918, puis par la catastrophe survenue à La Courneuve le 15 mars 1918 1, ils ne seront achevés qu'en 1921 avec l'aide de l'architecte Étienne Bocsanyi 1876 - † après 1937. L'inauguration officielle de la nouvelle mairie a lieu le dimanche 18 décembre 1921, en présence du préfet de la Seine Auguste Autrand, de Jules Dupoisot, maire courneuvien de 1912 à 1936 et de quelques personnalités, sénateurs et députés venus prêter main forte à la délégation. La Courneuve - Nouvelle mairie en construction L'Hôtel de ville enfin installé, c'est au tour des horticulteurs de tout mettre en oeuvre pour aménager le nouveau square. Le pépiniériste Léon Carnet du Mesnil-Amelot est chargé de la fourniture des arbres et plantes la municipalité débourse francs pour ces fournitures. Le jardin semble achevé en juin 1923 puisque des premiers concerts publics ont lieu sur la place de la Nouvelle-Mairie, organisés par l'Union Musicale de M. Charbonneau et par L'Espérance de la Courneuve dirigée par M. Mignière. Le 23 décembre 1923, le président Raymond Poincaré, à l'occasion de la remise de la croix de guerre à la Ville de La Courneuve, vient prononcer un long discours sur le perron de l'Hôtel de ville devant une foule massée sous de vastes tentes placées face à la mairie. Discours suivis par les habituelles répliques d'usage puis par la présentation des armes, des tambours et clairons de la garde accompagnés par la musique jouant la Marche Lorraine. Le Kiosque à musique est construit dans le square, sur le parvis de l'entrée de la nouvelle mairie, en 1923. De forme octogonale, reposant sur un soubassement en pierre, il est entouré d'un garde-corps en fer forgé. Sa toiture de zinc, surmontée d'une lyre, est supportée par des colonnes de fonte ornée de volutes ouvragées. La Courneuve - Mairie et kiosque Qu'est-il advenu du Kiosque à musique du jardin de la mairie vers 1933 ?... Nous avons vu que le monument aux morts de la place Dezobry a été déménagé au cimetière en 1933, tandis qu'un nouveau kiosque à musique de béton venait prendre la place dudit monument. Mais dans le même temps, le Kiosque à musique de l'Hôtel de Ville, pourtant de meilleure facture que le grossier édicule en béton, se volatilise sans coup férir. Le kiosque évaporé est supplanté par un groupe sculpté monumental d'un goût douteux et par un bassin dans lequel les enfants viennent se baigner l'été. La Courneuve - Pièce d'eau du square de la mairie, statue monumentale — Bains dans le bassin du square de l'hôtel de ville Après la seconde guerre mondiale, la rue Billaut longeant la mairie est rebaptisée rue Gabriel Péri, le square de l'Hôtel de Ville est nommé parc Jean-Moulin. Kiosque supprimé. Hôtel de Ville de La Courneuve sans son kiosque, aujourd'hui. 1/2 — 2/2 publié par Jean Marc Lun 3 Sep 2018 1602 13 mai 1901 — Le Préfet visite l'emplacement de la future place publique — A La Courneuve, où le préfet est reçu par le maire, M. Roux, et le conseil municipal, on visite d'abord les bâtiments servant à l'adduction des eaux pour les besoins de la ville. Dans un bâtiment élevé de trente mètres est creusé un puits captant à une profondeur de soixante-quinze mètres, une source d'eau très pure venant de Soissons, puis un moteur d'une grande puissance élève l'eau au-dessus du bâtiment dans deux réservoirs d'une contenance de litres chacun. Le cortège passe ensuite devant l'emplacement de la future place publique entre la rue Victor-Hugo et la rue de la Convention, Elle occupera une superficie de mètres. De là, on va visiter les annexes nouvellement créées des écoles de filles et de garçons. Le cortège se rend à la mairie où deux discours sont prononcés par le préfet et le maire. 26 mai 1919 — Baraquements servant de cantine sur la place de la nouvelle mairie — Remise de décorations et de diplômes à La Courneuve. Une double cérémonie a eu lieu hier, après-midi, à La Courneuve dans un baraquement servant de cantine, situé place de la Nouvelle-Mairie, et qui avait été très joliment décoré pour la circonstance. Mme Poincaré, MM. Strauss, sénateur ; Laval, député ; Delpech, ancien sous-secrétaire d'Etat ; Poisson, maire d'Aubervilliers et conseiller général ; Dupoisot, maire de La Courneuve ; Bascon, commissaire de police, y assistaient. Ce fut d'abord une remise de décorations à cinq pompiers de la commune, pour le dévouement dont ils firent preuve lors de l'explosion du dépôt de grenades de La Courneuve. Parmi eux, le lieutenant Danger reçut la médaille d'or. Puis, sous la présidence de Mme Poincaré, des diplômes et prix en nature furent distribués à des mères de familles nombreuses ; certaines d'entre celles-ci avaient quatorze et seize enfants. 18 décembre 1921 — Inauguration du nouvel hôtel de ville — Cet après-midi a eu lieu, à deux heures demie, l'inauguration officielle de la nouvelle mairie de La Courneuve, en présence des sénateurs, députés et conseillers généraux de la Seine. M. Autrand, préfet de la Seine, présidait la cérémonie dans la grande salle des fêtes du nouvel édifice. M. Jules Dupoisot, maire de la Courneuve, a pris le premier la parole, ainsi que MM. Aublay, conseiller d'arrondissement ; Poisson, conseiller général ; Calary de Lamazière, député ; Paul Strauss, sénateur. M. Autrand a clôturé la série des discours en rappelant dans quelles conditions il fit, au lendemain de la catastrophe de mars 1918, sa première visite à la Courneuve, alors qu'il venait d'être nommé préfet de la Seine, et il a en termes applaudis, montré comment cette commune s'était courageusement et vaillamment relevée de ses ruines. La Courneuve - Nouvelle mairie achevée — Nouvelle mairie et baraquements Quelques concerts sur la place de la Nouvelle Mairie 25 juin 1921 — La Courneuve place de la Nouvelle-Mairie. Concert du 25 juin à 9 heures. Harmonie municipale M. Miquel. — Sous le Ciel bleu, Petit. — Firenza, Allier. — Entr'acte de l'Arlésienne, Bizet. — Le Chalet, Adam. — Retour à la Vie, Chabas. 22 juin 1923 — Concert à 20 h. 30. La Courneuve. — Union musicale de La Courneuve M. Charbonneau. — Marche de Richard Wallace, marche Sellenick. — Egmon, ouverture Beethoven. — Carmen, fantaisie Bizet. — Les Saltimbanques, fantaisie Ganne. — Polonia, grande polonaise de concert Sali. 11 août 1923 — Concert civil de 21 heures à 22 heures, La Courneuve place de la Nouvelle-Mairie, L'Espérance de la Courneuve Directeur M. Mignière Honneur et Patrie, pas redoublé. — Marie, valse. — Les Echos de la Vallée de Bray, fantaisie. — A Cheval, marche. — Sérénade au hameau, allegro. — Le Petit Gascon, pas redoublé. 18 août 1923 — La Courneuve. L'Union musicale donnera ce soir, à vingt et une heures, au kiosque de la place de la Nouvelle-Mairie, un concert dont voici le programme — 1. Tésée Watelle. — 2. Firenza, ouverture Allier. — 3. Les Huguenots, fantaisie Meyerbeer. — 4. Lakmé Léo Delibes. — 5. Fier soldat Andrieu. Remise de la Croix de Guerre à la commune de La Courneuve par le Président du Conseil Raymond Poincaré 29 novembre 1923 — M. Poincaré présidera, le 23 décembre, la remise de la Croix de guerre à la commune de La Courneuve M. Bokanowski, député de la Seine, a présenté hier matin au président du Conseil, une délégation de la municipalité de la Courneuve, qui est venue demander à M. Poincaré de présider le 23 décembre prochain la cérémonie au cours de laquelle la croix de guerre sera remise à cette localité, victime de la terrible explosion dont les Parisiens ont gardé l'émouvant souvenir. Le président du Conseil a accepté cette invitation. 23 décembre 1923 — M. Poincaré remet la croix de guerre à la Ville de La Courneuve. Le président du Conseil, accompagné de MM. Maunoury, ministre de l'Intérieur, et Strauss, ministre de l'Hygiène et de la Prévoyance sociale, a remis solennellement hier, la croix de guerre à la vaillante petite cité de La Courneuve, qu'une terrible catastrophe ensanglanta le 15 mars 1918. La mairie de la commune avait, pour la circonstance, reçu une abondante décoration de drapeaux et d'oriflammes qui claquaient sous le vent soufflant en rafales. En haut du perron formant tribune, un vaste dais avait été dressé pour abriter les personnalités officielles. A 11 heures, M. Poincaré, accompagné de Mme Poincaré, est reçu par M. Dupoisot, maire de La Courneuve, qui conduit le président du Conseil dans la salle des fêtes où l'attendent les personnages officiels. Il y a là MM. Deloncle, Bokanowski, Naudin, Julliard, Aubanel, Mascuraud, Autrand et un grand nombre d'élus de la commune et du département. M. Poincaré jette un coup d'œil sur les photographies exposées et qui constituent une saisissante vue panoramique du désastre survenu à la Courneuve. Le président du Conseil se rend ensuite sur le perron où vont être prononcés les discours. La foule est massée sous de vastes tentes placées face à la mairie et, autour du perron, les drapeaux des sociétés patriotiques forment une garde d'honneur. M. Dupoisot, maire de La Courneuve, parle le premier. ... M. Poincaré prononça alors son discours. ... Quand M. Poincaré s'assied, les applaudissements et les acclamations retentissent à nouveau. Ces clameurs ne s'arrêtent que lorsque le général Segonne, représentant M. Maginot, lit la belle citation décernée à la ville de La Courneuve. Pendant cette lecture, écoutée tête nue par toute l'assistance, M. Poincaré épingle la croix de guerre sur un coussin de velours portant, brodées en or, les armes de la vaillante petite ville. Les gardes municipaux présentent les armes et les tambours et clairons de la garde ferment le ban. Pendant que M. Poincaré se retire, la musique joue la Marche Lorraine, en délicat hommage au grand Français que la foule acclame une dernière fois. Concerts sur la place de l'Hôtel de Ville 5 juin 1924 — Concert de 21 à 22 heures. La Courneuve place de l'Hôtel-de-Ville. Union musicale de la Courneuve M. Charbonneau. — Salut à la Belgique, pas redoublé Maquet, morceau d'ensemble concours de Deuil. — Egmont, ouverture Beethoven, morceau d'honneur concours de Deuil. — Chant de fête, marche triomphale Ausseil, morceau imposé concours de Deuil. — Impressions napolitaines Andrieu a Farniente, b Tarentelle. — Marche des philosophes Maquet. 29 mai 1925 — Concert de 21 à 22 heures. La Courneuve square de la mairie. Harmonie de la Courneuve M. Charbonneau — Salut lointain Doring. — Poète et paysan Suppé. — Ballet latin, en quatre parties André. — Si J'étais roi Adam. — Saint-Jérôme Allier. 20 août 1925 — Concert à 21 heures. La Courneuve place de la Mairie. Harmonie l'Union musicale de la Courneuve M. Charbonneau. — Chantecler, pas redoublé Allier. — La Housarde Nelsen. — Boléro pour clarinettes Blément Air varié sur Rigoletto pour saxophone Mayeur. — Galant chevalier, pas redoublé Sali. La Courneuve - Mairie et Kiosque à musique — Hôtel de ville, square, statue monumentale, kiosque disparu Concerts sur le Kiosque à musique de l'Hôtel de ville 14 août 1926 — La Courneuve. Ce soir à 21 heures, au kiosque de l'hôtel de ville, concert par l'Union musicale direction Moutte. Au programme — 1. Galant chevalier, pas redoublé F. Sali. — 2. L'Ambassadrice, ouverture Auber. — 3. Badinage, polka pour clarinette Avon. — 4. Le Pré aux clercs, fantaisie Hérold. — 5. Japonaiserie, marche Intermezzo G. Vittemann. 23 mai 1928 — Kiosque de l'Hôtel de ville. — Harmonie de la Courneuve M. Simon, directeur — Plume au Vent, allegro Turine. — Ballet de Faust Gounod. — La Fille de Mme Angot, fantaisie Lecocq. — Conte d'autrefois, ballet Popy. — T'en souviens-tu, valse Turine. 27 juin 1928 — La Courneuve kiosque de l'Hôtel-de-Ville. — Harmonie de la Courneuve M. Simon — Le Grognard, marche Parés. — Firenza, ouverture Allier. — Fantaisie sur Werther Massenet. — Fête militaire, mazurka pour piston, soliste G. Léonard Petit. — Renens, allegro Chaillet. 3 septembre 1928 — La Courneuve. L'harmonie de la Courneuve donnera demain, à 21 heures, au kiosque de l'hôtel de ville, un concert, sous la direction de M. Simon. Au programme Richard Wallace Sellenick. — Poète et paysan Suppé. — L'Arlésienne Bizet. — Les Saltimbanques L. Ganne. — Le Grognard G. Parès. 24 mai 1933 — Concert au quartier de la Gare de La Courneuve — Concert à 21 heures. Union musicale M. J. Lemarié. — Charleville, marche L Midoux. — Ouverture de Poète et Paysan V. Suppé, soliste, M. Jean Cazes. — Ballet du Roi s'amuse, en sept parties Léo Delibes. — Très jolie, grande valse Waldteufel. — Impressions napolitaines F. Andrieu, hautbois solo, M. Dupuis, premier prix du Conservatoire de musique de Paris. — Mes adieux au 63e Binot, défilé avec tambours et clairons. 1 Le 15 mars 1918, en plein conflit, 20 millions de grenades, stockées dans un entrepôt de La Courneuve, explosent, provoquant la mort de trente personnes et des centaines de blessés. voir ici JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique ven. 7 sept. 2018 1658 LA FÈRE - Les Promenades - Le Kiosque AISNE C'est à partir du XVe siècle que La Fère se dote de remparts, de bastions, de demi lunes et autres ouvrages défensifs, munis de fossés inondables à l'aide d'écluses y aménagées. L'emprise espagnole cède la place à la France en 1596 ; les fortifications sont alors démantelées et en partie démolies en 1689, mais la première muraille reste cependant intacte. Les fossés sont de leur côté comblés et aplanis entre 1700 et 1710. Deux portes donnent accès à l'enceinte, l'une ouvrant sur le faubourg Saint Firmin à l'ouest, la seconde sur la porte Notre-Dame et son faubourg éponyme, au sud-est de la ville. De vastes casernes, le futur quartier Drouot, destinées à accueillir l'école d'artillerie, sont édifiées intra-muros en 1720, près de la porte Notre-Dame. En l'an VII, le citoyen Barbaut-Royer ex haut-juré de Saint Domingue dans son Voyage dans les départements du Nord publié en l'an VIII 1799 nous donne un récit explicite de son arrivée à La Fère se présentant à gauche dans un fond ; vers la droite l'on voit à perte de vue les belles eaux de l'Oise, qui circulent en mille sinuosités à travers des forêts de peupliers. La Serre verse le tribut de ses ondes dans l'Oise, presqu'aux portes de la ville ; une autre branche de l'Oise s'étend plus à l'Ouest et vient s'unir à l'autre canal, produit de cette même rivière, au sud de La Fère, et enveloppe entièrement la ville qui, par là, se trouve placée dans une île. Indépendamment de cette situation, La Fère est cernée de murailles. En entrant dans cette ville qui est toute militaire, vous trouvez sur la droite, les superbes casernes destinées aux élèves de l'artillerie. Plans de La Fère en 1824 et 1895 Le 27 février 1814 trois mille Prussiens déferlent sur la route de Laon devant la porte Notre-Dame devenue porte de Laon vers 1766. La Fère finit par céder et, jusqu'à leur départ le 22 mai, les teutons vont réquisitionner et piller en règle la ville féroise. Le 25 juin 1815, les Prussiens tentent une nouvelle fois de soumettre et s'approprier la ville, mais abandonnent le 5 novembre devant la résistance des férois. Le plan napoléonien nous confirme que, dès 1824, immédiatement à la sortie de la ville près de la porte de Laon, les terrains longeant l'Oise viennent d'être aménagés en Promenades arborées. L'ingénieur Tarbé de Vauxclairs qui est chargé de l'étude, pour un coût de francs, du futur chemin de fer reliant Reims à Tergnier, passant par La Fère et Laon, dépose son rapport le 4 janvier 1851. La dépense de cette ligne de 42 kms est évaluée à 18 millions francs. La nouvelle ligne est concédée à la Compagnie des chemins de fer du Nord par une convention signée le 19 février 1852. Le 23 juillet 1856, l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, E. Noël, écrit au Préfet de l'Aisne Des approvisionnements considérables se font, soit pour l'achèvement des ouvrages d'art, soit pour la voie. Au 30 juin 1856, 445 ouvriers, 57 chevaux et 2 locomotives étaient en activité, occupés à ces divers travaux, mais particulièrement aux terrassements. Il précise en outre que l'ouverture de la ligne prévue le 13 août 1857 lui semble compromise. Toutefois, l'inauguration aura cependant lieu au début du quatrième trimestre 1857, avec seulement quelques jours de retard. Pour l'édification de la Station de La Fère et l'aménagement de l'emprise de la ligne de chemin de fer, on a nécessairement empiété sur les Promenades féroises. En outre, afin d'accéder à la ville intra-muros, une nouvelle voie est ouverte à travers les Promenades, l'avenue de la Gare, partant de l'entrée de la Station pour rejoindre le chemin de Laon et la porte Notre Dame. La Fère - Avenue de la Gare, au fond la Station, les Promenades à gauche, la Buvette à droite — Sortie du concert des Promenades, Buvette à droite Si la superficie des Promenades est considérablement réduite par l'installation du chemin de fer, elle va être partiellement compensée par un échange fait en sa faveur par l'administration militaire. Cette dernière est propriétaire d'une parcelle de terrain de 7 ares 80 centiares, enclavée dans les Promenades, et d'une seconde parcelle d'un are ; ces lots sont situés sur le canal La Rivierette, alimenté par l'Oise, à 140 mètres en avant de la porte Notre-Dame. De son côté, la municipalité féroise possède un terrain de 11 ares 38 centiares proche de la gare et que l'Artillerie envisage de relier par une voie ferrée privée à l'Arsenal, afin d'y effectuer plus aisément les transports qu'elle fait exécuter par le chemin de fer. Le préfet de l'Aisne autorise cet échange par décret du 13 mai 1861, et l'opération est réalisée le 29 mars 1862 les 8 ares 80 centiares, estimés 630 francs, sont cédés à la Ville, venant compléter les Promenades ; de son côté, le ministère de la guerre récupère 11 ares 38 centiares, estimés fr. 80, et verse une soulte de 602 fr. 80 à la commune. La Fère est à nouveau investie par les Prussiens en 1870. Les 25 et 26 novembre, la ville est bombardée et incendiée ; le 27, elle rend les armes ; l'occupant y reste jusqu'au 28 octobre 1871. En 1872, le 17e régiment d'artillerie à cheval puis de campagne s'installe au quartier Drouot, sa caserne d'attache jusqu'en 1914. Etant à proximité immédiate des casernes, les Promenades sont inévitablement accaparées par les militaires pour leurs différents exercices et manoeuvres, mais également pour les répétitions des concerts des artilleurs, dont il est dit que la musique était assez nombreuse et assez bonne. La Fère - Musique du 17e Régiment d'artillerie — Répétitions au Quartier Drouot. L'avenue de la Gare, qui traverse les Promenades de part en part, est le passage obligé de tout férois en déplacement ; de ce fait, le quartier présente une belle attractivité, accrue par la présence fréquente des artilleurs. Aussi, la municipalité féroise décide-t-elle de faire édifier, peu avant 1875, un Kiosque à musique dans les Promenades, à mi chemin de l'avenue de la gare. Le 28 mars 1877, la municipalité de Laon, qui vient de décider de faire construire un Kiosque sur ses promenades de la Couloire, est amenée à consulter le Chef de musique de la brigade d'artillerie du 2e Corps de La Fère, afin de lui demander si la musique féroise qui compte 50 exécutants trouve place dans le kiosque de 8 mètres 25 de diamètre qu'elle possède, ceci afin de déterminer la dimension nécessaire pour le futur kiosque laonnois. Le chef de musique de la Fère confirme que son kiosque est amplement suffisant et note en outre que lors du Festival de La Fère qui a eu lieu en 1875, deux musiques, dont l'effectif était d'environ quatre vingt quinze, ont trouvé à se caser convenablement sur le kiosque et que l'exécution a été des plus satisfaisantes. Le Kiosque de la Fère, qui est donc édifié avant 1875, de forme octogonale, est construit sur un soubassement de pierre, entouré de parois en bois surmontées d'une balustrade de bois découpé. Ses colonnes sont en fonte, sa toiture de zinc est ornée d'un lambrequin de bois. La Fère - Concerts du 17e régiment d'artillerie sur le Kiosque à musique des Promenades Sur l'avenue de la Gare, un kiosque-Buvette est installé, face à l'entrée des Promenades menant au Kiosque à musique ; une terrasse s'y installe aux beaux jours. Vis-à-vis de cette buvette, côté Promenades, un Pavillon d'Octroi est construit, chargé de la difficile tâche de collecteur des taxes et surtaxes dont La Fère n'est pas exempte et qui indispose et fâche plus d'un férois. 1 La Fère - Le pavillon de l'Octroi sur les Promenades, avenue de la Gare, à droite la Buvette — Avenue de la Gare, à gauche Kiosque à musique, la Gare au fond à droite Le 17e régiment d'Artillerie et ses musiciens qui ont fait vibrer La Fère pendant plus de quarante ans, sont mutés à Amiens, remplacés par le 19e Régiment de Chasseurs, juste pour quelques jours, le temps de prendre leur paquetage et de laisser la place aux uhlans qui, dès le 1er septembre 1914, occupent La Fère. Les Férois seront évacués et la ville sera saccagée et pillée pendant quatre longues années par les Prussiens qui ne seront chassés que le 13 octobre 1918. A l'issue du conflit dévastateur, c'est la reconstruction. Des baraquements sont édifiés un peu partout pour accueillir "provisoirement" les férois délogés, et notamment pour installer le Foyer du Soldat à la place de la Buvette, face à l'entrée des Promenades. Le kiosque à musique est resté à peu près intact malgré le séjour prolongé des allemands qui ont nécessairement usé et abusé de celui-ci, friands qu'ils étaient de musique militaire. Le lambrequin a toutefois été supprimé et la balustrade de bois sera remplacée par un garde-corps en fer forgé. Les baraquements face aux Promenades sont bientôt remplacés par un Monument aux morts. Celui-ci, inauguré le 6 juillet 1924, est l'oeuvre du statuaire René Bertrand-Boutée 1877-1950 et du marbrier Nestor Staquet. francs ont été nécessaires à sa construction. La Fère - Baraquements du Foyer du soldat installés à la place de la Buvette à l'issue du conflit 1914-1918 — Monument aux morts construit à l'emplacement des anciens baraquements, face à l'entrée des Promenades carte Babs, Cparama L'avenue de la Gare, devenue l'avenue de Verdun, est maintenant bordée de deux larges immeubles d'habitation, pour lesquels on a arraché les arbres des Promenades. Le Kiosque, s'il est encore vivant, n'en est pas moins largement caché par ces bâtisses peu avenantes. Le Parc des Promenades a été rebaptisé square du Maréchal Foch. Kiosque toujours en place. voir ici, Kiosque à musique des Promenades de La Fère place Foch, aujourd'hui. 1/4 — 2/4 — 3/4 — 4/4 LA FÈRE - Les Promenades - Le Kiosque publié par Jean Marc Jeu 6 Sep 2018 1535 18 avril 1875 — Concert de la Musique de l’Ecole d’Artillerie sur les Promenades — La musique de l’Ecole d’Artillerie a donné le premier concert de l’année, dimancher dernier, dans les Promenades. Ce début fait voir que les artistes qui la composent ont encore fait de grands progrès. Tous les morceaux ont été exécutés d’une manière irréprochable. 25 septembre au 10 octobre 1886 — Fêtes de la Fêre à l’occasion de la Foire de Saint-Firmin — Samedi 25 septembre 1886. Exercices équestres. Spectacles forains et représentations théâtrales sur l’Esplanade. Foire et marché aux chevaux. A 8 heures, retraite aux flambeaux par la musique de l’Ecole d’Artillerie. A 9 heures, dans la cour de l’Hôtel de ville, grand bal public et gratuit. Brillant orchestre. Illuminations splendides. Dimanche 26 septembre. Continuation des spectacles forains sur l’Esplanade. A 3 heures ½, dans les Promenades, Concert militaire par la musique de l’Ecole d’Artillerie chef, M. Delgrange. A 9 heures, dans la cour de l’Hôtel de ville, bal public, brillantes illuminations. Dimanche 3 octobre, continuation des représentations théâtrales sur l’Esplanade. A 3 heures ½, dans les Promenades, Concert militaire par la musique de l’Ecole d’Artillerie. A 9 heures, dans les Promenades, Danses publiques et gratuites. Brillantes illuminations par M. Vanderbeck. Dimanche 10 octobre, clôture de la fête. Bal public au faubourg Saint-Firmin. 24 au 27 septembre 1903 — Exposition d’horticulture dans les Promenades — A l’occasion de la foire de Saint-Firmin, la société d’horticulture du canton de La Fère, organise une exposition générale d’horticulture, d’arboriculture, d’apiculture et de toutes les industries qui s’y rattachent. Cette exposition, sous le patronage de la municipalité, aura lieu dans les Promenades de la ville, à proximité de la gare, les 24, 25, 26 et 27 septembre 1903. Oprations du Jury, jeudi 24 septembre à 11 heures du matin. Jeudi 24, à 2 heures, ouverture officielle de l’exposition. A 3 heures, entrée du public. Entrée de l’exposition, 0 fr 25 ; gratuite pour tous les sociétaires. 22 au 29 septembre 1907 — La Foire de Saint-Firmin de La Fère — Dimanche 22, ouverture des fêtes. A 4 heures, dans les Promenades, concert par la musique de l’Ecole d’Artillerie chef, M. Brunaux. Mercredi 25, foire et marché aux chevvaux. Sur l’Esplanade théâtres forains, musées, cirque, panoramas, manèges, tirs, etc. — A 8 heures et demie retraite aux flambeaux départ place des Marchés dans la ville et le faubourg Saint-Firmin par la musique de l’Ecole d’Artillerie. — A 9 heures, Cours de l’Hôtel de ville, Bal public et gratuit ; brillantes illuminations à l’acétylène par M. Thuillier à Saint-Denis. Jeudi 26, à 8 heures du soir, place des Marchés, Concert par la musique de l’Ecole d’Artillerie. Dimanche 29, à 4 heures, dans les Promenades, Concert par la musique de l’Ecole d’Artillerie. A 8 heures, retraite aux flambeaux dans la ville et le faubourg Notre-Dame, par la Musique de La Fère chef, M. Dervaux, les clairons des sapeurs-pompiers et de la Gymnastique. — A 9 heures, cour de l’Hôtel de Ville, Bal public et gratuit. — Brillantes illuminations. La Fère - Le Kiosque à musique en réparation sur les Promenades — Le Kiosque à musique et les Promenades 13 et 14 juillet 1908 — La Fête Nationale à La Fère — Lundi 13 juillet, à 9 heures du soir, départ place des Marchés, retraite aux flambeaux dans la ville et le faubourg Saint-Firmin, par la musique de La Fère chef, M. Dervaux, les tambours et les clairons des sapeurs-pompiers et de la Société de gymnastique. Mardi 14 juillet, à 8 heures du matin et à 8 heures du soir, salves d’artillerie. A 9 heures du matin, revue des troupes de la garnison. A 3 heures, réunion des Sociétés dans la cour de la mairie. A 3 heures ½, dans les Promenades, exercices par la Société de gymnastique. A 4 heures ½, concert par la Musique de La Fère. Pendant le concert, jeux divers mât de cocagne… des prix seront décernés. A 5 heures ½, sur l’Esplanade, manœuvres de pompes par la Compagnie des Sapeurs-Pompiers. A 8 heures, concert sur la Place des Marchés. A 9 heures, grand feu d’artifice tiré par la maison Pinet de Paris. A 10 heures, dans les Promenades, bal public et gratuit. Brillantes illuminations par M. Cambronne de Saint-Quentin. Quatre jours après la libération de La Fère du 13 octobre 1918, quelques témoignages 17 octobre 1918 — La Fère ville morte. Quelques élus du département de l'Aisne parmi lesquels M. Accambray, député, M. Maguin, conseiller général de la Fère, et M. Bugnicourt, rédacteur en chef du journal l'Aisne viennent d'effectuer une randonnée en automobile jusqu'à la Fère. La Fère est une ville morte, la population étant évacuée depuis longtemps. Les maisons sont, la plupart, debout, mais il ne reste rien dedans, l'ennemi a tout pillé meubles, linge, et même les portes et fenêtres et les gouttières. Presque toutes ont été atteintes par des obus ou par le feu. Une odeur de cave humide empeste l'air à cause des inondations tendues par l'ennemi. Les monuments publics paraissent réparables, sauf toutefois les deux hôpitaux. Les abords de la Fère sont très difficiles, les portes, les ponts ont sauté et les routes ont été détruites par les mines. Il faudra beaucoup de temps pour que les réparations, même sommaires, soient faites et pour que les habitants puissent être autorisés à revenir. journal Le Matin 17 octobre 1918 17 octobre 1918 — Dans la Fère reconquise, M. Accambray, député de l'Aisne, nous fait le récit de sa visite Les industries locales n'existent plus. La Fère, ville surtout militaire et commerçante, n'avait que deux industries locales l'huilerie Rigaux, située presque à l'entrée du faubourg de Laon, et la minoterie Marotte, installée au centre de la cité sur un des bras de l'Oise. La première est rasée la seconde est debout, vide, bien sûr, mais c'est beaucoup pour mes compatriotes que pouvoir dire J'ai encore ma maison, mon atelier, mes murs ». Le 4 juillet 2007, le kiosque de La Fère revit L’Harmonie laféroise avait donné rendez-vous à son public, samedi soir, au kiosque à musique de La Fère. Malheureusement, après un excellent début, la pluie est venue gâcher la soirée. Cela faisait de nombreuses années que Marie-Claude Gosset, directrice de l’orchestre, avait imaginé un concert en plein air sous le kiosque à musique, et ce n’est que cette année, que cela a pu se faire. En début de soirée, plus de cent cinquante personnes vibraient au même rythme que les cuivres et applaudissaient plus fort qu’une batterie fanfare. Huit morceaux ont été joués avant qu’une pluie diluvienne ne vienne arrêter le concert. Ces morceaux étaient des adaptations pour l’orchestre de morceaux populaires, mais aussi des grandes marches militaires ou le célèbre Sauver ou périr » des sapeurs pompiers. La mairie avait beaucoup investi dans ce concert, puisqu’elle avait fait mettre l’électricité pour l’occasion au kiosque. C’est en partie pour cette raison que le concert a été stoppé net avant son final, la pluie aurait pu provoquer une situation dangereuse avec le groupe électrogène à proximité. Quoi qu’il en soit, même si les musiciens de l’Harmonie étaient un peu amers de ne pas avoir pu terminer leur concert, il leur restait la joie au cœur des premiers morceaux et l’espoir d’une prochaine fois sous un ciel plus clément. L'Union ardennais 4 juillet 2007 LA FÈRE - Les Promenades - Le Kiosque du Concert publié par mimigege Mer 27 Nov 2013 1022 1 L'Octroi à La Fère, toute une affaire !... — C'est le 3 février 1760 qu'est instituée à La Fère, sous le nom d'Octroi des Casernes, la perception d'une taxe appelée le Vingtième ou Sou pour livre payée à l'entrée et au passage de la ville, sur les marchandises, boissons, liqueurs et denrées de toute espèce. Et, l'appétit venant en mangeant, le 21 novembre 1763 un second Vingtième ou Sou pour livre est imposé par un arrêté du Roi, le sieur Jean-Baptiste Fouache se chargeant de sa perception. Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, le 22 décembre 1771, six nouveaux Sous pour livre sont réclamés aux férois, en sus des deux premiers, cette fois ci, payables sur l'entrée et sur la consommation des vins, eaux-de-vie, liqueurs. Cette nouvelle taxe provoque l'ire des nombreux cabaretiers férois. Certains même refusent de payer cette surtaxe, notamment Victor-Benoît Belin, Jean-Baptiste Chapelain, François Lhôpital, Pierre Journel, Nicolas Demange et Nicolas Tenet le 28 avril 1772, des commandements leur sont signifiés. Le 5 mai 1772, les Cabaretiers récalcitrants font opposition à ces contraintes. Le 17 juin 1772, on fait bombance à La Fère les aubergistes gagnent la première manche de leur procès et obtiennent l'exonération de leurs surtaxes d'Octroi des Casernes. Cependant, la victoire est, on s'en doute, de courte durée le 30 octobre 1772, le Conseil d'Etat remet les pendules à l'heure et confirme la surtaxe de six Sous pour livre sur les vins et alcools en transit ou débités dans toutes gargotes, tavernes et estaminets. ............................ — Le 28 décembre 1875, la commune de La Fère obtient l'autorisation de réviser le tarif de son octroi, notamment de porter à 2 francs taxé un franc précédemment par hectolitre le droit sur les vins et à 1 franc taxé 0 franc 53 c préalablement sur les cidres, poirés et hydromels. Ces surtaxes engendreront un accroissement de recettes communales de francs, dont francs sur les vins et cidres. Bien entendu, ces surtaxes temporaires seront prorogées ad vitam aeternam, les 29 décembre 1885, 9 décembre 1890, 20 janvier 1896... — Le 4 août 1926, la municipalité, en remplacement des droits d'octroi supprimés vote toute une série de nouvelles taxes, à effet du 1er janvier 1926 1° Une taxe sur le revenu net des propriétés bâties ; 2° Une taxe sur la valeur locative des locaux d'habitation ; 3° Une taxe sur les chevaux, juments, mules et mulets ; 4° Une taxe de balayage ; 5° Une taxe de nettoyage des ruisseaux des maisons inoccupées. Sociétés musicales actives à La Fère en 1909 Fanfare municipale de La Fère, président Christ et Bocquet, 40 exécutants ; Fanfare des sapeurs-pompiers. En 1909, Brunaux est le chef de la musique de l'Ecole d'Artillerie du 2e corps à La Fère. JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique lun. 17 sept. 2018 1434 LA FERTÉ-MACÉ - Parc Barré-Saint - Concert par la Musique de l'École Supérieure de Garçons ORNE Après de minutieuses et longues recherches, nous avons enfin trouvé, parmi les centaines d'homonymes fertois du nom de Barré, quel était le généreux médecin donateur ayant légué son parc à la commune de La Ferté-Macé. C'était le moindre des hommages qu'on puisse rendre que de ressusciter enfin son identité, qui, depuis plus d'un siècle, est restée dans un anonymat quasiment total. Jacques Barré, déclaré à l'état civil le 26 messidor, se dit né le 25 messidor de l'an VIII 14 juillet 1800, dans la commune de La Sauvagère, située à moins de trois kilomètres de La Ferté-Macé. Marin Barré, son père, décède le 21 juillet 1806, sa mère Catherine Coulombier est toujours en vie en 1833. Jacques Barré fait des études de médecine à Paris et décroche son doctorat le 1er février 1828. Bachelier es lettres et es sciences, il a soutenu sa thèse en 1828 sous le titre de Dissertation sur l'apoplexie considérée comme hémorragie cérébrale, publiée chez l'Imprimerie Didot le Jeune à Paris. Installé à La Ferté-Macé où il exerce sa profession, le docteur Jacques Barré épouse, le 21 octobre 1833, Céleste Anne Duval, née le 25 février 1814, à Rasnes Rânes, également dans la banlieue fertoise. Jacques Barré acquiert un terrain vierge de toutes constructions sur le Chemin de Domfront et Couterne — devenu rue de Maure prolongée de route de Couterne, future rue du docteur Ernest Poulain — où il fait aménager un vaste parc paysager et édifier une maison de ville. Plan de La Ferté-Macé en 1812 Du mariage de Jacques Barré et de Céleste Duval, naît Louise Céleste Barré, le 16 août 1839, à La Ferté-Macé. Céleste Barré-Duval décède le 20 juillet 1851. Jacques Barré, impliqué dans les affaires communales, notamment en tant que président d'une commission relative à la voirie en 1878, est inscrit chaque année sur l'Annuaire des cinq départements de la Normandie, et ce, depuis 1875 il cesse d'y figurer en 1888 et décède rue de Maure à La Ferté-Macé, à 93 ans, le 16 novembre 1893. A cette date, selon les volontés de son père Jacques Barré, Louise Céleste Barré, mariée à François-Xavier Saint, fait donation du parc à la commune. Ce jardin public, désormais appelé le Parc Barré-Saint, ouvre au public le 4 août 1901, à l'issue d'une grande fête suivie d'une cavalcade, au cours de laquelle sont inaugurés toute une série de monuments fertois le nouvel Hôtel de ville d'un coût de francs, le musée, la bibliothèque, la Caisse d'Epargne, l'Asile et le Parc Barré-Saint. francs sont consacrés à ces inaugurations en série par décision du conseil municipal du 3 mai 1901. La Ferté-Macé - Inauguration Parc Barré-Saint du 4 août 1901 — Fête nationale du 14 juillet 1904 Jusqu'en 1880, aucune formation musicale ne s'est distinguée durablement à La Ferté. L'Orphéon fertois, la Musique Municipale, puis la fameuse Musique de l'Ecole Primaire supérieure de Garçons voient le jour dans les années suivantes. Les concerts se déroulent place du Marché, sur le Champ de foire, place du Midi ou encore dans la futaie Saint-Denis. Lors des grandes fêtes, un Kiosque à musique en bois, précaire et démontable, est installé ainsi du 26 au 31 juillet 1899, à l'occasion des fêtes normandes de La Ferté, un édicule est monté sur la Place du Marché, pour les concerts donnés par la Musique municipale de M. Bove, par le 102e et par l'Orphéon fertois dirigé par M. Meynaerts. L'ouverture au public du Parc Barré-Saint en 1901 est donc la bienvenue pour les amateurs de musique et les représentations musicales vont s'y succéder à un rythme soutenu. Des concours de gymnastique y sont même organisés de temps à autre. En 1910, la municipalité décide de faire édifier un Kiosque à musique dans le Parc Barré-Saint. Inauguré le 8 mai 1910, il est constitué d'un simple soubassement en pierre, de forme hexagonale, accessible au moyen d'un escalier, également en pierre, de sept marches. Le 1er juin 1910, le conseil municipal décide de faire installer une balustrade sur le soubassement du kiosque à musique. Un devis de 735 francs est établi pour ce garde corps qui est aussitôt construit en ciment armé imitant les branchages. La Ferté-Macé - Le Parc Barré-Saint et le Kiosque à musique Quinze ans après, le Kiosque à musique du parc Barré-Saint qui reste très actif, donne cependant un goût d'inachevé en raison de l'absence d'une toiture. Aussi, en séance du conseil municipal du 6 novembre 1925, le docteur Ernest Poulain, maire fertois de 1904 à 1944, demande à la Commission des travaux publics d'étudier les possibilités d'une couverture du kiosque de musique du parc Barré-Saint, afin d'arriver à une solution rapide. Après cinq ans "d'études sur cette faisabilité", la municipalité prend enfin la décision nécessaire et charge le 30 octobre 1929, M. Deversogne, d'établir un devis. En 1930, le frais émoulu architecte ingénieur Marcel Dematteo — qui vient de décrocher son diplôme en 1929 à l'Ecole des Travaux publics — dresse les plans de la construction de la toiture. Six piliers en béton imitant des rondins supportant cette couverture sont érigés. L'inauguration du kiosque achevé, a lieu le 8 juin 1930, à l'occasion de la Pentecôte deux grands concerts de gala, l'un à 16 heures, le second à 21 heures sont organisés par l'Union Musicale fertoise et les 70 exécutants de la musique du chemin de fer de Paris-Orléans La Renaissance, auxquels assistent spectateurs, piétinant les plate-bandes au grand dam de la maréchaussée. La Ferté-Macé - Kiosque du jardin public En novembre 1932, au cours d'une séance du conseil municipal, il est question du parc Barré-Saint, vanté pour son parfait entretien, dont le mérite revient à son excellent horticulteur Pierre Guillais, mais également à M. Renard, gardien du jardin, qui le protège contre tout sabotage... Aujourd'hui, le Kiosque à musique a perdu une de ses marches d'accès, en raison d'un rehaussement du terrain d'assise ; la balustrade de ciment armé a été remplacée par un garde-corps en fer, tandis que, bizarrement, la rampe d'accès a conservé ses imitations de branchages en béton. Kiosque toujours en place. voir ici, Parc Barré-Saint de La Ferté-Macé et son Kiosque, aujourd'hui.1/4 — 2/4 — 3/4 — 4/4 publié par Jean Marc Lun 17 Sep 2018 1345 Avant l'ouverture du parc Barré-Saint, les concerts étaient donnés tantôt sur la Futaie Saint-Denis, tantôt place du Marché, sur le Champ de Foire ou encore place du Midi 14 juillet 1885 — Concert de la Musique municipale, sous la direction de M. Andérer, à 2 heures du soir dans la Futaie Saint-Denis. Entrée libre. Programme 1. Valeur et discipline, allegro. Morand. — 2. Psyché, ouverture. Reynaud. — 3. Le lac d'azur, fantaisie. Mullot. — 4. Bleuets et coquelicots, valse. Andérer. — 5. Françoise de Dinan, fantaisie. Damian. — 6. La Tour d'argent, polka. Bléger. 14 avril 1901 — Musique municipale. Dimanche 14 Avril 1901, concert de 3 heures ½ à 4 heures ½, place du Marché. Programme Le Vaillant, allegro — Lei Vêpres Siciliennes, fantaisie. Verdi. — Dans les Bleuets, polka. C. Mougeot. — Doux Regard, mazurka. N. Labole. — Macédoine Normande. L. André. Le Chef de Musique, Bove. 26 au 31 juillet 1899 — Kiosque à musique temporaire édifié place du Marché à l'occasion de grandes fêtes régionales Programme de la fête Samedi 29 Juillet Le soir à 8 h. ½, Place du Marché, Grand-Concert par la Musique du 102e Régiment d'Infanterie. Programme 1. Salut à Bordeaux, allegro. Gaillard. — 2. Thamara. Bourgault- Ducoudray. — 3. Faust, fantaisie. Gomma. — 4. Brise du soir, valse. Gillet. — 5. Lohengrin, sélection. Wagner. — 6. La Volière, polka pour petite flûte. Douard. A 9 heures ½, Retraite aux Flambeaux, par la même musique Dimanche 30 Juillet — De 8 heures à midi, place du Midi, Ascensions captives d'un Ballon dirigées par M. Fougeroux, aéronaute de la Ville de Paris. A 3 heures ½, concert par la musique militaire. Programme 1. Marche algérienne. Bosc. — 2. La Vivandière. B. Godard. — 3. Amour et Printemps, valse. Waldteufel. — 4. Gavotte. Cézanne. — 5. Samson et Dalila, fantaisie. St-Saëns. — 6. A travers Champs, idylle rustique. L. Chic. A 5 heures, dernière ascension captive et départ du ballon monté par M. Fougeroux, accompagné de deux amateurs. A 8 heures ½, Place du Marché, Concert par la Musique Militaire. Programme 1. Par le flanc droit, allegro. Bresles. — 2. Lohengrin, sélection. Wagner. — 3. Une Soirée près du Lac, pour hautbois. Leroux. — 4. Carmen, entr'actes. Bizet. — 5. Mignon, fantaisie. A. Thomas. — 6. Les Petits Oiseaux, valse pour petite flûte. Douard. A 10 heures, Grand feu d'artifice par Ruggieri, artificier de la Ville de Paris. A 10 heures ½, Grande retraite aux flambeaux par la Musique du 102e Régiment d'Infanterie, la compagnie de Sapeurs-Pompiers et la Musique Municipale Compte rendu de la fête — Nos fêtes nouvelles régionales. A l'heure où paraissent ces lignes, la ville est entièrement et coquettement pavoisée. On eut pu croire un instant qu'il n'y aurait pas grande décoration, mais nos braves concitoyens et surtout nos gracieuses Fertoises se sont mis à l'œuvre pour dresser de jolis arcs de triomphe et tresser de coquettes guirlandes. La ville est transformée en un jardin immense que vient encore égayer la vue des drapeaux arborés partout et en grande quantité. Jusqu'ici le programme a été exactement suivi. Mercredi, à la gare avait lieu la réception des membres de l'Association normande qui — après le Champagne d'honneur savouré — firent de suite une fort intéressante conférence. Le soir, sur le kiosque, place du Marché, si intelligemment construit sous la direction de M. Bouteiller, nos dévoués musiciens — toujours en progrès — se faisaient applaudir justement par une foule nombreuse. Cette foule était encore plus grande au concert de jeudi ; la place était noire de monde ; là aussi des bravos nourris ont sympathiquement récompensé nos musiciens. L'attrait de cette soirée était encore doublé par les débuts de l'Orphéon fertois, créé et dirigé par M. Maynaerts. Nous craignions un moment que le bruit des conversations n'empêchât de bien entendre les exécutants. Cette crainte fut vite dissipée, car un solennel silence se fit dès les premiers accents de l'Orphéon, silence qui ne fut troublé à la fin du chœur que par de frénétiques applaudissements. Le second chœur, Dieu protège la France, fut chanté aussi avec perfection et tous applaudissaient et adressaient force félicitations au chef de l'Orphéon et aux habiles exécutants. Concerts dans le parc Barré-Saint avant l'édification du kiosque à musique 17 août 1902 — Musique municipale de La Ferté-Macé. Dimanche 17 Août 1902, concert de 3 heures ½ à 4 heures ½. Programme Euterpe, ouverture. F. Boisson. — La Gazza Ladra, cavatine pour saxophone soprano. Rossini. — Capella, fantaisie. L-J. de Schepper. — Le Muletier de Camille, fantaisie-boléro de J. Reynaud arrangement Bove. — Le Fil d'Ariane, fantaisie. F. Mourgue. — Dans les Bluets, polka.. C Mougeot. Le Chef de Musique, Bove 28 mai 1905 — La Musique Municipale, sous la direction de M. Lamberty, donnera un Concert le Dimanche 28 Mai, dans le parc Barré-Saint, de 4 à 5 heures. Des chaises seront à la disposition du public ; il y en aura de réservées pour les Membres honoraires. Programme Bruxelles-Attractions, allegro militaire. V. Turine. — La Fiancée, ouverture. L. Pivet. — Grain de Beauté, valse. F. Stoupan. — Le Baptême d'une Poupée, fantaisie. J. Bouchel. — Perle de Venise, polka pour deux pistons. F. Boisson. 23 juillet 1905 — Au Parc Barré-Saint, de 5 heures ½ à 6 heures ½, concert par la Fanfare de l'Ecole Supérieure. Programme Allegro. — Marie-Henriette ouverture. L. Montagné. — Vertige valse. Charles II. — Le Baptême fantaisie. Morand. — Le Choc des Verres polk chantée. Morand. Le Chef de Fanfare, H. Dudouit. 26 mai 1907 — Le Dimanche 26 mai, de 3 heures et demie à 4 heures et demie, la Musique municipale de la Ferté-Macé donnera un Concert dans le Parc Barré-Saint. Programme Le Fourmisien, pas redoublé. Signard. — Le Conscrit, ouverture. L. Pivet. — Câline, valse. Penauille-Chomel. — Echos du Midi, mosaïque. Kelsen. — Mimi Pinson, mazurka. G. Allier. Des chaises seront mises à la disposition du public au prix de 10 centimes. 14 juillet 1905 — Fête nationale de la Ferté-Macé. Musique sur le Parc Barre-Saint — La veille, retraite aux flambeaux par la Musique de l'Ecole Primaire Supérieure et la Compagnie des Sapeurs-Pompiers. — Le 14 Juillet, à 6 heures du matin, salves d'Artillerie. — De 8 à 9 heures, Distribution de viande aux pauvres de la Commune. A 2 heures ½, sur la Place du Marché, enlèvement des Ballons La Ferté-Macé, le Vercingétorix, le Géant, le Jupiter. — A 3 heures, Place du Midi, Course en sac et Course à pied. — A 3 heures ½, Place Saint-Denis, Les Mangeurs de Filasse et les Mangeurs de Carottes. — A 4 heures, Place de la Gare et rue de la Petite-Vitesse, Jeu de la Seringue. — A 4 heures ½, Place du Château, Revue de la Compagnie des Sapeurs-Pompiers A 5 heures, Concert par la Musique Municipale dans le Parc Barre-Saint A 7 heures, Banquet de la Société du 14 Juillet. — A 9 heures, feu d'artifice et Retraite aux Flambeaux par la Musique Municipale et la Compagnie des Sapeurs-Pompiers. — Illumination des édifices publics. 12 mai 1907 — La Fanfare de l'Ecole Supérieure de Garçons très active à La Ferté-Macé La fanfare de l'Ecole Supérieure de Garçons devant prendre part, le 19 courant, au Concours de musique de Flers, donnera Dimanche 12 Mai, de 5 à 6 heures, dans le parc Barré-Saint, un Concert comprenant les morceaux qu'elle prépare pour ce Concours. Programme Gais Compagnons, pas redoublé. — Roches Noires, fantaisie. — Chœur, par la Chorale. — Zama, fantaisie. — Marinette, valse. Le chef de la Fanfare, Léon Chenu. Lors de ce concours de Flers, la musique de l'Ecole Supérieure obtient de nombreux prix Choral Lecture à vue, 2e prix, médaille de vermeil ; Exécution 1er prix, une Palme vermeil. Honneur 1er prix, une Palme vermeil. Fanfare Lecture à vue 3e prix, une médaille d'argent ; Exécution 2e prix, une Palme vermeil. Tambours et Clairons Une médaille de bronze. 8 mai 1910 — Inauguration du kiosque sans toiture — Programme musical donné lors de l'inauguration du kiosque Le Dimanche 8 Mai, à 3 heures et demie, la Musique municipale donnera un Concert dans le parc Barré Saint. Programme Le Tapageur. Pompée. — Fantaisie sur Tancrède Opéra. Solistes, MM. Barbrel et Léon Chenu. Rossini. — Séville Boléro. V. Buot. — Stradella Fantaisie d'Opéra. Solistes, MM. Barbrel et Chenu. Flotow. — Au plaisir de vous revoir. Loudet. Le Chef de Musique André. — Compte rendu du 29 mai 1910 du concert d'inauguration du 8 mai Grâce à la bonne administration et au bon goût de M. Gandais, notre dévoué conseiller municipal, le parc Barré-Saint devient un délicieux but de promenade, promenade d'autant plus agréable que messire Printemps vient de la parer d'une verdure toute nouvelle et que, de temps à autre, notre excellente Musique municipale nous y fera entendre les meilleurs morceaux de son répertoire. Dimanche dernier, nos musiciens étrennaient, en effet, le kiosque qu'on y a récemment édifié pour eux et nous donnaient ainsi leur premier concert de la saison. Avec une maestria dont nous ne pouvons que les féliciter, les membres de notre Musique exécutèrent un programme sélect, il est vrai, quoique un peu chargé. On les applaudit et ce fut justice. Deux superbes fantaisies, Tancrède, extraite de l'opéra de Rossini, et Stradella, de Flotow, furent très goûtées du public. Il est juste de dire que, parfaitement accompagnés, MM. Barbrel et Léon Chenu, impeccables solistes, contribuèrent largement à la bonne exécution de ces deux morceaux. Espérons que, souventes fois encore, les échos du parc Barré-Saint rediront vos harmonieux accords, Messieurs de la Musique. Merci et des compliments pour ce premier concert par lequel vous avez salué le Printemps ; merci aussi et de vives félicitations à M. André, votre chef sympathique et si dévoué. Un amateur fertois. Quelques concerts sur le Kiosque à musique du parc Barré-Saint 5 juin 1910 — Dimanche 5 juin, de 5 à 6 heures, la musique de l'Ecole supérieure donnera un concert dans le parc Barré-Saint. Voici le programme Sous le ciel bleu Marche. Petit. — The popular's pas de Quatre A. Soter. — La Capricieuse Fantaisie. V. Sambin. — Onduleuse Valse. F. Stoupan. — Sous les Tilleuls Polka. P. Paponaud. 25 juin 1911 — La fanfare de l'Ecole Supérieure donnera concert, dans le parc Barré-Saint, dimanche prochain 25 Juin, de 5 heures à 6 heures du soir. Voici le programme Marche Algérienne. A. Bosc — Louise de Lavallière fantaisie. Mourgue. — Ciao valse. Bouchel. — L'Italienne à Alger fantaisie. Hemmerlé. — Marche des Chauffeurs. A. Bosc. Le Chef, Chenu Léon 19 mai 1912 — Dimanche 19 mai, de 5 heures et demie à 6 heures et demie, au Parc Barré-Saint, la Musique de l'Ecole Supérieure donnera son premier concert habituel. En voici le programme Richard Wallace, marche. Sellenick. — Béatrix di Tenda, ouverture. Bellini. — La jolie Patineuse, valse. A. Bagarre. — Loin de ma Patrie, fantaisie solo de bugle. H. Bidaine. — Les Pioupious de France. J. Ithier. Le Chef Chenu Léon. 9 juin 1912 — Le Dimanche 9 Juin, de 5 h. ½ à 6 h. ½, au parc Barré Saint, la fanfare de l'Ecole supérieure de Garçons donnera son deuxième concert de l'année. Voici le programme Brennus pas redoublé. Caboulle. — Les Diamants de la Couronne fantaisie. Auber. — Premier aveu valse. Signard. — Menuet Chantilly. Paul Helsen. — Polka des Pèlerins. F. Sauvan. Le Chef, Chenu Léon La Ferté-Macé - Musique du 1er génie 9 octobre 1910 — Cavalcade 9 et 10 août 1913, Char de la Reine des Reines des Tissages 9 et 10 août 1913 — Cavalcade et Fête des Fleurs à La Ferté-Macé Programme des Fêtes Fêtes des samedi 9 et dimanche 10 août, organisées par l'Union des Commerçants et Industriels et fête du centenaire de la Caisse d'Epargne. Samedi, à 3 heures, distribution de pain et viande aux pauvres. — 5 h. 45, réception de la musique du 117e régiment d'infanterie à la gare. — 8 h., concert place du Marché par la musique militaire ; 9 h., grande retraite aux flambeaux. Dimanche, 11 h. 30, banquet. — 2 h., grande cavalcade et défilé fleuri. Composition du cortège, bicyclettes fleuries, groupes de fillettes, groupes grotesques, groupes de chevaliers, chars de l'agriculture, de l'alimentation, de la mode, de la reine des ruines, du tissage, des petits enfants, du tennis et football, de la source des fées, de la chasse avec meute et piqueurs. Défilé d'automobiles et charrettes fleuries. — 4 h., réception et de la Reine des reines accompagnée de ses demoiselles d'honneur ; aubade par la musique militaire. — 6 h., place du Château, rassemblement de tout le cortège, distribution de bannières et oriflammes, concert par les deux musiques locales L'Union Ouvrière et la Musique Municipale. — 8 h. et demie, place du Marché, concert par la musique du 117e. — 10 h., place Barré-Saint, grand feu d'artifice et embrasement général du Parc. Compte rendu des fêtes La première fête organisée par l'Union des commerçants et industriels fertois a eu lieu samedi 9 et dimanche 10 août avec un succès dont la ville de la Ferté-Macé se souviendra longtemps. Les concerts donnés par la musique du 117e d'infanterie du Mans, la retraite aux flambeaux, la cérémonie du Cinquantenaire de la Caisse d'Epargne, le banquet offert aux administrateurs et le feu d'artifice tiré au Parc Barré-Saint, tout en un mot a été une suite de succès et des plus encouragents pour le comité des fêtes. Le sujet principal de la fête était une grande cavalcade et défilé fleuri avec le couronnement de la Reine des Reines du tissage. Malgré le temps incertain de la matinée, le défilé a eu lieu par un beau temps l'après-midi, dans le plus grand ordre, au milieu d'une affluence nombreuse à travers les rues de la ville merveilleusement décorées par la population. Mlle Léa Heurtaux, la Reine des Reines, très gracieuse, accompagnée de ses demoiselles d'honneur, a été reçue par le comité des fêtes à la mairie où n eu lieu le couronnement devant une foule des plus sympathiques. Un grande bal a clôturé la fête. La Ferté-Macé - Cavalcade du 9 et 10 août 1913 Fête des Fleurs et Musique du 117e 14 juillet 1914 —Fête nationale. Concert au kiosque du parc Barré-Saint Le 14 juillet, de 8 heures à midi, séance du contours de Tir de la Société l'Union Fertoise. — A midi, salves d'Artillerie, au Parc Barré-Saint. A 3 heures ¼, visite au Monument de la Gare réunion des Sociétés à l'Hôtel de Ville. — A 4 heures, Place de la République, avec le concours de la Fanfare de l'Ecole primaire Supérieure de Garçons, séance de gymnastique par la Société la Jeunesse Fertoise et distribution de Médailles d'honneur aux anciens ouvriers. Place du Marché, revue de la Compagnie des Sapeurs-Pompiers et séance de Gymnastique. A 7 heures, banquet de la Société du 14 Juillet. A 9 heures, au Parc Barré-Saint, concert par l'Orchestre de la Société Amicale de l'Ecole Supérieure de Garçons et illuminations. Programme du Concert 1e partie. Orchestre La Marseillaise Version officielle. — Marche Indienne. Sellenick. — Ouverture du Jeune Henry. Méhul. Orchestrée par Nardon. Fanfare Les Roches Noires fantaisie. Borrel. 2e partie. Orchestre On Part marche H. Tellan. — Les Mousquetaires au Couvent. Varnet. Fantaisie orchestrée par Tavan. — Estudiantina Valse. Waldteufel. Fanfare Gavotte des Marionnettes. Boisson. A l'issue du Concert, brillant feu d'artifice. 26 aout 1923 — Fête en l'honneur du vice-amiral Dumesnil à La Ferté-Macé. Concerts au parc Barré-Saint — Voici le programme définitif des grandes fêtes organisées par l'Union des Commerçants et Industriels, sous les auspices de la municipalité, en l'honneur du vice-amiral Dumesnil, commandant en chef de l'escadre de la Méditerranée. Samedi 25 août. A 15 heures, à la gare, réception de la musique militaire du 104e régiment d'infanterie aux lieu et place de la Musique des Equipages de la flotte, retenue à Brest. — à 16 heures, à l'Hôtel-de-Ville, vin d'honneur offert aux musiciens. — à 20 h., place du Marché, concert par la Musique militaire. — à 21 h. 30, retraite aux flambeaux. Dimanche 26, à 6 heures, réveil en fanfare. — à 10 heures, à l'Hôtel-de-Ville, réception de l'amiral Dumesnil, remise d'une épée d'honneur offerte par la ville de La Ferté-Macé. — à 10 h. 30, au parc Barre-Saint, entrée 1 franc, concert par la Musique du 104e. — à 11 h. 30, salle de la rue Pierre-Neveu, banquet officiel par souscription 20 francs. — à 14 heures, grande cavalcade et défilé de chars allégoriques, costumes et coiffes de différentes provinces de France Normandie, Bretagne, Provence, Béarn, Alsace-Lorraine, etc. ; cuirassé, barques, automobiles et voitures fleuries. — à 17 heures, place du Château, rassemblement, distribution des récompenses, dislocation du cortège. — à 17 h. 30, place du Marché, concert par la Musique militaire. — à 20 h. 30, parc Barré-Saint, fête de nuit, illumination féerique du parc, théâtre de verdure avec le concours d'artistes de Paris, sous la direction de M. Vitali, imprésario des fêtes de l'Exposition du Mans. Prix des places réservées, 10 fr. ; premières, 6 fr. ; secondes, 3 fr. ; pourtour, 2 fr. ; embrasement général du parc, illuminations des édifices publics, places et rues de la ville. A minuit, salle de la rue Pierre-Neveu, bal, prix d'entrée messieurs, 2 fr. ; dames, 1 fr.; gratuit pour les figurants costumés. La Ferté-Macé - Fêtes du 26 aout 1923 Concert du 104e RI au centre Statue de Diane, transférée aujourd'hui dans le parc Barré-Saint Concerts sur le Kiosque Barré-Saint 30 juin 1921 — L'Union Musicale donnera aujourd'hui jeudi à 20 h. 30 au Parc Barré Saint, son premier concert de la saison d'été avec le programme suivant Stradivarius pas redoublé Pirouelle. — Pour l'Avenir fantaisie historiette, Blémant. Premier aveu valse, Aignard. — Gabrielle de Verggy » fantaisie, Mourgue. — Le Pas des Bouquetières marche, Wachs. 29 juin 1922 — L'Union Musicale se fera entendre aujourd'hui jeudi, à 20 h. 30, au Parc Barré Saint, avec le programme suivant 1. Bon accueil allegro, Furgeot. — 2. Le Camp des braves fantaisie, Paul André. — 3. Lèvres roses valse lente, F. Andrieu. — 4. Fête Nationale fantaisie descriptive, A. Planel. — 5. Petit Secret pavane, E. Roux. — 6. Le Célibataire pas redoublé, Putz. 10 mai 1925 — Voici le programme que donnera l'Union Musicale à l'occasion de la Fête Jeanne d'Arc de 15 à 16 h. 30, au parc Barré-Saint Allume, allume ! Pas redoublé. — Joyeuse aventure, fantaisie. — Les Ondines, marche. — Mosaïque sur Stravella. — L'Oubli, valse capricieuse. — Joyeux retour, allegro. 14 juillet 1925 — La Ferté-Macé. Voici le programme du concert que donnera l'Union Musicale le 14 juillet au Parc Barré-Saint, à 16 h. Bohème, joyeuse, marche montmartroise. L. Ithiers. — L'Orangerie, fantaisie, morceaux imposés au concours de Caen, F. Salle. — Lina, polka pour bugle, soliste M. Baron, F. Leroux. — Une équipée du Régent, morceau de choix au concours, Mourgue. — L'oubli, valse capricieuse, Vivenot. — La Marseillaise. 28 août 1927 — Voici le programme du concert que donnera l'Union Musicale au parc Barré-Saint, aujourd'hui de 20 h. 30 à 21 h. 30. Condé, pas redoublé. Wetge. — Sélection sur les Saltimbanques. — Lovs, valse lente Ronsberg. — Les échos du Midi, mosaïque Kelsen. — Au plaisir de vous revoir, retraite-marche Loudet. 26 août 1928 — Fête d'athlétisme dans le Parc Barré-Saint — La Ferté-Macé. Une fête d'athlétisme. La société La Jeunesse Fertoise organise à La Ferté, pour dimanche prochain 26 août, à 15 heures, une grande fête d'athlétisme avec le concours de l'Union musicale. Cette fête se déroulera dans le parc Barré-Saint. La Ferté-Macé - Parc Barré-Saint et le Kiosque — Cavalcade du 9 et 10 août 1913. Musique l'Union Ouvrière 8 juin 1930 — Comptes rendus et commentaires de l'inauguration de la toiture du Kiosque à musique du Parc Barré-Saint Compte rendu de la journée du 8 juin — C'est sous un soleil radieux que se sont déroulées les fêtes de la Pentecôte qui comprenaient celle du 205e et celle de l'inauguration du kiosque à musique avec le concours de la musique du Paris Orléans. L'après-midi était réservé à la fête musicale. La musique du Paris Orléans La Renaissance », dont la renommée n'est plus à faire, prêtait son concours. Dès le matin les musiciens étaient arrivés et visitèrent notre ville pour leur grand plaisir. A 16 heures avait lieu l'inauguration du kiosque de musique, au parc Barré-Saint. C'est notre société locale L'Union Musicale » qui ouvrit le concert par deux morceaux de premier choix et très bien réussis. Puis la musique du Paris Orléans nous fit assister à un vrai régal musical. En passant, notons l'emplacement du kiosque dans un cadre délicieux. Pendant le concert, deux chanteurs se firent entendre, Mme Moraldi de l'Opéra-Comique et M. Cousinou du Grand Théâtre d'Alger. Le soir un autre concert de grand gala fut donné auquel une foule très dense assista. Le lendemain matin La Renaissance » se rendit à Bagnoles de l'Orne où elle donna l'après-midi au casino un concert avec chants. Concert de gala à 21 heures, parc Barré-Saint. — Bien que l'entrée au Parc soit payante, 21 heures sont à peine sonnées que les rares chaises dont les organisateurs ont pu se procurer sont prises d'assaut. Le flot continue à arriver et bientôt la maréchaussée aura beaucoup de peine à empêcher la foule de piétiner » les pelouses. C'est jour de fête, le Parc est plein. 