MonsieurStephen Montravers est un avocat qui dépend du Barreau de Paris, numéro de toque C0812. Il exerce depuis le Mercredi 20 Décembre 1989. Son cabinet se trouve en Ile de France, département Paris, dans la ville de Paris 75011, au ( Latitude: 48.8524560, Longitude: 2.3740324 ) Il s'occupe de tous les domaines.
par Nicolas Hoffschir, MaĂźtre de confĂ©rences Ă  l'UniversitĂ© d'OrlĂ©ansle 27 janvier 2022Civ. 1re, 19 janv. 2022, F-B, n° Conseil national des barreaux peut-il agir en recouvrement des cotisations qui lui sont dues ?C’est Ă  cette question qu’a rĂ©pondu la premiĂšre chambre civile de la Cour de cassation dans un arrĂȘt rendu le 19 janvier faits ayant donnĂ© lieu Ă  cet arrĂȘt sont finalement assez simples Ă  rĂ©sumer. Le Conseil national des barreaux a saisi le tribunal d’instance de Paris afin qu’il condamne un avocat Ă  payer les cotisations dues au titre des annĂ©es 2013 Ă  2017. Le tribunal d’instance a accueilli cette demande et condamnĂ© l’avocat rĂ©calcitrant Ă  payer une certaine somme Ă  l’institution. Mais l’avocat n’en est pas restĂ© lĂ  et a formĂ© un pourvoi en cassation. Devant la Cour de cassation, il a alors soutenu que seul le conseil de l’ordre avait qualitĂ© Ă  agir en recouvrement des cotisations. Le pourvoi est rejetĂ© par la Cour de cassation qui approuve le tribunal d’instance d’avoir jugĂ© que si le conseil de l’ordre est, selon l’article 17, 10°, de la loi du 31 dĂ©cembre 1971, chargĂ© d’assurer dans son ressort l’exĂ©cution des dĂ©cisions prises par le CNB, celui-ci a qualitĂ© pour agir en recouvrement de ses...Il vous reste 75% Ă  ĂȘtes abonnĂ©e ou disposez de codes d'accĂšs CONNEXION Lancien prĂ©sident du Conseil constitutionnel Roland Dumas, fait l'objet d'une procĂ©dure disciplinaire du conseil de l'ordre des avocats du barreau de Paris, a rĂ©vĂ©lĂ© lundi 5 novembre LibĂ©ration. CondamnĂ© pour complicitĂ© d'abus de confiance dans la succession du sculpteur Alberto Giacometti, Roland Dumas risque un avertissement, un blĂąme, une La Cour de cassation est la juridiction suprĂȘme de l’ordre judiciaire. Son rĂŽle est de contrĂŽler l’application de la loi, de forme comme de fond, par les autres juridictions tribunaux et cours d’appel. Une seule Cour de cassation pour les litiges en matiĂšre civile, commerciale, sociale et pĂ©nale La Cour de cassation compte trois chambres civiles, une chambre commerciale, une chambre sociale et une chambre pĂ©nale appelĂ©e "chambre criminelle". Dans des dossiers exceptionnels, posant des questions juridiques importantes, l’affaire peut ĂȘtre jugĂ©e par la Cour de cassation en assemblĂ©e plĂ©niĂšre ou en chambre mixte, qui sont composĂ©es de membres de plusieurs chambres de la Cour. Une procĂ©dure essentiellement Ă©crite La procĂ©dure devant les chambres civiles, commerciale et sociale dĂ©bute par le dĂ©pĂŽt d’une dĂ©claration de pourvoi en cassation. Celle-ci doit, sauf rares exceptions, ĂȘtre obligatoirement faite au greffe de la Cour par un avocat au conseil d’État et Ă  la Cour de cassation dans un dĂ©lai prĂ©cis, en principe de deux mois, qui court Ă  compter de la notification ou de la signification par huissier de justice de la dĂ©cision attaquĂ©e. L’avocat aux conseils dispose ensuite d’un dĂ©lai impĂ©ratif de quatre mois, pour dĂ©poser Ă  la Cour de cassation et signifier aux autres parties ou Ă  leur avocat un mĂ©moire, appelĂ© "mĂ©moire ampliatif", qui contient l’énoncĂ© des critiques formulĂ©es contre la dĂ©cision attaquĂ©e. Les autres parties au pourvoi ont un dĂ©lai de deux mois pour faire dĂ©poser un mĂ©moire en rĂ©ponse par un avocat au conseil d’État et Ă  la cour de cassation. Par ce mĂ©moire, ils peuvent, le cas Ă©chĂ©ant, critiquer la dĂ©cision attaquĂ©e sur les points qui leur sont dĂ©favorables par la voie d’un pourvoi incident. AprĂšs le dĂ©pĂŽt des mĂ©moires, un magistrat est dĂ©signĂ© pour Ă©tudier l’affaire et rĂ©diger un rapport le conseiller rapporteur. AprĂšs dĂ©pĂŽt de ce rapport et examen du dossier par le prĂ©sident et le doyen de la chambre, l’affaire est portĂ©e Ă  l’audience soit devant une formation rendant des arrĂȘts non spĂ©cialement motivĂ©s, si le pourvoi en cassation est irrecevable ou soulĂšve des moyens qui ne sont manifestement pas de nature Ă  entraĂźner la cassation, soit devant une formation dite restreinte, qui est la formation de droit commun, soit devant une formation de section ou de plĂ©niĂšre de chambre, si l’affaire pose une question juridique de principe. Un magistrat, appelĂ© avocat gĂ©nĂ©ral, donne un avis indĂ©pendant sur les mĂ©rites du pourvoi. La procĂ©dure Ă©tant Ă©crite, ni les parties, ni les avocats n’assistent, sauf exception, Ă  l’audience. La Cour de cassation rend ses arrĂȘts environ un mois aprĂšs l’audience. Une procĂ©dure spĂ©cifique en matiĂšre pĂ©nale En matiĂšre pĂ©nale la reprĂ©sentation par un avocat Ă  la Cour de cassation n’est pas obligatoire. La dĂ©claration de pourvoi doit ĂȘtre faite dans tous les cas auprĂšs du greffe de la juridiction qui a prononcĂ© la dĂ©cision attaquĂ©e. La partie qui veut se pourvoir peut le faire elle-mĂȘme ou en charger un avocat du barreau du lieu oĂč siĂšge la juridiction qui a prononcĂ© la dĂ©cision attaquĂ©e ou un mandataire qui doit justifier d’un pouvoir Ă©crit spĂ©cial. Le dĂ©lai pour se pourvoir est, en principe, de cinq jours Ă  compter du prononcĂ© de la dĂ©cision attaquĂ©e. Dans certains cas, notamment contre les arrĂȘts