Nepas rattraper les jours de jeĂ»ne d’un Ramadan Ă  un autre – Sheikh Al-Louhaydan. Loading advertisement Up next. ANECDOTE DRÔLE ENTRE LIMAM IBNBAZ ET SH.ABDERAZZAQ ALBADR. Cancel. Éteindre la
— RĂ©ponse selon l’école Malikite — RĂ©ponse selon l’école Malikite Il est obligatoire dans votre cas de poursuivre votre jeĂ»ne sans l’interrompre car l’obligation de s’abstenir et de jeĂ»ner n’est pas levĂ©e. La rupture du jeĂ»ne Ă©tant involontaire, vous ĂȘtes exemptĂ© d’expiation kaffara. Cependant, il faudra rattraper le jeĂ»ne une fois la pĂ©riode de Ramadan terminĂ©e. En effet, les imams Ahmad, Ad-DĂąrimĂź, Al-BukhĂąrĂź, Muslim, AbĂ» DĂąwĂ»d, Al-TirmidhĂź, Ibn MĂąjah , Ibn JĂąrĂ»d, Al-DĂąraqutnĂź, Al-HĂąkim et Al-BayhaqĂź ont rapportĂ© d’aprĂšs AbĂ» Hurayra que le ProphĂšte [ï·ș] a dit Celui qui a oubliĂ© qu’il jeĂ»ne et a mangĂ© ou bu qu’il poursuive son jeĂ»ne car c’est Allah qui l’a nourri et abreuvĂ© ». L’imĂąm MĂąlik a dit Celui qui a mangĂ© ou bu durant Ramadan par distraction ou oubli, ou durant n’importe quel jeĂ»ne qui lui est obligatoire, devra le rattraper lors d’une journĂ©e consacrĂ©e. ». Ceci est citĂ© dans son Muwatta’, chapitre du jeĂ»ne, section au sujet de ce qui est parvenu concernant le rattrapage et les a dit dans al-Mudawwana Vois-tu que celui qui a mangĂ©, bu ou eu un rapport intime par oubli durant Ramadan doive rattraper cela dans ce qu’a dit Malik ? Il dit Oui, et il n’y a pas d’expiation kaffara pour lui ». Quelques arguments des malikites sur cela 1- Le hadith de AbĂ» Hurayra vise Ă  exempter le fait de prendre un pĂ©chĂ© mais ne signifie pas que le rattrapage n’est pas dĂ». Et il est Ă©tabli dans la science des fondements du droit que le silence du ProphĂšte [ï·ș] sur le statut d’une chose est une indication de son inexistence. AbĂ» AbdiLlah al-TilimsĂąnĂź 1 a dit Et parmi ce qui s’ajoute Ă  cela Ă©galement parmi les indices concernant l’inexistence du statut ici du rattrapage le silence du ProphĂšte [ï·ș] Ă  son propos. S’il Ă©tait lĂ©gifĂ©rĂ© alors il l’aurait mis en Ă©vidence. Et de cette maniĂšre, les ChĂąfi`ites affirmant que celui qui a mangĂ© durant ramadan par oubli n’a pas Ă  le rattraper car il est rapportĂ© qu’un homme a dit au ProphĂšte [ï·ș] » Ô messager d’Allah, j’ai mangĂ© et bu par oubli alors que je jeĂ»nais et il rĂ©pondit “Allah t’a nourri et abreuvĂ©â€ 2 , ils ont dit les Chafi`ites, si le rattrapage Ă©tait obligatoire le ProphĂšte [ï·ș] l’aurait mis en Ă©vidence
 il dit ensuite Et sache que parmi les conditions de cette argumentation figure le fait de prouver que le moment nĂ©cessite la mise en Ă©vidence [de l’obligation de rattraper], car le fait de retarder [le rattrapage] constituerait une dĂ©sobĂ©issance, et c’est pour cela que nous ne disons pas que l’obligation de rattraper ne tombe pas ». Cette objection fut contestĂ©e par la narration du hadith Celui qui a oubliĂ© qu’il jeĂ»ne et a mangĂ© ou bu qu’il poursuive son jeĂ»ne car c’est Allah qui l’a nourri et abreuvĂ© » contenant un ajout utile pour lever le rattrapage de celui qui rompt son jeĂ»ne par oubli, on le retrouve chez al-DĂąraqutnĂź de la maniĂšre suivante “ Il n’y a pas de qada’ rattrapage sur lui ni de kaffara expiation” 3. Il mentionna par la suite qu’Ibn MarzĂ»q s’est distinguĂ© en Ă©tant le seul Ă  la rapporter. Al-HĂąfidh le conforta dans “al-fath” 4 par le fait qu’Ibn Khuzayma le rapporta d’aprĂšs IbrahĂźm Ibn Mohammed al-BĂąhilĂź, et par le fait qu’al-HĂąkim le rapporta par la voie d’AbĂ» HĂątim al-RĂązĂź, tous les deux selon al-AnsĂąrĂź. Ainsi, il est le seul Ă  le rapporter comme l’a dit al-BayhaqĂź et celui-ci est fiable thiqa. Et Mohammed Ibn AbdillĂąh al-AnsĂąrĂź est fiable thiqa comme l’a dit al-HĂąfidh mais il existe toutefois une opposition car les transmetteurs ne faisant pas mention de cet ajout visant Ă  annuler le statut Ă©noncĂ© par les arguments citĂ©s prĂ©cĂ©demment sont plus fiables et plus nombreux. Ainsi, le fait de retenir cet ajout est contestable. C’est pour cela qu’Ibn al-`ArabĂź al-MĂąlikĂź et Al-QurtubĂź se sont abstenus de la retenir et ils sont des sommitĂ©s incontestables dans l’authentification du hadĂźth. 2– SahnĂ»n rapporte dans la Mudawwana d’aprĂšs Bishr Ibn Qays qui a dit Nous Ă©tions chez `Omar Ibn al-Khattab et il apporta du “sawĂźq”5, nous en avons mangĂ© pensant que le soleil s’était couchĂ© puis le mouadhan annonça le coucher du soleil. `Omar dit “ Remplacez-le par un autre jour » . 3- L’analogie entre le pilier rukn de l’abstinence al-imsĂąk et le pilier de l’intention al-niyya durant le Al-BĂąjĂź a dit Et l’argument concernant la vĂ©racitĂ© de ce que nous avons dit est que ce qui invalide le jeĂ»ne par son inexistence de façon volontaire l’invalide aussi par son absence de façon involontaire comme pour l’intention »6. Le QĂądĂź `AbdelwahĂąb Tout acte faisant que le jeĂ»ne n’est pas valide par quelque chose de son genre volontairement, alors il n’est pas valable lorsqu’on l’oubli, la base de cela Ă©tant l’abandon de l’intention. »7En effet, l’intention Ă©tant un pilier rukn, son absence rend invalide le jeĂ»ne et il en va de mĂȘme pour l’absence des autres piliers. 