2000 personnes sont rangées autour du kiosque complété. Le Concert mieux encore que l'après-midi, si l'on peut dire ! Nous retrouvons le même chef, les mêmes musiciens, les mêmes chanteurs, avec semble-t-il, un talent décuplé. La brise tiède d'une nuit de juin nous enveloppe et c'est dans l'enchantement le plus grand que nous ne cessons d'applaudir l'exécution impeccable du programme. Meyerber et Beethoven furent les premiers à l'honneur avec Première Marche aux Flambeaux et l'Ouverture d'Egmont. A nouveau M. Cousinou ouvre la partie vocale. Son timbre, plus prenant encore que l'après-midi, et son indéniable talent auront raison des difficultés rencontrées dans Arioso di Benvenuto de Diaz. Où voulez-vous-aller ? de Gounod, d'une fraîcheur admirable, dut être rechanté par le même artiste, que le public ne veut plus lâcher. Le programme instrumental était composé de telle manière que nous avons pu apprécier la valeur personnelle de la plupart des exécutants. Le Ballet Egyptien, de Luccmi, nous fait applaudir l'hauboïste, M. Sylvestre, et les flûtistes, MM. Courboulès, Petitjean et Séguin. A son tour, Mme Moraldi reprend contact avec les planches. Un passage bien connu et toujours goûté d'Hérodiade Prophète bien-aimé, lui valut un franc succès. O Sole Mio, qui fut tant chanté, il y a quelques années, n'a encore rien perdu de sa valeur. La voix de contralto de Mme Moraldi sut lui donner toutes les finesses et l'ampleur désirables. Rappelée par le public, l'artiste nous transporte un moment au-delà des Alpes, et c'est dans la langue de Mussolini qu'elle re-exécute la chanson de E. dit Capuela. Qui ne connaît pas le Duo de Colinette ? mais combien de fois l'avons-nous entendu aussi parfaitement exécuté ? Là encore, Mme Moraldi et M. Cousinou se sont surpassés. La galanterie vivant encore chez nous, une magnifique gerbe de fleurs fut offerte à Mme Moraldi par le président de l'Union Musicale. La gracieuse artiste voulut à son tour remercier M. Renut, ainsi que tout le public et pour ce, elle invita son sympathique partenaire à donner une réédition du Temps des Cerises, si goûté au concert de l'après-midi. L'Ouverture de Poète et Paysan de Suppé, fut un véritable régal artistique qui donna l'occasion aux saxophones alto MM. Prieur, Aufrère, Tillié, Deschanel, Flouzac, Besson, Etienne, Legrignoux et Leroy, de faire remarquer leur enviable latent. Une traditionnelle Marseillaise, chantée par Mme Moraldi et M. Cousinou, et accompagnée par l'orchestre, mettait le point final à cette manifestation musicale, vraiment artistique et — nous pouvons l'assurer — dont les Fertois conserveront longtemps le souvenir. Nous remercions sincèrement ici les organisateurs et particulièrement notre compatriote à qui nous faisions allusion plus haut, de nous avoir procuré cette réelle et saine distraction dont nous sommes trop privés. La Ferté-Macé - Inauguration couverture du Kiosque à musique du 8 juin 1930 14 juillet 1935 — La Fête Nationale fait toujours recette au parc Barré-Saint Programme des 13 et 14 juillet — Samedi 13 juillet Distribution de viande aux indigents à 20 h. 30, carillon des cloches. — à 21 h. 30, grande retraite aux flambeaux. Dimanche 14 juillet, à 6 heures, réveil en fanfare par les trompettes de l'Amicale Fertoise. — à 10 h. 45, place de la République, rassemblement des sociétés, revue de la Cie des sapeurs-pompiers, visite aux monuments patriotiques de 1870 et de la Victoire. — à 12 heures, la Marseillaise par le carillon des cloches. — à 14 heures rue St-Denis, course aux oeufs. — à 15 h. 30, lâcher de pigeons voyageurs. — à 16 heures, parc Barré-Saint, concert par l'Union musicale. — à 17 heures, place du château, course à pied. — à 19 heures, Hôtel du Petit-Turc, banquet de la Société du 14 juillet. — à 21 heures, parc Barré-Saint, concert par les trompettes de l'Amicale Fertoise, exercices de gymnastique par l'Amicale Fertoise. — à 22 heures, feu d'artifice, concert par le Rallye-Cor de l'Amicale Fertoise. Compte rendu de la fête du 14 juillet — Après une Journée bien remplie, les Fertois se sont donné rendez-vous, à 9 heures au Parc Barré-Saint. Amélioration notoire deux projecteurs bien placés illuminent la vaste scène où se déroule un programme qui fut un vrai régal. L'Amicale Fertoise continue sa marche ascendante, ses succès en font foi. Elle le doit à l'activité de son chef, M. l'abbé Guibé, à la compétence de son nouveau moniteur et aussi la fidélité de ses vieux, qui deviennent pour parler le langage moderne, des as » de la barre fixe. Une innovation le cercle de fer ; pour des novices c'était fort bien et cela promet. Qui a dit Que le son du cor est triste au fond des bois ? C'est possible, mais pas au Parc Barré-Saint. C'est que les succès de la Fanfare et du Rallye-Cor Fertois ne se comptent plus. Dignement le feu d'artifice vient clôturer la fête. 1er septembre 1935 — Une braderie est organisée à La Ferté-Macé pour laquelle le parc Barré-Saint est sollicité afin d'y accueillir un grand spectacle acrobatique — A 21 heures, au Parc Barré-Saint, grand spectacle acrobatique, sur une estrade et sous le feu de beaux projecteurs, sous la direction de l'impresario Talva-Nohel, des spectacles artistiques de Paris, avec le concours des plus sensationnelles attractions des grands cirques et music-hall ; Erbas, équilibriste comique sur fil de fer ; Les Ennags, les fameux acrobates comiques excentriques dans un sketch de fou rire ; Les Willys, les hilarants comiques cyclistes sur leurs invraisemblables machines ; Didama and Partner balancing act, dans leur Impressionnant travail d'équilibre instable sur meubles cassés. Prix des places Réservées, 10 fr. ; premières, 6 fr. ; secondes, 4 fr. ; pourtour. 2 fr. Quelques concerts sur le Kiosque à musique enfin chapeauté 23 juin 1930 — L'Union Musicale donnera jeudi prochain, 26 juin au Parc Barré-Saint, un concert à 21 heures dont voici le programme Marche des musiciens, Allier. — Fantaisie sur Tancrède, G Rossini. — Rêve d'or, valse lente. Allier. — Fantaisie sur Zampa, Hérold. — Paris- Bruxelles. Turine. 18 mai 1931 — L'Union musicale qui se présentera au Concours de Fougères, le dimanche 24 mai, donnera un concert le jeudi 21 mai, à 20 h. 30, au Parc Barré-Saint, où seront exécutés les morceaux de ce concours. Voici le programme de ce concert Flingot allegro militaire, Montagné. — Ange Pitou fantaisie, morceau imposé, F. Sali. — Printemps charmeur valse chantée, Champel. — Le Baptême d'une Poupée fantaisie romantique, morceau de choix, Beuchel. — La Parade des Bleuets allegro, Balay. Comme à l'habitude, des chaises seront mises en location au bénéfice des pauvres. 22 juin 1933 — Union musicale. Concert du jeudi 22 juin, au Parc Barré Saint, à 21 heures Lunéville allegro militaire. — Les Saltimbanques fantaisie de L. Ganne. — Babillage de Gilet. — Pensées Lointaines fantaisie. —L'Amour chante en nos coeurs valse chantée de Delbecq. 26 juin 1935 — La fanfare de l'école primaire supérieure donnera son deuxième concert au parc Barré-Saint ce soir mercredi à 21 heures. Au programme Les Chasseurs Alpins » pas redoublé. — Myrthis » gavotte. — Jardin Fleuri » fantaisie. — Souvenirs d'Antan » valse. — Sillé le Philippe » pas redoublé. 6 août 1936 — L'Union Musicale donnera un concert au parc Barré-Saint, le jeudi 6 août, à 21 heures. Programme Genève marche. — La Mésange fantaisie. — Tendres souvenirs valse. — Les Echos du Midi mosaïque. — En Fête allegro de concert. 23 juin 1937 — Le mercredi 23 juin à 21 heures, au parc Barré-Saint, la Fanfare de l'école supérieure donnera un concert. Programme 1. Spearmint, pas redoublé Touine. — 2. Réveil des Dieux, fantaisie Jean Louys. — 3. Souvenirs d'antan, valse E. Flamant. — 4. La Vallée du Grand-Morin, fantaisie Renoux. — 5. Le Téméraire, pas redoublé Mougeot. 24 juin 1937 — Le jeudi 24 juin, à 21 heures, au parc Barré-Saint, concert par l'Union Musicale. Programme 1. Sur la grand’route, allegro Gaudefroy. — 2. La tonnelle fleurie, ouverture X.. — 3. Ciao, valse italienne Bouchel. — 4. Chant de printemps, fantaisie Delbecq. — 5. Marché des poilus A. Doyen. 11 août 1938 — La fanfare des Sapeurs-Pompiers donnera un concert au Parc Barré-Saint demain jeudi 11 août, à 20 h. 45. Programme 1° Marche de l'Union des Sapeurs-Pompiers de Basse Normandie. — 2° La lance, polka pour clairon, soliste M. Robert Davot. — 3° Journée Normande, fantaisie imitative. — 4° Les Sapeurs-Pompiers, marche imitative. — 5° Flammèche, valse. — 6° Le Joyeux Sapeur, défilé. La Ferté-Macé - Le Jardin public et le Kiosque à musique 11 mai 1938 — Fête de Jeanne d'Arc à La Ferté-Macé. Le Kiosque du Parc Barré-Saint envahi par la foule — La Fête nationale de Jeanne dArc. Comme les années précédentes, La Ferté-Macé a honoré dignement la Sainte de la Patrie. A 11 h. 15, autour de la statue Jeanne d'Arc décorée de guirlandes et de drapeaux, les trompettes de l'Entente Fertoise exécutèrent plusieurs sonneries. A 11 h. 30, une Messe fut célébrée à l'église Notre-Dame. Les autorités, les sociétés locales, les enfants des écoles y assistaient. L'Union Musicale et les trompettes de l'Amicale exécutèrent plusieurs morceaux choisis. L'après-midi, une foule nombreuse avait envahi le parc Barré-Saint, où l'Union Musicale sous la direction de son chef M. Liévois, exécuta les plus beaux morceaux de son répertoire. Le soir, après le panégyrique de Ste Jeanne d'Arc à l'église Notre-Dame eut lieu l'embrasement de la statue. La maîtrise paroissiale se fit entendre dans la cantate à Jeanne d'Arc, puis les trompettes de l'Amicale Fertoise et le Rallye-Cor Fertois se firent entendre. Formations musicales actives à La Ferté-Macé en 1909 Musique municipale, direction André, 42 exécutants le 1er octobre 1912, André est nommé chef de la musique municipale et directeur de la Lyre Vitréenne aux appointements annuels de francs. Jouffroy, qui était professeur de musique à Avranches, vient remplacer André à la tête de la Musique municipale de La Ferté-Macé Musique de l'Ecole Primaire Supérieure des Garçons, direction Souvray, 30 exécutants ; La Lyre Fertoise, fondée en 1899, direction Maynaerts, 30 exécutants. JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique ven. 21 sept. 2018 1616 LA FERTÉ-SOUS-JOUARRE - Le Kiosque de musique SEINE ET MARNE La Ferté-au-Col, qui devient définitivement La Ferté-sous-Jouarre en 1789, est installée à cheval sur les deux rives de la Marne. Les deux parties de la ville sont reliées par un pont traversant de part en part une île formée par un bras de la rivière. Cette île sera rattachée à la rive droite de la Marne lors de gros travaux réalisés de 1865 à 1870, le bras comblé devenant le boulevard de Turenne. La Ferté-au-Col appartient à la famille de Condé depuis le XVIe siècle. A la demande de près de quatre cent manans et habitans fertois, pendant six jours, du 9 au 12 septembre et les 29 et 30 septembre 1558, ceux-ci comparaissent devant un certain Pierre Leclerc, tabellion chargé d'établir un projet de bail avec Louis Ier de Bourbon, prince de Condé 1530-1569. Au terme du contrat signé le 28 novembre 1558, le prince de Condé, représenté par son bailli Claude Bonnard, son procureur Etienne Drouin et son secrétaire Jean Parenteau, donne à bail auxdits fertois, deux terrains destinés notamment à l'usage de leurs pâturages. Ceux-ci sont situés sur la rive gauche de la Ferté l'un, le Pâtis de Reuil, tenant au pont Chobert jusqu'au pressoir du Prince, le second, le Pâtis de Condé ou Condetz, contenant à ladite mesure six arpents ou environ soit 428 mètres, tenant d’une part au chemin et port à meules, d’un coté à mondit Seigneur, à Claude Solvet, à Messire Bernard Gochard et au seigneur de Laigni, et par deux endroits au chemin conduisant à Reuil ; et d’autre au jardin de l'Hôtel-Dieu, à François Chobert, à Robert Broultin et autres... En contrepartie de cette mise à disposition, chacun de nos quatre cent manans s'engagent à payer au prince de Condé, un denier tournois une fois l'an, à la Saint-Rémy d'octobre. En outre lesdits manans seront tenus dorénavant et à toujours de moudre leurs grains au moulin du seigneur et de faire pressurer leurs vendanges des vignobles mouvans de nous à nos pressouers... Plan de La Ferté-sous-Jouarre en 1827 Le faubourg de La Ferté-sous-Jouarre où se situe le Pâtis de Condé devient, dès cette époque, le quartier incontournable de la fabrication et de la conception des meules de moulin en France et même à l'étranger. Malgré les sévères inondations dûes aux fréquentes crues de la Marne, l'industrie meulière fertoise emploie plus de deux mille ouvriers au XIXe siècle, alors à l'apogée de ce succès ; on expédie chaque année plus de mille meules de plusieurs tonnes chacune, aussi voit-on quelques fortunes se créer grâce à cette euphorie. Le Pâtis de Condé, devenu bien national depuis la révolution, est transformé en Promenades, plantées de six rangées d'arbres, entourant une allée centrale. A son extrémité est érigée, le 21 avril 1822, une Croix de Mission, dressée à l'issue d'un grand cortège à travers la ville pavoisée, emmené par l'évêque de Meaux suivi par la garde nationale. Cette Croix ne fera pas long feu dès le mois de juillet 1830, à l'occasion des Trois Glorieuses, elle est arrachée et détruite, suivie quelques jours après par celles de Jouarre, de Provins, de Saint-Cyr... Entre 1830 et 1880, de gros travaux transforment le quartier du Pâtis de Condé, et notamment la construction de quais, d'entrepôts et d'ateliers pour la meulerie le long du chemin de halage, la surélévation des zones bâties sur pilotis et continuellement inondées, la démolition de l'Hôtel-Dieu particulièrement insalubre... Le Pâtis de Condé, de par son emplacement et sa superficie, est un des lieux les plus fréquentés. Comices agricoles et foires y sont organisés ponctuellement, fêtes et festivals musicaux, jeux et fêtes foraines y sont fréquents, attestés dès 1843. L'Orphéon de la Ferté-sous-Jouarre, actif dès 1854, dirigé par M. Cuvillier, est suivi par la création, en 1863, de l'Harmonie municipale Les Enfants des Bardes, comptant une quarantaine de musiciens, qui accompagnera la vie fertoise pendant de nombreuses décennies. En 1892, la municipalité fait édifier un théâtre municipal, en pierres meulières cela va de soit, en lieu et place de la Croix de Mission abattue en 1830, au bout du Pâtis de Condé. La Ferté-sous-Jouarre - Théâtre municipal sur le Pâtis de Condé — Rue du Port-aux-Meules, Pâtis de Condé à gauche Dix ans plus tard, en 1902, Paul Lallier, maire de la Ferté-sous-Jouarre, est amené à donner son acceptation pour une donation que personne n'attendait, celle du mystérieux Auguste-Alfred Cocu, grâce à qui, un Kiosque à musique sera édifié l'année suivante, sur le Pâtis de Condé, en vis-à-vis du théâtre. Par quel miracle Auguste-Alfred Cocu, garçon boucher à 25 ans, marié à une femme de chambre, devient-il rentier à 43 ans ? N'ayant pas la réponse, contentons-nous de relater les faits. Auguste-Alfred Cocu, né à La Ferté-sous-Jouarre le 8 février 1850, est le fils de Jean-Charles Cocu, tonnelier, né en 1818 et de Sophie Victoire Sylvie Raton, née en 1816. Tous deux sont domiciliés à La Ferté-sous-Jouarre. Auguste-Alfred Cocu se marie le 14 octobre 1875 à Paris IXe avec Anne Zowille, femme de chambre demeurant 13 rue de Londres à Paris IXe, née à Mersch Luxembourg le 20 juin 1847, fille de Jean Zowille, tailleur de pierres, prédécédé dont l'épouse demeure à Paris, 74 avenue de Clichy. Lors de son mariage, Cocu, déclare être garçon boucher et réside 6 passage de Tivoli à Paris IXe rebaptisé en 1910 rue de Budapest, devenue plus tard un quartier "chaud". Le 9 avril 1893 Auguste-Alfred Cocu rédige un testament, léguant francs à la ville de la Ferté-sous-Jouarre destiné à construire un kiosque à musique sur le Pâtis de Condé. Anne Zowille-Cocu décède le 5 janvier 1900, à son domicile conjugal 109 rue de Belleville à Paris XIXe. Et 8 jours plus tard, le 13 janvier 1900, Auguste-Alfred Cocu, déclaré rentier, décède à Saint-Martin, commune de la Ferté-sous-Jouarre, où il résidait... Le Kiosque à musique, dont le coût final s'élève à francs, est édifié en 1903 par H. Bergerot, constructeur à Paris de forme octogonale, les colonnes de fonte sont réalisées par l'entreprise d'Antoine Durenne de Sommevoire ; des volutes et ciselures en fer forgé ornent le pourtour du plafond de la toiture en zinc ; une rambarde de fer forgé est fixée sur le soubassement de pierre renfermant une cave ; une grille de protection et quelques plantes entourent les huit marches de l'escalier d'accès. L'inauguration a lieu le 10 mai 1903 au milieu d'une foule considérable, plusieurs formations musicales de la région, conviées, participent à cette fête, au cours de laquelle de nombreux concerts sont donnés. La Ferté-sous-Jouarre - Le Kiosque à musique sur le Pâtis de Condé Le 25 janvier 1910, la Marne en crue n'épargne pas le Pâtis de Condé. Cependant cela n'a rien de surprenant pour les Fertois qui ont vu ou entendu parler, par le passé, de nombreuses inondations, les plus importantes datant de 1740 ou encore du 25 février 1784 lors de cette dernière, le pont en bois sur la rivière est emporté et un bac sera mis en service le temps d'en édifier un nouveau ; en conséquence de ces crues, de nombreuses maisons ont définitivement été obligées d'adopter leur premier étage comme lieu d'habitation, reléguant le rez-de-chaussée en cave. La Ferté-sous-Jouarre - Crue du 25 janvier 1910 sur le Pâtis de Condé, le Kiosque à musique les pieds dans l'eau Le 4 septembre 1914, devant l'arrivée massive des Prussiens, le Génie fait sauter le pont de pierre de la Ferté-sous-Jouarre, ce qui n'empêche en rien lesdits prussiens d'envahir la ville en traversant la Marne sur un pont de fortune réparé à la hâte. Les deux jours suivants, La Ferté-sous-Jouarre est rançonnée et pillée. Le 8 septembre, les Allemands font sauter le pont de fer, de nombreuses maisons sont incendiées ou bombardées et le 9 septembre ils battent en retraite devant les assauts des fusiliers anglais. La Ferté est libérée... Le Théâtre municipal du Pâtis de Condé, réquisitionné, devient l'hôpital auxiliaire n° 203, tenu par l'Association des Dames Françaises, sous la responsabilité du docteur Bar. La Ferté-sous-Jouarre - Convoi d'ambulances anglaises sur le Pâtis de Condé, Kiosque à musique au fond Le Kiosque à musique a été restauré en 2009-2010, et le théâtre municipal lui fait toujours face aujourd'hui. Kiosque toujours en place. voir ici, Le Kiosque à musique sur le Pâtis de Condé de La Ferté-sous-Jouarre, aujourd'hui.1/4 — 2/4 — 3/4 — 4/4 publié par Jean Marc Ven 21 Sep 2018 1425 28 mai 1854 — Les comices agricoles se déroulent sur les Pâtis de Condé et de Reuil, invariablement suivis d'un grand banquet puis d'une grande fête, de concerts et de feux d'artifices, sur le Pâtis de Condé — Le Comice de 1854 fera époque à La Ferté-sous-Jouarre, et le souvenir en restera comme de l'un des plus beaux, sans doute, auxquels la Société d'agriculture de Meaux puisse prendre part à l'avenir. A onze heures, tandis que vingt-huit charrues achevaient de tracer leurs sillons de concours, tandis que les divers juris terminaient l'examen des bestiaux et des instruments exposés, un cortège qui était allé prendre M. le préfet à la gare, traversait, musique en tête, toute la ville, et se rendait sur le Pâtis de Condé, où un autel avait été élevé. Une messe, pendant laquelle l'orphéon de La Ferté et la musique de Trilport, se sont fait entendre, a été dite par M. l'abbé Lamiche, doyen de La Ferlé, qui appartient a l'une des plus anciennes et des plus honorables familles de la culture de la contrée aussi a-t-il voulu que la parole évangélique s'associât à cette fête de l'agriculture, et dans une allocution bien sentie et parfaitement appropriée à la circonstance, M. le curé a profondément ému l'auditoire. Après une visite au champ de labourage et aux diverses expositions, qu'il a examinées en homme pratique, M. de Bourgoing, préfet de Seine-et-Marne, a pris place sous la belle et vaste tente élégamment décorée par M. Jallot-Thaboureux, où se sont réunis aussi, avec les membres de la Société, ; MM. Theurey, maire, Charpentier et Bazin, adjoints de La Ferté ; M. Damoreau, maire de Meaux ... Les lauréats sont venus recevoir les récompenses qui leur étaient décernées, aux applaudissements d'une assemblée qui se composait d'au moins personnes commodément placées. Comme nous l'avons dit c'était le corps de musique de Trilport, fondé par M. le vicomte d'Amécourt et dirigé par M. Denogeant qui exécutait des morceaux d'harmonie ; et ce n'était point un des moindres sujets de remarque dans cette fête, que cette réunion de jeunes gens d'un village, presque tous employés aux travaux de la terre, exécutant les mêmes morceaux qu'une musique de régiment, et avec la même précision, la même justesse, la même entente des nuances qu'on eût pu l'attendre d'un corps de musique militaire. L'orphéon de La Ferté dirigé avec un zèle et un amour de l'art infinis, par M. Cuvillier, n'a pas eu moins de succès ; on lui a redemandé un morceau, et on l'a prié de vouloir bien se faire entendre de nouveau au banquet. Au banquet a succédé l'illumination fort brillante de la belle promenade de Reuil et d'une partie de la ville. Du pont, le coup d'oeil était ravissant ; on remarquait surtout l'illumination des vastes bâtiments du moulin qui se raccordait avec celle de la pelouse et se reflétait dans les eaux. Un feu d'artifice, parfaitement réussi, et de la composition de M. Ruggieri, artificier du gouvernement, a été tiré à 9 heures en présence de plus de 15 mille spectateurs. On a remarqué surtout une très belle pièce représentant une charrue entre deux gerbes de blé, et le bouquet en étoiles de couleurs variées, de l'effet le plus agréable. Ainsi a été terminée pour une partie des spectateurs cette fête qui, pour beaucoup d'autres, s'est encore prolongée au bal sous la lente jusqu'à quatre heures du matin, sans trouble et sans désordre, résultat dû non moins au bon esprit de la population qu'aux excellentes dispositions qui avaient été prises. De grandes fêtes fertoises se déroulent tous les ans à l'occasion de la Saint-Jean 25 juin 1876 — La Ferté-sous-Jouarre gare de l'Est ligne de de Château-Thierry. Grande fête locale et foire de la Saint-Jean. Visiter les célèbres carrières de meulières qui fournissent à la meunerie du monde entier. 23 et 24 juin 1878 — La Ferté-sous-Jouarre Est. 23 juin. Foire et fête de la Saint-Jean. Lundi 24 — Tir à la carabine et au pistolet, prix, jeux divers, spectacles, danses publiques, illuminations, jeux, prix, concert. A neuf heures, feu d'artifice, bal. 24 et 25 juin 1880 — La Ferté-sous-Jouarre. Jeudi 24, tir à la carabine et au pistolet. — Vendredi 25, Jeux, prix. Grand bal. Concert. 30 juin 1901 — La Ferté-sous-Jouarre gare de l'Est. — Jeu du tonneau, bals, concerts, panoramas, courses de vélocipèdes, feu d'artifice. 22 juin 1902 — La Ferté-sous-Jouarre gare de l'Est. — Jeu du baquet, bals à grands orchestres, montagnes russes, tir à la carabine, illuminations. 25 mai 1879 — Concours orphéonique de La Ferté-sous-Jouarre — Le concours orphéonique de La Ferté-sous-Jouarre, organisé par M. Torchet, directeur des Sociétés musicales de Seine-et-Marne, a eu lieu dimanche dernier, 25 mai, sous la présidence de M. Patinot, préfet du département. Plus de 80 Sociétés y ont pris part, parmi lesquelles d'excellents orphéons de Paris. Un choeur superbe de M. Benjamin Godard, imposé à la division d'honneur, a été vivement applaudi, non seulement par le public, mais encore par MM. les membres du jury qui ont tenu à féliciter l'auteur de l'oeuvre remarquable qu'ils venaient d'entendre. Les vers du choeur, A la Franche-Comté, sont d'un vrai poète, M. Grandmougin, et le compositeur les a traduits avec une rare intelligence. Les premières strophes, d'un calme majestueux, forment le plus heureux contraste avec le final entraînant, dans lequel une habile réminiscence de l'hymne de Rouget de Lisle produit le plus grand effet. Le Choral parisien l'a exécuté avec beaucoup de vigueur et un parfait sentiment des nuances et a su mériter la couronne de vermeil que le Jury lui a décerné à l'unanimité. 27 juin 1886 — Grande fête sur le Pâtis de Condé à la suite du concours départemental agricole — Compte-rendu du Concours départemental agricole tenu le dimanche 27 juin 1886 à La Ferté-sous-Jouarre. ... Après la distribution des récompenses on se rend à la salle du banquet sous une vaste tente installée sur la place de l'hôtel-de-ville. Une table un peu plus élevée que les autres et qui tenait toute la longueur de la tente, figurait la table d'honneur à laquelle se sont placées les autorités départementales et cantonales et les membres du bureau de la société d'agriculture. M. Bénard, le vice-président, était à la droite de M. le préfet, M. le sénateur Dufraigne à gauche. Pendant le dîner les musiciens de la ville qui avaient joué différents morceaux à la distribution des prix ont également donné un concert, soulignant le discours du préfet par l'exécution de la Marseillaise. Le moment psychologique venu, c'est-à-dire lorsque le Champagne a commencé à pétiller dans les verres, M. Lagarde s'est levé et a porté le toast traditionnel à M. Jules Grévy, président de la République française, dont le nom est un symbole de patriotisme, de loyauté et d'honneur. A ce moment la fête sur le pâtis de Condé battait son plein ; les bals commençaient, les chevaux de bois tournaient avec fureur, les baraques de saltimbanques et les boutiques des camelots étaient remplis de curieux et d'acheteurs. Le feu d'artifice n'a rien eu de remarquable que la dernière pièce sur laquelle on lisait une inscription en l'honneur de l'agriculture. Nous devons une mention toute particulière aux illuminations du champ de fête ; elles ont été réussies. Les bals très animés se sont prolongés jusqu'au jour, embellis moins par les brillantes toilettes que par la beauté et les grâces du sexe qui les portait et les différents trains de la nuit avaient de la peine à contenir la multitude des voyageurs qui regagnaient leurs demeures après avoir assisté aux épisodes multiples de la journée. 26 avril 1896 — Grande fête foraine sur le Pâtis de Condé, à l'issue de l'inauguration de la Salle des Fêtes et du Service des Eaux — Dimanche 26 avril, la ville de la Ferté-sous-Jouarre sera en fête. Grand concours national de musiques et inauguration du service des eaux et de la salle des fêtes, sous la présidence du préfet de Seine-et-Marne, de M. Prévet, sénateur, du sous-préfet de Meaux et de M. Paul Lallier, maire de la ville de La Ferté-sous-Jouarre, et sous les auspices de la municipalité. 70 sociétés de musique, représentant un effectif de exécutants, prendront part au concours. Le soir, grand banquet dans la salle des fêtes ; à neuf heures, grand feu d'artifice. Splendide fête foraine sur la promenade du Pâtis-de-Condé. Bals de nuit ; brillantes illuminations. Trains supplémentaires de Paris. 28 juillet 1901 — Les récompenses du Concours de pêche distribuées sur le Pâtis de Condé — La Ferté-sous-Jouarre. Concours de pêche. La fameuse Société des pêcheurs bondynois visitera la ville dimanche prochain. Précédée de sa fanfare, elle défilera dans les rues, puis il y aura un banquet, à l'issue duquel un concours de pêche réunira tous les Bondynois sur les bords de la Marne. Les récompenses seront distribuées solennellement sur le pâtis de Condé, et un feu d'artifice sera tiré le soir. 10 mai 1903 — Inauguration du Kiosque à musique sur le Pâtis de Condé — La Ferté-sous-Jouarre. Une Fête musicale, qui avait attiré ici une foule considérable, a eu lieu aujourd'hui à l'occasion de l'inauguration d'un kiosque dû à la générosité de M. Cocu, décédé il y a quelque temps. Le programme se composait d'un défilé et de concerts donnés sur divers emplacements par les sociétés suivantes qui avaient adhéré à cette fête la Lyre meldoise, l'Union musicale de Château-Thierry, l'harmonie des Amis-Réunis de Château-Thierry, la fanfare de Saint-Cyr-sur-Morin, la fanfare de Jouarre et la fanfare de Saâcy. A quatre heures et demie, un morceau d'ensemble, composé par le directeur de l'harmonie de la Ferté, M. Lelièvre, ex-musicien de la garde républicaine, a été joué par plus de trois cents exécutants, qui ont fait entendre ensuite la Marseillaise. M. Lallier, maire, a prononcé une allocution pour remercier le donateur et les sociétés qui ont pris part à cette solennité et auxquelles des médailles commémoratives ont été distribuées. Le soir, à huit heures, concert par l'Harmonie municipale les Enfants des Bardes, sous la direction de M. V. Lelièvre. Un bal, donné à la salle des Fêtes a terminé la soirée. La Ferté-sous-Jouarre - Kiosque et théâtre sur le Pâtis de Condé — Kiosque à musique après la crue 14 août 1904 — Camille Pelletan, ministre de la marine, accueilli comme un prince à La Ferté-sous-Jouarre Programme — La jolie commune de la Ferté-sous-Jouarre s'apprêta à recevoir dignement, demain, M. Pelletan, ministre de la marine. Voici le programme complet des grandes fêtes populaires offertes à la population à l'occasion de la visite ministérielle Dimanche. — A six heures du matin, salves d'artillerie; à dix heures et demie, place de l'Hôtel-de-Ville, réunion des sociétés ; à onze heures, départ pour la gare ; à onze heures dix, arrivée de M. Pelletan, réceptions, salves d'artillerie, grand défilé ; à onze heures et demie, sur le Pâtis-de-Condé, grand banquet démocratique à l'issue de ce banquet, M. Pelletan prononcera un grand discours politique ; à trois heures et demie, concerts, place de l'Hôtel-de-Ville, rond-point de l'Ile, Pâtis-de-Reuil, Pâtis-de-Condé ; le soir, à neuf heures, sur le Pâtis-de-Condé, grand bal populaire et gratuit, illuminations générales. Lundi. — A six heures du matin, réveil en fanfare, salves d'artillerie ; à dix heures, concours cycliste, courses cyclistes, défilé avec le concours de l'Harmonie municipale ; à deux heures et demie, concours de pêche rassemblement des sociétés place de l'Hôtel-de-Ville, défilé ; à quatre heures, concours de barques fleuries ; à cinq heures, place de l'Hôtel-de-Ville, concert instrument ; à huit. heures, fête nautique ; à neuf heures, bals de quartier, illuminations générales. Compte rendu — M. Camille Pelletan, ministre de la marine, à présidé aujourd'hui à l'inauguration du pont nouvellement construit pour relier les communes d'Armentières et de Congis, dans le canton de Lizy-sur-Ourcq. Ce pont métallique avec platelage en béton armé a été lancé sur la Marne, à cent mètres du barrage d'Isle, sur une portée de 60 mètres ; il est particulièrement remarquable par son élégance et sa légèreté. Il a été construit par M. Tricon et la Société de Montreuil, sous la direction de MM. Heude, ingénieur en chef ; Sigault, ingénieur ordinaire, et Langlois, agent voyer principal. M. Pelletan est arrivé à la Ferté-sous-Jouarre à onze heures, accompagné de son chef de cabinet, de MM. Chauvin et Menier, députés ; Regismanset, sénateur ; Penancier, conseiller général ; Weil, sous-préfet ; Barbier, maire de Meaux, et de tous les fonctionnaires du département. Le maire de la Ferté, M. Philibert Roger, lui a souhaité la bienvenue, et le cortège s'est rendu immédiatement au pâtis de Condé, où a eu lieu un banquet de sept cents convives, offert par la Ville au ministre. Des toasts y ont été portés par MM. Le Bourdon, secrétaire général de la préfecture, Philibert Roger, Chalamon, Chauvin, Menier, et le ministre y a prononcé un grand discours, dans lequel il a fait l'éloge du ministère actuel. A l'issue du banquet, la rosette d'officier de l'Instruction publique a été remise à M. Roger, maire de la Ferté ; les palmes d'officier d'académie à MM. Pommery, industriel à Meaux ... Après l'inauguration du pont, un vin d'honneur a été offert au ministre, sous la tente même où est donné un nouveau banquet de deux cents couverts, présidé par M. Chauvin, et où un second discours a été prononcé par M. Pelletan, qui a remercié les populations de l'accueil qui lui a été fait. A 4 h. 40, le ministre de la marine et son cortège ont pris, à Isles-Armentières, le train qui les a ramenés à Paris. 23 juin 1906 — Concert des Enfants de Bardes sur le Pâtis de Condé — La Ferté-sous-Jouarre Est. Foire et fête de la Saint-Jean. Salves d'artillerie. Réception des Briards de Paris ». Grande fête sur le pâtis de Condé. Concert des Enfants des Bardes ». Bal de nuit. 16 septembre 1907 — Exposition horticole sur le Pâtis de Condé — De son côté, la société horticole et maraîchère du canton de la Ferté-sous-Jouarre, avait organisé une autre exposition, qui s'est tenue sur le Pâtis de Condé. Plantes, fleurs, fruits et légumes ont été très admirés par la foule, qui a circulé jusqu'au soir dans l'enceinte de l'exposition. Le jury, après une longue délibération, a décerné les récompenses suivantes Grand prix d'honneur, médaille d'or offerte par le gouvernement M. Wangler, horticulteur à Meaux. ... Un banquet, auquel assistaient M. Philibert Roger, maire ; les membres du jury et le bureau de la société horticole, a été servi à l'hôtel de l'Epée. 11 juin 1908 — Rodéo incontrôlé en motocyclette sur le Pâtis de Condé — Une motocyclette emballée au milieu d'une foule à La Ferté-sous-Jouarre. Les opérations pour le classement des chevaux et le recensement des voitures avaient lieu ce matin sur le pâtis de Condé, à la Ferté-sous-Jouarre. Elles ont été troublées par un accident assez curieux. M. Cartier, pharmacien, avait confié sa motocyclette au fils d'un de ses amis, le jeune Guermont, ouvrier tonnelier, motocycliste fort inexpérimenté. La maladresse du sportsman se manifesta dès qu'il eut pris la direction de la machine. Celle-ci l'emporta aussitôt à une allure vraiment fantastique. Les Fertois stupéfiés virent le jeune tonnelier traverser, tel une trombe, différentes rues. Puis, comme Guermont n'était nullement maître de sa direction ni de sa vitesse, il piqua droit vers la foule assemblée sur le gazon du pâtis. Ce fut une véritable panique. Le capitaine Fizeau, du service éventuel des remontes, le vétérinaire et les hussards qui lui sont adjoints pour la durée des opérations de la commission, abandonnèrent précipitamment la table autour de laquelle ils travaillaient, et que Guermont culbuta avec les registres et les papiers qui l'encombraient. Le chauffeur emballé renversa encore et blessa un domestique qui venait de faire galoper son cheval. Enfin, il tomba à son tour, mettant ainsi fin à un record peu banal, pour lequel les agents lui dressèrent un procès-verbal contre lequel il eut le bon esprit de ne point protester, estimant, avec tous les témoins qu'il l'avait bien mérité. 26 mai 1910 — Concert sur le Kiosque du Pâtis — Concert donné par l'Harmonie municipale le jeudi 26 mai 1910 à 8 heures 45 du soir, au Kiosque Pâtis du Condé. Programme 1. Joyeuse entrée, pas redoublé. Van Gaël. — 2. Marche de la fédération. Blémant. — 3. Parfum d'éventail, valse. Nighochigha. — 4. La Dives, fantaisie. Sauvagnac. — 5. Gracieuse, polka pour piston. Kock. 24 et 25 juin 1911 — Programme de la Foire et de la fête de la Saint-Jean — Ce soir samedi 24 juin à neuf heures, salves d’artillerie attractions diverses sur le Patis de Condé ». Demain dimanche 25 juin, fête de la ville ; grand concours de gymnastique ; à 10 h. 30, à la gare, réception des autorités, à 11 heures, inauguration de l'école maternelle, vin d’honneur ; à 2 heures, grand défilé dans les principales rues de la ville ; de 4 h. 30 à 5 heures, mouvements d’ensemble en musique ; de 5 heures à 6 heures, distribution des principaux prix de section ; à 7 heures, place de l’Hôtel-de-Ville, distribution des récompenses ; à 8 heures, banquet ; à 9 h. 30, feu d'artifice. 4 mai 1913 — Concert sur le Kiosque du Pâtis à l'occasion du cinquantenaire de l'harmonie municipale les Enfants des Bardes » — Pour célébrer le cinquantenaire de l'harmonie municipale les Enfants des Bardes », la municipalité de la Ferté-sous-Jouarre avait organisé un festival de musique qui a obtenu un très vif succès. Parmi les sociétés les plus remarquées, citons l'Harmonie municipale de Fismes. la Municipale de Neuilly-Saint-Front, la Fanfare de Saâcy-sur-Marne, 1a Joyeuse persévérante de Montreuil-aux-Lions, la Concorde de Berry-au-Bac, la Fanfare de Chézy-sur-Marne, la Municipale de Boult-sur-Suippe, la Fanfare de Crégy. L'Harmonie des usines de Noisiel a donné, au kiosque du Pâtis-de-Condé, un très beau concert. Le soir, après un grand banquet, eut lieu un feu d'artifice tiré sur la Marne. 28 septembre 1913 — Fête d'Automne sur le Pâtis de Condé, concerts et concours de bicyclettes fleuries — A l'occasion de la réception de la Lyre Vincennoise, le comité d'initiative de La Ferté-sous-Jouarre avait organisé, hier, sur le pâtis de Condé, une fête d'Automne très réussie qui comportait, en dehors des beaux concerts de la Lyre Vincennoise et de l'Harmonie municipale Les Enfants des Bardes, un concours de bicyclettes fleuries et de voiturettes d'enfants qui a obtenu un joli succès. La Ferté-sous-Jouarre - Fête fleurie du 28 septembre 1913 sur le Pâtis de Condé, Kiosque visible au fond 4 janvier 1920 — A nouveau des inondations sur le Pâtis de Condé — Meaux et ses environs submergés. A La Ferté-sous-Jouarre, les rues de l'Isle et du Port-aux-Meules sont entièrement submergées ; l'île Notre-Dame disparaît sous les eaux. Les hangars à pétrole sont également inondés sur le pâtis de Condé. Le théâtre est en partie entouré d'eau. Le service des eaux et celui de l'éclairage ont cessé de fonctionner ; on s'attend même à la suppression de l'électricité. La circulation est interdite sur le Pont-Neuf, reconstruit depuis la guerre. Pour les hameaux de Fay-le-Bac et de Courtaron, le ravitaillement des habitants devient de plus en plus difficile. 18 juin 1922 — La Commune libre de Montmartre en ballade à La Ferté-sous-Jouarre — Sous les auspices de la section fertoise du Poilu de France, le 18 juin prochain, aura lieu par la grâce et la bienveillance du collège municipal de la commune libre de Montmartre, avec le concours de la musique du XVIIIe arrondissement, l'émancipation des communes libres du Limon et du Petit Paris ». Après les hommages de la commune libre à M. Albert Gliquin, le sympathique maire de la Ferté-sous-Jouarre, déjeuner champêtre offert sur les petits prés par le Poilu de France. A 2 heures, grande kermesse dans les jardins de l'Ile avec succursales des Cabarets du Chat Noir et de la Vache enragée. Grand concert et manœuvres des sapeurs-pompiers, etc. 12 mai 1924 — Concert au Kiosque du Pâtis, lors de la fête nationale de Jeanne d'Arc — À La Ferté-sous-Jouarre, à l'occasion de la fête nationale de Jeanne d'Arc, une ample distribution de vivres aux indigents fut faite dans la matinée, par les soins de la municipalité ; l'après-midi, un très beau concert fut donné au kiosque du pâtis de Condé par la société musicale Les Enfants des Bardes ». 14 août 1938 — Annonce du festival de clairons et trompettes de la Ferté-sous-Jouarre — A La Ferté-sous-Jouarre, le 14 août, festival de clairons et trompettes avec concours individuel, organisé par la municipalité et les Sans-Soucis fertois. Nombre de sociétés limité à quinze. Prix en espèces prime kilométrique aller de 0 fr. 10 par musicien. Au cours du festival, audition de la batterie-sonnerie de la garde républicaine. Ecrire à M. Clément Félix, 11 bis, rue de Reuil, La Ferté-sousJouarre. Formation musicale active à La Ferté-sous-Jouarre en 1909 Harmonie municipale Les Enfants des Bardes, fondée en 1863, direction Rivière, 40 exécutants. Au concours musical de Meaux de juin 1870 Les Enfants des Bardes de La Ferté-sous-Jouarre remportent le 3e prix des fanfares en 4e division, ex aequo avec la Fanfare de Tournan JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique lun. 24 sept. 2018 1702 LA FLÈCHE - Le Kiosque de la Musique et les Promenades SARTHE Pas moins de douze communautés religieuses cohabitent à La Flèche au XVIe siècle. Le 3 septembre 1603, les Jésuites sont autorisés par Henri IV à s'y installer afin d'y fonder un Collège Royal, dans le propre château hérité du roi, construit depuis 1541, hors les murs, au nord de la cité. Dès la première année, le collège compte près de mille élèves et pensionnaires. Le 18 juillet 1604, par lettre patente, Henri IV permet aux Récollets de s'établir dans son royaume et de recevoir les couvents qui leur ont été accordés auparavant la venue du Général, et notamment une maison en la ville de Paris, et un Couvent en celle de La Flèche. Les Récollets prennent la place des Cordeliers qui viennent d'être chassés de leur couvent où ils étaient installés depuis 1498. Ce monastère et l'église surmontée d'une flèche remarquable qu'ils vont bâtir sont situés à l'emplacement de la Place Neuve, et sur une partie du Pré-Luneau et du Port-Luneau, au bord du Loir. A l'occasion de la canonisation des Saints Ignace et François-Xavier ayant eu lieu le 12 mars 1622, le Collège organise avec ses pensionnaires, auxquels sont conviés une multitude de sociétés tant religieuses que musicales et civiles, de grandes fêtes du 24 au 31 juillet 1622. Le mardi 26 juillet, la foule des participants, spectateurs et collégiens, vient admirer sur le Pré-Luneau, un monumental feu d'artifice tiré d'une étrange machine triangulaire et pyramidale au sommet de laquelle est arrimée une statue mobile tenant une couronne Ce jour le collège des pensionnaires donna l'aumône d'un pain blanc à tous les pauvres qui se présentoient. La soirée se passa après souper à veoir le feu de joye de Messieurs de la ville, qui fut faict au Pré-Luneau, avec un bel artifice, sur une machine construitte en triangle en forme de pyramide au haut de laquelle estoit une statue mobile en rond, tenant une couronne en main, le tout garny de diverses pièces d'artifice, la machine avoit quantité de lances de feu, et des girandolles qui faisoient veoir l'agréable combat du feu et de l'eau, grand nombre de pots à feu, et partements de fusées, dont les unes s'espandoient en estoilles, les autres en serpenteaux, les autres s'esvanouissoient en l'air, après s'estre eslevées à perte de veuë. Cet appareil fut allumé de la main de Monsieur le Maire, par un foudre qui s'en alla fondre dessus, de trois cents pas. En 1730, le précieux guide Nouveau Voyage de France, publié et mis à jour régulièrement depuis 1723 nous précise que la promenade ordinaire de la ville, qui est d'une grandeur moyenne, à l'ombre des quatre rangées d'arbres, est au Pré-Luneau, pratiqué dans la Ville, au bord de la rivière du Loir, où sont plusieurs petites Isles avec des moulins, qui forment un beau paysage à cause d'une quantité d'arbres qu'on y a plantés. Le Pré-Luneau est donc aménagé sur les bords du Loir, dès cette époque, mais ses bords ne seront jamais domptés jusqu'à ce jour les innombrables inondations rythment la vie fléchoise inlassablement... La Flèche, vue prise du nord de la ville Gravure 1695 Louis Boudan A la suite de l'expulsion des Jésuites en 1761, le Collège Royal est transformé en école militaire jusqu'en 1776, puis à nouveau voué à l'enseignement. La révolution y voit passer un hôpital militaire, des services municipaux et des ateliers ; il faut attendre 1808 pour y voir enfin fixer sa destination le 15 juin, le Prytanée militaire de Saint-Cyr est transféré dans l'ancien collège royal fléchois. Les Récollets, tout comme les Franciscaines qui étaient venues s'installer auprès d'eux sur la Place Neuve, ne tardent pas à suivre les Jésuites. Les propriétés de ceux-ci sont saisies comme biens nationaux ; couvents et l'église sont détruits et les terrains sont vendus le 5 juin 1792 aux citoyens Filhot, chapelier, Marie Siolang, Jean-Baptiste Beaufils, juge, Louis Saguier, tailleur, André Boisseau, cordier, et Freslon. La Place Neuve devient la place d'Armes, de nouvelles maisons sont construites le long du Pré-Luneau, planté d'ormeaux. De 1829 à 1830, le Pré-Luneau, devenu la Promenade du Pré, est prolongé jusqu'à la rue du Quai, le Port-Luneau étant, lors de ces travaux, en grande partie comblé, le quai sur le Loir réaménagé. Plan de La Flèche en 1823 Plan partiel de La Flèche en 1823 Les sociétés de musique sont présentes de longue date à La Flèche dès les années 1870, la Musique Municipale tout comme l'Orphéon y sont attestés. La Promenade du Pré devient le lieu de prédilection des concerts musicaux, d'autant que les foires et manifestations, comices et fêtes foraines s'y déroulent également la plupart du temps. Sans compter la musique du Prytanée militaire qui vient régulièrement y faire la parade et donner des représentations musicales, apparemment fort appréciées. Aussi, la municipalité décide-t-elle de faire édifier, au début des années 1890 — attesté sur un plan de 1897 —, un Kiosque à musique sur la Promenade du Pré, au bord du Loir où sont amarrés les bateaux-lavoirs. Il sera situé précisément face à la rue de la Préfecture, le passage aménagé dans la place de la Sous-Préfecture, l'ancienne place Neuve, où se tiennent les marchés. Ce Kiosque à musique, qui sera bien souvent les pieds dans l'eau en raison des fréquentes inondations, est fort heureusement construit sur un soubassement en pierre, un escalier de sept marches donne accès aux musiciens ; muni d'une rambarde en fer forgé, sa toiture de zinc, surmontée d'une lyre et ornée d'un lambrequin de bois, repose sur des colonnes de fonte. La Flèche - La Promenade du Pré et le Kiosque à musique En novembre 1891, à la suite de la disparition de Léo Delibes 1836-1891, natif de Saint-Germain-du-Val, quartier fléchois, un comité est créé s'occupant d'organiser une souscription dans le but d'ériger une statue en hommage au compositeur, sur la Promenade du Pré, tout près du kiosque à musique. L'architecte Victor-Auguste Blavette 1850-1933 dresse les plans du square entouré d'une grille en ferronnerie qui accueillera le monument ; celui-ci, réalisé par le sculpteur Laurent Marqueste 1848-1920, est composé d'un buste en marbre de Léo Delibes installé sur un piédestal, au pied duquel figure une statue en bronze de Lakmé, héroïne du musicien. Le monument est inauguré le dimanche 18 juin 1899, lors d'une grandiose cérémonie menée par le directeur des Beaux-Arts Henri Roujon et Charles-Félix Mauvais, maire de La Flèche de 1894 à 1905, au milieu d'une foule de plusieurs milliers d'admirateurs et spectateurs. La Flèche - Square et monument Léo Delibes, kiosque au fond — Monument Léo Delibes et Lakmé Le 27 mai 1923, le Maréchal Foch, vient en personne inaugurer le monument aux morts de 1914-1918 de La Flèche. Constitué d'une stèle pyramidale entourée d'une grille de protection, conçu par l'architecte communal Rémi Freslon, il est érigé sur la Promenade du Pré, dans l'alignement du Kiosque à musique et du monument Léo Delibes. Festivals musicaux, fêtes des fleurs, concerts militaires et civils, cavalcades, fêtes nautiques, concours de pêche, fêtes foraines, foires et comices, les activités fleurissent alentour du kiosque à musique pendant les décennies suivantes. La Promenade du Pré devient la Promenade du maréchal Foch ; la place de la Sous-Préfecture, ancienne place Neuve, est rebaptisée place de la Libération. La statue de Lakmé, partie à la fonte en 1942, sera remplacée par une copie en 2000. Le Kiosque à musique a bel et bien disparu, sans laisser de traces dans les années 1970. L'Hôtel du Loir, qui lui faisait face à l'angle de la Promenade du Pré et de la rue de la Sous-préfecture, devenue rue du docteur Lhoste, est toujours en place sous la dénomination de Relais du Loir. La Promenade Foch n'a rien conservé d'une allure de promenade, envahie qu'elle est par une dense circulation et un afflux de véhicules et camping-cars garés de tous côtés. Kiosque supprimé. voir ici, Promenade du maréchal Foch, anciennement Promenade du Pré, sans kiosque, aujourd'hui.1/4 — 2/4 — 3/4 — 4/4 Monument aux morts et Monument Léo Delibes de la Promenade Foch, aujourd'hui. publié par Jean Marc Lun 24 Sep 2018 1605 18 avril 1891 — Ernest Van de Velde dirige la Musique municipale fléchoise — La Flèche. Le samedi 18 avril, grand concert donné par la musique municipale à ses membres honoraires. Sous l'habile et intelligente direction de son chef, M. Ernest Van de Velde, et encouragée par son dévoué Président, M. Abel Renou, cette musique tient à prendre place parmi les meilleures de la contrée ; nous applaudissons à ses efforts, et nous la félicitons de ses succès. L'orphéon, qui cependant compte peu de chanteurs, a rendu, dans la perfection des choeurs qui ont été unanimement applaudis. Applaudie aussi par tous les assistants, Mademoiselle Isabelle Louis, du Parc St Maur, cantatrice et violoniste de premier ordre ; nous voudrions lui donner toutes les louanges que mérite son talent ; qu'on nous pardonne si nous ne le faisons pas ; du reste elle nous le pardonnera elle même car nous connaissons sa modestie. 18 juin 1899 — Inauguration du monument en hommage à Léo Delibes sur la Promenade du Pré, près du Kiosque à musique — C'est sur la promenade du Pré, aux abords du Loir, que le monument fléchois à Léo Delibes, œuvre de Marqueste et de l'architecte Blavette, a été placé. A deux heures précises, le voile qui le recouvre tombe pendant que douze musiciens jouent la Marseillaise et que dix mille personnes battent des mains. Le buste de Léo Delibes, en marbre, domine le monument. M. Marqueste a admirablement rendu la physionomie si personnelle du maître. C'est palpitant de vie. Au bas du monument, on voit la poétique et douce Lakmé. L'œuvre a grand air. C'est d'ailleurs ce que M. Roujon constate dans un discours ému, tout vibrant de souvenirs du compositeur regretté qui fut le chantre aimé des muses, le musicien plein de grâce et de bonne humeur. L'éloge de Delibes par l'éminent directeur des Beaux-arts serait à citer tout entier, mais l'espace nous manque. Parlent successivement M. Fontaine, président du Comité de Paris ; MM. Mauvais, maire de La Flèche ... Mlle Moreno, de la Comédie-Française, devait dire un poème de M. Auguste Dorchain, musique de Léo Delibes, mais elle n'est pas arrivée. C'est Mme Dorchain qui veut bien se charger de déclamer l'œuvre de son mari. Elle obtient un vif succès. On applaudit et l'interprète et le poète. Une cantate, paroles de M. Fontaine et musique de M. Bayle, chef de musique à La Flèche, a terminé la cérémonie d'inauguration. La Chorale du Mans et les musiciens de La Flèche et du Mans, qui l'interprètent, sont vigoureusement applaudis. La journée s'est terminée par une représentation de gala dans le manège du Prytanée. Des artistes de l'Opéra-Comique ont interprété trois actes de Le Roi l'a dit et un acte de Lakmé. En outre, le corps de ballet de l'Opéra a dansé le ballet du second acte de Coppélia. La représentation a eu un succès considérable. 15 octobre 1899 — Un iconoclaste tague le buste de Léo Delibes — Dans les premiers temps qui suivirent l'inauguration du buste de Léo Delibes, à La Flèche, la municipalité, en raison de certaines haines locales non encore éteintes, faisait surveiller le monument nuit et jour. Depuis, la surveillance avait cessé. Cette nuit, tout un côté du buste en marbre blanc a été recouvert d'une épaisse couche de coaltar. Le sculpteur Marqueste, prévenu télégraphiquement, et un peintre, ont essayé pendant toute la matinée d'enlever la couche goudronneuse, mais vainement. Une grande indignation règne dans la ville. 2 mars 1906 —Une des fréquentes inondations de la Flèche La Flèche, 2 Mars. Le Loir a débordé à la Flèche et a envahi les promenades et les rues. Des baraques foraines ont subi des dégâts importants. La Flèche - Inondation 1er mars 1906, kiosque à musique et fête foraine sur le Loir 30 juin et 1er juillet 1912 — Programmes des Fêtes de la Flèche — Ainsi que nous l'avons dit, les fêtes de La Flèche auront lieu le dimanche 30 Juin et le 1er juillet. En voici le programme Dimanche 30 Juin 9 heures du matin arrivée des Sociétés. — 10 heures à la gare, réception par la municipalité des autorités ; formation du cortège avec le concours de la musique municipale et des sociétés patriotiques de la ville. — 10 heure 30, réception à l'Hôtel de Ville ; ouverture du 4e congrès fédéral à la salle des fêtes de l'ancien hôtel de ville. Concours de solistes individuels au théâtre, à l'école supérieure, à l'école des filles et à l'école maternelle. — Midi grand banquet par souscription à l'hôtel de ville. 2 heures, concerts publics sur toutes les places et carrefours de la ville. — 3 heures et demie, grand défilé des sociétés départ du boulevard Latouche. — 4 heures et demie, festival musiciens Promenade du Pré, morceau d'ensemble. Le Temps futur, symphonie ; Cantate, paroles de B. Bonnans, musique de F. Bayle, chantée et exécutée par la chorale mixte du Mans, Orchestre du Mans, les Musiques municipales de la Flèche et du Mans, Marseillaise ; remise du drapeau de la Fédération ; distribution des prix du concours de solistes ; remises des médailles et diplômes aux anciens musiciens de la Fédération ; distribution des palmes de souvenir aux sociétés fédérées. — 6 heures et demie banquet populaire par souscription sous les halles. 8 heures et demie, grand concert au kiosque, promenade du Pré. — 10 heures, feu d'artifice. Lundi 1e juillet Fête organisée par les commerçants de la ville de La Flèche. Cortège fleuri. Départ à une heure du boulevard Latouche ; défilé dans les rues de la ville. 5 heures distribution des médailles, promenade du Pré. — 5 heures et demie jeux divers dans les différents quartiers de la ville. — 8 heures et demie concert au kiosque ; fête vénitienne ; embrasement des rives du Loir. 11 heures bal public sous les Halles. 1er juillet 1912 — Compte rendu des fêtes de la Flèche — musiciens étaient hier invités et ce fut une véritable débauche de noires et de triples croches. L'Ouest-Edair a donné le programme de cette fête, à laquelle prirent part les sociétés musicales suivantes Société Musicale de Conlie, Fanfare d'Yvré-le-Pôlin, Harmonie municipale de la Ferté-Bernard, Musique de Luché-Pringé, Union Musicale de Crosmières, Fanfare de Noyen, Fanfare de Mézeray, Musique Municipale de Mamers, La Chorale du Mans, Sainte-Cécile de Sablé, Fanfare de Foulletourte, Musique municipale de Savigné-sous-le-Lude, Société musicale des Fondeurs d'Antoigné, Société Musicale de Saint-Jean de La Motte, Fanfare Municipale de Pontvallain, Société musicale de Loué, Musique de Ruaudin, Union musicale du Bélinois, Harmonie Sainte-Cécile de la Ferté- Bernard, Harmonie Municipale de Château-du-Loir, Harmonie municipale du Lude, Musique municipale des Sapeurs-Pompiers du Mans, Harmonie Amicale d'Aubigné, Musique de Mansigné, Musique de Sillé-le-Guillaume, Association Amicale des Anciens élèves de l'Ecole du Cogner Le Mans, Fanfare Sarthoise Le Mans, Société des Trompettes Le Mans, Réveil Castélorien Château-du-Loir, Musique d'Ecommoy, Délégation de Saint-Calais, Délégation de la Lyre Commerciale Le Mans, Délégation de Nogent-le-Bernard, Délégation de Beaumout-sur-Sarthe. Ce programme fut suivi de point en point. A 10 heures, à la gare, la municipalité reçut les autorités et, au milieu d'une foule compacte, le cortège, précédé de la musique muaicipale de La Flèche et des Sociétés patriotiques de la ville, se rendit à l'hôtel de ville. A la même heure, dans la salle des fêtes de l'ancien hôtel de ville, se tenait le 4e congrès fédéral. Les concours de solistes individuels eurent lieu au théâtre, à l'école supérieure, à l'école de filles et àl l'école maternelle. Ils occupèrent la matinée. La plupart des notabilités politiques de la Sarthe assistèrent au grand banquet par souscription servi à midi à l'hôtel de ville. Les discours y furent naturellement nombreux. A 14 heures, toutes les places de la ville étaient occupées par les sociétés musicales qui y donnaient des concerts. Puis, le défilé des musiciens s'organisa pour partir de la route de Baugé et se terminer promenade du Pré. Là, près du monument élevé à Léo Delibes et à la douce Lakmé, dont la plainte si belle a charmé le monde entier, le festival monstre souleva l'enthousiasme des milliers de curieux accourus de tous les points de la région. De grandioses ovations saluèrent le morceau d'ensemble, une symphonie intitulée Les Temps Futurs, et une cantate inédite de G. Bonnans, musique du maestro F. Bayle, chantée et exécutée par la chorale mixte du Mans, l'orchestre du Mans, les musiques municipales de la Flèche et du Mans. Les mêmes acclamations saluèrent, après la Marseillaise, la remise du drapeau de la Fédération, la distribution des prix du concours de solistes et des palmes du souvenir aux sociétés fédérées. Au milieu de la joie générale, des médailles et des diplômes furent encore donnés aux anciens musiciens. A 18 heures et demie, sous les halles, un grand banquet populaire fut servi. Une fête de nuit termina cette belle journée musicale. Aujourd'hui lundi les réjouissances continuent à la Flèche. Un corso fleuri a été organisa par les habitants et par les commerçants. Rappelons l'itinéraire du défilé, qui commencera à 13 heures et demie Départ du kiosque, promenade du Pré, boulevard Latouche, carrefour de l'usine à gaz, rues Saint-Jacques, Carnot, place Henri IV, Grande-Rue, boulevard Saint-Germain, place Thiers, rue Saint-Germain, de Ceinture, Descartes, boulevard d'Alger, rues de l'Ancien Hôtel-de-Ville, du Collège, Henri IV, place Henri IV, rues du Quai, Beufferie, Boierie, rond-point de la Boierie, avenue de la Garde, boulevard de la Gare, chemin du Perrin, rue Saint-Louis, Beufforie, pont des Carmes, rue Grollier, Grande-Rue, place Henri IV, rues Carnot, de la Sous-Préfecture place de la Sous-Préfecture, dislocation. Bataille de fleurs. Une fête nautique et pyrique avec embrasement des rives du Loin se donnera dans la soirée. Un bal public sous les halles terminera cette deuxième journée de fêtes. La Flèche - Fête des fleurs du 1er juillet 1912 sur la Promenade du Pré, kiosque à musique à droite 25 août 1912 — Exposition des animaux des espèces chevaline, bovine, ovine et porcine, de basse-cour et des instruments agricoles sur la promenade du Pré — La Flèche. Comice agricole. Le concours aura lieu le 25 août courant. Tous les habitants du canton de La Flèche seront admis a concourir ; de même, et sans distinction de résidence, tous les éleveurs de volaille de la race de La Flèche, les constructeurs-mécaniciens ou inventeurs d'instruments agricoles. L'exposition des animaux des espèces chevaline, bovine, ovine et porcine, de basse-cour et des instruments agricoles, aura lieu sur la promenade du Pré et celle de l'horticulture, de l'agriculture, de plantes fourragères, maraîchères et des beurres, sur le boulevard d'Alger. A midi et demie, grand banquet par souscription ; à 4 heures, sur la place de l'Ancienne Mairie, distribution des récompenses. 5 juillet 1914 — Fête à La Flèche, suivie d'un concert sur le Kiosque et d'une fête vénitienne sur le Loir — La Flèche. Dimanche 5 juillet 1914 Fête organisée par le comité des fêtes avec le concours de la Municipalité, l'Harmonie Fléchoise et la Musique du Lude. De 8 h. ½ à 10 heures, grand concours de pêche, francs de prix en espèces et objets divers à 13 h. 30. Réception des musiciens à la gare à 11 heures, grand gala théâtral en plein air, boulevard d'Alger, avec le concours des principaux artistes des Musics Hall de Paris. Le soir, à 21 heures, concert sur kiosque 100 musiciens. Grande fête vénitienne sur le Loir. Feu d'artifice. Embrasement des rives du Loir. La Flèche - Bateaux lavoirs, moulins et kiosque à musique sur le Loir — Moulins et Kiosque lors de l'inondation du 1er mars 1906 7 mai 1921 — Fête nationale de Jeanne d'Arc, concert sur le Kiosque à musique — 10 heures, messe solennelle en musique, panégyrique de Jeanne d'Arc par M. l'abbé Breteau, professeur à l'Institution Notre-Dame ; 15 heures, concert par l'harmonie Fléchoise sur le kiosque, promenade du Pré ; fête de gymnastique en face, sur la place de la sous-Préfecture ; 21 heures, retraite aux flambeaux ; 22 heures, au kiosque, chant du Salut à l'Etendard avec accompagnement de l'Harmonie Fléchoise ; sonnerie de trompes sur la promenade du Pré, par le Bien-Aller Fléchois ; illumination de la Promenade ; grand concours de façades illuminées. M. le Maire invite très vivement ses concitoyens à pavoiser et illuminer en l'honneur de la première fête de notre héroïne nationale. 