de la chambre de l’instruction, le dĂ©lai court Ă  compter de la date de notification de la dĂ©cision attaquĂ©e. Le dĂ©lai de pourvoi en cassation peut ĂȘtre plus bref trois jours en matiĂšre de presse et en matiĂšre de mandat d’arrĂȘt europĂ©en. Sans avocat Ă  la Cour de cassation, toutes les parties peuvent dans un dĂ©lai de dix jours Ă  compter de la dĂ©claration de pourvoi dĂ©poser elles-mĂȘmes, auprĂšs du greffe de la juridiction qui a prononcĂ© la dĂ©cision attaquĂ©e, un mĂ©moire contenant l’énoncĂ© des critiques invoquĂ©es Ă  l’encontre de la dĂ©cision attaquĂ©e. Le demandeur condamnĂ© pĂ©nalement peut Ă©galement dĂ©poser un tel mĂ©moire personnel directement auprĂšs de la Cour de cassation dans un dĂ©lai d’un mois Ă  compter de la dĂ©claration de pourvoi. Si le demandeur souhaite ĂȘtre reprĂ©sentĂ© par un avocat, il doit dans un dĂ©lai d’un mois de la dĂ©claration de pourvoi, soit faire le choix d’un avocat Ă  la Cour de cassation, soit adresser une demande d’aide juridictionnelle au Bureau d’aide juridictionnelle de la Cour de cassation 5 quai de l’Horloge, 75001 Paris. Lorsque l’aide juridictionnelle est accordĂ©e, un avocat Ă  la Cour de cassation est automatiquement dĂ©signĂ©. En matiĂšre de dĂ©tention provisoire, de contrĂŽle judiciaire, de mandat d’arrĂȘt europĂ©en, et en gĂ©nĂ©ral pour les pourvois formĂ©s contre les arrĂȘts de la chambre de l’instruction, l’avocat Ă  la Cour de cassation doit ĂȘtre saisi dĂšs la dĂ©claration de pourvoi. Le conseiller rapporteur dĂ©signĂ© impartit Ă  l’avocat du demandeur un dĂ©lai pour dĂ©poser un mĂ©moire ampliatif, sauf dans les cas oĂč le code de procĂ©dure pĂ©nale fixe lui-mĂȘme ce dĂ©lai notamment en matiĂšre de mise en accusation, et de dĂ©tention provisoire et contrĂŽle judiciaire. Il fixe Ă©galement le dĂ©lai pour le dĂ©pĂŽt du mĂ©moire en dĂ©fense. Un contrĂŽle limitĂ© la Cour de cassation ne se prononce pas sur les faits Le rĂŽle de la Cour de cassation n’est pas de rejuger les affaires mais de contrĂŽler la maniĂšre dont elles ont Ă©tĂ© jugĂ©es par les juridictions du fond. Elle vĂ©rifie si, au regard des Ă©lĂ©ments de fait et de preuve souverainement apprĂ©ciĂ©s par ces juridictions, les rĂšgles de droit ont bien Ă©tĂ© appliquĂ©es. Si la dĂ©cision frappĂ©e de pourvoi est cassĂ©e, l’affaire est renvoyĂ©e devant une juridiction du mĂȘme degrĂ© qui la rejugera en fait et en droit. Dans certains cas limitĂ©s, la cassation peut ĂȘtre prononcĂ©e sans renvoi. Consultez le site de la Cour de cassation Bureauvide de 13mÂČ au 2Ăšme Ă©tage, dans un ensemble de 4 bureaux situĂ© quai de la Douane Ă  Bordeaux, tous occupĂ©s par des avocats dynamiques dans une bonne ambiance. L'intĂ©gralitĂ© des bureaux vient d'ĂȘtre rĂ©novĂ©e avec conservation du charme de l'ancien. TrĂšs calme, il bĂ©nĂ©ficie de grandes ouvertures, de la climatisation, d’un immense placard intĂ©grĂ© et du cachet de l'ancien
COUR D'APPEL DE PARIS 1Ăšre Chambre-Section F ARRÊT DU 25 SEPTEMBRE 2008 AUDIENCE SOLENNELLE no 48, 4 pages NumĂ©ro d'inscription au rĂ©pertoire gĂ©nĂ©ral 08/ 00331 DĂ©cision dĂ©fĂ©rĂ©e Ă  la Cour DĂ©cision implicite de rejet intervenue dans la procĂ©dure " autoritĂ© de poursuite contre Me Jean-Gabriel B... X... " pour laquelle l'acte de saisine et d'ouverture de l'instance disciplinaire Ă©tait en date du 23 avril 2007 DEMANDEURS AU RECOURS Monsieur Christian Y... Z... BĂątonnier de l'Ordre des avocats de Paris exerçant l'autoritĂ© de poursuite Conseil de l'ordre des avocats de Paris 11, Place Dauphine 75053 PARIS CEDEX 01 Monsieur Dominique A... Membre du Conseil de l'Ordre des avocats de Paris et coordinateur de l'autoritĂ© de poursuite Conseil de l'ordre des avocats de Paris 11, Place Dauphine 75053 PARIS CEDEX 01 Non comparants ReprĂ©sentĂ©s par Me Albert CASTON Avocat au Barreau de Paris ... 75017 Paris Toque P156 DÉFENDEUR AU RECOURS Monsieur Jean Gabriel B... X... ... 75017 PARIS Comparant AssistĂ© de Me Ludovic BOURDIE, avocat au Barreau de Paris toque B518 COMPOSITION DE LA COUR L'affaire a Ă©tĂ© dĂ©battue le 26 Juin 2008, en audience publique, devant la Cour composĂ©e de - Madame Catherine DESLAUGIERS-WLACHE, PrĂ©sidente-Madame Brigitte HORBETTE, Conseiller-Madame Isabelle LACABARATS, Conseiller-Madame Dominique GUEGUEN, Conseiller-Madame HĂ©lĂšne JOURDIER, Conseiller qui en ont dĂ©libĂ©rĂ© GREFFIER, lors des dĂ©bats Mlle Sabine DAYAN MINISTERE PUBLIC L'affaire a Ă©tĂ© communiquĂ©e au Procureur GĂ©nĂ©ral, reprĂ©sentĂ© lors des dĂ©bats par M. Claude PERNOLLET, Substitut du Procureur GĂ©nĂ©ral qui a fait connaĂźtre son avis. DÉBATS Ă  l'audience tenue le 26 Juin 2008, ont Ă©tĂ© entendus - Madame Dominique GUEGUEN, en son rapport-Me Albert CASTON, avocat reprĂ©sentant Monsieur Christian Y... Z..., BĂątonnier de l'Ordre des avocats de Paris exerçant l'autoritĂ© de poursuite et Monsieur Dominique A..., Membre du Conseil de l'Ordre des avocats de Paris et coordinateur de l'autoritĂ© de poursuite, en ses observations-Me Ludovic BOURDIE, avocat de M. Jean-Gabriel B... X..., en ses observations-M. Claude PERNOLLET, Substitut du Procureur GĂ©nĂ©ral, en ses observations-M. Jean-Gabriel B... X..., en ses observations, ayant eu la parole en dernier ARRÊT - contradictoire -prononcĂ© publiquement par mise Ă  disposition de l'arrĂȘt au greffe de la Cour, les parties en ayant Ă©tĂ© prĂ©alablement avisĂ©es dans les conditions prĂ©vues au deuxiĂšme alinĂ©a de l'article 450...