4– Une autre analogie Ibn Rushd a dit Quant Ă  l’analogie il s’agit de l’assimilation de l’oubli du jeĂ»ne Ă  la priĂšre. Ceux qui le comparent Ă  celui qui oublie la priĂšre considĂšrent qu’il est obligatoire de le rattraper tout comme cela est obligatoire par le texte pour celui qui oublie la priĂšre. »8 5- L’analogie du supĂ©rieur » qiyĂąs al-awla Le QĂądĂź `AbdelwahĂąb a dit Notre argument sur l’obligation de rattraper est qu’il est responsable mukallaf du fait de manger durant ramadan comme celui qui le fait volontairement. Il a consommĂ© de la nourriture lors d’un jeĂ»ne individuel qui ne tombe pas pour cause de maladie comme c’est le cas pour le malade, et comme le rattrapage est obligatoire pour le malade malgrĂ© l’existence de l’incapacitĂ© supĂ©rieur de celui-ci comparĂ© Ă  celui qui oublie, alors il est forcĂ© que ce soit obligatoire en prioritĂ© pour celui qui oublie. »9 6- Le jeĂ»ne et le fait de manger al-iftĂąr sont deux Ă©tats opposĂ©s qui ne peuvent exister ensemble car lorsque l’abstinence al-imsĂąk n’existe pas alors qu’il est le pilier rukn fondamental, la rĂ©alitĂ© du jeĂ»ne n’existe pas, et il n’y a pas d’obĂ©issance ou de conformitĂ© Ă  l’ordre de s’abstenir. Ibn al-`ArabĂź a dit Quant au rattrapage qadñ’, il est obligatoire car la figuration du jeĂ»ne n’existe plus et sa rĂ©alitĂ© a disparu par le fait de manger. Et une chose ne peut subsister si sa substance ou rĂ©alitĂ© a disparue, tout comme le hadath» annule l’état de puretĂ© [obtenu aprĂšs ablution] que cela survienne involontairement ou volontairement. Et ce fondement magistral ne peut ĂȘtre rĂ©cusĂ© par ce dont le sens apparent [des textes] accepte l’interprĂ©tation. »10. 1 MiftĂąh al-wusĂ»l BidĂąyat al-mujtahid2 RapportĂ© par al-BayhaqĂź dans al-Sunan al-Kubra 4/2293 RapportĂ© par al-DĂąraqutnĂź dans ses Sunan 2/1784 4/1565 Plat Ă  base de farine de blĂ© ou d’orge6 Al-MuntaqĂą7 Al-IchrĂąf8 BidĂąyat al-mujtahid9 Al-IchrĂąf 10 Al-Qabas fĂź Charh MouwattĂą MĂąlik Ibn Anas – voir Ă©galement al-`Ăąrida al-UhĂ»dhĂź Article rĂ©alisĂ© par Au Service de l’Islam © inspirĂ© en partie de ahkĂąm al-fiqhiyya » – `AdnĂąn ZouhĂąr
Cest l’occasion de rattraper 20 jours en 10. Si nos passe-temps favoris Ă©taient de passer les journĂ©es sur netflix Ă  regarder des films, ou Ă  aller se prĂ©lasser sur les plages pour soi-disant “chasser” le Ramadan, les soirĂ©es Ă  suivre des Ă©missions de tĂ©lĂ©, il est grand temps de se reprendre et de se reconcentrer sur ses objectifs de ce mois de Ramadan. Il est temps d Je n’ai pas observĂ© le jeĂ»ne pendant cinq jours du mois de Ramadan. Je souhaite rattraper ces jours manquĂ©s. Dois-je jeĂ»ner cinq jours consĂ©cutifs ou puis-je jeĂ»ner cinq jours par intermittence ? Rappelons d’abord que le jeĂ»ne du Ramadan est une obligation et un fondement de la religion. Nous ne devons guĂšre le prendre Ă  la lĂ©gĂšre, ni le nĂ©gliger. Le Noble Coran nous interpelle en ces termes "Ô vous qui avez cru ! Le jeĂ»ne vous a Ă©tĂ© prescrit, comme il a Ă©tĂ© prescrit Ă  ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piĂ©tĂ© pendant un nombre dĂ©terminĂ© de jours [...]" Sourate 2, Al-Baqarah, La gĂ©nisse, versets 183 et 184. puis Dieu indiqua ces jours dĂ©terminĂ©s "Le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a Ă©tĂ© descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement [...]" Sourate 2, Al-Baqarah, La gĂ©nisse, verset 185. Par ailleurs, le Messager de Dieu - paix et bĂ©nĂ©dictions de Dieu sur lui - nous apprit que "L’Islam est fondĂ© sur cinq piliers" et mentionna le jeĂ»ne du mois de Ramadan parmi ces cinq piliers. Le musulman pubĂšre et sain d’esprit ne doit point manquer des jours du Ramadan sans excuse valable, sinon il commettrait un pĂ©chĂ© atroce parmi les pĂ©chĂ©s majuscules. Le Messager de Dieu - paix et bĂ©nĂ©dictions de Dieu sur lui - dit "Quiconque manque un jour du Ramadan sans une dĂ©rogation valable que Dieu agrĂ©e, il ne le rattraperait point par un jeĂ»ne continu jusqu’à son dernier jour, quand bien mĂȘme il le ferait" ; selon une autre narration "Quiconque manque un jour du Ramadan sans excuse valable ou sans ĂȘtre malade, il ne le rattraperait point par un jeĂ»ne continu jusqu’à son dernier jour, quand bien mĂȘme il le ferait." C’est lĂ  une mise en garde forte pour dissuader les musulmans de nĂ©gliger cette grande oeuvre cultuelle de l’Islam. Si l’auteur de la question a manquĂ© quelques jours du mois de Ramadan Ă  cause d’une maladie ou d’un voyage, cela ne constitue pas un pĂ©chĂ© car il a une excuse valable. Il n’est pas impĂ©ratif de rattraper ces jours en un mois prĂ©cis. Cette personne a onze mois pour le faire aprĂšs le Ramadan ; elle peut rattraper ces jours pendant n’importe lequel de ces mois, mais il est prĂ©fĂ©rable et meilleur que cette personne s’empresse de le faire pour s’acquitter des droits de Dieu, car Seul Dieu connaĂźt le Ghayb. Seul Dieu sait quand la mort arrivera, et il est donc prĂ©fĂ©rable de s’empresser de s’acquitter au plus tĂŽt des droits de Dieu De mĂȘme, il n’est pas nĂ©cessaire que ces jours soient consĂ©cutifs. Il est possible de jeĂ»ner un jour, puis de reprendre le jeĂ»ne un ou deux jours plus tard, et ainsi de suite, jusqu’à ce que tous les jours manquĂ©s soient rattrapĂ©s. Dieu - ExaltĂ© Soit-Il - veut la facilitĂ© pour Ses serviteurs, Il ne voint point la difficultĂ© pour eux, et Il est, comme Il l’a dit dans Son Noble Livre, ClĂ©ment et MisĂ©ricordieux envers les gens. Source Traduit de l’arabe de Yas’alĂ»naka fĂź Ad-DĂźni wal-HayĂąh, de Sheikh Ahmad Ash-SharabĂąsĂź, volume 1, pp. 139 et 140. Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous Desorte, si la personne a une excuse valable qui l’empĂȘche de jeĂ»ner le nombre de jours qu’il devait rattraper, elle n’aura pas de fidya Ă  verser mĂȘme si le mois de Ramadan entre. Pour exemple concret, si une femme a cinq jours de jeĂ»ne Ă  rattraper et qu’elle commence ce rattrapage au 24 de Sha’ban et que ses rĂšgles surviennent ce jour, elle n’aura pas de fidya Ă  ï»żŰšÙŰłÙ’Ù…Ù Ű§Ù„Ù„Ù‡Ù Ű§Ù„Ű±ÙŽÙ‘Ű­Ù’Ù…ÙŽÙ†Ù Ű§Ù„Ű±ÙŽÙ‘Ű­ÙÙŠÙ… La louange est Ă  Dieu le CrĂ©ateur du monde Celui Qui existe sans dĂ©but, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dĂ©pend pas du temps, absolument rien ne ressemble Ă  Allāh et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est diffĂ©rent. Et que l'Ă©lĂ©vation en degrĂ© et la prĂ©servation de sa communautĂ© de ce qu'il craint pour elle soient accordĂ©es Ă  notre maĂźtre Mouáž„ammad Al-'AmĂźn, l'HonnĂȘte, celui qui a appelĂ© Ă  la religion de vĂ©ritĂ©, l'Islam la religion de tous les ProphĂštes du premier 'Adam au dernier Mouáž„ammad. Allāh ta`ālā dit dans le Qour'Ăąn honorĂ© ïŽż ÙŠÙŽŰ§ ŰŁÙŽÙŠÙ‘ÙÙ‡ÙŽŰ§ Ű§Ù„Ù‘ÙŽŰ°ÙÙŠÙ†ÙŽ ŰąÙ…ÙŽÙ†ÙÙˆŰ§ كُŰȘÙŰšÙŽ Űčَلَيْكُمُ Ű§Ù„Ű”ÙÙ‘ÙŠÙŽŰ§Ù…Ù ÙƒÙŽÙ…ÙŽŰ§ كُŰȘÙŰšÙŽ Űčَلَى Ű§Ù„Ù‘ÙŽŰ°ÙÙŠÙ†ÙŽ مِن Ù‚ÙŽŰšÙ’Ù„ÙÙƒÙÙ…Ù’ لَŰčَلَّكُمْ ŰȘَŰȘَّقُونَ {183} ŰŁÙŽÙŠÙ‘ÙŽŰ§Ù…Ù‹Ű§ مَّŰčÙ’ŰŻÙÙˆŰŻÙŽŰ§ŰȘٍ ۚ فَمَن ÙƒÙŽŰ§Ù†ÙŽ مِنكُم Ù…Ù‘ÙŽŰ±Ùâ€ŒÙŠŰ¶Ù‹Ű§ ŰŁÙŽÙˆÙ’ Űčَلَىٰ ŰłÙŽÙÙŽŰ±Ùâ€Œ فَŰčÙŰŻÙ‘ÙŽŰ©ÙŒ مِّنْ ŰŁÙŽÙŠÙ‘ÙŽŰ§Ù…Ù ŰŁÙŰźÙŽŰ±ÙŽâ€Œ ۚ وَŰčَلَى Ű§Ù„Ù‘ÙŽŰ°ÙÙŠÙ†ÙŽ ÙŠÙŰ·ÙÙŠÙ‚ÙÙˆÙ†ÙŽÙ‡Ù ÙÙŰŻÙ’ÙŠÙŽŰ©ÙŒ Ű·ÙŽŰčÙŽŰ§Ù…Ù Ù…ÙŰłÙ’ÙƒÙÙŠÙ†Ù ۖ فَمَن ŰȘÙŽŰ·ÙŽÙˆÙ‘ÙŽŰčَ ŰźÙŽÙŠÙ’Ű±Ù‹â€ŒŰ§ فَهُوَ ŰźÙŽÙŠÙ’Ű±ÙŒâ€Œ لَّهُ ۚ ÙˆÙŽŰŁÙŽÙ† ŰȘÙŽŰ”ÙÙˆÙ…ÙÙˆŰ§ ŰźÙŽÙŠÙ’Ű±ÙŒâ€Œ لَّكُمْ ۖ Ű„ÙÙ† كُنŰȘُمْ ŰȘَŰčْلَمُونَ {184} Ce qui signifie Ô vous qui avez cru, le jeĂ»ne vous a Ă©tĂ© prescrit tout comme il a Ă©tĂ© prescrit Ă  ceux qui vous ont prĂ©cĂ©dĂ©, puissiez vous faire preuve de piĂ©tĂ© 183 des jours comptĂ©s ; celui d'entre vous qui Ă©tĂ© malade ou en voyage et qu'il n'a pas jeĂ»nĂ© alors qu'il rattrape un nombre de jours Ă©quivalents ...» [sourat al-Baqarah 'Ăąyah 183-184] Ű±ÙˆÙ‰ Ű§Ù„Ù†Ù‘ÙŽŰłŰ§ŰŠÙ‰ Űčن Ű§ŰšÙ† Űčۚۧ۳ فى قوله ŰȘŰčŰ§Ù„Ù‰ ïŽżÙˆŰčلى Ű§Ù„Ű°ÙŠÙ† ÙŠÙŰ·ÙŠÙ‚ÙˆÙ†Ù‡ ÙÙŰŻÙŠŰ©ÙŒ Ű·ŰčŰ§Ù…Ù Ù…ŰłÙƒÙŠÙ†ÙïŽŸ ŰŁÙ†Ù‡ Ù‚Ű§Ù„ Ù„Ű§ ÙŠÙŰ±ÙŽŰźÙ‘ÙŽŰ”Ù Ű„Ù„Ű§ Ù„ÙÙ„Ù‘ÙŽŰ°ÙÙ‰ Ù„Ű§ ÙŠÙŰ·ÙŠÙ‚Ù Ű§Ù„Ű”ÙŠŰ§Ù…ÙŽ ŰŁÙˆ Ù…ÙŽŰ±ÙŠŰ¶Ù Ù„Ű§ ÙŠÙŰŽÙ’ÙÙŽÙ‰. 1- Celui qui annule son jeĂ»ne et qui doit le rattrapage seul jour pour jour a celui qui n'a pas jeĂ»nĂ© Ă  cause d'une maladie dont on espĂšre la guĂ©rison ; b celui qui Ă©tait dans un long voyage durant lequel il n'a pas jeĂ»nĂ© ; c la femme qui a les menstrues ou les lochies ; d celui qui a dĂ©laissĂ© le jeĂ»ne dĂ©libĂ©rĂ©ment durant Ramaឍān sans excuse ou qui Ă©tait en train de jeĂ»ner puis a annulĂ© son jeĂ»ne par autre chose que le rapport sexuel il doit aussi le repentir, voir Comment se Repentir en Islam Tawbah; e la femme enceinte et celle qui allaite, si elles ont peur pour elles-mĂȘmes. 2- Quant Ă  celui qui rompt le jeĂ»ne et qui doit le rattrapage assorti d'une compensation fidyah - la femme enceinte et celle qui allaite, si elles ont peur pour leurs enfants et n'ont pas jeĂ»nĂ©, elles doivent le rattrapage et la compensation pour chaque jour d'un moudd – le plein de deux mains jointes de taille moyenne – de la nourriture de base la plus rĂ©pandue du pays. Et il s'agit, dans le madh-hab Hanafiyy, de nourrir un pauvre d'une quantitĂ© suffisante pour son repas du matin et du soir ou la contrepartie de cela. - celui Ă  qui il incombait un rattrapage de Ramaឍān et qui en a retardĂ© le jeĂ»ne jusqu'au Ramaឍān suivant, il doit en plus du rattrapage donner une compensation, pour chaque jour, un moudd. ceci n'est pas obligatoire dans l'Ă©cole Hanafiyy 3- Celui qui rompt le jeĂ»ne et qui doit la compensation seule fidyah a le vieillard d'un Ăąge avancĂ© qui ne supporte pas le jeĂ»ne ou pour qui le jeĂ»ne prĂ©sente une difficultĂ© insupportable ; b le malade dont on n'espĂšre pas la guĂ©rison. Ils n'ont pas Ă  jeĂ»ner ni Ă  rattraper, mais il doivent la compensation fidyah seule qui consiste en un moudd de la nourriture de base la plus rĂ©pandue du pays jour pour jour Ă  donner Ă  un pauvre musulman. Le moudd Ă©tant le plein des deux mains jointes de tailles moyennes. Selon l'Ă©cole Hanafi, la compensation consiste Ă  donner ce qui suffit pour le repas du matin et du soir Ă  un pauvre musulman ou l'Ă©quivalent de cela exemple 5€ en France. 4- Celui qui rompt le jeĂ»ne et qui doit le rattrapage et l'expiation kaffārah c'est celui qui a eu un rapport sexuel durant la journĂ©e de Ramaឍān dĂ©libĂ©rĂ©ment, de son propre grĂ©, en se rappelant le jeĂ»ne et mĂȘme s'il n'est pas sorti de maniyy. Il doit rattraper cette journĂ©e qu'il a annulĂ©e tout comme il doit l'expiation dĂ©finie par la Loi. L'expiation consiste en ce qui suit, selon l'ordre suivant a- Si la personne n'a pas la capacitĂ© de faire ce qui est dĂ©finit en premier ce sera b- le jeĂ»ne de deux mois lunaires consĂ©cutifs, en-dehors du jour de rattrapage. Si donc la personne ne jeĂ»ne pas pendant un jour ou annule le jeĂ»ne de l'un d'eux, mĂȘme Ă  cause d'une maladie, elle reprend depuis le dĂ©but. Si la personne est incapable de jeĂ»ner, ce sera c- nourrir soixante pauvre, en donnant Ă  chaque personne un moudd le plein des deux mains jointes pour des mains de taille moyenne de l'aliment de base prĂ©dominant du pays. Selon l'Ă©cole Hanafi, il faut donner Ă  chaque pauvre la valeur correspondant Ă  un repas du matin et un repas du soir. Si la personne est incapable de tout cela, l'expiation reste Ă  sa charge et il ne lui incombe rien d'autre qui la remplace. JeĂ»ner pour un proche musulman mort Si un musulman meurt et Ă  qui incombe des rattrapages de Ramaឍān, son tuteur - c'est sont pĂšre, son fils ou qui est de cet ordre- jeĂ»ne pour lui. D'aprĂšs `A'ichah, que Allāh l'agrĂ©e, il a Ă©tĂ© rapportĂ© que le Messager de Allāh, áčŁalla l-LĂąhou `alayhi wa sallam, a dit من Ù…Ű§ŰȘ و Űčليه Ű”ÙŠŰ§Ù… Ű”Ű§Ù… Űčنه وليّه » ce qui signifie Celui qui meurt et devait rattraper des jours, son tuteur jeĂ»ne pour lui »[rapportĂ© par Mouslim]. Il dit je fais l'intention de jeĂ»ner le jour de demain pour Untel. Ű§Ù„Ű­Ù…ŰŻ لله ۱ۚ Ű§Ù„ŰčŰ§Ù„Ù…ÙŠÙ† La louange est Ă  Allāh, le CrĂ©ateur du monde.