14 juillet 1922 — Concert sur le Kiosque à l'occasion de la fête nationale — A 9 h., M. le colonel Birot, commandant le prytanée militaire passait en revue les élèves de l'école, ainsi que la compagnie des sapeurs-pompiers, puis le défilé eut lieu d'une façon superbe au son d'une marche entraînante de l'harmonie fléchoise qui prêtait son concours. L'après-midi les fêtes de quartier avaient été organisées et faisaient la joie des enfants. A 21 h. 30, l'harmonie fléchoise sous la direction de son chef, M. Oudin, donnait un concert des plus goûtés le kiosque ainsi que la promenade du pré étaient fort bien illuminés. Un feu d'artifice très réussi finissait cette journée. Il est à regretter que le temps ne se soif pas mis de la partie. L'Harmonie fléchoise en concert sur le Kiosque 27 juillet 1922 — L'harmonie fléchoise se fera entendre jeudi prochain 27 juillet, de 9 à 10 heures du soir, au kiosque de la promenade du pré. Voici le programme de ce concert 1. Salut lointain, pas redoublé. Doring. — 2. Echo des rues, fantaisie. Gadenne. — 3. Ouverture du Voyage en Chine. L. Chic. — 4. Palmes et Couronnes. Bajus. —5. The Fancyful Girl, valse américaine, Gadenne. 22 avril 1923 — L'Harmonie Fléchoise donnera son premier concert de la saison le dimanche 22 avril, de 15 à 16 heures au kiosque, Promenade du Pré. Programme Nevers, Farigoul. — Poète et Paysan, Dias. — Les Bords du Rhin, Noël. — Ouverture fantastique, Gavaert. — Grenoble marche Payaud. 27 mai 1923 — Inauguration du monument aux morts 1914-1918sur la Promenade du Pré en présence du Maréchal Foch 24 mai 1923 — Programme de l'inauguration. Itinéraire officiel. Le maréchal Foch arrivera samedi soir au Mans ou il couchera à la Préfecture. Il se rendra à La Flèche en automobile dimanche matin et arrivera par la rue de la Tour d'Auvergne pour se rendre directement à la place Henri IV où se fera la réception officielle. A la sortie de l'église le cortège se formera pour se rendre au monument par la rue Carnot et la place de la sos-préfecture. Après l'inauguration le cortège se reformera pour se rendre au déjeuner populaire. 27 mai 1923 — Compte rendu. — Le Maréchal Foch préside les fêtes de La Flèche. Aujourd'hui, le maréchal Foch, assisté de M. d'Aubigny, sous-secrétaire d'Etat des Finances, député de la Sarthe, s'est rendu à La Flèche. Une cérémonie religieuse a été célébrée à l'église Saint-Thomas et Mgr Grente, évêque du Mans, a salué le soldat illustre qui a conduit ses armées à la victoire. Ensuite a eu lieu l'inauguration du monument élevé par La Flèche à la mémoire de ses enfants morts pour la France. Le maréchal Foch a rappelé les exploits du Corps d'armée et magnifié l'héroïsme du poilu. Après un banquet populaire, à l'issue duquel M. d'Aubigny a prononcé un éloquent discours, à 15 heures, le maréchal Foch été reçu au Prytanée Militaire, qu'il a visité. Il a quitté La Flèche à 17 h. 30. La Flèche - Square Léo Delibes — Monument aux morts 1914-1918, buste Léo Delibes au fond 14 juillet 1923 — Fête Nationale, fête nautique, jeux, concert — Fête nationale. A 8 heures, promenade du Pré, revue des Elèves du Prytanée Militaire par le Colonel commandant le Prytanée. A l'issue de la revue, manifestation et défilé devant le monument aux morts. A 15 h. 30, fête nautique sur le Loir, à l'extrémité de la prairie du Billard, près du nouveau pont. Course de natation vitesse 100 m. fond 300 m.. Course de périssoires, course de bateaux de plaisance, mât de cocagne horizontal, course aux canards, course au cochon. A 21 h., concert par l'Harmonie Fléchoise. Illuminations. Feu d'Artifice. Programme du concert Grano, Allier. — Ouverture de Concert, Giraud. — Le Petit Colibri polka pour flûte, Bléger. — Salambô, Meister. — Saint-Georges, Allier. — La Marseillaise. Concerts sur le Kiosque à musique 22 mai 1924 — L'Harmonie fléchoise se fera entendre sur la Promenade du Pré, au kiosque, le jeudi 22 mai 1924, de 9 à 10 heures. En voici le programme Ouverture du Voyage en Chine. — L Chic ; Hylda. pour piston solo, soliste, M Bruneau J. Ravnaud. — Le Calife de Bagdad, de Boieldieu. — A. Gilbert ; Christmas, valse, A. Gomès. — Les Cadets de Brabant, pas redoublé. Turine. 19 juin 1924 — Le concert de l'Harmonie fléchoise sera donné le jeudi 19 juin de 9 h. à heures, Promenade du Pré, au kiosque. En voici le programme 1. Louise de Lavallière, F. Mourguet. — 2. Romania, F. Andrieu. a Danse roumaine, b Air national. — 3. Le Petit Duc, fantaisie. F Boisson. — 4. Hyménée, valse. F. Wesly. — 5. Le Magyard, pas redoublé. G. Allier. 3 juillet 1924 — Le prochain concert de l'Harmonie Fléchoise sera donné au kiosque de la Promenade du Pré, de 9 à 10 heures, le jeudi 3 juillet 1924. En cas de mauvais temps il serait remis à 8 jours. En voici le programme Le Magyar, pas redoublé. Allier. — Poète et paysan, ouverture. Suppé. — Quatuor pour 4 clarinettes. J. Waterson a Menuet b Andante c Allegro, exécuté par MM. Bidault, Soyer, Urbain et Guervillé. — La Fille de Mme Angot, fantaisie. Ch. Lecoq. — Hyménée, valse. Allier. 24 août 1924 — A l'occasion du Comice Agricole, l'harmonie se fera entendre sur la promenade du Pré, au kiosque, de 9 h à 10 h., le 24 août 1921. Au programme Cyrano, pas redoublé, G. Allier. — Prélude du Déluge, Saint-Saëns. — Carmen, fantaisie, Bizet. — Le petit Colibry pour petite flûte, Bléger. — Le pré aux Clerc, Hérold. — Marche romaine, J. Clérice. La Flèche - Promenade du Pré et Kiosque — Le Kiosque face à l'Hôtel du Loir, à l'angle de la rue de la sous-préfecture 28 février 1925 — Fête foraine sur la Promenade du Pré lors de la Foire du mercredi des cendres — La foire du Mercredi des Cendres a eu son succès habituel. Dès le matin, les trains déversaient un flot continu de voyageurs, qui favorisés par le beau temps, se dirigeaient vers les attractions installées sur le Champ de Foire, place de la Sous-Préfecture et Promenade du Pré. De nombreuses attractions retinrent l'attention du public. Les commerçants n'eurent également pas se plaindre, et l'animation fut intense dans notre ville jusqu'à une heure avancée de la nuit. 22 et 23 mai 1926 — Grand festival de musiques à La Flèche. — La fête de la Fédération musicale de la Sarthe, organisée par le comité des fêtes de la Flèche, l'Harmonie fléchoise, la société Philharmonique, sous le haut patronage de la Fédération Musicale de France, aura lieu les 22 et 23 mai 1926. En voici le programme Samedi 23 mai. A 9 heures, grande retraite aux flambeaux, avec le concours de plusieurs sociétés musicales. Dimanche 24 mai. A 6 heures, salves d'artillerie. — De 9 à 10 heures Arrivée des sociétés. — A 10 heures ½, vin d'honneur. — A midi, Banquet officiel. A 2 heures Concentration pour le défilé. — De 2 à 4 heures, Promenade du Pré groupement des sociétés ; remise de la bannière fédérale ; exécution du morceau d'ensemble exécutants ; distribution des récompenses aux vétérans de la fédération ; remise de palmes aux sociétés. — A 9 heures, Grande fête de nuit. Illuminations, concerts, fête nautique, ballets, attractions diverses, grand feu d'artifice. Emplacements gratuits pour MM. les forains. L'Harmonie fléchoise donne une dizaine de concerts sur le Kiosque tous les ans, moyennant une subvention municipale généralement fixée à francs 28 mai 1925 — Le jeudi 28 mai à 21 heures, l'Harmonie Fléchoise, sous la direction de M. Van Erps, donnera un concert au kiosque de la Promenade du Pré. Voici le programme Le Rocher Fantôme, ouvertude de H. Staz. — Salambo, fantaisie de Reyer. — Une nuit à Venise, Andrieu a Patrouille ; b Sérénade. — Hyménée, valse de Wesly. — Marche parade de L. Manière. 4 juillet 1925 — Le concert donné par l'Harmonie fléchoise aura lieu Promenade du Pré, le samedi 4 juillet, de 9 heures à 10 heures, au kiosque 1. Cortège de Vestales J. Wattelle. — 2. Gillette de Narbonne Audran. — 3. Caravane Hindoue F. Popy. — 4. Caprice, Fantaisie de valse lente A. Maby. — 5. Les Jeux Olympiques, pas redoublé F. Popy. 17 août 1926 — Le concert donné par l'Harmonie Fléchoise aura lieu au kiosque de la promenade du Pré, le mardi 17 août, de 21 h. à 22 h. En voici le programme 1. Danae, marche triomphale, de H. Borrel. — 2. Romania, danse roumaine, de F. Andrieu. — 3. Ballet égyptien n° 1, 2 et 3, de Grognet. — 4. Sous Bois, allegro de concert de G. Balay. 26 juin 1928 — Harmonie Fléchoise. Le concert donné par la société aura lieu au kiosque, promenade du Pré, le mardi 26 juin, à 9 heures. Programme Trocadéro, pas redoublé avec tambours et clairons G. Parés. — Cybèle, ouverture de Mullot. — Mirtys, gavotet de F. Andrieu. — Le Pré aux Clercs, de Hérold. — Fantaisie, Boissou. — Alsace, pas redoublé aux tambours et clairons, Cristol. 8 mai 1932 — L'Harmonie Fléchoise donnera un concert au kiosque promenade du Pré, le dimanche 8 mai prochain, à 15 heures. Voici le programme Luxembourg, marche de A. Groleau. — Ouverture Fantastique, de Govaert. — Le Grand Mogol, suite de valses sur l'opéra, de Audran-Doussaint. — Rêve de Valse, fantaisie sur l'opérette, de Strauss Farigoul. — La Fille du régiment, sur l'opéra-comique de Donizetti-Roux. Le Chef de Musique, A. Grolleau. 14 décembre 1932 — Le Kiosque à musique envahi par les poulains — La Flèche. La foire aux poulains favorisée par une température douce avait attiré comme de coutume à La Flèche une affluence nombreuse. Un grand nombre de poulains et chevaux se trouvaient sur la Promenade du Pré où les tractations furent assez actives, sensiblement à l'égal des années précédentes. Les beaux poulains étaient vendus de 800 à fr. Il y avait beaucoup de vieux chevaux, la vente en était très ralentie. Les chevaux pour la boucherie étaient vendus 500 francs. Les autres allèrent jusqu'à fr. Le marche aux bestiaux par suite de la foire, était plus fourni qu'à l'habitude, avec tendance à la baisse. 9 septembre 1935 — Le Loir, au pied du kiosque à musique, très prisé par les amateurs de pêche à la ligne — La Pêche à la ligne. Palmarès Concours La Flèche. Le concours organisé à titre de propagande à La Flèche dimanche dernier pour les hameçons à La Bouée » a obtenu le traditionnel succès. Après un tirage au sort à La Tour-d'Auvergne et 2 heures de pêche sur les bords du Loir, voici le palmarès 1. M. Léon Royer La Flèche ; 2. M. Alphonse Perrot La Flèche ; 3. M. Louis Chassard La Flèche ... Tous les pêcheurs ayant pris au moins un poisson furent récompensés. Bonne journée de propagande pour la fabrique française des hameçons à La Bouée ». Belles captures La Flèche Sarthe. — M. Chêne, employé des P. T. T., pêchant au lancer sur les bords du Loir, a capturé un superbe brochet, long de 1 mètre et pesant 14 livres. Félicitations au pêcheur. La Flèche - Les Bords du Loir, bateau-lavoir et Kiosque à musique — Un bon coin pour la pêche sur le Port du Pré, buste Léo Delibes au fond 9 mai 1937 — Fête nationale de Jeanne-d'Arc à La Flèche — A l'occasion de la fête nationale de Jeanne-d'Arc, M. le colonel Lacape, commandant le Prytanée militaire, passera à 10 h. 15 le dimanche 9 mai, dans le parc une revue des élèves de l'école. Au cours de la cérémonie, la Médaille militaire sera remise à M. Rivière Jean, industriel et au sergent-chef Samson. L'accès du parc sera libre au public à partir de 9 h. 30 et jusqu'à la fin de la cérémonie. A 11 heures, à l'église Saint-Thomas, messe solennelle en l'honneur de Jeanne d'Arc. A 15 heures au kiosque promenade du Pré, concert par l'Harmonie Fléchoise. Programme Pas redoublé, L'Aube Heymans ; Deux danses a Persane ; b Egyptienne Ganne ; Grand Mogol, valse Audran, pas redoublé. - 29 et 30 mai 1937 — A l'occasion d'une fête concours de gymnastique, grand concert sur le kiosque de la Promenade du Pré — Dixième fête-concours de la Fédération Féminine Française de gymnastique et d'éducation physique. Le soir, à 21 heures, un défilé des délégations prescrites aura lieu avec le concours de l'Harmonie Fléchoise. A l'issue du défilé, la musique donnera sous la direction de son chef, M. Dubourg, un grand concert au kiosque, Promenade du Pré. Le dimanche 30, de 7 heures à 11 heures, tous les groupes sportifs prendront part aux concours en sections et aux éliminatoires des concours individuels. A 14 heures, un grand défilé groupera les sociétés et les délégations scolaires de l'arrondissement, avec le concours de l'Harmonie Fléchoise et de la Fanfare du Prytanée militaire. Concerts de la Fanfare du Prytanée sur le Kiosque à musique 7 juin 1936 — La Flèche. De 18 heures à 19 heures, concert au kiosque de la Promenade du Pré par la fanfare du Prytanée Militaire. 20 juin 1937 — A 17 h. 30, au kiosque de la Promenade du Pré, concert par la Fanfare du Prytanée Militaire, sous la direction du chef de fanfare Georges Messiaen. La Flèche - L'Harmonie municipale fléchoise — La Fanfare du Prytanée militaire 27 février 1938 — Dix concerts de l'Harmonie fléchoise sont programmés sur le Kiosque à musique pour l'année — Séance conseil municipal. Le Comité des fêtes de la place Thiers, obtient la subvention habituelle de 200 francs pour sa fête annuelle qui aura lieu le 22 mai et le concert qui sera donné par l'Harmonie Fléchoise comptera sur les dix que doit donner cette société au kiosque. Seule l'Harmonie Fléchoise Musique municipale, dirigée par Félix Bayle, avec 50 exécutants est répertoriée à La Flèche en 1909. JeanMarc 500+ Messages 4659 Enregistré le sam. 21 déc. 2013 0628 Localisation Paris 19ème Re Kiosques à Musique jeu. 27 sept. 2018 1910 BAR-SUR-AUBE - Le Kiosque à Musique AUBE La cité de Bar sur l'Aube, érigée en comté au Xe siècle, devient en 1078, la possession du comte de Champagne, Thibaut 1er, qui détient également les fiefs de Vitry et de La Ferté. Les comtés de Bar et de Champagne sont rattachés à la France le 16 août 1284, par suite du mariage de Jeanne de Navarre 1273-1305, seizième comtesse de Champagne, avec Philippe IV le Bel. Auparavant, c'est le comte Thibaut IV 1201-1253, fils posthume de Blanche de Navarre qui, de 1230 à 1235, fait construire les fortifications barsurauboises adoptons ce gentilé nettement plus musical et harmonieux — hautbois — que le terme barbare de baralbin !. Une activité fébrile règne à Bar, précisément pendant cette période, puisque Thibaut y nomme un maire major, à partir de 1231 Emauricus en 1231-1232 ; Galterius en 1233-1234 ; Gaufridus en 1236-1237. Ces murailles sont achevées dès janvier 1237, comme l'atteste la donation faite par le curé Pierre de Champignolle au chapitre de Saint-Maclou d'une maison et terrain derrière, situé vico beate marie magdalene rue Sainte-Marie Madeleine, future rue Notre-Dame, ayant appartenu à un certain Guyard Freschet, s'étendant protenduntur a via usque ad muros ville s'étendant de la voie aux murs de la ville. Vingt quatre tours flanquent cette enceinte, entourée de fossés remplis d'eau, percée de quatre portes la porte de Brienne porta Brena future porte Notre-Dame, la porte de Pierre future porte Saint-Michel, la porte des Allemands et la porte du Châtelet. Plan de Bar-sur-Aube en 1837 Les fortifications sont démolies en 1682, les fossés sont comblés, remplacés, dans la première moitié du XVIIIe siècle, par la promenade plantée de la Contrescarpe. Les portes qui subsistaient encore, sont à leur tour détruites, lors de la révolution la porte Notre-Dame rebaptisée révolutionnairement porte de la Liberté est, quant à elle, déplacée hors la ville, figurée par deux piliers de pierre, au bout du faubourg Notre-Dame ancienne rue de Brienne, appelée faubourg du Champ de Mars le temps que les esprits se calment, près de la promenade du Jard. La porte du Jard-Notre Dame sera elle-même rasée en 1840. Plan de Bar-sur-Aube en 1837, détail quartier Faubourg Notre-Dame En sortie de ville, devant l'ancienne porte Notre-Dame, à la jonction de la promenade de la Contrescarpe, des rues des Roises d'Arsonval et de la Grande Courterie, un rond-point est aménagé, dès avant 1837, appelé tout d'abord place Notre-Dame. Ce rond-point, traversé en son médian par le faubourg Notre-Dame, est affecté aux foires aux bestiaux, comices agricoles et expositions du bourg. Des baraques foraines et jeux divers viennent s'y installer lors des fêtes nationales. Alors que les premières foires barsurauboises attestées datent de 1231, c'est un édit de Louis XIV de 1676 qui en fixe les règles, accordant deux foires annuelles sans franchise se déroulant l'une le 29 août et la seconde dite du Saint-Esprit la veille du dimanche des Rameaux ; un marché hebdomadaire se déroule en outre tous les samedis. La foire aux bestiaux qui devient mensuelle à partir des années 1870, se déroule le troisième samedi de chaque mois sur le rond-point Notre-Dame qui accueille également la fameuse foire des Rameaux. Bar-sur-Aube - Faubourg de Paris et gendarmerie à droite — Rond-Point Victor Hugo Vue du faubourg Notre-Dame devenu faubourg de Paris à droite, locaux de la Gendarmerie et à gauche propriété de l'officier de cavalerie Guillaume-Prosper Pagès et de son épouse Estelle Chamerois, saisie le 4 février 1881 et mise en adjudication pour dix mille francs En 1889, le nom de Victor Hugo est attribué à la partie senestre du rond-Point Notre-Dame, et à la rue de la Grande Courterie qui devient le boulevard Victor Hugo ; le nom de Gambetta est de son côté donné à la partie dextre du rond-point et à la Promenade de la Contrescarpe dénommée à présent boulevard Gambetta. A partir de 1901, la dénomination faubourg et rond-point de Paris vient se substituer progressivement aux appellations antérieures de Victor Hugo et Gambetta. Des phalanges musicales sont connues à Bar-sur-Aube de longue date les plus actives sont la société Chorale, fondée en 1850, dirigée quelques temps par M. Herzog, puis par M. Fuchs ; la Fanfare municipale fondée en 1855, dirigée de 1879 à 1892 par Gabriel Fuchs, remplacé en 1893 par Florent Maître, laquelle fanfare devient l'Harmonie municipale sous la houlette de A. Lebois de 1903 à 1909 ; la Société de trompettes La Concorde, dirigée par Quellard de 1893 à 1900 ; l'Union Philharmonique fondée vers 1897, dirigée par Georges Camus. Les concerts et festivals de ces sociétés se déroulent de préférence promenade du Jard, promenade de Mathaux, place de l'Hôtel de Ville future place Carnot, sur le rond-point Saint-Michel ou encore sous la Halle couverte, mais quasiment jamais sur le rond-Point de Paris Victor Hugo Gambetta. Au décès de Gustave-Adolphe Verrat 1854-1907, ancien négociant, conseiller municipal et président du Véloce-Club barsuraubois, celui-ci lègue, le 8 mars 1907, une somme de deux mille cinq cents francs à la ville de Bar-sur-Aube, pour la construction d'un Kiosque pour la société de musique. Le 15 avril 1907, le conseil municipal présidé par le docteur E. Marchandé, maire de 1904 à 1908, s'empresse d'accepter ce legs. Le 11 février 1908, la construction d'un kiosque objet du legs étant au point mort, Maître Joutel, avoué chargé de l'exécution testamentaire, relance la municipalité à ce sujet. S'ensuivent, lors de la séance, des propositions du maire qui fait dresser un devis par Louis-François-Eugène Gabriel, architecte communal de Bar-sur-Aube. 1 Mais la surprise est grande de voir qu'à la demande de plusieurs conseillers municipaux, l'édicule projeté s'avère n'être qu'un kiosque démontable. Deux conseillers défendent tout de même la cause d'un kiosque fixe Gaston Cheq qui propose de ne construire qu'un kiosque non couvert si les moyens font défaut pour ériger une toiture ; Emile Verpy, très assidu conseiller, de son côté, préconise, lui aussi, la construction d'un soubassement peu onéreux, ajoutant qu'il finit par regretter d'avoir accepté ce legs. La séance du conseil municipal conclut finalement à la construction d'un kiosque fixe à installer au milieu de la promenade de Mathaux située le long de l'Aube, au sud de la ville. Lors de la séance du 29 mai 1908, un des conseillers municipaux, Georges Margaine, propose un nouveau projet de kiosque, pour lequel M. Comte se propose de fournir gratuitement les piliers et la toiture, dont l'emplacement, cette fois-ci, serait fixé sur le rond-point Victor Hugo, près de la gendarmerie. Un an après, le 17 juin 1909, on en est toujours aux âpres discussions et M. Boilet, un des conseillers, souligne, à juste titre, que les héritiers Verrat se verraient fondés à revendiquer la somme léguée, comme n'ayant pas servi à la construction d'un kiosque, mais seulement d'une estrade. Il est finalement décidé d'installer le kiosque fixe sur le rond-point de Paris. L'édification du Kiosque à musique est à peine achevée que l'Harmonie municipale, précédant l'inauguration officielle prévue pour le 14 juillet, s'empresse d'y donner un premier concert le samedi 21 mai 1910, au même moment que la foire aux bestiaux mensuelle. On ne saura pas si les musiciens ont pu accorder aisément leurs instruments parmi les beuglements et bêlements inévitables du foirail ! De forme hexagonale, accessible par un escalier de sept marches, le soubassement du kiosque, recouvert de panneaux en bois, est muni d'un garde corps en fer forgé ; ses colonnes en fonte supportent une toiture en zinc surmontée d'une lyre. Un panneau apposé à son entrée en défend l'accès aux enfants. Le conseil municipal réuni le 28 juin 1910 est saisi d'une demande tendant à doter le Kiosque Verrat d'un éclairage au gaz pour les concerts nocturnes. M. Rage-Roblot 1857-1940, minotier de son état, maire de 1908 à 1911, propose de son côté de fournir gracieusement l'éclairage électrique de l'édifice au moyen d'un câble branché sur son propre réseau particulier. Ce projet est mis de côté au vu des événements qui surviennent l'année suivante... Bar-sur-Aube - Le Kiosque à musique rond-point Victor Hugo — Faubourg de Paris, gendarmerie et rond-point Victor Hugo Mes amis, en avant ! Tous au Kiosque ! Tels sont les mots vociférés par Gaston Cheq 1866-1937 le mardi 28 mai 1911, sur la place Carnot, devant l'Hôtel de ville de Bar-sur-Aube. Cette sortie fait suite aux manifestations qui se déroulent depuis deux mois dans l'Aube et qui ont amené, la veille, lundi 27, l'arrivée d'une compagnie du 1er bataillon de chasseurs venant s'ajouter à la cinquantaine de gendarmes déjà en place. Plus de cinq mille viticulteurs défilent et envahissent le rond-point de Paris au milieu duquel, Gaston Cheq, passé de potier à orateur, monte sur le Kiosque à musique flambant neuf et harangue la foule ; le préfet de l'Aube, Charles Marais, lui succède sur l'édifice... Bar-sur-Aube - Manifestations 1911 Défilé rue Nationale — Gaston Cheq contient la foule, place de l'Hôtel de ville A Bar-sur-Aube, tout a commencé l'après-midi du dimanche 19 mars 1911 près de huit mille viticulteurs venus de toute la région barsurauboise, défilent sur la ville, précédés de la musique jouant l'Internationale des Vignerons. Ils sont venus dans l'intention de faire plier le gouvernement sur le décret du 11 février 1911 interdisant l'utilisation des vins de l'Aube dans les procédés de fabrication du champagne. Le cortège est accompagné des édiles et notabilités venus soutenir leurs ouailles et leurs électeurs !, notamment les sénateurs, députés, conseillers généraux, conseillers municipaux, les maires 275 des maires aubois vont démissionner à cette occasion, à commencer par M. Rage-Roblot. La première halte de la foule a lieu sur la place de l'Hôtel de ville où, au milieu de la foule en délire, un groupe de vignerons chargé de hottes, va renverser le contenu de celles-ci, des avis d'impositions, et en faire un autodafé, y jetant au centre, un mannequin à l'effigie d'Ernest Monis, président du Conseil. L'immense cortège poursuit ensuite son périple en direction du rond-point de Paris où, sur le Kiosque à musique, prennent place les nombreux officiels ; Gaston Cheq qui, dès le 29 janvier a fondé la Ligue de Défense des Vignerons de l’Aube, prend le premier la parole pour annoncer que les parlementaires vont s'exprimer. A la suite de ces discours, la foule se dispersera ce jour-là dans le calme. Bar-sur-Aube - Manifestations 1911 Autodafé des avis d'impositions sur la place de l'Hôtel de ville — L'heure des discours au Kiosque à musique Les manifestations plus ou moins houleuses vont ainsi se reproduire sporadiquement, l'hôtel de ville et le kiosque à musique étant les lieux de rassemblement et de contestations jusqu'à l'arrivée des troupes intervenue une première fois le 14 avril avec le 29e dragons, commandé par le colonel Heck et le 109e de ligne du commandant Doursout. Le décret du 7 juin 1911 autorise les viticulteurs aubois à utiliser l'appellation de champagne pour leur production destinée à la région. En juillet, lors de la fête nationale du 14, les troupes d'occupation sont encore au nombre de huit à neuf cents ; elles ne quittent Bar-sur-Aube qu'en août après s'être assurées du retour au calme complet. Bar-sur-Aube - Manifestations 1911 Rond-point de Paris pendant l'occupation, Kiosque à musique — Les troupes du 109e de ligne et du 29e de dragons occupent l'Hôtel de ville Cette première année d'inauguration du kiosque à musique en fanfare n'aura cependant pas un effet bénéfique d'affluence pour celui-ci. Il faut reconnaître que l'emplacement de son édification n'est pas vraiment idéal les barsuraubois ayant adopté, depuis des décennies, la place de Paris comme un lieu de foires mensuelles, les concerts continuent à se dérouler principalement sur la promenade du Jard, de celle de Mathaux et sur la place de l'Hôtel de Ville. A partir de mai 1922, la foire aux bestiaux de la place ou rond-point Garibaldi, nouvelle dénomination attribuée à la place de Paris depuis le 15 juin 1915, se tient dorénavant au rond-point de Belfort. Ce départ des bestiaux est dû à l'édification du monument aux morts de 1914-1918 qui vient d'être inauguré sur ladite place Garibaldi, le 28 mai 1922. Ce monument en bronze est sculpté par Charles-Henri Pourquet 1877-1943, devant un obélisque disposé sur un un socle du marbrier de Saint Florention, Albert Planson. Bar-sur-Aube - Monument aux morts 1914-1918 sur la place Garibaldi rond-point de Paris, devenue place Jean Jaurès — Monument du Souvenir Français des mobiles 1870-1871, construit à l'origine place St Maclou et transféré place Jean Jaurès Une ultime fois, la place du Kiosque change de nom, après Sainte Marie-Madeleine, Notre-Dame, Victor Hugo/Gambetta, Paris, Garibaldi, c'est au tour de Jean Jaurès de porter sa plaque indicatrice qui, cette fois, est définitive. Vers 1950, le monument du Souvenir Français des mobiles de 1870-1871, vient prendre place près du monument aux morts 1914-1918 sur la place Jean Jaurès cette sculpture réalisée d'après une oeuvre originale d'Onésyme-Aristide Croisy 1840-1899, reproduite en série par la fonderie Antoine Durenne, était située à l'origine sur la place Saint-Maclou et avait été inaugurée le 22 août 1909, après une décision du conseil municipal du 16 février 1906. Dans les années soixante, la municipalité fait disparaître le Kiosque à musique. Kiosque supprimé. voir ici, Place Jean Jaurès de Bar-sur-Aube sans son kiosque, aujourd'hui.1/2 — 2/2 publié par Jean Marc Jeu 27 Sep 2018 1702 25 mai 1884 — Fête musicale et ballon aérostatique, promenade du Jard, rond-point Saint-Michel et place de l'Hôtel de ville — Le Festival musical. Le lundi, les Sociélés musicales de Champignol, Colombé-la-Fosse, Colombé-le-Sec, Colombey-les-deux-Eglises, Lignol, Soulaines et Voigny, se réunissaient à la Fanfare de Bar-sur-Aube dans la promenade du Jard, et de là, défilèrent dans les principales rues de la ville, pour se rendre ensuite au rond-point Saint-Michel et prendre part au festival. Disons, en passant, que ce festival, dû à l'initiative de M. Fuchs, a fort bien réussi et a donné beaucoup d'animation au quartier Saint-Michel, trop souvent privé de toutes fêtes et distractions. Une estrade ornée de feuillages, établie gracieusement par quelques personnes dévouées, attendait les Sociétés, où chacune a pris place à tour de rôle pour exécuter un morceau à son choix. Le morceau d'ensemble, joué par toutes les sociétés réunies, a produit un grand effet et a brillamment terminé cette fête musicale. Nos compliments à tous les musiciens pour ce tour de force de précision. Le Ballon. Vers deux heures, sur la place de l'Hôtel-de-Ville, le ballon fut adapté à une conduite de gaz, et peu à peu la foule curieuse vint se masser autour de l'enceinte qui lui était consacrée, de même qu'aux fenêtres des maisons voisines. Nous avons remarqué que le hasard il fut heureux en cette circonstance avait rassemblé dans un coin privilégié, les plus frais, les plus gracieux minois. Quelques instants avant l'ascension, qui se fit un peu attendre, toutes les Sociétés musicales, sous la direction de M. Fuchs, exécutèrent, avec un remarquable ensemble, un pas redoublé franchement attaqué et allègrement enlevé. Au fameux lâchez tout » nouveau morceau d'ensemble pour saluer le départ de l'aéronaute, M. Brissonnet, qui raconte lui-même son voyage dans la lettre que nous publions plus loin. Le feu d'artifice a été bien modeste, à part quelques pièces à effet. Est-ce la faute de l'artificier ou de l'averse tombée à 6 heures ? Programmes des fêtes nationales des 14 juillet 1885, 1887 et 1889 à Bar-sur-Aube 17 mars 1894 — Foire au bestiaux aux rond-points Gambetta et Victor Hugo. — Foires franches aux bestiaux avec primes. Par décision du conseil d'administration de la Société d'encouragement à l'agriculture et par délibération du conseil municipal de Bar-sur-Aube, une allocation de 100 francs a été votée par chacune de ces assemblées comme primes à distribuer aux deux foires annuelles des Rameaux et d'août. La première foire franche aux bestiaux avec primes aura lieu le Samedi 17 mars courant. Elle se tiendra aux rond-points Gambetta et Victor Hugo. Le maire de Bar-sur-Aube, Petit ; le président de la commission des foires, E. Breton. 6 juin 1895 — Concerts donné place de l'Hôtel de ville — Un concert sera donné par la Fanfare municipale de Bar-sur-Aube, demain jeudi 6 juin, à 8 heures et demie du soir, sur la place de l'Hôtel-de-Ville Condé, allegro militaire Wettge. — Ouverture des aveugles de Tolède Méhul. — L'Olympienne, polka pour trombone Mullot. — La traviata fantaisie sur Verdi. — La Vallée d'Osseau, valse Chobr. — La Pie Grièche, polka pour piston Bléger. En cas de mauvais temps, le concert aura lieu sous la halle. 21 septembre 1896 — Concert au Stand du Jard — Dimanche prochain 21 courant, la Fanfare de Bar-sur-Aube donnera un concert au stand, de 4 heures ½ à 6 heures du soir. L’entrée dans le jardin du stand sera gratuite et publique. Programme Allegro militaire. — Fantaisie sur le Chalet Adam. — Polka pour piston Maillet. — Fantaisie sur la Traviata Verdi. — Polka pour trombone Dormant. — Le Retour à la Vie, valse Chabas. 21 août 1898 — La foire aux bestiaux est tenue le troisième samedi de chaque mois sur le rond-point de Paris — La foire mensuelle aux bestiaux, avec primes, qui se tient habituellement le 3e samedi de chaque mois, est reculée au Samedi 27 août courant, jour de la foire annuelle. Elle se tiendra au rond-point de Paris, près la gendarmerie. 25 et 26 mars 1899 — Foire des Rameaux sur les rond-points Gambetta et Victor Hugo et place de l'Hotel-de-Ville — Foire des Rameaux, foire aux vins, foire aux Bestiaux. Notre grande foire dite des Rameaux, se tiendra les samedi 25 et dimanche 26 mars, place de l'Hotel-de-Ville et rond-points Gambetta et Victor Hugo. La foire franche aux bestiaux avec primes, toujours très fréquentée à cette époque de l'année, se tiendra à partir du samedi 25 mars au rond-point de Belfort. La foire aux vins blancs et rouges aura lieu également le samedi 25 mars, dans la grande salle du 1e étage de l'Hôtel de Ville, aménagée à cet effet. Parmi les attractions annoncées dès aujourd'hui, nous citerons sur les rond-points Gambetta et Victor Hugo — La grande Ménagerie veuve Seguin Pezon ; le Cirque Dedessus le Moustier ; le Théâtre des Nouveautés, Léon Ulmann ; les Vagues de l'Océan, Henri Lamberty ; les Chevaux de bois, Charton ; Lutte et Gymnastique, Michot ; le Chemin de fer aérien, Brocard ; les Balançoires, Lamberty père et Réveillé ; les pommes de terre frites Lepori ; le Stand aux pigeons, Lafond ; les Animaux phénomènes, Laurent Jules, etc. 14 juin 1903 — Fixation des emplacements des foires et marchés à Bar-sur-Aube Emplacement des foires aux bestiaux et autres. Arrêté de la ville de Bar-sur-Aube Le Maire de la ville de Bar-sur-Aube, arrête Article 1er. — L'emplacement des foires est ainsi fixé à partir de ce jour 1° Foires des Rameaux et du mois d'août place de l'Hôtel-de-Ville et le surplus des théâtres ou boutiques, rond-points Gambetta et Victor Hugo, les années impaires ; faubourg de Belfort, les années paires ; 2° Foires mensuelles aux bestiaux rond-points Gambetta et Victor Hugo, les années paires ; rond-point du Faubourg de Belfort, les années impaires. Art. 2. — Tous les ans, la foire des Rameaux sera la date indicatrice du changement de rond-points, pour les foires mensuelles aux bestiaux. Le 4 juin 1903, le Maire, Louis Berrard. Quelques concerts à Bar-sur-Aube, promenade de Mathaux, sous la Halle, au Jard et place Carnot 21 juin 1903 — Un concert public sera donné demain dimanche 21 juin, à 4 heures du soir, promenade de Mathaux, par l'Harmonie municipale de Bar-sur-Aube. Voici le programme des morceaux qui seront exécutés Ké-Son, pas redoublé Bidegain. — Verona, fantaisie italienne H. Sénée. — Confidences, gavotte Wesly. — La Poupée de Nuremberg, ouverture Adam. — Marinette, polka pour piston Buch. — Allegro militaire Turine. 25 juin 1903 — L'Union Philharmonique donnera un concert demain jeudi 25 courant, à 9 heures du soir, sous la Halle. Voici le programme des morceaux qui seront exécutés Valeur française, marche militaire E. Fontenelle. — Fra-Diavolo, fantaisie Auber. — Pendant la Cueillette, morceau de genre Paul Wachs. — Lucie de Lammermoor, fantaisie Donizetti. — Santiago, valse Corbin. Le public est prié de garder le silence pendant l'exécution des morceaux. 14 juillet 1904 — A 4 h. ½, promenade du Jard et ensuite sur la place Carnot, Concert par l’Harmonie municipale La Marseillaise, chant national. — Lutèce ! ouverture Wesly. Morceau imposé au Concours international de musique de Bruxelles. — La Chaîne d'Or, grande valse X.... — Fantaisie sur Robert-le-Diable Meyerheer. Morceau de chois concours de Bruxelles. — Pinson et Fauvette, polka pour deux pistons Labole. — Allegro militaire Turine. 29 mai 1904 — Demain dimanche 29 courant, à 4 heures, promenade de Mathaux, l’Harmonie municipale de Bar-sur-Aube donnera un concert public, dont voici le programme Allegro militaire Turine. — Idylle champêtre, mazurka Labole. — Un Concert sous bois, fantaisie F. Maye. — La Villageoise, pour hautbois Bouchel. — Légende d'Amour, valse X.... — Joyeux ébats, polka Wesly. 10 septembre 1905 — Nous apprenons avec plaisir que, sur la demande de la Municipalité, l'excellente musique de la 8ème brigade d'artillerie de Bourges donnera un concert supplémentaire aujourd'hui dimanche, place de l'Hôtel-de-Ville, à 4 heures du soir. En voici le programme 1. Lauriers prochains, pas redoublé D. Trave. — 2. La vallée des Lys, ouverture F. Stoupan. — 3. Estudiantina, valse espagnole Lacome. — 4. Une Soirée près du lac, fantaisie pour hautbois Leroux. — 5. Marche et cortège de Fête G. Wettge. — 6. Le Régiment, chœur militaire F. Stoupan. Bar-sur-Aube - Concert sur la place de l'Hôtel de Ville par la musique de la 8e brigade d'Artillerie de Bourges 10 septembre 1905 — Election de la Reine des reines le 28 mars 1921, fanfare sur la place de l'Hôtel de Ville 23 mars 1907 — Legs de Gustave-Adolphe Verrat d'une somme de francs pour la construction du kiosque à musique de Bar-sur-Aube Nécrologie. — Nous avons le regret d'annoncer la mort de M. Gustave-Adolphe Verrat, ancien négociant, Conseiller municipal, Président du Véloce-Club Barsuraubois, décédé le 21 courant à l'âge de 58 ans, après une long et douloureuse maladie. Au terme de son testament reçu par Maître Bidaut, notaire à Bar-sur-Aube, le 8 mars présent mois, enregistré hier 22 courant, M. Verrat a légué, savoir 1° A la Ville de Bar-sur-Aube, une somme de francs pour la construction d'un Kiosque pour la société de musique 2° A l'hospice de ladite ville, pareille somme de francs ; 3° Au bureau de bienfaisance de la même ville, une somme de 300 francs ; 4° A la société du Véloce-Club Barsuraubois, une somme de 100 francs ; 5° A la Société de secours mutuel de Bar-sur-Aube, une somme de 200 francs ; 6° A l'Harmonie Municipale de la même ville, une somme de 100 francs ; 7° A la société de Gymnastique de ladite ville, pareille somme de 100 francs ; 8° Et à la Compagnie des sapeurs-pompiers de ladite ville, une somme de 50 francs. Tous les legs sont faits nets de tous droits de mutation et autres frais. Nous adressons à la famille de ce généreux donateurs tous nos sincères remerciements, en même temps que l'expression de nos sympathiques condoléances. 22 août 1909 — Inauguration, sur la place Saint-Maclou, du monument du Souvenir français, ultérieurement transféré face au Kiosque à musique, place Jean Jaurès. Un banquet juste interrompu !... — Inauguration d'un monument commémoratif. Avant-hier dimanche 22 août, a eu lieu à Bar-sur-Auhe, l'inauguration d'un monument élevé à la mémoire des soldats morts pour la Patrie. Ce fut le prétexte d'une grande manifestation patriotique à laquelle décemment, on associa le clergé. Il n'en pouvait d'ailleurs être autrement M. Thierry Delanoue présidait. De nombreuses sociétés locales et extra-locales avaient répondu à l'invitation du Comité. Le banquet lui-même, à l'Hôtel Saint-André. ne réunit que peu de convives en comparaison de la foule qui était venue à Bar. Est-ce parce que les frais en étaient faits par M. Thierry Delanoue ? Bref, la messe ayant été longue, on se mit tard à table et une heure et demie sonnait que le repas n'était pas terminé. Comme c'était l'heure prévue pour l'inauguration, on dut, pour ne pas faire attendre ni les sociétés convoquées, ni la foule, quitter précipitamment l'hôtel, former hâtivement le cortège et se rendre tambour battant place Saint-Maclou où est érigé le monument. Là, sur une estrade, des discours sont prononcés par M. Thierry Delanoue ; M. Niessen, secrétaire général du Souvenir Français » ; par M. Breton qui fait la remise du monument à la ville et par M. Rage, maire, qui remercie. On revient ensuite à la salle du banquet où le déjeuner, un moment interrompu, s'achève. Au champagne, M. Niessen et M. Delanoue se sont mutuellement congratulés. N. Niessen a fait l'éloge de M. Delanoue et... de ses trésors inépuisables et M. Thierry-Delanoue a, en d'excellents termes, dit un de nos confrères, porté la santé de M. Niessen. 21 mai 1910 — Pré-inauguration du Kiosque à musique, avant son achèvement complet — Concert. L'Harmonie municipale, tenant à satisfaire au désir légitime de ses membres honoraires et de la population, n'a pas cru devoir attendre, pour donner un premier concert public, que le Kiosque soit complètement agencé. Au cours de la répétition générale de samedi dernier, les membres de cette Société ont décidé à l'unanimité de donner, le lendemain dimanche à quatre heures et demie du soir, une audition à Mathaux. L'heure tardive de cette décision n'a pu permettre l'envoi aux journaux, d'un communiqué avisant les intéressés et leur faisant connaître le programme des morceaux à exécuter. Nous espérons que l'Harmonie municipale se fera entendre deux fois par mois pendant la bonne saison, dont une le soir. Son second concert coïncidera probablement avec l'inauguration du Kiosque. Se trouvera-t-il parmi les amateurs de musique, des personnes assez généreuses pour doter le Kiosque des appareils d'éclairage indispensables aux musiciens pour leurs concerts du soir ? Bar-sur-Aube - Le Kiosque à musique rond-point Victor Hugo 21 mai 1910 — Les bêtes à cornes sont rangées autour du Kiosque à musique du rond-point de Paris, lors de chaque foire aux bestiaux mensuelles — L'approche de la fenaison avait incité beaucoup de cultivateurs à venir samedi à la ville. L'abondance des denrées apportées du dehors au marché, a occasionné une baisse sensible de celles-ci, du beurre entre autre. A la foire mensuelle aux bestiaux, de nombreux sujets appartenant aux espèces chevalines, bovines et porcines ont été amenés. L'herbe drue et pleine de promesses qui couvre d'un épais et vert tapis les prairies naturelles et artificielles, a déterminé la hausse du gros bétail, apportant une entrave momentanée aux transactions, vu la pénurie des réserves de fourrage. Les marchands à la recherche, en cette chaude journée de mai, du frais ombrage des tilleuls, s'étaient installés avec leur bétail, sur la partie du rond-point de Paris où se trouve le Kiosque à musique nouvellement monté. Le curieux spectacle des bêtes à cornes rangées autour de cet édifice, élevé en l'honneur de l'art, a été fort remarqué et commenté. 14 juillet 1910 — Inauguration officielle du Kiosque à musique — La Fête Nationale a été célébrée avec beaucoup d'entrain. A la retraite aux flambeaux donné mercredi soir par La Concorde et les sapeurs-pompiers, il y avait foule. De même au concert inaugural au Kiosque, dans l'exécution duquel l'Harmonie Municipale, très applaudie, s'est surpassée. Des cordons de verres multicolores, des lampions et des lampes à incandescence, disposés avec le meilleur goût illuminaient cet édicule. Des ballons orange disposés dans le feuillage des tilleuls de la promenade donnaient à ce coin un décor lumineux parfait. Tel fut l'avis unanime de la nombreuse assistance qui s'y pressait. ... Même affluence de monde au concert de l'Harmonie qui fut, comme la veille, donné au Kiosque. En ce chaud après-midi, la foule circulait à l'ombre des tilleuls. 8 septembre 1911 — Concert au kiosque Verrat — Samedi prochain, à neuf heures moins un quart du soir, un concert public sera donné au Kiosque Verrat. L'Harmonie municipale et la fanfare de trompettes du Patronage laïque exécuteront des morceaux d'ensemble, puis joueront alternativement. 1er et 2 juin 1912 — Fêtes du comice agricole. Concert sur le Kiosque — Fêtes agricoles. Des fêtes sont organisées à l'occasion du Comice agricole de l'Aube, qui se tiendra à Bar demain samedi 1er et dimanche 2 juin. Samedi 1er juin. — A 8 heures trois quarts, grande retraite illuminée, à laquelle prendront part les trompettes du patronage laïque, la Société de gymnastique La Concorde » et la Compagnie de sapeurs-pompiers avec clairons et tambours. A l'issue de la retraite, au kiosque à musique, concert par l'Harmonie municipale, la Société de trompettes du et les trompes de chasse du Rallye-Bar. Illumination du kiosque et du rond-point Victor-Hugo. Dimanche 2 juin. — A une heure trois quarts, grand défilé par l’Harmonie municipale, les Sociétés de trompettes et de trompes de chasse, et la Société de gymnastique. Réunion au rond-point de Belfort. A 2 heures, au Jard enceinte du concours, exercices de gymnastique par la Concorde ; Concert par l'Harmonie municipale, les trompettes du et le Rallye-Bar. A 9 heures, sous la Halle, bal public à grand orchestre. — Illuminations. 8 juin 1912 — On demande à ce que le rond-point de Paris soit enfin transformé en jardin public — Le gracieux kiosque dû à la générosité de M. Verrat, qui s'élève sur le rond-point devant la Caisse d'Epargne, va enfin être dégagé de l'herbe qui croît plantureusement dans ses alentours. Des ouvriers aménagent des allées qui y donnent accès. C'est bien. Mais quand transformera-t-on le rond-point en jardin public ? Ce serait alors très bien. 5 juin 1913 — Concert du Rallye-Bar sur le Kiosque Verrat — Voici le programme du concert donné au Kiosque Verrat, ce soir jeudi, de huit heures trois quart à neuf heures trois quarts, par le Rallye-Bar », fanfare de trompes de chasse La Saint-Hubert. — La Buzenval. — La Madame. — Les échos des Vosges fantaisie. — Marche de Venise. — La Lur-Saluces. — Les Hallalis sur pied. — Les Hallalis par terre. — Souvenir de Rouen fantaisie. — Le Rallye-Bonnelle. — La Dupuytren. — Les Filles du Village. — La rentrée au Château. — Le Rallye-Lorraine pas redoublé. Bar-sur-Aube - Musique au kiosque 13 et 14 juillet 1921 — La fête nationale de Bar-sur-Aube. Concerts sur le kiosque du rond-point Garibaldi, nouveau nom attribué au rond-point de Paris — Mercredi 13 juillet. A 20 heures 30, retraite par les Sapeurs-pompiers, la Jeune Garde, les Trompettes du A l'issue de la retraite, au Kiosque, concert par I'Harmonie municipale et les Trompettes du Après le concert, au Jard, séance de cinématographe. Jeudi 14 juillet, à 8 heures, distribution de secours aux vieillards, infirmes et indigents. A 14 heures, au Jard, Fête de gymnastique et sportive par la Concorde, la Jeune Garde et l' avec sonneries et morceaux exécutés par la et les Trompettes du A 16 heures, course cycliste organisée par l' Départ à la scierie Comte. Parcours Levigny, Eclance, Arsonval. Arrivée au rond-point Garibaldi vers 17 heures. A 17 heures, au Kiosque, concert par l'Harmonie municipale. A 18 heures, sur la place de l'Hôtel-de-Ville, exécution d'un morceau d'ensemble par l'Harmonie et les Trompettes du suivi de la Marseillaise. A 22 heures, au Jard, séance de cinématographe. A 22 heures, sous la Halle. grand bal public. Pavoisement, illuminations. 28 mai 1922 — Inauguration du monument morts 1914-1918 place Garibaldi, future place Jean Jaurès — Dimanche a eu lieu l'inauguration du monument élevé à la mémoire des morts de la grande guerre. Le rassemblement des autorités et des sociétés se fit à 14 heures, à la promenade de Mathaux. Sous l'ombre tulélaire des arbres de la promenade, le général Crépy remet le drapeau à la section barsurauboise de l' puis il attache la croix de la légion d'honneur sur la poitrine de M. David, ancien lieutenant de chasseurs à pied et remet la médaille militaire à MM. Garachon et Le Joseph. Les tambours battent, les clairons et les trompettes sonnent et le cortège se forme pour se rendre place Garibaldi où s'élève le monument aux morts. Le rond-point est gentiment décoré de sapins et pavoisé. Les personnages officiels se rendent à une estrade élevée à droite du monument. Après l'exécution d'un morceau par l'Harmonie municipale, les drapeaux des sociétés présentes se massent dans le fond du décor et on dépose des couronnes, des bouquets, des palmes. Après une sonnerie Aux Champs, le capitaine Minoggio, des sapeurs-pompiers, découvre la statue et le bronze de Pourquet apparaît c'est un soldat qui, l'arme au bras, symbolise la Résistance. Il a un peu du soldat connu de Maurice Neumont, On ne passe pas ». M. de Besancenet, maire, se lève ensuite et prononce du voix forte un discours. L'appel des 174 morts dont les noms sont gravés sur la pierre est fait par M. David. Un choeur à trois voix Aux morts pour la Patrie », de Maurice Bouchor est chanté par les enfants du collège et des écoles. L'Harmonie exécute la Marseillaise. M. le Maire remercie à nouveau et l'assistance s'écoule lentement. 6 août 1932 — Concert des Trompettes du patronage laïque sur le Kiosque de la place Jean Jaurès — Nous sommes informés que la fanfare de Trompettes du Patronage laïque de Bar-sur-Aube donnera, en l'honneur des membres honoraires du et de tous les amis de l'œuvre, un concert au kiosque, samedi prochain 6 août courant, à 21 h. 30. En cas de mauvais temps, ce concert aura lieu sous les halles. 29 juillet 1939 — Concert de l'Harmonie municipale, dirigée par le chef Courtalon, sur le Kiosque — Ce soir, samedi, à 21 heures, l'Harmonie Municipale donnera le concert suivant En liesse, pas redoublé. Turine. — Confidences, gavotte. Wesly. — Les Saltimbanques. fantaisie. Ganne. — Madeleine, polka pour piston. Petit. — L'Or et l'argent, valse. Lehar. — Bohême Joyeuse, allegro. Ithier. Bar-sur-Aube - Vue générale de la Place Jean Jaurès, kiosque à musique et monument aux morts Formations musicales actives à Bar-sur-Aube en 1909 Harmonie municipale de Bar-sur-Aube, dection A. Lebois, 45 exécutants. Union Philharmonique symphonie, président Parizot, direction Georges Camus, 22 exécutants 1 Louis-François-Eugène Gabriel, né en 1851, architecte communal de Bar-sur-Aube, est le père d'Albert-Louis Gabriel 1883-1972, également architecte, diplômé en juin 1906 avec le n°1 de sa promotion, devenu archéologue. Cesera à nouveau l'occasion de rouvrir la Fête foraine de Shing Jea, de faire courir les Scaraboules et d'enfiler nos chapeaux festifs pour deux semaines de Viele übersetzte Beispielsätze mit "fete foraine" – Deutsch-Französisch Wörterbuch und Suchmaschine

DU 05 juillet AU 27 aoûtAdmirer La Villa Téthys 33115 PYLA-SUR-MER+33 5 56 54 63 14La Villa Téthys vous ouvre ses portes ! Entrez et découvrez le travail de Roger-Henri Expert, architecte de renom du… LE 27 aoûtJOSEPH GANTER – JAZZ 8 Avenue Paul Gauguin33138 LANTONIls ont joué pour la première fois en août 2008 au Baryton, et c'est toujours avec le même plaisir qu'ils… LE 27 août Vide grenier football 12 Rue du Port33138 LANTONBuvette et restauration sur place. LE 27 aoûtPique-nique de fin de saison Avenue du Bétey33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Venez pique-niquer en famille sur la plage du Bétey avec un chapeau original de votre fabrication pour fêter la fin… LE 18 aoûtLa forêt en tous sens Août Rue de la garenne33740 ARES+33 5 56 60 18 07Sortie avec Alexandre à la découverte de la forêt et de ses habitants par l’éveil sensoriel. 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Artiste moderne, Julien Marinetti est l’une de ces fiertés françaises qui… DU 2 juin AU 29 septembreBalade en kayak de mer Quai Port de la Hume33470 GUJAN-MESTRAS+33 5 56 66 12 65Sur le bassin les ports ostréicoles font partie du décors et chacun possède son charme et sa personnalité. Partez à… DU 27 juin AU 2 septembreExpositions des Artisans Créateurs d'Art del Pais Boulevard Veyrier Montagneres33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Les Artisans d'Art del Pais exposent leurs créations sur le front de mer. DU 1 juillet AU 31 aoûtCAP 33 LANTON 2022 21 Avenue David de Vignerte33138 LANTONUn été sportif avec Cap 33 Lanton! Venez découvrir toutes sortes d’activités à partir de 10 ans proposées en juillet… DU 1 juillet AU 30 septembreProgramme de l'association du roseau 14 Rue de la Verrerie33380 BIGANOS+335 57 17 54 57 Retrouvez le programme de l'association pour l'été. Ouvert à tous! DU 2 juillet AU 31 aoûtCap 33 / Cap 33 Juniors 33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 47, +33 5 56 82 02 95CAP33 pour les + de 15 ans et les 12/17 ans ! est une opération impulsée par le Conseil Départemental… DU 4 juillet AU 31 aoûtCAP33 33260 LA TESTE-DE-BUCH+33 5 56 54 93 71Cette année encore, le Conseil Départemental de la Gironde, la Ville de La Teste de Buch et les associations Testerines,… DU 5 juillet AU 4 septembreSpectacle équestre "Spirit of horse" Chemin René Bonat33510 ANDERNOS-LES-BAINSVenez découvrir le nouveau spectacle "Spirit of horse" qui vous transportera dans l'univers merveilleux des chevaux au Centre équestre d'Andernos.… DU 6 juillet AU 31 août"Le Mur de l'Atlantique" à la Chêneraie 33470 GUJAN-MESTRAS+33 5 56 66 12 65Accompagné d'un guide, pénétrez dans les entrailles du blockhaus de type 506d, situé à l'entrée du Parc de la Chêneraie.… DU 22 AU 30 aoûtVacances d'été avec le Local jeunes 46 Avenue des Colonies33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 03 08 04Lieu de rencontres, d’échanges, d’informations et d’accès à la documentation…le Local Jeunes est destiné aux adolescents andernosiens entre 11 et… DU 22 AU 28 aoûtNavette maritime vers le Cap-Ferret - Départ le port ostréicole avec le Passe Marée Avenue du Commandant David Allegre33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Le "Passe marée" est une navette maritime qui propose des trajets entre Andernos et le Cap Ferret, pour une durée… DU 22 AU 28 aoûtNavette maritime vers Arcachon - départ port ostréicole avec le Passe Marée Avenue du commandant David Allègre33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Le "Passe marée" est une navette maritime qui propose des trajets entre Andernos et Arcachon, pour une durée de 50… DU 25 AU 31 aoûtExposition de peintures et sculptures animalières 14 Avenue Pasteur33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 57 76 11 24Venez admirer les peintures de Bruno Lamote et les sculptures animalières de William Quilan dans les salles de la Maison… DU 25 AU 28 aoûtExposition de photos "photomage 2022" Maison des Arts33470 GUJAN-MESTRAS+33 5 57 52 59 31"Photomage 2022". 5ème édition des rendez-vous photographiques aquitains. DU 26 AU 28 aoûtFestival Polynésien Avenue de la Libération33380 BIGANOSTous le week-end 32 artisans et tatoueurs, percussions, restauration type foodtruck, buvette, tombola, danse et initiations Ori Tahiti gratuites.… DU 26 AU 31 aoûtNavette maritime vers Arcachon - départ jetée avec l'UBA Place Louis David33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Profitez de la navette maritime au départ d'Andernos pour découvrir la ville d'Arcachon quartier des Abatilles, du Moulleau, villas… DU 27 août AU 2 septembreExposition cabane bleue Marie LABILLE, aquarelliste et Martine TREIL, artisanat d'art Port d'Audenge33980 AUDENGE+33 5 56 03 81 50Venez découvrir une belle exposition sur le Bassin d'Arcachon dans le cadre idyllique du port d'Audenge. DU 27 AU 28 aoûtFête Foraine L'Herbe33950 LEGE-CAP-FERRETTous les soirs, les petits et les grands pourront profiter des attractions foraines de la fête. DU 27 AU 28 aoûtExposition de peintures et sculptures - Quai des Arts Port de la Hume33470 GUJAN-MESTRASExposition de peinture et de sculpture dans les cabanes et sur le port de La Hume. DU 27 AU 28 aoûtViens on joue ! 2 Avenue de l'Espérance33510 ANDERNOS-LES-BAINSEnvie de découvrir l’impro ? Besoin de se divertir , de lâcher prise quelques heures dans la semaine ? Allez,… LE 28 aoûtVisite Guidée Le Petit Train / La Ville d'Hiver 22 boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Envie d'insolite ? Découvrez la Ville d'Hiver de manière originale et amusante. Une promenade audioguidée de 40mn vous sera proposée… LE 28 aoûtVisite libre du Bunker 502 Esplanade Georges Pompidou33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Construit en 1943 sous l'occupation allemande, ce bunker de 120 m², spécialisé dans les télécommunications, a été bâti sous terre… LE 28 aoûtPetit matin vers l'Ile aux Oiseaux 1 route du stade33138 LANTON+33 5 57 70 67 56En bateau presque privatisé, au départ du port de Cassy, partez avec Vincent, le skipper. Si vous êtes un "lève… LE 28 aoûtNavette maritime Andernos-Le Canon Ile aux Oiseaux Avenue du Commandant David Allegre33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Nouveau au départ du Port Ostréicole d'Andernos avec le Passe Marée ! des trajets entre Andernos et Le Canon pour… LE 28 aoûtMarché d'Arcachon Place des Marquises33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Le marché, installé dans sa halle Baltard est situé en plein cœur de ville. Il est la promesse d’un rendez-vous… LE 28 aoûtVisite Guidée Le Petit Train / La Panoramique 22 boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Découvrez la Ville d'Hiver et de Printemps de manière originale et insolite. De la Ville d'Hiver à la plage Péreire,… LE 28 aoûtVide-greniers Avenue du Général Leclerc33260 LA TESTE-DE-BUCHCe vide-grenier est organisé par "The Oldies Buch Boys". LE 28 aoûtConcert à La Cabane du bout 2 Rue du Port Ostréicole33740 ARES+33 5 56 60 92 29Situé sur le Port Ostréicole d'Arès, le restaurant La Cabane du bout vous propose une cuisine à base de fruit… LE 28 aoûtFeu d'artifice Boulevard de la Plage33950 LEGE-CAP-FERRETPour clôturer la fête, la commune vous propose un magnifique feu d'artifices au dessus du Bassin LE 28 aoûtConcert fête de L'Herbe Julien Loko L'Herbe33950 LEGE-CAP-FERRETUne musique irlandaise nerveuse, énergique, fièvreuse comme dans les pubs de Temple Bar à Dublin. Revisitant les standards Irish mais… LE 28 aoûtTour de l'île aux oiseaux avec escale au Cap Ferret UBA Port Ostréicole de La Teste de Buch33260 LA TESTE-DE-BUCHEmbarquez au Port de La Teste de Buch pour une balade en bateau sur le Bassin avec escale au Cap… LE 28 aoûtAccueil naturaliste sur le Domaine de Fleury BP 1133470 LE TEICH+33 5 24 73 37 33Venez rencontrer, pendant votre balade, le naturaliste posté au bord du sentier, partagez ses observations et n’hésitez pas à utiliser… LE 29 aoûtBateau électrique sans permis Sortie crépusculaire Rue du Port33470 LE TEICH+33 5 56 22 80 46Balade en bateau électrique sans permis au départ du port du Teich en fonction des marées. Sans guide, en autonomie,… LE 29 aoûtVisite Guidée La Ville d'Hiver 22 Boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Découvrez l'évolution architecturale et stylistique des villas de la Ville d'Hiver. De sa création aux anecdotes historiques liées à l'aristocratie… LE 29 aoûtSemaine de la lutte contre la sédentarité - Le Bassin et le chemin des lapins esplanade Dartiguelongue33740 ARES+33 5 57 17 01 01Afin de sensibiliser à la pratique sportive et ses effets sur la santé, venez participer aux marches de votre choix,… LE 29 aoûtPromenade privatisée avec guide en bateau électrique Rue du Port33470 LE TEICH+33 5 56 22 80 46Envie de privatiser un bateau électrique ! Votre guide vous embarque sur le Delta de la Leyre pendant une heure.… LE 29 aoûtCiné-goûter route du temple33740 ARES+33 5 57 17 43 05Ciné goûter courts métrages Paij de 14h à 17h. Pour les adolescents de 11 à 17 ans. Rendez-vous au PAIJ.