Le14 octobre 2011, le Conseil d’Etat a rejetĂ© les requĂȘtes introduites par l’ordre des avocats au barreau de Paris : tendant notamment Ă  l’annulation du dĂ©cret n° 2009-1087 du 2 septembre 2009 relatif aux obligations de vigilance et du dĂ©cret n° 2009-874 du 16 juillet 2009 pris pour l’application de l’article L.561-15 II du code monĂ©taire et financier;
Voici la liste des grands arrĂȘts de la jurisprudence administrative. Bien sĂ»r, elle est loin d'ĂȘtre exhaustive. Les arrĂȘts sont triĂ©s par thĂšme. Vous pouvez lancer une recherche sur la page en utilisant l'onglet de recherche situĂ© en haut Ă  droite ou en utilisant le racourcis Ctrl+f . N'hĂ©sitez pas Ă  complĂ©ter la liste en utilisant la fonction commentaire indiquez le thĂšme, la date, le nom et la consĂ©quence de l'arrĂȘt La sĂ©curitĂ© juridique CE arrĂȘt Ternon 2001 l’admin dispose de 4 mois pour retirer un acte ind crĂ©ateur de droits entachĂ© d’illĂ©galitĂ© CE arrĂȘt AC 2004 Le CE diffĂšre le temps de l’entrĂ©e en vigueur d’une annulation d’un acte administratif. Normalement un acte annulĂ© implique que cet acte est sensĂ© ne jamais ĂȘtre intervenu CE arrĂȘt SociĂ©tĂ© KPMG 2006 Reconnaissance en droit interne d’un principe de sĂ©curitĂ© juridique lorsqu’une rĂ©glementation nouvelle est créée l’admin doit crĂ©er une pĂ©riode transitoire CE arrĂȘt SociĂ©tĂ© Tropic Travaux Signalisation 2007 nouvelle voie de recours contre contrat admin. Eu Ă©gard au principe de sĂ©curitĂ© juridique = non rĂ©troactivitĂ© de la rĂšgle jurisprudentielle nouvelle. Principe du contradictoire CE Dame veuve Trompier-Gravier 1944 PGD de la dĂ©fense 1944 CE Aramu 1945 consĂ©cration de nouveau du principe du contradictoire existence de PGD qui s’applique Ă  l’admin mais pas au lĂ©gislateur. La place des normes internationales dans l’ordre juridique interne SuprĂ©matie des normes internationales sur les actes admin CE Kirkwood 1952 l’acte admin est soumis aux normes internationales SuprĂ©matie des normes internationales sur les lois nationales CE ArrĂȘt des semoules 1968 prise en compte de la chronologie des volontĂ©s doctrine Matter Cour de cassation SociĂ©tĂ© des cafĂ©s Jacques Vabres 1975 primautĂ© norme internationale sur loi CE arrĂȘt Nicolo 1989 toute norme internationale prime sur la loi 8 fĂ©vrier 2007 Gardedieu ResponsabilitĂ© de l'État du fait des lois contraires aux engagements internationaux CE arrĂȘt Aquarone 1997 les rĂšgles coutumiĂšres du droit international sont applicables dans l’ordre juridique interne mais ne priment pas sur la loi. Les rapports entre constit et normes internationales CJCE GmbH 1970 primautĂ© du droit europĂ©en sur le droit interne des Etats membres, y compris sur les normes constitutionnelles. CE arrĂȘt Sarran Levacher 1998 + CE arrĂȘt Syndicat national de l’industrie pharmaceutique 2001 les engagements internationaux n’ont pas dans l’ordre interne, d’autoritĂ© supĂ©rieure Ă  celles des dispositions constitutionnelles. CC loi relative Ă  la confiance dans l’économie numĂ©rique 2004 il revient sur sa dĂ©cision IVG de 1975 il n’appartient pas au conseil constitutionnel de vĂ©rifier la conventionalitĂ© d’une loi, au nom de l’art 88-1 qui impose que la France transpose correctement le texte communautaire primautĂ© de la directive sur la constit + exception de l’identitĂ© constitutionnelle de la France. CE arrĂȘt Arcelor 2007 primautĂ© partielle du droit communautaire sur la constitution. ArrĂȘt concernant les actes administratifs CE SociĂ©tĂ© du Journal l’Aurore 1948 Non rĂ©troactivitĂ© des actes administratifs CE arrĂȘt Pelletier 1987 conformitĂ© acte admin Ă  la constitution Autres principes importants CE Alitalia 1989 Par la dĂ©cision Compagnie Alitalia, le Conseil d’État institue la facultĂ© pour tout administrĂ© de demander, sans condition de dĂ©lai, Ă  l’administration d’abroger les actes rĂ©glementaires illĂ©gaux dĂšs l’origine ou devenus illĂ©gaux du fait d’un changement dans les circonstances de fait ou de droit. CE arrĂȘt Jamart 1936 tout chef de service peut prendre les dĂ©cision nĂ©cessaires au bon fonctionnement de l’admin placĂ©e sous son autoritĂ© CE monsieur Talagrand 1968 Pour ĂȘtre opposable une rĂšgle doit ĂȘtre prĂ©cise. ArrĂȘt relatif au partage des compĂ©tences JJ et JA TC arrĂȘt Barrinstein 1947 JJ est compĂ©tent pour interprĂ©ter lĂ©galitĂ© des actes admin lorsqu’ils concernent propriĂ©tĂ© privĂ©e et libertĂ© ind. JJ ne peut pas annuler actes admin. Il n’est pas obligĂ© de faire QP au JA. CE 1949 arrĂȘt Carlier voie de faits CC dĂ©cision relative aux dĂ©cisions juridictionnelles de l’autoritĂ© de la concurrence 1983 constitutionnalisation d’un noyau dur de compĂ©tence pour le JA recours en annulation = REP TC arrĂȘt Rosay 1933 le tribunal des conflits tranche un litige sur le fond ArrĂȘt concernant les directives europĂ©ennes CJUE arrĂȘt SACE 1970 les directives ont un effet direct sur les administrĂ©s CJCE arrĂȘt Van Duyn 1974 Un particulier est donc en mesure d'invoquer contre l'État certaines dispositions de la directive ; en l'occurrence, les dispositions qui sont suffisamment claires, prĂ©cises, inconditionnelles et nĂ©es d'une situation pathologique crĂ©ent, si le dĂ©lai de transposition est expirĂ©, des droits pour les particuliers et des obligations pour l'État CE Cohn-Bendit 1978 la directive n’a pas d’effet direct sur les administrĂ©s CE ConfĂ©dĂ©ration nationale des sociĂ©tĂ©s de protection des animaux de France et des pays d’expression française 1984 CE accepte d’annuler un dĂ©cret de transposition d’une directive au motif que ce dĂ©cret en mĂ©connaissait les objectifs CE FĂ©dĂ©ration française des sociĂ©tĂ©s de protection de la nature 1984 CE peut annuler les dispositions de tout acte rĂ©glementaire contraire Ă  une directive CE compagnie Alitalia 1989 obligation d’abroger les rĂšglements devenus contraires Ă  une directive CE France nature environnement 2001 impossibilitĂ©, par loyautĂ©, aux autoritĂ©s nationales de prendre des mesures allant Ă  l’encontre des objectifs d’une directive avant la fin du dĂ©lai de transposition de celle-ci. CE Dame Perreux 2009 CE admet invocabilitĂ© directe de la directive communautaire si dĂ©lai de transpo fini et directive prĂ©cise InterprĂ©tation du droit international CE Madame Cheriet-Benseghir 2010 le renvoi au MAF pour question est contraire Ă  l’art 6 de la convention europĂ©enne des droits de l’Homme le juge administratif est seul compĂ©tent pour contrĂŽler la rĂ©ciprocitĂ© des conventions internationales CE ArrĂȘt PAB 1998 Le CE se reconnait le pouvoir de contrĂŽler la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure de ratification d’un traitĂ© international ArrĂȘts relatifs au REP CE Dame Lamotte 1950 tout acte unilatĂ©ral peut faire l’objet d’un REP CE commune de Neris-les-bains 1902 Une personne publique peut engager un REP CE arrĂȘt Rosan Girart 1957 notion d’acte inexistant CE arrĂȘt Mlles Rault 1934 dĂ©tournement de pouvoir CE arrĂȘt Parisey 1875 dĂ©tournement de procĂ©dure CE arrĂȘt Camino 1916 les faits doivent ĂȘtre prouvĂ©s CE arrĂȘt Sieur Gomel 1914 ContrĂŽle par le juge de la qualification juridique des faits Ă  laquelle se livre l'administration CE arrĂȘt Daudignac 1951 la mesure prise doit ĂȘtre proportionnĂ©e par rapport aux faits ContrĂŽle de lĂ©galitĂ© absent ou limitĂ© CE prince NapolĂ©on 1875 Abandon de la thĂ©orie de l'acte de haute politique ou de l'acte pour mobile politique il existe toujours des actes de gouvernement, mais ceux-ci ne peuvent se dĂ©finir simplement par l'existence d'un mobile politique. Aujourd'hui, le Conseil d'État considĂšre comme acte de gouvernement les actes ayant trait au rapport entre l'exĂ©cutif et le lĂ©gislatif ou Ă  la conduite des relations internationales CE arrĂȘt 28 juin 1918 HeyriĂšs ThĂ©orie des circonstances exceptionnelles. CE ArrĂȘt Rubin de Servens 1962 DĂ©cision de recourir Ă  l’article 16 = acte de gouvernement CE arrĂȘt dames Dol et Laurent 1919 Pouvoirs de guerre et circonstances exceptionnelles justifiant une police des mƓurs plus rigoureuse le droit n’est pas le mĂȘme en temps de paix et en temps de guerre CEDH arrĂȘt Markovic 2006 le choix politique ne peut pas faire l’objet d’un recours juridictionnel CE arrĂȘt Greenpeace 1975 dĂ©cision de suspendre les essais nuclĂ©aires = acte de gouvernement Les arrĂȘts concernant la QPC CE arrĂȘt Arrighi 1936 ThĂ©orie de la loi-Ă©cran. Le juge administratif ne contrĂŽle pas la constitutionnalitĂ© d'une loi. Étant le juge du pouvoir exĂ©cutif, il ne peut, au nom de la sĂ©paration des pouvoirs, contrĂŽler le travail du lĂ©gislateur CC DC relative Ă  la cristallisation des pensions 2010 annulation d’une loi car non conforme Ă  la constitution CJUE arrĂȘt Simmenthal 2010 il est nĂ©cessaire que la question prĂ©judicielle europĂ©enne soit prioritaire sur toute autre question CC DC loi relative Ă  l’ouverture Ă  la concurrence 2010 la QPC n’est plus prioritaire Cour de cassation arrĂȘt Melki 2010 la CJUE accepte cette nouvelle vision DC loi relative Ă  l’ouverture de la concurrence Semestre n°2 1 La police administrative Distinction entre police administrative et police judiciaire CE 1951 Sieur Baud quelqu’un se fait tuer dans un cafĂ© => JJ CE 1960 StĂ© Le Monde et StĂ© Frambard prĂ©fet d’AlgĂ©rie saisit journaux en se fondant sur pouvoir de police judiciaire => CE dit que c’est PA car but prĂ©ventif CE 1978 StĂ© Leprofil sociĂ©tĂ© de transport de fonds qui se fait attaquer => J-A se dit compĂ©tent car StĂ© avait demandĂ© protection CE 1977 Mlle Motch Elle est blessĂ©e quand le conducteur force barrage de police => JJ La moralitĂ© publique CE 1937 StĂ© Zed pb d’immoralitĂ© donc intervention police CE 1959 StĂ© des films LutĂ©cia un maire peut interdire diffusion d’un fil en raison de circonstances locales CE 1985 ville d’Aix en Provence idem CE 1977 ville de Lyon interdiction d’un sex-shop Ă  cĂŽtĂ© d’un mĂ©morial de la rĂ©sistance. La dignitĂ© humaine CE 1995 Commune de Morsang sur Orge affaire du lancer de nain Le JA peut interdire un acte lorsque celui-ci est contraire Ă  la dignitĂ© humaine Les autoritĂ©s de police administrative CE 1919 Sieur Labonne Le PM est APAG avec signature du premier ministre CE 1902 Commune de NĂ©ris-les-bains Une autoritĂ© de police admin gĂ©nĂ©rale peut rendre une rĂšgle plus sĂ©vĂšre d’une autoritĂ© admin gĂ©nĂ©rale Ă  compĂ©tence territoriale plus grande. CE 2009 commune de Rochecourt-sur-Marne Un maire ne peut intervenir // Ă  l’eau que s’il existe carence prĂ©fectorale Les mesures de police CE 1932 ville de Castelnaudary l’exercice de police ne peut ĂȘtre confiĂ© Ă  un tiers. On ne peut pas contracter en matiĂšre de police administrative. CE 2006 SA Vigitel contre commune de FrĂ©jus idem CE EURL Mandon 2009 distinction entre sanction et mesure de police. CE Sieur Dubois 1959 l’exercice du pouvoir de police est une obligation = compĂ©tence liĂ©e. Obligation d’intervenir quand il existe pĂ©ril grave. CAA Nancy 2006 Association Ă©colo et Urbeis maire a obligation d’assurer tranquilitĂ© publique interdiction PL Le contrĂŽle de proportionnalitĂ© de certaines mesures de police CE 1933 Sieur Benjamin la mesure de police doit ĂȘtre proportionnĂ©e Ă  l’atteinte Ă  l’ordre public. CE 1951 Daudignac idem CE 1999 StĂ© Coca-Cola Compagny Le J-A fait un contrĂŽle maximum des mesures de police administrative 2 Le service public La notion de service public CE 2007 association du personnel relevant des Ă©tablissements pour inadaptĂ©s APREI 3 conditions pour mettre en Ă©vidence SP mission d’IG, sous contrĂŽle de l’admin, l’admin a imposĂ© obligations particuliĂšres au gestionnaire. CE 2007 StĂ© UGC cinĂ©citĂ© application des 3 critĂšres Ă  une SEM de cinema d’Epinal CE 2010 Association Paris Jean Bouin suivant la rĂ©daction du contrat prĂ©sence d’obligations ou contrĂŽle de la collect publique, il s’agit ou non d’un SP => conception subjective du SP La distinction entre SPA et SPIC TC 1921 StĂ© commerciale de l’Ouest Africain = bac d’Eloka TC admet existence de service public fonctionnant dans les mĂȘmes conditions qu’une entreprise privĂ©e. CE 1921 SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale d’armement le nom de SPIC apparaĂźt pour la premiĂšre fois. CE 1956 union syndicale des industries aĂ©ronautiques Un SP est en principe un SPA CE 1992 SARL Hofmiller distinction SPA/SPIC dĂ©pend notamment du mode de rĂ©munĂ©ration du SP TC 1968 Ursot distinction SPA/SPIC dĂ©pend notamment du mode de fonctionnement du service CE 2008 dĂ©partement de la VendĂ©e donne une dĂ©finition de la dĂ©lĂ©gation de service public Une dĂ©lĂ©gation de service public est un contrat par lequel une personne morale de droit public confie la gestion d’un service public dont elle a la responsabilitĂ© Ă  un dĂ©lĂ©gataire public ou privĂ©, dont la rĂ©munĂ©ration est substantiellement liĂ©e aux rĂ©sultats de l’exploitation du service. » Service public et concurrence CE 1930 Chambre syndicale du commerce en dĂ©tail de Nevers principe de non concurrence du SP sauf si carence de l’initiative privĂ©e CE 1964 Ville de Nanterre SP peut s’implanter si carence qualitative service trop cher CE 1959 Delansormes Un SPIC peut concurrencer stĂ© privĂ©es s’il s’agit d’une extension du SP dans le but