RĂ©ponse: Cette action n'est pas permise ou halal pour qui que ce soit de faire cela, de ne pas rattraper le jeĂ»ne d'un RamadĂąn Ă  un autre. Il ne peut pas faire cela Ă  moins qu'il n'ait une raison lĂ©gifĂ©rĂ©e, telle que la maladie ou le voyage durant toute l'annĂ©e sans avoir, par exemple, une coupure. Cela doit ĂȘtre une raison valable

ŰšŰłÙ… Ű§Ù„Ù„Ù‡ Ű§Ù„Ű±Ű­Ù…Ù† Ű§Ù„Ű±Ű­ÙŠÙ… Ű§Ù„Ű”Ù„Ű§Ű© و Ű§Ù„ŰłÙ„Ű§Ù… Űčلى ŰŁŰŽŰ±Ù Ű§Ù„Ù…Ű±ŰłÙ„ÙŠÙ† و Űčلى Ű§Ù„Ù‡ و Ű§Ű”Ű­Ű§ŰšÙ‡ ŰŁŰŹÙ…Űčين Le rattrapage et la fidya Le rattrapage est le fait de jeĂ»ner hors du Ramadan des jours de compensation pour les jours ratĂ©s pendant le mois sans avoir violĂ© la sacralitĂ© du Ramadan. La fidya reprĂ©sente une quantitĂ© de nourriture Ă  donner pour complĂ©ter le rattrapage. Ces deux types de compensation des jours de jeĂ»ne obĂ©issent Ă  des rĂšgles prĂ©cises. Le rattrapage Le rattrapage concerne toute personne dont le jeĂ»ne sera devenu nul sans avoir, pour autant, violĂ© la sacralitĂ© du Ramadan. Il concerne aussi ceux qui avaient une excuse valable pour ne pas jeĂ»ner. La premiĂšre catĂ©gorie concerne toute personne ayant eu une excuse l’empĂȘchant de jeĂ»ner devra rattraper le nombre de jours durant lesquels cette excuse a durĂ©. Celui qui a perdu conscience Ă  l’entrĂ©e de l’aube devra obligatoirement rattraper ce jour. Il en sera de mĂȘme pour celui qui a dĂ©butĂ© le jeĂ»ne mais se sera Ă©vanoui ou aura Ă©tĂ© atteint d’un accĂšs de folie plus de la moitiĂ© de la pĂ©riode de jeĂ»ne. Quant Ă  celui qui a Ă©tĂ© frappĂ© de folie, mĂȘme pendant des annĂ©es, et a recouvrĂ© la raison par la suite, il lui sera obligatoire de rattraper tous les jours de jeĂ»ne qu’il a manquĂ©s. Il est dit dans al Mudawwanah J’ai dit c’est-Ă -dire Sahnun Ă  Ibn al Qasim Quel est l’avis de Malik sur celui qui est fou et est restĂ© ainsi pendant des annĂ©es et qu’il recouvre la raison ? » Il dit Ibn al Qasim Malik a dit il rattrape son jeĂ»ne de ces annĂ©es et il ne rattrape pas la priĂšre » [1]. De mĂȘme, la femme qui a vu ses rĂšgles ou ses lochies avant ou pendant le jour du jeĂ»ne devra le rattraper ainsi que tous les jours oĂč elle a eu un Ă©coulement. Si elle doute que ses rĂšgles ou lochies aient cessĂ© avant l’aube, elle devra obligatoirement s’abstenir de tout ce qui corrompt le jeĂ»ne et rattrapera ce jour aussi. Le voyageur devra rattraper les jours oĂč il a voyagĂ©, si bien sĂ»r il remplit les conditions pour rompre son jeĂ»ne. Allah a dit Celui qui est malade ou en voyage parmi vous , il devra rattraper le nombre d’autres jours » [2]. Le malade qui a guĂ©ri aura aussi Ă  rattraper les jours oĂč il a Ă©tĂ© malade. Sont compris dans cette catĂ©gorie ceux qui avaient dĂ©butĂ© le jeĂ»ne mais qui ont dĂ» l’arrĂȘter par crainte d’un grand mal pour leur personne ou leur bien. Celui qui a mangĂ© par exemple par crainte de mourir d’inanition devra rattraper ce jour uniquement. Est compris aussi le vieillard qui ne peut supporter le jeĂ»ne pendant le Ramadan mais qui pourrait jeĂ»ner hors de ce mois. Il devra alors rattraper dans la pĂ©riode oĂč le jeĂ»ne lui est possible. Parmi ceux qui avaient l’excuse pour ne pas jeĂ»ner, se trouve enfin la femme enceinte qui aura seulement Ă  rattraper les jours ratĂ©s. Pour tous ceux lĂ , il sera obligatoire de rattraper le nombre de jours exacts ratĂ©s. Celui qui aura par exemple voyagĂ© tout le mois n’aura pas un mois Ă  rattraper, mais le nombre de jour exact qu’il aura manquĂ©. L’autre catĂ©gorie de gens qui n’aura qu’à rattraper ses jours concerne ceux qui ont rompu leur jeĂ»ne sans violer la sacralitĂ© du Ramadan. Il sera obligatoire de rattraper le jour du doute [3] s’il s’avĂšre, dans la journĂ©e, qu’il faisait partie du Ramadan, que la personne se soit abstenu ou non des choses qui rompent le jeĂ»ne. Celui qui aura entretenu une relation sexuelle par inadvertance ou oubli devra obligatoirement rattraper ce jour, mĂȘme s’il n’a pas Ă©jaculĂ©. Le fait de manger ou de boire par inadvertance ou par oubli oblige Ă  rattraper ce jour. L’arrivĂ©e d’un liquide Ă  la gorge ou d’un solide au ventre, par inadvertance, oblige aussi Ă  rattraper ce jour. De mĂȘme, celui qui doute s’il a mangĂ© ou bu aprĂšs l’entrĂ©e de l’aube devra rattraper ce jour, en plus de s’abstenir de ce qui corrompt le jeĂ»ne. En effet, Sahnun a dit Al Qasim ibn Muhammad [4] a dit Rabi’ah a dit celui qui mange pendant Ramadan par oubli devra finir son jeĂ»ne et rattraper un jour Ă  sa place ». Sahunun dit aussi Ibn Wahb a dit m’a rapportĂ© Sufyan ath Thawriy selon Ziyad ibn alaqah selon Bishr ibn Qays qu’il a dit nous Ă©tions un jour avec Umar ibn al Khattab et on lui apporta du sawiq bouillie de farine de blĂ© et nous en mangeĂąmes. Nous croyions que le soleil n’était pas encore apparu. Le mu’addhin dit cependant le soleil s’est dĂ©jĂ  levĂ©. Umar dit Rattrapez un jour Ă  sa place ». Il dit Malik a rapportĂ© de Zayd ibn Thabit de Khalid ibn Aslam qui rapporte que Umar ibn al Khattab avait mangĂ© pendant le Ramadan dans un jour nuageux en pensant qu’il faisait encore nuit et que le soleil n’était pas levĂ©. Un homme vint et lui dit O commandeur des croyants, le soleil s’est levĂ© ! ». Il dit c’est une obligation facile, nous avons fait effort d’interprĂ©tation ». Malik a dit il visait par l’obligation le fait de rattraper » [5]. Quant au hadith celui qui a bu ou mangĂ© par oubli, qu’il continue son jeĂ»ne, c’est Allah qui l’a nourri et abreuvĂ© », il ne porte en aucun cas sur la validitĂ© du jeĂ»ne mais sur le fait d’excuser celui qui a agi par oubli. De plus, ce hadith ne dit nullement qu’il ne faille pas rattraper ce jour. En effet, le jeĂ»ne est de s’abstenir de manger boire et entretenir une relation sexuelle. Le fait d’accomplir une de ces actions, mĂȘme par oubli, contredit l’état de jeĂ»ne et l’invalide. Devra rattraper son jeĂ»ne aussi celui qui a eu un Ă©mission de sperme Ă  la suite d’une pensĂ©e ou d’un regard sans pour autant persister. Par contre, s’il Ă©met ce sperme d’une maniĂšre inhabituelle, comme pour cause de maladie, cela n’obligera pas le rattrapage, de mĂȘme que s’il Ă©met le