… LE 29 aoûtLes visiteurs du soir rue du Port33470 LE TEICH+33 5 24 73 37 33Une balade accompagnée par un guide naturaliste au crépuscule dans la Réserve Ornithologique du Teich. Dans le silence et l'intimité… LE 29 aoûtDécouvrir les oiseaux du Bassin Avenue des Ostréiculteurs 33260 LA TESTE-DE-BUCHQuels oiseaux vivent sur le Bassin au fil des saisons ? Rendez-vous avec Béatrice aux Prés Salés Ouest, site protégé… LE 29 aoûtVisite Guidée de la Criée 22 boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Pour s’immerger dans l’univers de la pêche et vivre l’effervescence de ce lieu unique dédié à la vente des poissons… LE 29 aoûtObserver les coquillages 33260 LA TESTE-DE-BUCH+33 5 56 54 63 14À vos bottes de pêche ! Dès 6 ans, Béatrice vous amène sur la plage à marée basse, le long… LE 29 aoûtAccueil naturaliste sur le sentier du littoral à la Pointe du Teich BP 1133470 LE TEICH+33 5 24 73 37 33Venez rencontrer pendant votre balade le naturaliste posté au bord du sentier, partagez ses observations et n’hésitez pas à utiliser… LE 29 aoûtBalade naturaliste en kayak de mer 1 Route du Stade33138 LANTON+33 5 57 70 67 56Depuis le port de Cassy, encadré par un guide professionnel, vous longerez par la conche de Lanton, le Domaine de… LE 29 aoûtBal gascon Place Louis David33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Démonstrations et initiations de danse gasconne pour petits et grands suivies du bal traditionnel. Proposées par l’association Lous Pignots. Accès… LE 30 aoûtMarché bio du Moulleau avenue Notre Dame des Passes33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Terroir, bio et petits producteurs ça se passe au marché bio du Moulleau, chaque mardi matin de 08h00 à… LE 30 aoûtCinéma en plein air La cité de la peur Avenue de la libération33380 BIGANOS+33 5 56 03 94 50Projection du film "La cité de la peur". Gratuit LE 30 aoûtSortie en kayak de mer - Découverte du delta de l'Eyre Accueil de la réserve Ornithologique33470 LE TEICH+33 5 24 73 37 33Une balade atypique en kayak de mer qui vous permettra de découvrir la Leyre et le Bassin d'Arcachon autrement … LE 30 aoûtYoga dynamique sur la plage Avenue du Bétey33510 ANDERNOS-LES-BAINSVenez participer à des cours de yoga dynamique sur la plage du Bétey ! Sous le soleil et les arbres,… LE 30 aoûtBrunante - soirée au coucher du soleil août Port Ostréicole33740 ARESSortie détente au coucher du soleil! Profitez des derniers rayons de soleil de la journée dans un cadre idyllique. Embarquez… LE 30 aoûtBalade au crépuscule en galupe 1 rue Jean Zay33380 BIGANOS+33 5 57 70 67 56Balade en barque en fin de journée, pour profiter d'une ambiance particulière, hors du temps, de couleurs douces puis transparentes,… LE 30 aoûtEscalade route du temple33740 ARES+33 5 57 17 43 05Activité escalade de 10h à 11h. Pour les adolescents de 11 à 17 ans. Rendez-vous au PAIJ. Attention remplir… LE 30 aoûtVisite Guidée Forêt Dunaire de Camicas 22 Boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Les accès à nos massifs forestiers et pistes cyclables en forêt sont temporairement fermés. Suivez les petits sentiers de la… LE 30 aoûtVisite guidée Visite de la Source des Abatilles 22 Boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Chic et mondaine, l'eau des Abatilles se déguste sur les plus grandes tables du monde entier. Venez visiter l'entreprise d'embouteillage… LE 30 aoûtLe patrimoine naturel et culturel d'Andernos Place Louis David33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Profitez d'une balade de 2 heures avec Béatrice Lafourcade, guide, pour découvrir le patrimoine historique d'Andernos villas andernosiennes, ruines gallo-romaines,… LE 30 aoûtVisite Guidée du Bunker 502 Esplanade Georges Pompidou33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Construit en 1943 sous l'occupation allemande, ce bunker de 120 m², spécialisé dans les télécommunications, a été bâti sous terre… LE 30 aoûtBalade en kayak avec un coucher de soleil cale à bateaux près de l'église st Eloi33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Au départ du port ostréicole, Dorian vous emmène pour une balade atypique qui vous fera découvrir la richesse et la… LE 30 aoûtTour de l'île aux oiseaux avec escale à Arcachon Place Louis David33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Embarquez pour un 360° degrés de pur bonheur à la découverte du Bassin d'Arcachon, de l'île aux oiseaux, de la… LE 30 aoûtVisite privilège de l'Esturgeonnière 10 rue de Pirac33470 LE TEICH+33 5 56 22 80 46Laissez-vous guider par Jean et pénétrez dans les espaces confidentiels et réservés de l'Esturgeonnière. Une visite privilège qui s'achève à… LE 30 aoûtLes petits yogis du Boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHONPrésentée de façon ludique et pédagogique cette initiation permet aux enfants de prendre conscience de leur corps dans l'espace, d'apprendre… LE 30 aoûtBalade découverte au bord de la Leyre Avenue de Lamothe33470 LE TEICH+33 5 24 73 37 33Partez pour une balade au bord de la Leyre en compagnie d'un animateur nature du Parc naturel régional des Landes… LE 30 aoûtBalade grand large en galupe 1 rue Jean Zay33380 BIGANOS+33 5 57 70 67 56Depuis le port de Biganos, descendez en barque le delta de la Leyre vers l'entrée du Bassin d'Arcachon. Le décor… LE 30 aoûtSoirées artistiques d'Arcachon Boulevard Veyrier Montagneres33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Pour le plus grand plaisir de tous, venez retrouver tous les mardis et samedis de 18h à 23h Exposition… LE 30 aoûtDécouvrir le mur de l'Atlantique Avenue de l'Eden 33115 PYLA-SUR-MER+33 5 56 54 63 14Ces mastodontes dorment à l'ombre des pins depuis 70 ans et s'animent au fil de votre balade mémorielle en plein… LE 30 aoûtSemaine de la lutte contre la sédentarité - La pinède Bricorama33740 ARES+33 5 57 17 01 01Afin de sensibiliser à la pratique sportive et ses effets sur la santé, venez participer aux marches de votre choix,… LE 30 aoûtAtelier Théâtre route du temple33740 ARES+33 5 57 17 43 05Atelier Théâtre d’improvisation. Le 12/07, de 18h30 à 21h30. Le 19/07 et le 20/07, de 14h à 17h. Le 30/08,… LE 30 aoûtJeu de piste "Les Mystères de la Ville d'Hiver" 22 Boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Un jeu de piste à partir de 8 ans LES MYSTÈRES DE LA VILLE D'HIVER. Muni d'un livret-jeu, votre… LE 30 août Vide grenier du handball 33980 AUDENGEOrganisé par le Handball LE 30 aoûtles Quinconces au crépuscule maison du port33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Dans une ambiance de coucher de soleil, découvrez ce site naturel protégé avec un autre regard grâce à cette visite… LE 30 aoûtVisite Guidée Villas et personnalités en Ville d'Hiver 22 Boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Christel, guide conférencière et arcachonnaise de naissance, vous propose une visite à pied dans le quartier de la Ville d’Hiver.… LE 31 aoûtDécouverte des secrets des prés salés - août Port ostréicole33740 ARES+33 5 56 60 18 07Il vous suffit parfois de vous promener en bonne compagnie pour découvrir les merveilles et les logiques parfois surprenantes de… LE 31 aoûtNavette maritime avec escale Cap-Ferret - départ jetée avec l'UBA Place Louis David33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Profitez de la navette maritime au départ d'Andernos pour découvrir le Cap Ferret lors d'une escale. La réservation s'effectue à… LE 31 aoûtMarché Nocturne Place des Marquises33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Retrouvez le Marché Nocturne d'Arcachon du 1er juillet au 31 août, de 19h à 23h, Place des Marquises le mardi,… LE 31 aoûtSemaine de la lutte contre la sédentarité - Les Abberts Lotissement de la clairière33740 ARES+33 5 57 17 01 01Afin de sensibiliser à la pratique sportive et ses effets sur la santé, venez participer aux marches de votre choix,… LE 31 aoûtSortie Botanique en Rabaska août Port Ostréicole33740 ARESVenez observer la construction du pré salé, sa structure et les plantes qui le des plantes du pré salé… LE 31 aoûtTour de l'île aux oiseaux avec escale au Cap Ferret Place Louis David33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Embarquez pour un 360° degrés de pur bonheur à la découverte du Bassin d'Arcachon, de l'île aux oiseaux, de la… LE 31 aoûtNaturalistes en herbe ! - pour les Bambins - Août Port ostréicole33740 ARES+33 5 56 60 18 07Visite destinée aux familles conçues pour les enfants de 5 à 12 ans. A l’aide d’un livret de jeux et… LE 31 aoûtLes artistes sur le port Port ostréicole33740 ARES+33 5 56 03 93 03Plusieurs artistes peintre et autre, seront présent sur le port d'Arès afin d'exposer leurs créations. De 18h à 23h. LE 31 aoûtRéunion jeunes route du temple33740 ARES+33 5 57 17 43 05Réunion pour les jeunes, projets et goûter de 15h à 17h. Pour les adolescents de 11 à 17 ans. Rendez-vous… LE 31 aoûtEn kayak sur la Leyre avec Dorian Rue du Port33470 LE TEICH+33 5 56 22 80 46Au départ du port du Teich, vous partez à la découverte du delta de la Leyre accompagné par Dorian, moniteur… LE 31 aoûtBalade guidée en canoë collectif sur la Leyre Rue du Port33470 LE TEICH+33 5 56 22 80 46La Maison de la Nature du Bassin d'Arcachon nous invite à une escapade bucolique, entre terre et mer, pour un… LE 31 aoûtBalade en canoë traditionnel escapade cistude Rue du Pont-Neuf33470 LE TEICH+33 5 56 22 80 46Partez en canoë canadien en bois sur la Leyre , et profitez de notre petite Amazone » en toute… LE 31 aoûtAtelier de peinture au couteau 5 Avenue du Printemps33510 ANDERNOS-LES-BAINSLydia Loeb est une artiste peintre passionnée. Elle vous propose des ateliers créatifs de peinture au couteau et vous permet… LE 31 aoûtInitiation au bridge Salle des mille clubs33740 ARES+33 5 56 60 18 07Dans le cadre de Cap33 - Initiation au bridge de 18h à 18h45, gratuit. Renseignements au Inscription à l'Office… LE 31 aoûtMarché de l'Aiguillon Place de l'Aiguillon33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Marché de l'Aiguillon, le mercredi matin de 08h00 à 13h30. LE 31 aoûtVisite du Rucher 1 allée du Val de St Vicente33380 MIOS+33 5 57 70 67 56Visite du Rucher des Abeilles de l'Eyre. C'est dans le jardin d'un apiculteur passionné, que l'on découvre l'apiculture naturelle en… DU 1 AU 7 septembreExposition de peintures 14 Avenue Pasteur33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95, +33 5 57 76 11 24Venez admirer les peintures Agnès Perruchon et Catherine Martial Pestre dans les salles de la Maison Louis David située dans… LE 1 septembreA pas perdus sur les rives de la Leyre Avenue de la Côte d'Argent33470 LE TEICH+33 5 56 22 80 46Tous les jeudis ! Aucun repère, ni fléchage, ni lieu-dit vous êtes libres et avec un peu de chance "Pas… LE 1 septembreSemaine de la lutte contre la sédentarité - Les pelouses inondables Lidl33740 ARES+33 5 57 17 01 01Afin de sensibiliser à la pratique sportive et ses effets sur la santé, venez participer aux marches de votre choix,… LE 1 septembreBalades commentées en bateau électrique Rue du Port33470 LE TEICH+33 5 56 22 80 46Partez une heure en balade en bateau électrique en compagnie de votre guide sur le Delta de la Leyre. Au… LE 1 septembreBalade vers l'île aux oiseaux bateau UBA 33260 LA TESTE-DE-BUCHMontez à bord du navire de l’UBA au Port de La Teste de Buch et naviguez jusqu’à l’Île aux Oiseaux… LE 1 septembreBalade Eco-citoyenne 22 Boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97L’objectif est d’apporter au public un regard différent sur le port d’Arcachon. L’animateur aborde l’évolution des activités maritimes et leur… LE 1 septembreVisite Guidée Visite du Parc Mauresque 22 boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Grâce à notre guide Tom, passionné et passionnant, créateur de la visite, venez découvrir les essences européennes ou exotiques, feuillus… LE 1 septembrePromenade sur les rives de la Leyre 33380 BIGANOS+33 5 57 70 67 56La Leyre, appellée "petite Amazone", traverse la forêt landaise pour se jeter dans le Bassin d'Arcachon par un delta aux… LE 1 septembreSucré-Salé en Famille ou entre Amis Septembre Port ostréicole33740 ARES+33 5 56 60 18 072h30 d'échappée gastronomique pour découvrir autrement Arès et son port ostréicole, au programme dégustation de produits locaux. Réservation obligatoire à… LE 1 septembreVisite Guidée Découverte de la Ville d'Hiver et ses petits secrets 22 Boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Arcachon a ses endroits, ses histoires insolites et méconnues. Virginie vous propose une belle balade de la ville d’automne en… LE 2 septembreVisite du Moulin de la Cassadotte et dégustation de caviar route de la Cassadotte33380 BIGANOS+33 5 57 70 67 56Caviar de France a été la première pisciculture à élever des esturgeons et à produire du caviar français. Ils développent… LE 2 septembreBalade au crépuscule et observation du ciel nocturne Audenge33980 AUDENGE+33 5 57 70 67 56Sur les Domaines de Certes et Graveyron accompagnement par un guide naturaliste du Département introduction " à la… LE 2 septembreBalade commentée sur les mystères de Saint Brice - Septembre Parking du plan de baignade33740 ARES+33 5 56 60 18 07Propriété du Conservatoire du Littoral, cette zone humide à part entière vous comblera tant par son histoire que par la… LE 2 septembreLe numérique en 1 clic - Google son fonctionnement et l'affichage des résultats 22 Boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 98 88Atelier numérique débutant. Le numérique en un clic. Amener son matériel. LE 2 septembreLe gemmage, kézako ? Dune du Betey33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Emblème du bassin d'arcachon, le pin maritime ne fait pas que de l'ombre ! Jean-Claude vous explique les usages de… LE 2 septembreSemaine de la lutte contre la sédentarité - Le chemin des écoliers Ancienne gare33740 ARES+33 5 57 17 01 01Afin de sensibiliser à la pratique sportive et ses effets sur la santé, venez participer aux marches de votre choix,… LE 2 septembreBalade et pêche à pied à marée basse Septembre Port ostréicole33740 ARES+33 5 56 60 18 07Lors de cette initiation aux techniques de pêche à pied, venez découvrir l'incroyable richesse d'un milieu fragile l'estran sablo-vaseux. Rendez-vous… LE 2 septembreVisite guidée La vie secrète du banc de sable de Pereire 22 Boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Dans un environnement naturel calme et préservé, partez à la découverte d'une faune méconnue mais diversifiée! Petits et grands, armés… LE 2 septembreLes visiteurs d'Eté Rue du Port33470 LE TEICH+33 5 24 73 37 33Au coeur du Bassin d'Arcachon, la Maison de la Nature du Bassin d'Arcachon vous propose une découverte de la réserve… LE 3 septembreL'aventure au coin du bois! Avenue du commandant David è33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Serez vous aussi rapides que malins pour résoudre les énigmes proposées par Marion ? Une aventure familiale, en pleine nature,… LE 3 septembreSemaine de la lutte contre la sédentarité - Saint-Brice Allée des charentons33740 ARES+33 5 57 17 01 01Afin de sensibiliser à la pratique sportive et ses effets sur la santé, venez participer aux marches de votre choix,… LE 3 septembreVisa Ville 6 Boulevard Veyrier-Montagnères33120 ARCACHON+33 5 57 52 70 95Samedi 3 septembre, venez rencontrez vos associations au Palais des Congrès d'Arcachon! Sports, culture, solidarité, loisirs, proximité, plus de 65… LE 3 septembreEscapade en galupe dans le Delta de Leyre 1 rue Jean Zay33380 BIGANOS+33 5 57 70 67 56Depuis le port de Biganos, découvrez le Delta de Leyre en galupe. Embarquez dans une barque traditionnelle, conduite par un… LE 3 septembreDécouverte des secrets des prés salés -septembre Port ostréicole33740 ARES+33 5 56 60 18 07Il vous suffit parfois de vous promener en bonne compagnie pour découvrir les merveilles et les logiques parfois surprenantes de… LE 3 septembreFête du port Avenue du Commandant David Allègre33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Concerts et chants marins sur le Port ostréicole organisée par l'Association David Allègre, restauration sur place. LE 3 septembreLa guinguette du port Avenue Ovide Rousset33260 LA TESTE-DE-BUCH+33 5 56 54 63 14Le Port Ostréicole de La Teste de Buch sort ses guirlandes colorées, prêt à vous accueillir à la Guinguette du… LE 3 septembreGala de nos titres Miss ronde Nouvelle Aquitaine Rue Jean-Zay33380 BIGANOSLES DIVINES GIRLS SAMEDI 3 SEPTEMBRE DES 19H00 SALLE DES FÊTES TARIF 15 € gratuit pour les enfants de… LE 3 septembreVisite guidée de Lamothe en costumes Avenue de la Côte d'Argent33470 LE TEICH+33 5 56 22 80 46Suivez les personnages en costumes d'époque sur les chemins de l'histoire du Teich et du quartier Lamothe. Une heure trente… LE 3 septembreLa forêt en tous sens Septembre Rue de la garenne33740 ARES+33 5 56 60 18 07Sortie avec Alexandre à la découverte de la forêt et de ses habitants par l’éveil sensoriel. A travers le jeu,… LE 3 septembreMusée des Anciens Combattants Allée Ernest de Boissière33980 AUDENGELe Musée des Anciens Combattants est ouvert les 1ers et 3èmes samedis du mois, de 14h à 17h, d'avril à… LE 4 septembreVillage des associations 33380 MIOS+33 5 56 26 66 21Le 3 septembre, ne manquez pas le Village des associations dans le Parc Birabeille de la Ville de Mios !… LE 4 septembreLes secrets du port de La Teste Port Ostréicole de La Teste de Buch 33260 LA TESTE-DE-BUCH+33 5 56 54 63 14Une aventure à vivre en famille ou entre amis pour tenter de percer les secrets de l'authentique Port Ostréicole de… LE 4 septembreVisite Guidée de la Ville d'Hiver en costumes d'époque En haut de l'ascenseur 33120 ARCACHONLa Ville d'Hiver comme à l'époque de sa création ! Rois, reines, artistes en tous genres sont venus en villégiature… LE 5 septembreBalade en catamaran vers l'île aux oiseaux 1 route du stade33138 LANTON+33 5 57 70 67 56Découvrez le Bassin d'Arcachon au cours d'une sortie en catamaran, le Ti-Bassin, sous la houlette d'un skipper avisé et enfant… LE 5 septembreRelaxation sonore au coucher du soleil Rue du Port33470 LE TEICH+33 5 56 22 80 46Laissez vous porter par le son unique et apaisant des bols tibétains... un véritable moment pour soi de détente et… LE 5 septembreAtelier de prévention séniors 260 Boulevard de la République33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 03 93 93Proposés par le Centre Communal d’Action Sociale. - Lundi cap bien-être - Lundi numérique perfectionnement De… LE 6 septembreBalade en kayak sur le Bassin cale à bateaux près de l'église st Eloi33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Au départ du port ostréicole, Dorian vous emmène pour une balade atypique qui vous fera découvrir la richesse et la… LE 6 septembreLes oiseaux du bassin Av du Commandant David Allegre33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95L'étang et les anciens réservoirs à poissons des Quinconces sont particulièrement appréciés des oiseaux que vous pouvez observer au cours… LE 6 septembreContes fantastiques à la Fontaine Saint-Jean Avenue de la Côte d'Argent33470 LE TEICH+33 5 56 22 80 46Une immersion dans la forêt du Teich où la sorcière Stella vous contera des histoires de fées et de dragons… LE 6 septembreLes trésors de la plage à marée basse Place Louis David33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Observez la faune et la flore insolites et variées de l'estran à marée basse, avec ses coquillages, animaux, algues et… LE 6 septembreL'arbre d'or et le gemmage 33138 LANTON+33 5 57 70 67 56Laissez-vous conter l'histoire de la forêt de Lanton, de ses arbres d'or et de la récolte de la résine à… DU 6 AU 11 septembreExpositions Patrimoine Durable Maison des Arts33470 GUJAN-MESTRAS+33 5 57 52 57 64Dans le cadre des Journées du Patrimoine, exposition sur l’histoire du massif forestier des Landes de Gascogne et exposition de… LE 6 septembreLe numérique en 1 clic - découvrir les applications mobiles 22 Boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 98 88Atelier numérique débutant. Le numérique en un clic. Support smartphone et tablette tablette Android uniquement. Amener son matériel. LE 7 septembreNaturalistes en herbe ! - pour les Bambins -Septembre Port ostréicole33740 ARES+33 5 56 60 18 07Visite destinée aux familles conçues pour les enfants de 5 à 12 ans. A l’aide d’un livret de jeux et… LE 7 septembreAuprès de mon arbre - bain de forêt 1 allée val de san Vicente33380 MIOS+33 5 57 70 67 56Venez vous ressourcer grâce aux arbres, vous libérer du stress et vous recharger en énergie par une immersion dans la… LE 7 septembreFormation aux oiseaux du littoral l'identification des limicoles Rue du Port33470 LE TEICH+33 5 24 73 37 33L'observation des oiseaux est devenue en quelques années, une pratique très prisée par les curieux de nature. Accessible à tous,… DU 8 AU 14 septembreExposition de peintures 14 Avenue Pasteur33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95, +33 5 57 76 11 24Venez admirer les peintures de d'Anne Marie Lateyron et Régine Desage dans les salles de la Maison Louis David située… LE 8 septembreJournée sur Bordeaux 33740 BORDEAUX+33 6 08 13 53 70Le Bassin des lumières à Bordeaux et le musée du vieux Lormont, restaurant le midi. Départ à 7h10 avec le… LE 8 septembreHistoires et saveurs d'ici 24 allées de Boissière33980 AUDENGE+33 5 57 70 67 56Visite du port d'Audenge, son histoire, ses anecdotes, son bassin de baignade avec ses 3 bassins, le plus grand d'Europe… LE 8 septembreA la découverte du petit musée de l'huître ! Avenue du Commandant David Allègre33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 59 53, +33 5 56 82 02 95Le temps d'une visite commentée, en famille ou entre amis, découvrez les origines, les particularités, les secrets et toutes les… LE 9 septembreCinéma Plein Air 33380 MIOSLa Ville de Mios vous propose un Cinéma plein air gratuit Samedi 9 septembre à 21h ! Apportez votre chaise,… LE 9 septembre Visite du Pyla du temps des années folles Mairie annexe de Pyla sur Mer 33115 PYLA-SUR-MER+33 5 56 54 63 14Découvrez l'histoire du quartier de Pyla-sur-Mer et de ses belles villas, racontées par des personnages en costume des années 1930… LE 9 septembreBalade découverte au bord de la Leyre les chauves-souris Avenue de Lamothe33470 LE TEICH+33 5 24 73 37 33Venez découvrir les chauves-souris en compagnie d'un animateur nature du Parc naturel régional des Landes de Gascogne ! Elles vivent… LE 9 septembre"Le P'tit Mercat" Rue du Port33470 LE TEICHCe marché écoresponsable, avec pour objectif zéro déchet, se déroule sous la halle du port. Venez nombreux à la rencontre… LE 9 septembreLe numérique en 1 clic - Google maps et les fiches établissements My Business 22 Boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 98 88Atelier numérique débutant. Le numérique en un clic. Amener son matériel. DU 9 AU 11 septembreFestival de l'Aventure et de la Nature 33950 LEGE-CAP-FERRETÉvènement inédit, novateur et fédérateur, le Festival de l'Aventure et de la Nature, dont c'est la première édition, est le… LE 10 septembreArrachages des Spartines Place Jean Moulin33740 ARES+33 6 33 51 81 16Rendez-vous à 9h place Jean Moulin à côté du club nautique. Les gants et les chasubles sont fournis, prévoir des… LE 10 septembreArrachages des Spartines Place Jean Moulin33740 ARES+33 6 33 51 81 16Arrachage de spartines, café et apéritif offert. Repas sorti du panier. Rendez-vous place jean-moulin, à 9h. Les gants et les… LE 10 septembreVide Grenier 33740 ARESGrand vide grenier de 9h à 19h. Sur l’esplanade Dartiguelongue. Restauration et buvette sur place. LE 10 septembreLes pieds dans l'eau à marée haute - pour les aventuriers D10633740 ARES+33 5 56 60 18 07Parce que la réserve des Prés Salés s’habille et se déshabille au rythme des marées, venez observer les adaptations des… LE 11 septembreVide-grenier Place de l'Étoile33510 ANDERNOS-LES-BAINSFaites de bonnes affaires au vide-grenier organisé par les associations ASPTT et CADG à la salle des sports Jacques Rosazza.… LE 11 septembreRando France Bleu Allée des Arbousiers33120 ARCACHON+33 5 40 05 01 00Ce dimanche 11 septembre, venez découvrir sur l'esplanade des Arbousiers à Arcachon, la pratique de la randonnée pédestre, du longe… LE 11 septembreVide-greniers Avenue de l'Ermitage33115 PYLA-SUR-MERCe vide-grenier est organisé par l'Amicale des Sapeurs Pompiers Pyla. LE 11 septembreVide-greniers Avenue du Pays de Buch33260 LA TESTE-DE-BUCHCe vide-grenier est organisé par la Vie des Quartiers Miquelots. LE 12 septembreAutour de l'Ile de Malprat 1 rue Jean Zay33380 BIGANOS+33 5 57 70 67 56Depuis le port de Biganos, approche de l'Ile en galupe avec les bateliers de Lou Batel'Eyre. Puis visite de l'Ile… LE 13 septembreLe ruisseau du Cirès, il a tout d'un grand ! Chemin de comte à coulin33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Découvrez avec Béatrice, guide nature, ce ruisseau caractéristique du grand "plateau" aquitain, situé aux portes d'Andernos, et reconnu pour sa… LE 13 septembreLe numérique en 1 clic - Découvrir l'univers des réseaux sociaux 22 Boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 98 88Atelier numérique débutant. Le numérique en un clic. Amener son matériel. LE 14 septembreL'heure joyeuse Avenue du Bétey33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 03 93 93Laissez les enfants s'immerger dans le monde extraordinaire de la lecture , sortie des malles ! * Pour les plus… LE 15 septembreBalade Nature 33740 BORDEAUX+33 6 08 13 53 70Balade nature au Teich Du domaine fleury au domaine des quatre paysans. 5km. Facile. Départ d’Arès à 13h30 et… DU 15 AU 17 septembreFestival "Images-sur-mer" 33740 ARES+33 5 56 03 93 03Au programme de cette première édition une compétition de documentaires autour du thème de la mer et la protection… LE 16 septembreLes portraits du Bassin d'Arcachon Esplanade du Broustic33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 03 93 93Dans le cadre des Journées du Patrimoine. Projection de 2 documentaires sur les portraits du Bassind’Arcachon produit par Saison cinq… LE 16 septembreRelaxation sonore sur la plage Rue du Port33470 LE TEICH+33 5 56 22 80 46Laissez vous porter par le son unique et apaisant des bols tibétains... un véritable moment pour soi de détente et… LE 17 septembreConcert caricatif Salle des fêtes33470 GUJAN-MESTRAS+33 6 98 79 38 23Concert organisé par l'association Mécarock Passion. Des baptêmes en limousine tout au long de la soirée 5 € /… LE 17 septembre Vide grenier de la maison d'Accueil Spécialisée 2 Avenue de Pichot33138 LANTON5 ème édition Exposants à partir de 7h Buvette et restauration sur place DU 17 AU 18 septembreJournées Européennes du patrimoine 33470 GUJAN-MESTRASEn partenariat avec le Ministère de la Culture et de la Communication sur le thème "Patrimoine Durable". Programme à venir. LE 17 septembreLes journées du patrimoine Canal des étangs et forêt des landes T de lège33740 ARES+33 5 56 60 18 07La forêt des Landes de Gascogne est actuellement la plus grande de France et l’une des plus grandes d’Europe. Venez… DU 17 AU 18 septembreLancement de la saison culturelle 33380 BIGANOS+33 5 56 03 94 50Le week-end du 17-18 septembre sera totalement dédié à la culture ! Deux jours d'émulsion culturelle, de bouillon de culture,… DU 17 AU 18 septembre Vide grenier de la rentrée 176 Avenue de la Côte d'Argent33380 BIGANOSNe pas se garer devant le laboratoire le samedi matin et évitez le parking du restaurant aux heures de repas.… DU 17 AU 18 septembreJournées Européennes du Patrimoine 2022 Place Lucien de Gracia33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Les Journées Européennes du Patrimoine comptent parmi les événements de la rentrée que l’on retrouve chaque année avec le même… LE 17 septembreFête du parc Birabeille Allée de la Plage33380 MIOSLa nature sous toutes ses formes sera à nouveau à l'honneur lors de cette édition ! Au programme des… DU 17 AU 18 septembreJournée du Patrimoine 33138 LANTON+33 5 56 82 99 81Le thème de cette 39e édition est Patrimoine durable ». Aussi, à cette occasion, la ville de Lanton vous… LE 18 septembreJOURNÉES DU PATRIMOINE - Arès insolite les 170 ans Place Weiss33740 ARES+33 5 56 60 18 07Visite d'Arès, de toutes les spécificités qui font la commune d'Arès depuis 170 ans. Rendez-vous à l'Office de Tourisme d'Arès… LE 18 septembreBalade en bateau de port en port 1 route du stade33138 LANTON+33 5 57 70 67 56En bateau presque privatisé, au départ du port de Cassy, naviguez vers le delta de la Leyre, pour une balade… LE 18 septembreVide-greniers Téléthon Rue Chante Cigale33470 GUJAN-MESTRAS+33 6 33 23 81 53Vide-grenier organisé au profit du Téléthon Petit restauration sur place. Règlement et inscription sur le site internet. LE 18 septembreVide-greniers Avenue de l'Europe33260 LA TESTE-DE-BUCHVenez nombreux chiner sur le parking du Centre Commercial Leclerc, possibilité de se restaurer sur place. DU 19 AU 30 septembreExpo de peinture - Jean Calmon 4 Allée Roger Touton33120 ARCACHONExposition 19-30 septembre 2022 à Arcachon par Jean Calmon. " Des pins, de l'eau et du sable" Vernissage le Mardi… DU 19 AU 23 septembreSemaine vitalité et bien-être 260 Boulevard de la République33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 92 57La crise sanitaire n’a pas été sans conséquence sur les seniors et leurs attentes..C’est le constat qui a été également… DU 20 AU 25 septembreExposition de Pastels Maison des Arts33470 GUJAN-MESTRASPar Les Past’Elles. LE 20 septembreLe numérique en 1 clic - Bons plans sur Internet et économie 22 Boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 98 88Atelier numérique débutant. Le numérique en un clic. Amener son matériel. LE 20 septembreRelaxation sonore en forêt Rue du Port33470 LE TEICH+33 5 56 22 80 46Laissez vous porter par le son unique et apaisant des bols tibétains... un véritable moment pour soi de détente et… LE 20 septembreComptines et galipettes Esplanade du Broustic33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 03 93 93Pour les touts-petits de 0 à 3 ans ! découverte du corps et des sons, du rythme et des mots… LE 21 septembreBook club ado Esplanade du Broustic33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 03 93 93Romans, bandes dessinées ou mangas un rendez-vous mensuel pour discuter ensemble de vos lectures, de vos coups de cœur… LE 21 septembreCadences "Winterreise" Ballet Preljocaj 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Tout au long de son parcours Angelin Prejlocaj a diversifié ses sources d’inspiration, questionnant ainsi en permanence le corps et… LE 22 septembreAtelier numérique à la Médiathèque Esplanade du Broustic33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 03 93 93Foire aux questions sur tablettes, ordinateurs et smartphones. Accès gratuit et sur réservation auprès de la Médiathèque. LE 22 septembreRandonnée 33740 ARES+33 6 10 93 40 32Rendez-vous à 9h à la jetée d’Arès pour une randonnée de 10/12 km à allure normale. DU 22 AU 28 septembreExposition de peintures, sculptures et objets recyclés 14 Avenue Pasteur33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 57 76 11 24, +33 5 56 82 02 95Venez admirer les oeuvres de Danièle Glorieux, Laurence Auger, Catherine Beyssi et Sandrine Fiacre et les peintures de Patricia Hurbourg… LE 22 septembreCadences "Body concert" Ambiguous Dance Company Rue Gilbert Sore33260 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Les artistes coréens gagnent de plus en plus le devant de la scène internationale, confirmant la vitalité créative du pays.… DU 22 AU 28 septembreExposition de peintures contemporaines et sculptures Maison Louis David33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95, +33 5 57 76 11 24Venez admirer les peintures de l'Association Matière Couleur dans les trois salles de la Maison Louis David située dans le… LE 23 septembreCadences "Monsieur vs + = Madame" Companie Augsute Bienvenue Rue Pierre de Coubertin33380 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Escale Chorégraphique Cette pièce aborde la crise de la parité entre les hommes et les femmes qui conduit à une… LE 23 septembreCadences "Querencia" Cia Antonio Najarro 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75 Querencia » en espagnol évoque le retour aux sources. C’est la trame de travail que se donne Antonio Najarro… LE 23 septembreVisite de l'éco-musée de Marquèze 33740 BORDEAUX+33 6 08 13 53 70Visite guidée de l’écomusée, et repas au restaurant. Départ en covoiturage à 8h30, retour à 18h30. Tarif 32€. LE 24 septembreCadences - Escale Chorégraphique GIC et la Cie Rêvolution 33470 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Le Groupe d’Intervention Chorégraphique est une commande chorégraphique passée aux danseurs du Ballet Urbain Rêvolution afin de se réapproprier les… LE 24 septembreCadences "Karavane en scène" Mourad Merzouki 33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Théâtre de la Mer Karavane en scènes » est une proposition de Pôle en Scènes pour faire découvrir la… LE 24 septembreCadences "Smashed" Cie Gandini Juggling 33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Théâtre de la Mer Dans Smashed », la manipulation du fruit défendu jette un regard sagace sur les relations… LE 24 septembreSpectacle Smashed » de la Compagnie Gandini Juggling 14 Avenue Pasteur33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Spectacle Smashed » de la Compagnie Gandini Juggling dans le cadre du Festival Cadences. Inspiré par le travail de… LE 24 septembreCadences "Entre deux" Xuan Le et Élodie Allary 33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Xuan Le crée sa compagnie en 2016. Mais suite à sa rencontre avec Elodie Allary les deux chorégraphes s’associent. Mêlant… LE 24 septembreCadences "Mythologies" Jeune Théâtre du Corps - Pietragalla - Durouault Avenue de l'Europe33120 ARCACHON+33 5 56 03 21 01Escale Chorégraphique Qui n’a jamais rêvé de voir le meilleur de Cendrillon », Roméo et Juliette », … DU 24 AU 25 septembreArt & Yoga 7 Allée Toulouse-Lautrec33138 LANTONStage animé par Albane Roux, artiste peintre et Christine Ferrage, enseignante de yoga fabriquer nos couleurs avec des pigments et… LE 24 septembreCadences - Escale Chorégraphique "Smashed" Cie Gandini Juggling 33510 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Dans Smashed », la manipulation du fruit défendu jette un regard sagace sur les relations tendues entre sept hommes… LE 24 septembreThéâtre la Dolce Vita - Présentation de la saison 2022/2023 32 Avenue de Bordeaux33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95La billetterie en ligne et à l'office de tourisme débutera dès le 12 septembre 2022. Présentation de la saison 2022-2023,… LE 24 septembreCadences - Escale Chorégraphique "Street Soul Train" Wab et Etincelles Brasserie Mira33260 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Le Groupe d’Intervention Chorégraphique est une commande chorégraphique passée aux danseurs du Ballet Urbain Rêvolution afin de se réapproprier les… LE 24 septembreSortie champignons 33740 ARES+33 5 56 60 18 07L'automne est ses changements de couleurs constituent la saison rêvée pour découvrir le patrimoine mycologique de nos forêts. Venez donc… LE 24 septembreCadences "Extraits d'Alento" Cia Antonio Najarro 33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Théâtre de la Mer La Compagnie Antonio Najarro, représentée par ses Danseurs Solistes, illuminera la scène de La Mer avec… LE 24 septembreCadences "Street Soul Train" Wab et Étincelles Place des Marquises33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Escale Chorégraphique Au volant de leur Funky Truck, système de sonorisation embarqué, les danseurs de la Cie Étincelles et le… LE 24 septembreCadences "L'art de réinvestir" Cie Entité 33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Théâtre de la Mer Les performances proposées par la Compagnie Entité sont des formes hybrides, entre puissance de la danse… DU 24 AU 25 septembreRégate 33740 ARES+33 5 56 60 05 37Régate 590 Mémorial Granchamp ». Au club nautique. LE 24 septembreCadences "Anopas" Cie Art Move Concept 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75A travers leur style singulier, Soria Rem et Mehdi Ouachek livrent leurs propres anecdotes mêlant le hip-hop à la fluidité… DU 24 AU 29 septembreExposition- Les couleurs du Bassin 13, 15 Avenue de Bordeaux33740 ARESExposition de pastel et d’aquarelle. Rendez-vous à la salle d'expositions. DU 24 AU 25 septembreGujan Thrillers Festival 33470 GUJAN-MESTRAS+33 5 57 52 54 60Le frisson littéraire - 8ème édition. Marraine Barbara ABEL Parrain Ian MANOOK Une vingtaine d’auteurs en dédicaces et… LE 25 septembreCadences - Escale Chorégraphique "Exit" Art Move Concept Théâtre de la Caravelle33380 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Le Groupe d’Intervention Chorégraphique est une commande chorégraphique passée aux danseurs du Ballet Urbain Rêvolution afin de se réapproprier les… LE 25 septembreCadences "La leçon" Théâtre du Corps - Pietragalla, Durouault 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault explorent la théâtralité du mouvement sous toutes ses formes. En questionnant la relation au corps,… LE 25 septembreCadences "Basaide" Cie Bilaka front de mer, centre ville33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Le chorégraphe Eneko Gil s’est inspiré de traditions dansées souletines, une province du Pays Basque. Bien que le spectacle soit… LE 25 septembreSunset Suzette 1 route du stade33138 LANTON+33 5 57 70 67 56En bateau presque privatisé, au départ du port de Cassy, partez avec Vincent, le skipper, pour un moment unique … LE 25 septembreCadences - Escale Chorégraphique "Migrare" Cie Maduixa Place Michel Martin33970 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Le Groupe d’Intervention Chorégraphique est une commande chorégraphique passée aux danseurs du Ballet Urbain Rêvolution afin de se réapproprier les… LE 25 septembreVide grenier 940 Avenue de l'Europe33260 LA TESTE-DE-BUCH+33 5 56 22 96 91Grand vide grenier organisé par Cazaux Olympique Football. Restauration sur place , café , sandwichs, frites , boissons ... LE 25 septembreCadences - Escale Chorégraphique "L'art de réinvestir" Cie Entité Marché33380 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Le Groupe d’Intervention Chorégraphique est une commande chorégraphique passée aux danseurs du Ballet Urbain Rêvolution afin de se réapproprier les… LE 25 septembreCadences "À Bientôt" Cie Mâle front de mer, centre ville33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Notre corps, foyer de l’âme et de l’esprit, trouve ses réponses à nos questionnements avec brutalité et instinct. À la… LE 25 septembreCadences "Migrare" Cie Maduixa front de mer, centre ville33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75 Migrare » est une histoire émouvante qui explore les limites de l’équilibre avec le mouvement. Quatre femmes sont sur… LE 25 septembreCadences "Malafemmena" Mamma Cie front de mer, centre-ville33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75"Malafemmena" est inspirée du mot napolitain qui signifie mauvaise femme ». La chorégraphie questionne la relation de couple et… LE 25 septembreCadences "Extraits du répertoire" Théâtre du corps - Pietragalla, Durouault front de mer / centre-ville33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Les jeunes artistes du Théâtre du Corps présenteront des extraits du répertoire chorégraphiés par Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault ainsi… LE 27 septembreLe numérique en 1 clic - Les mails et la sécurité 22 Boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 98 88Atelier numérique débutant. Le numérique en un clic. Amener son matériel. DU 27 AU 30 septembreMicro Folie - Musée Numérique d’Arcachon Clin d’œil au Festival Cadences 22 Boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 98 88VISITE LIBRE de la Collection des grands musées nationaux n°1 Château de Versailles, Musée du Louvre, Centre George Pompidou...… DU 29 septembre AU 5 octobreExposition de peintures et photographies Maison Louis David33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Venez admirer les peintures et photographies de Reg'arts croisés, les peintures acryliques de Jean-Claude Diquero et les peintures de Tristan… LE 29 septembreAtelier numérique à la Médiathèque Esplanade du Broustic33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 03 93 93Choisir des applications à installer sur son smartphone ou sa tablette, comprendre les réglages et paramétrages. DU 30 septembre AU 2 octobreAndernos Urban Session 33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Retrouvez l'évènement annuel "Andernos Urban Session" autour du Skate Park. Une manifestation dédiée aux plus jeunes et à leurs familles… LE 30 septembreNocturne Gaming 22 Boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHON+33 5 57 52 98 88L'équipe numérique ouvre les portes de l'Espace gaming. Apex Legends sur PC 6 places FIFA 22 sur PS5 4 places.… LE 1 octobreBalade eau-thentique 33380 MIOS+33 5 57 70 67 56Découvrez la Zone Libellule sur un site pilote, avec Mathilde, naturaliste et animatrice nature. Décourez un espace où la nature… DU 1 AU 2 octobreParcours des ateliers d'artistes à Arcachon 33120 ARCACHONLe premier week-end d'octobre, venez visiter 15 ateliers Arcachonnais. Peintres et plasticiens ouvrent leurs portes et exposent leurs créations … LE 1 octobreBike & Run Tour du Bassin d'Arcachon 33120 ARCACHONCinq femmes ont créé une association dans le but d’organiser et de participer à des évènements sportifs ou culturels, solidaires… LE 2 octobreCourse nature entre Bassin et forêt - 2ème édition Complexe sportif Jacques Rosazza33510 ANDERNOS-LES-BAINSLe club Athlétisme Nord Bassin organise la 2ème édition d' »Entre Bassin et Forêt » EBF. Comme l’an passé, vous… LE 5 octobreOlivier de Benoist Le petit dernier » 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75À chaque fois qu’Olivier de Benoist a un enfant, il fait un onemanshow. Comme il en a eu un quatrième,… DU 6 AU 12 octobreExposition de peintures et sculptures de "Formes et Couleurs" 14 Avenue Pasteur33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Découvrez les peintures et sculptures d'artistes amateurs de l'association "Formes et Couleurs" dans les trois salles de la Maison Louis… LE 9 octobreMotothon Lions Club Les Parqueurs33470 GUJAN-MESTRASLe Motothon est une rencontre amicale entre motards et la population, autour des communes du Bassin d'Arcachon et du Val… LE 11 octobreThe Opera Locos 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Cinq chanteurs d’opéra excentriques se réunissent pour un récital. Une performance unique portée par des artistes dont les voix défient… LE 13 octobreSélène Saint-Aimé 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Sélène Saint-Aimé est une jeune contrebassiste, chanteuse et compositrice d’origine caribéenne et ouest africaine. Elle étudie avec des musiciens de… DU 13 AU 19 octobreExposition de peintures Maison Louis David33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95, +33 5 57 76 11 24Venez admirer les peintures de Cathy Bourideu, Patricia Clavet, Marie Christine Vigneau et Jany Melsbach dans les salles de la… LE 13 octobreMatch d’Improvisation Théâtrale 32 Avenue de Bordeaux33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95OUVERTURE DE LA BILLETTERIE LE 12 SEPTEMBRE 2022. Compagnie BIP Bordeaux Improvisation Professionnelle Engagement total, générosité, réactivité et imagination sans… DU 14 AU 16 octobreThéâtre Salle des Fêtes33470 GUJAN-MESTRAS+33 6 15 64 18 96Représentation théâtrale "Les décalés du parc" par la Compagnie La Plume d'Icare 21h vendredi et samedi & 15h dimanche DU 14 AU 16 octobreOpen de Golf Avenue du Golf33120 ARCACHON+33 5 56 54 44 00Compétition de golf du 14 au 16 octobre 2022 pour professionnels et amateurs. Inscription en ligne avant le 29/09/2022. Entrée… LE 15 octobreVisite de la réserve ornithologique et de son delta à pied et en canoë. 33470 LE TEICH+33 5 24 73 37 33Partez à pied découvrir la Réserve Ornithologique du Teich, le retour sera original par le Delta de la Leyre… LE 21 octobre"Coupable" avec Richard Anconina 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Un spectacle événement Richard Anconina enfin sur une scène de théâtre ! À la permanence du Commissariat, une nuit… LE 22 octobreEn mode soigneur 33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Jeanne et Mylène vous initient aux gestes de premiers secours pour aider la faune sauvage blessée. Des petits savoirs pour… LE 23 octobreTour de l'île aux oiseaux en bateau Place Louis David33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95Au départ de la jetée d'Andernos, embarquez pour 2h30 de balade en bateau afin de mieux comprendre l'environnement naturel et… LE 23 octobreVide-greniers Avenue de l'Ermitage33115 PYLA-SUR-MERCe vide-grenier est organisé par l'Amicale des Sapeurs Pompiers Pyla. LE 25 octobreLes visiteurs d'Automne Rue du Port33470 LE TEICH+33 5 24 73 37 33Au coeur du Bassin d'Arcachon, la Maison de la Nature du Bassin d'Arcachon vous propose une découverte de la réserve… LE 26 octobreLa balade des gens curieux 33380 MIOS+33 5 57 70 67 56A travers un chemin qui fera appel aux sens, ponctué de va et vient dans l'imaginaire, à la rencontre du… LE 27 octobreCompagnie Léandre Clown “N’importe quoi” 32 Avenue de Bordeaux33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95OUVERTURE DE LA BILLETTERIE LE 12 SEPTEMBRE 2022. “N’importe quoi” est un spectacle de théâtre gestuel. Sans paroles. Sans limites.… LE 27 octobreAventure nature Rue Jean-Zay33380 BIGANOS+33 5 57 70 67 56Balade ludique autour du port de Biganos, avec un animateur "environnement" pour découvrir de multiples "trésors" on observe, on… LE 29 octobreCie Illicite Bayonne Fábio Lopez "La belle au bois dormant" 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Créée il y a seulement cinq ans par l’ancien danseur, élève et disciple de Béjart et ancien danseur de Thierry… LE 30 octobreJournée Champignons Cueillette et Exposition et Auberge du Lac de la Magdeleine33470 GUJAN-MESTRASProgramme 10h rendez-vous au Parc de la Chêneraie pour la cueillette prévoir un panier. Ouvert à tous 14h à… LE 31 octobreBassin qui es-tu ? 33138 LANTON+33 5 57 70 67 56Entre culture et nature, on suit l'animatrice environnement sur le sentier du littoral, entre le port de Cassy et plage… DU 3 AU 6 novembreExposition de peintures et sculptures - Quai des Arts Maison des Arts33470 GUJAN-MESTRASExposition de peinture et de sculpture dans les cabanes et sur le port de La Hume. LE 8 novembre"Le Visiteur" d'Eric-Emmanuel Schmitt 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75 Dieu et Freud doivent avoir énormément de choses à se dire puisqu'ils ne sont d’accord sur rien…». Vienne 1938… DU 12 novembre AU 12 décembreKayak de mer à l'île aux oiseaux ou à la dune du Pilat Accueil réserve ornithologique33470 LE TEICH+33 5 24 73 37 33Venez visiter ou revisiter les plus grands sites du bassin d'Arcachon en véritable kayak de mer. Accompagné par un professionnel,… LE 17 novembreFeu! Chatterton 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Avec un troisième album foisonnant, qui explore pour la première fois les sonorités électroniques, Feu chante magistralement notre époque tourmentée.… LE 17 novembreBig Band Jazz Musique des forces aériennes de Bordeaux 32 Avenue de Bordeaux33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95OUVERTURE DE LA BILLETTERIE LE 12 SEPTEMBRE 2022. Le jazz et la musique militaire ont plus en commun qu’on ne… DU 19 AU 20 novembreWeek-end initiation à l'ornithologie de terrain l'hivernage des oiseaux Rue du Port33470 LE TEICH+33 5 24 73 37 33Situé sur l’une des plus importantes voies de migration de la planète, le Bassin d’Arcachon est un lieu privilégié pour… LE 19 novembreJeu de l'oie Bernache 33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95De nombreuses personnes ne savent pas comment réagir face à un animal en difficulté, souvent victimes de multiples péripéties et… LE 22 novembreFondazione Nzionale della Danza / Aterballeto "Don Juan" 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Après la création d’œuvres majeures pour de nombreuses compagnies de prestige à travers le monde, Johan Inger s’empare du mythe… LE 26 novembreBernard Lavillers 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Bernard Lavilliers a sorti son dernier album en novembre 2021. Le bien nommé Sous un soleil énorme » est… LE 29 novembreDom Juan de Molière 32 Avenue de Bordeaux33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95OUVERTURE DE LA BILLETTERIE LE 12 SEPTEMBRE 2022. Jeune noble vivant en Sicile, Dom Juan accumule les conquêtes amoureuses, les… DU 3 décembre AU 2 janvierArcachon fête Noël ! 33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 97Pour les fêtes de fin d’année, Arcachon revêt ses plus beaux atouts. Maison du Père Noël sur la Place des… LE 3 décembreSortie en kayak de mer observation des Bernaches Cravant 33470 LE TEICH+33 5 24 73 37 33Partez à la découverte des Bernaches cravants sur le Bassin d'Arcachon à bord d'un kayak de mer. Encadrée par un… LE 6 décembre"Folia" Mourad Merzouki 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75 Les rencontres inattendues entre deux univers font partie de ma démarche artistique. À travers mes créations, je n’ai eu… DU 6 décembre AU 6 janvierATELIER DU PÈRE NOËL Rue du Port33980 AUDENGE+33 5 56 03 81 50Chaque année, avant d’entamer sa grande tournée de distribution de cadeaux, le Père Noël fait une escale à Audenge depuis… LE 8 décembreArcachon Jazz Festival Thomas Bercy trio "Hommage à Duke Ellington" 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Devant le succés des Jeudi's Jazz, le théâtre Olympia crée son premier festival de Jazz dont Guillaume Nouaux, enfant du… LE 8 décembreArcachon Jazz Festival Manu Katché "The ScOpe" 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Devant le succés des Jeudi's Jazz, le théâtre Olympia crée son premier festival de Jazz dont Guillaume Nouaux, enfant du… LE 9 décembreArcachon Jazz Festival Swing Bones & Nicolas Gardel 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Devant le succés des Jeudi's Jazz, le théâtre Olympia crée son premier festival de Jazz dont Guillaume Nouaux, enfant du… LE 9 décembreArcachon Jazz Festival Just in time quartet 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Devant le succés des Jeudi's Jazz, le théâtre Olympia crée son premier festival de Jazz dont Guillaume Nouaux, enfant du… LE 10 décembreArcachon Jazz Festival The Blinkers Trio 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Devant le succés des Jeudi's Jazz, le théâtre Olympia crée son premier festival de Jazz dont Guillaume Nouaux, enfant du… LE 10 décembreArcachon Jazz Festival Bridget Bazile 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Devant le succés des Jeudi's Jazz, le théâtre Olympia crée son premier festival de Jazz dont Guillaume Nouaux, enfant du… LE 13 décembreOrchestre de Chambre Nouvelle-Aquitaine / Renaud Capuçon 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75L’Orchestre de Chambre Nouvelle-Aquitaine propose, depuis sa création en 1981, un format spécifique de 45 à 50 musiciens. Ici, tout… LE 15 décembreEn Mi Sitio - Nicolas Saez 32 Avenue de Bordeaux33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95OUVERTURE DE LA BILLETTERIE LE 12 SEPTEMBRE 2022. Guitariste et compositeur franco-espagnol, Nicolas Saez fait partie de la nouvelle génération… LE 7 janvierJeune orchestre symphonique de l'Entre-deux-Mers JOSEM 32 Avenue de Bordeaux33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95OUVERTURE DE LA BILLETTERIE LE 12 SEPTEMBRE 2022. JOSEM est né en 1988 d’une volonté de répandre et promouvoir la… LE 11 janvierCaroline Vigneaux 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Après avoir quitté la robe » dans son précédent spectacle, Caroline Vigneaux se retrouve nue comme Ève dans le… LE 18 janvier"L'importance d'être constant" d'Oscar Wilde 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Incontournable, étincelant d’élégance et de drôlerie d’œuvre d’humour d’Oscar Wilde. le chef- Evelyne Buyle, Delphine Depardieu, Arnaud Denis et… LE 22 janvier"Hilda" 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Mme Lemarchand, bourgeois de gauche, convoque Frank Meyer. Elle veut engager son épouse, Hilda. pour 50 francs de l'heure, il… LE 25 janvierPaul Mirabel "Drôle de zèbre" 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Originaire de Montpellier, Paul Mirabel débute sur les scènes ouvertes parisiennes. Son talent est vite reconnu et il se lance… LE 28 janvierCamille Lellouche 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Élue par le public chanson de l’année » lors des dernières Victoires de la Musique avec Mais je… LE 31 janvierCie Blanca Li "Casse-Noisette" 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75"Casse-Noisette" de Blanca Li est une vesrsion hip hop du classique de Tachaïkovski avec 8 danseurs espagnols. Pour Blanca Li,… LE 31 janvierFausse Note de Didier Caron 32 Avenue de Bordeaux33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95OUVERTURE DE LA BILLETTERIE LE 12 SEPTEMBRE 2022. Nous sommes au Philharmonique de Genève, dans la loge du chef d’orchestre… LE 3 févrierAlain Chamfort 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Depuis ses débuts en 1968, Alain Chamfort ne s’est pas laissé enfermer dans une case. On lui doit certains tubes… LE 9 févrierNirek Mokar 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Nirek Mokar a eu la chance de pouvoir écouter et voir jouer tous les grands spécialistes du Boogie-Woogie au … LE 16 février"Chers parents" 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Lorsque les parents de Pierre, Jules et Louise Gauthier leur demandent de venir les rejoindre pour leur annoncer quelque chose… LE 19 févrierOrchestre National Bordeaux Aquitaine 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75L’ONBA invite pour ce concert, le chef français Jérémie Rhorer qui a récemment publié un enregistrement dédié à Brahms contenant… LE 21 févrierBallet de l'Opéra National de Bordeaux 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75 Paz de Jolla » présente des ensembles et duos de haute volée qui se bousculent dans un ballet, aux… LE 23 févrierSanseverino "Les deux doigts dans la prise" 32 Avenue de Bordeaux33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95OUVERTURE DE LA BILLETTERIE LE 12 SEPTEMBRE 2022. CONCERT ÉVÈNEMENT Ce nouvel album est né d'une envie d'arpenter d'autres lieux,… LE 24 févrierCie e1nz "Zwaï" 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Au-delà des genres, ce duo d’artistes suisses adeptes de l’art performance fusionne en parfaite harmonie, vitesse et légèreté, éléments acrobatiques,… LE 26 février"La Traviata" 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Marie Duplessis, célèbre courtisane, aimée de Musset, mourut ruinée à 23 ans. Pourtant son souffle inonde toujours les cœurs, immortalisé… LE 3 mars"Allons enfants" des Epis noirs 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Revisitez l’Histoire de France avec Les Épis Noirs ! Détournant les mythes fondateurs de notre humanité, la troupe écume les… LE 8 mars"Corps extrêmes" de Rachi Ouramdane 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Le chorégraphe Rachid Ouramdane cultive depuis toujours l’art de la rencontre et aime jouer sur la beauté du déséquilibre. Le… LE 9 marsNi Brel Ni Barbara - Les Monsieur Monsieur 32 Avenue de Bordeaux33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95OUVERTURE DE LA BILLETTERIE LE 12 SEPTEMBRE 2022. Théâtre Musical. Deux artistes, Laurent et Mario, sont en pleine création de… LE 11 marsVincent Dedienne "Un soir de gala" 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75 C’est un spectacle qui ressemble à la Louisiane, à l’Italie… » Il y a des personnages dedans, des jeunes,… LE 14 mars"Comme il vous plaira" 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Dans cette nouvelle traduction, moderne et enlevée, de la comédie de Shakespeare, se mêlent aventure, amour, désir, amitié, passion, jalousie… LE 17 marsIbrahim Maalouf "Quelques Mélodies..." 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Le trompettiste a fêté ses quarante ans avec un douzième album intimiste intitulé 40 Mélodies ». Il y reprend… LE 21 marsPollen et Plancton - Compagnie Andréa Cavale 32 Avenue de Bordeaux33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95OUVERTURE DE LA BILLETTERIE LE 12 SEPTEMBRE 2022. Théâtre Jeune Public. C’est l’histoire de Kiki, jeune créature aquatique qui décide… LE 24 marsMachine de cirque "La galerie" 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Le cirque envahit le musée ! Sept acrobates disjonctés et une musicienne électrisante s’emparent d’une exposition monochrome. Dans un élan… LE 29 marsCamille Chamoux "Le temps de vivre" 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Camille Chamoux revient avec un spectacle tonique sur notre rapport au temps mené tambour battant ! Dans une mise en… LE 31 mars"Le jour où le jour s'arrêta" d'Eddy la Gooyatsh 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Dans une école, quelque part sur la Terre, arrive une petite fille étrange aux pouvoirs surnaturels. Elle a pourtant bien… LE 5 avril"Une histoire d'amour" d'Alexis Michalik 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Katia et Justine tombent amoureuses, un amour de conte de fée. Justine veut un enfant. Katia, trop souvent blessée par… LE 6 avrilBallet Bar - Compagnie Pyramid 32 Avenue de Bordeaux33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95OUVERTURE DE LA BILLETTERIE LE 12 SEPTEMBRE 2022. La rencontre de cinq virtuoses hip-hop qui, dans un univers proche des… LE 7 avrilCirca Contemporary Circus "Sacre" 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Les Australiens de Circa, sous la férule inspirante et inventive de leur directeur artistique Yaron Lifschitz, continuent d’ouvrir de nouvelles… LE 13 avrilAntonio Lizana 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Navigant entre New York et son Andalousie natale, Antonio Lizana est devenu l’un des représentants les plus célèbres du nouveau… LE 23 avrilFestival de musique de chambre Nikolaï Lugansky 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Le maître Nikolaï Lugansky, réputé pour sa maîtrise technique absolue et la profondeur de son jeu est un artiste flamboyant… LE 24 avrilFestival de musique de chambre Richard Galliano "New York Tango Trio" 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Vous rependrez bien un peu de Piazzolla ? Après un petit détour à trois temps avec son album "Valses" en… LE 25 avrilFestival de musique de chambre " Le carnaval des animaux" 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Rencontre au sommet entre un tube du répertoire et un casting de musiciens 5 étoiles pour ce concert qui met… LE 26 avrilFestival de musique de chambre Les Solistes de l'Orchestre Philharmonique de Radio France 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75L’opéra a toujours constitué une inspiration inépuisable pour les plus grands virtuoses. Ils y ont trouvé un support de choix… LE 28 avrilFestival de musique de chambre Les 20 ans du Quatuor Modigliani avec Adem Laloum 21 Avenue Charles de Gaulle33120 ARCACHON+33 5 57 52 97 75Le Quatuor Modigliani fête son anniversaire au Théâtre Olympia pour une soirée de clôture événement. En deux décennies, les Modigliani… LE 9 maiLes Voyageurs du Crime 32 Avenue de Bordeaux33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95OUVERTURE DE LA BILLETTERIE LE 12 SEPTEMBRE 2022. De Pascal Legros Organisation et Le Renard Argenté. Après le “Cercle de… LE 8 juinGérémy Crédeville "Enfin" 32 Avenue de Bordeaux33510 ANDERNOS-LES-BAINS+33 5 56 82 02 95OUVERTURE DE LA BILLETTERIE LE 12 SEPTEMBRE 2022. HUMOUR Et si réussir c’était échouer ? Derrière ce titre de livre… LE 27 juinAtelier Zazen 22 Boulevard du Général Leclerc33120 ARCACHONCette atelier Méditation est animé par Roberte Vigneau et Bernard Bedon.

publiéedans le JO Sénat du 23/01/2020 - page 356. Mme Christine Herzog attire l'attention de Mme la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales sur le cas d'une commune qui accueille une fête foraine. Elle lui demande quelle est la responsabilité du maire en cas d'accident.
L'info à ne pas louperEmmanuel Marcon va parler. Alors que la situation sanitaire se dégrade, le président de la République a choisi les deux présentateurs des 20 Heures de France 2 et de TF1 Anne-Sophie Lapix et Gilles Bouleau pour faire des annonces mercredi à 19h55. Emmanuel Macron sera évidemment interrogé sur ce retour de l'épidémie de Covid-19 qui inquiète, ainsi que sur la situation économique du pays, également très affectée par le peu plus tôt ce matin, Jean Castex était de son côté l'invité de FranceInfo à l'occasion de ses 100 premiers jours à Matignon. Et le Premier ministre a une nouvelle fois martelé que pour éviter des reconfinements locaux ou un reconfinement général, les Français devaient rester mobilisés face à cette deuxième vague forte » forte de Castex a par ailleurs annoncé une nouvelle version de l'application StopCovid, sortie en juin, et dont l'usage reste très limité dans la qu'il faut aussi retenirLa colère des forains. Très durement impactés par la crise sanitaire, ils ont pu travailler quelques semaines cet été avant que les foires et fêtes foraines ne soient à nouveau interdites avec le rebond du Covid-19, les forains ont lancé ce matin plusieurs opérations escargots , notamment autour de Paris. Une démarche coup de poing qui a visiblement fait bouger les lignes puisque leurs représentants sont reçus à 13 heures au ministère de l’ à Marseille. Deux jeunes femmes de 17 et 19 ans ont été blessées, dont une grièvement, dans une fusillade la nuit dernière, dans le quartier de la Belle-de-Mai , près d’un point de deal. Elles se trouvaient dans une voiture qui a été prise pour cible par des individus qui ont pris la fuite. Deux autres personnes étaient à bord du véhicule ciblé le conducteur, qui n’a pas été touché et un troisième passager, qui aurait pris la fuite à pied. Il est lui aussi Lakers de LeBron James sacrés. Avant le début des playoffs NBA, les joueurs de Los Angeles avaient dit qu’ils visaient le titre pour honorer la mémoire de Kobe Bryant, tragiquement décédé en janvier dernier . Et bien ils l’ont fait, portés par un immense LeBron James, élu meilleur joueur des finales. La nuit dernière, lors du match six, les Lakers se sont en effet imposés 106-93 face au Heast de Miami , remportant ainsi le 17e titre de l’histoire de la franchise californienne et égalant le record de inattendueLa Creuse a la cote. Parfois décrié, voire moqué, le second département le moins peuplé de France après la Lozère enregistre un regain d'intérêt depuis l'été dernier. Le confinement et la quête d'espace y ont en effet relancé les transactions du jamais-vu ! » assure le patron de l'Agence creusoise Philippe Petit, qui n'a jamais autant travaillé qu'en ce moment », alors que cela fait plus de 30 ans qu'il est dans l' boom assez inattendu pour la Creuse, qualifiée de département de bouseux » par Technikart en 2012, qui s'explique autant par l'arrivée de nouveaux habitants en quête de calme et de verdure que par la décision des locaux d'acheter, craignant une hausse des prix, expliquent les spécialistes du secteur.