d’équilibre budgĂ©taire + remplir pleinement fonction CE 2006 Ordre des avocats au barreau de Paris JP applicable aujourd’hui ne pas tenir compte des JP supra. Principe de non concurrence rĂ©affirmĂ©e. Cependant, il existe des SP naturellement publics. Un SP peut intervenir sur le marchĂ© s’il existe un intĂ©rĂȘt public Ă  agir. Les lois du service public DC 1979 principe de continuitĂ© du SP a valeur constit CE Vannier 1961 principe de mutabilitĂ©. Il n’existe pas de droit au maintien d’un Service public. CE 1902 compagnie nouvelle du gaz de DĂ©ville-LĂšs-Rouen principe de mutabilitĂ© admin peut modifier ou rĂ©silier un contrat Ă  tout moment. CE 1974 Denoyez et Chorques bac de l’üle de RĂ© principe d’égalitĂ© d’accĂšs au SP. Les diffĂ©rences de tarifs doivent ĂȘtre fondĂ©es sur une diffĂ©rence en relation avec l’objet du service. CE 1997 Commune de Gennevilliers l’IG peut porter atteinte au principe d’égalitĂ©. Ici, accĂšs Ă  la culture pour certaines familles pauvres CE 1959 demoiselle Jamet devoir de stricte neutralitĂ© des agents publics CE 2000 Mlle Marteaux l’agent public ne doit pas manifester sa religion par sa tenue vestimentaire. 3 L’acte administratif unilatĂ©ral Les circulaires CE 1964 Institution Notre Dame de Kreisker diffĂ©rence entre une circulaire dĂ©cisoire et une circulaire non dĂ©cisoire=> une circulaire peut avoir un caractĂšre dĂ©cisoire CE 2002 Mme DuvigniĂšres diffĂ©rence entre circulaire impĂ©rative rĂ©digĂ©e comme texte de droit et non impĂ©rative Le caractĂšre administratif de l’acte administratif CE 1907 compagnie des chemins de fer de l’Est chez moi !!! un acte pris par l’ admin est en principe un acte admin CE 1999 PrĂ©sident de l’AN les organes parlementaires peuvent faire des actes admin CE 1942 Monpeurt personnes privĂ©es peuvent prendre acte admin dĂšs lors qu’elles axercent fonction admin cf Epoux Barbier Elaboration de l’acte administratif unilatĂ©ral CE 2009 StĂ© Prest’action = une autoritĂ© qui se voit attribuer une compĂ©tence ne peut dĂ©lĂ©guer cette compĂ©tence sans rĂšgles prĂ©cises ? CE 197 Lang = il n’existe pas de PGD imposant la motivation des actes CE 1970 Agence maritime de Marseille fret les dĂ©cisions prises par les organismes collĂ©giaux Ă  compĂ©tence nationale doivent ĂȘtre motivĂ©s. CE 1944 Dame Trompier-gravier PGD du contradictoire L’exĂ©cution des AAU CE 2009 SociĂ©tĂ© ATOM le juge peut moduler une sanction prĂ©vue par l’administration. TC 1902 SociĂ©tĂ© immobiliĂšre de Saint Juste l’administration peut recourir Ă  l’exĂ©cution forcĂ©e des actes administratifs unilatĂ©raux dans des conditions bien prĂ©cises. Le contrat administratif Qualification du contrat administratif TC 1963 SociĂ©tĂ© entreprise Peyrot toutes les opĂ©rations concernant les infrastructures routiĂšres sont des contrats administratifs. TC 1983 UAP union des assurances de Paris il existe prĂ©somption d’administrativitĂ© des contrats entre personnes publiques CE 1910 ThĂ©rond confirmĂ© par CE 1956 Epoux Barbier gestion de service public = CA CE 1912 SociĂ©tĂ© des granits porphyroĂŻdes des Vosges notion de clauses exorbitantes de droit commun qualifiant un contrat administratif La formation des contrats administratifs DC 2006 loi relative au secteur de l’énergie le CC a Ă©tendu la reconnaissance d’une libertĂ© constitutionnelle de contracter. DC 2003 libertĂ© d’accĂšs Ă  la commande publique/ Ă©galitĂ© de traitement des candidats/ transparence des procĂ©dures CE 2010 Perez reprend DC de 2003 L’exĂ©cution des contrats administratifs CE 1910 Compagnie nouvelle de DĂ©ville-lĂšs-Rouen pouvoir de modification unilatĂ©rale des contrats CE 2010 syndicat intercommunal des transports publics de la ville de Cannes cocontractant doit respecter le contrat modifiĂ©. Autrement, il existe faute grave CE 1916 Compagnie gĂ©nĂ©rale d’éclairage de Bordeaux thĂšse de l’imprĂ©vision CE 2003 Commune de Lens thĂ©orie des sujĂ©tions imprĂ©vues. Chambredes notaires 10 rue Saint Louis - 60000 Beauvais. TĂ©l. : .96 - Fax : 03.44.45.95.55 -. chambrenotairesoise@notaires.fr. Tribunal Paritaire des Baux Ruraux 20 boulevard Saint-Jean - CS 10325 - 60021 Beauvais cedex. Tribunal pour enfants 20 boulevard Saint-Jean - BP2325 - 60021 Beauvais cedex.
LA COUR DE CASSATION, PREMIÈRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l’arrĂȘt suivant Sur le moyen unique, pris en ses deux branches Attendu que dans le courant du mois d’octobre 2006, M. X
 et Mme Y
, avocats, ont fondĂ© l’association Il palazzo italiano ayant pour objet de rĂ©unir les avocats d’origine italienne ou amoureux de l’Italie, ainsi que leurs proches, association dont celui-lĂ  est devenu le prĂ©sident et le trĂ©sorier et celle-ci le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral ; qu’à l’occasion d’une rĂ©union du conseil d’administration qui s’est tenue le 21 dĂ©cembre suivant, M. X
 a Ă©tĂ© rĂ©voquĂ© de ses fonctions pour ĂȘtre remplacĂ© par Mme Y
 ; que les deux intĂ©ressĂ©s ont, dans ces conditions, saisi le bĂątonnier de leur diffĂ©rend ; que par lettre du 13 fĂ©vrier 2007, le membre du conseil de l’ordre chargĂ© de la communication, de la publicitĂ© et du dĂ©marchage a invitĂ© la partie la plus diligente Ă  faire le nĂ©cessaire pour que l’association soit dissoute Ă  dĂ©faut d’autres solutions propres Ă  remĂ©dier aux dissensions opposant les sociĂ©taires ; que M. X
 a, alors, fait dĂ©livrer Ă  Mme Y
 une citation directe pour dĂ©nonciation calomnieuse Ă  laquelle Ă©tait jointe une copie de la lettre des autoritĂ©s ordinales ; qu’avisĂ© de la situation par Mme Y
, le bĂątonnier a vainement sommĂ© M. X
 de retirer la citation dĂ©livrĂ©e en mĂ©connaissance, selon le reprĂ©sentant de l’ordre, du caractĂšre confidentiel de la correspondance ainsi divulguĂ©e, avant d’engager des poursuites disciplinaires Ă  son encontre, lui reprochant d’avoir violĂ© le secret professionnel et d’avoir refusĂ© de comparaĂźtre devant la commission de dĂ©ontologie ;Attendu que le bĂątonnier reproche Ă  l’arrĂȘt attaquĂ© Paris, 27 mai 2010 d’avoir renvoyĂ© M. X
 des fins de la poursuite disciplinaire, alors, selon le moyen 1°/ que revĂȘt un caractĂšre confidentiel le courrier adressĂ© Ă  un avocat par une autoritĂ© compĂ©tente de son ordre ; que ce n’est qu’en leur qualitĂ© d’avocats que, dans le cadre d’un conflit les opposant, des colitigants peuvent solliciter des avis dĂ©ontologiques de l’ordre des avocats, de sorte qu’est couvert par la confidentialitĂ© le courrier qui leur est adressĂ© dans ce cadre par l’autoritĂ© compĂ©tente ; qu’en estimant toutefois pour dĂ©nier tout caractĂšre confidentiel au courrier d’un dĂ©lĂ©guĂ© du bĂątonnier, que le conflit opposant M. X