sperme dans son sommeil. Oblige aussi le rattrapage le fait d’émettre le madhy, le liquide prĂ©-sĂ©minal, dans un mode normal, Ă  savoir sans cause de maladie et avec prĂ©sence du plaisir par le biais des prĂ©liminaires sexuels, de la pensĂ©e ou du Ă©met le madhy par une pensĂ©e sans persistance qui d’habitude n’excite pas ou par cause du froid, cela n’invalide pas le jeĂ»ne et il n’y aura pas de rattrapage. Celui qui provoque un vomissement, sans ravaler son vomi, devra aussi rattraper ce jour. Il en est de mĂȘme pour celui qui est pris de vomissement, qui pouvait le refrĂ©ner, mais ne l’a pas fait. Le fait aussi que la personne respire un gaz, comme la fumĂ©e de l’encens, et que ce gaz arrive Ă  la gorge obligera Ă  rattraper ce jour si cette arrivĂ©e s’est faite par l’inspiration du gaz. Celui qui est nouvellement converti Ă  l’Islam et ignore la sacralitĂ© du Ramadan aura juste Ă  rattraper s’il mange, boit ou entretient une relation sexuelle. Quant Ă  celui qui connaĂźt la sacralitĂ© du mois, il ne sera pas excusĂ© mĂȘme s’il ignore l’obligation de l’expiation. Ta’wil qarib supposition proche Le ta’wil qarib dĂ©signe la supposition que fait le jeĂ»neur sur une situation en la comprenant hors de son sens apparent. Or, cette supposition a une raison qui la fait exister Ă  travers un texte, mĂȘme si elle n’est pas juste. Ainsi, le jeĂ»neur qui se repose sur cette supposition en faisant un acte interdit ne viole la sacralitĂ© du Ramadan. Dans chacune des situations, l’excuse ne peut ĂȘtre valable que si la personne se base sur sa supposition et non si elle agit par bravade ou qu’elle a connaissance de la rĂšgle. Aussi, il est fait mention de la supposition et de la prĂ©somption zan et non du doute. De sorte, celui qui doute entre la licĂ©itĂ© et l’interdiction de rompre dans les cas suivants n’est pas excusĂ©. Il faut une prĂ©somption, c’est-Ă -dire une plus forte tendance vers la licĂ©itĂ©, pour ne pas ĂȘtre comptĂ© de ceux qui brisent la sacralitĂ© du Ramadan. Parmi les cas de supposition proche, la femme qui constate la fin de ses rĂšgles avant l’aube mais n’a pas le temps de se laver. Elle suppose alors que le lavage est une condition du jeĂ»ne et ne jeĂ»ne pas ce jour. Dans ce cas, elle devra juste rattraper. Il en est de mĂȘme pour la personne qui se rĂ©veille en Ă©tat de janabah et fait la supposition similaire. Est aussi un ta’wil qarib le cas du voyageur qui dĂ©cide de s’acheminer aprĂšs l’aube et commence le jeĂ»ne en Ă©tant rĂ©sident. Une fois qu’il s’est acheminĂ©, il rompt son jeĂ»ne en supposant que l’on peut interrompre son jeĂ»ne pendant le ne lui sera redevable que de rattraper ce jour et non de faire l’expiation. Le voyageur qui avait l’intention de jeĂ»ner mais dĂ©cide le jour mĂȘme de voyager et rompt son jeĂ»ne en Ă©tant rĂ©sident, en pensant qu’il est permis ainsi de rompre, devra seulement rattraper. De mĂȘme, le voyageur qui fait un trajet moindre que la distance pour raccourcir les priĂšres et rompt son jeĂ»ne en pensant que cela lui est possible ne devra que rattraper ce jour. La mĂȘme rĂšgle s’applique au voyageur qui revient chez lui avant l’aube et pense qu’il peut s’abstenir de jeĂ»ner ce jour et que la rĂšgle du jeĂ»ne ne s’applique qu’au voyageur qui revient de jour. Devra rattraper sans expiation celui qui ne s’est pas abstenu de ce qui rompt le jeĂ»ne au jour du doute s’il s’avĂšre qu’il fait partie du Ramadan. Il ne devra pas l’expiation Ă  condition d’avoir supposĂ© qu’il Ă©tait permis, aprĂšs notification de l’entrĂ©e du mois, de continuer Ă  manger et Ă  boire. De mĂȘme, celui dont le jeĂ»ne sera devenu invalide par oubli et qui ne s’abstient pas de ce qui rompt le jeĂ»ne devra juste rattraper s’il suppose la licĂ©itĂ© de manger et de boire. Se rapproche de ce cas la personne qui mange au moment de l’aube et pense Ă  tort que son jeĂ»ne est invalide et accomplit des actes rompant le jeĂ»ne. Il ne devra que rattraper. Est un ta’wil qarib le fait de rompre le jeĂ»ne dans la journĂ©e du trente de Ramadan si l’on voit la lune dans la journĂ©e en pensant qu’il s’agit du jour du id. La Fidya compensation La fidya est la compensation Ă  donner pour chaque jour de jeĂ»ne pour des personnes spĂ©cifiques. Il s’agit d’un mudd [6], du mudd du prophĂšte ï·ș, Ă  donner Ă  un pauvre musulman pour chaque jour Ă  compenser. Il s’agit d’un mudd de la nourriture la plus rĂ©pandue dans le pays parmi les graines. Il sera recommandĂ© de donner cette nourriture Ă  chaque jour de jeĂ»ne Ă  rattraper, s’il y a un rattrapage Ă  effectuer. Il sera possible aussi de donner la nourriture aprĂšs chaque jour de jeĂ»ne ou aprĂšs l’achĂšvement de l’ensemble des jours Ă  rattraper. Si on donne la nourriture avant de commencer Ă  rattraper, cela reste valide mĂȘme si cela contredit le mode le plus apprĂ©ciĂ©. La fidya pour le Ramadan est soit obligatoire, soit recommandĂ©e. Elle est obligatoire pour la femme allaitante qui a rompu son jeĂ»ne par peur pour son enfant. Elle devra, bien sĂ»r, rattraper les jours manquĂ©s en plus de verser la fidya. La fidya est aussi obligatoire pour celui qui aura laissĂ© venir le prochain mois de Ramadan sans avoir rattrapĂ© les jours qui lui Ă©taient obligatoires. Dans ce cas aussi, il faudra rattraper en plus de donner la fidya. Cette fidya ne sera cependant obligatoire que si la personne a Ă©tĂ© nĂ©gligente dans le rattrapage. En effet, il n’est pas obligatoire de rattraper les jours de jeĂ»ne de suite. De sorte, si la personne a une excuse valable qui l’empĂȘche de jeĂ»ner le nombre de jours qu’il devait rattraper, elle n’aura pas de fidya Ă  verser mĂȘme si le mois de Ramadan entre. Pour exemple concret, si une femme a cinq jours de jeĂ»ne Ă  rattraper et qu’elle commence ce rattrapage au 24 de Sha’ban et que ses rĂšgles surviennent ce jour, elle n’aura pas de fidya Ă  donner. En effet, sans l’excuse valable qui lui est survenue, elle aurait eu le temps de rattraper ces jours. Si par contre elle n’avait pas commencĂ© Ă  rattraper son jeĂ»ne et que ses rĂšgles surviennent le 28, il lui sera obligatoire de donner la fidya pour deux