Dansle grand pré, une fête foraine s’est installée. Les animaux de la forêt observent tous ces humains qui mangent des barbes-à-papa et montent sur des chevaux de bois. À la tombée de la nuit, ours, lièvres, ratons-laveurs et sangliers pénètrent dans le parc. Ils testent la grande roue et grimpent dans les montagnes russes ! Il s’enivrent de
L'USINE FORAINE Les fêtes foraines sont devenues des usines à abrutir. Finie la poésie des manèges d'antan ! Les hauts-parleurs débitant insanités musicales et martèlements de synthèse ont remplacé tambourins et cymbales des machines à divertir "made in Disneyland" peintes comme des enseignes de discothèques proposent leurs tourbillons hollywoodiens aux mangeurs de gaufres blasés. Partout de la fureur et des néons pour mieux éblouir avec du forains ont des têtes de mafieux affairés et les guichetières dans leur antre minable ont des allures de maquerelles fatiguées attendant le client, pions peu aimables qui distribuent à la chaîne tickets et mauvaise humeur. Tarifs élevés pour plaisirs insignifiants. Matraquage de cervelles et saccage de tympans ces forains reconvertis dans l'exploitation des machines à sensations fortes la fête est un filon, ni plus ni moins qu'une pompe à fric. Acteurs d'une arnaque planifiée à l'échelle industrielle, les travailleurs de ce nouveau "secteur d'économie en pleine expansion" sont plus racoleurs qu'artistes. Plumer le pigeon des grandes villes avec des engins clignotants pilotés par ordinateurs semble être la raison d'être de ces marchands de rêves frelatés. Le talent des saltimbanques a depuis longtemps fait place aux machines sophistiquées crachant décibels numériques et feux factices. La fête foraine s'est dévoyée, uniformisée, ces exploitants-investisseurs aux airs crapuleux forains sur le papier, briseurs de rêves sur le terrain le vrai roi de la fête ça n'est pas le gamin qui s'émerveille il est déjà trop abruti et ne s'émerveille plus, gavé qu'il est de produits dérivés en tous genres, mais le chiffre d'affaires.+++++++Le texte sur les forains aurait dû s'arrêter là mais un intervenant, par ses pertinentes réactions pro-fêtes foraines a prolongé le sujet. Mes réponses 1 - Bonjour François-Xavier,Je connais assez les fêtes foraines pour m'y ennuyer à mourir et les railler avec lucidité. La cause que je défends n'est pas celle des syndicats de forains mais des "consommateurs" intelligents et avertis. Moi j'ose dire la réalité telle qu'elle est. Les forains comme les cultivateurs ont perdu leur âme. Les vrais paysans n'existent plus, les forains non plus... Faut-il aimer la musique industrielle pour être moderne ? Faut-il renier la musique traditionnelle pour être dans l'air du temps ?C'est précisément parce que j'ai su garder une âme d'enfant que je réagis de la sorte par rapport aux fêtes foraines contemporaines. Les fêtes foraines actuelles ne me font pas rêver. Ce ne sont pas les machines sophistiquées qui font la magie des fêtes, mais ce qui est du domaine de l' nos jours les forains achètent des machines et les exploitent. Le métier de forain ne se résume plus qu'en l'installation et la désinstallation de ces machines. Les forains ne jonglent plus avec des balles, ils gèrent des machines. Ils sont devenus de vulgaires gestionnaires qui n'ont pas de temps à perdre à exercer quelque art traditionnel... Rentabilité de rigueur !Ma force, c'est la sincérité, l'honnêteté, la lucidité. J'ose dire ce que je vois. Mon but n'est pas de dénigrer pour dénigrer, mais de dire les choses telles qu'elles sont. Je sais que ça n'arrange pas tout le monde. Préfèreriez-vous que je mente pour ne pas vous déplaire ? Oui les exploitants de machines ont des airs de mafieux, de maquereaux même. Du moins ceux que je vois habituellement dans ma ville le Mans et ailleurs. Leur abord est si peu amène, si peu aimable que j'estime inutile d'aller leur parler de mes états d'âme. Je sais que la conversation s'achèvera en peu de mots. Ces forains-la n'ont pas de temps à perdre. Ils sont trop empressés de faire tourner leur chère affaire. Merci pour les enfants !Raphaël Zacharie de Izarra=======2 - François-Xavier,Vous semblez ne m'avoir pas compris. Je reproche aux forains en général non à vous en particulier leurs airs crapuleux, leurs mines patibulaires, leur mauvaise humeur, leurs allures de repris de justice, leurs moeurs douteuses... On dirait vraiment que ces gens flirtent avec le monde de la mafia. Nul besoin d'être fin psychologue pour détecter chez la plupart de ces gens une propension au vice, à la malhonnêteté. Une observation de surface suffit à s'en convaincre. Les forains n'ont pas la flamme pure du métier. Ce ne sont d'ailleurs plus des artistes comme ils le furent originellement. Il leur manque l'essentiel l'amour du public. C'est l'amour de l'argent et de l'argent seul qui les pas me faire croire que les forains sont des anges de douceur épris de respect ! Les forains ne me font pas rêver, bien au contraire... On ne s'y prendrait pas mieux qu'eux pour tuer le rêve, se désillusionner parfaitement sur ce monde de joie factice !Les forains me font réellement songer à des ratés, à des minables reconvertis dans "l'exploitation de machines à sous" je caricature volontairement pour mieux me faire comprendre faute d'éducation, de choix, voire de moralité...Franchement antipathiques, ils ont le sourire rare derrière leur "vitre de parloir de prison". Avec leurs aspects de bagarreurs, leurs faces de camionneurs, leurs expressions sinistres, comment voulez-vous qu'ils passent pour d'aimables saltimbanques ? Côtoyer le public c'est un métier, il faut avoir ça dans le sang, c'est faire rêver les gens avec des manèges il faut avoir l'amour sincère du public et les forains n'ont vraiment pas l'air d'aimer leur public ! N'ayant pas du tout le sens social, ils se rattrapent sur le sens du gain crapuleux. Quand je vois la multiplication des carrés à peluches où le rôle du forain se résume à surveiller d'un oeil de cerbère ses machines et à se lever de temps en temps de son siège pour encaisser la monnaie, là j'ai vraiment l'impression d'avoir affaire à un maquereau exploitant ses poules... Vous êtes-vous déjà demandé ce que le public pouvait penser de vous à vous voir ainsi avec vos airs inquiétants sous les lumières crues des néons à racoler le pigeon sous des mines faussement amènes ? Si je fais le rapprochement entre les forains et les proxénètes, les mafieux, la pègre, ce n'est pas par sotte et stérile méchanceté, c'est réellement parce que bien souvent ces mondes se ressemblent vraiment à travers leurs représentants. Je ne dis pas que TOUS les forains sont ainsi, je ne prétends pas non plus que les forains sont nécessairement des crapules en puissance, je dis qu'ils en ont presque tous les signes les fêtes foraines et leur vacarme abrutissant, leurs vitrines attrape-gogos, leurs exploitants peu engageants me semblent sordides elles me font irrémédiablement songer aux trottoirs mal famés de Pigalle où vient s'échouer la ne suis pas contre la fête foraine, bien au contraire j'aime la fête foraine. Mais la vraie fête foraine dans la grande tradition des saltimbanques, des authentiques artistes et jongleurs et non pas ces grosses crapuleries à base de machines à fric tenues par des rustres n'ayant aucun sens artistique ni apparemment nulle connaissance des ressorts de la psychologie humaine qui leur permettrait de conquérir le public grâce à de réelles séductions poétiques au lieu de ces grosses machines exploitées sans état d' rêver c'est un métier, un sacerdoce et les forains n'ont définitivement pas la tête de l' Zacharie de Izarra=======3 - François-Xavier,Je peux parfaitement comprendre votre réaction qui est humaine il n'est jamais agréable de se faire critiquer de la sorte par un membre extérieur à la n'empêche pas que ce que je vois en surface des forains est précisément ce qu'ils me montrent allures douteuses, mauvaise humeur, mépris pour le public. Les apparences ne sont pas nécessairement paysan typique se reconnaît à ses allures, à sa tête. Un marin-pêcheur qui a bourlingué sur les océans a la face buriné de son métier. De même un cadre commercial se reconnaît à ses manières policées, à ses expressions physiques. La vertu en général se lit sur les fronts. Le vice également. Bien évidemment cela n'est pas systématique et il arrive que les apparences soient trompeuses, c'est vrai. Mais en règle générale les apparences reflètent avec justesse les une fois je ne parle pas de vous en particulier, je ne vous connais pas. Je parle de ce que je connais, de ce que je vois, de ce que je sens. Devant un de ces exploitants de manèges cités en termes peu flatteurs termes reflétant la stricte réalité, comment voulez-vous que je réagisse ? Pourquoi voudriez-vous que j'invente, que j'extrapole, que je mente ici ? Mon but n'est pas de médire pour médire mais de dénoncer ce qui mérite d'être dénoncé. Lorsque j'entre dans une fête foraine j'ai réellement l'impression d'être pris pour un gogo, d'être méprisé par les forains en général. Quel intérêt aurais-je à dénigrer avec tant de virulence les forains si mon opinion n'était pas fondée à partir de faits, d'observations, de ressenti ?Un détail très révélateur tout de même à la différence des forains les marchands de gaufres, de nougats, de bonbons officiant dans les fêtes foraines ne m'inspirent pas du tout les mêmes sentiments désagréables... Leur sens véritable de l'accueil, leur professionnalisme relationnel, leurs sourires, leur mines honnêtes tranchent radicalement avec l'abord suspect des pu le noter dans toutes les fêtes foraines sans exception. Cela serait un simple hasard selon vous ? D'ailleurs je ne suis pas le seul à considérer les forains comme de désagréables opportunistes exploitant leurs semblables avec leurs manèges clinquants, sans aucune poésie ni réel souci d'enchanter le public... Renseignez-vous, soyez sagace et je pense que vous prendrez conscience du problème. Evidemment la majorité reste silencieuse mais je suis persuadé qu'elle n'en pense pas moins. En somme vous me reprochez surtout d'oser dire ce que je ressens vis-à-vis des forains et de leurs "exploitations commerciales". Mais si les forains étaient plus sensibles aux attentes véritables du public, s'ils avaient le vrai sens de l'accueil, s'ils avaient le sens de la fête sans arrière-pensée de pigeonner le client, s'ils avaient le sens artistique au lieu de ce pragmatisme brutal, de cette trivialité tueuse de rêves, je n'aurais pas tous ces préjugés sur sûr il est légitime que les forains gagnent correctement leur vie. Le problème n'est pas sur les prix pratiqués ni même sur la qualité des manèges bien que la chose soit discutable mais là c'est encore un autre débat mais sur l'état d'esprit forain. Encore une fois je regrette que mon opinion vous chagrine car vous n'êtes certainement pas comme ces forains que je dénonce, mais je ne fais que relever des choses vues, ressenties, vécues en toute bonne Zacharie de Izarra=======4 - François-Xavier,J'ai argumenté en long et en large, vous n'avez répondu que par de simples dénégations à mes arguments construits. Un enfant n'aurait pas fait effet, je suis désabusé par les marchands de vent que sont les forains contemporains. Suis-je obligé d'apprécier systématiquement la soupe que l'on me sert ? Dieu merci je suis encore libre de critiquer ceux qui veulent me vendre au prix fort leurs mauvaise humeur et plaisirs frelatés ! Je regrette, mais je ne me satisfais pas des artifices forains falsifiés je ne suis définitivement pas un pigeon de texte n'est pas nauséeux, il est simplement SINCERE. C'est juste que ma sincérité vous contrarie. Auriez-vous préféré que je sois hypocrite, menteur, flatteur, fabulateur ?Imaginez que je fisse l'éloge de la fête foraine... Totalement partial, je suis persuadé que vous auriez encensé ce texte. Ce qui prouve bien que l'on ne peut être à la fois juge et partie, à moins bien entendu d'être intellectuellement très honnête. Ce débat avec vous est nécessairement nul puisque vous défendez vos intérêts sans argumenter, juste pour défendre votre métier. La démarche est certes compréhensible humainement, mais parfaitement faussée intellectuellement. Cela dit quand vous insinuez que vous n'êtes pas comme ces forains que j'ai cités, il n'y a pas de raison pour que je ne vous croie pas. Cela n'empêche pas qu'en dehors de vous ces forains décriés existent, que vous fassiez semblant de l'ignorer ou que vous l'ignoriez refusez d'admettre la justesse de mes observations, à savoir que chez les forains il y a des gens tels que je les ai décrits. Ne pas vouloir l'admettre est stupide et malhonnête. Un médecin qui refuserait d'admettre que dans sa corporation il y a des charlatans serait immédiatement taxé de mauvaise foi. Ou d'aveuglement. Ou de bêtise. Quoi qu'il en soit il ne serait pas crédible. Tout le monde sait que parmi les médecins il y a des gens malhonnêtes, des charlatans, des pour ne pas vous froisser vous aimeriez que je change radicalement mon discours, que je vous dise que les forains sont tous aimables, tous accueillants, qu'ils font rêver le public...Comment appeler cela si ce n'est de la censure professionnelle ?D'autant que je ne vous ai jamais attaqué personnellement. J'ai dit "les forains en général" parmi ceux que je côtoie. Je n'ai pas mis tous les forains dans le même Zacharie de Izarra=======5 - Je "n'attaque" personne comme vous dites, j'use simplement de ma liberté d'expression et je ne vous empêche pas d'en faire autant à mon sujet si cela vous j'avais envie de rédiger un article sincère sur mes expériences des fêtes foraines, ce que j'ai ne suis pas là pour mentir, inventer, fabuler mais pour encenser ou dénoncer les choses de ce monde. Ou simplement les constater. Je persiste et signe mes expériences à propos des fêtes foraines ont toutes été édifiantes et m'ont ouvert les yeux sur cet univers de fric, de fausseté, de quoi perdre toutes ses illusions sur le monde prétendument idéal des forains...Continuer de faire semblant de n'avoir rien vu serait irresponsable de ma part. Et très malhonnête. La mentalité foraine, du moins celle que j'ai approchée, ressemble à celle de la pègre. D'ailleurs je me demande s'il n'y a pas des ponts entre le "milieu" et le monde forain comme c'est le cas avec le encore permis d'exprimer ses opinions dans ce pays, et peu importe qu'elles soient justes ou fausses ?Si je me trompe, et vous avez parfaitement le droit de le penser, alors venez argumenter pour défendre votre cause au lieu de nier sottement. Votre attitude stérile consistant à nier me porterait même à croire que c'est la preuve par la non argumentation de la partie adverse de la justesse de mes vues. Il ne suffit pas d'affirmer de belles choses, de brandir un étendard d'idéaliste, encore faut-il que les faits rejoignent le que j'ai inventé les cerbères surveillant leurs carrés à peluches d'un air crapuleux, faisant la monnaie aux clients avec dans le regard une certaine malveillance comme s'il s'agissait de méprisables visiteurs à plumer ? Ai-je imaginé les exploitants de manèges aux mines sinistres distribuant des tickets avec des airs blasés propres à démoraliser un régiment de joyeux collégiens ? Ai-je rêvé ces regards peu aimables, ces visages antipathiques, ces têtes pas engageantes, enfin ces forains assimilables à des repris de justice en quête de mauvais coup ? Attention je n'ai jamais dit que les forains étaient de potentielles crapules, j'ai dit qu'ils me faisaient songer à des crapules. C'est aussi ajouté qu'il n'était pas impossible qu'ils les côtoient. Mais de cela je n'en ai aucune preuve, juste l'intuition, qui peut s'avérer inexacte comme toute intuition. Certes mon propos est dur, je ne le nie pas. Il est dur mais il est le reflet exact de ma pensée. Après, je peux me tromper. Mais c'est encore à Zacharie de Izarra=======Mot final en forme de remerciement à l'adresse de mon détracteur nommé François-Xavier qui a su me tenir tête sur le sujet des forains Soyez remercié de m'asticoter de la sorte ainsi le débat critique me permet de développer mes textes, de les enrichir d'arguments nouveaux, de les approfondir. C'est aussi par la dispute féconde que naissent mes textes, vous l'aurez remarqué. ======= L'affaire du faux Rimbaud documents complets 1 - APRES VERIFICATIONS ET CONFIRMATION, L'INEDIT DE RIMBAUD ETAIT BIEN UN FAUX !Portrait complet de l'imposteur premier article suspect mais assez intriguant reproduit ci-après était apparu sur le NET à l'annonce de la découverte d'un texte inédit de Rimbaud L'auteur d'un des coups montés les plus audacieux de ces dernières décennies s'est manifesté sous le nom d'emprunt "Jean Daube Rit" presque anagramme douteux du pseudonyme adopté par le jeune Rimbaud lui-même "Jean Baudry". De source indiscutable, l'imposture a été prouvée auprès d'un certain journaliste parisien collaborant à la rédaction d'une célèbre revue littéraire et qui a préféré -on le comprend- garder l'anonymat. Le faux a été effectué grâce à la recomposition frauduleuse d'archives anciennes à l'aide de vieilles feuilles vierges authentiques celles-là ajoutées à la revue en question qui aurait été ensuite "retrouvée" chez un bouquiniste de Charleville-Mézières. Affaire à suivre...Piégé comme les autres, Nabe hier soir dans l'émission de Taddéi sur France 3 le 19 mai 2008 a pour la première fois lu ce faux à l'adresse de millions de crédules !Cet article publié sur plusieurs sites officiels était demeuré anonyme. Puis dans un second temps le falsificateur -ou prétendu tel- s'est dévoilé dans les termes suivants à travers un autre article, dûment signé cette fois Voilà je suis l'auteur de cette imposture qui est en train de prendre des proportions énormes. J'en frémis d'horreur. Et d'aise. Je n'en suis pas à mon coup d'essai il est vrai j'avais déjà fabriqué des faux documents littéraires à propos de Maupassant et de Hugo, pour ne parler que des plaisanteries un peu consistantes publiées sur support papier "authentique", donc... Bien entendu mes potacheries n'avaient jamais marché, du moins pas au point de déranger les cercles officiels. Jusqu'à ce que je m'essaye à un "faux Rimbaud". Cette fois la supercherie a été prise au sérieux, trop. Beaucoup trop, à hauteur inconsidérée de la folie furieuse des médias souvent prompts à s'emballer à la moindre alarme littéraire !Les seuls responsables sont les "spécialistes" crédules relayés par les journalistes pressés de vendre de l'information et non l'auteur de cette malicieuse falsification. Je ne me considère pas comme un faussaire au sens judiciaire du terme mais comme un aimable gredin qui a ouvert sa cage à plumes que le vent médiatique a emporté plus haut que prévu. La blague sera de toute façon utile elle permettra de remettre les pendules à l'heure chez les prétendus spécialistes de la partie strictement littéraire la rédaction du texte "à la Rimbaud" fut l'étape la plus facile et la plus plaisante de l'entreprise. Un peu plus complexe -mais à la portée de tout bon faussaire un peu habile- fut de confectionner un faux matériel sur vieux papier. Le faire entrer ensuite dans un circuit classique afin de lui donner la "patine onirique" nécessaire à sa crédibilité grenier de particulier, bouquiniste, antiquaires à travers un protocole plausible ne demande pas une grande imagination, au contraire ! Découvert par un cinéaste sur les traces de Rimbaud comme le hasard fait bien les choses, n'est-ce pas ? le document fut fatalement récupéré "dans les règles de l'art". La presse n'avait plus qu'à prendre le voilà comment un gentil farceur se retrouve avec une méchante affaire sur les bras !Raphaël Zacharie de Escalier de la Grande Poterne72000 Le Mans FRANCETéléphone 02 43 80 42 98Freebox 08 70 35 86 222 - IZARRA FAUX NOM, VRAI FAUSSAIRE ?L'auteur est un habitué des coups montés littéraires, il semblerait qu'avec des moyens chimiques, techniques mais surtout informatiques il soit parvenu à tromper la vigilance des plus rusés ! A partir de vieilles archives vierges authentiques il aurait fabriqué ce faux. Les naïfs s'y seraient laissé que les circonstances de cette trouvaille devraient inciter à la plus extrême prudence... Comme par hasard un cinéaste justement en train de faire un documentaire sur Rimbaud entre dans une bouquinerie une librairie de quelle ville donc se demandera le péquin ? Mais oui bien-sûr de Charleville-Mézières voyons ! et là, hop ! comme par enchantement il trouve le fameux trésor littéraire qu'on recherchait depuis 1945 ! Bref, un mauvais scénario de Indiana Jones qui semble passer comme une lettre à la poste ! Sans parler des détails tellement "beaux et évidents" qu'il sont invraisemblables quand y réfléchit bien. Un romancier qui aurait écrit cette histoire aurait été taxé d'écrivain sans imagination. La vérité est que, comme l'avoue avec complaisance l'auteur de cet étrange message, le faux après avoir circulé un certain temps dans un circuit "traditionnel" pour accréditer son authenticité aurait finalement été dirigé vers cette boutique de Charleville dans l'attente de sa "découverte".D'ailleurs trouver un tel document là où précisément dans l'imaginaire collectif on est censé le trouver, c'est plus fort que fort ! Et c'est pour cela que c'est aussi un peu faible quand on commence à se poser quelques questions... Des faux littéraires ont déjà été fabriqués, cela ne serait pas la première fois récemment il y eut les faux carnets d'Hitler pour ne citer qu'un cas célèbre. Pour ce qui est des parties manquantes du document, les détériorations "naturelles" ont été machiavéliquement confectionnées à des endroits stratégiques du texte il fallait que cela fasse vrai. Mais pas trop non plus quand même car on se doute bien que l'auteur de la farce n'aurait pas masqué, même en partie, la signature "Jean Baudry" ! C'était la seule chose importante, la signature. Il fallait même que ça fasse plus vrai que vrai. C'est réussi...Signé un complice impliqué qui n'aura pas l'inconscience, lui, d'en dire plus sur son identité...Article attribué à un anonyme complice ou plus vraisemblablement à Raphaël Zacharie de Izarra lui-même se faisant passer pour un anonyme...3 - PIEGE POUR SOTS ADMIRATEURS D'AUTEURS CONNUSCertains spécialistes et profanes ne se ridiculisent-ils pas superbement en admirant avec des airs béats des écrits signés "Jean Baudry" ?Ce canular, si c'en est un selon les sceptiques, a un but dénoncer l'imposture d'une certaine littérature. Imposture orchestrée par des éditeurs opportunistes aux dépens d'esprits faibles se croyant épris de belles lettres dans le dessein que l'on devine fabriquer des mythes rentables. Plus grave elle est relayée de manière insidieuse par l'Éducation Nationale à travers ses manuels scolaires étatiques, sans aucune place pour la réflexion critique, et ce dans l'intention inique et faussement démocratique de fabriquer de futurs bacheliers au rabais. Tout lecteur, averti ou non, sera influencé par la signature des textes qu'on lui soumettra officiellement sous noble reliure. Une nouvelle preuve éclatante avec l'affaire de l'inédit de Rimbaud ? Aux esprits sagaces de trancher. Les imbéciles qui se seront trompés, eux, mériteront le blâme littéraire. Surtout si ce sont des simple signature -certes illustre mais une signature n'est pas une oeuvre- apparaissant au bas d'un texte médiocre pseudonyme authentifié, agréé par les cercles littéraires officiels nécessairement infaillibles... suffit pour que des lettrés tombent en pâmoison. Avec n'importe quel texte, pourvu qu'il soit sur un support "authentique" et signé d'une plume illustre, il est possible de faire passer un potache -ou pour être plus précis un IZARRA- pour un ! Cette divine ponctuation ! Ha ! Quel esprit ce Baudry ! Avez-vous vu madame cette pénétration dans l'ironie ! Ho ! Le nez de Bismarck ! Oh la la ! La moustache du teuton qui sert de virgule dans cette phrase-ci, quel génie ce Baudry, ne trouvez-vous pas ?Le test est concluant lorsque l'on signe du nom d'un bel auteur connu n'importe quel mauvais texte écrit en cinq minutes, pourvu que le lectorat soit déjà bien conditionné par cette imposture que je dénonce, il applaudit. A l'inverse, lorsque l'on signe avec des noms d'inconnus des textes authentiques pris dans la Pléiade, ce même lectorat raille, peu conditionné qu'il est pour s'extasier devant des écrits d'auteurs non appris à l'école, donc parfaitement inconnus...Pour résumer, prenez des textes classiques peu connus du grand public, signez-les "Marcel Dupond", soumettez-les à des prétendus beaux esprits et écoutez les commentaires pleins d'âneries qu'ils ne manqueront pas de sortir...Dans le cas concret qui nous préoccupe, parce qu'un texte classique est signé du nom de votre "ennemi" Izarra pour bien nommer celui qui vous ridiculise, cela suffit pour que vous perdiez subitement tout jugement esthétique vous devenez curieusement incapables d'apprécier le texte en lui-même...Je suis heureux de prouver une nouvelle fois de manière concrète et non théorique que la sottise ambiante est à nos portes. La supercherie grandira certains esprits qui auront su rester critiques et ridiculisera les autres. Il est tout de même décevant de constater que mes contemporains sont d'incorrigibles naïfs, et en même temps je suis très satisfait que ma thèse sur l'imposture de la littérature tienne à ce point la le document soit un faux ou un vrai, le fait est anecdotique. Je suis là pour une affaire plus essentielle ébranler certaines certitudes Zacharie de Izarra4 - Ma principale utilité éprouver la sagacité des prétendus beaux esprits de toutes espèces. Et des spécialistes de la question rimbaldienne. Je suis le trublion des Lettres, c'est de bonne guerre. Et finalement très sain. Les impostures ont toujours existé dans l'histoire de la littérature et certains imposteurs furent aussi de grands auteurs plus facétieux que d'autres. Je fais éternuer messieurs les grands professeurs de littérature, enrager les sots convaincus. Rien que des choses fort salutaires !Raphaël Zacharie de Izarra5 - Je souhaite demeurer le maître du jeu le plus longtemps possible. Ce n'est pas à moi de prouver l'authenticité de ce texte mais aux spécialistes de la question littéraire. C'est à eux d'asséner vérités immortelles et écrasantes, de répandre affirmations lumineuses et sereines -bref de convaincre l'incrédule- et non à moi d'abréger les doutes. Mon rôle consiste à faire accoucher la vérité littéraire aux prétendus spécialistes de Rimbaud, non à servir sur un plateau le sujet cuit de leurs actuels tourments. Seul celui qui a les bonnes cartes en main aura le dernier mot. Celui-là peut se permettre toutes les licences et fantaisies. Chacune de mes provocations à l'adresse de mes détracteurs doit être considérée comme une salutaire incitation à percer le mystère de ce texte par des moyens strictement artistiques, littéraires, intellectuels et non vulgairement matériels. On devrait au contraire me rendre grâces d'inviter les admirateurs de Rimbaud à la critique honnête au lieu de me condamner de la sorte !En attendant je laisse à mes détracteurs le temps de se ridiculiser dans toutes les directions. Ou de faire triompher la vérité, s'ils la Zacharie de Izarra6 - Je n'ai pas abattu toutes mes cartes. Une mystification consistante se fait nécessairement sur le long terme. Donc, pas de précipitation ! D'ailleurs je ne sais pas encore s'il sera finalement indispensable de donner des preuves la régénérescence des esprits corrompus par le snobisme rimbaldien se fera peut-être sans ce concours matériel que réclament les admirateurs et fins connaisseurs de Rimbaud... Le miracle de l'Intelligence peut fort bien s'opérer indépendamment de toute preuve tangible. Quoi qu'il en soit, ces éventuelles preuves matérielles pourront toujours être mises en doute car il y aura toujours des saint Thomas pour douter de l'évidence, aussi ces preuves palpables sont-elles vaines. La seule véritable preuve -irréfutable- que ce document est un vrai, ou un faux, c'est de le confronter audacieusement aux jolies sensibilités pénétrées de vérités rimbaldiennes promptes à tomber en pâmoison à la moindre prose signée "Rimbaud".Raphaël Zacharie de Izarra7 - REPONSE A JEAN-JACQUES LEFREREMonsieur l'éminent spécialiste de Rimbaud Jean-Jacques Lefrère me taxe d'hurluberlu dans le "Figaro Littéraire". C'est de bonne guerre. Il défend sa cause, n'est-ce pas légitime ? J'assume totalement les volées de bois vert que l'on me destine. Je m'expose au feu, il est naturel que j'en endure les effets. En outre le qualificatif "hurluberlu" est plutôt aimable. Bien entendu, pas question de m'attaquer aux personnes dans cette affaire. Le débat doit porter sur l'objet du délit littéraire, non sur les protagonistes. Chacun a le choix de ses armes la vérité pour moi, la mauvaise foi pour les va de soi que je respecte tous mes détracteurs, quels qu'ils soient. Avec férocité certes je continuerai à défendre ma version, mais dans les règles strictes de la ou vaincu, déchu ou grandi, je saluerai avec la même flamme mes chevaleresque imprègnera toujours mon glaive Zacharie de Izarra8 - REPONSE AUX JOURNALISTESLes journalistes ne cessent de me réclamer des preuves palpables accréditant la version "littérairement impopulaire" selon laquelle l'inédit de Rimbaud serait un faux. Mais quel genre de certitudes matérielles ? Les journalistes sont-ils des experts en vrais et faux documents ? Si des experts -des vrais- en analyse de feuillets on pu se laisser berner par un faux document, les pauvres journalistes y verront-ils plus clair du haut de leur courte plume ?D'ailleurs le document en question n'est plus en ma possession puisqu'il est actuellement entre les mains expertes des "experts", précisément...L'unique preuve concrète que ce document est un faux -ou un vrai- est à chercher... dans le document lui-même !Et pas si des techniciens du papier ancien et des spécialistes de Rimbaud incompétents se font berner par ledit document et sont incapables de persuader définitivement et les journalistes et le grand public de leur unique, exclusive, étroite, obtuse vérité d'experts et d'exégètes, alors le doute qui nécessairement se renforce devient de plus en plus expert devrait d'un docte mot, d'un seul, parvenir à imposer son incontestable vérité d'expert au profane désarmé... Sinon il est tout sauf un si les tenants de la vérité tangible sont absolument certains de l'authenticité de ce prétendu trésor rimbaldien, pourquoi cette soudaine prudence dans les médias ? A cause certainement de la précédente affaire des faux carnets d'Hitler...Les savants pétris de certitudes rimbaldiennes ne devraient même pas se donner la peine de répondre à "l'hurluberlu" du Mans qui ose se dresser contre un mythe... Répondre, c'est alimenter la qu'ils se taisent !Et pendant ce temps, qu'on me laisse chanter ma version. Elle a au moins l'avantage d'élargir la vue des brebis pensantes qui préfèrent -saine attitude- prendre le risque d'écouter un son différent au lieu de bêler sottement avec le reste du Zacharie de Izarra9 - Certaines personnes indélicates m’accusent de vouloir me faire de la publicité pour mon blog, ce qui bien évidemment ne me ressemble pas à un esthète de mon conséquent dans un second temps du débat j'ai choisi de ne plus indiquer le lien de mon blog afin d'éviter de provoquer les croassements de certains volatiles...Pour en revenir au sujet, je répète que la véritable imposture n'est pas dans le support matériel lui-même, qui est un faux, mais dans les têtes. Je dénonce la corruption des esprits esprits visiblement affaiblis dès qu'il s'agit d'admirer béatement les "merveilleux écrits" de Rimbaud enclins à prendre comme parole d'évangile tout baratin d'expert doctement émis. La masse bêlante et profane, la pauvre, l'ignare, en est réduite à chanter sous la baguette du chef-d'orchestre-grand-schtroumf-expert détenteur de la "vérité littéraire"Je répète encore que les preuves matérielles que ce faux est bien un faux se trouvent dans le document lui-même et pas ailleurs. Or ce document n'est plus entre mes mains puisqu'il a été "lâché" dans le "circuit fatal" qui l’a porté à la outre je ne suis guère pressé d'apporter les preuves que l'on me demande. Ou de les nier. Je n'agis pas dans la précipitation, ce serait bien vulgaire pour un esthète de ma qualité... Je ne cours pas plus après les médias. J'ai tout mon temps, les arguments qu'il faut, ma vérité à moi. J'abattrai mes cartes quand je le jugerai nécessaire. Je ne suis pas à la botte des journalistes. Et puis surtout...Surtout ne nous prenons pas trop au sérieux dans cette serait bien triste si ces messieurs les exégètes ne s'amusaient pas autant que moi ! Rimbaud et tout le tintouin, les haleurs et les poches trouées, tout cela c'est bien joli mais la poésie devrait-elle donc rester purement intellectuelle, essentiellement livresque, simplement théorique ?J'offre aux exégètes une leçon de littérature grandeur nature, un cour vivant de sagesse rimbaldienne d'abord savoir rire des choses les plus "importantissimes", comme par exemple cette affaire mondaine et finalement assez futile à propos du faux texte de et par-dessus tout je leur apprends à ne pas oublier l'essentiel lâcher le lest académique et avec courage, fièvre, hauteur, entrer dans l'arène pour vivre la poésie, la vivre. La vivre et non l'intellectualiser sans cesse et ainsi la rapetisser jusqu'à la rendre ridicule, mesquine, que je leur propose finalement, c'est de vivre la grande aventure Zacharie de Izarra10 - LA SCIENCE AU SECOURS DES LETTRES !J'ai appris que le document en question devra être analysé afin de déterminer avec certitude si c'est un faux ou au vrai...J'ai déjà répondu aux questions de mes détracteurs à maintes reprises et ma réponse ne varie pas la preuve de ce que j'avance est au fond des éprouvettes des chimistes actuellement affairés autour de la "géniale trouvaille".Tout de même... Chercher la paternité d'un texte littéraire à l'aide d'un scalpel de technicien, d'un double-décimètres de matheux et de gants de chirurgien, quelle tristesse ! A quelle lamentable pitrerie les exégètes de Rimbaud se livrent-ils ? Pour en arriver là, faut-il qu'ils soient bien ignorants de la littérature !Incapables de trancher une bonne fois pour toutes grâce à leur seul jugement esthétique, ils en sont réduits à recourir à des analyses scientifiques pour déterminer si ce texte est d'origine rimbaldienne ou izarrienne !Rimbalesquement Zacharie de Izarra11 - LA PLUME RIMBALDIENNE CAUTION IMMUNITAIRE...Rimbaud aujourd'hui serait un vulgaire délinquant de la banlieue de Charleville-Mézières, rappeur, slameur, poète doué et précoce il est vrai, mais encore sodomite dégénéré, personnage douteux, drogué, buveur, paresseux qui aurait d'abord été une petite crapule avant de devenir gros trafiquant de drogue entre la France et le Maroc... Voilà ce qui me semble le mieux correspondre si on transpose avec réalisme la "légende Rimbaud" dans notre époque. Ma vue est honnête, pleine de justesse nulle illusion romantique ne déforme mon de lustrer les semelles sales d'un versificateur certes hors du commun quant à la qualité de la plume lorsqu'il ne délire pas avec des poèmes "charabiatisants" mais qui pour autant ne mérite pas que l'on en fasse ce mythe nourrit d'artifices plus grotesques les uns que les peut-on admirer un trafiquant d'armes sans état d'âme qui prône les égarements d'une vie dissolue, les délices de la perdition, l'enrichissement crapuleux ?Prôner les hauteurs poétiques, jouer au troubadour éthéré, au rêveur enivré d'éclairs radieux, de fulgurances idéales, voilà pour la théorie chez Rimbaud. Le passage à la pratique est beaucoup plus décevant...Quelle incohérence ! Quelle noirceur d'âme ! Évidemment le trafic d'armes, les sordides amours, la fuite en Afrique en quête d'histoires glauques, chez un type comme Rimbaud ça passe pour être d'une grande classe ! Aux yeux de ses sinistres laudateurs cela s'appelle l'aventure, cela s'appelle la noblesse, cela s'appelle le mépris pour le monde bourgeois. Quelle complaisance !Ainsi la rime justifierait le crime...Ha ! Comme c'est facile d'embellir une biographie quand on a la vue bornée par des fadaises poétiques, quand on est ébloui par de flatteurs apparats !Bref, le sexe, l'argent sale, la descente progressive dans les bas-fonds de l'âme, l'hypocrisie, Rimbaud n'échappe pas aux règles du genre crapuleux. Il avait vraiment tout ce qu'il faut pour que des esprits faibles d'un siècle dégénéré lui fabriquent une légende Zacharie de Izarra12 - LES VERTUS PEDAGOGIQUES DU FAUX TEXTE DE RIMBAUDL'enjeu de cette affaire dépasse l'anecdote de savoir si ce document est un faux ou un vrai. La vraie question est que vaut la vérité d'un docte pitre face à un Izarra farceur qui fait le choix de penser plutôt que de braire ?Certains qui ont des chapeaux pointus prétendent que le réchauffement climatique est dû à l'activité humaine, d'autres qui portent des lunettes performantes mais qui ont la vue intérieure lamentablement brève assènent aux masses bêlantes toutes des vérités tordues, comiques, je prétends que "Le Bateau Ivre" et "Une saison en Enfer" sont des oeuvres purement facétieuses pondues par le plaisantin de Charleville, sans doute dans le but de rire des faux esthètes et snobs érudits de son époque. Ce qui ne signifie pas que par ailleurs Rimbaud faisait de la bonne poésie, l'acidité de la farce ne s'opposant nullement au feu de la vérité izarrienne, qui a la suprême particularité d'être joyeusement fantaisiste, pleine d'une rassurante, pédagogique, libératrice souplesse -et qui est hautement rimbaldienne dans le fond- vaut bien celle, figée, étroite, austère, voire franchement bête et méchante des exégètes s'accrochant désespérément, académiquement, mesquinement à leurs Zacharie de IzarraPRECISION FINALE POUR LES MAUVAISES LANGUES Enfin pour répondre avec hauteur et concision à ces vils détracteurs m'accusant de vouloir me faire de la publicité à bon compte pour mon blog, qu'ils sachent que seule la qualité de mes textes doit séduire sans l'aide d'une vulgaire publicité basée sur le scandale. Je n'ai nul besoin de faire la promotion de mon blog étant donné qu'il a toujours été très visité et ne pratique par conséquent pas ce genre de racolage Zacharie de Izarra "LE MONDE" PUBLIE UN ARTICLE SUR MOI ! Paris est venu au Mans. Ce qui équivaut, en terme professionnel, à un scoop. Du moins dans le cercle restreint des journalistes littéraires, appelés aussi dans notre jargon mondains du livre ». Depuis là-haut, c'est un événement, une prouesse. Rappel d’une épopée locale qui avait fait deux ou trois vagues dans nos salons quelques heures à peine après la révélation au grand public d’un inédit de Rimbaud Le rêve de Bismarck retrouvé chez un bouquiniste de Charleville-Mézières, un énergumène manceau revendiqua non sans fracas la paternité du document qui serait donc… Un faux ! Info ou intox ?A la rédaction les collègues ont bien ri. Il y avait de quoi, avec ma mission d’ envoyé spécial en province »… La décision résonnait désagréablement comme le coup de sifflet de Jéricho» de l’officier de police plein d’avenir du Quai des Orfèvres rétrogradé du jour au lendemain à la circulation de la Place Clichy. Et j’ai effectivement été envoyé au Mans afin de tenter d’éclaircir ce mystère d’arrière pays. Merci le TGV. Bref, de retour avec mon papier, ils ne riaient plus du tout à la rédaction. PROLIFIQUERaphaël Zacharie de Izarra est un auteur prolifique aussi. Avec plein d’ simple hurluberlu en mal de notoriété comme l’affirmait, un peu énervé, le plus grand spécialiste de Rimbaud Jean-Jacques Lefrère dans les pages du Figaro Littéraire » ? Pas si sûr… Dès qu’on approche le phénomène, les certitudes toutes faites s’éloignent. Il y a fort à parier qu’au contact de ce fou follet, plus d’un routard de la presse reverrait son jugement. Un poids-plume de l’auto édition il se répand sur Internet capable d’ébranler des maisons Izarra a du souffle, il faut lui reconnaître ce précieux machiavélique diraient certains… Angelot d’une désarmante naïveté pour d’autres. Prince cynique ou entité ailée, peu importe le plaisantin ne manque pas d’atouts. S’il est vrai que le diable a plus d’un tour dans son sac, les anges n’en ont pas moins de la plume. Celui qui veut défier les exégètes de la littérature, pardon de la Littérature comme il le précise, est bien outillé. Ce maître du verbe joue de son art oratoire jusqu’à l’énième degré, là où commencent les premiers frissons. clown à particule » s’avère être un morceau de choix pour tigres de rédactions, un cas d’école comme on en rencontre rarement dans une carrière de reporter. Un pigiste averti y regarderait à deux ça à l’apparence de l’ersatz, de loin ça n’a l’air de rien, de Paris on croit que c’est du toc… Et quand on vient chez lui au Mans pour une interview de près, pour de vrai, alors l’Izarra c’est de l’or en barre ! Foi de est prêt. De mon côté, je fourbis mes armes. Ambiance règlement de compte à l’oral. L’interview commence mais c’est lui qui tient la je l’interroge au sujet de cette affaire grotesque du vrai-faux-Rimbaud » il ne se démonte pas. Ses yeux s’éclairent. Le masque de la sincérité l’habille tout de blanc. Et il a des arguments le renard ! Répondant point par point aux objections émanant de ses détracteurs, il se défend. Avec foi, panache, consistance. De telle façon qu’à mi-parcours de l’interview il est déjà permis de douter de la version officielle. Question de choix. En l’écoutant, intarissable, virtuose, charmeur, parfois excessif, toujours percutant, on se sent plus léger, libre de balancer entre vérité médiatique et doute izarrien », qualificatif dont il abuse avec jubilation. C’est le cadeau qu’il nous fait penser par soi-même. Raphaël Zacharie de Izarra est persuasif, il a l’art de soulever des questions que nul n’oserait arguments ? Contestables, soyons honnêtes. Contestables et pourtant… Pas tant que cela. Et c’est étrange, et c’est puissant, et c’est passionnant. C’est oui ou c’est non, c’est vrai ou c’est faux. Entre les deux, une infinité de nuances. Toutes a sa place dans la polémique et il tient tête. Il a pris le rôle du bouffon, qui n’est pas le plus facile. Rappelons que le pitre officiel du royaume assénait des vérités cinglantes au roi. Izarra se paye la tête du roi et c’est bien le seul il n’y a qu’un bouffon dans tout le royaume pour user de ce droit. Les autres se taisent. Lui, il la ramène. Il fabrique du faux pour mieux dénoncer une autre imposture celle d’une certaine littérature » le détail son discours ressemble un peu à cette histoire de fous où l’un soutient que la bouteille est à moitié pleine pendant que l’autre s’évertue à démontrer qu’elle est à demi vide. L’un a tort, les deux ont raison et personne ne peut trancher. Ensuite c’est une question de crédibilité vestimentaire. La vérité » du porteur de cravate sera toujours un peu plus vraie » que celle de l’adepte de la chemise à carreaux. Izarra ne porte ni cravate ni chemise à carreaux, il arbore un front vaillant dénué d’artifice, affrontant nu les cohortes de Bêtise parées de flatteurs, mensongers atours ».Même pour un reporter qui a de la bouteille, il serait trop facile de prendre à la légère l’édifice de papier de monsieur Izarra. Pour l’heure tout est théorie, démonstration intellectuelle, preuve par la dialectique et conviction intime. Le sieur Izarra est redoutable quand il s’agit de semer le doute. Et ça prend. A faire trembler les bases du plus orthodoxe des convaincus. Ca prend tellement bien que, séduit par le brillant discours, déjà convaincu mais pas tout à fait prêt à mettre la main au feu tout de même, on ne demande plus qu’à c’est ce qu’il nous promet depuis le début de cette affaire décidément rocambolesque… Mais il n’est pas pressé d’apporter de la matière à son moulin à paroles. Izarra brille tant qu’il reste dans ses hauteurs » abstraites, position stratégique bien commode dans laquelle il a tendance à s’éterniser… Sur la terre ferme son pied est plus a le temps pour lui, répète-t-il. Je n’agis pas dans la précipitation, mon dessein est de plus grande envergure que de nourrir ces poussins de journalistes. Patience ! Au lieu de petit grain sans lendemain vous aurez la grosse pâtée pour l’hiver» confie-t-il, un brin vrai qu’il cause bien le contradicteur et qu’on serait prêt à se convertir à sa vérité », à deux doigts du gouffre séparant l’hérésie médiatique du ciel izarrien »… A condition de donner corps au discours. Bluffant pour ceux qui l’approchent, l’écoutent, le sentent », simple zozo pour les autres qui n’ont pas eu le privilège d’un tête-à-tête, le personnage a de quoi faire première fois il avait même fait très peur l’AFP lui reproche un séisme d’ampleur nationale provoqué par ses simples assertions. Pas si zozo qu’il en a l’air le Zaza » !DU TEMPSRaphaël Zacharie de Izarra nous demande du temps, encore du temps pour prouver qu’il est l’auteur de cette farce. Mais où est la vraie farce ? Dans le document lui-même qui serait un authentique faux » ou dans le formidable pouvoir de persuasion d’un mythomane de premier ordre ?Sa démarche, se justifie-t-il, est une oeuvre de long terme, dense, complexe, nécessairement lente ». A la lumière de ses propos pour le moins convaincants, irritants, intrigants, presque fascinants, on lui laissera le bénéfice du doute. Mais pas trop longtemps. Pas trop longtemps monsieur Izarra à la rédaction ils ne rient plus, mais alors plus du MondeCOMMENT J'AI FAIT LE FAUX "INEDIT DE RIMBAUD" Le rêve de BismarckA propos de l'affaire de l'inédit de RIMBAUD, certains "spécialistes" pensent que je suis incapable de faire un faux sur le plan la question avec mes détracteurs était là, sur le plan strictement technique. J'avais déjà expliqué ma méthode et mon mode opératoire. Tactique, technique bien sûr mais surtout stratégie. Avec ma patience, mon réseau de complices, il n'a pas été insurmontable de monter ce fameux coup au sujet de RIMBAUD. Je ne travaille pas, j'ai tout le temps pour élaborer des impostures de ce genre. J'ai beaucoup de pouvoir de persuasion, un vrai sens de la psychologie, des relations dans divers domaines comme dans l'infographie et la sérigraphie, ce qui m'a été d'une aide précieuse. J'ai également des contacts avec des étudiants en chimie de l'Université du Mans qui me conseillent et m'aident les étudiants ayant le sens de la potacherie plus développé que leurs professeurs. Si vous saviez tout ce qu'on peut faire quand on a de l'audace...Ce que vous avez vu c'est le côté éclatant de l'affaire. Mais pour qu'une imposture de cette envergure sorte, il faut s'y prendre avec méthode et ambition. Plusieurs sont tombées à l'eau et cela nul ne le sait. Il n'y avait pas que RIMBAUD qui était sur la "liste d'attente". J'ai fait des faux concernant plusieurs auteurs, sachant pertinemment que sur une quinzaine de fusées médiatiques une seule parviendrait à décoller, voire deux peut-être. Ce qui permet de réussir une telle imposture, c'est la multiplication des "rampes de lancements". Les autres impostures que j'ai entreprises n'ont pas été jusqu'à leur terme mais peu importe le but n'était pas que les 15 coups réussissent, le but était de multiplier les "mises à feu" pour que l'une des 15 impostures au moins départ je ne savais pas laquelle des 15 impostures allaient aboutir, bien entendu. J'ignorais quel texte issu des huit auteurs célèbres choisis j'ai lancé une quinzaine de textes izarriens signés de huit auteurs célèbres différents allait être "exhumé de l'oubli"... Au départ je ne savais pas quels "inédits" allaient être "découverts" dans un des endroits fixes ou réseaux de circulations stratégiques où je les avais placés bibliothèques, bouquinistes et même dans un endroit que je ne peux révéler ici. L'important était qu'au moins un de ces textes sorte de "l'oubli".En ce qui concerne le support, j'ajoute que chez n'importe quel bon bouquiniste même de province, pour peu que vous payiez le prix vous pouvez obtenir des feuilles vierges de différents formats et plus ou moins jaunies datant du XIX, voire du XVIIIème siècle entre 100 et 200 euros la dizaine ou vingtaine de feuilles. Chez le bouquiniste au Mans, l'Athanor, je les ai eu pour un peu plus de cent "spécialistes" du vieux document sont des ânes. Bernés avec une centaine d'euros !Bref, tout cela mes détracteurs ne le savent pas et c'est ce qui fait ma force on croit impossible qu'une telle entreprise réussisse car on pense en terme de coup unique. Comme si j'avais lancé cette affaire de manière unique et ponctuelle, hasardeuse, presque irréfléchie...Or le nombre "d'inédits" mis dans des circuits privés et publics est supérieur à ce qu'on imagine. Et la laborieuse, minutieuse mise oeuvre de ces affaires, parfois simultanément, parfois successivement pour finalement n'en faire triompher qu'une seule -voire deux-, n'est qu'une simple, banale affaire de temps et d'obstination. D'ailleurs on n'imagine rien de tout cela. On pense d'emblée, sans même se poser plus de question, que celui qu'on qualifie de "prétendu faussaire" -moi donc- aurait lancé sa petite pierre comme cela, de façon unique et aléatoire... Et donc cela semble improbable. Sauf que quand on a le temps, la motivation, l'audace, TOUT DEVIENT POSSIBLE. Ce qui paraît irréalisable est parfaitement réalisable et même dans les faits la réalisation de ce genre de chose est souvent plus facile qu'en théorie. Je le sais par expérience personnelle...Aucun spécialiste ne croit possible une telle entreprise. Certes, mais c'est parce que ces grands érudits pleins de certitudes techniques et littéraires pensent en termes JEAN TEULÉ est resté prudent et à mis en doute l'inédit de Zacharie de IZARRA ======= Editeur de pigeons A travers ces 28 commentaires postés sur un forum littéraire j'ai abordé l'épineuse question de l'édition à compte d'auteur. Je réponds à JM, victime consentante de l'édition à compte d'auteur, à son éditeur GB qui entre temps est intervenu ainsi qu'à quelques Zacharie de IZARRA+++++++1 - LE PROBLÈME DE L'ÉDITION À COMPTE D'AUTEURJe vais vous dire ce que j'ai sur le coeur au sujet de JM, victime de l'arnaque de GB, un de ces nombreux éditeurs qui publient des livres aux frais de leurs auteurs... Ce sont les profiteurs de la sottise humaine comme GB, "éditeur" officiel de JM GB que je cherche à contacter pour lui dire ce que je pense de ses bienfaisances hautement tarifées qui sont à blâmer et non pas moi qui dénonce ce genre de crapules !Honteux !Ce sale type tire profit sans aucun scrupule de la naïveté de JM pour lui faire payer l'édition de ses bluettes dignes d'un élève de CE 1 !Certes JM est contente de payer pour avoir l'illusion d'être une poétesse, elle y trouve son compte je ne le nie pas. Est-ce une raison suffisante pour exploiter financièrement sa crédulité de dinde sans défense ?Jamais je n'oserais exploiter de la sorte l'ignorance et la faiblesse de gens comme JM pour leur soutirer de l'argent, comme le fait cet odieux personnage qu'est GB ! Les vrais ignobles, ce sont les gens comme eux !Raphaël Zacharie de IZARRA2 - JM, OUVREZ LES YEUX !Évidemment votre éditeur-humaniste si aimable GB trouve "merveilleux" tous vos poèmes, je n'en doute pas un seul instant. Il est chaleureux avec vous, attentif... De cela j'en suis également persuadé. Pensez ! C'est tout bénéfice pour lui...Son intérêt est de trouver ce que vous écrivez superbe. Il attend même avec impatience votre prochaine publication normal il prend son pourcentage en bénéfices. Bénéfices tirés non pas des ventes de vos oeuvres mais de leur "droits d'inscription" chez lui ou du moins assimilés comme GB, éditeur si gentil, ne vous critiquera JM. Au contraire il sera toujours à vos petits soins. Il défendra bec et ongles vos si "jolis" poèmes... L'exploitation de la crédulité, c'est son fond de commerce. Le plus fort c'est qu'il parvient à vous arnaquer en vous facturant vos sourires de béatitude. Il vous plume et vous êtes ravie de l'être ! GB est un escroc de salon. Bien vêtu, toujours aimable, il berne les pigeons de votre sait pertinemment que vos oeuvres c'est de la guimauve insipide, illisible, risible. Son filon c'est l'illusion. Alors je vous rassure, GB sera toujours chaleureusement présent pour défendre votre cause, autrement dit SA cause le vous souhaite de demeurer sur votre petit nuage rose JM car apparemment c'est encore là que vous semblez la plus heureuse. Vous ne semblez pas avoir envie d'ouvrir les yeux sur GB alors restez dans vos doux rêves, au moins vous contribuez à enrichir un homme heureux. Et puis après tout l'argent est fait pour circuler, alors continuez à publier vos merveilleux poèmes chez GB moyennant finances !Raphaël Zacharie de IZARRA3 - LÉGAL MAIS MALHONNÊTECertes GB ne fait rien d'illégal mais ce n'est pas parce que son entreprise de promotion des pigeons est légale que ce personnage est honnête pour vrai que chacun a le droit de se payer du vent au prix fort, mais à condition d'avoir toute sa lucidité. Après tout chacun est libre de se faire plumer avec son propre consentement, et avec le sourire en plus ! Mais dans le cas de JM, poétesse-guimauveuse sans défense psychologique, c'est de la pure exploitation financière de personne fragile car JM est victime de sa propre naïveté. Et GB exploite sa naïveté sans aucun scrupule !JM n'a pas assez de discernement pour prendre conscience de l'arnaque morale que constitue l'entreprise de faire, c'est de la non-assistance à personne vulnérable exploitée éhontément par un requin. JM doit être avertie de deux choses - Ses écrits sont sans aucune valeur littéraire et aucun éditeur sérieux n'accepterait d'éditer ces niaiseries - Elle est incapable de se rendre compte que GB n'est pas un vrai éditeur soucieux de littérature de qualité mais un pur commerçantGB incarne la misère de l'édition, le pire qui puisse se faire dans ce domaine. Il "aide" les pires écrivassiers qui soient, moyennant finances chez Gallimard il y a des mises au pilon d' faire croire que ses guimauves vont se vendre, même se lire gratuitement est lui faire un énorme mensonge. Certes ses amies mémères lui achèteront quelques ouvrages qu'elles trouveront "merveilleux".Ce ne seront que des achats affectifs primaires. Avez-vous déjà vu une mère critiquer le collier de nouilles que lui offre son enfant pour la Fête des Mères ? Bien sûr le collier de nouilles est une horreur et pourtant la mère fait mine de s'émerveiller devant cette misérable création de sa progéniture toute engluée dans son insupportable puérilité. En ce qui concerne les oeuvres de JM, c'est dans le même ordre d'idée quelle mémère parmi ses lectrices serait assez cruelle -et assez lucide car j'imagine que le lectorat de JM est essentiellement constitué de gens séniles- pour assurer que ses vers sont de la confiture de framboise à dégueuler de la première à la dernière gorgée ?Nul ne conçoit bien évidement qu'une mémé sénile vienne critiquer les écrits de JM...C'est sur ce registre que joue GB le cercle privé des flatteurs-nés, uniques lecteurs et uniques "critiques" des oeuvres de démonstration que je viens de faire à propos de l'entreprise malhonnête de GB est d'ailleurs inutile puisque ce que je dis est évident pour le commun des pas pour JM, hélas !Raphaël Zacharie de IZARRA4 - ÉDITEUR DE GOGOSGB est un escroc de l'édition, je persiste et signe. Il abuse de la faiblesse psychologique de JM pour s'enrichir éhontément. Il a certes la loi avec lui mais pas la fait partie de ces requins sans scrupule de l'édition, la honte du métier. Je le mets au même rang que les escrocs de la "Pensée Universelle".Raphaël Zacharie de IZARRA5 - RÉPONSE À JMBien sûr que votre "bienfaiteur" va trouver plein de qualités à votre naïve personne et à vos ineptes écrits ! Il ne va pas tuer la poule aux oeuf d'or comme ça... Pas si a tout intérêt à être votre "bienfaiteur" puisqu'il prend sa part de bénéfices. Vous pensez réellement qu'il va critiquer vos écrits au prix où il vous vend ses "services" ?Il a tout à gagner à "donner leur chance" aux perdants de votre espèce... Son fond de commerce c'est la crédulité des imbéciles !Il est exactement comme les directeurs de casinos lui seul est sûr de gagner dans cette affaire !Aucun éditeur digne de ce nom de demande de l'argent à un auteur, c'est une règle d'or qui vaut pour toutes les entreprises de ce genre ! Ce sont les éditeurs qui devraient payer les auteurs en les remerciant et non l'inverse ! C'est une HONTE de voir que ces arnaqueurs sévissent encore de nos jours ! Ce que les gens peuvent être imbéciles pour se faire avoir de la sorte ! L'arnaque que pratique GB est aussi vieille que le pensez vraiment que c'est une chance de se faire éditer au prix fort chez ce vendeur de vent ? Il incarne l'image même de la calamité éditoriale ! Vous faire connaître ? Mais on se fout de votre gueule ! Vous vous faites une célébrité de pauvre cloche en passant par les "services" de ce malfaiteur en col blanc !Jamais un éditeur sérieux ne demandera la moindre contribution financière pour publier un auteur ! GB le sait bien et il profite du filon constitué par ces cohortes d'auteurs crédules, plumes sans talent qui croient encore au Père Noël et qui comme vous ne seront jamais édités dans des maisons d'édition traditionnelles qui elles sont honnêtes, pour leur proposer ses services dûment tarifés !Vous êtes la victime consentante de cet arnaqueur mais après tout puisque vous insistez pour être plumée en beauté cela vous regarde et c'est tant pis pour vous. Ou tant mieux, si cela vous rend plus heureuse... GB peut augmenter ses tarifs à ce compte-là il est certain que les pigeons pris dans ses filets le suivront pendant encore des années...Raphaël Zacharie de IZARRA6 - RÉPONSE À GB qui m'envoie un texte de loi traitant de l'injure et la diffamation publiqueJe n'ai pas lu votre pavé indigeste mais j'en devine les iniques rigueurs la loi devrait protéger les gens honnêtes comme moi, les êtres vulnérables comme JM et non les escrocs de votre genre qui abusent de la crédulité des imbéciles pour les plumer. En toute légalité, ! La loi des hommes n'est pas systématiquement calquée sur la morale et parfois la loi des hommes défend et protège les minables de votre il existe quand même des procédures pour contrer les profiteurs et parasites qui comme vous s'enrichissent sur la faiblesse psychologique de leurs concitoyens. Vous êtes la face noire de l' devriez vous cacher de honte au lieu de faire appel à la loi pour tenter de vous défendre. JM n'a AUCUNE chance de récolter la moindre palme pour l'ensemble de son "oeuvre" et vous le savez aussi bien que moi. Lui faire miroiter de telles chimères tarifées à 70 euros annuels est de l'abus de personne vulnérable pur et simple. Et cela est passible de poursuites judiciaires en Zacharie de IZARRA7 - RÉPONSE À GBQuand on pratique l'escroquerie éditoriale, et en plus avec l'assentiment de la loi, on doit en assumer les risques malfaiteurs de votre espèce doivent recevoir le salaire qui leur est dû et ce, à hauteur de leur je ne manquerai pas de continuer de dénoncer publiquement haut et fort et nommément vos pratiques certes parfaitement légales mais moralement me contrefous de la loi des hommes à partir du moment où elle est inique. Seule la loi morale guide mes actes et inspire mes écrits et c'est ce qui fait d'ailleurs ma force. Pour moi vous êtes un pornocrate de l'édition. Vous faites payer à des auteurs sans talent leur imbécillité et cela est moralement Zacharie de IZARRA8 - RÉPONSE À UN DÉTRACTEURDans ce cas du site de GB l'escroquerie à proprement parler n'est pas sur le plan légal mais sur le plan sais pertinemment que cet éditeur n'arnaque pas les gens au sens strictement légal du terme puisque ceux-si savent pertinemment qu'ils payent pour être publiés et que nul ne les force à payer leur éditeur. L'arnaque est beaucoup plus subtile. Les auteurs sont certes parfaitement libres de choisir un éditeur qui leur facturera ou non leurs publications...L'arnaque, insidieuse, est dans le fait que ces auteurs dénués de talent voire parfaitement ineptes n'ont pas d'autre choix que de passer par la filière des "charognards de l'édition".Chassés des maisons d'éditions traditionnelles, ils se tournent vers... Leur sauveur. Qui au passage leur facturera ses défaut de publication officielle rémunérée, ces auteurs que personne ne lira jamais se contentent de publication officieuse. A leurs est là l' ces éditeurs à des falsificateurs. Ils vendent de faux espoirs, du vent en jouant à fond sur la démagogie. C'est moralement malhonnête, même si sur le plan légal ils ne franchissent pas les le cas de JM c'est carrément écoeurant. Cette personne n'a pas les moyens intellectuels de se défendre contre un tel "éditeur". N'importe quel éditeur de sous-préfecture dirait à JM que ses poèmes ne valent rien sur le plan Zacharie de IZARRA9 - JE MODÈRE MON PROPOS MAIS RESTE FERMEAprès réflexion et examen des écrits de certains d'entre vous, je modère mon propos au sujet de n'y a certes pas arnaque au sens légal du terme ni même entre la personne de l'éditeur et la personne de l'auteur à proprement existe bel et bien cela dit elle est dans la structure de l'entreprise éditoriale consistant à faire payer à un auteur son prétendu mode éditorial facturé à l'auteur qui est complice lui aussi de cette escroquerie morale non par vénalité mais par pure bêtise, par vanité ne correspond en aucun cas à l'étique de la profession. Je le répète aucun éditeur digne de ce nom ne facturera à un auteur ses écrits !L'éditeur escroque l'auteur non directement de personne à personne mais indirectement, par contrat implicite la victime consentante et son "sauveur", il y a la structure rassurante d'une entreprise aux apparences honorables mais intérieurement pourrie. Les termes du contrat suspect sont définis non par GB lui-même mais par un système vieux comme le monde l'exploitation de la vanité dont GB se sert, et c'est derrière cet écran que se protège l'éditeur douteux...