 Ă  Mme Y
 concernait deux membres d’une association et non deux avocats Ăšs qualitĂ©s car l’association “Il palazzo italiano” ne comprenait parmi ses membres pas exclusivement des avocats, la cour d’appel a violĂ© les articles et du rĂšglement intĂ©rieur du barreau de Paris ;2°/ que la convocation devant la commission de dĂ©ontologie, en dehors de toute poursuite disciplinaire, n’est soumise Ă  aucune rĂšgle de forme ; que manque ainsi Ă  ses devoirs de confraternitĂ©, de dĂ©licatesse et de courtoisie, l’avocat qui, quoiqu’informĂ© de cette convocation, ne se prĂ©sente pas en sĂ©ance ni ne sollicite un report pour un juste motif ; qu’en estimant que M. X
 ne pouvait se voir reprocher son absence Ă  la sĂ©ance tenue par la commission de dĂ©ontologie car il n’aurait pas reçu sa convocation, tout en constatant que deux tĂ©lĂ©copies avaient bien Ă©tĂ© adressĂ©es Ă  son cabinet et qu’il en avait bien eu connaissance, au moins indirectement pour avoir rĂ©agi le 3 fĂ©vrier 2009, la cour d’appel n’a pas tirĂ© les consĂ©quences lĂ©gales de ses propres constatations et violĂ© l’article du rĂšglement intĂ©rieur du barreau de Paris ;Mais attendu, d’abord, qu’aux termes de l’article 66-5 de la loi n° 71-1130 du 31 dĂ©cembre 1971 modifiĂ©e, en toutes matiĂšres, que ce soit dans le domaine du conseil ou dans celui de la dĂ©fense, les consultations adressĂ©es par un avocat Ă  son client ou destinĂ©es Ă  celui-ci, les correspondances Ă©changĂ©es entre le client et son avocat, entre l’avocat et ses confrĂšres Ă  l’exception pour ces derniĂšres de celles portant la mention “officielle”, les notes d’entretien et, plus gĂ©nĂ©ralement, toutes les piĂšces du dossier sont couvertes par le secret professionnel ; que le rĂšglement intĂ©rieur d’un barreau ne peut, sans mĂ©connaĂźtre ces dispositions lĂ©gislatives, Ă©tendre aux correspondances Ă©changĂ©es entre l’avocat et les autoritĂ©s ordinales le principe de confidentialitĂ© instituĂ© par le lĂ©gislateur pour les seules correspondances Ă©changĂ©es entre avocats ou entre l’avocat et son client ; que par ce motif de pur droit, substituĂ© Ă  celui critiquĂ© par la premiĂšre branche du moyen dans les conditions de l’article 1015 du code de procĂ©dure civile, l’arrĂȘt attaquĂ© se trouve lĂ©galement justifiĂ© en ce qu’il Ă©carte toute violation du secret professionnel ; qu’ensuite, c’est dans l’exercice de son pouvoir souverain d’apprĂ©ciation que le juge du fond a estimĂ© que la preuve du second manquement n’était pas rapportĂ©e, en prĂ©sence d’un doute sur le bon acheminement de la lettre de convocation devant la commission de dĂ©ontologie ; qu’aucun des griefs ne saurait ĂȘtre accueilli ;PAR CES MOTIFS REJETTE le pourvoi ;Condamne le bĂątonnier de l’ordre des avocats au barreau de Paris aux dĂ©pens ;Vu l’article 700 du code de procĂ©dure civile, rejette la demande de M. X
 ;Ainsi fait et jugĂ© par la Cour de cassation, premiĂšre chambre civile, et prononcĂ© par le prĂ©sident en son audience publique du vingt-deux septembre deux mille ANNEXE au prĂ©sent arrĂȘtMoyen produit par Me Le Prado, avocat aux Conseils pour le bĂątonnier de l’ordre des avocats Ă  la cour d’appel de ParisIl est fait grief Ă  l’arrĂȘt infirmatif attaquĂ© D’AVOIR relaxĂ© Monsieur X
 des fins de la poursuite diligentĂ©e par Monsieur le BĂątonnier de l’Ordre des avocats de Paris Ăšs qualitĂ© d’autoritĂ© de poursuite pour manquement aux principes essentiels de la profession d’avocat ;AUX MOTIFS QUE M. X
 soutient, Ă  juste titre, que la lettre du 13 fĂ©vrier 2007 ne prĂ©sente aucun caractĂšre confidentiel ; qu’en effet, l’association IL PALAZZO ITALIANO ne comprend pas, parmi ses membres, uniquement des avocats mais aussi leurs conjoints, mariĂ©s ou pacsĂ©s article V, 6Ăšme alinĂ©a ; qu’aucune mention relative Ă  la confidentialitĂ© n’était d’ailleurs portĂ©e sur cette lettre adressĂ©e Ă  deux prĂ©tendants prĂ©sidents d’une association et non pas Ă  deux avocats es qualitĂ©s ; que les deux activitĂ©s ne peuvent, en l’espĂšce, se confondre ; qu’enfin, s’agissant du refus de M. X
 de se prĂ©senter devant la commission restreinte le 5 fĂ©vrier 2009, que force est de constater que l’autoritĂ© de poursuite ne justifie pas de la rĂ©ception de la convocation datĂ©e du 30 janvier 2009, malgrĂ© son envoi en tĂ©lĂ©copie le mĂȘme jour, Ă  deux reprises et Ă  une minute d’intervalle ; qu’il s’ensuit que M. X
 peut affirmer sans ĂȘtre dĂ©menti, qu’il n’a pas reçu de convocation, quand bien mĂȘme en a-t-il eu indirectement connaissance puisqu’il a rĂ©agi 3 fĂ©vrier 2009 ; qu’il ne peut en tout cas lui ĂȘtre reprochĂ© de ne pas s’ĂȘtre prĂ©sentĂ© devant la commission restreinte le 5 fĂ©vrier 2009 ; que les manquements reprochĂ©s Ă  M. X
 ne sont pas Ă©tablis ; que l’arrĂȘtĂ© dĂ©fĂ©rĂ© sera donc infirmĂ© et M. X
 relaxĂ© des fins de la poursuite ;ALORS D’UNE PART QUE revĂȘt un caractĂšre confidentiel le courrier adressĂ© Ă  un avocat par une autoritĂ© compĂ©tente de son ordre ; que ce n’est qu’en leur qualitĂ© d’avocats que, dans le cadre d’un conflit les opposant, des colitigants peuvent solliciter des avis dĂ©ontologiques de l’Ordre des avocats, de sorte qu’est couvert par la confidentialitĂ© le courrier qui leur est adressĂ© dans ce cadre par l’autoritĂ© compĂ©tente ; qu’en estimant toutefois pour dĂ©nier tout caractĂšre confidentiel au courrier d’un dĂ©lĂ©guĂ© du BĂątonnier, que le conflit opposant Monsieur X
 Ă  Madame Y
 concernait deux membres d’une association et non deux avocats Ăšs qualitĂ©s car l’association Il palazzo italiano » ne comprenait parmi ses membres pas exclusivement des avocats, la Cour d’appel a violĂ© les articles et du rĂšglement intĂ©rieur du Barreau de Paris ;ALORS D’AUTRE PART QUE la convocation devant la commission de dĂ©ontologie, en dehors de toute poursuite disciplinaire, n’est soumise Ă  aucune rĂšgle de forme ; que manque ainsi Ă  ses devoirs de confraternitĂ©, de dĂ©licatesse et de courtoisie, l’avocat qui, quoiqu’informĂ© de cette convocation, ne se prĂ©sente pas en sĂ©ance ni ne sollicite un report pour un juste motif ; qu’en estimant que Monsieur X
 ne pouvait se voir reprocher son absence Ă  la sĂ©ance tenue par la Commission de dĂ©ontologie car il n’aurait pas reçu sa convocation, tout en constatant que deux tĂ©lĂ©copies avaient bien Ă©tĂ© adressĂ©es Ă  son cabinet et qu’il en avait bien eu connaissance, au moins indirectement pour avoir rĂ©agi le 3 fĂ©vrier 2009, la Cour d’appel n’a pas tirĂ© les consĂ©quences lĂ©gales de ses propres constatations et violĂ© l’article du rĂšglement intĂ©rieur du barreau de Paris.