jours. En effet, si on considĂšre que le mois fait trente jours, elle aurait eu le temps de rattraper trois jours seulement et dans tous les cas, il lui serait restĂ© deux jours Ă  complĂ©ter aprĂšs le Ramadan. Donc, on ne paie la fidya que pour les jours que l’on n’aura pas la possibilitĂ© de rattraper. La fidya est recommandĂ©e pour deux catĂ©gories de personne. Elle est recommandĂ©e pour le vieillard qui ne peut supporter le jeĂ»ne toute la durĂ©e de l’annĂ©e. Il lui sera recommandĂ© de donner le fidya, sans que cela ne soit obligatoire. Elle est aussi recommandĂ©e pour le malade perpĂ©tuel qui ne pourrait rattraper ses jours de jeĂ»ne ratĂ©s. و Ű”Ù„ÙŠ Ű§Ù„Ù„Ù‡ و ŰłÙ„Ù… Űčلي ŰłÙŠŰŻÙ†Ű§ Ù…Ű­Ù…ŰŻ و Űčلي ŰąÙ„Ù‡ [1] Al Mudawwanah al kubrah [2] Sourate al baqarah, v 186 ومَنْ ÙƒŰ§Ù†ÙŽ Ù…ÙŽŰ±ÙÙŠŰ¶Ű§Ù‹ ŰŁÙˆÙ’ Űčلـى ŰłÙŽÙÙŽŰ±Ù فَŰčÙŰŻÙ‘ÙŽŰ©ÙŒ مِنْ ŰŁÙŠÙ‘ÙŽŰ§Ù…Ù ŰŁÙŰźÙŽŰ± [3] Le jour du doute est le lendemain du 29 de Sha’ban si le ciel a Ă©tĂ© voilĂ© et qu’il a Ă©tĂ© impossible d’observer la lune. De sorte, on ne sait pas si ce jour est le premier de Ramadan ou le trente de Sha’ban. A contrario, si le ciel n’est pas voilĂ©, il ne peut s’agir du jour du doute mais du trente de Sha’ban si la lune n’est pas apparue. [4] Un des sept fuqaha de al Madinah, descendant de sayyidina Abi Bakr. [5] Al Mudawwanah al kubra [6] Le mudd est une mesure de graine correspondant au contenu des deux paumes moyennement ouvertes. Sa quantitĂ© diffĂšre selon la graine mesurĂ©e mais elle est d’un peu plus de 500g pour la mesure de blĂ© ou de riz.
Ensuitesi elle est dans la capacitĂ© de jeĂ»ner mĂȘme un jour sur deux, qu’elle jeĂ»ne ! Et si elle ne peut pas : il faudra vĂ©rifier, si c’est Ă  cause d’une excuse permanente : elle devra nourrir un pauvre pour chaque jour (qu’elle n’a pas jeĂ»ner ).
La sexualitĂ©, en dehors de la copulation, n’a pas d’interdit pendant la journĂ©e du mois de Ramadan et la femme indisposĂ©e peut prĂ©parer le repas du jeĂ»neur ». Ces propos de l’Imam IsmaĂ«l TiendrĂ©beogo du Centre d’étude, de recherche et de formation islamique CERFI et de l’Association des Ă©lĂšves et Ă©tudiants musulmans au Burkina AEEMB, rĂ©sument la conduite sexuelle que doivent observer les adeptes de Mahomet pendant la durĂ©e du quatriĂšme pilier de l’Islam. Egalement auteur de l’ouvrage ’La sexualitĂ© du couple conseils pratiques pour une vie de couple plus Ă©panouie’’ publiĂ© en 2008, notre interlocuteur Ă©numĂšre dans l’entretien qui suit des comportements recommandĂ©s pour cette pĂ©riode oĂč certaines pratiques de la vie courante requiĂšrent des mesures particuliĂšres. Beaucoup de gens, y compris des musulmans, se posent souvent la question de savoir si les rapports sexuels sont tolĂ©rĂ©s ou interdits pendant le mois de Ramadan ? Pendant le mois de Ramadan, les rapports sexuels sont interdits pendant la durĂ©e de jeĂ»ne que l’on observe, lequel est fait de trois abstinences principales l’abstinence de manger, celle de boire et celle de la copulation. Mais la copulation est concernĂ©e seulement durant la journĂ©e de ce mois. DĂšs qu’on rompt le jeĂ»ne, pour peu qu’on ne soit pas en retraite pieuse pendant les dix derniers jours du mois, il n’y a pas d’interdiction Ă  avoir des relations sexuelles avec son conjoint. Donc le couple peut continuer Ă  avoir des relations sexuelles ; il doit seulement respecter la tranche consacrĂ©e Ă  l’abstinence de manger et de boire ? Avant la fin du jeĂ»ne, la sexualitĂ© peut prendre une autre forme. Elle peut ĂȘtre traduite en des embrassades comme le faisait le ProphĂšte, en des propos doux Ă  l’endroit de son conjoint, l’homme peut aussi aider sa femme dans la cuisine et la femme peut s’intĂ©resser Ă  ce que l’homme fait. La sexualitĂ©, en dehors de la copulation, n’a pas d’interdit pendant la journĂ©e du mois de Ramadan. Il n’est pas non plus interdit d’autres formes de sexualitĂ© avec son Ă©pouse qui est dans son cycle menstruel Ă  condition bien sĂ»r d’éviter la copulation. On va donc se dĂ©partir de toute pratique qui va jusqu’à une excitation sexuelle productive, c’est-Ă -dire qui fasse Ă©jaculer l’homme ou lubrifier la femme ; dans ce cas, il y a rupture du jeĂ»ne. Existe-t-il d’autres types de rapprochements, ou de marques d’affections recommandĂ©s aux couples pour le mois de Ramadan ? En dehors des aspects que nous connaissons comme Ă©tant des formes de sexualitĂ©, l’islam a voulu que dans la vie de couple, l’homme et la femme vivent une certaine harmonie. Au temps du ProphĂšte, il se lavait avec son Ă©pouse AĂŻcha et il faisait mĂȘme des courses Ă  cheval avec elle. Une fois, il a pris le pagne tachĂ© de menstrues, ce que nous les hommes nous considĂ©rons habituellement comme sale, et par amour pour sa femme, il l’a lavĂ©. Le lendemain, AĂŻcha Ă©tait Ă©tonnĂ©e de voir que malgrĂ© le statut de son mari devant Allah et devant les hommes, cela ne l’a pas rendu orgueilleux au point de ne pas rendre service. Elle disait que chaque fois que le prophĂšte revenait Ă  la maison, il Ă©tait disponible pour aider les uns et les autres, il jouait avec tout le monde et c’est lorsqu’on annonçait la priĂšre qu’il s’en allait. Et cela devrait ĂȘtre le comportement de chaque musulman car le Coran nous dit dans la sourate 33 que vous avez en le Messager un excellent modĂšle pour quiconque croit en Dieu et espĂšre au jour dernier ». Mais pour ceux qui ne sont pas mariĂ©s, comment doivent-ils vivre leur sexualitĂ© pendant cette pĂ©riode ? Le verset 32 de la Sourate 17 nous dit N’approchez pas de la fornication, c’est une voie pernicieuse et un chemin plein d’embĂ»ches ». MĂȘme en dehors du mois de Ramadan, il est interdit d’avoir des rapports sexuels avec une personne avec laquelle on n’est pas mariĂ©. Le ProphĂšte a dit dans un Hadith que l’homme commet un pĂ©chĂ© aussi pire que celui de dĂ©poser sa semence dans un rĂ©ceptacle illicite ». Autrement dit, le fait de produire sexuellement dans l’appareil gĂ©nital d’une personne avec laquelle on n’est pas mariĂ© religieusement. Le cycle hormonal de la femme requiert des dispositions particuliĂšres pour certains rites de la