Étant donné qu'il est en effet fort possible que je me trompe sur la personne de GB, ne connaissant ni les secrets de sa pensée ni de son coeur, je vais ôter son nom ainsi que le nom de son site dans mes prochains commentaires que je publierai sur souhaite empêcher les gens vulnérables comme JM de se faire plumer par ce genre d'éditeurs tout en préférant demeurer équitable envers une personne que je ne connais finalement pas, il est Zacharie de IZARRA10 - RÉPONSE A UN DÉTRACTEURLes poèmes niaiseux de JM ne me dérangent nullement. Il m'arrive même d'en lire un ou deux pour rire car en fait ils sont très drôles. Les écrits de JM sont la caricature de la poésie. Liquoreux à souhait, parfaitement insipides et la démarche consistant à lui faire payer ses bluettes qui m'ennuie vraiment. Cela s'appelle de l'abus de faiblesse. Lui faire croire que ses poèmes ont une quelconque valeur littéraire et quelque chance de postérité au-delà du cercle privé de son auteur tient de la pure escroquerie !J'apprécie beaucoup JM, indépendamment de ses écrits. Je sais que c'est une femme qui a souffert dans sa vie et je respecte la souffrance de ce genre de victimes de l'existence comme l'est JM. C'est justement parce que JM a souffert et qu'elle est vulnérable que je me scandalise de voir que des gens peu scrupuleux exploitent sa plus elle me fait rire avec ses poèmes invariablement "guimauveux". Et même derrière ses poèmes sans aucune valeur littéraire, à travers les thèmes récurrents qu'elle traite je discerne sa souffrance. Il faudrait être parfaitement insensible pour ne pas voir sa souffrance derrière les apparences comiques de ses vers de écrit car pour elle c'est une thérapie. Je trouve honteux de lui facturer ses écrits sans intérêt autre que pour elle-même alors qu'elle peut parfaitement les publier gratuitement sur INTERNET et ainsi être potentiellement lue par beaucoup plus de personnes qu'à travers ses ouvrages papiers facturés par son éditeur !Raphaël Zacharie de IZARRA11 - L'AVANTAGE D'ÊTRE PUBLIÉ CHEZ GB...Se faire publier chez GB est quand même une bonne garantie pour un auteur jaloux de ses meilleure protection des oeuvres les faire publier chez la Pensée Universelle ou chez l'assurance de ne jamais avoir de problème de plagiat. Chez ce genre d'éditeur le Copyright est auteur sérieux aurait l'idée de s'inspirer des écrits parus chez la Pensée Universelle ou chez GB ?Moi si j'étais un voleur de textes, je piocherais directement chez "Gallimard" ou chez "LE SEUIL"...L'idée ne me viendrait vraiment pas d'aller récupérer des auteurs anonymes dans les poubelles de la "Pensée Universelle"...Raphaël Zacharie de IZARRA12 - POUR JMLa démarche consistant à faire payer à un auteur ses mauvais écrits est foncièrement malhonnête, même si l'auteur accepte ce principe odieux qui le dit parfois "Cocu mais content !"C'est votre cas Zacharie de IZARRA13 - QUESTIONS POUR JMCe n'est pas vous salir que de dire que vos poèmes sont nuls sur le plan qui vous salit, c'est celui qui vous fait croire le contraire juste pour pouvoir toucher son "salaire" indu... Ce n'est pas lui qui vous aide dans la vie, c'est vous qui l'aidez à se faire du fric croyez avoir besoin de cet éditeur alors que c'est lui qui a besoin non de vos poèmes mais de votre... avez-vous vendu d'ouvrages ? Êtes-vous rentrée dans vos frais ? Voilà des questions bien embarrassantes, n'est-ce pas ?Et à part moi qui critique vos "merveilleux" poèmes ? Certainement pas votre éditeur !Raphaël Zacharie de IZARRA14 - POUR GBL'escroquerie n'est pas précisément personnelle mais plutôt structurelle vous adoptez un système douteux pour gagner de l'argent en exploitant une faille humaine la bêtise de vos êtes moralement un arnaqueur qui a la loi avec alors un profiteur de l'imbécillité de ses exploiteur de la sottise de gens sans défense intellectuelle, profiteur de la faiblesse de certaines personnes ou arnaqueur, la justice tranchera sur le terme exact, si vous voulez bien prendre le risque de lui demander son avis sur la question...Raphaël Zacharie de IZARRA15 - POUR JMSi vous prétendez que l'argent ne vous intéresse pas et que ce que vous souhaitez c'est être lue, pourquoi faire appel à un éditeur-papier qui vous fait payer un service au résultat ultra confidentiel très peu de lecteurs alors que vous pouvez être lue du moins potentiellement car le lectorat adepte de niaiseries est assez limité même sur INTERNET par des milliers de gens dans le monde francophone sans que vous déboursiez un seul centime ? Sachez tout de même que ceux qui "apprécient" vos textes publiés gratuitement en ligne, autrement dit ceux qui lisent vos textes ne les admirent pas au point d'aller en acheter des versions papier...N'allez pas croire qu'ils seraient prêts à payer pour en lire davantage sur support papier. Si ces lecteurs lisent vos poèmes, c'est disons à 5 pour 100 pour leur "qualité" intrinsèque et à 95 pour 100 parce qu'ils sont accessibles même qu'il y a des soupes aux navets que l'on avale non parce qu'elles sont spécialement savoureuses mais parce qu'elles nous sont tombées sous la cuiller à moindre frais, il y a des mets littéraires que l'on accepte d'ingérer non parce qu'ils sont bons mais parce qu'ils flattent notre paresse cherchez-vous ? Être lue ou vendre des livres ? Si vous souhaitez être lue, alors publiez sur INTERNET sans passer par l'édition papier, chère, fastidieuse, lente et très peu efficace en terme de si vous cherchez à vendre, c'est à dire à faire du profit avec vos poèmes, alors arrêtez tout immédiatement car vous courez à la catastrophe Zacharie de IZARRA16 - RÉPONSE À GBComment appelez-vous la démarche consistant à faire payer aux auteurs la publication de leurs écrits ? Moi j'appelle cela de l'arnaque pure et simple, même si les auteurs acceptent le principe et viennent d'eux-mêmes se jeter dans la gueule du que vous pratiquez est aux antipodes de l'éthique de la savez pertinemment que les auteurs à qui vous faites payer la publication sur papier de leurs ouvrages ne seront ni pris au sérieux ni lus en se faisant publier chez vous à part leur cercle restreint d'amis très proches, disons une quinzaine de personnes en étant optimiste.Vous ne pouvez ignorer, vous qui vous prétendez éditeur, que les écrits de JM sont d'une parfaite nullité et par conséquent Zacharie de IZARRA17 - POUR GBJ'ajoute que si vous deviez dire la vérité à tous ces auteurs qui librement font le choix de se faire publier à compte d'auteur par vos soins, vous n'auriez aucun client ! Sachant au fond de vous-même qu'aucun de ces auteurs n'amortira ses frais ou alors exceptionnellement et à hauteur de quelques dizaines d'euros, guère plus je suppose que vous vous gardez bien de freiner leur sotte ardeur à se faire publier chez vous...En cela vous pratiquez ce qu'on appelle le mensonge professionnel. On peut d'ailleurs l'assimiler à la publicité mensongère. Vous encouragez, du moins ne découragez pas les auteurs suicidaires qui frappent à votre porte. C'est cela qui est condamnable, ils sont parfaitement libres de se faire éditer chez vous comme ils sont libres d'aller dépenser leur argent au casino ou dans le tabagisme. Sauf que dans les casinos il y a des affiches qui avertissent les joueurs sur les dangers potentiels qui les guettent. Sur les paquets de cigarettes il y a également des avertissement très clairs sur les risques de cancers auxquels s'exposent les vous, avertissez-vous vos "victimes consentantes de l'illusion éditoriale" sur les déceptions auxquelles elles s'exposent ? Leur annoncez-vous au départ que leur démarche égocentrique à toutes les chances d'échouer en termes de rentabilité financière et de reconnaissance littéraire ?Permettez-moi de douter sérieusement sur le fait que vous prenez de telles précautions morales avec vos auteurs...Raphaël Zacharie de IZARRA18 - RÉPONSE À LA POÉTESSE JMFaites comme vous voulez. Moi j'ai fait mon devoir consistant à mettre en garde le faible qui se met de lui-même dans la gueule du vous ai prévenue, maintenant vous êtes libre. On ne peut empêcher un âne de dites que GB est votre ami... Bien évidemment qu'il est votre ami ! De cela je n'en doute pas un instant... Vous avez déjà vu un flatteur voler dans les plumes de ses protégés ? GB a tout intérêt à trouver vos écrits dignes d'êtres publiés sur des livres-papier, il a tout intérêt à être toujours bien gentil avec vous et à se faire aimer puisque c'est vous qui le payez et non l'inverse !Dormez bien et surtout ne vous réveillez jamais de votre léthargie intellectuelle car la chute risque d'être trop dure pour vous. GB a reçu une bonne raclée verbale et il l'a bien cela serve de leçon aux auteurs crédules !Raphaël Zacharie de IZARRA19 - RÉPONSE À UN DÉTRACTEURJe n'ai jamais découragé JM d'écrire, je l'ai simplement mise en garde contre les exploiteurs de sa lui ai également dit en toute honnêteté ce que je pensais de ses poèmes. Je les trouve nuls, comme tous les membres du FORUM LITTÉRAIRE d'ailleurs. Nuls mais amusants néanmoins, si on les lit à partir du deuxième des écrits ce n'est pas vouloir empêcher son auteur de les JM continue d'écrire de "merveilleux" poèmes à la sauce guimauve si cela la rend heureuse ! Pourquoi lui contesterais-je ce droit ? Qu'elle ne conteste pas de son côté mon droit de critiquer les écrits que je veux, comme je veux et sur la liste, le forum ou le site que je fait ce qu'elle veut. Elle a le droit de me critiquer, de me railler, de m'encenser. De mon côté j'exerce mon droit inaliénable de critiquer ses textes et même de m'en moquer ouvertement. Critiquer un auteur, se moquer de ses écrits n'est pas l' n'ai jamais injurié ni JM ni qui que ce Zacharie de IZARRA20 - RÉPONSE À UN ADEPTE DES PRATIQUES ÉDITORIALES DE GBGB fait tout non pour la promotion de la poésie mais pour celle de son compte en réserve de gogos rimailleurs prêts à débourser un certain nombre d'euros pour se faire éditer à compte d'auteur étant vaste de nos jours où l'écrit a gagné en prestige, il a fait de cette réserve de naïfs son filon privilégié en bon vendeur de vent qu'il ce sens il a tout intérêt à passer pour un bienfaiteur. Je comprends parfaitement que vous réagissiez ainsi, il n'est jamais agréable de voir son idole se faire déboulonner aussi radicalement par une personne étrangère à la "secte des rimailleurs qui se font éditer à compte d'auteur".Défendre la littérature ce n'est pas promouvoir ses pires inepties mais la sélectionner avec rigueur. GB tire l'écrit vers le bas et c'est tout bénéfice pour lui puisqu'il donne leur chance aux perdants de la cause littéraire... GB ratisse large en récupérant tous les damnés des maisons d'édition traditionnelles -et honnêtes- qui refusent, on les comprend, tous les JM en mal d' principe de l'édition à compte d'auteur est une arnaque, même si l'auteur est pleinement consentant. Vous me direz que le principe des machines-à-sous en est une également... Certes. Sauf que quand vous entrez dans un casino vous êtes clairement prévenu que vous risquez de vous faire plumer en toute légalité et vous pouvez même vous faire protéger de votre vice en vous faisant GB en bon éditeur de gogos qu'il est laisse croire à ses clients à des merveilles qui jamais ne se réaliseront. S'il disait la vérité aux auteurs, pas un ne ferait la démarche de se faire éditer à compte d'auteur. En effet, qui a envie de se retrouver avec des cartons d'ouvrages invendus sur les bras ?Défendre la littérature, je le répète, ne consiste pas à éditer des perdants mais au contraire à leur dire la vérité. GB est un opportuniste, pas un défenseur de la littérature. Très révélateur pour prendre contact avec lui il faut passer par un que ce détail en dit long sur les motivations du personnage...Mais bref, je vous laisse continuer de croire à vos chimères puisque vous y tenez tant. Dormez bien sur vos certitudes de Zacharie de IZARRA21 - QUELLE IMPORTANCE ?Personnellement je me garderai bien d'aller payer pour me faire éditer ! Mes textes sont accessibles GRATUITEMENT sur puis être lu ou non après tout est-ce vraiment si important ? Faut-il se prendre maladivement au sérieux pour ne pas rire de cette vanité !Je me moque volontiers de tous ces auteurs qui écrivent avec gravité, rimaillant avec des airs de paon comme si leur plumage -imaginaire- en dépendait... Je me moque d'ailleurs de moi-même dans certains de mes textes ! Tout cela n'est la plupart du temps que vanité, inconsistance, de prendre au sérieux ce qui ne l'est pas ! Écrire n'est une douleur ou une entreprise sacrée que pour les dindons. Ce caractère sacré de l'écriture n'est entretenu que par ceux qui ont tout intérêt à faire rêver les pigeons les éditeurs genre où ça commence à devenir vraiment sérieux c'est quand des naïfs se font arnaquer financièrement parlant, et c'est ce que je dénonce. Le reste... Chacun est libre de croire en son talent, qu'il soit imaginaire ou Zacharie de IZARRA22 - LE COMPTE D'AUTEUR EST RÉVÉLATEUR D'UN MALAISE DANS LA LITTÉRATUREDans 98 pour 100 des cas un auteur se faisant éditer à son compte est un mauvais éditeurs traditionnels refusent les mauvais auteurs et là encore dans la même proportion, dans 98 pour 100 des cas ils refusent de mauvais cela n'est pas systématique et on peut toujours discuter de la validité de la remarque. Bien entendu un auteur de génie peut parfaitement être édité chez la "Pensée Universelle". Affirmer que se faire éditer à compte d'auteur, cela n'est pas un raisonnement. C'est juste une remarque. Mais une remarque pleine de justesse dans 98 pour 100 des cas. En effet, il y a de très fortes chances de tomber sur de la mauvaise littérature en achetant un ouvrage édité à compte d' faire éditer à compte d'auteur est un signe de mauvaise qualité littéraire. Certes des chanteurs populaires se font éditer chez des éditeurs traditionnels, hé bien justement ils font partie des 2 pour 100 de mauvais auteurs qui se font publier chez des éditeurs traditionnels... Il reste donc 98 pour 100 de bons auteurs se faisant publier à compte d' Zacharie de IZARRA23 - RÉPONSE A UN DÉTRACTEURÊtre lu en payant ses lecteurs c'est très discutable, je suis bien obligé de vous le dire. Même si chacun est libre de faire comme il l'entend dans ce lu sans rien payer et même recevoir en retour flatteries, railleries, insultes, éloges, coups de fils anonymes vengeurs ou encenseurs de la part de lecteurs révoltés ou enchantés par ses textes et c'est mon cas, voilà qui est beaucoup mieux ! Mais me direz-vous, en ce cas ce n'est qu'une affaire de point de vue personnel... Certains préfèrent payer pour être lus et ainsi recevoir de la part de leurs lecteurs de polis et systématiques éloges de circonstances, d'autre font le choix de recevoir des éloges sincères en ne payant pas pour être lu, ce qui est exactement mon prendre au sérieux dans son entreprise littéraire au point d'aller se jeter dans la gueule du loup de l'éditeur à l'affût du gogo, c'est assez Zacharie de IZARRA24 - MALENTENDU FRANCO-QUÉBECOISPour être honnête dans cette affaire concernant GB, je dois ajouter ceci Depuis déjà longtemps j'ai constaté qu'un océan d'incompréhension mutuelle, un gouffre de sensibilité nous séparait des "lettrés" et artistes du Québécois subissant depuis toujours l'influence délétère de leur voisins Yankees sont des gens parfaitement hermétiques aux raffinement des êtres civilisés que nous sommes nous français. Ce sont de gros patauds, de fiers lourdauds à la sensibilité un peuple obèse du suffit d'écouter leurs chanteurs à voix, de voir leurs spectacles grossiers et populaires rien que de la soupe épaisse pour teutons, de la grosse espagnolade pour touristes danois !Linda Lemay, exception culturelle du Canada, interprète talentueuse de texte pleins de sensibilité, véritable Brassens du Québec, passe pour une nullité dans son pays ! C'est dire l'ampleur du désastre culturel de ce pays de conséquent chez ce peuple de gens grossiers le moindre mirliton passe nécessairement pour un poète... Chez eux tout étant grossier, primaire, sans raffinement, depuis la culture jusqu'à la cuisine en passant bien entendu par le cinéma, un peu comme chez les Allemands en fait, dès qu'un rimailleur pond un poème narrant ses états d'âmes de grand enfant il fait exception, attirant à lui de sincères mais naïfs admirateurs, qui sont également ses concitoyens. La qualité moyenne de la poésie des sites de poètes adultes du Québec correspond à celle de nos adolescents français. Allez vérifier, vous serez édifiés !De là vient le grand malentendu entre poètes du Québec et auteurs français. Tout est dans la différence de niveaux, de sensibilités, tout simplement. Les québécois étant de grands enfants à la sensibilité grossière, il est naturel qu'il y ait cette "incompréhension poétique" entre eux et nous. C'est comme si on tentait d'établir des liens culturels entre des italiens, peuple raffiné, avec des Australiens blancs, peuple de gens assez grossiers très proches des Canadiens par la suffit de visiter les sites de poésie amateurs, de se frotter au peuple canadien, d'avoir un aperçu de leurs spectacles. L'intuition n'est pas une vaine chose vous savez...Les italiens sont des gens raffinés et les Allemands d'épais buveurs de bière, ce ne sont pas que des clichés, c'est une réalité. Les Canadiens sont des gens moins fins, moins élégants, moins sensibles, moins éduqués d'un point de vue culturel que nous français. Certes mon affirmation est purement empirique, intuitive mais juste je niveau calamiteux de la poésie au Québec expliquerait ce Zacharie de IZARRA25 - RÉPONSE A UN DÉTRACTEURLes pornocrates en général, les souilleurs de beauté, les maquereaux, les exploiteurs de la bêtise, les escrocs, les vendeurs d'illusions, charlatans sans scrupules, menteurs professionnels, publicitaires vulgaires tous ces gens me sommes dans une société de fric et ici-bas les requins sont rois. Pour eux tout est bon pour s'enrichir même et surtout les moyens les plus douteux...Un vrai professionnel de l'édition ne demande pas d'argent aux auteurs ! C'est une règle de base, tellement évidente qu'elle ne devrait même pas être vrai professionnel de l'édition dirait à JM que ses poèmes sont d'une totale nullité, suis là pour mettre en garde les naïfs de votre espèce qui payent un éditeur pour se retrouver ensuite avec des cartons d'ouvrages invendus sur les bras et qui finiront soit au grenier soit à la poubelle. GB est comme tous les éditeurs qui font payer aux auteurs leurs ouvrages il ratisse large, accepte tous les manuscrits. La preuve, même les écrits de JM -nullité parmi toutes les nullités littéraires- ont été acceptés ! Si ce n'est pas la preuve de la malhonnêteté professionnelle de GB, ou alors de l'incompétence crasse, qu'est-ce que c'est ?Ha ! oui mais bien sûr c'est de la philanthropie... Facturée 50 ou 70 euros et contents de l'être, voilà comment on appelle ces gogos qui défendent leur déjà vu un flatteur dire la vérité à ceux qui l'écoutent et surtout qui payent pour entendre ses violons ? Vous croyez vraiment que GB va dire à un écrivailleur qui vient le voir que ses écrits sont nullissimes ? Son intérêt à lui c'est d'avoir un maximum de clients. Chez lui la poésie ne rime pas avec sélection mais avec le contraire du travail d'un éditeur honnête et compétent !Mais je le répète, libre à chacun de se faire cocufier en beauté par son éditeur. Libre également à moi de dénoncer ce genre de pratique et leurs Zacharie de IZARRA26 - JE SUIS CERTES NARCISSIQUE MAIS SINCÈREL'argent ne me manque pas, je ne vis pas au-dessus de mes moyens comme la plupart de ceux qui se plaignent de n'en avoir jamais textes sont accessibles à tous gratuitement et c'est mon intérêt qu'ils soient lisibles gratuitement. Ma motivation n'est pas l'argent mais l'ego, le narcissisme. Mais pas seulement. Il y aussi le sincère désir chez moi de promotion de la Beauté, de la Poésie, de l'esprit de gratuité, de fraternité, de défense de la vérité. Et de la liberté d'expression. Dénoncer le mensonge, la bêtise, les noirceurs de ce monde, cela fait aussi partie de ma démarche lorsque je pose le problème de l'argent dans cette affaire de l'édition à compte d'auteur, j'en parle surtout du point de vue de l'éditeur, pas de celui des auteurs. Les auteurs font ce qu'ils veulent de leur argent. Moi je dénonce les charlatans qui prétendent trouver bons des poèmes comme ceux de JM et les publient de tout coeur, chaleureusement.. moyennant c'est de la malhonnêteté éditoriale pure et simple. Au mieux, de l'incompétence professionnelle j'étais éditeur HONNÊTE publiant des ouvrages aux frais des auteurs, voilà ce que je dirais à un auteur comme JM "Vos poèmes sont nuls, invendables, risibles, ridicules, mais puisque vous y tenez tellement, je vais vous les imprimer. Mais je vous préviens, jamais vous ne rentrerez dans vos frais ! Ce sera une pure perte pour vous d'un point de vue financier et tous bénéfices pour moi car je vous le répète, vos poèmes c'est zéro d'un point de vue littéraire."Raphaël Zacharie de IZARRA27 - DÉFENDRE LA LITTÉRATURE ET NON LA SACRIFIERJe me prends pour un authentique défenseur de la littérature. Moi je ne suis pas un charlatan qui va inciter des gens comme JM à publier à leurs frais sur des livres-papier leurs poèmes littérature, la vraie, ce n'est pas une "activité rigolote" ou "sympa" à la portée du premier mirliton venu, contrairement à ce qu'aimeraient laisser croire certains éditeurs-profiteurs...La littérature c'est une chose rare, difficile, âpre qui requiert travail, inspiration, technique, maîtrise, expérience. Et même dans ce cas, la littérature n'est pas une chose vraiment sérieuse. Elle n'est sérieuse que pour ceux qui ont des intérêts financiers dans l' tout auteur digne de ce nom la littérature, la vraie, n'est pas une chose très sérieuse. Et c'est cela qui fait la qualité de la littérature, la confondez liberté d'édition et exploitation du gogo... Votre manière de concevoir la chose revient à dire que par exemple la pornographie tient plus de la liberté d'édition que de l'exploitation par des mafias de la misère de certaines femmes en détresse à frais d'auteurs des niaiseries qui ne seront jamais lues tient plus de l'arnaque éditoriale que de l'exercice de la liberté d'expression des auteurs...Raphaël Zacharie de IZARRA28 - ÉDITEUR DES RATÉS DE LA LITTÉRATUREEn tant que défenseur des Lettres mon rôle n'est pas de faire du fric ni d'encourager la bêtise, l'échec, les vils compromis littéraires mais de les dénoncer. Ce que je fais précisément en ce qui concerne cette histoire d'édition à compte d' n'ai rien à gagner financièrement parlant dans cette affaire, GB si. Sa parole est nécessairement muselée, prostituée à la cause à laquelle il est enchaînée le pognon. Il ne peut par conséquent dire ce qu'il pense, contrairement à affirme que les poèmes de JM sont bons, c'est soit un menteur soit un immense incompétent. Je penche pour la première si les écrits de tous ces auteurs étaient aussi bons que GB leur laisse croire, pourquoi ne sont-ils pas édités à compte d'éditeurs dans les grandes maisons d'éditions ? Étrange, non ?GB est un arnaqueur dans le sens où il s'est mis à publier tous les perdants de la littérature Il s'est engouffré dans le filon des ratés littéraires. Exactement comme les charognards du marché de l'emploi ou de l'habitat qui récupèrent les exclus n'ayant pas eu accès au "pactole social" et qui n'ont plus d'autre choix que de se tourner vers eux pour leur louer au prix fort des appartements insalubres ou pour les employer dans des chantiers au noir pour des salaires de démarche est exactement la même, avec les courbettes et autres civilités de salon en plus pour mieux faire passer la Zacharie de IZARRA======= 40 TEXTES SUR LA LAIDEUR CRUAUTES DE LA SAINT-VALENTIN Contre la sclérose des esprits, je propose aimablement ces quarante textes immodestes, cruels, rarement tendres parfois, mais toujours issus d'une plume soucieuse de froid esthétisme, d'âpre vérité. Ceci afin de rompre agréablement avec les mièvres, inconsistantes, insipides célébrations nuptiales habituellement en vigueur chez mes frileux contemporains. Les traditionnelles dragées de mariages ont été ici avantageusement remplacées par de savoureux bonbons au poivre. +++++++1 - Les vieilles filles J'aime les vieilles filles. Et lorsqu'elles sont laides, c'est encore mieux. Les vieilles filles laides, acariâtre, bigotes ont les charmes baroques et amers des bières irlandaises. Ces amantes sauvages sont des crabes difficiles à consommer il faut savoir se frayer un chemin âpre et divin entre leurs pinces osseuses. Quand les vieilles filles sourient, elles grimacent. Quand elles prient, elles blasphèment. Quand elles aiment, elles maudissent. Leurs plaisirs sont une soupe vengeresse qui les maintient en vie. Elles raffolent de leur potage de fiel et d'épines. Tantôt glacé, tantôt brûlant, elles avalent d'un trait leur bol de passions fermentées. Les vieilles filles sont perverses. C'est leur jardin secret à elles, bien que nul n'ignore leurs vices. Les vieilles filles sont des amantes recherchées les esthètes savent apprécier ces sorcières d'alcôve. Comme des champignons vénéneux, elles anesthésient les cœurs, enchantent les pensées, remuent les âmes, troublent les sangs. Leur poison est un régal pour le sybarite. L'hypocrisie, c'est leur vertu. La médisance leur tient lieu de bénédiction. La méchanceté est leur coquetterie. Le mensonge, c'est leur parole donnée. Elles ne rateraient pour rien au monde une messe, leur cher curé étant leur pire ennemi. Le Diable n'est jamais loin d'elles, qui prend les traits de leur jolie voisine de palier, du simple passant ou de l'authentique Vertu celle qui les effraie tant. Elles épient le monde derrière leurs petits carreaux impeccablement lustrés. Elles adorent les enfants, se délectant à l'idée d'étouffer leurs rires. Mais surtout, elles ne résistent pas à leur péché mignon faire la conversation avec les belles femmes. Vengeance subtile que de s'afficher en flatteuses compagnies tout en se sachant fielleuses, sèches, austères... C'est qu'elles portent le chignon comme une couronne là éclate leur orgueil de frustrées. Oui, j'aime les vieilles filles laides et méchantes. A l'opposé des belles femmes heureuses et épanouies, les vieilles filles laides et méchantes portent en elles des rêves désespérés, et leurs cauchemars ressemblent à des cris de chouette dans la nuit. Trésors dérisoires et magnifiques, à la mesure de leur infinie détresse. Contrairement aux femmes belles et heureuses, elles ont bien plus de raisons de m'aimer et de me haïr, de m'adorer et de me maudire, de lire et de relire ces mots en forme d'hommage, inlassablement, désespérément, infiniment. 2 - Leçon de choses L'une était laide, sotte, méchante. L'autre était belle, espiègle, aimable. Cependant la première était très chaste et fort pieuse, la seconde frivole et passablement impie. Par jeu je tins ce pieux discours à la dévote aux traits ingrats - Mademoiselle, votre laideur est le garant de votre vertu. Vos mœurs austères plaisent à Monsieur le curé qui vous voit à vêpres chaque jour. Votre vie de misère fait plaisir à voir, au moins vu du presbytère. Votre laideur est maudite mais votre vertu est estimable. La décence est chose encore assez rare chez les jeunes filles pour qu'elle vaille quelque prix aux yeux des honnêtes gens. Acceptez donc aujourd'hui qu'un galant achète votre hymen au prix fort. La chaste me répondit - Certes, je suis laide. Cependant je suis une fille pieuse et honnête, amie des araignées d'église et des soutanes. En ce bas monde seules la solitude et la poussière me sont chères. Sachez que mon hymen est consacré au silence, mon cœur au démon de l'ennui et mon âme aux cloches de l'église. A l'entendre ainsi parler, elle était effectivement bien sotte. A la jolie libertine je m'adressai en ces termes - Mademoiselle, votre charme est le garant de votre bonheur. Vos mœurs joyeuses plaisent à Dieu qui se réjouit d'avoir fait une si belle oeuvre. Votre légèreté ensoleille les cœurs ternes qui vous approchent. Votre beauté est bénie, ainsi que votre âme. La vénusté est chose trop précieuse pour qu'on omette de lui rendre hommage. Acceptez donc aujourd'hui qu'un galant achète votre hymen au prix fort. Sur quoi l'aimable créature me répondit - Parce que je me voue sans compter aux causes de l'amour, je vous accorde sans compter l'accès aux merveilles que vous convoitez. Je suis l'amie des joyeuses gens, de la danse et du vent dans les herbes folles. Ma beauté est consacrée à la Beauté, mon cœur à la joie et mon âme à qui la méritera. Après l'avoir dûment corrigée et humiliée je laissai tomber la laide, bigote et imbécile demoiselle au bénéfice de la belle, épanouie et spirituelle amante. Moralité châtiez, raillez puis fuyez les laiderons sans esprit ni envergure ! 3 - Abstinences et châtiments Sa vertu consistait en des puérilités de vieille fille. Elle fréquentait avec assiduité les lieux austères, sombres, humides caveaux, chapelles décrépites, presbytères aux relents d'hospice. Elle consultait des livres poussiéreux sans intérêt, s'abîmait dans la lecture frénétique de vieux missels, assistait à toutes les messes. Son honnêteté était légendaire. Elle ne sortait jamais le soir, ne portait que des vêtements de deuil, se détournait naturellement des hommes tant elle avait pris l'habitude de les mépriser depuis ses premières règles. Si bien qu'à quarante ans elle était devenue laide et acariâtre. Un jour cependant, prise d'une sorte de fureur utérine sans précédent propre aux femelles de son espèce, elle alla exhiber sa nudité sur une plage où nul ne la connaissait, loin de son village natal. Elle se délectait à l'idée d'éveiller de mâles ardeurs au-delà de son clocher. Elle fit l'effet d'un repoussoir elle était sèche, osseuse, sans forme. Elle n'avait que de la peau et des épines. C'était une rose sans pétale, une longue tige couverte de piquants, une femme flétrie et anguleuse. Son corps sans appas provoquait le dégoût, la pitié, voire les quolibets. De cette créature accoutumée à l'abstinence, aux concerts des cloches d'églises, au silence des cimetières et aux murmures des confessionnaux, on ne voyait que les côtes qui ressortaient, la peau trop pâle, l'allure étriquée. Cette femme était un squelette, un corps décharné. Même le Diable n'aurait pas voulu d'une si piètre compagne d'alcôve. Elle exposait ridiculement sa poitrine plate aux regards, se déhanchait maladroitement sur le sable, s'ébattait stérilement dans les flots comme si elle voulait rivaliser avec les beautés charnelles qui l'entouraient... Le spectre dansait, tandis que les Vénus doraient au soleil. Elle retourna dans son village plus fielleuse que jamais, maudissant les hommes parce qu'ils n'avaient pas daigné poser leurs regards concupiscents sur ce qu'elle pensait être un "trésor préservé". Elle se consola en se plongeant de plus belle dans la lecture de ses missels, en usant entre ses doigts de momie ses sempiternels chapelets, en multipliant ses promenades morbides au bord des tombes. Ce qui la rendit encore plus laide, plus honnête, plus vertueuse, plus infréquentable. Son existence fut un grand désert. La chasteté, la solitude, l'ennui furent ses compagnons de route, les seuls qu'elle admît. Elle mourut dans le plus parfait anonymat sans que son irréductible vertu ait reçu la moindre récompense. On l'inhuma en modestes pompes. Elle fut vite oubliée. Ainsi en est-il du destin des vieilles filles laides et acariâtres. Sur sa tombe nul n'alla jamais se recueillir. Sauf moi je suis allé la visiter un jour. J'ai éprouvé le désir de laisser sur sa sépulture la trace éphémère de mon passage. Je me suis penché sur le marbre médiocre, lentement, solennellement. Pour y déposer un crachat. 4 - La ronce et la plume Je ne vous oublie pas, laide chartraine. Vous demeurez chère à mon coeur, vous qui avez si bien su me faire aimer les faces de gargouilles. Et les larmes des poupées de chiffon. J’aime vos yeux, beaux comme des étangs. Vos lèvres closes sont comme la rose sous le givre sanguines, glacées. Amante onirique, vous le visage sans beauté, vous le front de misère, votre couronne d’épines m’agrée. Vous plaisez à mon coeur, adorable victime. Si frêle, si pâle… Je célèbre vos grâces arides. Vous êtes un cantique, une arène, un tombeau. Cristal et austérité se mêlent en vous. Je vous préfère aux fatales créatures à l’œil cerclé de noir votre sècheresse vous confère une authentique beauté. Vous portez un deuil radieux. Votre mélancolie met du feu dans vos prunelles. Belle vous êtes, vous la contadine, vous la misérable, vous l’éplorée. Que ne vous ai-je proposé un amour pervers et beau jadis, sous le ciel chartrain ? Affligé je suis, moi l’esthète, moi le cruel, moi la plume. 5 - Une froide beauté Mademoiselle, Ce soir la Lune est grise, je n'ai plus de chandelle et je trempe ma plume dans la nuit. Mademoiselle, vous êtes ma morte aimée et votre beauté blême flatte mon âme esthète. Ma tête est vide, mon cœur éprouvé, mon corps las, cependant c'est pour vous que sont ces mots, témoignage de ma détresse de sybarite. Ou de l'effet de votre charme cadavérique. J'aimais vos yeux de noyée, vos joues d'affamée, vos lèvres de vestale, vos questions de femme. J'aimais la pierre gothique de votre coeur chartrain. Enfin j'admirais cette statue inquiète qui me faisait face, médiocre et superbe, modeste et admirable, humble et luxueuse. Comme une poupée de chiffon aux allures de reine, aux haillons de soie. Votre pauvreté était belle à regarder, et moi je vous contemplais comme une poterie funéraire. Votre visage était tout un musée. Vous étiez une statuette antique, une stèle mortuaire, une figure étrusque. Funèbre et digne. Vous ressembliez indistinctement à une terre cuite ou à une pièce d'argent. Le deuil de vos cheveux blonds, de vos yeux clairs, de votre front impénétrable produisait un effet sépulcral, poétique et pétrifiant, exhumant de vos traits un charme de pietà qui me réchauffait le coeur. Votre face de momie était vraiment adorable. 6 - La beauté d'une gargouille Mademoiselle, Ainsi comme vous me l'avouez, il est flatteur pour vous d’être ma muse et vous voulez que je rende un juste et mérité hommage à votre beauté absente, à la pauvreté de votre éclat, à la tristesse de votre face plus humaine qu’angélique… Eh bien soit ! Point de vaines séductions stylistiques, pas d’artifices malvenus ni de mensongers violons au bout de ma plume pour vous honorer. Pour vous plaire, je vais donc mettre un peu de ces réalistes arabesques autour de mes propos. Si vous êtes laide, alors votre laideur est toute gothique. Telle une cathédrale ornée de gargouilles, votre séduction est dans les grimaces de votre féminité. Et c’est là que vous m'êtes aimable avec ce voile d’ombre et de pierre sur le front. Le bleu de Chartres est dans vos pupilles, et je crois voir dans votre regard cérulescent cette Vierge affligée déjà aperçue dans quelque vitrail. Votre mystère est austère, certes. Mais c’est précisément cette humilité qui fait chanter les poètes. Vous n'êtes pas vraiment belle Mademoiselle, mais c'est en cela que vous brillez. 7 - Le vice mal vêtu La vieille fille dont je vais conter l'histoire et que l'on surnommait "Mademoiselle la Diablesse" était non seulement fort laide mais encore très méchante, sotte, cruelle. Voire ignoble. Elle n'aimait absolument personne, frustrée de n'être point née du flanc de Vénus. Elle battait son chien à heures fixes, médisait sur ses voisins, crachait dans la sébile des mendiants, maudissait son curé, insultait même le Bon Dieu le dimanche à l'église. Parce qu'en plus d'être parfaitement impie dans ses actes, elle était particulièrement assidue aux messes. Fausse dévotion destinée au dieu Hypocrisie... Rien ne l'amusait tant que d'aiguiser son coeur de silex. Elle était insensible à la souffrance des enfants qu'elle détestait, mais éprouvait une étrange pitié pour les asticots que les pêcheurs utilisaient comme appâts. Elle se réjouissait du malheur de ses semblables, seule consolation à sa misère. Bref, c'était un monstre de vieille fille. Notons que sa laideur ne l'empêchait nullement d'éprouver les nécessités de la chair qu'une abstinence prolongée et forcée rendait plus vives encore. Mais tout chez elle était décidément corrompu ses désirs charnels n'étaient que perversités, honte, bassesses... Ses féminins vertiges consistaient en la perspective de saillies brutales et abjectes, exemptes de toute tendresse. Elle se mit en tête d'attirer de mâles débauchés avec les seuls artifices à sa portée la cosmétique bon marché. Elle se farda outrageusement. Loin de masquer sa laideur, ce maquillage eut pour effet de la décupler. Elle se crut désirable et acheva de se dégrader en s'affublant de noires dentelles et de verts souliers. Ainsi parée, son dessein premier fut de faire des avances au bedeau du village qui outre de n'avoir pas son pareil pour faire sonner l'airain, avait surtout la réputation de manier avec art un certain battant... Elle frémissait à l'idée d'ajouter un son fêlé au concert de cet expert en cloches. Avec sa tête affreuse, ses membres osseux, ses côtes apparentes, son corps anguleux, elle ressemblait à une longue araignée attendant sa proie. Dès qu'elle vit l'oiseau sortir de son clocher, elle exerça sur lui ses viles séductions. Mais le brave bedeau qui n'avait de goût ni pour la chair triste ni pour les créatures contrefaites, encore moins pour les épouvantails harnachés de broderies, répondit à ses avances par une paire de gifles magistrales, agrémentées d'un crachat bien ajusté entre ses pommettes ingrates. La gueuse s'en fut, plus fielleuse que jamais, jurant par tous les diables que la prochaine fois elle dissimulerait ses intentions libidineuses derrière le masque permanent et authentique de sa naturelle laideur plutôt que sous celui d'une mensongère beauté. 8 - La morale amoureuse J'aimais les rires stridents de la méchante fille, et fuyais les sourires onctueux de l'aimable couturière. Il faut dire que la pimbêche était belle comme une catin, alors que la chiffonnière était d'une repoussante banalité. La première était une vraie pie jacassière, la seconde une carpe parfaitement dévote. La chipie avait un coeur venimeux qui était loin de me déplaire, alors que l'ouvrière était d'une honnêteté dégoûtante un vrai tue l'amour. Je n'avais de cesse d'admirer la blonde vipère qui s'ébattait joyeusement sous le soleil. Et je maudissais tout haut la terne fileuse chaque fois que je la voyais sortir de son antre. La méchante fille s'amusait parfois à lui cracher au visage. Ce spectacle me réjouissait c'était la beauté piétinant la laideur. Le triomphe de la joie sur la tristesse. Le plus comique de l'histoire, c'est que la gueuse avait des vues sur moi. Je lui fis comprendre non sans cruauté que c'était son ennemie, la blonde mijaurée, que je préférais. Je lui expliquai que ses rires aigus, ses éclats de voix fielleux, son front haineux, ses dentelles recherchées, sa toilette osée, sa gorge aérée, sa cuisse dévoilée étaient choses adorables à mes yeux et que je ne voyais rien d'aussi aimable chez celle qui pensait me séduire avec ses chapelets et ses doigts desséchés de laborieuse... Je lui démontrai la vanité de la moralité, de la modestie, de la décence, lui prouvai la supériorité des rires perçants des blondes impertinentes sur les sombres sourires des vierges de son espèce. Je lui expliquai tout cela en présence de la scélérate beauté qui n'en perdit pas une miette. Pour finir je lui crachai au visage au moment où je sentis poindre ses premières larmes. Je n'eus même pas à inviter la jolie hyène à m'imiter elle me devança et ses crachats recouvrirent les miens sur le visage en pleur de l'offensée. C'était odieux et délectable, ignoble et exquis, infâme et jouissif. Amants et esthètes, mes frères, récompensons sans compter le vice et la beauté, châtions sévèrement la laideur et la vertu. 9 - L’infortune de la laideur, les avantages de la fortune - Mademoiselle, vous allez être bien étonnée vous êtes laide, cependant je convoite avec feux votre modeste hymen. En vertu de cette loi mondaine qui sur l’échiquier de l’amour fait passer au second plan le visage contrefait de l’amante lorsque cette dernière à l’avantage de posséder une jolie dot, je brûle en votre nom. Déplaisants sont vos traits pour le premier venu. Ravissants je les trouve Monsieur votre père en m’accordant votre main me lègue sa fortune. - Réjouissez-vous car vous auriez pu naître laide et pauvre. Le sort a voulu que vous naissiez laide et riche. - Vos mille écus vous confèrent mille grâces. Ce que la beauté seule peut s’acheter passagèrement sans le secours d’un héritage, la laideur couverte d’or peut se l’approprier durablement. Quand une femme a l’heur de posséder soit la beauté soit la fortune, elle doit en user sans entrave ni honte à dessein de jouir au mieux de l’existence. - Ce que la naissance accorde aux êtres, beauté ou argent, les êtres doivent en user sans scrupule. Armes légitimes de la vie de salon... Soyez certaine qu’en maintes occasions, ici et ailleurs, aujourd’hui et de tout temps, à l’insu des bonnes consciences et sous couvert de vertu, la beauté a toujours exercé ses droits autant que la richesse. Qu’une femme laide comme vous use de ses biens pour s’acheter un durable hyménée est aussi judicieux et pas plus déshonorant qu’une femme usant de sa beauté à des fins personnelles, qu’elle soit en quête d'émois charnels furtifs ou de romanesques enchantements de l’âme. - Vous n’avez pas la beauté mais vous avez l’or. D’autres ont la beauté mais point l’or. La justice est de ce monde Mademoiselle, en vertu de la loi universelle des équilibres mes ardeurs contre vos écus, et tout s’arrange, tout s’harmonise, bref tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. - Monsieur, pour cynique qu’il soit votre discours est cependant plaisant et aimable. Vous disposez avec outrance, désinvolture et grande liberté des mots autant que des cœurs, et vos arguments éhontés me montent à la tête. Je suis d’autant plus sensible à vos raisons que je suis effectivement bien laide, et fort riche. J’ai tout à gagner à partager la fortune de mon père avec un compagnon aussi conciliant. Je vous accorde le droit d’accéder à ma dot en échange de votre fidélité à cet hymen si peu accoutumé aux courtisans. Flattez-le bien Monsieur, et vous n’aurez point à le regretter puisque j’acquiesce de tout cœur à vos avances ma dot contre votre flamme. 10 - Le plaisir des bigotes Plus que toutes autres femmes, les bigotes abstinentes aiment se donner du plaisir. Enhardies par la honte, excitées par l'effroi des feux infernaux, elles s'adonnent sans retenue à d'inavouables passions charnelles. Entre les bigotes et la vertu, c'est une grande, une brûlante, une pitoyable histoire la haine. Les bigotes décaties portent des masques de toute beauté, des dessous honnêtes, chastes, s'enroulent des chapelets rutilants autour de leurs doigts gracieux. Elles sont laides dans leurs églises, laides dans leurs maisons. Les curés peuplent leur imaginaire érotique, et les vierges en plâtre des églises sont leurs derniers garde-fou. Quant aux vierges en plastique ramenées de Lourdes, ce sont leurs petits diablotins. Indulgentes envers le péché, le Mal, les concessions et la licence la plus éhontée, elles ne supportent pas la pleine lumière. Chez elles la pénombre est propice aux confessions des pires péchés. Leur sexualité portée en sacrifice est leur passion, un calvaire délicieux. Digne d'une procession, pensent-elles... Ce sont des vestales à la flamme absente, au coeur décharné, à la voix suraiguë qui les fait chanter si bien à la messe. Leur hypocrisie jacassière est une sorte de chef-d’œuvre balzacien. On pourra trouver délectable leur satané chignon, désirables leurs courbes diaboliques, charmants leurs crucifix comme des petits amants d'acier... Leur âme cependant brille comme une éclipse de soleil. Leur toilette est provinciale, leur coeur sec, leur chair maudite. Et leurs mœurs sont dissolues, ne nous leurrons pas. Bref, ces misérables qui hantent les églises sont les pires dépravées de notre société. 11 - La plume et le laideron Elle était laide, veule, riche, aimable, cruelle et rusée. Un jour je la frappais de bois vert, le lendemain je goûtais l'absinthe en sa compagnie. J'aimais sa laideur, sa lâcheté qui me la rendaient à la fois proche et détestable, franche et insidieuse. Toutefois, soucieux de préserver ma réputation de collectionneur de papillons, j'évitais de m'afficher en public avec ce cafard. Femelle elle était, sans finesse ni artifices. Laideron à l'état brut. Riche, elle pouvait théoriquement se permettre maintes dentelles et autres fanfreluches. Avaricieuse, elle s'interdisait cependant ces dépenses futiles... En outre elle avait conscience que l'excès d'apparats n'embellirait pas davantage ses traits ingrats ni ne redresserait son dos difforme, et que cela risquerait au contraire de la ridiculiser. Je la détestais le lundi, l'adorais le mardi, la reniais le mercredi, la suppliais le jeudi, l'ignorais le vendredi, lui crachais au visage le samedi, allais à la messe avec elle le dimanche, à bonne distance de ses omoplates tordues. Question de pudeur. Un jour au sortir de la messe je tentai de la soudoyer, à l'abri des regards l'agrément de ma plume contre l'argent de la quête précisons qu'elle était responsable de la corbeille sacerdotale.... N'étant point insensible à l'honneur littéraire, elle céda. C'est la raison pour laquelle sous l'effet de mon art je fis de ce laideron corrompu l'héroïne de cette histoire. 12 - La belle ambiguë Ses cheveux clairs cascadent le long de ses épaules et font autour de son visage une parure solaire. Son teint est frais, sa joue plate, son front lisse. Sur ses lèvres, un sourire de femme cosmétique de luxe et dentition éclatante. De la dentelle habille son épaule, de la soie couvre son sein, des diamants pendent à son cou. Elle est jeune, fine, blonde. Mais fort laide. 13 - Le sort et la fortune L'aristocrate était marié à une sorcière. Il était jeune, beau, galant. Elle était vieille, laide, méchante. C'était un mariage de raison l'or avait présidé à leur hyménée. Une fortune pour tout dire. Elle passait ses journées à maudire ses semblables, à cuisiner des recettes horribles dans son chaudron, à étriper des poulets. Lui, lisait des vers, rêvait dans les chemins, déflorait des pucelles. L'épouse si joliment dotée valait bien quelque sacrifice, se disait le hobereau. Aussi le soir s'acquittait-il consciencieusement de son devoir conjugal, bien qu'il fermât les yeux pour ne point voir la grimace de l'amante qui lui tenait lieu de visage. Il l'aimait cependant beaucoup durant l'acte il songeait aux tintements argentins des écus, ce qui lui donnait des ardeurs nouvelles. Des mots d'amour sortaient de sa bouche il parlait pourcentages, taux d'intérêt, rentes... La chambre nuptiale résonnait de chiffres tendrement soupirés. Dans le noir les rêves bancaires du hobereau conféraient beauté à l'épousée. Alors l'aristocrate rouvrait les yeux, les plongeait dans ceux de sa femme et y trouvait des diamants qu'il convertissait aussitôt en écus, mentalement. Ainsi les jours du jeune homme furent heureux, lui qui porta le doux fardeau de l'or. Ceux de sa femme furent affreux elle perdit un poumon lors d'une maladie héréditaire. Puis un cancer la rongea par le bas. Elle s'en sortit après d'atroces douleurs. N'importe ! Le sort lui fut autrement fatal elle chuta d'un cheval lancé au galop, lui-même renversé par un bourgeois ivre qui traversait la route avec son gros âne. La tête de la rescapée du cancer cogna contre le coin d'une statue antique qui traînait sur le bord du trottoir. Son crâne ne résista pas au choc contre l'objet d'art. Elle mourut après 33 jours d'agonie. 14 - Laide et débauchée J'aimais la regarder passer sous ma fenêtre sa laideur était un vrai spectacle. J'avais sur elle le regard féroce et cynique du collectionneur blasé. La beauté ayant fini par me rendre indifférent, il me fallait un autre passe-temps pour satisfaire mes sens émoussés. Je ne manquais jamais une occasion de faire battre mon coeur carnassier sur le dos de cette bossue dépravée. Précisons que cette gueuse était incroyablement stupide et foncièrement méchante, ce qui me dédouanait complaisamment. Les rires cruels que je lui destinais, moi seul pouvait les savourer. Oisif insolent et dandy rompu aux vices mondains, j'avais besoin d'exotisme, de piment pour mon âme en quête de nouvelles ivresses. Discrètement je la regardais passer sous ma fenêtre avec sa bosse sur le dos. A travers les rideaux de soie qui me préservaient de la vulgarité du dehors, elle paraissait comme un suaire affreuse et morbide. Maquillée de manière outrageuse, une cigarette bon marché entre les lèvres, elle était plus laide que jamais. Sa toilette d'un goût douteux trahissait des moeurs éhontées. Je l'entendais maudire les hommes, les femmes et les chiens errants. Elle insultait, crachait, aboyait. Entouré des lambris recherchés de ma demeure, la contemplation de sa laideur me comblait de satisfaction. Cette femelle déchue réunissait en elle toutes les infirmités humaines c'était un chef-d’œuvre de désolation, comme un champ de bataille après le combat. La défaite, l'ombre et l'abîme peuvent être choses émouvantes, belles à mettre en scène sous forme de musique, de mots, d'images... L'évocation de la mort n'est-elle pas exquise lorsque l'artiste en fait un requiem ? La misère n'inspire-t-elle point les peintres ? Le "Radeau de la Méduse" peint par Géricault finirait de convaincre mes détracteurs, si j'en avais encore. De même la tristesse inspire l'archet du violoniste mieux que ne saurait le faire la plus sincère allégresse. Bref, j'avais trouvé là la muse hideuse nécessaire à mon inspiration d'esthète. Et je chantais, chantais, chantais à n'en plus finir sa laideur, ses vices et sa sottise... Et mon chant de sybarite prenait la forme de railleries, de quolibets, de sarcasmes, de traits d'esprit fins, joyeux, redoutables... Et infiniment divertissants. 15 - La beauté déchue Autrefois c'était une créature. Jeune, grande, blonde, belle, radieuse. C'était il y a très longtemps. Elle se remémore le temps béni de sa jeunesse où le Ciel venait lui baiser les pieds. Elle se revoit au temps où elle était cette femme une princesse, un astre, un cygne... Elle a un sourire désabusé en se regardant dans le miroir, pleurant sa beauté perdue, maudissant son reflet. Des rides profondes marquent sa face. Son visage est une grimace hideuse. Son sourire une plaie. Sa silhouette un spectre. La fleur est fanée. Son éclat l'a quittée depuis plus de cinquante ans. Ce qui équivaut à un siècle pour une femme qui fut si belle. Aujourd'hui elle a quatre-vingt dix ans et elle est laide malgré son maquillage. C'est son miroir qui le lui crie, le lui répète à chaque seconde. Elle est vieille et laide, c'est une évidence. Nul besoin de se farder pour en être convaincu. L'astre éblouissant qui a fait les beaux jours de l'amour est mort. L'étoile qui a brillé si fort s'est éteinte. Le soleil qui fut jadis splendide s'est définitivement couché. Il ne réapparaîtra plus. Dans un geste héroïque et pathétique, dérisoire et beau, la vieille femme fixant éperdument son visage dans la glace lève son verre avec un air plein de défi... Ses doigts osseux étreignent avec rage la coupe exhalant des parfums de ciguë. Elle lève son verre à sa mort prochaine. 16 - Quand le chardon se fane Elle était aimable, vertueuse, fort intelligente, cultivée, douée pour les Arts, les sciences, et même pour la cuisine, mais affligée d'une rare laideur. Nul ne la courtisait, à part ses précepteurs et son curé car, rappelons-le, c'était une femme éprise de connaissances et de religion. De plus ces commerces étaient assez chastes, on le conçoit. Il ne lui restait que le bedeau pour satisfaire ses aspirations amoureuses. Lui-même, bien qu'il fût l'idiot incontesté du village, n'en était pas moins agrégé de philosophie, pédant à l'envi, hérétique faute de mieux et foncièrement mauvais. Mais surtout, aussi contrefait qu'elle était repoussante. Elle lui offrit son coeur. Il le refusa, préférant prendre son hymen. Après moult hésitations elle finit par accepter de se faire déflorer les voies vaginales par l'agrégé moyennant la conversion de ce dernier à la cause pie. Le marché ne déplut point au paillard. Après un mariage sans faste ni dépens, elle devint acariâtre, sotte et fielleuse, délaissant Arts et sciences, et même religion. Au bedeau mariée, de ses livres séparée, de son amabilité débarrassée, mais toujours aussi laide elle était. 17 - Lyre des mots Du jour au lendemain, je m'épris de la fille du maire. Non qu'elle fût particulièrement jolie, vertueuse, spirituelle ou aimable... Bien au contraire. Elle était à l'extrême opposé de telles qualités. Elle était surtout une source inépuisable d'explorations littéraires pour moi. Une muse maudite en quelque sorte. Elle savait m'inspirer les plus beaux textes. A ses côtés, ma plume s'éveillait comme par enchantement, plongeant avec une insatiable frénésie dans quelque abîme fécond de son être. Je devenais papillon aux ailes vénéneuses, puisant chez cette créature trouble mon suc quotidien. Je m'abreuvais de sa fange, et lui restituais une exquise pourriture. Elle lisait avec délectation et sotte gravité mes textes, flattée de se savoir l'égérie d'un si estimable peintre des âmes. Sous ma plume odieuse, j'accentuais ses défauts, lui faisais endosser les pires forfaits, la grimais de mille façons infâmes. Elle était ravie c'était la première fois qu'on lui parlait d'amour. Je finis par l'aimer avec une sincère cruauté sa laideur, sa stupidité, sa méchanceté, ses vices m'étaient trop chers pour que j'acceptasse de voir un jour fleurir ce chardon. Il fallait que j'entretienne la friche, sous peine de stérilité littéraire. En faisant de la fille du maire la plus grosse cloche de la contrée, mes mots pour la raconter n'avaient jamais aussi bien sonné. 18 - Le vice et la laideur Marguerite était une jeune femme prétendument sage, aimable, sérieuse. Et fort laide. Marguerite se croyait belle parce qu'elle se vêtait de soie cousue d'or. Laide mais luxueusement accoutrée, elle s'admirait sincèrement dans le miroir, s'imaginant un avenir radieux. Marguerite était riche. Elle avait accumulé tant d'artifices qu'elle en avait fini par oublier, peut-être pire encore, par ignorer en toute bonne foi son authentique et définitive laideur. Ce qui lui permettait d'exercer sans pudeur ses charmes hideux sur la gent ecclésiastique. Marguerite avait en effet un fâcheux penchant pour la soutane. Non contente d'être laide, Marguerite se permettait le luxe d'être une femme dénaturée. A force de vils harcèlements, de chantages et menaces divers, allant même jusqu'à soudoyer l'évêque en personne ce que lui permettait sans grande difficulté sa fortune mal acquise elle parvint à se faire déchirer l'hymen par Monsieur l'abbé de la Coutencière, prêtre éminent et respectable d'une paroisse intégriste de la petite province... Le scandale fut énorme, si bien que Marguerite dut s'exiler loin de son évêché natal. Son vice semble n'avoir pas de limite puisque, installée dans une autre petite ville de province, elle travaille bénévolement dans un hospice qui accueille de vieux prêtres grabataires. 19 - Belle et macabre crucifiée Mademoiselle, Un fantôme me poursuit. Votre visage de verre et de larmes me hante. La Lune est sur mes pas. Je vous aime Mademoiselle avec un silex dans le coeur, une épine sur le front, une chandelle dans l’œil. Je ne songe qu'aux statues décrépies qui vous ressemblent, ne vois que votre ombre qui m'est lumière, n'aspire qu'à rejoindre l'astre mort où vous m'attendrez peut-être. Votre beauté funèbre enchante mon coeur lugubre et esthète. Votre regard grand ouvert est un cercueil de cristal. Votre sourire est un linceul où toute joie s'est éteinte. Votre visage entier est une tombe adorable. Vous êtes une esthétique ensevelie, une exquise gisante, un irrésistible cadavre. Vous êtes belle comme une stèle mortuaire. Blonde comme l'astre blafard, sublime et pathétique ainsi qu'une mare reflétant le firmament, dérisoire et superbe telle la vase où viennent s'abreuver les étoiles, avec votre regard éthéré de spectre, vos doigts de fée et votre charme cadavéreux, vous rivalisez de misère et de grandeur, de détresse et de gloire, de grâce et de désolation avec les monstres de pierre perchés sur les flancs des cathédrales. J'aime votre beauté de paille, votre âme de feu, votre charme de cendres. J'aime vos yeux de corbeau, vos lèvres de glace, vos cheveux sous la pluie, votre coeur dans les ténèbres. Le gel vous drape de blanc, le vent vous cingle la face et le chant des oiseaux est votre baume. Vous êtes un bel, un troublant, un émouvant épouvantail. 20 - Laide et luxurieuse Je connus une authentique vieille fille. Laide, acariâtre, avaricieuse, hypocrite, pieuse comme une pierre ponce. Un vrai rabat-joie, un cafard portant chignon, un coeur et un hymen rigides. Bref, une femme comme une figue séchée. Et bien entendu, vicieuse à faire tressaillir le Diable, en bon laideron qu'elle était. Je la déflorai. Autant par défi à ses moeurs que par amusement d'esthète. Durant l'acte la puritaine se comporta en putain. C'est ainsi qu'après le procès charnel, l'apôtre de la fausse vertu devint enfin femme. Mais seulement sur le plan clinique, car le silex qui lui tenait lieu de coeur était toujours aussi aiguisé. Se désolant de la perte de sa chère virginité, elle se répandait en fiel, semant sa haine stupide sur le monde et les amants qui le peuplent, tout en maudissant la faiblesse de ses sens, allant même jusqu'à insulter sans remord ce Ciel qu'elle chérissait tant en temps ordinaire ! Cependant elle se délectait secrètement à l'évocation du sceptre profanateur qui avait si délicieusement exploré ses terres vierges... En se logeant dans son temple féminin, le mâle poignard avait définitivement atteint son âme de damnée. L'écume du plaisir lui avait laissé un goût immodéré dans le coeur. Elle était déjà laide, sèche, sotte et méchante. Au contact de la chair virile elle était devenue perverse, insatiable, avide de stupre. En l'espace d'une heure, elle changea radicalement. Ses habituels chapelets ne meublaient plus son coeur aride. Il lui fallait à tout prix boire à la coupe du mâle. L'ivresse des sens était devenue sa seule quête elle avait une éternité d'abstinences à rattraper. C'est ainsi que la bigote devint la plus fameuse catin de toute la contrée, la pire traînée de la paroisse. Mais seulement en réputation et non dans les faits car nul amant ne voulait perdre haleine entre des bras aussi osseux, contre des flancs aussi atrophiés, en face de traits aussi ingrats. Si bien que je fus son seul et unique amant une heure durant. Elle mourut inassouvie et fielleuse, seule et laide. 21 - Laide et appréciée Depuis le temps que je vous promène de salon en salon, je peux vous avouer que votre face de chèvre m'agrée singulièrement. En vérité vous êtes le plus beau laideron de toute la contrée. Et si vous humiliez les garçons que vous approchez, lesquels vous fuient invariablement, vous n'êtes pas pour me faire plus honneur, soyez-en persuadée. C'est que je suis comme les autres je vous trouve laide moi aussi. Mais votre laideur a cela de nécessaire à ma gloire, c'est qu'elle fait converger tous les regards vers moi. Je m'affiche tel jour en public en votre piètre compagnie et aussitôt je me mets à dos les rieurs pour les mieux contredire le lendemain. C'est que je remporte tous les suffrages lorsque je vous remplace par une plus flatteuse conquête ! Et les rieurs de la veille d'applaudir le joli tour de passe-passe... Un jour je sors avec la poupée de chiffon, le lendemain avec la poupée de porcelaine. On me raille lorsque j'ai le torchon à mon bras, on se rallie chaudement à ma cause quand la serviette est pendue au cou. En votre compagnie, que d'heureuses je fais ! Je brille et fais briller à bon compte, mettant en valeur des femmes qui sans votre voisinage se seraient senties bien médiocres. Votre présence accentue les contrastes. Tout votre art est là. Une vierge commune devient princesse à vos côtés. Elle se sent belle comparée à vos traits caprins, à votre silhouette bovine, à vos charmes de camélidé. Son hymen en devient plus accessible, considérant elle-même sa déchirure non plus comme une infamie mais ainsi qu'un authentique honneur. Vous êtes un chef-d’œuvre de laideur. Votre tête terne fait devenir soleil la simple provinciale. Votre disgrâce fait rayonner la commune lessiveuse. Votre naissance de misère donne aussitôt du prix à l'ordinaire courtisée. Bref, votre difformité fait plaisir à voir. Sortez toujours plus de l'ombre. Continuez à me servir de faire-valoir, à être celle qui fait jaser. Soyez fière de m'accompagner. Ne maudissez pas votre sort surtout votre laideur est pour les autres un cadeau. 22 - Laide et méchante Mademoiselle Dulcinée était une jeune fille fort laide, paysanne de son état qui vivait seule dans sa ferme. Et comme si cela ne suffisait pas, son coeur était rongé par les vers de la haine. La médisance était son pain quotidien, le fiel son vin du matin, l'amertume sa soupe du soir. Son âme venimeuse se nourrissait de la boue et des crapauds qui s'y vautrent. Nul ne l'aimait. Pas même ses cochons qu'elle martyrisait pour son plaisir odieux. Un jour un galant de passage, qui devait avoir des goûts douteux quant aux femmes, fit irruption dans la vie misérable de Dulcinée. Peut-être un esthète dégénéré, à moins que ce ne fût un pauvre diable ivre mort... Bref, ils passèrent la nuit ensemble dans le fumier de l'étable. Ce qui était d'ailleurs là bien le genre de Dulcinée. Le laideron perdit donc sa virginité entre l'âne et le bœuf. L'on aurait put s'attendre à ce que cette initiation aux émois de l'âme et de la chair adoucisse les moeurs de l'infâme... Il n'en fut rien. Curieusement, ni les tendresses de l'amour ni les vertus séminales n'opérèrent de miracle dans l'étable. Au contraire, après cette nuit passée dans les bras de son amant Dulcinée était devenue encore plus méchante qu'à l'accoutumée. Après cela, allez donc comprendre les vieilles filles laides et méchantes ! 23 - La défaite de la laideur Il était une fois deux sœurs, Cunégonde et Julie. Cunégonde était la fille la plus laide du canton, tandis que sa sœur Julie était belle comme le jour. Monsieur de la Tricouille, qui était le garçon le plus charmant de la contrée, convoitait la main de la belle Julie. Les choses étaient décidément bien faites car Julie aimait secrètement le jeune hobereau. Précisons que le jeune Monsieur de la Tricouille était monté comme un âne. Cunégonde savait pertinemment que sa sœur était l'objet des feux du jeune homme, cependant elle avait elle aussi des vues sur le bel arrogant, bien que sa cause fût désespérée. Elle savait également par ouïe dire que Monsieur de la Tricouille était monté comme un âne. D'ailleurs tout le canton le savait. Un jour Cunégonde interrogea sa sœur, la belle Julie - Ma sœur, vous qui êtes belle à faire pâlir l'astre du jour, vous l'élue d'entre toutes les grâces, savez-vous que j'espère goûter à la trique de Monsieur de la Tricouille, bien que je sache que son coeur ne m'est hélas ! pas destiné ? Pour une fois, il ne sera pas dit qu'en amour la beauté remportera les suffrages. Le combat injuste et inégal qu'elle mène depuis toujours pour défendre sa cause a assez duré. A travers moi, la laideur doit prendre sa revanche. Moi aussi j'ai besoin de me faire agrandir le fond de la culasse par le chibre d'âne de Monsieur de la Tricouille. - Cunégonde ma pauvre soeur, vous êtes vraiment bien trop laide pour que Monsieur de la Tricouille daigne vous foutre sa grosse triquapute dans le fond des tripes. Il a du goût ce joli, et je gage qu'il vous rira au nez sans autre forme de procès dès que vous lui dévoilerez vos desseins. - Julie, vous êtes bien belle et c'est vrai que tous les garçons du pays brûlent de vous perforer l'hymen avec leur braquemart, cependant serez-vous à même de recevoir l'énorme triquaille de Monsieur de la Tricouille soit dans la culasse soit dans la tripaille ? Je vous rappelle que ce sacré foutu couillu est le garçon le mieux monté de toute la contrée. Quand on a affaire à un âne comme Monsieur de la Tricouille, apprenez que la beauté seule ne peut suffire à le contenter ma soeur. Encore faut-il avoir le coeur disposé ainsi que les trous à baisaille adéquats. - Et vous estimez peut-être que je n'ai point ce qu'il faut de ce côté-là, Cunégonde ma soeur ? - Parfaitement, belle Julie. Je vous juge incapable de recevoir dignement la grosse triquaille de Monsieur de la Tricouille dans le fond de la tripe, encore moins dans le trou à purin étant donné que vous avez le cul bien trop serré ma jolie. Bref, vous êtes bien trop prude pour vous faire arranger les trous à baisaille par Monsieur de la Tricouille, le beau couillu doté d'un braquemart du diable. - Cunégonde, vous êtes non seulement laide, mais encore fort vile. - Julie ma soeur vous êtes certes belle, mais infoutue de vous faire arranger les tripes par Monsieur votre aimé, alors que moi je le puis. - Et qu'en savez-vous ma soeur ? - J'en sais que Monsieur de la Tricouille qui est monté comme un âne en a plus dans la frocaille que vous n'en avez dans les jupons. Monsieur de la Tricouille me baisera moi plutôt que vous. Foi de Cunégonde ! La morale de cette histoire est sauve puisque Cunégonde ne fut jamais baisée par Monsieur de la Tricouille qui préféra encore offenser la beauté et l'innocence avec son énorme chibre d'âne plutôt que de rendre hommage à la laideur. 24 - Le laideron et le gant blanc Elle était laide et perverse, pauvre et vicieuse, propre sur elle et méticuleuse. Elle n'aimait personne et était cruelle envers les animaux. Surtout envers ses cochons qu'elle engraissait avec rage et vanité. Du matin au soir elle épiait ses voisins, sans cesse en quête de ragots à colporter dans le village. Ou de médisances à semer dans les cœurs... Un jour elle tomba amoureuse d'un aristocrate tout de blanc ganté, au teint blafard, à la mine hautaine et qui parlait avec l'élégance des gens nés dans l'opulence et la religion. Mais le hobereau qui ne manquait pas de cruauté lui non plus, l'ignorait parfaitement et s'amusait même de ce chiffon humain tentant de faire la poupée. C'était pitoyable et ridicule, pathétique et vain. Enfin, le spectacle était particulièrement savoureux pour l'oisif blanc-ganté. Elle était si éprise de ce beau sang désœuvré et arrogant qu'elle lui déclara un jour sa flamme en pleine face, droit dans les yeux. Le jeune et beau seigneur offensé par tant d'insolence lui répondit par une gifle assénée du bout de son gant blanc. La gueuse s'en retourna à ses cochons, piteuse, le coeur plein de fiel, jurant qu'on ne la reprendrait plus à succomber aux charmes des gens de château. Au moins aura-t-elle appris que dans ce monde on ne mélange pas les torchons avec les serviettes. 25 - Lettre d'amour à une jeune et laide bigote Mademoiselle, Permettez qu'un prétendant digne de votre chaste hymen se manifeste enfin. J'aime singulièrement vos grâces d'oiseau dépourvu d'ailes, vos airs d'ange déchu, votre vol de papillon sans mystère. Vous êtes un joli caillou, une sorte de diamant obscur au prix indéfini. Votre front dénué de lauriers vaut votre regard sans fard. Vous êtes d'ailleurs si vraie que l'artifice serait une offense à votre nature. Votre authenticité inédite a les charmes bruts de l'amertume. Vous êtes belle comme un rêve dont on ne se rappelle plus. 26 - Les misères de la laideur Mademoiselle, Votre hymen intact ayant traversé les ans avec gloire et trompettes, vous n'en êtes pas plus honnête pour autant. Le vice masqué vous plaît. La fange, pourvu qu'elle se voile de chastes atours, vous agrée. Vous êtes laide. Laide et corrompue. Méchante et perverse. Les âmes naïves vous aiment et les cœurs puérils vous encensent sans compter pour les dignes apparences que vous arborez. Moi je vois non seulement les traits de votre visage ingrat, mais encore la noirceur de votre âme aigrie. Si vous étiez belle, vous seriez une sainte. Mais vous êtes laide, et vous êtes un démon. Les bigotes vous prennent pour un modèle de vertu. Le bon prêtre auprès de qui vous faites si bonne figure, dupé par votre piété mensongère, vous croit pleine de valeur. Comme si votre absence de joliesse conférait quelque beauté à votre âme... A la beauté va la vertu, à la laideur va le vice. Vous êtes née laide, vous mourrez damnée. Vous avez beaucoup reçu en disgrâce, il vous est donc beaucoup demandé en échange. Mais vous êtes faible, et vous préférez la facilité. Votre malheur était pourtant prometteur. Vous l'avez gâché. Vous n'avez pas su contrer le vice. Le combattre vous aurait grandi. Mais vous l'avez adopté. Vous êtes laide en dehors, laide en dedans. 