P41.10 Assistance ou reprĂ©sentation de parties contre l’Ordre des avocats au Barreau de Paris. ARTICLE P.42 : Mention dans les actes de procĂ©dure. ARTICLE P.43 : Utilisation du RPVA et communication Ă©lectronique de l'avocat . ARTICLE P.44 : Structures d'exercice. ARTICLE P.45 : Structures de moyens. ARTICLE P.46 : Participation Ă  une structure d'exercice ou Ă  une AccueilActualitĂ©sLe rĂ©gime de prĂ©voyance obligatoire pour les avocats !Qu’est-ce ?Le rĂ©gime de prĂ©voyance obligatoire dĂ©signe le traitement minimal que bĂ©nĂ©ficie un professionnel lorsqu’il est dans des conditions d’impossibilitĂ© de travail pendant une pĂ©riode dĂ©terminĂ©e ou indĂ©terminĂ©e. Ce rĂ©gime intervient lorsque la personne se fait hospitaliser et doit arrĂȘter de travailler temporairement toute avocats salariĂ©s bĂ©nĂ©ficient de prestations et sont affiliĂ©s au rĂ©gime de la sĂ©curitĂ© sociale. Les avocats libĂ©raux quant Ă  eux dĂ©pendent d’une combinaison obligatoire entre CNBF et la prĂ©voyance des rĂ©gime obligatoire de prĂ©voyance va offrir aux avocats des prestations limitĂ©es. Pour avoir une meilleure couverture et bĂ©nĂ©ficier d’une meilleure protection , il faut souscrire Ă  une prĂ©voyance existe plusieurs situations pour lesquels il est important de souscrire Ă  un contrat d’assurance Lors d’un arrĂȘt de travail Un avocat libĂ©ral perçoit 61 euros/jour par son rĂ©gime obligatoire. En cas d’hospitalisation, de maladie ou accident, des indemnitĂ©s seront versĂ©es Ă  l’avocat durant cette pĂ©riode. Pour bĂ©nĂ©ficier des indemnitĂ©s journaliĂšres , il faut ĂȘtre inscrit au Barreau au moment de la cessation d’ un exemple Un avocat libĂ©ral en pleine carriĂšre se retrouve Ă  l’arrĂȘt. Il disposait en 2016 de 70 000 revenus annuels. En cas d’hospitalisation la LPA la prĂ©voyance des avocats lui versera 61 euros dĂšs le premier jour d’arrĂȘt. Par contre l’avocat devra attendre le 9 eme jour pour pouvoir percevoir cette somme en cas d’accident et 31 jours si la cause de son arrĂȘt est une maladie. Si l’arrĂȘt d’activitĂ© se prolonge suite Ă  un avis mĂ©dical, la CNBF va prendre le relai du versement Ă  compter du 91e jour et jusqu’à trois annĂ©es de cessation rĂ©gime des avocats salariĂ©s est plus protecteur sur ce point. En effet ces derniers continuent de se faire verser la totalitĂ© de leur salaire jusqu’à qu’ils arrivent Ă  30 jours d’absence, le montant ainsi passant Ă  80% de leur salaire une fois les 30 jours l’arrĂȘt de travail se prolonge S’il y a un prolongement de la cessation professionnel suite Ă  un accident ou une maladie, le rĂ©gime obligatoire peut, sous certaines conditions, verser une pension d’invaliditĂ©. Cette derniĂšre sera versĂ©e une fois passĂ© le dĂ©lai des trois annĂ©es d’indemnitĂ©s exemple si l’invaliditĂ© journaliĂšre reste partielle, la LPA peut accorder une rente malgrĂ© la reprise d’activitĂ© professionnel de la personne. Pour bĂ©nĂ©ficier de ce versement, il faut impĂ©rativement que le taux d’invaliditĂ© soit supĂ©rieur Ă  33% par exemple la luxation d’un pied , par contre la CNBF n’intervient situation change si l’invaliditĂ© est totale, c’est-Ă -dire la personne ne peut plus se mobiliser et notamment ne peut plus accomplir ses tĂąches professionnelles. Lorsque les trois ans de versement de l’indemnitĂ© journaliĂšre sont dĂ©passĂ©s, la CNBF et la LPA vont accorder une rente d’indemnisation jusqu’à ce que l’avocat atteigne l’ñge de la montant de cette indemnitĂ© va varier selon la durĂ©e de l’exercice professionnel de la personne. Dans un premier temps , pour un avocat ayant exercĂ© moins de 20 ans, la pension va s’élever Ă  la moitiĂ© de la retraite de base. D’un autre cotĂ© pour un avocat ayant exercĂ© plus de 20 ans, le mĂȘme calcul est effectuĂ© sur le fondement de la retraite de base cas de dĂ©cĂšs de l’avocat Si un avocat libĂ©ral dĂ©cĂšde avant ses 65 ans, la CNBF verse un capital de 34 300 euros, ce montant va ĂȘtre doublĂ© en cas d’accident. Ce capital qui est non imposable sera alors versĂ© par ordre de prioritĂ©. En l’absence de choix de l’assurĂ©, l’ordre par dĂ©faut est conjoint enfants de moins de 21 ans ou pĂšres et les frĂšres et le conjoint survivant peut, Ă  condition de le demander, percevoir une pension de rĂ©version, soit une partie de la retraite que l’avocat dĂ©cĂ©dĂ© aurait pu bĂ©nĂ©ficier. Aucune rente dirigĂ©e au conjoint survivant n’est prĂ©vue par le rĂ©gime obligatoire des contre si l’avocat assurait l’essentiel des ressources de la famille, chacun des enfants ayant moins de 21 ans peut percevoir une rente annuelle dite rente d’orphelin. Son versement peut ĂȘtre Ă©tendu jusqu’aux 25 ans des enfants en cas d’invaliditĂ© ou d’études supĂ©rieures.
LesMCO ou AMCO qui siĂšgent Ă  la DEC / SDR doivent s’assurer qu’ils n’ont pas de conflits d’intĂ©rĂȘts avec les parties au litige. Un conflit « check » est effectuĂ© avant l’audience.
Vincent NiorĂ©, vice-bĂątonnier du barreau de Paris, revient sur un arrĂȘt rendu rĂ©cemment par la Cour de cassation en matiĂšre de secret professionnel de l’avocat qui sĂ©curise les Ă©changes au sein de la direction juridique. Le 26 janvier 2022, la chambre criminelle de la Cour de cassation validait une dĂ©cision innovante rendue en matiĂšre de secret professionnel de l’avocat. Des courriels Ă©changĂ©s par des juristes d’une entreprise reprenant la stratĂ©gie de dĂ©fense de leur avocat et saisis par l’Autorite de la concurrence dans le cadre d’une enquĂȘte pour entente devenaient inexploitables. Explications. Gestion d'entreprise La gestion d’entreprise constitue l’essentiel de l’activitĂ© d’un dirigeant d’entreprise. Elle fait appel Ă  un grand nombre de notions empruntĂ©es de la comptabilitĂ© analyse du bilan, compte de rĂ©sultat, prĂ©visionnel, budgĂ©tisation..., de la finance la gestion des risques au moyen de la gestion des actifs et des assurances professionnelles, du droit des affaires choix du statut juridique, contrats commerciaux, fiscalitĂ© DĂ©couvrir tous les contenus liĂ©s Quel est l'apport de cet arrĂȘt ? C'est un arrĂȘt fondamental. L’Ordre des avocats de paris Ă©tait intervenant volontaire dans cette procĂ©dure pour la dĂ©fense du secret. En cette matiĂšre particuliĂšre de la visite domiciliaire de l'AutoritĂ© de la concurrence - que l'on peut appeler perquisition - le secret de la dĂ©fense est consacrĂ© dans la relation de l'avocat avec son client, en l'occurrence une personne morale, mais pas uniquement. Par extension, est consacrĂ© le secret de la correspondance Ă©changĂ©e entre deux salariĂ©s, directeurs juridiques non-avocats, car cette correspondance reproduit les termes de la correspondance avocat-client, elle-mĂȘme confidentielle et relative Ă  la stratĂ©gie de dĂ©fense perçue comme une donnĂ©e essentielle. J’insiste cette stratĂ©gie de dĂ©fense participe de l’activitĂ© de conseil stricto sensu de l’avocat Ă  l’égard de son client personne morale pour la dĂ©fense Ă  envisager dans l’éventualitĂ© d’une visite domiciliaire. En revanche, le secret du conseil Ă  propos de l’activitĂ© juridique, en tant qu'il se dĂ©placerait d'une correspondance avocat/client Ă  deux juristes n'est pas en l’état consacrĂ© par cet arrĂȘt. En d’autres termes la Cour de cassation - comme avant elle le premier prĂ©sident de la cour d'appel de paris ayant rendu l'ordonnance validant des contestations de saisies d’élĂ©ments confidentiels - consacre le fait que la stratĂ©gie de dĂ©fense contenue dans un courrier confidentiel, couvert par le secret professionnel, puisse ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une donnĂ©e Ă  ce point essentielle qu'il faut la partager et en discuter entre juristes d’entreprise. Il y a un secret du conseil relatif Ă  l’exercice des droits de la dĂ©fense qui peut donc ĂȘtre dĂ©placĂ© entre deux personnes non-avocates en l’occurrence deux directeurs juridiques. Cette extension du secret de la dĂ©fense participe du droit du justiciable Ă  un procĂšs Ă©quitable notamment en ce qu’il comprend le droit de tout accusĂ© » de ne pas contribuer Ă  sa