religion. DĂ©jĂ , dans quelles conditions dit-on qu’une femme est indisposĂ©e en Islam ? La femme indisposĂ©e est celle-lĂ  qui est dans son cycle menstruel ou qui est dans ses lochies, c’est-Ă -dire le sang que la femme perd aprĂšs l’accouchement jusqu’au retour des couches. Certains musulmans estiment cela Ă  quarante 40 jours aprĂšs l’accouchement et d’autres pensent qu’ils sont un phĂ©nomĂšne physique, et il faut juste constater son interruption pour commencer son cycle de priĂšre, son jeĂ»ne et les autres cultes. Pour la femme qui se trouve dans son cycle menstruel, il suffit d’attendre la fin de l’écoulement du sang, elle se purifie en se lavant et elle recommence ses priĂšres. Mais il arrive des moments oĂč certaines femmes sont perturbĂ©es par un type d’écoulement de sang conduisant Ă  une confusion entre le sang menstruel et le saignement d’une hĂ©morragie ordinaire. LĂ , les savants musulmans disent de vĂ©rifier. S’il s’agit d’une femme rĂ©glĂ©e au prĂ©alable, de prendre la moyenne de ses rĂšgles car il se pourrait qu’il s’agisse d’un saignement hĂ©morragique. Mais au-delĂ  d’une semaine, il est conseillĂ© d’aller en consultation car cela pourrait cacher des dĂ©sĂ©quilibres hormonaux ou une hĂ©morragie qu’elle fera mieux d’arrĂȘter avant que ce ne soit plus grave. Une femme indisposĂ©e peut-elle alors observer le jeĂ»ne ? Elle ne peut pas faire le jeĂ»ne, ni la priĂšre, ni certains rites du pĂšlerinage. Elle s’en abstient jusqu’à ce qu’elle se purifie du sang de ses menstrues ou des lochies. Et elle n’a pas Ă  rattraper les priĂšres qu’elle a ratĂ©es du fait de ses menstrues. Mais pour ce qui est du jeĂ»ne, elle doit rattraper une fois que le Ramadan est passĂ©. Elle doit rattraper les jours qu’elle a ratĂ©s, et accessoirement jeĂ»ner pendant les six 06 jours subrogatoires suivant immĂ©diatement le mois de Ramadan. Elle doit jeĂ»ner les trente jours et les six jours du mois de Chawwal Ndlr 10e mois du calendrier musulman pour faire trente-six jours. Comme le ProphĂšte lui-mĂȘme nous a dit, chaque Ɠuvre est rĂ©compensĂ©e au dĂ©cuple pendant le mois de Ramadan. Pour les trente-six jours de jeĂ»ne que nous allons observer, Allah va nous donner la rĂ©compense de celui qui aura jeĂ»nĂ© pendant une annĂ©e soit 30 jours + 6 x 10 = 360, Ă  peu prĂšs donc l’annĂ©e entiĂšre. Elle ne rattrape pas les priĂšres mais elle doit rattraper le jeĂ»ne de prĂ©fĂ©rence avant le prochain Ramadan. L’épouse du ProphĂšte, AĂŻcha, le faisait juste dans la pĂ©riode prĂ©cĂ©dant le Ramadan, c’est-Ă -dire Chaabane Ndlr 9e mois du calendrier musulman. Est-ce que dans cet Ă©tat d’impuretĂ©, la femme peut faire la cuisine pour son mari ou pour tout autre jeĂ»neur ? Quand on parle d’impuretĂ©, ce n’est pas la personne elle-mĂȘme qui est impure, mais l’écoulement sanguin. Comme le sperme, l’urine, les selles, ce sont des Ă©lĂ©ments qui sortent du corps de l’homme dont le sĂ©jour prolongĂ© en lui est source de douleur ; pour l’homme, ce sont ces Ă©lĂ©ments qu’on appelle souillure en Islam. Ce n’est pas la personne elle-mĂȘme mais ce qui sort d’elle. Quand on dit qu’elle ne peut pas prier, cela ne veut pas dire qu’elle ne peut pas prĂ©parer ou faire autre chose. En dehors de cela, elle peut prĂ©parer pour son mari, elle peut traverser la mosquĂ©e, elle peut lire le Coran si l’interruption va perturber son processus d’apprentissage, elle peut rĂ©citer des versets pour se protĂ©ger. Il n’y a pas une interdiction absolue mais des rĂ©amĂ©nagements particuliers de ses actes d’adoration notamment ses priĂšres et son jeĂ»ne. Toutes ces dispositions ne peuvent-elles pas Ă©branler la foi des femmes ? Pour ce qui est des menstrues, souvent les femmes ne sont pas souvent contentes de perdre un peu l’élan, de perdre des jours dans le mois de Ramadan. Mais, il faut rappeler que ce n’est pas un sort qu’Allah leur jette, mais, il a voulu que leur cycle hormonal fonctionne de la sorte. Elles pourront rattraper leur jeĂ»ne aprĂšs le mois de Ramadan et, finalement, elles n’auront rien perdu. Pour celles qui ne voient pas leurs rĂšgles, il se peut que cela relĂšve du fait qu’elles soient enceintes ou qu’elles allaitent. Si l’allaitement ou la grossesse peut ĂȘtre perturbĂ© par le jeĂ»ne, on va inclure la femme dans la catĂ©gorie de personnes exemptĂ©es de jeĂ»ne. Elle va complĂ©ter le nombre de jours qu’elle aura manquĂ©s. La pratique en Islam ne nuit pas Ă  la santĂ© ou au bien-ĂȘtre de l’individu ; bien au contraire, on prend cela en compte au prĂ©alable avant de proposer quelque chose, comme Allah le dit nous n’avons pas mis de gĂȘne dans votre religion » Entretien rĂ©alisĂ© par Moumouni SimporĂ© Stagiaire L’Observateur Paalga Burkina Faso Le projet Nin Poukri au secours des ... 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Burkina Faso L’UnitĂ© d’action syndicale s’indigne du ... Infrastructures Ă©ducatives La JICA et l’UNICEF signent ... Burkina/Commerce Des organisations de la sociĂ©tĂ© civile ... RĂ©ponsede Sheikh YĂ»suf `Abd AllĂąh Al-Qara d ĂąwĂź. Les savants sont unanimes sur le fait qu’un malade n’est pas tenu de jeĂ»ner, puisqu’AllĂąh - ExaltĂ© soit-Il - a dit : "Celui qui est malade ou qui voyage jeĂ»nera ensuite un nombre de jours Ă©quivalent. Dieu veut la facilitĂ© pour vous, Il ne veut pas vous mettre dans la difficultĂ©