27 - Procès de la laideur Les femmes laides ne valent rien. Ce sont de ridicules amantes, de désagréables compagnes, de risibles faire-valoir. Les femmes laides ont cet inconvénient majeur par rapport aux belles femmes, c'est précisément qu'elles sont laides. D'où la supériorité de la beauté sur la laideur chez la femme. Si les femmes laides sont délaissées, c'est qu'elles le méritent pour la bonne raison que leur laideur est un naturel repoussoir. Ce qui fait la valeur de la beauté, c'est qu'elle répond à des lois injustes qui échappent à notre volonté égalitaire, à notre souci de nivellement, à la standardisation de notre société. Cela fonctionne exactement comme la grâce elle peut tomber du ciel sur n'importe quelle tête. La beauté d'une femme ne dépend nullement de son bon vouloir mais des coups de dés du Ciel. Ou si on préfère, de la Nature. Et c'est très bien ainsi. Que les ennemis de l'injustice naturelle fassent donc le procès de la Nature et qu'ils rendent d'un coup de baguette magique la justice selon les références humaines... Toutes les femmes seraient belles, hélas ! Et la beauté perdrait du même coup tout ce qui fait son charme. Ce serait la dictature de la monotonie. Vivent les femmes laides et tant pis pour elles ! Grâce à leur laideur l'on mesure la valeur inestimable de la beauté. 28 - Hommage à la laideur Je sais que vous n'êtes pas celle dont on dit qu'elle est jolie. Votre visage, si dur et si doux à la fois, ce visage-là, si triste et si plein d'éclat, n'a point la beauté facile de ces pucelles de dix-huit ans fraîches et gaies qui font si souvent se retourner dans la rue les hommes mariés et qui leur font oublier un instant la pesanteur d'un trop long et trop fade hyménée. Vous, vous n'inspirez que vide et ennui à ces cœurs frivoles. Vous n'êtes pas belle, certes. Vous ne faites rêver personne. Je vous aime moi, pourtant... Vous ne serez jamais celle qui fera pâlir les blondes de la terre, jamais celle dont on chantera les grâces au son de la viole, au clair de Lune, mais vous serez pour toujours ma pauvre chandelle. Vierge parmi les vierges, jeune parmi les jeunes, vous êtes la dernière toutefois. Morte en ce monde, vous êtes ma lumière. 29 - Lettre d'amour pour une femme laide Mademoiselle, Cette lettre vous étonnera. Elle vous choquera peut-être, vous irritera possiblement, vous ôtera sans doute le sommeil. Ce que je souhaite surtout, c'est qu'elle vous fasse pleurer. Soit à cause de son inutile cruauté, soit à cause de la joie qu'elle saura inspirer à votre coeur délaissé. Ce qui revient au même, le prix de vos larmes n'étant pas différent pour la flèche de l'aveugle Cupidon ou pour l'éprouvette du distingué, calculateur, aimable corrupteur que je suis. Que vos larmes soient amères ou bien douces, aucune importance, pourvu que l'Amour en soit la cause. La façon d'extraire vos larmes futures importe peu. Le résultat seul compte, non les moyens déployés pour l'obtenir. Finalement cette lettre vous agréera étant laide vous ne devez pas avoir l'habitude de recevoir des lettres d'amour. Votre laideur est loin de me déplaire. Sincère soupirant, je n'hésite pas pour vous mieux séduire à faire fi des moindres lâchetés, hypocrisies, vilenies et mensonges si coutumiers aux vils et ordinaires séducteurs. Je ne suis certes point de cette espèce commune. Ma quête est plus digne je flatte votre laideur non dans le but d'entretenir ma mâle vigueur ce qui serait un simple, banal, peu glorieux exercice amoureux de routine, mais dans le but de gagner votre coeur, votre hymen, votre main envisagés comme de véritables trophées. Je veux faire de ces conquêtes si peu enviées une espèce d'exploit dont je me glorifierai. La laideur des femmes en ce monde étant une chose fort peu cotée chez les esthètes, pour ma gloire, et accessoirement pour la vôtre, je désire être un don Juan maudit. Je veux briller parmi les astres citadins grâce à la terne étoile que vous êtes. Soyez ma curiosité mondaine, mon nouvel objet de snobisme, mon sujet de scandale, mon triomphe de salon, mon faire-valoir paradoxal soyez à moi. Je ne vous trouve vraiment pas belle. Mes mots ne sont nullement mensongers puisque belle vous ne l'êtes assurément, irrémédiablement pas. Je ne vous aime certes pas pour votre beauté, celle-ci vous faisant définitivement défaut. Je vous aime bien plutôt pour votre laideur, qui elle est réelle, authentique, évidente. Presque insolente. Cette permanente laideur est votre durable parure, votre fard naturel, votre habit de sortie, votre indélébile grimage qui vous interdit tout espoir d'être aimée. Voilà précisément un motif de vous aimer. Je veux être votre étrange accident, la bizarrerie qui fera mentir le sort, l'anomalie terrestre qui rendra perplexe le Ciel. En pur esthète, je désire vous contempler dans votre pure laideur. Pleurez maintenant, de peine ou de joie, mais de grâce versez vos larmes en mon nom puisque vous vous savez enfin aimée. Non pour votre beauté absente, mais pour votre laideur omniprésente. 30 - Éloge et défense de la laideur Voici, fidèlement rapportés par mon imagination, quelques propos échangés entre une femme laide et son amant. - Je me sais laide, et cette laideur est une offense à l'amour. Vous ne pouvez m'aimer. Votre regard doux sur moi me rend honteuse. Votre tendresse a quelque chose de malsain. Il n'est pas séant de se faire l'amant de la laideur. Vous choquez la morale, l'honnêteté, le ciel et tous ses anges. Vous me faites rougir, et j'ai envie de pleurer. Je suis laide, je le sais, vous le savez, et c'est un crime de m'aimer ainsi que vous le faites. Le monde est plein de filles jolies qui ne demandent qu'à être chantées, louées, honorées selon les lois ordinaires de l'amour, ne perdez donc pas votre temps et votre jeunesse avec celles qui, comme moi, ne méritent de recevoir aucune fleur de la Terre. Je suis laide, laide, laide, et je vous vous interdis de m'aimer ! Cet amour que vous m'avouez m'est une douleur, une peine, non un bien. Ne m'aimez pas, laissez-moi en paix, seule avec ma laideur comme avant, seule comme je l'ai toujours été. Voilà mon sort, ma juste condition, la volonté du ciel et des hommes. Ne troublez pas l'ordre naturel des choses. Vous faites mal, lors même que vous croyez bien faire. - Vous êtes laide et je vous aime. En esthète j'admire vos traits ingrats. Mon coeur a choisi pour battre, enfin, le paysage austère de votre physionomie. Lassé des molles merveilles qui ont fini par émousser sa sensibilité, il a élu votre tête déchue qui pleure aujourd'hui de se savoir aimée. Il s'est soudainement ému pour votre front sans éclat qui n'est qu'un désert de pierres, de roc, de cailloux. Et ce désert a séché votre regard, durci vos lèvres, tari vos sourires votre face est un mets bien amer, mais c'est pour moi un miel nouveau. Je goûte comme un Christ au vin âpre de la misère, et une étrange ivresse me gagne. Votre détresse est une croix qu'il m'est doux de porter. Votre disgrâce a aussi la saveur de la brume, la dureté des glaces, la sévérité du gel. Votre visage est pareil à une montagne rude et magnifique, froide et chaste, lointaine et silencieuse je le contemple et je m'élève. - Vous êtes fou. Ma pauvre couronne ne mérite pas d'être si bien servie. Je ne suis que la reine des servantes, la princesse de la poussière, l'aimée des cailloux. Mon pouvoir ne s'étend point au-delà des ronces et des orties qui m'entourent. Je me sais si laide que je n'accepte de compliments que de la part des pierres. Elles sont muettes et leur éloquence me va toujours droit au cœur. Je sais qu'elles disent vrai. Tandis que vous, vous me dites des choses que je ne puis croire. Vous mentez. Allez plutôt rejoindre vos jolies donzelles, au moins elles vous croiront quand vous leur chanterez leurs grâces si sûres. Vous ne mentirez pas lorsque vous leur tiendrez galant discours. Je suis laide, oubliez-moi. - Vous êtes laide, et vos traits rendent votre coeur humble, fragile, sensible. Vous le briser est chose si aisée qu'il me faut prendre mille précautions pour le manier, de crainte de le blesser sans le vouloir. Vos sœurs plus jolies sont armées de cuirasses, et je n'ai pas besoin de tant de manières pour les convaincre de servir la cause amoureuse vite conquises, elles ne laissent pas le temps au cœur de s'épancher comme il le faudrait. Sur quelques accords de musique, sur quelques pas de danse l'affaire est entendue. Et la chose est si commune à leurs yeux, que l'hyménée qui s'ensuit est vidé d'émoi. Pour ces filles jolies l'amour est une chose bien banale. On les séduit sans manière, sans dentelle ni beaux discours. On les aime avec des piètres sentiments qui s'évanouissent dès l'aube. Ce ne sont que des étoiles filantes. Elles ont l'éclat de la beauté, mais de racines point. Leur beauté leur confère une futilité toute particulière. Et s'il est vrai que les attraits ostensibles d'une vierge facile sont toujours flatteurs pour l'heureux amant qui les conquiert, il est également vrai que les fleurs les plus belles paraissent aussi les plus superficielles. Sachez donc que la vanité sied mieux à la beauté plutôt qu'à la modestie. - Ainsi je trouve grâce à vos yeux aujourd'hui, parce que je n'ai pas l'heur d'être de cette race des beautés radieuses que vantent tellement les hommes de votre espèce, ordinairement. Je veux bien croire à la ferveur de votre prière, au singulier émoi de votre cœur, puisque vous voulez tant que j'en sois convaincue. Je ne sais pourtant si votre galante dévotion est une insulte ou un réel éloge. A moins que cela ne soit que pure folie, mon ami. - Croyez plutôt en la sincérité, l'honnêteté, l'humilité de mon cœur aimant. Et oubliez donc au nom de cet amour -si particulier j'en conviens- les rigueurs de la simple raison. Je vous aime ainsi que vous êtes, parce que vous êtes ainsi. 31 - Une folie d'amour La pucelle est laide de visage. Le soldat ne semble pas très regardant sur l'éclat de ses conquêtes sous le soleil de juin toutes les filles ont de la poitrine et les robes légères sont des invites pour tout ce qui porte moustaches et baïonnette. Les fruits ont mûri à temps, le loup rôde, la laide Suzon est loin d'être gourde. Eugène, après l'horreur des tranchées a l’œil indulgent pour tout ce qui ressemble à une femme. En permission depuis peu, se perdre dans la volupté, chercher la douceur féminine lui est un devoir, un acte de rébellion contre les obus, la terreur, la mitraille, là-bas... Bientôt l'humble Suzon tombe dans les bras du poilu. Demain il sera peut-être mort. Après la boucherie des combats, le feu de la chair. L'étreinte est bestiale, profonde, belle et désespérée. Les amants se roulent dans la paille, ivres de vin blanc et d'amour. Les cœurs se révèlent, les corps exultent, les têtes tournent, on se fait des serments fous... Les bruits de la guerre sont loin. Le corps apaisé, Suzon se sent belle. Son soldat est son "premier". Eugène lisse ses moustaches en caressant le menton de la coquine, l'humeur mélancolique, le geste attentionné, l'air tendre et gaillard. Mais l'amour, le vrai, l'inattendu, le fou, l'aveugle, le déconcertant, a surpris la Suzon. Elle l'herbe sauvage, lui le soldat brisé. Demain déjà, il lui faudra retourner au combat. Que faire ? Il n'y a rien à faire. Les tranchées ont déjà broyé l'âme d'Eugène. Sous ses jolies moustaches, c'est une épave. Demain il exposera son corps au fer et au feu "pour la France". Demain il sera mort, c'est décidé ! Cette étreinte était son dernier hommage rendu à la vie, sa dernière volonté avant d'en finir. Demain il se laissera ensevelir par la boue de Verdun en hurlant son désespoir. Eugène n'aime pas la guerre, n'aime pas le drapeau, n'aime pas cet enfer patriotique qui l'a déjà tué en dedans. Ils se sont quittés sur un dernier baiser, elle l'herbe sauvage, lui le soldat brisé... Quatre-vingt années se sont écoulées depuis. A presque cent ans la Suzon est encore plus laide qu'à vingt ans grabataire, ridée, effrayante, complètement démente. Elle ne s'est jamais mariée. Dans l'hospice qu'elle hante depuis si longtemps, plus personne ne l'entend quand de sa bouche édentée elle murmure entre des sanglots de moribonde, le regard affligé, la main tremblante, la voix inaudible - "Eugène, il s'appelait Eugène et j'l'aimais c't'homme-là... L'tranchée l'a pris mon Eugène... Il m'a aimée avant d'partir et moi j'l'aimais aussi, d'tout mon coeur... D'tout mon coeur mon Eugène..." 32 - L'amant des laides Je suis le refuge des esseulées, le souffle des vies en deuil, le feu des âmes refroidies, l'asile des délaissées, l'espoir des affligées. J'apporte la flamme qui d'habitude n'échoit jamais aux humbles. J'élis les non-élues, j'aime les mal-aimées. Je suis le chantre des éternelles éconduites, des recluses, des cloîtrées, des timides, des égarées, des invisibles, enfin de toutes ces misérables enfants de la solitude, de ces créatures inéligibles au trône de la beauté. Je suis l'étoile fidèle, l'épée loyale, la prière inextinguible. Je règne dans le coeur des désespérées de l'amour. Je suis l'Amant des laides, agenouillé à leur chevet de douleur. 33 - L’œuvre du temps Elle avait un nom unique Rosemonde-Aimée. L'image de mon premier amour me revenait en mémoire, tandis que je flânais sur le port. L'air doux du printemps, l'écume, la brise m'amenaient naturellement au souvenir de Rosemonde-Aimée, la seule étoile de ma vie. Rosemonde-Aimée, joyau pur de ma jeunesse, ange descendu sur Terre, Amour virginal... On s'était juré mille sornettes sur la plage. Serments ingénus de l'âge pubère... Nous nous perdîmes de vue, elle m'oublia, se maria sans doute. Trente années s'étaient écoulées. Je ne l'avais plus jamais revue. Dieu seul sait ce qu'elle est devenue aujourd'hui. Je me remémorais avec tendresse nos étreintes sous les étoiles. Chastes, exaltées. Rosemonde-Aimée avait toujours représenté pour moi l'Amante. C'était une gazelle, une créature linéale, éthéréenne, évanescente. La grâce incarnée. Elle avait une voix comme le chant de la mer, des flots d'or pour toute chevelure, de l'azur dans le regard. Une écume sur les lèvres aussi promesse d'un baiser qu'elle ne me donna jamais. Des cris stridents me sortirent de ma rêverie une espèce de monstre femelle s'agitait à quelques mètres de moi. Enorme, rougeaude, hideuse. La vendeuse de poisson penchée sur ses cageots extirpait les viscères de sa marchandise tout en hurlant sur son mari ivre qui tentait maladroitement de justifier son état. Négation parfaite de l'Amour, la femme m'inspirait dégoût, pitié. Le spectacle était pittoresque, affligeant, grotesque. L'hystérique agonisait d'injures son mari penaud, minuscule à côté d'elle. Elle avait une cigarette jaune aux lèvres, des mains d'ogresse, une poitrine titanesque. Une vraie caricature "cunégondesque". Le tue l'amour par excellence. Comment cette femme avait-elle pu inspirer de l'amour à cet homme, me demandais-je ? Elle fut donc jeune et attirante elle aussi ? En voyant ce mastodonte, j'avais peine à m'imaginer la chose ! Comment en était-elle arrivée à ce degré de déchéance ? Quelle dégradation s'étalait devant moi ! Après m'avoir amusé trente secondes, la vue de cette vendeuse de poissons me fit ardemment désirer me replonger dans ma quiète rêverie... Le souvenir de Rosemonde-Aimée agissait comme un antidote face à ce spectacle, un baume contre l'horreur de cette scène. Je poursuivis mon chemin le long du port, faisant semblant d'ignorer la mégère lorsque je passai à sa hauteur. Je hâtai le pas. Derrière moi j'entendais de loin en loin les éclats de voix du phénomène. Soudain, je blêmis. Son mari, après avoir lâché quelques jurons, nomma l'acariâtre épouse. Cette femme, était-ce possible que... Il la nomma distinctement, et c'était inconcevable à entendre. A chaque fois que je repense à ce nom prononcé par l'ivrogne s'adressant à sa femme, un frisson terrible m'envahit. Je l'entends encore - Ben moué je vais te dire ! Tu vaudras jamais l'vin que j'déglutis tous les jours pour mieux oublier ta face de beuglante, tu m'entends la Rosemonde-Aimée ? 34 - Rose-Alberte et ses lapins Ce qui m'agréait le plus chez elle, ça n'était point sa laideur pourtant remarquable, ni sa profonde sottise, pas même son extrême gentillesse, mais sa cruauté. Aimable avec les humains, Rose-Alberte déployait un étonnant potentiel de tyrannie en présence et à l'endroit de ses lapins. Les enfants pourtant l'adoraient, et elle ne manquait jamais une occasion pour les gâter. Mais c'était différent avec les lagomorphes. Elle les affamait plusieurs jours durant pour s'amuser à les voir dévorer les épluchures les plus immondes. Elle crachait toujours dans leur eau et y ajoutait parfois du vinaigre à la bêtise la plus primaire s'ajoutait une haine imbécile. Elle invitait souvent les enfants à partager ses cruautés, ce qui les ravissait. Rose-Alberte n'avait pas d'amant, aussi se vengeait-elle comme elle pouvait. La nuit on entendait des plaintes dans le clapier. A quelle expérience odieuse se livrait la sorcière ? Au matin on trouvait des boîtes de médicaments périmés au pied des clapiers, des ampoules vides dans la paille, et les lapins vous regardaient avec des yeux globuleux... Je commençais à apprécier cette ortie humaine qui savait si bien se faire aimer de ses semblables tout en inspirant la terreur chez les léporidés. J'étais curieux de voir comment la scélérate se comporterait sous les avances d'un benêt. Ou d'un satyre. Je lui fis une cour à l'eau de rose mais, comme je m'y attendis, elle fut insensible à mes arguments. Aussi optai-je pour des hommages plus crapuleux. Là, la "belle" s'éveilla. Tout son mauvais fond ressortit elle me proposa d'aller sur-le-champ préparer avec elle des civets de lapin. Le charme était rompu. Rose-Alberte qui n'avait guère que sa laideur pour unique atout venait de perdre sa dernière chance, se montrant décidément trop stupide ! Avec ses inepties, elle m'inspira soudain une vive répulsion. Je préférai laisser là le laideron avec le secret dessein d'aller libérer ses oreillards otages, car nul jusqu'alors n'avait eu l'idée saugrenue de me proposer de déguster des recettes de lapins drogués. 35 - Berthe a manqué sa chance Le baron s'ennuyait avec ses sempiternelles conquêtes, toutes créatures de choix. Blasé de ces mornes vénustés, il décida de séduire un laideron la repoussante Berthe constitua sa plus odieuse idylle. Elle le charmait avec ses maladresses, sa physionomie simiesque, ses allures grotesques, ses disgrâces divertissantes, sa sottise congénitale, son hymen sans intérêt. Elle devint sa favorite. Le baron aimait s'afficher au château en si haïssable compagnie. Berthe était son bouffon. Jusqu'au jour où une fée aimable transforma le petit canard en cygne. Berthe pris son envol, quitta le baron pour aller pondre un oeuf dans un nid autrement plus douillet. L'oiseau élu fut Monsieur le curé tout de noir vêtu. Un pieux bossu qui aima avec charité la belle Berthe, ex laideron. Entre temps l’œuf avait éclos. En sorti un baronnet à clochettes. On accusa le curé d'avoir engrossé la belle, anciennement laide. Il nia mollement, adopta le morveux à sonnettes et vécu longtemps avec l'argent des quêtes, la Berthe -qui avait été si peu plaisante jadis- , sa bosse et le bâtard à grelots qui fut finalement appelé "Gaspard". Ce dernier devint bouffon officiel du roi vers l'âge de 47 ans. La morale de cette histoire, c'est que les fées aimables devraient s'occuper du suivi de leurs protégés qui ne savent pas toujours tirer les meilleurs profits de leurs coups de baguettes. 36 - Deux amoureux Elle lui sourit. Il lui répondit par un regard étonné. A son tour il lui sourit avec une contenance de circonstance le port altier, la tête légèrement de côté, le regard sûr. Geste maladroit mais sincère. C'était la première fois qu'ils se rencontraient. Le hasard venait de les réunir dans un jardin public, par un après-midi de printemps. Réservés, ils se tenaient l'un à côté de l'autre à distance formelle c'étaient des honnêtes gens. Une brise souleva mollement les longs cheveux de la femme. Une mèche vint s'enfouir dans le creux de ses seins à demi dévoilés. Du coin de l’œil, l'homme esquissa un léger signe d'intérêt. La gorge était profonde, le décolleté osé. Se sentant désirée, la belle appuya son sourire. Le vent chassa la mèche indiscrète qui alla s'enrouler dans le vide. Et tantôt ses longs cheveux flottaient devant son visage, tantôt son front se dégageait avec grâce au gré de la brise... La scène était impromptue, charmante. Leurs regards se croisaient, se décroisaient, se cherchaient, se trouvaient. Le jeu se prolongea assez longtemps. Ils n'avaient pas prononcé le moindre mot. C'était adorable et puéril, tendre et émouvant. Ces deux-là se plaisaient, c'était évident. Les tourtereaux s'étaient rapprochés l'un de l'autre. Alors l'homme prit la main de son élue. Tacitement elle passa son bras sous le bras du galant. Il n'y avait pas d'hésitation dans leur étreinte, les deux amants s'étaient reconnus comme des semblables. Enfin ils s'en furent, tendrement enlacés parmi les roseraies, confusément émus, l'allure lente mais sûre, à petits pas vers un avenir plein de promesses... Deux silhouettes attendrissantes dans le parc qu'accompagnait le chant des oiseaux. La femme déplaçait avec difficulté ses cent-quarante kilos. Lui, claudiquait nerveusement avec sa bosse sur le dos. 37 - Une idylle Elle était jeune, grande, blonde, fine. Belle. En fait non, elle n'était pas belle. Elle était laide. Elle n'était pas fine, mais sèche. Pas grande, mais osseuse. Pas blonde, mais artificielle. Ceci dit, elle était jeune, bien qu'elle fût déjà vieille dans sa tête c'était une authentique vieille fille. Un vrai épouvantail. Personne ne la courtisait. Sauf la pluie, le vent et le chiendent. Elle n'avait vraiment rien pour elle parce qu'en plus d'être laide, elle était pauvre, orpheline, sans avenir. Née sous une bien triste étoile. Sa vie n'était que déceptions, tristesse, amertume. Cette pauvre femme avait cependant un jardin secret comme tout un chacun. L'on aurait pu s'attendre de sa part à quelque beau rêve consolateur... En fait elle était perverse, vicieuse, scélérate. Elle ne cultivait que vengeance, haine, médisances, maudissant autant son infortune que ses voisins. Un jour elle fut condamnée par un tribunal pour l'envoi de lettres anonymes calomnieuses. Lors du procès, elle trouva vite le parfait écho de sa perversité en la personne du greffier. C'est pourquoi elle fut enfin aimée, la plus aimée des femmes. Par le préposé au greffe. 38 - Le vice masqué Miss Gulch, J'aime vos airs d'hypocrite, votre col étriqué, votre maintien ridicule, votre voix stridente de vieille fille abstinente. Votre méchanceté est un vrai théâtre. Je ris de vos malheurs. Votre hymen irrémédiablement clos fait la joie des railleurs. Il est le frisson délicieux des enfants qui vous croient sorcière. Il est la rumeur tapageuse des soirs d'hiver... Votre voile intact Miss Gulch est un hymne à la littérature. J'aime vos mœurs désuètes, votre missel poussiéreux, votre morale irréprochable. Votre personnage est d'autant plus savoureux que je devine vos désirs inavouables. Je sais ce que dissimulent vos artifices. Je connais la valeur de votre moralité. Je n'imagine que trop les secrets de votre cœur frustré... Vous êtes une vraie bigote ainsi que je les aime derrière votre livre de messe vous frémissez d'aise en songeant à ces lurons musculeux entr'aperçus à l'entrée de l'église, hache à la main, l’œil canaille. Vous rosissez parfois devant votre jeune curé que vous trouvez tellement efféminé... Vous n'osez pas toujours regarder le corps de votre cher Christ étendu sur la croix sa nudité offense votre chapeau si chaste. A moins qu'elle n'en fasse sortir de drôles d'idées... Vieille chouette décatie, caqueteuse au plumage terne, glaneuse de mauvaises nouvelles, vous ne rêvez en réalité que d'étreintes impies, de corps à corps endiablés, d'ébats charnels éhontés. Vous aimeriez tant goûter à cette ivresse amoureuse que vous honnissez si furieusement, tout haut... Mais vous êtes laide Miss Gulch, laide et déjà trop vieille. Continuez plutôt à égayer nos conversations au coin du feu, continuez à chanter sous la lune vos cantiques avec cette voix suraiguë qui fait frémir les enfants, fuir les amants. Et leur fait aimer encore plus les jolies femmes. 39 - Un beau spécimen Mademoiselle, Vous avez les grâces douteuses des létales amantes. Votre visage est celui d’une vipère, avec des mèches de feu, du poison dans l’œil et des lèvres de roc. Votre éclat cruel et macabre enchante mon cœur malade. Je suis l’esthète des causes désespérées, vous êtes mon égérie. J’aime votre regard de sorcière, vos mains de fillette, votre air de menteuse. J’aime vos prunelles de silex, votre vertu de catin, votre voix de flûte. Vous êtes la plus précieuse ivraie de mon harem. Votre corps de diablesse m’effraie, votre visage de désincarnée me plaît. Votre charme verdâtre fait honneur aux fantômes des cimetières, rend jalouse la Lune, assoiffe les dieux sanguinaires. Vous êtes belle à regarder, comme un noir scorpion sur le sable. Votre face osseuse, votre allure éthérée, votre joue pâle me font songer à une inhumée. La dentelle vous pare comme un linceul, les soupirs sont vos sourires, et vos sourires ressemblent à un tombeau. Je vous aime en véritable collectionneur avec du formol dans le coeur, un précis de grammaire à la main, de la poussière dans le sang. Permettez que, tout de blanc ganté, un lorgnon à l’œil, je vous contemple derrière une vitre, tel un insecte vénéneux que crève une épingle. 40 - La beauté d'une affligée Vos traits mélancoliques, nébuleuse enfant, évoquent le chant triste de l’automne ils m’inspirent une profonde, authentique langueur. Vos yeux d’azur ont la grâce des vénus de glace, et votre regard de statue est plus austère que le marbre. Votre beauté est de pierre, et votre charme a l’extrême rudesse du roc. Vous êtes un silex et sur ce silex j’élèverai mes plus doux sentiments. Votre visage est une poignée de sable. Votre front une grave, âpre, puritaine façade hellène des lois sévères y sont gravées. Vos lèvres sont une indélébile tache de sang et les mots qui en sortent sont des ronces qui écorchent les cœurs Votre chevelure est un foin ardent qui se consume bien vite c’est que ses mèches trop sèches et trop strictes n’alimentent pas longtemps les rêves. Cependant dans ce désert aride vos pupilles sont comme deux saphirs. Mais sachez que les véritables perles de ce trésor maudit, ce sont vos larmes. Elles seules brillent. C’est votre tristesse qui vous confère beauté, émotion, prestige et vous donne finalement un prix infini. Elle seule compte. Votre souffrance exclusivement agrée aux dieux. Je suis un de ces dieux cruels et esthètes qui vous contemplent d’en haut. Je fais partie de l’Olympe des beaux esprits aimant misère et douleur pourvu qu’elles soient esthétiques, académiques, remarquables. Comme lorsque le pissenlit se pare de l’épine pour donner une grimace belle à regarder, ainsi que les gargouilles et les calvaires. Mademoiselle, vous êtes une vivante pièce de musée, une durable oeuvre d’art animée, le trophée favori de mon âme collectionneuse. Je vous aime, chandelle de DE RAPHAEL ZACHARIE DE IZARRA ======= La provinceJe vous présente à travers ces quarante-deux textes une riche brochette de héros provinciaux aux traits psychologiques bien marqués. Issus d'un milieu étriqué, ces personnages pittoresques sont touchants et haïssables, humains et monstrueux, exquis et répugnants. +++++++ 1 - Vieille tanteChez elle ça puait l'honnêteté vierge en plastique trônant sur le poste de télévision, chien bâtard sagement couché dans son panier, horloge-baromètre aux armes criardes du Mont-Saint-Michel, portrait jauni d'une aïeule au regard sévère et stupide... Inculte, superstitieuse, aimable avec tous par opportunisme, croyante par habitude, cette vieille tante attardée méritait, à soixante-dix-neuf ans, une bonne raclée littéraire, un concert de trompettes dans l'espèce de caveau lui tenant lieu d'habitation, un grand coup de masse dans sa un réveil en fanfare à l'orée de sa commencer je crachai au visage de la défunte encadrée. Grand émoi chez la casanière. Pour faire hurler de plus belle la vieille pantouflarde, je me mis à lui parler avec la désinvolture des gens qui se savent supérieurs - "Infâme décrépite, que croyez-vous que vous valez à mes yeux avec une si minuscule existence ? Qu'attendiez-vous donc d'un bel esprit comme moi avec vos allures d'éternelle retraitée ? Que je me range à votre cause inepte ? Esprit rabougri ! Gibier d'hospice ! Âme insignifiante !"Scandale dans la chaumière. Je m'emparai de la Vierge en plastique - "Vieille chouette, à voir cette horreur couverte de poussière ça fait bien vingt ans que vous avez été vous agenouiller à Lourdes en ânonnant des prières pour l'âme de l'autre hulotte décatie accrochée au mur, n'est-ce pas ? Et qu'avez-vous fait pour sa mémoire ? Vous avez acheté à grand frais cet ignoble moulage d'usine. Vous n'avez pas honte ? Femme sans goût, avez-vous au moins ouvert un seul livre dans votre vie de limace, à part les almanachs locaux ?"Je jetai contre le portrait de l'ancêtre l'objet du délit. Fracas du verre sale recouvrant le cadre qui en bougeant laissa échapper quelques araignées tapies derrière depuis des lustres, effroi de la propriétaire, rire sardonique de l'auteur de ces lignes... - "Maintenant que vous savez ce que je pense de vous, vous pouvez rendre l'âme ma tante, si vous en avez encore une. Votre grand âge ne vous mettant pas à l'abri d'hériter d'un si petit esprit, il serait inconcevable que vous ne me rendiez pas grâces pour ce grand dépoussiérage intérieur que je viens de vous accorder."Je quittai l'ingrate qui ne daigna pas m'adresser le moindre remerciement. Elle mourut trois jours - Dimanche de mortDans la demeure qui ronronne, le couple de retraités est à ses molles occupations. La femme coud en silence, l'autre épluche des comptes domestiques. Les heures dominicales passent, mortelles. L'hôtesse a une tête de pot-au-feu. D'ailleurs tout sent le pot-au-feu dans cette maison les murs, les photos de mariage sur la télévision, la nappe à carreaux, les rideaux, la vie qui s'y déroule... De la naissance à la mort, ça transpire le pot-au-feu chez eux. De générations en générations, ça s'enlise sous ce toit...Lui, a une tête de rien du tout. Ou plutôt une tête de boeuf, avec un air de légume. La pluie ruisselle sur les petits carreaux. On entend le tic-tac morne d'une horloge-Mont-Saint-Michel du plus horrible effet. Souvenir inestimable de leur voyage de noces dans le département voisin. Un exil de deux jours qui les marquera pour le restant de leur existence. C'était il y a trente ans. - Tu te souviens de notre voyage de noces au Mont-Saint-Michel, tu te rends compte dis, hein Germaine ? Ha ! On n'avait pas peur à c't'âge-là qu'on avait, hein ? On était fou ! C'est pas avec mon arthrite que je remettrais-ça ! Pis ça coûte... C'est quand même pas quand on est à la retraite qu'on va refaire des voyages comme ça. As-tu remis du charbon dans la cuisinière ? Quand même, le Mont-Saint-Michel, c'était quelque chose ! - Vi bé c'est pas moi non pus qui r'f'rais un voyage pareil... Mmm ? Moui alors... Le temps y passe pas vite aujourd'hui, hein ? Y fait-y un sale temps dehors, tu t'rends compte un peu ? Ha ben ça alors... Hein tu trouves pas, dis Bernard ?- Ah ben ça oui t'as raison Germaine... Y fait un sale temps dehors... Hééé oui... Demain c'est lundi, affligeants d'un couple vivant depuis toujours sur le mode de la décrépitude amoureuse. Vers la fin de l'après-midi l'homme lève le nez de ses petits comptes, rajuste ses lunettes et de sa voix ridicule dit à sa femme - Ha ben ça va être l'heure de manger dis, tu crois pas ? Demain on est lundi, ça fera déjà une journée de passée pour aujourd'hui. Hééé oui... C'est toujours ça de Âme indigente qui considère la mort comme une stricte formalité administrative dont il faut s'affranchir le plus scrupuleusement possible... Et l'autre de réponde, aussi insignifiante que son boeuf de mari - Héé oui, demain on est lundi. Ca pââsse...Le couple vécut centenaire. Soixante-quinze ans à se raconter le temps qu'il fait ou qu'il ne fait pas, à parler de l'heure qui passe, à se ressasser leur voyage de noces au Mont-Saint-Michel qui d'année en année prit des allures de légende dans leur crâne de plus en plus rétréci une expédition éprouvante, l'odyssée de leur jeunesse. On les inhuma sous une pluie morne qui rappelait le tic-tac de leur horloge-souvenir. Les funérailles furent ennuyeuses à mourir ils avaient choisi pour leurs obsèques l'option la plus économique, le temps le plus maussade, le jour le plus - Un dimanche en provinceC'était un vieux garçon issu d'une petite ville perdue au fin fond de la Sarthe. Un authentique rescapé du monde moderne. Chez lui ça puait le chien, les placards pleins de poussière et les vieux habits. Odeurs de vieillot et de renfermé. Une ambiance mortelle émanait de sa la salle de séjour, en réalité lieu de débarras éternellement sombre, encombré de boîtes en cartons, de reliques ineptes, de bibelots imbéciles, l'ennui régnait du matin au soir. Partout, des portraits jaunis du pape à tous les âges de son règne et diverses têtes de pontifes saint-sulpiciens... Quelques photos de la mère aussi -sévère- une dévote trépassée depuis plus de vingt ans, et surtout des calendriers antédiluviens accumulés au fil des décennies. Sur les murs, un papier peint à la télévision, dernier outrage au goût, témoignage de l'imbécillité la plus crasse, vestige d'une existence toute vouée aux petitesses, une superbe vierge en blanche, barrée de bleu, couverte d'une fine couche noirâtre, elle trônait toute l'âme de la maison était là. Gâtée par le temps, pieusement immobile depuis vingt, trente ans, l'horreur bicolore avait étrenné plusieurs modèles de récepteurs de télévision. Et lui de l'admirer benoîtement... Vieille cervelle apathique !Je me retrouvais avec joie entre les quatre murs ternes de ce demi taudis en compagnie de son hôte, aussi terne que sa bicoque. J'aimais observer ce cas pathétique, ayant toujours raffolé "d'exotisme de proximité". - Vous prendrez bien un petit café, hein ? Vous prendrez bien un petit café... Oui... Ha ben oui... C'est bon un café, surtout de ce temps là... Hein ? Ha ben oui alors... Puis, s'adressant à son chien - Ben oui Sultan, je sais ben que tu veux un su-sucre... Ben oui Sultan ! Gentil hein... Il est-y pas beau mon chien-chien, hein ?Il fallait le voir flatter son chien comme un vieux sénile qu'il était ! Et moi, mondain né loin de son monde, je le plaignais sans rien montrer, feignant l'attendrissement devant la complicité qui unissait les deux vieux compagnons... Se rendait-il compte qu'il se donnait en spectacle, pitoyable avec ses petites joies du dimanche ? Le chien, un bâtard insignifiant et hargneux, me semblait aussi abruti que le maître. Deux créatures indigentes, l'une à quatre pattes, l'autre à mobylette. Misère de la condition provinciale...A chaque fois que je prenais congé du vieux couple, satisfait mais précautionneux, j'avais soin de me laver les mains, aussi dégoûté par le chien que par le - Le pot-au-feuC'est jour de pot-au-feu chez les Mouvier. Les dimanches chez eux sont pesants, interminables, mortels. L'abbé Borel est invité. Il y a son petit vin blanc tout prêt qui l'attend près de son assiette, avec l'étiquette délavée. Bouteille bon marché... Chez les Mouvier, on affectionne la médiocrité. Signe ultime d'honnêteté, de sobriété, d'immobilisme. Le vieux couple est austère, pâle, et il sent fort la cire. En fait les deux têtes de navet dégagent une vraie odeur de cercueil. A les voir, on devine que leur existence ne fut qu'une longue stagnation au bord du fleuve. Eux, sont toujours demeurés loin de toute agitation. Leur plus grande fierté d'éternels retraités ! Déjà morts avant d'avoir vu le soleil, connu l'Amour, goûté à la Vie...En attendant l'abbé, le pot-au-feu mijote sur la cuisinière. Les portes et fenêtres sont bien fermées, le feu est vaillamment entretenu, l'horloge bien réglée. On craint le vent, le froid, l'imprévu dans cette maison. L'horloge justement, elle rassure les hôtes au possible. Satané cadran... Le seul occupant encore vivant dans cette demeure. Avec ses tic-tac mornes évoquant un monde suranné, mort, enseveli, il est bien plus palpitant que ses propriétaires au coeur frappe mollement, entre sans cérémonie, salue avec tiédeur, amenant avec lui un parfum de formol qui se marie à merveille aux vapeurs de boeuf et de carottes, ce qui ajoute au tableau une atmosphère de morosité profonde, très appréciée des deux sédentaires. La conversation est particulièrement pauvre. D'un ennui que tous trois, confusément, recherchent. L'ennui, cette poutre essentielle qui maintient le toit au-dessus de leur tête, l'indispensable base où prennent racines leurs aspirations tranquilles... Tout tourne autour du pot-au-feu, des oignons, de la cloche de l'église, des dimanches à venir qui, l'espèrent-ils, ressembleront à celui-ci... Le tout arrosé d'une bonne dose de propos météorologiques. Attablés autour du pot-au-feu comme pour faire le point sur leurs jours sans saveur, les mangeurs se sentent en sécurité dans leurs échanges insipides mêlés de bruits de mastications. Avec les sifflements de la bouilloire pour pluie de fond et le carillon pour meubler l'indigence des paroles. Le cérémonial du pot-au-feu-carottes occupera leur après-midi jusqu'à l'heure du thé. Un dimanche d'enterrés particulièrement - Les ravages de la fermeLa grand-mère regarde tristement par la fenêtre crasseuse, la tête vide. Elle reste là, muette, placide, stupide. Dehors, tombe une pluie maussade. Le grand-père impotent étendu dans son fauteuil a les yeux fixés sur un plafond infiniment terne. Il attend. La pièce est sombre, l'ambiance mortelle. La mère est en train de nettoyer des seaux de zinc qui recueilleront le lait des vaches que sa fille Marie-Sophie ira traire à la main, tantôt. Dans cette salle qui fait aussi cuisine on n'entend que le bruit du chiffon qui astique les seaux. Le père est assis sur le banc. Il songe avec anxiété à ses cultures qui prennent l'eau depuis trois jours il pleut sans discontinuer. Ca sent le pot-au-feu dans la pièce. L'abbé doit venir manger chez cette famille de paysans honnêtes, travailleurs, est sinistre l'abbé avec sa sempiternelle soutane, ses prières mornes, son air de déjà mort. Ses conversations surtout sont déprimantes toujours à parler des enfers, des hérétiques, des cultures du père ou des vertus de la continence. Jamais un rire n'est sorti de sa bouche qui semble ne savoir que maudire. Il sent la poussière, la superstition et le vieux regarde elle aussi par la fenêtre, l'air songeur. C'est une jeune fille qui aurait pu être jolie si les années passées à la ferme n'avaient corrompu ses traits, si les longues soirées passées en famille dans la pénombre à parler de tout et de rien et se terminant dans le silence à attendre que le temps passe n'avaient ôté de son regard d'adolescente la joie de vivre. Les visites répétées de l'abbé ont d'ailleurs fini par atténuer considérablement en elle la dernière étincelle de ce feu infus. Avec son fichu sur la tête, son tablier autour de la taille, sa louche à la main, Marie-Sophie à l'air d'une petite vieille dans cette ferme de mangeurs de pots-au-feu et de moribonds. Elle regarde la pluie tomber dans les bruits de nettoyage de seaux à lait. Elle a le coeur gros. Dans cette ferme isolée, elle n'a pas vingt ans qu'elle est déjà morte. Depuis toujours elle vit avec ses parents, de vrais tombeaux ambulants. Et avec ses grands parents. Des éternels enterrés, eux. Nulle joie sous ce toit toujours gris. Inculture, obscurantisme, bigoteries sont les seuls horizons promis à Marie-Sophie. Chez ces parents ignares, insensibles, sclérosés, jamais l'idée que leur fille puisse un jour vivre ailleurs, faire autre chose que traire les vaches, manier la fourche ou s'échiner à ramasser des patates dans les champs n'a effleuré leur cervelle durcie. Ou le grand-père ronfle dans son fauteuil sale à force de fixer le plafond, il est allé le rejoindre au pays des songes, son plafond. La grand-mère radote des "Quel temps de chien y fait, c'est-y pas malheuleux de voil ça !" en roulant des "R" à faire sombrer dans un abîme de grisaille une armée de lurons. Le père pense toujours à ses chères cultures, absent. La mère est absorbée dans sa tâche de quincaillière, en train de frotter ses vieux seaux en on frappe à la porte. L'étable humaine sort de sa torpeur. Une silhouette apparaît, austère. C'est l'invité, tout de tristesse vêtu, son missel à la main. Il hume avec un air taciturne le pot-au-feu qui mijote sur la cuisinière. Marie-Sophie ne quitte pas du regard la fenêtre. Elle ne vient pas comme à son habitude saluer l'abbé, lui désigner le banc respectueusement. Elle reste là à méditer devant la fenêtre, le regard rêve d' -L'abreuvoirC'était un gars comme elle les aimait. Un peu marin, un peu canaille, avec une odeur de foin dans les cheveux. Vivant à la bohème, il se louait de ferme en ferme, de temps en temps. Il n'avait pas son pareil pour convaincre les plus rétives toutes succombaient à son charme. Il séduisait les filles de ses patrons, lorsqu'elles étaient à son goût, laissant derrière lui soupirs et langueurs. Et un parfum de mystère la fille du fermier, avait des vues sur le nouveau commis. Le soir-même elle lui offrit son hymen. Il ne le refusa point. Il demanda cependant un dédommagement la dévergondée était laide. Elle lui accorda six sous. Il les refusa en lui crachant au visage. Il voulait l'abreuvoir à vaches du père. Celui qui trônait au milieu de la cour de ferme, splendide, avec des cales larges et des rebords élégants. Gertrude prit peur, pleura, supplia l'infâme de ne pas exiger d'elle pareil sacrifice... Rien n'y fit, l'amant réclamait son abreuvoir en échange de ses services malhonnêtes. Elle dut céder. L'autre s'éclipsa dans la nuit, tirant péniblement derrière lui son butin indu. Le lendemain Gertrude dut expliquer au père les circonstances de la disparition de l'abreuvoir. Le scandale fut énorme. On la maria promptement au garde-champêtre qui racheta un abreuvoir neuf au fermier. Trente ans après le garde-champêtre mit la main sur le dissolu qui n'avait en fait jamais quitté le canton. Les faits étant prescrits par la loi depuis vingt ans, il fut aussitôt relâché. Il mourut quatre ans plus tard dans les tranchées de Verdun, en 1917. Aujourd'hui on peut lire son nom sur le Monument aux Morts du village voisin où s'est passée cette triste histoire Alphonse - Vieille chouette !Tu en auras allumé des feux dans ta cheminée les soirs d'hiver, vieille sorcière va ! Sale fagoteuse, quand tu seras crevée, fais-moi confiance tu auras l'occasion d'en allumer d'autres, des feux. Pis des bien chauds enfer. Avec tes satanés fagots, va donc au Diable ! Pus personne ne peut pus te voir dans la campagne. Quand le père Lagloire aura fini de faucher son blé, bé tiens, je suis sûr qu'il viendra te couper ta tête d'oiseau de malheur ! J'le connais le gaillard, y t'aime pas pus que moi... Pis avec tes habits d'épouvantail tu fais peur à la Lune. Même les chiens dans la nuit, y font des cauchemars quand tu passes. Va donc aller traîner ailleurs tes sales fagots ! T'as pas encore crevé, dis la vieille ? Mais que ce qu'il attend le Diable pour te foutre sa fourche au travers de la gorge ? T'as bien cent ans comme t'es là, hein la vieille ? Faudra bien que t'y passes un jour ou l'autre, alors pourquoi pas demain, hein ? Et crois-moi je serai bien content quand ça arrivera. T'entends la vieille ? Tu vas-t-y crever, nom de Dieu ? 8 - Les fagotsLa vieille ployait sous le poids des fagots. Mais elle était robuste, dure à la tâche, âpre au gain. Sous la Lune je distinguais sa silhouette brisée, d'apparence si frêle. Avec son bois sec sur le dos, ses doigts crochus, son corps osseux, elle me faisait songer à un arbre vieille chouette en réalité. Je lui adressai le bonsoir en la croisant à l'orée de la forêt. Promptement elle m'envoya au Diable en me menaçant avec son bâton, l'oeil méchant, un silex dans la voix la vieille avait un caractère de chat sauvage. Depuis le temps que je la connaissais, j'avais toujours été séduit par cette sorcière qui vivait à l'écart du village. Solitaire et rebelle, intrépide et coriace, cette vagabonde de la nuit était un la regardais souvent ramasser du bois, humble trésor de son foyer, et m'attardais ainsi jusque tard dans la nuit sur ce fantôme anguleux, sur cette ombre aux allures de fable. Tantôt je la comparais à un épouvantail en route vers les paysages morts et silencieux de la Lune, tantôt je me la figurais hôte des clochers, chevaucheuse des vents ou spectre des cimetières. Je voyais en cette glaneuse de bois un être fabuleux. Elle rentrait tard dans sa chaumière sans confort, rapportant ses pauvres fagots. Peu après sa fenêtre s'éclairait au coeur de la sa maigre fortune sur le dos, son feu de misère, ses haillons d'un autre âge, la vieille me faisait rêver sous les - Vieille rosseC'était une espèce de sorcière sans âge. Bossue, laide, vêtue de haillons. Une voix rauque, des traits anguleux, une canne terrible à la main. Jamais un sourire, toujours de la haine pour ses semblables. D'ailleurs ses sourires devaient la faire ressembler à une tête de mort ricanante, tant elle était hideuse, difforme, gâtée par les l'avais toujours connue vieille. A ma naissance elle avait déjà soixante-dix ans. Lorsque j'atteignis mes dix ans, j'osai contre l'octogénaire m'essayer à ma première bastonnade sorte de rite initiatique qui me valut une grande considération de la part de mes pairs en culottes courtes avec qui j'avais engagé quelque innocent pari. Ce jour-là j'héritai d'un lot de quatre-vingts billes, la plupart d'agate, d'autres opalines, et même dorées pour certaines. Au jour de mes vingt ans je gagnai l'admiration d'un harem de sottes jouvencelles en assénant quatre-vingt-dix coups de balai sur les os de la sorcière. Avant d'atteindre mes trente ans je lui avais déjà brisé plusieurs bagatelles sur le dos, dans l'hilarité un peu brouillonne de mes vertes années. Pour ses cent ans je la rossai plus doctement à l'endroit de sa bosse cent coups de bois vert sur l'échine pour mieux lui faire sentir l'effet d'un siècle en elle écoulé. C'était une vieille souche qui devenait de plus en plus résistante avec les années. L'âge de la maturité me conférait sagesse, métier, respect en frappant avec fermeté mais sans haine je m'achetais une éternelle renommée auprès des ennemis de la vieille. Alors que j'avais dépassé la trentaine, la vieille était toujours vivante, plus fielleuse que jamais. En la croisant je lui crachais habituellement au visage, lorsque je ne lui faisais pas de croche-pied. Elle me répondait le plus souvent en me menaçant avec sa canne ou en me jetant des sorts d'un autre âge... Arrivé vers la quarantaine, je ne savais plus quoi inventer pour tourmenter la gueuse, alors qu'elle était déjà plus que décidé d'en finir une bonne fois pour toutes avec ce jeu qui s'éternisait depuis presque quarante ans, je me promis de faire la paix avec jour de sa - Avarice sordideLe vieillard craignait que l'on brûlât 98 chandelles pour fêter sa quatre-vingt-dix-huitième année. Avaricieux à s'en rendre malade, même la dépense des autres faite à son attention lui tournait les sa vie il avait économisé. Sur tout. Célibataire par économie, préférant attraper la crève pour épargner un fagot, affamé un jour sur deux pour gagner une livre de pain, il se consolait dans la solitude de son foyer glacial mais paisible, se chauffait avec des flambées imaginaires, se nourrissait de repas sautés. En revanche il buvait de l'eau jusqu'à satiété. Tous les jours de l' jour il mit sa vie en péril pour ne point dépenser deux francs à Rouen il préféra traverser la Seine à la nage plutôt que de se payer le bac. A deux doigts de la noyade, il réussit cependant à joindre l'autre rive sans payer. Il avait plus de cinquante ans et à l'époque le prix de la traversée en bateau lui avait paru exorbitant. La rage de l'économie l'avait poussé à l' jeune, il décida de visiter Paris. Il gravit les trois étages de la Tour Eiffel à pied. Il fit la charité à un mendiant en lui désignant une fontaine. Du Louvre, il admira sans rien débourser les murs extérieurs avec leurs sculptures haut-perchées. Au Jardin des Plantes il opta pour l'observation des pigeons du parc, n'osant franchir la frontière qui sépare la partie du parc public accordée aux simples promeneurs de la partie payante réservée aux visiteurs munis de tickets. Il mangea sans manière, repus des mets divers et inégaux extirpés des poubelles de la capitale. Vu que ça ne lui coûtait rien il écouta de bon coeur les chanteurs de rues. Il leur donna des airs d'encouragements en compensation et estima que c'était déjà bien trop pour des paresseux pareils ! Le soir il sortit aux Champs Elysées en compagnie de sa sinistre mais sobre solitude. Il ne trouva que des gens richement vêtus et en fut ébloui. Lorsque trop las il entreprit de s'asseoir gratuitement sur les marches de quelque établissement huppé pour observer tous ces nantis qui passaient, on le prit pour un indigent. Il ne refusa point les pièces qu'on lui retour dans son taudis de campagne il enferma dans une boîte en fer ses pièces indûment récoltées avant de la cacher sous le plancher, et à l'heure actuelle il les possède toujours, étincelantes dans leur boîte rouillée. La passion de l'économie l'ayant empêché toute sa vie d'aller dépenser cet argent si joliment gagné dans la prestigieuse avenue, ses pièces étaient devenues évidemment caduques depuis 1960, date de l'arrivée des nouveaux francs !Pour être honnête précisons que vers soixante ans, écrasé par la solitude, il pensa tout de même à se marier... Dans sa folie d'avare il s'était épris d'une vagabonde ménopausée, vaguement chiffonnière, femme douteuse vêtue de sacs de la tête aux pieds. Les conditions étaient telles que la belle refusa. Il excluait en effet de nourrir chaque jour de la semaine l'épousée. Seulement les dimanches et les jours de fête, soit un jour par semaine plus les jours fériés. Et encore avait-il établi un barème inique et complexe qui lui donnait le droit de compter comme un seul jour férié certains jours chômés qui se suivaient, estimant que ces jours fériés qui se doublaient s'annulaient pour n'en faire finalement qu'un... Trois jours fériés qui se suivaient revenaient selon lui à un jour ouvrable, donc pas de nourriture à devoir à l'aimée... Il exigeait en outre que sa femme lui fût fidèle dans des besognes viles et harassantes, qu'elle ne gaspillât aucun bois, même par grand froid... Et il en était ainsi pour tous les aspects de la vie quotidienne il tirait à l'extrême la corde humaine, ne se souciant que des économies faites sur le dos d'autrui. Si bien qu'en épousant l'affreux bonhomme la malheureuse chiffonnière eût été bien vite morte de faim, de froid, de jour de ses quatre-vingt-dix-huit ans il eut le soulagement de constater que le gâteau qu'on lui avait préparé ne comportait que neuf bougies - Le quincaillierVêtu de sa longue blouse de travail couleur grisaille, il s'affairait au milieu de ses marchandises avec l'air pénétré de ceux qui sont investis de hautes missions. Une vie passée à exaucer des souhait ménagers, à débattre avec les fournisseurs et les clients de sujets pointus relatifs à des produits détergents, à des chignoles, à des mécanismes subtils de balais-brosses... Parfois il entrait dans des discussions savantes et inspirées avec ses clients pour savoir quel évier, quels jeux de vis ou genres de casseroles correspondaient le mieux à leur recherche. La satisfaction de ses clients lui donnait le sentiment d'être utile. Voire indispensable. Il avait trop conscience de passer pour un notable dans la petite ville. Aussi remplissait-il sa mission avec une authentique ferveur. Dans sa boutique, une odeur de sainteté. Rien que des exhalaisons âcres de chasteté provinciale. Un siècle et demi de trésors domestiques entreposés en ces lieux avait rendu l'atmosphère irrespirable tout dans la quincaillerie puait la province étriquée ! Les murs restituaient avec insistance des parfums ensevelis depuis une éternité et passés de mode. Odeurs obsolètes à jamais perdues, oubliées par le reste du monde et qui donnent cette nausée délectable que l'on appelle peut-être la mélancolie...Vétustes et cossus, les rayons croulant sous les marchandises inspiraient un ennui mortel. L'ambiance désuète et austère de la boutique s'accordait à merveille avec la tête du quincaillier qui se prenait très au sérieux dans son quincaillerie était une vieille affaire fondée par d'illustres aïeux qui, en plein XIXème siècle, s'étaient fait un nom dans la ville. Pères d'une future dynastie de quincailliers vouée à la légende familiale, leurs portraits jaunis trônaient au-dessus de la caisse, lieu symbolique de toutes les réussites provinciales. Endroit vénérable de la quincaillerie, zone rouge de l'antre séculaire, sujet tabou, depuis plus de cent cinquante ans la caisse inspirait un respect inné de père en fils... Cette maison honnête fréquentée par de vieilles rombières en panne de robinetterie ou de dames "bien comme il faut" en manque de produits détartrants lui conférait une honorabilité qui avait fait son renom depuis plus de cent cinquante ans. Ici on ne vendait que des choses utiles, pragmatiques, fonctionnelles. Point de fanfreluches ni de bagatelles, rien que des accessoires indispensables au bon entretien de la plomberie des honnêtes gens, essentiels à la bonne marche du quotidien des bons citoyens, nécessaires au soutien du moral des troupes immergées dans le réel...Pauvre type ne rêvant pas plus loin que ses articles de zinc et d'étain et qui pour rien au monde n'aurait voulu changer sa place de gardien des biens ménagers, le fier quincaillier faisait pitié à voir dans sa destinée aussi étroite, aussi minable que sa longue blouse de travail couleur - Un bon rustreJ'ai un chapeau sur la tête, une pipe dans la poche, de la chique dans la bouche et de l'or dans un coffre. Mais je vous dirai pas où. Croyez-moi, ma canne est plus dure que vos caboches d'assistés, tous autant que vous êtes ! Je ne crains ni les cornus, ni les statues, ni les moustachus. D'ailleurs je suis moi-même barbu avec de la moustache. C'est pas demain que l'on me verra mettre de la cire d'abeille sur ma selle de vélo comme font les jeunots qui tiennent pas dessus ! Je roule à la sueur, vis à l'ancienne, dors au rouge. L'eau est réservée pour arroser pendant l'été. Je vais à l'ombre au fond des bois quand le soleil tape trop fort. Pas besoin de bouton électrique dans la nature je suis chez fais mon jardin, mon pain, mon beurre. Jamais malade. Je n'aime pas rentrer dans les villes, c'est antihygiénique. Et puis les citadins n'aiment guère mes senteurs. Je sens la terre, les bois, le jardin de la campagne. Un peu la sueur aussi. Je travaille sans me presser, c'est meilleur pour le moral. Les patates ont le temps, pourquoi j'irai faire la course aux plantations ? Il n'y a que du naturel dans la terre que je retourne. Il faut respecter le sillon. A la ville on mange sous des plastiques. Moi je me nourris sans enfants aujourd'hui sont tous des bons à rien. Ils sont habillés avec du chimique sur le dos, engraissés au sucre blanc, gonflés au blé industriel. De mon temps ils allaient au vent avec des bures contre le froid. Ils faisaient pas les difficiles pour la soupe. Ils étaient pas chétifs avec des casques pour aller à pas la télévision, mais plein d'étoiles à regarder, une cheminée pour rêver dans les flammes, un chat qu'il faut caresser tous les me prend pour un attardé à la ville. Demain matin ils partiront tous dans leurs usines manger des sucres blancs dans des plastiques pour revenir le soir voir ce qu'il y a dans leur poste de télévision. Demain matin j'aurai quatre-vingt-treize ans. Toujours vaillant. Jamais vu le docteur. J'irai faire mes fagots. 13 - 14 juilletLa troupe des patriotes est réunie, tout de tricolore parée. Il y a le vétéran, la poitrine couverte d'honneurs, ventru, rougeaud, déjà transpirant de pastis. Avec son air d'éternel abruti, il est raide comme une stèle devant le drapeau qui flotte sur le Monument aux morts. Il y a la belle Gisèle, la putain de Monsieur le curé. Prête à pousser l'hymne patriotique pour se faire remarquer des villageois... Belle est un grand mot la cinquantaine décatie, édentée, claudicante, apprêtée comme une jument de trait, elle fit rêver plus d'un béret. Parce qu'elle est blonde, on dit qu'elle est belle dans le coin. Critères locaux...Il y a Monsieur le curé, évidemment. Noire soutane et missel sous le bras, l'air de rien fadasse, lisse, insignifiant. Un fétu de paille, un poltron, voire un ancien collabo disent certains... Passons plutôt à son voisin, le père Hector, le maire du village. Une cuve à bière que même une barrique n'effraie pas ! La réputation pas usurpée d'être un sacré foutu couillu de chaud lapin aussi... Élu dès le premier tour avec 45 voix sur 60. La grande affaire de sa vie. L'homme respecté du village. Autour de ces quatre piliers, les notables commis agricoles, bedeau, épicier et son épicière, la secrétaire du maire, quelques moustachus du Monument aux morts l'hymne national retentit. Les tambours municipaux résonnent, terribles. Quelques rosières endimanchées tressaillent, trop émotives. D'autres, plus canailles, se pâment. De sa voix chevrotante la Gisèle entonne le chant, rapidement désynchronisée avec l'orchestre. Une larme coule sur la joue du vétéran. Simple sueur d'ivrogne... L'hymne achevé, un grand silence pèse sur la place, vite relayé par un concert d'aboiements. Les chiens du village excités par les tambours apportent une note vachère à la discours du maire est très applaudi, bien que truffé de fautes grammaticales. "Drapeaux" fut héroïquement accordé avec "martial", non sans trémolos patriotiques dans la voix du journée des célébrations du 14 juillet terminée, tard dans la nuit chacun s'en retourne chez soi ou ailleurs cuver son dû républicain. La putain du curé, au presbytère. Le vétéran, dans le fossé, ivre-mort. Les autres, dans leurs étables, les bistrots alentours ou plus sobrement, nulle maire, dans son - La GisèleGisèle, dite "la belle Gisèle", la quinquagénaire décatie qui sert de "dame de salon" à Monsieur le curé, avec toute la réalité crapuleuse que sous-entendent ces termes édulcorés, Gisèle disions-nous, se dirige vers l'église, la tête droite, l'oeil canaille, l'épaule de travers, la jambe lourde, l'air pas fin du c'est fête, le grand jour dimanche de Pâques ! Une des meilleures recettes pour le clocher... Gisèle le sait, c'est elle qui tient la quête. Dans le village personne n'est dupe de ses coups tordus avec le détournement d'une partie de l'argent pie, elle s'achète au grand jour écharpes aux coloris vifs et souliers vernis. Il y a même du fil doré sur les bagatelles qu'elle ! Elle fait bien le bonheur du camelot, allez ! Il faut la voir parader au marché du jeudi sur la place du village... Fière, froide, hautaine avec son sac à main acheté à Pentecôte, juste après la quête. C'est qu'elle ne perd jamais de temps la Gisèle... Elle en fait jaser plus d'une, c'est sûr !Et avec ça elle fait tourner la tête à plus d'un commis. C'est qu'elle commence à avoir des airs de "belle de la ville" la Gisèle, avec ses toilettes de luxe... Pensez donc, du fil doré sur ses écharpes ! On n'a guère l'habitude de voir déambuler d'aussi jolies chouettes au village. Il paraît que le bedeau, le brave Émile, depuis que la Gisèle s'habille comme une princesse, il sonne les cloches de travers. L'amour l'a rendu encore plus benêt qu'il n' faut dire que le camelot qui fournit la Gisèle s'est fait une jolie réputation depuis qu'il a vendu un chapeau à plume à la femme de l'ancien maire. On aurait dit une authentique bourgeoise de sous-préfecture ! C'était il y a quinze ans. L'événement avait ému le village à l'époque... Le curé en avait même parlé dans son sermon du dimanche. On avait frisé le la renommée du colporteur ayant dépassé les limites de la paroisse, sa clientèle est devenue choisie. Citadine, prétendent les mauvaises langues... Il est vrai que seuls les notables osent franchir le pas la femme du patron vacher du hameau voisin, les filles de l'épicier, et même le premier adjoint au maire en personne. Mais revenons à Gisèle sur le chemin de l'église. Depuis qu'elle tient la quête, c'est une autre femme. Avec ses allures de mondaine, elle impressionne même Fernand le Président de l'Amicale des Chasseurs de la Commune, qui n'est pas homme à se laisser émouvoir à force de rouerie combinée à l'assiduité aux messes, la Gisèle est devenue une personnalité incontournable dans le village. Toujours vêtue d'effets de chez le camelot, elle en impose la Gisèle ! Mal enrichie mais respectée. L'habit faisant finalement le moine, quoi qu'on dise...15 - Un coeur increvableLa vieille femme dont je vais relater l'histoire était à la fois si bonne et si méchante qu'elle préférait donner son repas à un chien galeux plutôt qu'à un enfant affamé. Physiquement elle était d'une extrême laideur. Intérieurement aussi. Et pourtant... Tant de beauté potentielle sous ce visage hideux ! Une flamme brûlait en son âme, l'éclairant et la noircissant en même temps. Suie et lumière se répandaient en elle, issues d'un même yeux étaient d'azur et de purin. Dans son coeur, roses et orties formaient bouquet. Collé sous sa semelle, de l'excrément parsemé d'étoiles. Entre ses mains, miracle infernal, l'eau claire se mêlait de sang. Ses mots étaient de cristal, ses intentions de velours, ses actes de marbre elle se sacrifiait sans compter pour sauver chiens errants et corneilles fatiguées devant des petits mendiants déconcertés et envieux. Elle regardait avec apitoiement les petits humains miséreux en lâchant de la viande grasse et du pain frais à ses chiots. Ou alors, avec un geste ample, ostensible, théâtral sensé traduire l'authentique générosité, elle tendait une main vide à ses semblables vêtus de haillons en regardant avec pitié une portée de canidés... Les enfants repartaient les mains vides, les yeux pleins d'une merveilleuse illusion de pain, tandis que les chiots restaient chez la vieille, le ventre rempli de son pot-au-feu du midi, bouillon et carottes jour les gens du village enterrèrent avec soulagement et médisances une centenaire la défunte était si laide, si méchante avec les enfants, si odieusement aimable envers les cochons, les chiens et les corneilles que tous ce jour-là furent heureux le jour de ses obsèques... Cependant ils n'étaient pas parfaitement heureux de voir le visage honni étendu près de la tombe. La centenaire haïe gisait bien là, pâle, sans plus d'âme, inoffensive, définitivement partie dans l'autre monde. Pourquoi tant d'aigreur subsistait malgré tout chez les villageois ? La morte enfin avait bien les traits de notre héroïne. Alors pourquoi ?C'était sa était toujours vivante et menait le cortège, plus vaillante que - Les fruits de la discordeElle était d'une parfaite probité. Au moins dans les apparences. Belle comme un poirier endimanché, pieuse comme une âme damnée, sotte comme une employée de mairie qu'elle était, aimable comme un pot de miel, on pouvait dire en la voyant que c'était un vrai trésor de la province, une grosse pierre bien ancrée dans la France profonde. Ajoutons qu'elle ne ratait jamais une messe en bonne célibataire qui se la montagne de savon au lait avait un versant moins lisse. La nuit Madame la servante du Bon Dieu devenait grande prêtresse de la débauche. Elle pouvait déniaiser de force le fils du maire puis aller aussitôt porter plainte au Commissariat de la ville voisine pour outrages aux bonnes moeurs de la part du Maire lui-même. Affabulatrice, dépravée, calomnieuse et insatiable, cette vieille catin était tout cela à la fois. On l'aimait bien néanmoins dans le village. Connue pour ses vices cachés autant que pour son sourire dégoulinant de confiture, on la traitait à la fois comme la sainte protectrice des fraises en bocaux et comme une putain de seconde Monsieur le curé lui rendait visite dans sa chaumière. Pour conclure de douteuses affaires affirmaient les mauvaises langues... Monsieur le curé était de toute façon un impuissant notoire. En fait il venait lui revendre à vils prix des vieux mobiliers d'église qu'elle se chargeait d'écouler au prix fort dans des réseaux n'aimais pas cette femme presque belle et franchement corrompue. Elle me le rendit bien puisqu'un jour je reçus d'elle un énorme colis par la poste. Rempli de pots de - La vieille crogneJe suis une crogne, une sale vieille crogne de putain de charogne de saloperie d'ordure. Plus crogne que moi, y a pas. J'ai quatre-vingt-huit ans, presque toutes mes dents et une canne plus dure que la tête du Diable. J'ai vécu deux maris, trois chiens, un glaïeul. Tous des crucifix rougis au feu dans les trous de serrures des maisons des pauvres gens. Avec ma canne je cogne les riches, je cogne les chats, je cogne les agents de la maréchaussée. Pis j'ouvre le courrier de mes voisins pour cracher dedans. Je suis une vieille crogne je vote communiss' et je brûle l'argent des ouvriers. Seulement les billets, parce que les pièces résistent au suis une vieille crogne et je vous envoie à tous ma canne au travers de la gorge ! J'ai besoin de personne, vous pouvez tous allez crever là où que vous êtes ! Je vous enterrerai bien avant que le Déluge me tombe sur la tête... J'en ai enterré de plus solides que vous. J'ouvre à personne dans ma maison, pas même au Bon Dieu. Sous mon toit je suis chez moi et y a pas intérêt à ce qu'on vienne me chercher des noisettes ! Je suis pas crogne pour rien. Je vous materais tous autant que vous êtes, bande de petits ricouillards !Je peux vous dire que vous allez entendre parler de moi. Ma canne elle en a râpé des chemins. Ca fait des lunes que je la traîne. Même elle je peux pas la voir, la Lune. Alors c'est pour dire que si jamais je vous vois... Ben y a pas intérêt à ce que je vous vieille crogne, je suis une vieille crogne que je vous dis !18 - La belle BertheAvec son giron de fermière endurcie, immense, redoutable, avec sa cuisse comme un chêne et son cou de boucher, Berthe ressemblait plus à une masse bovine en action qu'à une frêle femme. Elle buvait comme un Prussien, crachait comme un tonnelier, chiquait plus que de raison, mangeait comme quatre, tenait la charrue mieux qu'un colosse, jurait comme un démon. Et frappait même les hommes comme un vrai couillu qu'elle deux besognes de force elle émettait parfois des plaisanteries de salles de garde. Elle avait des délicatesses de charretier, des finesses d'engraisseuse de cochons, des moeurs de boucanier. Bref cette représentante du beau sexe était un authentique tue l' pas pour tout le monde. Alphonse Torchecul, commis agricole à la musculature aussi épaisse que les capacités de réflexion étaient réduites avait des vues sérieuses sur la belle Berthe. Il ne savait pas parler aux femmes. Qu'à cela ne tînt, il décida de parler en homme à Berthe avec ses humbles mots à lui - Berthe, j'ai à te parler. Tu vas faire la vache et je m'en va faire le taureau. T'écarteras tes cuisses, comme ça y aura plein de jus à te foutre dans ta matrice de coche pour qu'après tu beugles comme un veau à nous pondre dans les saintes douleurs un salopard de péquenaud qui sortira de ta culasse neuf mois pus tard !C'était clair, Alphonse semblait sincèrement amoureux de la belle fut émue par la déclaration d'amour du commis agricole. Elle lui répondit en rosissant - L'Alphonse, ramène donc ta tripe de boeuf que je la foute dans ma grosse boyauterie. Tu vas me la secouer dans les tripes, je veux parler des tripes vachères, pas des tripes à purin, et pis je te la ferai bien dégorger jusque dans le fond de mes putains de rognons de fumelle... Pis après y'aura un paquet de viande qui m'poussera dans la panse. On l'appelera Nesto'. Qu'ê qu'ten dis l'Alphonse ? Nesto', c'est-y pas un beau nom ça pour un futur laboureur qui te ressemblera ?