propre incrimination comme le juge la CEDH. La loi pour la confiance dans l’ institution judiciaire du 22 dĂ©cembre 2021 contient des dispositions sur le secret professionnel de l'avocat article 3 qui entrent en vigueur le 1er mars. Que peut-on dĂ©duire de la mise en perspective de cette loi avec ce dernier arrĂȘt de la Cour de cassation ? Cette question s'impose de maniĂšre rĂ©dhibitoire. La loi pour la confiance telle qu'elle a Ă©tĂ© modifiĂ©e aprĂšs la protestation des avocats dont prĂ©cisĂ©ment celle de l’Ordre de Paris, renforce les droits du bĂątonnier en matiĂšre de contestation de perquisitions chez l'avocat prĂ©cisĂ©ment en matiĂšre de secret du conseil dans les hypothĂšses de corruption, de trafic d’influence, de fraude fiscale, de financement du terrorisme et blanchiment de ces infractions. Elle institue aussi une nouveautĂ© pour le justiciable le droit pour un tiers non-avocat - donc notamment le client personne physique ou personne morale - de contester lui-mĂȘme ou par son directeur juridique, la saisie en matiĂšre judiciaire d'Ă©lĂ©ments relatifs au secret professionnel de la dĂ©fense et du conseil. L'article 56-1-1 nouveau du code de procĂ©dure pĂ©nale qui institue cette facultĂ© de contester une saisie en perquisition chez le client, renvoie au deuxiĂšme alinĂ©a rĂ©formĂ© de l'article 56-1 sur les perquisitions chez l’avocat consacrant le secret du conseil et de la dĂ©fense dans les termes suivants Le magistrat qui effectue la perquisition veille Ă  ce que les investigations conduites ne portent pas atteinte au libre exercice de la profession d’avocat et Ă  ce qu’ aucun document relevant de l’exercice des droits de la dĂ©fense et couvert par le secret de la dĂ©fense et du conseil prĂ©vu par l’article 66-5 de la loi de 1971 ne soit saisi et placĂ© sous scellĂ© ». C’est surtout la mission du bĂątonnier. C’est aussi celle du client Ă©galement. Aujourd'hui, il est donc permis au client de contester la saisie de ces Ă©lĂ©ments effectuĂ©e dans ses murs par l’autoritĂ© judiciaire Ă  charge pour cette autoritĂ© de saisir le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention JLD qui tranchera cette contestation. Nous nous retrouvons alors dans la configuration mĂ©canique de la perquisition au cabinet d'avocat contestĂ©e par le bĂątonnier, le magistrat devant saisir le JLD lui-mĂȘme. La loi nouvelle reprĂ©sente un progrĂšs considĂ©rable au plan de l’exercice des droits de la dĂ©fense en perquisition par le client lui-mĂȘme et en pratique pour les personnes morales par leurs directeurs juridiques qui doivent se former Ă  cette contestation car ils seront prĂ©sents lors de l’audience du JLD. Des sĂ©ances de formation Ă  la contestation doivent absolument ĂȘtre mises en place entre juristes d’entreprise et avocats. A plus forte raison dans les hypothĂšses de perquisitions simultanĂ©es chez l’avocat de l’entreprise et chez son client. La contestation du bĂątonnier interviendra simultanĂ©ment Ă  celle du client lui-mĂȘme. Et ils se retrouveront tous deux devant le JLD pour organiser une stratĂ©gie de dĂ©fense commune partagĂ©e aussi avec les avocats de la dĂ©fense de l’avocat perquisitionnĂ© et du client perquisitionnĂ©. Nous aurons en pratique un dĂ©bat sur l'Ă©tendue du secret protĂ©gĂ©. Le conseil prĂ©cĂšde la dĂ©fense. Il conviendra que la Cour de cassation fasse Ă©voluer sa jurisprudence, en matiĂšre de concurrence notamment, Ă  propos du secret du conseil pour l’activitĂ© juridique qui doit ĂȘtre consacrĂ©, ce qui n'est pas le cas actuellement contra legem. La jurisprudence devra aller au-delĂ  du texte de l’article 56-1 rĂ©formĂ© de la loi pour la confiance et consacrer que le client est bien fondĂ©, par son directeur juridique en pratique conseillĂ© par son avocat, Ă  organiser une contestation de toute saisie d'Ă©lĂ©ments relatifs au secret du conseil dans son acception de secret professionnel de l’activitĂ© juridique. Pensez-vous alors que la jurisprudence puisse consacrer un jour la protection de l'Ă©change de documents entre juristes d'entreprise reproduisant des Ă©changes entre la direction juridique et son avocat, Ă©changes couverts par le secret professionnel du conseil ? L'article 56-1 dans sa rĂ©daction nouvelle est une incitation Ă  la consĂ©cration, par la Cour de cassation, du secret professionnel en matiĂšre de conseil juridique pur hors stratĂ©gie de dĂ©fense dans ce domaine de la visite domiciliaire par l'autoritĂ© administrative, comme l'AutoritĂ© de la concurrence, par exemple. Il faudra que la chambre criminelle consacre ce qui est dĂ©jĂ  dans la loi Ă  savoir l'article 66-5 de la loi du 31 dĂ©cembre 1971. C'est le sens de la jurisprudence de la Cour de justice de l'UE CJUE qui contrairement Ă  la loi française ne divise pas le secret professionnel en matiĂšre de conseil et de dĂ©fense mais en assure son unicitĂ©. Sa jurisprudence depuis le cĂ©lĂšbre arrĂȘt REYNERS du 21 juin 1974 et par suite l’arrĂȘt MINISTERAAD du 6 juin 2019 consiste Ă  dire que le secret professionnel s'applique d'Ă©vidence tant Ă  la dĂ©fense qu'au conseil juridique prĂ©alable Ă  la dĂ©fense ou encore au conseil isolĂ© qui correspond Ă  une activitĂ© strictement juridique en dehors de tout exercice d'une activitĂ© judiciaire ou juridictionnelle prĂ©cisĂ©ment Ă  la consultation » et Ă  l’assistance juridique ». Cependant la CJUE rĂ©serve le secret uniquement Ă  l'avocat... Le client n'est pas tenu au secret professionnel mais on voit qu'avec les nouvelles dispositions de la loi pour la confiance, le client a la possibilitĂ© de dĂ©fendre un secret du conseil et de la dĂ©fense. Est-il pour autant astreint au secret professionnel ? Par exemple, dans un autre domaine l’article 114-1 du CPP, en matiĂšre de communication d'un dossier pĂ©nal en cours d’instruction, lorsqu'un avocat ne se voit pas opposer un refus par un magistrat instructeur Ă  remettre la copie d’un dossier d'instruction en cours Ă  un client, ce dernier ne peut pas transmettre ce document Ă  un tiers parce qu'il est notamment couvert par le secret de l’instruction ou par le secret professionnel de l'avocat Ă  l'occasion de l'instruction. Les sanctions en cas de violation ont Ă©tĂ© lourdement aggravĂ©es par la loi pour la confiance qui prĂ©voit des peines de 45 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement auparavant, il s'agissait de 10 000 euros d'amende. Il semble donc que pĂšse Ă©galement sur le client, qui pourtant n’est pas tenu au secret, Ă  propos du dossier pĂ©nal, une obligation de respect du secret de l'enquĂȘte ou de l'instruction qui est avant tout une dĂ©clinaison du secret de l'avocat. On s'oriente ainsi vers un nouveau statut du client qui doit respecter le secret dans ce cas prĂ©cis et Ă  qui l'on transmet en outre la possibilitĂ© de dĂ©fendre en perquisition le secret professionnel de l'avocat. Il devient ainsi un acteur du procĂšs qui se doit de respecter le secret et de dĂ©fendre le secret de la dĂ©fense et du conseil. L’autre rĂ©forme qui alors s’impose urgemment est celle de la prĂ©sence de l’avocat de la dĂ©fense en perquisition judiciaire d’autant que les textes prĂ©voient qu’il est dĂ©jĂ  prĂ©sent en matiĂšre de perquisitions administratives de droit commun comme d’ailleurs le bĂątonnier en cette mĂȘme matiĂšre des perquisitions administratives est prĂ©sent chez l’avocat. Il n’existe aucune difficultĂ© Ă  cette Ă©volution. Si les Ă©changes entre juristes venaient Ă  ĂȘtre couverts par le secret professionnel en matiĂšre de conseil, cela ne reviendrait-il pas Ă  donner le legal privilege aux juristes ? Si on pousse le raisonnement jusqu'au bout, certes il y a un progrĂšs. Mais se profile en rĂ©alitĂ© un autre statut de l’avocat, celui de l’avocat en entreprise, indĂ©pendant, souverain avec une dĂ©ontologie forte, un secret professionnel unique pour le conseil juridique et la dĂ©fense judiciaire, d’ordre public, gĂ©nĂ©ral, absolu, Ă©ternel. Je pose la question l’avenir s’annonce-t-il radieux ? iNn7k.
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