Il est du devoir de tout musulman pubĂšre, sain d’esprit et capable de jeĂ»ner d’accomplir le jeĂ»ne du mois de Ramadan. Il y a des excuses dans la Loi de l’Islam qui permettent Ă  certaines personnes de ne pas jeĂ»ner mais elles devront s’acquitter de ce qui leur est demandĂ© selon leur cas. Il est du devoir de tout musulman pubĂšre, sain d’esprit et capable de jeĂ»ner d’accomplir le jeĂ»ne du mois de Ramadan. Il y a des excuses dans la Loi de l’Islam qui permettent Ă  certaines personnes de ne pas jeĂ»ner mais elles devront s’acquitter de ce qui leur est demandĂ© selon leur cas. Les conditions d’obligation du jeĂ»ne Le jeĂ»ne est un devoir pour chaque musulman pubĂšre, sain d’esprit, capable de jeĂ»ner. Il n’est pas valable de la part du non musulman d’origine, ni de l’apostat et il n’est pas valable non plus d’une femme ayant les menstrues ou les lochies. Ce n’est pas un devoir pour le fou de jeĂ»ner et il n’a pas Ă  faire le rattrapage. Ce n’est pas un devoir de l’accomplir pour le malade pour qui le jeĂ»ne est nuisible. Le jeĂ»ne est une obligation indĂ©pendante de la priĂšre PrĂ©tendre que celui qui n’accomplit pas les 5 priĂšres rituelles ou commet d’autres grands pĂ©chĂ©s n’aurait pas Ă  jeĂ»ner ou que son jeĂ»ne ne serait pas valable n’a aucun fondement dans la religion de l’Islam. Dans quel cas est-il permis de ne pas jeĂ»ner ? Certaines personnes ne jeĂ»nant pas ne commettent pas de pĂ©chĂ©, car elles ont une excuse ou une dispense selon la Loi de l’Islam. Elles n’ont donc pas commis de pĂ©chĂ© mais elles devront s’acquitter du rattrapage et/ou de la compensation fidyah et/ou de l’expiation selon le cas. Les cas dans lesquels la personne ne jeĂ»ne pas sans commettre de pĂ©chĂ© La femme qui a ses menstrues rĂšgles ou lochies. Un voyageur qui fait un voyage permettant de raccourcir les priĂšres de 4 Ă  2 rak^ah, mĂȘme si le jeĂ»ne ne prĂ©sente pas pour lui de difficultĂ©. Le malade pour qui le jeĂ»ne est nuisible. La femme enceinte ou une femme qui allaite qui craint pour elle-mĂȘme ou pour son bĂ©bĂ©. Pour chaque cas citĂ©, il faut remplir les conditions qui permettent de ne pas jeĂ»ner, pour cela, il convient d’expliquer son cas Ă  un enseignant ayant la capacitĂ© de rĂ©pondre. Que doit faire celui qui n’a pas jeĂ»nĂ© ? Tout dĂ©pend de la raison pour laquelle la personne n’a pas jeĂ»nĂ©. C’est en fonction de cela que sera dĂ©terminĂ© le fait de devoir rattraper ou pas les jours non jeĂ»nĂ©s, payer une compensation fidyah ou pas, et effectuer une expiation ou pas. Il y a donc quatre cas 1 Rattrapage uniquement Ceux qui n’ont pas jeĂ»nĂ© et doivent uniquement le rattrapage jour pour jour sont celui qui n’a pas jeĂ»nĂ© Ă  cause d’une maladie dont on espĂšre la guĂ©rison ; celui qui Ă©tait dans un long voyage durant lequel il n’a pas jeĂ»nĂ© ; la femme qui a les menstrues ou les lochies ; la femme enceinte et celle qui allaite, si elles ont peur pour elles-mĂȘmes. 2 Rattrapage et compensation Quant aux personnes qui n’ont pas jeĂ»nĂ© et qui doivent le rattrapage assorti d’une compensation fidyah, ce sont la femme enceinte et celle qui allaite, si elles n’ont pas jeĂ»nĂ© par peur pour leur bĂ©bĂ©. Elles doivent le rattrapage et la compensation pour chaque jour qu’elles ne jeĂ»nent pas. La compensation fidyah est de donner Ă  un pauvre un moudd le plein de deux mains jointes de taille moyenne de la nourriture de base la plus rĂ©pandue du pays en France c’est le blĂ©. La compensation doit ĂȘtre donnĂ©e chaque soir du jour qu’elle ne jeĂ»ne pas. Dans le madh-hab hanafiyy, il s’agit de nourrir un pauvre d’une quantitĂ© suffisante pour son repas de midi et du soir ou la contrepartie de cela, soit moins de 5 euros. 3 Compensation seule Les personnes n’ayant pas Ă  jeĂ»ner ni Ă  rattraper leurs journĂ©es non jeĂ»nĂ©es, mais qui doivent verser une compensation fidyah sont le vieillard qui ne supporte pas le jeĂ»ne ou qui en serait gravement affectĂ© ; le malade dont on n’espĂšre pas la guĂ©rison. Le vieillard et le malade dont on n’espĂšre pas la guĂ©rison n’ont pas Ă  jeĂ»ner ni Ă  rattraper. Ils doivent la compensation seule soit un moudd de la nourriture de base la plus rĂ©pandue du pays pour chaque jour qu’ils ne jeĂ»nent pas. 4 Rattrapage et expiation Quant Ă  celui qui rompt le jeĂ»ne et qui doit le rattrapage ainsi que l’expiation, c’est Celui qui a eu un rapport sexuel durant la journĂ©e de Ramadan dĂ©libĂ©rĂ©ment, de son propre grĂ©, en se rappelant le jeĂ»ne et mĂȘme s’il n’est pas sorti de maniyy. Il doit rattraper cette journĂ©e qu’il a annulĂ©e tout comme il doit l’expiation dĂ©finie par la Loi. Celui qui n’a pas jeĂ»nĂ© sans excuse Celui qui n’a pas jeĂ»nĂ© dĂ©libĂ©rĂ©ment durant Ramadan sans excuse et non Ă  la suite d’un rapport, tombe dans un grand pĂ©chĂ©. Il doit se repentir et rattraper jour pour jour dĂšs le lendemain de la fĂȘte de la fin du jeĂ»ne ^idou l-Fitr connue sous le nom de l’aĂŻd. A retenir Le jeĂ»ne est un devoir pour chaque musulman pubĂšre, sain d’esprit, capable de jeĂ»ner. Le jeĂ»ne n’est pas valable de la part de la femme qui a les menstrues ou les lochies. Il y a des excuses selon la Loi de l’Islam qui autorisent la personne Ă  ne pas jeĂ»ner. Celui qui n’a pas jeĂ»nĂ© doit selon le cas le rattrapage et/ou la compensation et/ou l’expiation.
Ceciest l'avis de la majoritĂ© des savants. (Voir Jawahir Al Iklil vol 1 p 148 ; Al Majmou' Charh Al Mouhadhab vol 6 p 412 ; Al Moughni vol 4 p 400) Voir les rĂšgles concernant le rattrapage des jours non-jeĂ»nĂ©s de Ramadan sur le lien suivant : Les rĂšgles concernant le rattrapage des jours non-jeĂ»nĂ©s de Ramadan Le sentier des croyants Le Deal du moment -33% Jumbee Roundnet – Jeu de plein air Ă  ... Voir le deal € Le sentier des croyants Fatwa AuteurMessageL-BayyinaSuper Moderatrice Nombre de messages 1637Age 40Localisation WassilaReligion IslamHumeur Enthousiaste et DynamiqueDate d'inscription 27/02/2010Sujet ne pas rattraper les jours de jeune d'un ramadan Jeu 07 Juin 2012, 2054 ne pas rattraper les jours de jeune d'un... par Minhaj-sunna ne pas rattraper les jours de jeune d'un ramadan Page 1 sur 1 Sujets similaires» intention du jeĂ»ne du mois du ramadan » Le jeĂ»ne de six jours de Shawwal» Celui qui jeĂ»ne le mois de ramadan et nĂ©glige la priĂšre par pure fainĂ©antise ?
Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumLe sentier des croyants FatwaSauter vers ConnexionNom d'utilisateur Mot de passe Connexion automatique RĂ©cupĂ©rer mon mot de passeOu Qui est en ligne ?Il y a en tout 2 utilisateurs en ligne 0 EnregistrĂ©, 0 Invisible et 2 InvitĂ©s 2 Moteurs de rechercheAucunLe record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 23 le Sam 23 Juil 2022, 0239Sujets similaires» rattraper le jeune du ramadan avant chawwal ou pas?» Le mĂ©rite du jeĂ»ne neuviĂšme et dixiĂšme jours de Mouharram nFaC7.
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