- Nestor, je dis pas. Pour un beau nom c'est un beau nom. Y'a rien à dire la Berthe. Mais si c'est une fumelle ? Comment que tu l'appelleras ?- On n'aura qu'à l'appeler Nestorine. Ca mange pas de pain de l'appeler Nestorine. Pis elle travaillera comme un gars avec un nom pareil ! On peut pas dire, le nom ça y fait. C'est pas moi qui appellerait le fruit de mes entrailles Charles-Edouard, acré nom de diou ! Ca non alors ! Pasque ça c'est un nom de vrai fainéant ça ! Allez ! Viens donc me rentrer dedans l'Alphonse, pasqu'y faut déjà commencer par la fabriquer cette andouille à naître dans neuf mois ! Les deux amoureux échangeaient innocemment de la sorte et se disaient encore plein d'autres choses aussi charmantes. C'était touchant de les voir parler ainsi de leur avenir. Ils conçurent entre le tas de fumier et l'étable à vaches. Les meuglements, caquètement et grognements des hôtes de la ferme accompagnèrent leurs roucoulades comme le plus doux des mois plus tard la petite Nestorine vint au fut pour elle le début d'un enfer sans tache. 19 - Une jeune fille à la fermeA vingt ans, Nestorine connaissait mieux le langage des porcs que le Grevisse. Elle était le parfait reflet de ses géniteurs, mais en plus jeune. Elle se mouchait dans ses doigts, se soulageait dans la réserve à purin, se rinçait le gosier dans la gouttière. C'était un monstre femelle de cent-vingt kilogrammes absolument inaccessible. Une sorte de mastodonte intouchable, un phénomène en jupon. Bref, un beau brin de jeune fille selon les critères de beauté en vigueur dans la parents étaient très fiers d'elle dès ses seize ans elle portait déjà sans effort apparent des sacs de cent kilos, mâtait des boucs hargneux en quelques étreintes nerveuses et puissantes, retournait d'une seule traite de larges carrés de terre à la force du mollet, cognait les gaillards les plus vigoureux du pays, abattait des verrats d'un seul coup de maillet, s'enfournait à la suite des chapelets de saucisses-maison, éructait plus fort qu'une ogresse, avalait sans rechigner son verre d'absinthe Nestorine n'était pas du tout heureuse. A vingt ans elle avait mûri. Secrètement elle aspirait à une existence plus virile, moins efféminée. Sans jamais oser l'avouer à ses parents de crainte de les contrarier, elle désirait se confronter aux dangers de la vraie vie, loin du cocon rassurant de la ferme familiale. Elle avait l'ardent désir de connaître les éléments, les hommes et les bêtes de manière moins atténuée, plus authentique. Elle voulait un contact réel, vrai, direct avec le monde et ses habitants. Elle sentait bien que sous ce toit où elle était née elle vivait protégée comme une poupée dans un jardin beaucoup trop rose pour avait besoin de recevoir de grands coups de poing de la vie, besoin de sentir les flammes vivifiantes de l'aventure, besoin de savourer l'amertume incomparable de la bière de contrebande, besoin de voir un autre sang que celui de ses verrats qu'elle abattait avec un plaisir de plus en plus émoussé, besoin de fracasser d'autre crânes, de terrasser d'autres adversaires plus consistants que ses boucs habituels, besoin de cogner d'autres têtes que celles qu'elle connaissait déjà... Bref, elle voulait sortir de sa trop jolie cage dorée, prendre son envol de jeune aurait voulu donner libre cours à toute son énergie, montrer au monde la mesure de sa vitalité plutôt que de demeurer ainsi dans sa ferme. Elle s'y ennuyait comme un poupin devenu adulte à qui l'on n'aurait pas remplacé la dînette de l'âge elle dut rester toute sa vie à la ferme à égorger du bétail, engraisser des porcs, mener la charrue, abattre des chênes, terrasser des cornus, arracher des souches, frapper de peureux colosses, chiquer l'humble tabac paternel, boire de la bibine de mauviette à quarante degrés, se faire saillir par des bons à rien de laboureurs, de dockers ou de boxeurs qui ne tiennent même pas debout après un litre de tord-boyaux... Cette existence fadasse de midinette ne lui convenait vraiment pas et la rendit malheureuse toute sa vie durant, elle qui ne rêvait que de mâles activités, de défis martiaux, d'ouvrages magistraux et de grosse - Emoi au villageLes rosières trépignent devant la salle des fêtes. Déjà en état d'ébriété avancé, le garde-champêtre supervise tant bien que mal l'organisation. De zélés administrés s'improvisent auxiliaires municipaux, le béret bien vissé, fiers comme le coq penché du clocher. Les anciens respectés parce qu'ils ont connu le Café-Tabac d'avant la guerre jouent de la casquette le mégot humide collé à la lèvre inférieure, le rire gras comme les frites-saucisses qu'on sert sur les tréteaux, l'haleine fraîche comme le rosé, la bedaine héroïque. Le bedeau, incorrigible vieux garçon qui ne connaîtra décidément ni les subtilités de l'amour ni l'usage du savon lorgne l'assistance femelle, l'oeil égrillard, un ballon de rouge d'une main, le drapeau tricolore de l'autre. Ils sont tous là le maire avec son écharpe républicaine qui impressionne tant la vieille Taupine, que certains prétendent de Hambourg mais qui en réalité est née au village, qui plus est ennemie farouche des Boches... Il y a le curé bien sûr, la soutane imprégnée de naphtaline, le missel à la ceinture, prêt à dégainer au moindre appel du Ciel. Bon vivant, bon buveur, bon prêcheur, mauvais exemple, il aime ses ouailles impies, déteste les pécheurs véniels. Allez comprendre ! Le premier adjoint quant à lui ne manquerait pour rien au monde les festivités il rayonne, auguste, le regard dur, la chique molle, enivré depuis la veille à l'idée de parader au milieu des administrés, pénétré de son importance municipale. Il brigue le trône aux prochaines élections et a d'ailleurs promis d'arrêter la chique le jour où il sera commis Alphonse toujours là quand il y a distribution gratuite au buffet de la mairie, traînant odeurs de foin et relents de gnôle. Analphabète, épris de ses guêtres, le souffle chaud, le chapeau crasseux, les manches râpées, il n'est pas difficile l'Alphonse il ne demande qu'à faire son trou au village. Et puis au cimetière aussi, il y tient chèrement. Un romantique l'Alphonse, le dernier des moitié des avinés ne sait pas ce qu'on fête à la mairie. L'autre moitié a oublié, grisée par l'ambiance, emportée par le souffle puissant, divin de l'accordéon. Peu importe le flacon la salle des fêtes est pleine, le maire balbutie de joie - enfin d'ivresse -, le bedeau est aussi sonné que ses cloches, le père Eugène, béquilleux, danse sur ses trois pattes. L'émotion est grande ce soir au - Berthe-la-patte-folleTu perds rien pour attendre la Berthe ! Déjà qu'avec ta patte folle tu ressembles à une vieille capocharde en bois, quand je te tomberai dessus j'te cassera le dos en deux, moi ! T'entends dis ? Ha t'entends pas ? Pasqu'en plus t'es sourde... Sacré foutue vieille, va ! Des chouettes comme toi j'en déplumerais bien tous les jours, face de ratière ! Je t'aurai bien un jour, espèce de vieille bécasse à la patte tordue ! Tu le sais que je t'aurai un jour la Berthe, tu le sais. Alors c'est pas la peine de faire des airs que c'est comme si ça arrivera pas... Pasque ça arrivera. Et ce jour là la Berthe, t'entends, ce jour-là t'en verras des pas mûres. Pis des sacrées encore ! Vieille patte folle de sale oiseau que t'es, va donc crever ! Allez, cours-y à la crevure avec ta patte de travers, tu perds rien pour attendre que je te dis !Ca te fait quel âge maintenant, dis la Berthe ? Bientôt quatre-vingt-dix ans, c'est ça ? T'es pas folle non ? Ben si t'es folle, justement. Faire des histoires à ton âge... Hein, quand même, tu te rends compte ? Tu l'auras quand même voulu. Je va pas me gêner pour t'avoir au détours. C'est pas l'âge qui fait, hein la Berthe ? T'es rien qu'une vieille patte folle qui perd pas pour attendre, pour autant que t'as quatre-vingt-dix balais... Et crois-moi, je va pas te rater !Non, ça je va pas te rater la Berthe, fais-moi confiance... C'est pas avec tes quatre-vingt-dix ans que tu vas m'empêcher d'aller te remettre à ta place que tu mérites. Pauv' sourde va ! T'es qu'une patte folle qu'entend pas, t'entends dis ? Une vieille peau de patte folle que je va bientôt aller régler son compte bien comme y faut. En attendant dors sur tes deux oreilles pasque de toute façon tu me verras pas venir le jour où je viendrai, que tu soyes sourde ou pas. Tu m'entendras pas venir, mais je peux t'assurer que tu le sentiras passer... T'as toujours été une sale sourde à la patte folle et je te dis que tu vas le regretter la vieille !Tu sais comme moi que la vengeance est un plat qui se mange froid, hein la vieille ? Bien froid !22 - La soupe est prête !D'un geste las, la maîtresse de maison pose la soupière fumante sur la table. Ca sent fort la soupe aux poireaux-pommes-de-terre. Son mari, une espèce de légume insignifiant, regarde le récipient sans broncher. Il attend le signal de sa femme pour y plonger la louche. Avec sa calvitie prononcée, son air d'épicier de province et ses vieilles pantoufles usées, il est loin de faire pitié. Au contraire, il inspire mépris, dégoût, railleries. Le filet de bave qui lui pend aux lèvres est la goutte de trop devant tant de décrépitude, qui résisterait à la furieuse envie de lui cracher au visage ? Cet ancien comptable a l'air de ce qu'il est un éternel sédentaire qui n'a jamais eu d'autres rêves que de posséder des canapés en cuir, de rutilantes boîtes à outils vues dans les catalogues, un bon système d'adoucisseur d'eau, une véranda, une tondeuse à gazon dernier cri facile à entretenir, une assurance-vie... Aspirations de petit fonctionnaire étriqué que des milliers de soirs successifs à patienter devant des soupières ont fini par abrutir parfaitement. - " Sers-toi donc Gaston, tant qu'la soupe elle est ben chaude !"Toujours la même phrase, tous les soirs. Et lui de répondre invariablement, des milliers de soirs de suite - " Ha ben ça fait-y pas du bien de manger de la bonne soupe, hein ?Parfois au milieu de la soupe le retraité se prend à rêver un peu plus que d'habitude - " Tu sais Germaine, un jour j'aimerais bien toi et moi acheter la cabane de jardin dont je t'ai parlée l'autre jour. Avec les p'tits nains tout autour, ça serait-y pas beau près de la véranda, hein ? J'en ai vu des beaux en passant devant chez Bricolage-Service... Y en a de vraiment chouettes alors ! "- Avec ses rêves ineptes de minus et ses soupières pleines de promesses potagères l'ex-comptable vécut heureux encore très longtemps auprès de sa femme à son image. Ils n'eurent aucun enfant. Mais des soupières à vider, des milliers. 23 - Le destin de PatatinPatatin, fermier de son état, aimait sa femme Adèle comme un gougnafier qu'il était, laquelle le lui rendait bien mal elle, était une grande romantique, une belle âme, une parisienne élégante en quête de raffinements du coeur. Qu'était-elle venu patauger dans la fange quotidienne de ce rustaud ? Tous au village se l'étaient toujours demandé... Élevé chez les porcs, Patatin affectionnait leur compagnie, négligeant sans complexe celle de ses semblables. Les porteuses de dentelles n'étaient pour lui que des dépensières qu'il fallait corriger et, accessoirement, abreuver d'eau claire, nourrir d'avoine, atteler à la ne frappait pas sa femme. Mais il ne l'habillait pas, ne la sortait pas, ni ne la cajolait. Il usait pour lui parler du même langage qu'envers son bétail. Il la hélait comme une vache laitière lorsqu'il était en rut, tapait du poing sur la table quand elle parlait poésie, la sifflait à l'heure de manger. En outre, le dimanche matin au lieu de lui apporter au lit des croissants chauds et du café autrichien, il lui faisait curer les étables, car le dimanche était jour de fumier. L'affaire était sérieuse pour Patatin. Pour rien au monde il n'aurait manqué à ce rituel dominical pendant que sa femme s'affairait à remplir des brouettées de fumier de six heures à midi, lui dégustait des pommes cuites arrosés de Calvados. Elle avait droit à une pause qu'il calculait à la seconde près, chronomètre en main, afin qu'entre deux étables elle pût satisfaire aux nécessités naturelles. Lui, pendant ce temps saupoudrait les pommes dorant au four de cannelle corvée finie, exténuée, couverte de fumier, Adèle devait encore préparer le repas du midi pendant que Patatin allait inspecter les étables, racontant ses rêves de la nuit à ses vaches qui bousaient avec placidité. Ainsi en allait-il de la vie de Patatin. Mais, lassé des manières mondaines de sa femme, il finit par demander le divorce. Il obtint gain de cause et reçu de son ex-épouse une pension alimentaire qui lui permit d'aller jouer toutes les semaines au casino et de gagner une grosse somme qu'il utilisa pour s'agrandir. Il acheta des terres, construisit d'autres étables, grossit son cheptel. Il devint important dans la région. Riche, respecté de ses pairs, il épousa la fille de la châtelaine qu'il engrossa le jour-même des noces. Le fruit de la saillie fut laid et contrefait. Et fort sot. N'importe ! Il devait hériter de la ferme, des étables, du bétail, des terres, de toutes les terres acquises par le fermier...Ce qui, définitivement, gonflait d'orgueil fils n'hérita point il mourut à l'âge de douze ans, foudroyé par une leucémie aiguë qui laissa Patatin sans voix mais non sans ressources il se consola en engrossant une nouvelle fois sa seconde femme. Mais celle-ci mourut avant même d'enfanter. D'une indigestion de en début juillet. Patatin dut finir seul la récolte des cerises à la hâte avant l'enterrement, ce qui l'irrita quelque peu, lui qui avait mis toute sa confiance dans sa femme. Pour finir, le jour des funérailles de son épouse, ayant failli se rompre les os en glissant sur la dalle humide du caveau, il se jura de ne plus jamais prendre - Le père MesnierDans certains coins de la province profonde, on trouve depuis toujours des tribus d'âmes arriérées. Le père Mesnier est un cas. Ce personnage singulier se distingue de ses concitoyens agrestes par ses frasques mondaines, ses moeurs parisiennes, ses délicatesses d'un autre monde. Mais aussi par ses outrances de philistin. Bien qu'il n'aie jamais quitté son canton, on le prendrait pour un citadin. Ou pour un bourgeois en sabots. Ou pour un ours. Ou pour un papillon... Le père Mesnier est inclassable. Un drôle de zèbre en phallocrate, congénitalement efféminé, fantasque et sage, raisonnable et pervers, le père Mesnier sait rallier quiconque à sa cause, laquelle se résume en deux mots l'ail et la Lune. Amoureux fou de l'astre noctambule et passionnément versé dans la culture des liliacées, il ne mange jamais d'ail, ne veille jamais sous les rayons de la planète blonde. Le père Mesnier, personnalité pour le moins paradoxale...Les femmes sont un éternel sujet d'indifférence pour notre héros qui ne jure que par la Poésie ! Inculte, paresseux, gourmand, il n'a jamais ouvert aucun livre de sa vie. Ce qui ne l'empêche pas de postuler régulièrement pour une place à l'Académie Française dés qu'un immortel meurt. Ni de jouer de la lyre dans les rues de son village tôt le père Mesnier va à la messe le mardi, mange des crêpes banales le dimanche, imite assez bien le cri de la pie tous les jours de la semaine. Chez lui, il y a des tableaux de maîtres, des vaches, pas de cochons, des poules et des faïences choisies. Il aime chrétiennement sa femme, chèrement les arbres, piteusement l'avoine, mais n'aime pas du tout le vin collectionne le vent, l'eau de pluie, les fleurs fanées et aussi les lettres de grands écrivains avec qui il correspond assidûment depuis plus de trente vous le rencontrez un jour au détour de son village quelque part au fin fond de la France, n'hésitez pas à lui adresser la parole et même à lui parler fort, vu qu'il est un peu dur d'oreille, mais évitez surtout de converser avec ses voisins. Ce sont de véritables anonymes, et de la pire espèce encore rien que de pauvres haricots - Un humble clocherJ'entrai dans la petite église du village. L'assemblée de pieuses était au complet. Il y avait la femme du maire et son chignon ridicule de fausse bourgeoise, la vieille fille méchante de la grand'rue, les quatre catins obèses parées de leurs dentelles du dimanche fleurant le formol, la femme du marchand de vins, fournisseur officiel de Monsieur le curé, les demoiselles pubères toutes à peu près aussi sottes et laides les unes que les autres... Il y avait encore quelques paysannes en fichu, aussi avaricieuses que superstitieuses, les doigts crispés autour de leur chapelet usé, à moins qu'ils ne fussent hermétiquement clos jusqu'au passage de l'assistant du curé, enserrant avec une ferveur toute économique quelque inestimable piécette destinée à la quête. Et au fond de l'église, déjà à moitié ivre, le bedeau avec son air d'imbécile qui attendait benoîtement la fin de la messe pour sonner les cloches, sa plus chère mission sur cette terre, semblait-t-il...Les fautes de goût se lisaient aisément sur ces visages plus ou moins rougeauds, à travers les toilettes démodées qui s'étalaient non sans outrance, jusque dans les airs sottement compassés de ces ouailles "poullaillères".La vieille fille chantait comme une chèvre, couvrant de sa voix sonore et sirupeuse les autres choristes. Avec des trémolos exagérés dans la gorge, on eût dit qu'elle invoquait le dieu des caprins, comme si le salut de son âme dépendait de la ferveur de ses bêlements de femelle prétendument abstinente... Je savourais ce concert d'étable, amusé par ce chef-d'oeuvre de maladresses si chèrement encaustiquées, de crétinisme provincial si pur. Les moeurs arriérées et ridicules de ce village parfaitement sclérosé semblaient avoir été miraculeusement préservées de toute corruption citadine. Le tableau était pitoyable et pittoresque. Cette église perdue était un régal, mais aussi un véritable laboratoire pour les railleurs de mon espèce dont le sens critique commençait à s'amoindrir soit par manque d'exercice, soit par lassitude, les provinciaux de notre époque ressemblant tous de plus en plus aux hôtes précieux de la capitale...Je ressortis de l'église juste avant la fin de l'office, infiniment rasséréné sur la préciosité de ma personne, le prix de mon extraction, la valeur de ma particule, ainsi que sur la sottise, l'insignifiance, l'ineptie de ceux que je raillais si méchamment. Et sur l'innocuité séculaire des cloches qui commençaient à s'ébranler derrière - Le tétin de la ViergeEmile était le bedeau du village, et comme tous les bedeaux de village il était passablement demeuré, mal dégrossi, voire un peu idiot, quoique fort aimable. Toujours prêt à rendre service, il se dévouait tant qu'il le pouvait pour aider, c'est-à-dire dans la mesure de ses moyens, lesquels étaient assez limités. Il était surtout là pour sonner les cloches le dimanche à l'église. Et quand il oubliait de carillonner, ce qui pouvait arriver de temps à autre, c'est lui qui se les faisait sonner, les cloches. C'était d'ailleurs là toute l'affaire de Monsieur le curé qui n'avait pas son pareil pour tonner contre son "fichu bedeau de bon à rien" comme il disait...Bref, la vie au village s'écoulait, banale et sans heurts pour le brave jour le curé confia une tâche inhabituelle à son bedeau il fallait épousseter les statues en plâtre de l'église. Emile se chargea donc de remplir la mission avec une imbécile ferveur, comme à son habitude. Armé de son chiffon et à l'aide d'un escabeau, il s'attaqua sans tarder aux statues naïves qui ornaient les murs décrépis de l'église. Après avoir astiqué quelques saints, il posa bientôt son escabeau devant la statue de la Sainte Vierge. Celle-ci avait le sein dénudé et l'offrait à l'Enfant Jésus dans un geste tout sulpicien. Emile ne s'était encore jamais approché d'aussi près de la Sainte Vierge en plâtre de l'église si haut perchée, pas plus que d'une femme de chair d'ailleurs. Et pour la première fois de sa vie, un téton de femme avait troublé le bedeau, même si celui-ci n'était qu'un médiocre moulage. Il poursuivit cependant sa besogne en commençant par le haut de la une fois le visage de la Sainte Vierge dûment, longuement, religieusement nettoyé comme pour retarder quelque honteuse échéance, le chiffon d'Emile arriva inévitablement à hauteur du sein en question, ce tétin qu'il redoutait tant. Il hésitait devant le petit dôme de plâtre... Puis, gauchement il passa son chiffon sur le sein nu de la Vierge. A ce moment précis un phénomène inédit eut lieu dans la tête bornée et fruste du bedeau, un phénomène qui était pour lui un événement d'une immense envergure il faisait cela comme on caresse pour la première fois une femme, comme on étreint avec émotion cette source intarissable d'ivresses qu'est le flanc nourricier de l'aimée... Une tempête de passions se leva dans le coeur candide du rustaud. Il tremblait en caressant de son chiffon le sein de la Vierge en plâtre. C'était à la fois touchant et pathétique, attendrissant et navrant, émouvant et pitoyable, insolite et criant de détresse...Cette statue de plâtre était devenue l'exclusive source d'émoi de son coeur puceau. De la femme, Emile ne connaissait pour ainsi dire que la Sainte Vierge de l'église, sa seule référence. Piètre science amoureuse acquise à bout de chiffon au cours d'une mission ménagère...Dans les jours qui suivirent cette "expérience amoureuse", l'émotion d'Emile pour la statue de plâtre ne s'amoindrit pas, au contraire. Il allait voir chaque jour sa "fiancée" comme il disait, sa "vraie fiancée" qui l'aimait parce qu'elle ne le repoussait pas du haut de son perchoir et avec laquelle il entretenait un commerce aussi platonique que on le voit, le coeur humain est admirable, ou parfaitement indigent, qui a de temps à autre ses héros. Ou ses martyrs...Dix ans, vingt ans passèrent. Au village Emile le bedeau sonnait toujours les cloches de l'église le dimanche. Un peu plus vieux, un peu moins vaillant à la tâche mais toujours aussi épris de sa statue. Les gens du village qui ne savaient rien de cette singulière, affligeante, désolante histoire d'amour entre cet humain infirme et la statue, depuis vingt ans qu'ils entendaient Emile leur répéter qu'il avait une fiancée, lui répondaient parfois par quelques propos salaces avec des airs goguenards. Par exemple - Alors l'Emile, quand c'est-y que tu vas la foutre en cloque ta sacrée fumelle d'fiancée ?Et lui de répondre invariablement, naïvement, avec toute la pureté de son âme simple, de son esprit débile, de son coeur ignorant la malice - C'est ma fiancée que je vous dis, je va pas la mettre enceinte, j'y suis point encore marié avec. C'est ma vraie fiancée que ça fait vingt ans que je l'aime. Elle aussi elle m'aime, même si elle cause guère. Moi je sais que c'est ma fiancée, ma vraie fiancée... Ma fiancée qu'est dans l'église...27 - Hauteur de vueA Albert, petite ville de la Somme, est sise une basilique. Une Vierge dorée, entrée dans l'Histoire lors de la Grande Guerre, domine l'édifice. Pour les albertains, braves gens du nord, la séculaire dorure est devenue j'y vois mille feux, une auréole, une perle d'or au-dessus la cité. J'aime à lever les yeux au ciel, à la rencontre de l'hôte des regard embrasse ciel et cime, et face à cet horizon vertigineux je chancelle avec délices, isolé du monde. La flèche mariale de la basilique me désigne des espaces intérieurs sans borne. Enivré d'or et d'azur, j'accède à des hauteurs de conscience la terre, et pars vers l'Empyrée, saluant oiseaux, astres, désincarnés. Des ailes m'emportent, des anges me parlent, des passants m'observent... Je redescends de mes sommets, le regard à hauteur humaine pour adresser quelque parole à mes frères leur parle de la pluie, du beau temps. Ils sont contents. Je leur parle de l'état du ciel, de l'état de leurs finances, de l'état de leur voiture. Mais surtout pas de la Vierge dorée. Ils me comprennent, acquiescent, me donnent je les laisse au pied de la basilique, songeurs, hilares ou bien placides. Dans leur tête, des rouages de mécanique d'automobile, des inquiétudes météorologiques, des espérances je poursuis mon vol, plein de pitié pour mes semblables albertains, l'âme plus légère que jamais, le pas comme une aile, le coeur libéré des dernières pesanteurs - Vue d'esthètePar un dimanche triste, pluvieux, je suis entré dans l'église d'un village perdu du fin fond de la campagne mayennaise afin d’assister à la messe. L’église était pleine de bonnes gens du pays casquettes rondes et tailleurs démodés de rigueur. Ca sentait la cire, la vieille province et le avec attention cette société de dévots endimanchés. Chose étonnante, parmi cette assistance grisonnante il y avait quelques jeunes filles à la mise moderne, colorée. Elles n’avaient pas vingt ans. Certaines étaient laides, d’autres charmantes. Je scrutais discrètement ces enfants de choeur en fleur. D’abord les rosières sans grâce, puis les jolies oies blanches. Sur ces dernières je m’attardais charitablement. Le contraste était saisissant entre ces dos courbés, ces nuques ridées, ces faces rougeaudes d’hommes et de femmes de la terre mayennaise, et ces créatures juvéniles aux mines délicates, aux galbes olympiens, aux gorges parisiennes. Je me perdais dans la contemplation de ces chairs esthétiques, de ces traits aériens, de ces toilettes recherchées...Les ouailles entonnèrent un chant, guidées par un orgue solennel. L’instrument en question, mi-orgue, mi-harmonium pour être honnête, semblait issu d’un XIXème siècle des plus rustiques. Les premières notes s’élevèrent... Le pire était à chant n’était point grossier. Surpris, je l’écoutai avec une sincère attention. L’on aurait pu s’attendre à quelque pesante, grasse, champêtre interprétation... La chorale était d’une étonnante qualité. Et le choix de l'oeuvre d'un goût sûr. Tout à l'écoute du chant de messe, je ne quittais pas des yeux les gracieuses pucelles, leur prêtant une attention grandissante au fur et à mesure que s’élevait le choeur. En esthète averti j’associais les émois, combinais les ravissements, mêlais les ivresses j’étais enchanté par la vue de ces demoiselles parées de la Grâce, et dans le même temps transporté par l'hymne. Aux anges, corps et âme. Mon regard obliquait parfois vers la voûte aux peintures naïves, puis revenait vers ces vestales mayennaise propres à inspirer d’authentiques vocations parnassiennes. Cette fois le chant qui résonnait sous la voûte à la fresque écaillée était de toute beauté. C’était inattendu d’entendre ça dans cette église du fin fond de la Mayenne, déconcertant de s'apercevoir qu'un tel joyau pût naître de ces gorges agrestes, insolite de découvrir tant d'art chez ces éleveurs de bétail. Etonnant mais indéniable le chant était splendide. Moment de grâce dans une semaine d’étables, de bistrots miteux et de cours de fermes aux odeurs de fumier. Pris sous le pieux sortilège des choristes, j'accédais à une autre dimension du monde, biblique. Tout était magnifié à travers le prisme de mon regard. Mon regard qui devenait insensiblement, progressivement comme le regard originel, le regard d’Adam et Eve d’avant le péché, ce regard vierge de préjugé, innocent, libre, ignorant des mondanités, du mal comme de la laideur...Sous l’effet de l’Art, l’esthète que je suis voyait la beauté partout où son regard se posait. Et mon regard avait fini par se poser indistinctement sur les élues de la Beauté comme sur les créatures franchement ingrates. Cependant, conquis par tant de causes diverses mais encore conditionné par d’académiques préjugés culturels, je préférais me concentrer sur les visages les plus flatteurs. Je contemplai ainsi quelque jeune et vierge soeur d’Aphrodite, irrésistiblement emporté par l’aile d’Euterpe ou de je ne sais quel messager céleste missionné pour sauver mon âme chant redoubla d’ à ce moment précis les faces bovines s'affinèrent, des traits linéaux apparurent sur les visages et je voyais des poètes à la place des paysans... Et je voyais des anges à la place des jeunes filles, qu'elles fussent belles ou laides...J'ai craint que le charme ne se rompe aussitôt le chant fini, aussi ai-je quitté l'église bien avant la fin de l' - Le silence est d'orAlphonse aimait la Berthe en secret. Depuis vingt ans qu'il avait été engagé à la ferme, il courtisait toujours aussi timidement la fille du patron. Il lui jetait des regards furtifs à table, lui adressait de manière anodine des mots codés sensés être doux qu'elle recevait avec placidité. Vingt ans que ça durait ! La Berthe était devenue énorme, rougeaude, repoussante, mais Alphonse avait conservé intact son émoi originel. Il n'avait d'yeux que pour celle qui lui avait souri une fois, une seule fois, lors de son premier jour passé à la ferme. Pure courtoisie de la part de la fille de son employeur ou véritable aveu d'amour, comment savoir ? Il y avait vingt ans déjà... Quoi qu'il en fût, il avait pris ce sourire avec toute la tragique candeur de son coeur de rustre. Une timidité viscérale le tenait toutefois à distance exagérée de l'être cher. Alphonse avait une âme d'authentique vieux vingt ans la belle était devenue un monstre. Mais le niais était demeuré niais. Heureux homme trompé par le temps, façonné par des moeurs arcadiennes qui ne voyait ni le mal ni la laideur, berger au coeur pur qui ne faisait pas de différence entre la chevrette et la barrique à fromages pourvu que les deux exhalassent le doux parfum de l'oubli... Alphonse s'était sclérosé dans ses habitudes amoureuses. A cinquante ans il espérait encore avoir des enfants de cette femelle encore vierge mais ménopausée qui apparemment n'avait vécu que pour faire tourner la ferme de ses vieux parents. Sa raison d'être à elle semblait se résumait à cette continuait ses tendres allusions à l'adresse de l'aimée qui en vingt ans n'y avait vu que du feu. Vingt ans à lui faire une cour aussi discrète qu'inexistante entre le sillon et l'étable ! Vingt ans d'un espoir fou accroché à la charrue, d'un fardeau d'amour traîné patiemment à la force du poing... En effet, Alphonse était resté travailler dans cette ferme uniquement pour gagner la main de la Berthe qui lui avait souri le premier jour, alors qu'au départ il ne devait faire qu'une saison avant de rentrer chez ses parents embrasser une carrière de marchand de années encore s'étaient écoulées. Un jour de grande chaleur, dans un moment d'intimité impromptue événement rarissime en trente ans de "vie commune" à la ferme, alors qu'ils étaient seuls aux champs, le coeur serré, n'y tenant plus, s'adressant au mastodonte Alphonse finit par lui avouer - "La Berthe, si je suis resté à la ferme depuis trente ans, c'est pour toi. Pour toi la Berthe ! T'entends dis ? C'est par amour pour toi. J'ai jamais osé te le dire en trente ans mais aujourd'hui je crois que c'est le moment. Tu m'avais souri le premier jour, tu te rappelles ? Tu m'avais souris ce jour-là et depuis ça n'est jamais sorti de mon coeur. C'est pour ça que je suis resté, pour hériter de ta main la Berthe. Tu te rappelles dis, quand tu m'avais souri ce jour-là ? Tu m'aimais donc la Berthe ? "- "Alphonse, lui répondit Berthe, je t'ai aimé dès le premier jour c'est vrai. Mais comme tu n'as jamais semblé faire attention à moi j'ai pris pour de l'indifférence ta froideur. Ca m'a tuée en dedans de moi. Je me suis désespérée sans jamais rien laisser paraître de ma peine. Je me suis mise à manger pour mieux oublier, et bien sûr toi tu semblais faire encore moins attention à moi. Je pensais que ça t'était complètement indifférent que je devienne une coche. Toujours aussi impassible, tu travaillais à mes côtés. Et maintenant tu dis que tu m'aimais... Mais pourquoi ne m'as-tu pas dit ça les premiers jours Alphonse ? Ca nous aurait économisé une vie !"- " La Berthe, je vais te dire... Maintenant que tu m'as ouvert les yeux, je me rends compte d'une chose... C'est vrai, tu es très vite devenue grosse et grasse comme une coche tout de suite après que je t'ai connue. Moi je ne voyais que ton sourire du premier jour, tu comprends ? Pendant trente ans je vivais avec ton sourire d'avant. Mais maintenant que tu m'as dit tout ça, la Berthe, je crois qu'à partir d'aujourd'hui.. Je ne t'aime plus du tout."30 - Réveillon de pingresLes Bûchebois ont bouleversé leur quiétude, cette année ils fêteront Noël ! Comme chez les jeunes avec de la chandelle et du gras. A ceci prés que chez ce couple de vieillards la moindre dépense est sujette à d'interminables discussions. Deux vieux avares incurables et butés aux moeurs anachroniques s'apprêtent à festoyer dans leur chaumière à l'approche de Noël. Un couple de demi fous en guenilles ne vivant que par procuration, à la vérité...Il fut d'abord décidé qu'ils passeraient le réveillon sans feu, car selon eux ça ne valait pas la peine de chauffer la pièce pour l'occasion alors que tous les jours de l'hiver ils résistaient fort bien au froid. L'esprit d'économie a ceci de vrai et d'avantageux, c'est qu'il endurcit les Pas besoin de feu ! C'est déjà ça de gagné, hein la mère ?- C'est ben vrai l'pé', c'est toujours ça de gagné d'éconôôômie... Ca fera une bonne année de commencée. Faut pas déjà pousser les dépenses alors qu'on n'a même pas commencé l'an !Ensuite tous deux se mirent d'accord pour manger de manière raisonnable. Pas la peine de se rendre malade avec de bonnes choses chères et de devoir aller quérir le docteur le lendemain. C'est qu'il ne travaille pas gratis le bougre !- A-t-y des patates douces la mère ? - J'en avions l'pé'. - Ben ça suffira bien assez tout comme pour les jours ordinaires ! Pis y'a quoi à boire ?- Y a d'lieau à boi' dans la cruche l'pé' !- Va pour l'ieau d'la cruche ! L'vinasse du ciel elle fait l'affaire tout comme le vin, sauf qu'elle est pas à trente sous la bouteille elle au moins ! Pis elle coule pareil dans la gorge tout comme le vin, pas vrai la mère ?- Ca je vais pas te dire le contraire l'pé'... L'ieau et le vin c'est du pareil au même vu que les deux y abreuvent aussi bien. Y 'a juste qu'une différence, c'est une différence de prix. Allez, on va pas se tracasser la tête l'pé ! Y'a de la bonne ieau qui fera l'affaire du pareil au nuit de Noël enfin arrivée, les deux avares firent un festin de pommes-de-terre à l'eau. Sans beurre. Dernier compromis qu'ils s'autorisèrent au dernier moment, quand les patates furent chaudes... Le couple d'ascètes ne put en effet se résoudre à ajouter le beurre. Les vieillards sentaient bien l'un comme l'autre que ça leur faisait mutuellement trop mal au coeur de gaspiller ainsi le beurre. " Le gras c'est pour les jeunes et non pour les vieux ! ", décrétèrent-ils de manière parfaitement arbitraire mais non moins définitive... Ce soir-là ils ne changèrent finalement rien à leurs vieilles habitudes. C'est qu'on ne bouscule pas aussi facilement soixante-dix-huit ans de réflexes institués en véritable religion ! Obstinément attachés à leurs valeurs, les Bûchebois ripaillèrent surtout en imagination ce soir-là. La chandelle qu'ils allumèrent à cette occasion ne brûla qu'une demi minute symbolique. Juste pour marquer le coup. - C'est-y pas malheureux tout de même de voir qu'y a des gens qui brûlent jusqu'au bout de la bonne chandelle, hein l'pé ! - Que veux-tu qu'on y fasse la mère ? Allez, c'est assez brûlé, éteint donc ta flamme ça va faire une minute...- T'en fais pas, ça aura pas fait une minute. J'ai compté, elle aura brûlé trente-trois seconde l'pé. Trente-trois seconde, ça va. C'est Oui ça va trente-trois secondes... Ca fait pas même pas une minute. On peut bien se permettre trente-trois secondes de chandelle, c'est pour la Noël. C'est pas tous les jours Noël quand même !- Ha ! M'en parle pas l'pé ! Tous les jours la Noël, putôt crever oui ! Tu te rends comptes l'pé ? Ca serait pas vivab' ! Tous les jours à faire la fête à la chandelle, ha non alors ! Pas pour moi ! Tiens je préfère encore rester pauvre jusqu'à ma mort à l'idée de devoir dépenser comme c'est pas permis tous les jours de l'année !Il discutèrent ainsi une longue partie de la soirée à propos de chandelle. Et d'autres choses insignifiantes. Ils se permirent tout de même une petite fantaisie qui égaya leur soirée ils burent leur eau de pluie habituelle jusqu'à satiété. Pour ne pas à avoir à regretter de n'avoir pas bu de burent, burent, burent, sordides et mesquins jusqu'à la dernière la fin de la soirée ils se jurèrent de ne jamais plus recommencer une expérience aussi éprouvante. A force de n'être jamais mangé, leur beurre devint rance quelque jours après ce réveillon le mangèrent quand même, le trouvant fort bon, regrettant seulement de ne pas pouvoir attendre encore plus longtemps avant de le faire disparaître dans leur maigre - Un abruti finiLe père Eugène est un ancien combattant des tranchées de la "14". Quand il raconte ses souvenirs de guerre, il à la larme à l'oeil. A force de rire. Il s'esclaffe en racontant ses anecdotes triviales de bidasses, inconscient des horreurs vécues dans la boue de Verdun. Il narre, joyeux, sa folle jeunesse sous les obus, le pinard des tranchées, le Boche qu'on tirait comme un lapin en faisant des paris avec les copains, intarissable sur ses coups pendables, se vante de ses succès en permission, prétend qu'il paradait fièrement au bras des filles, exagère ses faits d'armes, se souvient avec tendresse des chants paillards précédant les assauts, se remémore, hilare, les champs de bataille quand il fonçait sur l'ennemi, toujours rond...Il avale sec sa gnôle le père Eugène, trinquant à ses souvenirs, l'air nostalgique - " Ha ! C'était quelque chose les tranchées mon gars ! Ca y allait. Pis ça pétait de tous les côtés ! Y sortait du Boche de partout. Ca mitraillait dur. On avait la trouille, mais que ce qu'on rigolait mon gars ! Fallait nous voir courir comme des lièvres... Ha ! Dans ce temps là j'avais des pattes pour la course, c'est pas comme maintenant. Tu penses bien, à cent-un an... C'est pus comme avant, hein ? Fallait le faire quand même, quand on y pense... Ha ! Ca y allait dans les tranchées ! "Toute sa vie durant, et ce depuis bien avant qu'il soit envoyé dans les tranchées, le père Eugène a tiré sa substance vitale des mamelles de Bacchus. Habité par le dieu Gnôle du matin au soir, analphabète, inculte, ignare, le père Eugène passe cependant pour un héros sous prétexte qu'il a connu les tranchées. Pion de base imbibé en permanence de mauvais vin, Eugène aurait tout fait pendant sa jeunesse pourvu qu'on le lui ordonnât, pourvu qu'on le ravitaillât en pinard républicain casser du Boche, envahir l'Espagne, coloniser les Nègres, conquérir le monde, pour lui aucune différence. Bien rigoler entre bidasses, voilà l' est jovial le père Eugène. Tout le monde l'aime faut quand même reconnaître qu'à cent-un an, cet ivrogne d'Eugène est un parfait, définitif, irréductible - Les ordures du villageNul n'appréciait l'étranger. Il avait une tête pas de chez nous, des regards de travers, des idées peu catholiques. Il habitait l'impasse, ne mangeait pas comme les autres, s'habillait comme un diable, priait un dieu lointain. Nous le toisions du regard. Fier, il ne baissait pas les yeux... Insupportable !Il n'était pas chez lui et il osait. Chez nous, il osait... Il fallait n'ayant rien donné, certains -plus téméraires que d'autres- employèrent la force. Mais l'étranger avait de la pogne et en usa, laissant les assaillants meurtris dans leur honneur. Nous devions venger l'affront. Les humiliés attendirent une occasion. Une nuit ils essayèrent de le prendre par derrière. A plusieurs, c'était quand même plus prudent pensèrent-ils... Mais l'ennemi avait le dos solide. Et puis il était vif, un vrai serpent. Les nôtres essuyèrent un second revers. Plus cuisant que le précédent. Des enfants du pays, battus, rabaissés par ce métèque, cet intrus, ce criminel ! C'était le village entier qu'on humiliait. On était chez nous, et lui là, il osait... Nous décidâmes d'en finir le feu prit chez lui par une nuit sans lune ni témoin. Mais le vent se leva, et les flammes épargnant subitement le foyer du coupable allèrent lécher puis embraser la maison voisine, là où vivaient la veuve et ses trois enfants. Il les sauva du péril. La veuve qui s'était montrée la plus haineuse à son égard n'osa plus le regarder en face. Lui gardait la tête haute. Insupportable ! Nous tentâmes alors de l'accuser d'avoir mis le feu chez la veuve en espérant pouvoir enfin se débarrasser de lui... Les gendarmes l'emportèrent soulagement de tous, le condamné finit sur l' n'aimions pas l' - La porteuse de ciergeElle était si fière de porter le gros cierge ! Le seul honneur qui fût à sa portée. Son rêve de célibataire provinciale se réalisait tous les dimanches. En tête de procession, elle se sentait pousser des ailes. Ha ! Il fallait la voir parader dans la petite église de son village, la tête haute, le talon bas, solennelle et ridicule...Dans sa cervelle étriquée de vieille fille, elle ne réalisait pas encore que ce cierge qu'elle hissait si haut dans son estime, étreignait si fort entre ses doigts, arborait avec femelle vanité devant les autres fidèles trahissait en fait ses désirs les plus chers, qui étaient aussi les moins avouables... Le curé accoutumé aux fièvres suspectes de ses ouailles avait plus que les autres conscience que la processionnaire, à travers l'objet pieux, rendait confusément hommage à quelque vaillante virilité... Ce cierge, elle le pressait comiquement contre sa poitrine, le baisait sans pudeur, l'exhibait tel un sceptre processionnait ainsi dans l'église chaque dimanche au son de l'harmonium, s'imaginant affermir sa réputation d'abstinente. Mais qui était encore dupe ?La flamme du flambeau montant vers le ciel désignait tacitement son hymen clos la prude montrait trop bien ce qu'elle voulait cacher, le masque de sa dévotion ayant pris définitivement les traits du vice. Elle était bien la seule à ignorer que l'éclair de son cierge ne symbolisait rien d'autre que le feu de sa chair inassouvie... Cécité de bigote. Ainsi elle se donnait en spectacle à la messe devant les notables amusés, la misère de sa condition la rendant décidément sotte. L'image de piété qu'elle pensait transmettre le dimanche à l'assemblée se transformait à son insu en aveu éhonté ses prières publiques étaient tout à la gloire de ses obsessions - Une vie sans histoireJe suis un modeste comptable sans histoire calvitie naissante, gentille bedaine, lunettes sages, costume sombre. Classique. On me dit terne. Triste, voire sinistre ajoutent les mauvaises langues... Il est vrai que je vis seul, ne sors jamais, ne me chauffe pas par souci d'économie. Et alors ? Au moins je ne "fais pas la vie", moi ! Mon existence est rythmée simplement par les jours qui passent, tous semblables. J'ai des manies de petit retraité vérifier que ma porte est bien fermée le soir en rentrant du travail, regarder l'heure après mon bol de tilleul, aligner mes pantoufles le long du lit avant d'aller me coucher. Plutôt rassurant, non ?Nulle passion n'agite inutilement mon coeur. Le médecin a dit qu'il fallait me ménager j'ai un peu d'embonpoint, ne faisant pas de sport. Mais avec l'âge que j'ai, hein... La cinquantaine tranquille. Dans la vie je ne fais pas de vagues. J'ai des habitudes assez ordinaires me lever le matin, remplir des formulaires le jour au bureau, rentrer chez moi le soir, me coucher, me lever le matin suivant...Mes idées politiques sont claires il faut vivre avec son temps et ne pas s'opposer à la marche des choses, ça ne sert à rien. Mais surtout moi je dis qu'il vaut mieux être bien avec tout le monde. A quoi ça sert de se brouiller avec les gens qui nous entourent ? J'ai les idées de mes voisins et je vote donc comme la majorité. Ne pas faire de vagues, c'est ma suis croyant dans le Bon Dieu. Enfin s'il existe, hein... Moi je ne sais pas, je ne l'ai jamais vu. Sinon je ne suis pas contre le fait qu'il existe. Ca serait même bien pour moi, vu que je suis croyant. J'aime les femmes aussi, même si je ne me suis jamais marié. La vie de ce côté-là n'a pas voulu de moi. Quand j'étais jeune on disait que j'étais empoté avec les filles... Je sais pas, je ne les ai jamais abordées à cette époque. J'avais trop peur de faire des une jeunesse de reposante solitude, j'ai invité ma première et seule conquête féminine au bar-tabac de ma rue. J'avais dans les quarante ans. C'était une employée de l'usine sise juste en face de chez moi. En partant à mon travail je la voyais arriver au sien. On se croisait presque tous les matins pour ainsi dire. J'ai mis ma cravate du dimanche et lui ai offert un café. En payant le cafetier, j'en ai profité pour me débarrasser de toutes mes petites pièces qui me restaient dans le fond de mes poches. Histoire de faire le malin devant la belle. Les femmes aiment les boute-en-train. Comme je n'avais pas assez, je lui ai demandé de mettre au bout. J'ai récupéré les sucres qui n'avaient pas été consommés aussi j'ai voulu montrer à ma future femme combien j'étais économe, avisé, sûr de mon droit. J'avais payé le café avec les morceaux de sucre servis en même temps, plus la TVA. Il était normal que j'emportasse les sucres restants... C'est le genre de détail qui pouvait jouer favorablement dans mon entreprise de séduction, pensais-je. Les femmes aiment les hommes forts. Elle gagnait assez bien sa vie, vu qu'elle travaillait à un poste de sous-chef dans la chaîne d'assemblages de l'usine qui fabriquait des appareils ménagers. J'avais des vues sur elle depuis un mois elle était stable, ponctuelle au travail, propre sur elle, avait un air sérieux, une vie apparemment bien réglée. Une fille modeste avec des goûts simples, bonne couturière, honnête et pas dépensière. L'épouse idéale. Je me voyais déjà filer le parfait bonheur conjugal avec elle promenades vespérales du samedi dans la grande rue et pot-au-feu du dimanche. L'usine où elle travaillait étant juste en face de chez moi, je pensais que ce dernier argument aurait fini par la convaincre. Elle s'est finalement mariée avec un employé de la chaîne de montages de la même usine, sous-chef lui aussi. Depuis j'éprouve une certaine rancoeur envers les sous-chefs des chaînes de bon je n'ai pas à me plaindre. J'ai une vie paisible, rangée, sans histoire. Tout comme j'ai toujours rêvé. Alors c'est pas à cinquante ans passés que je vais commencer à faire des histoires, hein ?35 - L'effet clochesJe passai près de l'église au moment où s'ébranlaient les cloches j'assistai au concert, charmé par le chant de l' ne m'étais jamais rendu compte jusqu'à ce jour qu'une volée de cloches pût être si exquise... Au son du bourdon, des souvenirs surgirent, des images puissance, majesté émanaient du métal. Peu à peu le carillonnement devint assourdissant. Une ivresse inconnue me gagna je me sentais emporté par les clameurs argentines du clocher. A cet instant je compris que les cloches au contact de l'homme avaient hérité d'une âme. Elles apparaissaient vivantes à son coeur enclin à leur attribuer chaleur, éclat, souffle. Ainsi la matière la plus dure pouvait lui inspirer les plus doux émois pourvu qu'elle fût travaillée avec art, patience, amour. C'est alors que je vis sortir de l'église une longue créature ingrate, sorte de chèvre acariâtre au pas pressé, au regard hargneux. Chignon strict et silhouette étriquée caractéristiques... Je devinais à son aspect chagrin qu'elle était chantre de messe. Une méchante fille que l'habitude des cloches avait rendu sourde aux plaisirs de la chair, aux tendresses de l' compris autre chose les vieilles filles au contact des cloches héritaient quant à elles d'une chasteté de fer. L'hymne du clocher faisait briller les beaux esprits, emplissait de joie les âmes généreuses, faisait battre les coeurs de braise. Et rendait encore plus rigides les hymens - Les yeux clairsLorsque j'étais enfant il y avait dans mon village un vieil homme qui passait à vélo. On l'appelait "Saint-Denis". J'ignore si c'était là son véritable nom ou un simple sobriquet. Il vivait dans une vague cabane dans le village d'à côté. Dans une espèce de lieu informel, mi-terrain vague, mi-sous-bois, non loin du centre de son village. Une situation à la limite de la légalité. Ce "Saint-Denis" doit être mort depuis longtemps, maintenant. Je portais sur cet homme mon regard puéril, et voyais en lui une sorte d'aimable vagabond aux allures d'étoile filante, juché sur son antique vélo et qui passait dans la rue, laissant sur son sillage un parfum mystérieux et exotique. Mon imagination impubère s'emportait et je me laissais vite séduire par ce vieux fou. Je le croyais prince de quelque royaume fantastique, sorcier magnifique ou compagnon de lutins. Je l'interrogeais, émerveillé par ses histoires de loups dans la nuit, de hérissons, de hiboux, par ses anecdotes pittoresques, ses aventures avec son vélo sur les petites routes de campagne... Cet homme fut un des rêves ayant nourri mon imaginaire je grandis. Alors mon regard sur les choses de ce monde changea. Le merveilleux personnage que je m'étais figuré était devenu un pauvre type analphabète, inculte, sans conversation, aux allures douteuses et ne s'intéressant qu'aux bistrots. Ce "Saint-Denis" n'était pour moi plus qu'un vieux garçon minable et sans intérêt qui vivait dans une cabane jour où je pris conscience de cela, ce jour-là je devins adulte. Mais le jour où je pris conscience, bien plus tard, que mon regard avait à ce point changé, ce jour-là je décidai de redevenir enfant. Et je ne voulus plus jamais être - Une bière blondeC'était un dimanche monotone. Dans la basilique la messe venait de finir. Le ciel était gris, les cloches sonnaient à toute volée pendant que les fidèles s'éparpillaient. Imbécilement, les hommes ne disaient rien. Pieusement, les femmes se taisaient. Les passants étaient muets et les cloches redoublaient de fureur. Le rond-point plongé dans la torpeur n'était traversé que par quelque silhouette insignifiante. Le monument aux morts s'ennuyait à mourir sur la place désertée. Dans la rue les yeux étaient vides, dans les bars les verres étaient pleins. Bref, les hommes passaient humblement le temps dans cette petite ville de province sans histoire. Avec ce regard méditatif et mélancolique propre aux âmes rêveuses, je m'attardais sur les choses les plus banales et les êtres les plus modestes qui entraient en scène sous mes yeux. Ce spectacle morne et dérisoire m'inspirait une nostalgie sans objet. Mon spleen était un délice, je le savourais en esthète. Je voyais tout cela à travers la vitre du bar qui donnait sur la basilique. Plus précisément, je voyais tout cela à travers les vapeurs de la bière qui me montaient à la tête et qui me rendaient encore plus contemplatif qu'à l'accoutumée... Et le monde soudain dansait au-dessus de ma tête, et des fantômes joyeux tournaient autour de moi dans le fracas agréable des cloches... A mes pieds traînaient quelques vieux mégots écrasés. Tandis que dehors le concert d'airain berçait mon ivresse, à travers la vitre du bar je levai les yeux vers le sommet de la basilique où trônait la statue de la Vierge recouverte d'or. Les vapeurs de la bière continuaient à m'enivrer progressivement. L'éther montant en moi, je vis les premiers sourires apparaître sur les visages. Les assoiffés accoudés au bar, tous marqués à divers degrés par des moeurs éthyliques héréditaires, étaient devenus mes frères de perdition. Je détournai cependant assez vite le regard de cette assemblée de nez pourpres et de casquettes épaisses. A présent le son des cloches de la basilique s'espaçait tout en diminuant graduellement d'intensité. Bientôt un silence mortel régna dans la rue ainsi que dans le bar. En effet, les buveurs n'ayant brusquement plus rien à se dire, ils se turent stupidement. Mais leur silence me parut plein de discernement, de pénétration, de profondeur. Je levai une fois encore les yeux vers la statue mariale et en ressentis un délicieux vertige. Le démon de la bière m'emportait toujours plus haut sur ses ailes ambrées... Je n'étais plus seul. En moi un feu du diable brûlait, j'étais aux anges. Tout autour de moi était devenu statique. Il ne se passait rien dans le bar, rien dans la rue, rien dans les têtes ni dans les coeurs. C'était la province un dimanche, ça respirait l'ennui, le petit blanc sec et la léthargie, et les gens n'avaient rien à faire. Tout n'était que mollesse et temps qui passe, monotonie et repli sur soi. Mais dans ma tête se concertaient avec finesse et éclat Bacchus et la Vierge dorée un instant de grâce dans un monde de parfaits ville était morte et s'appelait - Debout les villageois !Il a plu des obus certains jours autour de Warloy-Baillon. Aujourd'hui on s'ennuie à mourir dans cette petite cité. Pourtant la soporifique couveuse » est riche de sites et d'événements. En effet, Warloy est entouré d'authentiques Blockhaus, de champs encore minés, plombés », de quelques jolis bois et surtout de riants chemins de craie. Mais rien n'y fait. Plongé dans sa progressive torpeur, sa coutumière grisaille et ses provinciales habitudes, le village se sifflement des obus est bien loin aujourd'hui. Les trépassés se reposent. Les survivants de la 14 » sont partis. Il n'y a plus rien à dire à présent, puisque plus personne ne raconte, puisque les habitants de Warloy ne causent plus qu'avec leur télévision le soir, puisque le village est mort d'être éternel Warloy-Baillon aucun train ne passe, nul oiseau venu d'ailleurs ne vient se poser, rien ne vient distraire la morosité ambiante. Warloy-Baillon est une terre sans plus d'histoires. Dans cette modeste paroisse comme dans tant d'autres en cette fin de siècle, les vivants semblent dormir sous les toits d'ardoise d'un même sommeil que les morts du cimetière dans leur lit de marbre. Et à présent on ne voit plus que des fantômes dans les rues de Warloy-Baillon. Plus rien ne peut réveiller ses habitants. L'ennemi n'est plus le traditionnel Allemand de la 14 », mais le silence et la boue. On baille ferme à s'enfonce, s'enlise, se fige il ne s'y passe pas grand-chose. Les cloches de l'antique église semblent sonner les heures pour rien, pour personne tout demeure pétrifié au son clair de l'airain. Hommes et bêtes. Même les anges s'ennuient là-bas, et le dimanche à l'heure de la messe l'église est commune est une tombe. Muette. Grise. Pesante. à Terminus-City » !39 - Un retraité actifLe père Eugène est un membre assidu du club des Aînés Ruraux de son village. Quatre-vingt-trois ans et une sénilité parfaitement assumée ! Le dimanche en compagnie de ses pairs, il faut le voir jouer aux cartes, et puis l'entendre chanter, ça n'est pas rien ! Un vrai boute-en-train le père Eugène... Avec son mégot éteint perpétuellement pendu à sa lèvre molle, son éternel béret vissé sur le front et sa démarche chancelante, il a bien l'air de ce qu'il est un vieil abruti ses passions débiles, ses occupations ineptes et ses amours insignifiantes, le père Eugène symbolise à lui seul tous les bas-fonds des hospices de province. Une vie entière passée à boire, fumer, parler voitures, tondre son gazon le dimanche pour finir comme un détritus passant son temps à faire des parties de cartes avec d'autres "seniors" de son rang !Rassurons-nous toutefois car le père Eugène a toujours été à l'abri de sa propre inanité derrière ses mégots. Ignorant la misère de sa condition, il vous postillonne chaleureusement à la face en racontant ses histoires sans intérêt, hilare. Sur le sort de son chien, il est intarissable. Sur la météorologie il est capable de débiter en une heure autant d'âneries qu'un plombier sur la philosophie kantienne en une vie entière ! Après ses interminables parties de cartes, en général il n'a plus rien à dire du tout il s'imagine toujours capable d'honorer les caissières de supermarchés le père Eugène ! Mieux encore il aime dire "Hôtesses de caisses", ça lui plaît à l'Eugène. Ca lui donne l'impression de faire moderne. Notons qu'il est parfaitement conditionné par les émissions de TF1. Un spectateur modèle, irréprochable ! Il sait parler comme les jeunes le père Eugène. Il dit "Hôtesses de caisse" pour ajouter une touche de noblesse à ses mots d'amour...Pitoyable du haut de son béret jusqu'au fond de ses charentaises... Longue vie dans le club des Aînés Ruraux Eugène !40 - Jésus de VireElle partit de Vire comme une andouille pour se rendre à Lourdes en quête de miracle. Ce dernier eut lieu elle dépensa une petite fortune en objets de dévotion qu'elle se mit à chérir imbécilement, elle qui d'ordinaire était si retour à Vire la sotte femme prit un amant de passage. Celui-ci l'engrossa en le faisant exprès, puis la quitta par inadvertance. Elle enfanta d'un mâle qui fut baptisé "Jésus". Jésus grandit à Vire entre vierges en plastiques remplies d'eau de Lourdes et mère peu dévouée. Il devint sonneur de cloches à l'abri du besoin. Monsieur le curé -homme fier, austère, injuste, violemment antistatique- en fit un parfait paillard, alors qu'il prônait avec ardeur l'abstinence lors de ses pays des pommes Jésus de Vire passait pour une poire. Maladroit, cruel, aliéné par la folle piété de sa génitrice -vraie bigote à l'opposé de la mère castratrice-, homosexuel peu refoulé, esprit tordu bien que faible, Jésus de Vire visita Lourdes vers sa vingtième année. Là, il reproduisit aussi fidèlement que possible le parcours de sa mère. De son union passagère avec une amante oublieuse, il hérita d'un fils, Joseph. Ce fut le nom presque involontaire que la mère donna à sa progéniture avant de l'abandonner à son Vire désormais vivaient Jésus et Joseph, derniers d'une lignée - L'incroyable GertrudeGertrude est une "femme à couilles". Cent-vingt kilos, des biceps d'acier, une pogne d'enfer. Et avec ça elle crache plus loin que le Diable, émet des ronflements d'ogre, crie aussi fort que son âne, jure comme un "à l'ancienne", le sillon est son élément et elle défend ses droits à coups de poing. Gertrude, une femme de caractère diront certains... Une femme, une vraie. La terre est son enfant -celui qu'elle n'a jamais eu, le seul qu'elle aura autant aimé-, le facteur une poule mouillée qui roule en "autojône" et le bon Dieu une espèce de mauviette qui se cache derrière les nuages. Bref, voici une femme de marbre au destin taillé à sa mesure. La terreur pénètre sur le territoire de la Gertrude s'expose aux fureurs d'une hôtesse prompte à la riposte. Fureur dans tous les sens du terme car Gertrude est aussi une femme qui à sa manière "aime" les hommes. Redoutables sont ses transports utérins et malheur à celui qui tombe dans ses filets ! Mais laissons-là les amusements. Côté politique, recettes de cuisine et autres subtilités de la langue ou de la pensée, ses arguments sont en général assez convaincants quand Gertrude se met à causer, elle commence d'abord par remonter ses manches. Même les gendarmes n'osent pas enfreindre la loi de fer qui règne dans la ferme du tyran. Les plaintes portées contre elle n'ont jamais eu de suite. Franchir la barrière séparant le monde civilisé de l'exploitation agricole, c'est faire acte d'héroïsme. Ou d'inconscience Gertrude manie avec autant d'aisance la fourche que le fusil. Celui qui lui rend visite le fait toujours à ses risques et de porcs, rompant leur cou à mains nue, un couteau entre les dents, une flamme sauvage dans l'oeil, voilà la Gertrude. Arracheuse de souches, bûcheronne à la hache, buveuse de gnôle forte distillée par ses soins, telle est cette femme née sous le passage de Dieu sait quel météore...Un jour la Terre trembla le malingre Jean Duval, comptable de moins de cinquante kilos et de plus de quarante-huit ans -une petite nature-, alla demander la main au monstre. Parfois la folie s'empare subitement de certains êtres... Tous s'attendirent à ne pas voir le prétendant sortir indemne de la eut lieu. Les chaumières firent leurs veillées autour de cette histoire d'amour contre-nature entre le moucheron et la tarentule. Le maire trembla le jour de l'union officielle, non d'émotion mais de crainte l'épousée le toisait, le dépassant d'une tête. Le curé encore sous le choc d'une expédition à la ferme vingt ans auparavant pour une belle mais illusoire tentative de "conversion à la douceur christique" de son hôte, expédia la cérémonie sans demander son reste. La maréchaussée quant à elle se tint à carreau, préférant feindre une pacifique indifférence en ce jour noces ne se prolongèrent guère à la mairie, au grand soulagement de tous. Le couple vit heureux depuis dix ans dans les hauteurs du hameau. La Gertrude manie toujours aussi habilement la bêche et le canon à gros gibier. Quant à l'heureux époux, c'est un permanent - Evénement dominicalLe village somnole sous le soleil de cet énième dimanche d'été. Rien ne bouge. Avec cette impression que l'inertie dure depuis des siècles... Les rues mortes semblent avoir été conçues pour des habitants morts. Leurs maisons sont des tombeaux d'où émanent parfois des senteurs de cuisine. Odeurs pesantes de pot-au-feu, de graille, de fritures douteuses...Sous les toits, on parle de tout et de rien de la météo, des dernières nouvelles potagères, des minuscules événements du village voisin... Parfois on ne parle pas du tout, les repas, les journées se passent dans un silence crétinisant. Les têtes, les paroles, les regards, tout est vide. Sauf les assiettes préoccupation vitale qui donne une raison de végéter à ce peuple de légumes. Les repas forment le point d'orgue de leurs journées sans saveur. Même quand ils ne mangent pas, la plupart des habitants passent leurs journées assis, à attendre que le temps arpentant la rue principale de ce cimetière d'éternels attablés, l'étranger égaré sent les petits yeux ridés qui épient. Derrière les carreaux, les fantômes du village s'en donnent à coeur joie. Un étranger ! Événement considérable. Pour ces éternels enterrés n'ayant rien à faire du matin au soir, ne connaissant que les limites de leur espace maraîcher, limitant leur cercle social aux voisins les plus proches et aux cousins, un visiteur est un ennemi, une bête curieuse, un parisien, un messie. Ou bien alors le passe l'ombre du flâneur, nécessairement hérétique, sorcier ou alchimiste, même le coq sur le clocher n'en revient pas ! La cloche de l'église se tait, le bedeau oubliant l'heure de son service devant la portée de l'affaire. Un passant que nul ne connaît, qui plus est dans la rue principale du village ! Le centre de l'Univers violé par le passage d'un inconnu. Les chiens aboient, les fichus se collent aux fenêtres, les casquettes se figent, tout est aux aguets dans la "rue-morte"...État de choc dans le voici que le marcheur s'éloigne, prend la direction de la sortie du village. Dix paires d'yeux derrière des jumelles escortent l'étranger jusqu'à l'horizon. Un héros anonyme le suit même courageusement dans le viseur de son fusil. Sait-on jamais... La silhouette disparaît au loin. Tout est fini. Le village peut reprendre son dimanche dont les habitants se souviendront longtemps !TEXTES DE RAPHAEL ZACHARIE DE IZARRA
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